Étiquette : Unicef

  • Rapport de situation humanitaire de l’UNICEF au Burkina Faso n° 4 : avril 2023

    Topics : UNICEF, Burkina Faso, besoins humanitaires,

    POINTS FORTS

    • L’UNICEF a fourni un accès à l’eau potable pour la consommation, la cuisine et l’hygiène personnelle à 341 783 personnes, dont 24 662 enfants, dans les régions de l’Est, du Nord, du Sahel et du Centre-Nord.
    • 27 544 enfants de moins de 5 ans ont été pris en charge au niveau communautaire dans les régions humanitaires selon l’approche Integrated Child Case Management (ICCM).
    • 10 186 nouvelles femmes enceintes et allaitantes bénéficient de conseils sur les bonnes pratiques ANJE et d’hygiène
    • 8 316 nouveaux enfants souffrant d’émaciation sévère ont été pris en charge dont 1 422 enfants au niveau communautaire avec des approches simplifiées.
    • 40 045 enfants ont bénéficié d’un enseignement à distance par le biais du Programme éducatif radiophonique (REP) dans des clubs d’écoute et des ménages réglementés.
    • 7 689 personnes dont 4 225 enfants ont été touchées par des messages sur l’atténuation et la prévention des violences basées sur le genre (VBG).

    APERÇU DU FINANCEMENT ET PARTENARIATS

    Conformément à l’appel 2023 de l’action humanitaire pour les enfants (HAC) de l’UNICEF, le montant total des fonds reçus fin avril 2023 était de 22,7 millions de dollars (10 % des 226,7 millions de dollars requis).

    APERÇU DE LA SITUATION ET BESOINS HUMANITAIRES

    La situation sécuritaire au Burkina Faso reste très instable avec un niveau de risque élevé lié aux événements de terrorisme et de conflit armé. Au cours de cette période, un pic de fréquence des attaques armées a été enregistré dans les régions du Centre-Nord et du Nord avec un impact significatif sur les civils, les forces armées et les agences humanitaires. Le ciblage direct d’un convoi humanitaire par des membres d’un groupe armé non identifié (UAG) sur la route RN22 dans la région du Centre-Nord présente une préoccupation importante pour l’organisme humanitaire au Burkina Faso.
    Depuis début avril, les Forces de sécurité et de défense (FSD) ont intensifié leurs opérations de contre-militantisme dans divers endroits, plus particulièrement dans la Boucle du Mouhoun et la région du Centre-Nord, avec un appui aérien rapproché notable ciblant les emplacements UAG dans des endroits éloignés. D’autre part, les UAG ont intensifié leurs attaques armées ciblant les villages et les emplacements et convois des FDS. Les capacités des acteurs armés à mener des attaques à grande échelle avec un impact dévastateur en termes de pertes humaines et matérielles augmentent considérablement. La spirale de violence en cours et l’absence d’un facteur habitant solide dans le pays augmentent continuellement les contraintes d’accès humanitaire aux populations vulnérables.

    #BurkinaFaso #Aide_humanitaire #UNICEF

  • Conflit entre le Makhzen et la princesse Mathilde de Belgique

    Conflit entre le Makhzen et la princesse Mathilde de Belgique

    Maroc, Makhzen, PJD, Princesse Mathilde de Belgique, UNICEF, Sidaction, sida,

    En avril 2007, le Maroc a annulé la viste de la Princesse Mathilde de Belgique, aujourd’hui règne. Voici quelques articles à ce sujet parus dans la presse belge ainsi que la réponse du PJD aux informations rapportées par la presse de Bruxelles :

    Une mission annulée par crainte de l’islamisme ?

    C’est une « première » dans l’histoire récente de la monarchie : la princesse Mathilde qui devait présider une mission au Maroc comme représentante spéciale de l’Unicef et d’Onusida autour de la problématique « enfants et sida » a dû se rendre à l’évidence qu’elle avait été annulée pour cause de « problème d’agenda » dans le chef des autorités marocaines.
    Christian Laporte
    La Libre.be, 02-05-2007

    C’est une « première » dans l’histoire récente de la monarchie : la princesse Mathilde qui devait présider une mission au Maroc comme représentante spéciale de l’Unicef et d’Onusida autour de la problématique « enfants et sida » a dû se rendre à l’évidence qu’elle avait été annulée pour cause de « problème d’agenda » dans le chef des autorités marocaines. C’est en tout cas ce que l’ambassadeur du Maroc a fait savoir à l’agence Belga. Et il se tiendra à cette unique explication malgré l’insistance pressante de « La Libre ».

    Ce report qui ressemble à s’y méprendre à une annulation sine die ennuie forcément toutes les parties concernées. Du côté du gouvernement « en roue libre », pas question de créer des tensions avec le Maroc; du côté du Palais, on insiste sur les bonnes relations avec la famille royale marocaine qui a été soulignée en 2004 par la visite d’Etat d’Albert et de Paola chez Mohamed VI.

    Chez Unicef-Belgique aussi, on a pris acte de la décision marocaine non sans constater que la mission similaire qui avait été organisée à la mi-février 2006 en Tanzanie s’était passée sans encombre, dans un pays où le fléau de la maladie est bien plus répandu.

    Alors ? Il semble que la campagne de presse lancée par plusieurs journaux marocains contre la visite « non pas de la Princesse, mais de la représentante de l’Unicef et d’Onusida » ait fait réfléchir Rabat sur l’opportunité de la mission. L’on sait que des élections législatives sont programmées cette année dans le royaume chérifien, et dans les milieux du pouvoir, l’on redoute une avancée islamiste. C’est pourquoi on veillerait à ne pas provoquer outre mesure par rapport à une maladie très connotée sur le plan moral.

    ——————————————

    La mission de la Princesse Mathilde au Maroc reportée

    La mission au Maroc que devait effectuer la Princesse Mathilde, du 2 au 4 mai prochains, en sa qualité de représentante spéciale de UNICEF/UNAIDS pour la problématique « enfants et SIDA », a été reportée, a-t-on appris dimanche auprès du porte-parole du Palais.

    L’Echo.be, 29 avril 2007

    ———————————————————-

    Mathilde indésirable ?
    N. F.
    La DH, 02-05-2007

    Sa mission au Maroc pour l’Unicef et Onu-Sida est reportée sine die


    BRUXELLES Pas de véritable explication. La décision serait venue du siège de l’Unicef, à Genève, et a été communiquée dimanche après midi : la princesse Mathilde ne se rendrait pas au Maroc comme convenu, pour une mission prévue du 2 au 4 mai. Aucune autre date n’a été avancée.

    Cette mission, pour laquelle le Palais n’a rien organisé (son porte-parole ne peut d’ailleurs fournir d’explications sur les causes du report), devait se dérouler à Rabat et Casablanca. La princesse Mathilde, qui devait notamment y rencontrer les soeurs du roi du Maroc, qui parrainent des associations locales d’aide aux enfants victimes du sida, y assistait en sa qualité de représentante spéciale de l’Unicef et de l’Onu-Sida dans le cadre de leur campagne mondiale conjointe à propos des orphelins et enfants rendus vulnérables par le sida. À ce titre, Mathilde a visité la Tanzanie en 2006. Au Maroc, elle devait être accompagnée du Dr belge Peter Piot, directeur exécutif de l’Onu-Sida.

    Le report inattendu est-il lié à des raisons de sécurité (les récents attentats islamistes survenus à Casablanca ?) ou plutôt aux critiques larvées de la presse marocaine, qui a mal interprété la visite princière ? « La princesse Mathilde est la bienvenue au Maroc mais pas en tant que représentante du Fonds Sida des Nations unies. Elle entend s’enquérir du vécu des malades atteints de sida au Maroc « , rapportait ainsi le quotidien La Gazette du Maroc . « Autant qu’on sache, le royaume n’est, Dieu merci, pas un de ces pays où le fléau du VIH fait des ravages dans la population, et ceux qui en sont atteints reçoivent les soins appropriés « , ajoutait le journal. Qui suggérait dans la foulée que Mathilde ferait mieux de s’intéresser au sort des enfants sidéens dans « les anciennes colonies belges ».

    Pour l’Unicef Belgique, Benoît Melebeck, pour sa part, ne lie pas le report de mission et ce qui s’est dit dans la presse locale, mais explique ne pas pouvoir fournir d’autres motifs. L’ambassade du Maroc n’émet pas d’autres commentaires : elle motive les événements par des contraintes de calendrier. Vague…

    Pourtant, cette attendue mission n’avait pour autre objectif que de mettre en évidence les progrès réalisés au Maroc en matière de riposte au sida, en particulier auprès des jeunes. « Le Maroc a été choisi étant donné son engagement exceptionnel, ses progrès et son expérience en matière de lutte contre le sida », rappelait encore l’Unicef, qui notait une prévalence faible (18.000 séropositifs en 2005) du HIV au Maroc…

    © La Dernière Heure 2007

    ———————————————-

    La réaction du PJD a été une mise au point que le parti a demandé de publier en guise de droit de réponse:

    Mise au point

    Dans les colonnes de votre journal du jeudi du 03/04/07, Mr Christian Laporte a rapporté que la Princesse Mathilde a annulé une mission au Maroc en tant que Représentante Spéciale de l’Unicef et d’Onusida.

    Malgré les explications de l’Ambassade du Maroc sur les raisons objectives de ce report, l’auteur de l’article, a cru utile de tenter de forcer la logique des choses –pourtant évidente- en trouvant le moyen de lier ce report à une prétendue crainte que les islamistes exploiteraient cette mission à des fins électoralistes.

    Le PJD se sent concerné par une telle interprétation qui donne une image négative du parti voire de la société marocaine.

    Notre parti s’étonne que l’on tente ainsi de lui faire porter la résponsabilité du report de cette visite. Au demeurant, les deux seuls organes de presse nationaux qui, à ma connaissance, se sont interogés sur l’opportunité de cette visite, ne relèvent ni de près ni de loin de notre sensibilité politique. Vous conviendrez avec moi que c’est bien peu dans la pluralité exeptionnelle du paysage médiatique marocain et je ne vois, en aucune manière non déplaise à l’auteur de l’article, a quel titre notre parti aurait été responsable du report de la visite.

    Le sida n’est pas un tabou au Maroc et nous sommes mobilisés, contre ce fléau et ouverts à toutes formes de coopération en la matière. Je vous informe, au demeurant que nous avons participé l’année dernière, tout autant que les acteurs nationaux concernés, à l’opération collective réalisée à l’echelle nationale « SIDACTION ».

    Nous vous prions d’avoir l’amabilité de publier cette mise au point.

    Daoudi

    #Maroc #Makhzen #PJD #Islamisme #Princesse_Mathilde #Sidaction #UNICEF

  • Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58%

    Maroc: Avec la pandémie, la pauvreté scolaire atteint 65,58% – UNICEF, UNESCO, écoles, éducation,

    Rabat, 13 déc. (Agence Nova)- Le niveau de pauvreté scolaire au Maroc chez les enfants de 10 ans et plus a atteint 65,8% au total, dont 61,3% chez les filles et 70,1% chez les garçons. C’est ce qu’a rapporté un récent rapport de la Banque mondiale, de l’UNESCO et de l’Unicef, intitulé « L’état de la crise mondiale de l’éducation : un chemin vers la reprise », qui met en lumière la crise liée à l’éducation suite à la propagation de la pandémie de COVID-19.

    Au Royaume d’Afrique du Nord, l’incapacité à lire et à comprendre un texte simple à l’âge de dix ans est de 65,8 % à 76,6 % dans certains contextes.

    Hier, le ministère des Affaires islamiques a lancé un nouveau plan qui vise à lutter contre l’analphabétisme grâce à certains projets à l’intérieur des mosquées du pays.

    Agenzia Nova – Tous droits réservés

    #Maroc #Education #Pauvreté #Enfance

  • Algérie. Vision novatrice

    Algérie, diplomatie économique – Algérie. Vision novatrice

    Les nouvelles relations internationales ont rendu nécessaire l’extension des prérogatives de la diplomatie classique au champ économique.
    Certes, la diplomatie économique n’a pas remplacé la diplomatie politique, mais elle en est devenue le complément indispensable, un outil imparable dans la conquête des marchés.
    L’image du diplomate traditionnel, discret, voire effacé, ne s’occupant que des affaires politiques, a tendance à s’estomper devant celle d’un représentant incisif, parfaitement informé des questions économiques et commerciales.
    La diplomatie algérienne s’inscrit dans cette nouvelle démarche en opérant des changements de fond pour être dans l’air du temps. C’est aussi la mission à laquelle s’attelle le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra.

    Les défis multiples qu’impose une concurrence acharnée entre les nations dans la conquête de débouchés extérieurs, requièrent de s’adapter à cette nouvelle donne sans faillir à ses principes et à sa doctrine.
    La prise de conscience est perceptible à travers la mise en place des fondements d’une stratégie nationale de captation de toute opportunité économique susceptible de contribuer à l’essor d’un pays entreprenant, confiant en ses possibilités et en ses capacités.

    Il s’agit de saisir toutes les occasions favorables sur lesquelles l’Algérie peut et doit s’appuyer afin de se faire une place de choix sur l’échiquier mondial. Une place qui soit au diapason de son histoire et de son rang.
    Dans ce nouveau redéploiement d’envergure, il y a lieu de relever la mise en place d’une action culturelle au service du rayonnement et de l’influence de notre pays, notamment par le développement d’un réseau de centres et instituts culturels algériens et d’écoles algériennes à l’étranger.

    C’est d’autant plus utile que l’Algérie ne manque pas de ressources culturelles et touristiques qui n’ont pas encore été exploitées de manière satisfaisante.
    Corrélativement, la diplomatie sera également un levier d’action en faveur du rehaussement de notre présence cultuelle dans le monde. Là encore, il suffit de rappeler que l’Algérie a le privilège de compter un nombre considérable d’édifices religieux datant d’époques les plus reculées, qui constituent un patrimoine inestimable et un pan de notre histoire.

    Il n’est pas excessif de dire que la diaspora algérienne est un atout de poids pour le développement du pays. Disséminée dans de nombreux pays, c’est un réservoir de compétences et de savoir-faire d’une grande valeur, pétrie d’un patriotisme jamais mis en défaut.
    L’enjeu consiste, pour les diplomates algériens et le gouvernement, à parvenir à mettre en place des dispositifs adaptés et des mécanismes efficaces en vue de remobiliser la diaspora et l’impliquer dans le processus de développement.
    Les citoyens établis à l’étranger ne demandent qu’à être utiles au pays, ayant prouvé à maintes occasions, notamment dans l’adversité, combien ils restent attachés à la mère patrie.

    Qu’il s’agisse de transferts d’argent ou d’aides multiformes, les émigrés répondent toujours à l’appel et ne lésinent sur aucun moyen, quand bien même ils ne baignent pas dans l’opulence.
    Tout le problème est de parvenir à mettre à profit leurs apports.

    ————————————————————————–

    Grand Angle : Dilemme

    Pour l’UNICEF, «l’heure n’est pas à la politique de la corde raide» en Afghanistan. Et pour cause, selon cette agence «les gens meurent» et ils ont besoin de soutien. Celui de la communauté internationale et des Nations unies à travers ses agences. Et c’est le moins qui puisse être demandé, alors que 70% de l’économie afghane était soutenue par l’aide internationale. Car depuis la prise de pouvoir des Talibans en août dernier, cette aide est gelée. Elle est conditionnée par, entre autres, le nécessaire respect des droits des femmes. Mais les Talibans tardent à satisfaire cette condition, d’où la fermeté de la communauté internationale à leur égard. Pourtant dans ce pays rien ne vas plus. Du système éducatif au système de santé, tout s’effondre. Même l’agriculture se porte mal en raison de la sécheresse généralisée à laquelle est confronté le pays.

    Au moins 19 millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë, selon la FAO. Un chiffre qui risque d’être revu à la hausse d’ici la fin de l’année, si aucune aide agricole n’est fournie. Près de 23 millions de personnes risquent, selon l’ONU, d’être en situation de crise ou d’insécurité alimentaire. La gravité de la situation est telle qu’elle a été portée à la connaissance des membres du Conseil de sécurité. L’envoyée spéciale du Secrétaire général pour l’Afghanistan s’en est chargée. Elle a aussi rapporté la détresse de la population. «Avec la prise de pouvoir des Talibans, le peuple afghan se sent désormais abandonné, oublié, voire puni par des circonstances qui ne sont pas de sa faute», a dit Deborah Lyons.

    En septembre dernier, Antonio Guterres avait également plaidé la cause des Afghans. «Notre devoir c’est d’étendre notre solidarité à un peuple qui souffre énormément», avait-il déclaré. Selon lui, il faut à tout prix éviter une «dégringolade économique», même si aucune garantie n’existe pour la communauté internationale en matière de protection des droits des femmes et des filles. Son envoyée spéciale abonde dans le même sens. Selon elle, «abandonner le peuple afghan maintenant serait une erreur historique». A-t-elle convaincu pour autant les quinze membres du Conseil de sécurité ? Il est prématuré de répondre à cette interrogation.

    En fait, l’organe onusien est confronté à un dilemme : ses membres doivent décider qui de l’aspect humanitaire ou politique doit être privilégié dans la gestion du dossier afghan. Face à l’effondrement de l’économie du pays et la dégradation de la situation humanitaire vont-ils rester les bras croisés à attendre que les Talibans répondent à leurs doléances, après qu’ils aient affirmé à l’envoyée onusienne qu’ «il y a pour l’instant des limites aux concessions qu’ils sont prêts à faire sur certaines questions»? Ou bien vont-ils leur accorder le bénéfice du doute, sachant aussi qu’ils ont déclaré qu’ils reconnaissent avoir fait des «erreurs» et qu’ils essayaient «d’y remédier».

    Par Nadia Kerraz

    El Moudjahid, 20/11/2021

    #Algérie #Diplomatie #Economie #Afghanistan #UNICEF

  • Soutien de Nokia, l’UNICEF et la Fondation Orange aux jeunes

    Soutien de Nokia, l’UNICEF et la Fondation Orange aux jeunes

    Tags : Maroc, Nokia, UNICEF, Orange – Soutien de Nokia, l’UNICEF et la Fondation Orange aux jeunes

    Nokia, l’UNICEF et la Fondation Orange s’associent pour renforcer l’autonomie des jeunes au Maroc dans le cadre du programme UPSHIFT
    Nokia, l’UNICEF et la Fondation Orange vont permettre aux jeunes d’acquérir des compétences numériques, entrepreneuriales et environnementales, ainsi que des connaissances sur le changement climatique dans le cadre du programme UPSHIFT de l’UNICEF au Maroc.
    Nokia soutient l’extension du programme mondial de l’UNICEF au Maroc. Ses employés contribueront par des activités de mentorat et de formation de ces jeunes. La Fondation Orange Maroc dispensera une formation aux compétences numériques et un accompagnement technologique. Ses employés contribueront également par un mentorat des jeunes.
    La collaboration avec l’UNICEF Finlande et l’UNICEF Maroc vient étendre la relation existante avec Nokia en apportant des résultats concrets dans un pays additionnel.
    18 Novembre 2021

    Rabat, Maroc – Nokia a annoncé aujourd’hui son partenariat avec l’UNICEF et la Fondation Orange pour donner aux jeunes marginalisés, en particulier aux filles, au Maroc, les moyens d’acquérir des compétences numériques, entrepreneuriales et environnementales. Ce projet est une extension de la relation existante entre Nokia et l’UNICEF dans d’autres pays à travers le monde.

    Le programme UPSHIFT donnera aux jeunes les moyens de devenir des citoyens résilients qui s’engagent plus activement au sein de leurs familles, de leurs écoles, dans la vie quotidienne et dans l’économie du pays. Il vise également à permettre aux jeunes de soutenir et s’impliquer dans leurs communautés, tout en devenant plus productifs grâce à un emploi ou à l’entreprenariat. Le programme UPSHIFT pour l’innovation sociale et l’entreprenariat figure parmi les solutions préconisées par la Banque Mondiale pour l’intégration socio-économique des jeunes.

    À la fin du programme, au moins 1 400 jeunes, dont un minimum de 60% de filles, auront reçu une formation sur des compétences transférables telles que le travail en équipe, l’estime de soi, la créativité et la communication. Ils seront également soutenus dans le développement de compétences numériques et dans la sensibilisation aux défis du changement climatique. Au moins 500 jeunes bénéficieront du programme d’innovation sociale , tandis qu’environ 250 jeunes seront assistés dans le lancement de leurs projets et initiatives.

    Orange Maroc, à travers sa Fondation, mobilisera ses forces pour former les jeunes inscrits au programme UPSHIFT. Ses collaborateurs contribueront également aux différentes étapes du programme dans des domaines sélectionnés tels que les compétences numériques.

    Le projet sera mené en étroite collaboration avec le Ministère de l’Education Nationale, du Préscolaire et des Sports (programme des écoles de la deuxième chance) et le Ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication (maisons des jeunes et foyers féminins).

    Naseem Awl, Représentant Ad-Interim à l’UNICEF Maroc, a déclaré : « Ce programme montre la valeur des différents partenaires – tant publics que privés – qui s’unissent pour soutenir les jeunes et le développement de leurs compétences. Nokia apporte un financement important mais s’engage aussi directement, par le biais de ses employés, en plus de ceux d’Orange Maroc, auprès des jeunes en partageant leur temps, leur expertise et leur mentorat. Pour nous, à l’UNICEF Maroc, c’est un exemple concret de programmes durables ,enracinés dans les stratégies nationales, et renforçant l’innovation et l’engagement communautaire, pour un impact plus durable. »

    Hendrik Kasteel, CEO, chez Orange Maroc, a exprimé : « La Fondation Orange est fière de se joindre à ce programme aux côtés de l’UNICEF et de Nokia dans le but de développer des compétences et de promouvoir l’intégration professionnelle des jeunes marocains marginalisés à travers le numérique et vers le numérique. Convaincus de notre expérience pour les aider à développer leur savoir-faire professionnel, nous allons former ces jeunes porteurs de projets aux compétences digitales indispensables à la conception de leurs projets, et les accompagner pour atteindre leurs objectifs avec l’aide des collaborateurs d’Orange en mécénat de compétences. »

    Pierre Chaume, VP Nord-Ouest et Afrique, chez Nokia, a déclaré : « Nous avons confiance dans le pouvoir de la collaboration pour soutenir le développement, et nous sommes fiers d’être le partenaire de l’UNICEF pour le déploiement de son programme phare UPSHIFT au Maroc. En se concentrant ensemble sur l’innovation sociale et l’esprit d’entreprise des jeunes, nous donnerons aux jeunes défavorisés les moyens d’agir et les doterons de compétences numériques, entrepreneuriales et écologiques. »

    UNICEF, 18/11/2021

    #Maroc #UNICEF #Nokia #Orange #Jeunes

  • Point de presse quotidien de l’ONU: 05 octobre 2021

    ONU, Afghanistan, UNICEF, PAM, Ethiopie, Syrie, Yémen, Conseil de Sécurité, Pakistan, covid19, covax, #COVAX,

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Afghanistan/UNICEF/PAM : À la fin d’une visite de deux jours à Hérat, les chefs du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) et du Programme alimentaire mondial (PAM), M. Hervé Ludovic De Lys et Mme Mary-Ellen McGroarty, ont tiré l’alarme sur l’état désastreux de la malnutrition et de l’insécurité alimentaire qui sévit en Afghanistan. L’hiver approchant à grands pas, ils ont dit que c’est maintenant une course contre la montre pour aider les familles afghanes qui n’ont pas non plus accès à l’eau potable et aux services de santé et de nutrition. Quatorze millions de personnes sont confrontées à une insécurité alimentaire aiguë en Afghanistan et 3,2 millions d’enfants de moins de 5 ans devraient souffrir de malnutrition aiguë d’ici à la fin de l’année.

    Les deux agences des Nations Unies déploient 100 équipes mobiles de santé et de nutrition supplémentaires. Déjà 168 équipes mobiles constituent une bouée de sauvetage pour les enfants et les mères dans les zones difficiles à atteindre de l’Afghanistan. Depuis le début de l’année, le PAM a également fourni une aide alimentaire et nutritionnelle vitale à 8,7 millions de personnes. Près de 4 millions de personnes ont été aidées au cours du seul mois de septembre.

    En outre, plus de 210 000 enfants souffrant de malnutrition aiguë sévère ont reçu cette année un traitement salvateur grâce aux services appuyés par l’UNICEF. L’Organisation mondiale de la Santé (OMS) a indiqué qu’après une pause de ses acticités, le programme de lutte contre la polio a repris le dépistage et les vaccinations des voyageurs se déplaçant entre l’Afghanistan et le Pakistan au point de passage frontalier de Torkham.

    L’OMS a aussi déployé 64 équipements médicaux pour les centres de santé dans l’ouest du pays afin de subvenir aux besoins sanitaires de 64 000 personnes pour les trois prochains moins. Depuis août, l’OMS a envoyé par pont aérien près de 185 tonnes de fournitures médicales essentielles, soit neuf vols dont un vol dimanche dernier. L’appel éclair pour l’Afghanistan demandant 606 millions de dollars pour apporter une aide humanitaire à près de 11 millions de personnes jusqu’à la fin de l’année 2021 a reçu 212 millions de dollars, soit 35%. Le nombre des donateurs augmente mais nous avons toujours besoin d’argent.

    Invité du Point de presse

    Mme Mary-Ellen McGroarty, Directrice du Programme alimentaire mondial (PAM) pour l’Afghanistan, sera l’invitée du Point de presse mercredi 6 octobre, en visioconférence depuis Kaboul.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a achevé sa première opération de distribution alimentaire aux personnes touchées par la propagation du conflit dans les régions de l’Afar et de l’Amhara.

    Depuis le 15 août, le PAM a livré de la nourriture à près de 300 000 personnes dans les deux régions.

    Toutefois, le PAM a déclaré que le manque d’approvisionnement lié aux difficultés d’acheminement de l’aide humanitaire entraîne toujours un retard des distributions dans le Tigré.

    La deuxième opération de distribution alimentaire est en cours dans le Tigré depuis le 27 mai et plus de 2,4 millions de personnes ont bénéficié d’une aide alimentaire dans le nord-ouest et certaines parties du sud du Tigré.

    Le PAM a dit que des rapports isolés provenant du Tigré, de l’Afar et de l’Amhara suggèrent que l’insécurité alimentaire augmente alors que les familles fuient leurs maisons et voient leurs moyens de subsistance détruits.

    Le PAM insiste qu’il est absolument vital d’avoir la pleine coopération et le soutien de toutes les parties au conflit pour pouvoir apporter à l’ensemble des populations touchées une aide alimentaire urgente avant que nous n’ayons une catastrophe humanitaire dans tout le nord de l’Éthiopie.

    Syrie

    En Syrie, l’ONU a reçu des informations selon lesquelles cinq millions de personnes sont touchées par la crise de l’eau dans le nord et le nord-est du pays.

    Les habitants du nord de la Syrie n’ont pas été en mesure d’accéder de manière fiable à une eau suffisante et salubre en raison des faibles niveaux d’eau, des perturbations des systèmes d’approvisionnement en eau et de la capacité opérationnelle déjà réduite des stations d’eau.

    Le manque d’eau potable entraîne une prévalence accrue de maladies véhiculées par l’eau et réduit une première ligne de défense essentielle pour endiguer la pandémie de COVID-19. Le manque d’électricité ajoute également à la pression sur la santé publique et les systèmes éducatifs et a un impact disproportionnel sur la santé générale et reproductive des femmes et des filles.

    L’ONU, avec ses partenaires, a publié un plan consolidé au cours des six prochains mois, qui ciblera 3,4 millions de personnes parmi les plus touchées dans ces régions de la Syrie à la suite de la crise de l’eau. Les besoins nécessitent une réponse multisectorielle de 251 millions de dollars, dont 51 millions seulement ont été reçus.

    Yémen

    M. Hans Grundberg, Envoyé spécial pour le Yémen, a achevé aujourd’hui une visite de trois jours à Riyad. M. Grundberg a rencontré le Ministre des affaires étrangères saoudien, M. Faisal bin Farhan, l’Ambassadeur saoudien au Yémen, M.  Mohamed Al Jaber, ainsi que d’autres hauts responsables saoudiens. Il a également rencontré le Vice-Président du Yémen, Ali Monhsen, ainsi que d’autres hauts responsables yéménites.

    M. Grundberg a déclaré que la fin du conflit et la recherche d’une solution politique globale et inclusive, répondant aux aspirations du peuple yéménite, devaient être les objectifs premiers et urgents de tous les acteurs concernés.

    Au cours de sa visite à Riyad, M. Grundberg s’est également entretenu avec le Haut-Représentant de l’Union européenne pour les affaires étrangères, M. Josep Borell, et le Secrétaire d’État du Ministère fédéral des affaires étrangères, M. Michel Berger, ainsi qu’avec des diplomates des membres permanents du Conseil de sécurité basés à Riyad.

    M. Grundberg se rend aujourd’hui à Aden, au Yémen, pour des consultations supplémentaires.

    Conseil de sécurité

    Lors du Conseil de sécurité ce matin, Mme Bintou Keita, Chef de la Mission de maintien de la paix des Nations Unies en République démocratique du Congo, a appelé les membres du Conseil à continuer à soutenir le travail de l’ONU.

    Elle a déclaré que la sécurité et la protection des civils demeuraient les plus grands défis dans l’est du pays. La coopération entre les Forces armées congolaises et les forces de maintien de la paix de l’ONU a été renforcée, et des progrès ont été réalisés dans la planification et la conduite des opérations.

    Cependant, a-t-elle ajouté, beaucoup reste à faire, notamment pour garantir le respect systématique des droits humains dans la lutte contre les groupes armés en RDC. Au sujet de la situation humanitaire, Mme Keita a rappelé aux membres du Conseil que le pays compte plus de cinq millions de déplacés à l’intérieur de ses frontières. Elle a appelé la communauté internationale à financer l’appel humanitaire.

    COVID-19/Pakistan 

    Au Pakistan, l’équipe des Nations Unies, menée par le Coordonnateur résident Julien Harneis, poursuit son travail avec les autorités pour lutter contre les conséquences sanitaires, humanitaires et socioéconomiques de la pandémie. À compter du 2 octobre, plus de 82 millions de doses de vaccins ont été administrées. Près de 30 millions de personnes ont été entièrement vaccinées et deux fois plus partiellement vaccinées.

    Sur le plan sanitaire, UNICEF s’emploie à assurer le maintien des services de soins primaires essentiels dans près de 140 établissements de santé pour plus de 3,6 millions d’hommes, femmes et enfants. Plus de 110 000 enfants ont été vaccinés contre la rougeole. L’UNICEF a également contribué à la formation de milliers de travailleurs de santé de première ligne et de volontaires communautaires à l’identification des cas de COVID-19.  

    L’équipe des Nations Unies a livré 1 000 concentrateurs d’oxygène et des millions d’articles de protection individuelle aux agents de santé de première ligne dans tout le pays. 

    COVAX

    Le Honduras, l’Équateur et le Pérou ont tous reçu des livraisons supplémentaires de vaccins de la part du Mécanisme COVAX. En Amérique latine et dans les Caraïbes, près de 53 millions de doses ont été distribuées par le Mécanisme COVAX dans 33 pays avec le soutien logistique de l’Organisation panaméricaine de la santé.

    Eau 

    Selon un rapport publié aujourd’hui par l’Organisation météorologique mondiale, les risques liés à l’eau, comme les inondations et les sécheresses, augmentent en raison des changements climatiques.  D’après ce rapport, 3,6 milliards de personnes n’ont pas eu un accès suffisant à l’eau au moins un mois par an en 2018. D’ici à 2050, ce chiffre devrait passer à plus de cinq milliards. 

    Récifs de corail

    Selon un nouveau rapport soutenu par le programme des Nations Unies pour l’environnement, la hausse des températures à la surface de la mer a entraîné la disparition de 14% des coraux depuis 2009.  Le rapport avertit qu’une perte irrévocable des récifs de corail serait catastrophique, car ils abritent au moins un quart de toutes les espèces marines, fournissent un habitat essentiel et une source fondamentale de protéines, ainsi que des médicaments vitaux. On estime que des centaines de millions de personnes dans le monde en dépendent pour leur alimentation, leur emploi et leur protection contre les tempêtes et l’érosion.  Le rapport complet est en ligne. 

    Journée mondiale des enseignants

    C’est aujourd’hui la Journée mondiale des enseignants ayant pour thème cette année « Les enseignants au cœur de la reprise de l’éducation ». La Journée met l’accent sur le soutien dont les enseignants ont besoin pour contribuer pleinement au processus de relèvement de la pandémie. Dans une déclaration commune, l’UNESCO, l’Organisation internationale du Travail, l’UNICEF et l’Internationale de l’éducation ont appelé les pays à investir dans les enseignants et à leur donner la priorité dans les efforts mondiaux de redressement de l’éducation, afin que chaque apprenant ait accès à un enseignant qualifié et soutenu. 

    OMS/Conférence de presse

    Jeudi matin à 9 h 30, le Secrétaire général et le docteur Tedros, de l’Organisation mondiale de la Santé, tiendront une conférence de presse virtuelle conjointe sur la stratégie mondiale de vaccination COVID-19 de l’OMS.  L’événement sera organisé par l’OMS, à partir de Genève, et se tiendra sur Zoom.

    UN Press, 05/10/2021

  • Point de presse quotidien du Bureau du Porte-parole du Secrétaire général de l’ONU: 1er juin 2021

    (La version française du Point de presse quotidien n’est pas un document officiel des Nations Unies)

    Ci-dessous les principaux points évoqués par M. Stéphane Dujarric, Porte-parole de M. António Guterres, Secrétaire général de l’ONU:

    Gaza

    Aujourd’hui, le Coordonnateur spécial des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen-Orient, Tor Wennesland, s’est rendu dans la bande de Gaza, dans le cadre des efforts de maintien du calme. Il poursuit ses engagements en matière d’efforts politiques et de redressement. Le Coordonnateur spécial reste en contact étroit avec toutes les parties concernées, y compris les dirigeants palestiniens et israéliens, sur la manière de faire avancer le dossier politique.

    Dans le même temps, nos collègues du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA) signalent que le point de passage d’Erez est ouvert au personnel international autorisé. Toutefois, il reste fermé aux travailleurs humanitaires palestiniens et aux cas médicaux. Nous sommes, bien sûr, très préoccupés par cette fermeture, en particulier sur le plan médical. Le plaidoyer continue de permettre aux patients nécessitant un traitement médical urgent en Cisjordanie de traverser Erez. Nous comprenons qu’un certain nombre de permis ont été déposés pour les patients, mais les patients palestiniens n’ont pas été en mesure de venir.

    En ce qui concerne deux autres points de passage, celui de Kerem Shalom est ouvert aujourd’hui pour les biens humanitaires et commerciaux. Les derniers chiffres nous viennent d’hier, où 150 camions ont traversé la frontière, apportant de la nourriture, du fourrage pour animaux et d’autres moyens d’assistance dans la bande de Gaza. Le point de passage de Rafah –dans le sud entre l’Égypte et Gaza– est également ouvert au passage des biens et des personnes.

    Mali

    La Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA) signale que, plus tôt dans la journée, ses locaux ont été pris pour cible par des assaillants non identifiés à Aguelhok, dans la région de Kidal. Des rapports préliminaires sur le terrain décrivent une attaque complexe contre un certain nombre de sites de la Mission à Aguelhok, avec des tirs indirects de mortier et d’armes légères. Les Casques bleus ont riposté, forçant les assaillants à fuir. Aucune victime ni aucun dégât matériel n’ont été signalés du côté de l’ONU.

    Par ailleurs, la Mission continue de suivre de près l’évolution de la situation politique dans le pays. Nous avons pris note du communiqué publié à l’issue du Sommet de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), dimanche, et nous réaffirmons notre engagement à travailler avec la CEDEAO et l’Union africaine en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel par la tenue d’élections libres et transparentes. La Mission a déclaré qu’il était impératif, comme l’a souligné la CEDEAO, que le calendrier de la transition soit respecté et que celle-ci soit achevée dans le délai de 18 mois convenu avec la CEDEAO, et conformément à la charte de la transition. Pour atteindre cet objectif, la Mission affirme qu’il est important que le nouveau gouvernement, dirigé par un premier ministre civil, soit inclusif et bénéficie du soutien le plus large possible.

    La MINUSMA se joint à la CEDEAO pour réitérer la demande de levée immédiate des mesures d’assignation à résidence auxquelles certaines personnes sont encore soumises, ainsi que la libération immédiate et inconditionnelle des aides et du personnel. Nous continuerons d’apporter un soutien indéfectible au peuple malien alors que le pays poursuit ses efforts pour lutter contre l’insécurité, soutenir la mise en œuvre de l’Accord de paix et de réconciliation et aider à stabiliser le pays, conformément au mandat de la MINUSMA.

    République centrafricaine

    Demain, le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, M. Jean-Pierre Lacroix, accompagné de hauts fonctionnaires de l’Union africaine, de l’Union européenne et de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), entamera une visite de haut niveau de quatre jours en République centrafricaine en vue de fournir un appui unifié aux efforts de revitalisation du processus de paix.

    Au cours de cette visite conjointe à Bangui, ils rencontreront diverses parties prenantes, notamment les autorités nationales, les partis politiques, y compris l’opposition politique, la société civile et des organisations de femmes.

    Pendant ce temps, la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) indique que l’Autorité nationale des élections a publié, hier, les résultats provisoires des élections législatives du 23 mai. Quarante-quatre candidats ont été déclarés provisoirement élus, sur les 50 sièges à pourvoir lors de ce tour des élections. Les résultats définitifs devraient être proclamés par la Cour constitutionnelle le 28 juin. Un second tour est prévu le 25 juillet dans les six circonscriptions restantes où aucun candidat n’a obtenu la majorité absolue.

    Éthiopie

    Le Programme alimentaire mondial (PAM) a indiqué, aujourd’hui, qu’il avait fourni une aide alimentaire d’urgence à 1 million de personnes depuis le début, en mars, des distributions dans les zones nord-ouest et sud de la région du Tigré. Le PAM intensifiera ses opérations pour atteindre 2,1 millions de personnes dans le besoin dans la région.

    Le PAM et ses partenaires dirigent également la réponse nutritionnelle d’urgence dans tout le Tigré et intensifie son action pour atteindre jusqu’à 70 districts. Le PAM signale que l’accès reste le principal défi et souligne qu’il a besoin de 203 millions de dollars pour continuer d’accroître la réponse.

    Par ailleurs la Directrice générale de l’UNICEF, Mme Henrietta Fore, a averti dans un communiqué que l’ampleur et la gravité des violations des droits de l’enfant perpétrés dans tout le Tigré ne montrent aucun signe de ralentissement. Elle a indiqué que plus de 6 000 enfants non accompagnés ou séparés avaient jusqu’à présent été identifiés et enregistrés pour bénéficier d’une protection et d’une assistance.

    Mme Fore a noté qu’une grande partie du Tigré reste inaccessible aux travailleurs humanitaires. Elle a fait savoir que depuis le début du mois d’avril, au moins 31 missions des équipes mobiles de santé, de nutrition et d’eau soutenues par l’UNICEF et ses partenaires ont été bloquées, soit en raison de l’insécurité, soit parce qu’elles ont été harcelées ou se sont simplement vues refusées l’accès.

    Nigéria

    Le Secrétaire général condamne fermement l’enlèvement, dimanche 30 mai, d’un groupe d’étudiants de l’école islamique de la ville de Tegina, dans l’État du Niger au Nigéria. Il est troublé par la fréquence des enlèvements contre rançon d’enfants qui se trouvent dans des écoles par des groupes extrémistes et des réseaux criminels. Cela se transforme en une pratique abominable, avec de graves conséquences pour le bien-être et le développement des enfants, ainsi que pour les enseignants et les familles.

    Le Secrétaire général réaffirme que cela constitue une violation du droit des enfants à l’éducation et souligne la nécessité de tenir les auteurs pour responsables.

    République démocratique du Congo

    Le porte-parole a fourni une mise à jour concernant l’éruption du volcan Nyiragongo dans la partie orientale de la République démocratique du Congo (RDC). L’activité sismique a diminué, mais les scientifiques préviennent que le risque d’une autre éruption ne peut être éliminé.

    Les autorités locales indiquent qu’elles ont maintenant enregistré plus de 232 000 personnes déplacées dans les localités de Sake, Rutshuru, Lubero, Minova et Bukavu, situées dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu.

    La réponse humanitaire est en cours et comprend une assistance alimentaire, en eau et assainissement et en santé ainsi que des mesures de protection, notamment le regroupement familial, et la nutrition.

    Il y a 35 cas suspects de choléra dans la zone de santé de Kirotshe, où se trouve la localité de Sake. Une augmentation rapide a été signalée depuis samedi, avec 18 cas suspects en seulement deux jours. Face aux déplacements de personnes entre Sake et Goma, les organisations humanitaires se mobilisent pour prévenir une épidémie de choléra en mettant en place des points d’eau et de chloration.

    Vendredi, le Coordonnateur des secours d’urgence, M. Mark Lowcock, a alloué 1,2 million de dollars du Fonds central pour les interventions d’urgence (CERF). Ce financement aidera l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et l’UNICEF à garantir l’accès à l’eau potable et à réduire le risque de flambées de maladies transmissibles, y compris une nouvelle propagation du choléra.

    Myanmar

    Au Myanmar, quatre mois après la prise de contrôle du Gouvernement par l’armée, l’équipe de pays de l’ONU a déclaré aujourd’hui qu’elle restait préoccupée par le recours continu à la force meurtrière contre des civils, ainsi que par d’autres violations graves des droits humains.

    Le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH)indique qu’à ce jour, au moins 840 civils, dont beaucoup de femmes et d’enfants, ont été tués dans les violences depuis le 1er février. Des milliers d’autres personnes ont été blessées.

    Près de 4 500 personnes sont toujours en détention, y compris des politiciens, des auteurs, des défenseurs des droits humains, des enseignants, des travailleurs de la santé, des moines, des célébrités et des citoyens ordinaires qui cherchaient à s’exprimer.

    Le personnel de l’ONU au Myanmar appelle les forces de sécurité à assurer la protection des civils face à la poursuite des violations généralisées et systématiques du droit des droits de l’homme – y compris des actes d’exécutions extrajudiciaires, de détention arbitraire et de torture.

    Afghanistan

    Ce matin, la Mission d’assistance des Nations Unies en Afghanistan (MANUA) a indiqué que les lourdes pertes civiles récemment documentées par la Mission soulignent la nécessité de progresser dans les négociations de paix et pour toutes les parties de faire beaucoup plus pour protéger les civils.

    La MANUA affirme qu’au moins 23 civils ont été tués et 49 blessés au cours de seulement sept incidents qui se sont déroulés la semaine dernière sur une période de trois jours dans les provinces de Kandahar, Helmand, Uruzgan, Sari Pul, Parwan et Kapisa.

    La MANUA affirme que de nombreux civils sont tués et blessés par des tirs indirects de l’Armée nationale afghane (ANA) et des Taliban. La MANUA a indiqué qu’elle partage ses conclusions avec les parties, les exhortant à prendre toutes les mesures pour protéger les civils.

    Timor-Leste / Inondations

    L’ONU et ses partenaires se sont joints au Gouvernement du Timor-Leste, aujourd’hui, pour lancer un appel conjoint de 32 millions de dollars pour aider 65 000 personnes -dont près de la moitié sont des enfants- qui ont été touchées par les inondations d’avril.

    Les fonds iront à la gestion des camps; appuieront la fourniture d’abris d’urgence, d’eau et d’installations sanitaires; ainsi que la protection des femmes et des enfants. Avec ses partenaires, l’ONU fournit également une aide sur les fronts de l’alimentation, de la nutrition et de la santé.

    Selon les chiffres officiels, les inondations d’avril ont détruit ou endommagé près de 34 000 maisons. La catastrophe a coïncidé avec une augmentation du nombre de cas de COVID-19, la capitale Dili étant strictement confinée depuis le mois de mars.

    L’équipe de l’ONU travaille avec les autorités pour réduire la propagation de la COVID-19, ainsi que des maladies hydriques et à transmission vectorielle.

    COVAX

    Le Burkina Faso a reçu, dimanche, 115 000 doses de vaccin contre la COVID-19 par l’intermédiaire du Mécanisme COVAX. Les agents de santé, les personnes souffrant de comorbidités et les personnes souhaitant faire le pèlerinage à La Mecque -le hajj— seront vaccinés en priorité avec ces doses.

    L’équipe de l’ONU, dirigée par la Coordonnatrice résidente, Mme Metsi Makhetha, a aidé les autorités à répondre à la pandémie et à ses conséquences. L’ONU aide également à développer un plan national de vaccination contre la COVID-19 et a fourni des équipements de protection individuelle, des respirateurs et un système de réfrigération pour les vaccins.

    En Amérique latine et dans les Caraïbes, la Jamaïque et le Mexique ont également reçu des vaccins ces derniers jours.

    La Jamaïque a reçu son troisième lot de vaccins pour sa campagne nationale de vaccination. Actuellement, les Jamaïcains de plus de 50 ans, les travailleurs de la santé et les autres travailleurs peuvent être vaccinés.

    Le Mexique a reçu son deuxième lot de doses la semaine dernière, ce qui porte le nombre total de doses acheminées via le Mécanisme COVAX à plus de 3,3 millions. Au total, plus de 50 millions de vaccins devraient être expédiés au Mexique pour vacciner 25 millions de personnes.

    Nomination

    Le Secrétaire général a annoncé, aujourd’hui, la nomination de M. Bernardo Mariano Jr., du Mozambique, en tant que Sous-Secrétaire général et Chef du Bureau de l’informatique et des communications.  

    Le Secrétaire général exprime sa gratitude à l’ancienne Directrice générale de l’informatique et des communications, Mme Atefeh Riazi des États-Unis, et au Directeur général par intérim, M. Patrick Carey de l’Irlande, pour leur travail et leur dévouement à l’égard de l’Organisation.

    M. Mariano apporte avec lui une expérience de 28 ans dans le système des Nations Unies et les organisations internationales. Il était jusqu’ici Directeur général de l’informatique et Directeur de la santé et l’innovation numériques à l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), où il a dirigé la transformation numérique, en tirant parti des technologies et des innovations numériques pour accélérer la mise en œuvre des objectifs stratégiques de l’OMS.

    Journée mondiale des parents

    La Journée mondiale des parents est célébrée aujourd’hui.

    Cette Journée offre l’occasion d’apprécier tous les parents pour leur engagement désintéressé envers les enfants et leur sacrifice de toute une vie pour entretenir cette relation.

    Dans un tweet diffusé ce matin, le Secrétaire général a déclaré que la parentalité avait été l’une des expériences les plus gratifiantes et les plus enrichissantes de sa vie.

    Il a salué tous les parents du monde entier pour leur engagement à élever, éduquer et protéger leurs enfants, malgré les difficultés provoquées par la pandémie de COVID-19.

    Nous remercions donc nos parents, qu’ils soient ou non à nos côtés.

    Conférence de presse

    Cet après-midi à 15 heures, le Représentant permanent de l’Estonie et Président du Conseil de sécurité pour le mois de juin, M. Sven Jürgenson, a présenté le programme de travail mensuel du Conseil pour le mois de juin.

    Nations Unies, 01 juin 2021

    Etiquettes : ALIMENTATION, COMMÉMORATION/CÉLÉBRATION OFFICIELLE ÉTAT DE PALESTINE, MALI, RÉPUBLIQUE CENTRAFRICAINE, ÉTHIOPIE, NIGÉRIA, RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE DU CONGO, MYANMAR, AFGHANISTAN, TIMOR-LESTE, COVID-19, MINUSMA, CEDEAO, PAM, UNICEF, OMS, RDC, MANUA, COVAX,


  • 25 pays pauvres consacrent plus d’argent au remboursement de la dette qu’aux budgets de l’éducation, de la santé et de la protection sociale

    25 pays pauvres consacrent plus d’argent au remboursement de la dette qu’aux budgets de l’éducation, de la santé et de la protection sociale

    Mais le problème n’est pas propre à ces 25 nations. La pandémie de COVID-19 a exacerbé le risque d’une crise de la dette pour d’autres nations. L’agence pour l’enfance prévient que les enfants n’ont aucune chance d’échapper à la pauvreté et d’améliorer leurs conditions de vie dans ces nations, et appelle à l’allègement et à la restructuration de la dette pour parvenir à un développement durable et inclusif. L’Équateur restructure sa dette à un coût social élevé.

    Un nouveau rapport du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) indique que 25 pays, toutes régions confondues, ont alloué des allocations budgétaires plus importantes au service de la dette qu’à l’éducation, la santé et la protection sociale réunies en 2019.

    Le document, publié jeudi, explique que, même avant la pandémie, ces pays (environ un sur huit) étaient déjà accablés par la pauvreté et que leurs enfants souffraient déjà de grandes privations et de l’absence de perspectives d’un avenir meilleur.

    Le directeur général de l’UNICEF a fait remarquer que les enfants des pays fortement endettés et disposant de ressources limitées pour les programmes sociaux n’ont aucune chance d’échapper à la pauvreté et de laisser les privations derrière eux.

    « Les coûts personnels et publics sont énormes, laissant les enfants, leurs communautés et leurs pays avec peu d’espoir de développement économique et social durable », a déclaré Henrietta Fore.

    Le Tchad, la Gambie, Haïti et le Sud-Soudan figurent parmi les pays où le service de la dette est le plus élevé, dépensant au moins trois dollars par jour pour chaque dollar consacré aux services sociaux de base.

    Pays à revenu faible ou intermédiaire

    Mais le problème n’est pas propre à ces 25 nations. La pandémie de COVID-19 a exacerbé le risque d’une crise de la dette pour les pays à revenu faible et intermédiaire qui s’est accrue depuis la crise financière mondiale de 2008. Les données du Fonds monétaire international montrent qu’un quart d’entre eux, où vivent 200 millions d’enfants, sont déjà endettés ou présentent un risque élevé d’endettement.

    En réponse à l’urgence économique résultant de la pandémie, les pays du G20 ont convenu d’une initiative de suspension du service de la dette pour la période d’avril 2020 à juin 2021, mais jusqu’à présent, seul un tiers des pays éligibles au programme – 46 nations – y participent.

    Catastrophe éducative

    L’une des plus grandes catastrophes provoquées par la pandémie de coronavirus concerne le secteur de l’éducation, où la réduction des dépenses, associée aux besoins pressants des familles et au manque de ressources, a exposé des millions d’élèves de tous âges au risque d’abandon scolaire, au travail et au mariage des enfants.

    L’UNICEF n’a cessé d’avertir que le monde court le risque de perdre une génération entière, ce qui, outre l’impact négatif sur les enfants et les jeunes pris individuellement, freinerait le développement national de chaque pays et plongerait davantage de personnes dans la pauvreté.

    « La pandémie a provoqué une catastrophe éducative mondiale à laquelle il faut absolument remédier pour éviter que la génération COVID-19 ne devienne une génération perdue. Cependant, en raison de l’urgence et du fardeau de la dette auquel les pays sont confrontés, nous assistons déjà à une contraction des budgets de l’éducation à un moment où les pays doivent investir dans l’amélioration des écoles et des systèmes éducatifs », a déclaré Mme Fore.

    Selon le rapport, les pays endettés ont également réduit les dépenses dans des secteurs tels que la protection de l’enfance, la nutrition et les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène.

    Une nouvelle architecture de la dette

    Dans ce contexte, l’UNICEF appelle à une restructuration de l’architecture de la dette internationale qui tienne compte des besoins des pays à revenu faible et intermédiaire afin de protéger les droits des enfants au lendemain de la crise du COVID-19.

    Le Fonds des Nations unies souligne qu’une telle restructuration devrait inclure un soutien accru et des conditions concessionnelles pour les pays pauvres les plus lourdement endettés, ainsi qu’une plus grande transparence de la dette dans le cadre des plans budgétaires nationaux. Elle appelle également à une action coordonnée des créanciers pour convertir la dette en investissements qui profitent aux enfants.

    « Un allègement et une restructuration complets de la dette sont essentiels pour garantir une reprise inclusive et durable, afin que les enfants n’aient pas à supporter le double fardeau d’une réduction des services sociaux aujourd’hui et d’une augmentation de la dette à l’avenir », a souligné Mme Fore, ajoutant qu’il est essentiel que les agences internationales, les créanciers et les gouvernements nationaux agissent ensemble pour réduire le fardeau de la dette et diriger les économies vers des investissements sociaux qui incluent tout le monde.

    Amérique Latine

    L’étude de l’UNICEF indique que si les pays pauvres sont désormais couverts par la suspension du service de la dette, les pays à revenu intermédiaire ont continué à rembourser au moins un tiers de leur dette extérieure pendant la durée de la pandémie. En conséquence, le service de la dette en pourcentage du produit intérieur brut (PIB) est le plus élevé dans les pays d’Amérique latine et des Caraïbes, suivis des pays du Moyen-Orient et d’Asie centrale.

    Les pays d’Amérique latine et des Caraïbes paient en moyenne plus de 1,5 fois plus de service de la dette en pourcentage du PIB que les pays d’Afrique subsaharienne.

    Coût social de la restructuration de la dette en Équateur
    Aux dettes nationales s’ajoute dans de nombreux pays l’endettement privé des entreprises et des familles, ce qui accroît le risque de débâcle. L’Équateur est l’un des pays dans cette situation.

    En mars 2020, le Congrès équatorien a demandé au gouvernement de suspendre le remboursement de la dette afin d’allouer ces ressources à la réponse à la pandémie. En conséquence, en avril de la même année, l’Équateur a demandé un report de quatre mois du paiement de 800 millions de dollars d’intérêts et a exprimé son intention de restructurer la dette.

    Bien qu’une réduction du service de la dette à court terme ait été obtenue, les conditions imposées comprenaient des objectifs de consolidation des dépenses publiques qui ont entraîné des réductions de dépenses de 4 milliards de dollars et une réduction des heures de travail et des salaires des employés du gouvernement.

    L’UNICEF Equateur a également signalé des coupes dans le budget des services aux enfants pendant le COVID-19 dans tous les secteurs : nutrition, protection sociale, santé et éducation.

    Noticias ONU, 1 avr 2021

    Etiquettes : Pauvreté, pays pauvres, dette, endettement, remboursement, budget, éducation, services sociaux, sécurité sociale, famine, sous-développement, Afrique, Amérique latine, Caraïbes, Moyen-Orient, Asie centrale, Afrique, UNICEF, Tchad, Gambie, Haïti, Soudan du Sud,