Étiquette : Union Africaine

  • CNASPS : La UA puede participar en la descolonización del Sáhara Occidental

    Etiquettes : Union Africaine, Sahara Occidental, Marruecos, CNASPS, ONU,

    El Comité Nacional Argelino de Solidaridad con el Pueblo Saharaui (CNASPS) se declaró el jueves « convencido » de la capacidad de la Unión Africana (UA) para participar en la descolonización del Sáhara Occidental, conforme a los principios de la ley fundamental del organismo continental, insistiendo en el derecho del pueblo saharaui a resistir por todos los medios legítimos para poner fin a su sufrimiento.

    El CNASPS declaró en un comunicado -tras la adopción el lunes por el Consejo de Seguridad de Naciones Unidas de la resolución 2703 (2023) relativa al conflicto del Sáhara Occidental- que « el derecho del pueblo saharaui a la resistencia, por todos los medios legítimos, es indiscutible, y sigue siendo también la única vía seria para avanzar hacia el fin de la tragedia que viven a diario los saharauis, bajo la mirada indiferente (cuando no a veces con la complicidad de ciertas partes) de la comunidad internacional ».

    « La UA está llamada ahora a aplicar sin demora las disposiciones del Acta Constitutiva de la que son signatarios la República Árabe Saharaui Democrática (RASD) y el Reino de Marruecos, y que enuncia claramente los derechos del pueblo saharaui y condena el comportamiento del régimen marroquí. La UA puede y debe contribuir a la descolonización del Sáhara Occidental, la última colonia del continente africano », reza el comunicado.

    « La solidaridad internacional se mantiene constante, movilizada y vigorosamente activa para denunciar la inaplicación del derecho internacional y luchar contra la injusticia y la ocupación », añadió.

    El CNASPS constata también que el informe del Secretario General de la ONU sobre la situación en el Sáhara Occidental, presentado a los miembros del Consejo de Seguridad, contenía « observaciones y reflexiones objetivas, que permiten esperar aperturas positivas y serias en la evaluación de la situación por parte de los miembros del Consejo, susceptibles de hacer evolucionar el dossier en la legalidad del derecho internacional, y de permitir al pueblo saharaui ejercer, sin condiciones, su derecho inalienable a la autodeterminación ».

    « ¿Es incapaz hoy la ONU, a través de su Consejo de Seguridad, de hacer justicia al pueblo saharaui aplicando su propia doctrina sobre la descolonización y aplicando la resolución 1514 de diciembre de 1960? », se preguntó el CNASPS, recordando que Naciones Unidas se había comprometido por escrito, en 1990 y 1991, a organizar un referéndum de autodeterminación para el pueblo saharaui.

    #SaharaOccidental #CNASPS #UnionAfricaine #UA #ONU

  • G7-BRICS : un duel indirect en terrain africain à l’approche du sommet de Hiroshima

    Topics : Japon, G7, BRICS, Union Africaine,

    Une semaine après l’annonce d’une tournée de son Premier ministre, Fumio Kishida, qui le conduira à la fin du mois d’avril courant en Afrique, le Japon vient d’annoncer la couleur quant à sa volonté d’exploiter l’opportunité du prochain sommet du G7 qu’il abritera pour lancer ce qui s’apparente à un duel indirect avec le groupe des BRICS sur le terrain africain.

    En effet, le Japon, qui assure actuellement la présidence tournante du groupe des pays les plus industrialisés de la planète qu’il partage avec l’Allemagne, le Canada, les Etats Unis, la France, l’Italie et le Royaume Uni, vient d’annoncer ce mardi sa décision d’inviter l’Union Africaine pour représenter le continent dans son ensemble à la prochaine session du sommet du G7, prévu les 20 et 21 mai prochain dans la région nippone de Hiroshima, mais il en exclut l’Afrique du Sud qui, pourtant, a l’habitude d’être conviée aux sommets de ce groupe ces dernières années.

    En 2021, lors du sommet qui s’est tenu en France, en plus de l’Afrique du Sud,  d’autres pays africains, à savoir le Sénégal, le Burkina Faso, le Rwanda et l’Egypte, y ont été conviés.

    «Le gouvernement japonais, qui accueillera le sommet du G7, a décidé d’inviter l’Union africaine plutôt que des pays africains séparément. Par conséquent, le président des Comores, qui assure actuellement la présidence de l’UA, participera au Sommet du G7 et pas l’Afrique du Sud», vient d’annoncer ce mardi le gouvernement nippon dans une déclaration reprise par la presse.

    Le Japon, depuis quelques années, œuvre certes en faveur du développement en Afrique, comme cela a été le cas en 2022, lors du 8ème forum afro-japonais sur le développement en Afrique (Ticad) à Tunis, où Tokyo a décidé la mobilisation de 30 milliards de dollars sur trois ans pour des investissements dans le continent, ou son appel en décembre dernier pour octroyer un siège permanent à l’UA au sein du G20, estimant que «l’Afrique est sous représentée au sein des organes de gouvernance mondiale, malgré son poids économique et démographique» sur l’échiquier mondial.

    L’ordre économique mondial remis en cause

    Néanmoins, la démarche de Tokyo à quelques semaines du sommet de G7 laisse exprimer une volonté à attirer le continent africain vers des sphères autres que celles qui se démarquent de l’hégémonie qu’exerce le monde occidental sur l’économie mondiale, comme c’est le cas du groupe des BRICS, regroupant actuellement le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud et qui milite pour la sortie du monde de la logique unipolaire qu’imposent des puissances comme celles qui se regroupent à juste titre au sein du G7.

    L’appartenance de l’Afrique du Sud aux BRICS ne peut donc ne pas être un mobile de son exclusion par le gouvernement japonais du prochain sommet du G7, d’autant plus qu’au sein de ce groupe (BRICS), ses principaux rivaux asiatiques, qui sont la Chine et l’Inde, jouent des rôles actifs.

    En perspective du sommet du G7, le Premier ministre japonais effectuera donc dès la semaine prochaine une tournée en Afrique qui le conduira en Egypte, au Ghana, au Kenya et au Mozambique. Ainsi, outre l’Afrique du Sud, sont aussi exclus de ce périple africain de Fumio Kishida des pays comme l’Algérie ou le Nigéria, qui, avec l’Afrique du Sud, forment pourtant ce que d’aucuns qualifient de locomotive de l’économie du continent. Mais ces pays sont aussi candidats à l’adhésion au groupe des BRICS.

    En dépassant d’ores et déjà le G7 en matière de participation au PIB mondial, avec respectivement 31,5% contre 30,07 en 2020, les BRICS sont perçues dans le monde industrialisé comme une force de changement en devenir remettant en cause l’ordre mondial actuel.

    Lors de sa visite en Chine, la semaine dernière, le président brésilien, Lula Da Silva, et son homologue chinois, Xi Jinping, ont remis en cause l’utilisation du dollar américain dans les transactions commerciales et décidé de recourir désormais au règlement de leurs échanges bilatéraux dans leurs monnaies nationales. Cette option qui vise à se passer du dollar américain a déjà été évoquée comme un des objectifs clé des BRICS, dont le Brésil et la Chine font partie.


    DZ Entreprise, 18/04/2023

    #BRICS #G7 #Japon #Union_Africaine

  • L’UMA demande à l’Algérie de payer sa contribution de l’Etat

    Topics : UMA, Algérie, contribution, Union du Maghreb Arabe, Moussa Faki, Union Africaine,

    L’Union du Maghreb arabe (UMA) a publié le 18 avril une déclaration détaillée demandant à l’Algérie de payer ses devoirs, tout en démystifiant les faux arguments sous-tendant la réaction hystérique de l’Algérie à la nomination d’une citoyenne marocaine comme représentant permanent de l’UMA auprès de l’Union africaine.

    La déclaration a été publiée cinq jours après la déclaration brutale de l’Algérie dans laquelle elle a montré un manque de respect à la fois pour le secrétaire général de l’UMA Taïeb Baccouche et le chef de la commission de l’Union africaine Moussa Faki Mahamat.

    L’UMA a défendu la nomination de la Marocaine Amina Salman en tant que représentante permanente auprès de l’organisation continentale, ajoutant que la décision a été prise et est connue depuis 2018 sans objection.

    La nomination a cependant été reportée à 2023 en raison des complications du coronavirus, a indiqué l’UMA dans un communiqué, notant que Salman représente l’UMA au sein de l’Union africaine et non du Maroc.

    L’UMA a également rappelé à l’Algérie que Baccouche est toujours en charge du secrétariat général de l’UMA après le renouvellement de son mandat conformément au statut de l’UMA.

    Baccouche a reçu des lettres officielles du gouvernement algérien le reconnaissant comme tel, la plus récente datant de la nouvelle année et le secrétariat de la Ligue arabe l’a invité à assister au sommet d’Alger, mais le pays hôte n’a pas emboîté le pas.

    Par la suite, AMU a souligné l’inadéquation entre les paroles et les actes. Alors qu’Alger se revendique rattachée à l’Union, c’est le seul pays qui n’a pas payé ses contributions étatiques bien que ses diplomates continuent de percevoir leurs salaires.

    « Nous espérons que l’attachement exprimé par l’Algérie se concrétisera par le paiement du montant restant dû et le retour des diplomates retirés », a déclaré Baccouche dans un communiqué de l’UMA.

  • L’UMA rejette les attaques de l’Algérie contre Moussa Faki

    Topics : UMA, Algérie, Moussa Faki, Union Africaine, Maroc,

    Le secrétaire général de l’Union affirme que l’attaque de l’Algérie contre le président de la Commission de l’UA est trompeuse et injustifiée.

    Taieb Baccouche, un homme politique tunisien qui est secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe (UMA) depuis 2016, a dénoncé la récente attaque de l’Algérie contre le président de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, pour avoir reçu les lettres de créance d’un diplomate marocain nommé le représentant permanent de l’UMA auprès de l’UA.

    Le 16 avril, le régime algérien a exprimé sa colère après que Mahamat ait reçu la diplomate marocaine, Amina Selmane, qui a remis ses lettres de créance au président de l’UA en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’organisation continentale.

    L’Algérie a qualifié la décision de Mahamat de recevoir les lettres de créance du diplomate marocain de « désinvolte et imprudente ».

    « Ce comportement irresponsable est d’autant plus inadmissible qu’il intervient après les démarches urgentes des autorités algériennes auprès de la Commission de l’Union africaine afin d’examiner cette prétendue nomination qui, selon les textes régissant le fonctionnement de l’Union du Maghreb arabe, ne relève pas dans les prérogatives du secrétaire général de l’UMA, dont le dernier mandat a pris fin le 1er août 2022, sans possibilité de prolongation », a déclaré le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.

    Répondant aux revendications algériennes, Baccouche a souligné que la décision d’ouvrir un bureau de l’UMA à l’UA avait déjà été approuvée par l’organisation régionale et approuvée par Mahamat en janvier 2018.

    « La pandémie de COVID-19 a empêché la mise en œuvre de l’accord, et nous avons finalement pu nommer le directeur des affaires économiques au Secrétariat général de l’Union arabe comme son représentant auprès de l’Union africaine », a déclaré Baccouche dans un communiqué mardi.

    Le secrétaire général de l’ UMA a également exprimé son soutien à la décision de Mahamat, arguant que l’attaque de l’Algérie contre le président de l’UA était trompeuse et injustifiée.

    « Nous regrettons également l’attaque contre le président de l’Union africaine…, le décrivant en des termes inappropriés », a déclaré Baccouche, soulignant que tout ce que Mahamat avait fait était d’appliquer les termes du chapitre 20 de la charte de l’UA, qui prévoit la nomination d’un représentant permanent.

    #Maroc #Algérie #UMA #UnionAfricaine #Moussa_Faki

  • Conflit entre l’Algérie et le secrétaire général de l’UMA

    Topics : Algérie, UMA, Taïeb Beccouche, Union du Maghreb Arabe, Union Africaine, Moussa Faki,

    Dans un communiqué publié par son ministère des Affaires étrangères, l’Algérie a fustigé la nomination d’une diplomate marocaine en tant que représentante permanente de l’UMA auprès de l’Union africaine. Ce à quoi le secrétariat général de l’UMA a sévèrement répondu.

    Dans un communiqué, Taïeb Beccouche, le Secrétaire Général de l’UMA a précisé que « l’ouverture d’un bureau du secrétariat général à l’UA, à Addis Abeba, en collaboration avec le président de la commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat » a été lancée en janvier 2018, au moment de la signature d’un mémorandum d’entente entre les deux institutions.

    Or, en raison du Covid, l’exécution de cet accord a été reportée. Ce n’est que plus tard qu’il a été permis à l’UMA de « désigner la directrice des affaires économiques au secrétariat général de l’UMA en tant que représentante à l’UA ». Ce qui a coïncidé avec la prolongation du mandat du secrétaire général, Taïeb Baccouche qui, selon le même communiqué, « avait demandé, à plusieurs reprises, d’être remplacé » par les Etats membres.

    La dernière fois, c’était à l’occasion du sommet arabe en Algérie les 1er et 2 novembre 2022, durant lequel « les parties concernées ont omis de donner suite à sa demande ». Le communiqué du SG de l’UMA révèle que de « hauts responsables algériens » ont continué à « correspondre » avec le SG, « en son nom et en cette qualité, depuis août 2022, jusqu’à présent ». D’où les regrets exprimés dans le communiqué du secrétariat, en constatant « la contradiction des parties algériennes » qui ont signé leur communiqué du 16 avril en qualifiant Taïeb Baccouche d’ »ancien secrétaire général ».

    Le secrétariat général de l’UMA va encore plus loin, pour mettre l’Algérie face à ses contradictions. Et précise que « les quatre pays agréés sont représentés par tous leurs diplomates au secrétariat général et ont payé leurs cotisations pour l’année 2022, à l’exception de l’Algérie qui ne l’a pas fait depuis 2016 et a retiré tous ses diplomates, dont le dernier en juillet 2022. Et tous ont bénéficié des cotisations légales des contributions des autres pays ».

    Ainsi, l’UMA invite l’Algérie à « payer ses dettes » et à faire revenir « ses représentations diplomatiques » au secrétariat général. Et ce, pour aller dans le sens de « l’attachement indéfectible » envers ces institutions tel qu’évoqué par le ministère des Affaires étrangères algérien.

    « Nous regrettons également l’attaque contre le président de la commission africaine, Moussa Fakih Mahamat, le qualifiant en des termes inappropriés car il a appliqué les dispositions de l’Accord de l’Union africaine et de ses huit groupements régionaux, qui prévoit la nomination d’un représentant permanent pour chacun d’eux auprès de l’Union Africaine, en recevant, officiellement, les lettres de créance d’Amina Selmane le 13 avril 2023 », déplore le SG de l’UMA.

    Il précise par ailleurs qu’Amina Selmane « avait auparavant prêté serment devant le secrétaire général de l’Union du Maghreb arabe en sa qualité de directrice des affaires économiques au secrétariat général, devenant ainsi une diplomate maghrébine, travaillant avec le secrétaire général et non avec le pays qui l’a désignée ».

    #Algérie #UMA #Amina_Selmane #Moussa_Faki

  • 36e Sommet l’UA : «Faire entendre la voie de l’Afrique»

    Tags : Algérie, Union Africaine, UA, 3e Sommet, coopération, développement,

    Le sommet de l’Union africaine s’est tenu les 18 et 19 février 2023 à Addis Abeba, avec la participation du Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, en sa qualité de représentant de Monsieur le Président de la République, chef suprême des forces armées, ministre de la Défense nationale, Abdelmadjid Tebboune, aux côtés d’autres dirigeants et délégations des pays africains.

    Le sommet, organisé sous le slogan «Accélération de la mise en œuvre de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), a traité plusieurs questions qui préoccupent l’organisation panafricaine qui fête ses 60 ans d’existence. Ces questions portent essentiellement sur la sécurité et la paix internationales, le terrorisme, le réchauffement climatique, l’intégration économique, la sécurité alimentaire… Conscient de l’importance de la concertation et de l’action commune africaine et des enjeux auxquels le contient est confronté, dans un contexte mondial particulièrement préoccupant, Monsieur le Président de la République a chargé le Premier ministre de porter un message abordant nombre de thèmes dont :

    La paix et la sécurité internationales

    Pour le chef de l’Etat, le continent noir fait face «à des menaces multiformes et multidimensionnelles qui touchent à la paix et la sécurité, tels le phénomène du terrorisme, les guerres, les changements climatiques, les crises alimentaires, énergétiques et sanitaires. Ces menaces ont été exacerbées par la pandémie du Covid-19 et le conflit entre la Russie et l’Ukraine…». Face à ces menaces et défis, l’Afrique se doit, plus que jamais, de faire entendre sa voix sur la scène internationale et surtout au sein du Conseil de sécurité, organe de paix et de sécurité des Nations unies chargé des questions de règlement des conflits.

    Ainsi, dans une allocution lors des travaux de la réunion ministérielle du Comité des dix de l’Union africaine (UA) sur la réforme du Conseil de sécurité des Nations unies, tenue à l’occasion du 36e sommet des chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA, lue en son nom par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane, Monsieur le Président de la République n’a pas manqué, tout d’abord, de saluer «l’esprit de coopération continue et la coordination fructueuse établie entre les représentants des pays africains frères dans les fora internationaux et régionaux pour faire entendre la voix et la position unifiée de l’Afrique». Des efforts qui ont pour objectif «d’arriver à obtenir deux sièges permanents au sein de l’instance onusienne et d’accroître son quota de représentativité au niveau des sièges non permanents, de trois à cinq sièges, conformément à la teneur du «Consensus d’Ezulwini» et de la «Déclaration de Syrte», élaborés dans le cadre de l’UA.

    Pour notre pays, comme pour les autres pays africains, une réforme du Conseil de sécurité, précise-t-il, est impérative «pour parvenir à un ordre mondial plus représentatif et plus juste».

    Changement climatique : redéfinir les priorités

    Dans une autre allocution, cette fois-ci sur le rapport du Comité des chefs d’Etat et de gouvernement chargé du changement climatique, Monsieur le Président de la République a insisté sur le fait que «les pays africains doivent redéfinir leurs priorités en matière de lutte contre les changements climatiques, en tant que continent au destin commun».

    Il a insisté sur la stratégie africaine de lutte contre les changements climatiques, en prévision des prochaines échéances internationales, soulignant que «loin de tout jugement de valeur sur la réussite ou pas de la COP-27, nous devons comprendre la mutation stratégique visée par les pays développés, à savoir la construction du cadre international de l’action climatique, loin des principes de Rio, garantissant aux pays émergents leur droit au développement».

    Les partenaires du continent ont manqué à leurs engagements financiers pris dans «l’accord de Paris», alors qu’il est exigé des pays africains de supporter plus que ne le permettent leurs capacités, ce qui, a-t-il dit, risque de «compromettre notre sécurité alimentaire et énergétique». Autre point évoqué, Monsieur le Président de la République a recommandé d’accorder à la question du financement pour l’adaptation, les pertes et les dégâts liés aux changements climatiques, la même importance lors du processus de négociation dans le cadre de l’accord cadre afin d’obtenir des résultats probants. Si l’Afrique a entrepris la création à l’échelle continentale d’un mécanisme de protection contre les risques de catastrophes et d’appui à la stratégie de l’adaptation pour accompagner les pays africains dans leurs efforts face à ces phénomènes, «nous devons consentir les mêmes efforts pour assurer une prise en charge internationale efficace de ces deux priorités».

    Concernant la transition énergétique équitable, il a réaffirmé la nécessité «d’adopter un processus permettant l’harmonisation des exigences climatiques vers une priorité de lutte contre la pauvreté et la garantie d’une vie digne pour nos peuples, en rejetant le concept très répandu, selon lequel il n’y a qu’un seul et unique processus pour réaliser cette transition». Les pays africains soutiennent, certes, ou œuvrent afin d’accéder à des modes de production et de consommation durables, à base de technologies et de techniques à faibles émissions, toutefois, il est aussi «important de maintenir un certain degré de rationalité pour garantir la concrétisation des objectifs du développement durable, et ce, selon les capacités de chaque pays et région».

    Enfin, Monsieur le Président a affirmé que concernant les pays du continent africain, cette initiative «a eu un écho favorable et un appui considérable lors de la Conférence de Charm El Cheikh, même si certains pays ont émis quelques réserves», soulignant que «nous avons devant nous une opportunité pour redéfinir cette approche et en faire un facteur de rassemblement du ‘Sud global’».

    La question libyenne : aucun effort ne sera ménagé

    La veille du sommet de l’UA, le 17 février 2023, s’est tenue une réunion de haut niveau sur la Libye, une occasion pour Monsieur le Président de la République de mettre en exergue les efforts «intensifs et inlassables» consentis en faveur de la réconciliation en Libye, saluant «la nouvelle dynamique lancée récemment pour activer le processus de dialogue inter-libyen et lancer les initiatives de dialogue entre les frères libyens, visant à rapprocher les vues, établir la confiance mutuelle et élargir les consensus. Et de souligner qu’«en dépit des inquiétudes concernant la situation de crise, l’optimisme demeure de mise, au regard de la bonne volonté affichée par les parties libyennes pour surmonter les épreuves et faire prévaloir l’intérêt suprême de la patrie».

    Des pas positifs et satisfaisants ont été franchis, que traduit notamment «le retour du Comité militaire mixte 5+5 aux réunions après une longue interruption, pour le suivi de l’application des décisions convenues concernant le retrait des mercenaires et des combattants étrangers, le cessez-le-feu et l’échange des prisonniers», en ce sens que «l’étape dangereuse d’instabilité politique et sécuritaire, le blocage des processus de négociations et la scission institutionnelle ont mis à l’épreuve tous les acquis remportés dans le processus de règlement de la crise dans ce pays voisin, au vu des répercussions graves sur la sécurité et la stabilité des pays voisins et du Sahel».

    Pour ce qui la concerne, l’Algérie a toujours «exprimé son rejet de la logique de la force» et appelé «à faire prévaloir le dialogue et la réconciliation entre toutes les composantes du peuple libyen», outre le fait qu’elle condamne «les ingérences étrangères dans les affaires internes de ce pays frère et l’implication de plusieurs parties étrangères dans la violation de l’interdiction d’importation d’armes».

    Aussi, de cette tribune, elle a renouvelé son appel aux parties étrangères de respecter la souveraineté nationale libyenne, son intégrité territoriale et la souveraineté de décisions, convaincue en cela que «la solution durable, globale et définitive passe par un processus consacrant le principe d’appropriation nationale, préservant l’unité nationale de la Libye et sa souveraineté sur l’ensemble de ses territoires».

    A cette fin, l’Algérie réaffirme son engagement à ne ménager «aucun effort, dans le cadre du Groupe des pays voisins de la Libye, en collaboration avec les organisations régionales et internationales concernées, pour permettre aux Libyens de concrétiser les priorités de cette étape importante afin de préserver la sécurité et la stabilité des pays du voisinage, directement impactés par la situation dans ce pays».

    1 milliard de dollars US au profit de projets de développement en Afrique

    A l’occasion de ce sommet, Monsieur le Président de la République a décidé d’octroyer un milliard de dollars à l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement, destinée au financement des projets de développement dans les pays africains.

    Cette démarche émane de la ferme conviction de l’Algérie que la stabilité et la sécurité en Afrique sont étroitement liées au développement.

    Dans le message de Monsieur le Président de la République, lu à la tribune par le Premier ministre, il est souligné : «J’ai décidé d’injecter un montant d’un milliard de dollars US au profit de l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement pour le financement de projets de développement dans les pays africains, notamment les projets d’intégration ou ceux à même de contribuer à accélérer le développement en Afrique».

    El-Djeich N° 716 Mars 2023

    #Algérie #Union_Africaine #UA #36e_sommet

  • Le sénégalais Mankeur Ndiaye toujours au service du Maroc

    Tags : Maroc, Sénégal, Sahara Occidental, Union Africaine, Mauritanie, Mankeur Ndiaye, corruption, pots-de-vin,

    L’ancien ministre sénégalais des affaires étrangères se trouve depuis vendredi 03 mars à Dakhla, chef-lieu de la régional méridionale du Sahara Occidental. « Je viens d’atterrir à Dakhla (Maroc) ce 03/03/23 pour prendre part au Forum annuel de «Maroc Diplomatique », l’Observatoire de la diplomatie marocaine, sous le haut patronage de SM le Roi Mohammed VI, à l’invitation de sa directrice générale et co-fondatrice Mme Souad Mekkaoui ». Le lendemain, Il présentera, « une communication sur Quelle Afrique en temps d’incertitudes et de bouleversements? » dans ce forum organisé sous le titre de « Le Maroc en Afrique: Choix Royal pour un Continent global et intégré », précise-t-il.

    La soumission de Ndiaye aux ordres et désirs de la monarchie alaouite ne date pas d’aujourd’hui. Des documents de la diplomatie marocaine publiés par un hacker français en 2014 ont révélé l’argent qu’il recevait de la « main » de l’ambassadeur du Maroc à Dakar, Taleb Berrada. L’équivalent de plus de 12.000 euros reçus chaque année en cash. Le hacker a apporté les preuves : Deux lettres de l’ambassadeur marocain : Une première rapportant le passage de Mankeur Ndiaye pour demander son cadeau et une autre accusant sa réception.

    Ces documents expliquaient l’offensive de Dakar contre les sahraouis au sein de l’Union Africaine. La même année, le Sénégal, à l’aide de la France, faisait pression sur quelques pays en faillite politique et économique pour soutenir son initiative visant à supprimer le conflit du Sahara Occidental de l’agenda de l’organisation panafricaine.

    En rouge, les pays qui constituent le « 1er cercle » des soutiens en Afrique

    L’alliance maroco-sénégalaise date des années 1980 depuis que le roi Hassan II s’est aligné du côté de Abdou Diouf dans le conflit qui l’a opposé au président mauritanien Maaouiya Sidahmed Taya. Selon certaines sources, Hassan II a eu un rôle non négligeable dans cette crise entre Dakar et Nouakchott. Rappelons sa déclaration distinguant le Sénégal « pays frère » et la Mauritanie « pays voisin ».

    Au Sénégal, le Maroc est une ligne rouge. Depuis le scandale suscité par les révélations sur les pots-de-vin marocains, le président Macky Sall a menacé de predre des mesures contre tout média qui ose critiquer le royaume de Mohammed VI.

    #Sénégal #Maroc #Sahara_Occidental #Union_Africaine #Mankeur_Ndiaye #Dakhla #Corruption #Pot_de_vin #RASD

  • L’Afrique, des Peuples et des leaders anticoloniaux.

    Tags : Afrique, Union Africaine, Maroc, Israël, Sahara Occidental, RASD, Pegasus, Qatargate, corruption,

    Par Ould Sid El Houari

    L’histoire de l’Afrique contemporaine a écrit en lettres d’or indélébiles des noms de «Chouhada» et des «Freedom fighter», du Cap de bonne espérance à Alger, la Mecque des révolutionnaires, pour libérer le Continent de ses colonisateurs extra-africains dans un soulèvement populaire historique, afin de recouvrer la dignité humaine et vaincre l’oppression et la ségrégation raciale, et qui a forgé une mémoire collective aussi intacte que vivace. Un idéal et un héritage communs unitaires, d’où l’Union Africaine, appelée à consolider cette communion salutaire et approfondir son émancipation et son intégration économique, culturelle dans une pérennité et une mue générationnelle.

    De l’anticolonialisme de l’Afrique au colonialisme marocain d’exception.

    Des figures emblématiques africaines, de Johnny Makatini et Oliver Tambo à Nelson Mandela, Amilcar Cabral qui disait qu’Alger est la Mecque des révolutionnaires, Sam Nujoma, Samora Machel, Houari Boumediene ou la révolution limpide, Agostino Neto, Jomo Kenyatta, Thomas Sankara, Marien N’Gouabi, ces noms et d’autres encore, les icones panafricanistes reconnues dans le monde entier et par l’histoire, de par leurs sacrifices, leurs valeurs humanistes, ont vaincu par la force de la résistance, toutes les formes de colonisation et d’oppression.

    Pendant que ce continent, berceau de l’humanité et de son avenir, engendre des hommes libres et engagés pour l’émancipation de l’Afrique et s’y investissent, un pays se disant africain, le Maroc, un résidu de l’ère coloniale, tente d’inverser le cours inexorable de l’histoire pour nous ramener à la case de départ et ses pages sombres.

    Pendant que les puissances coloniales auront abdiqué et tentent de se défaire honorablement d’un legs colonial et néocolonial intenable au 21ème siècle, pour sauver leur conscience devant le verdict de l’histoire, le Makhzen fait l’exception pour tenter d’accomplir le fait colonial au Sahara Occidental, dans le déni de l’histoire et du droit international.

    En se prétendant africain, mais jamais oser d’être panafricain, le Makhzen tout en étant le dernier colonisateur de la dernière colonie d’Afrique, se heurte à une contradiction qui le décrédibilise malgré tous les subterfuges employés à cette fin mais en vain. Il refuse l’application du droit à l’autodétermination d’un peuple que lui reconnaissent la légalité et la justice internationales, les décisions et les résolutions de la communauté internationale.

    Le moins qu’on puisse dire est que le Maroc dans son entêtement colonial, n’a pas de droit de cité dans l »Union africaine dont il trahit ses principes, son acte constitutif et ses valeurs.

    Du panafricanisme aux velléités rétrogrades du Makhzen.

    Le panafricanisme historique et contemporain réside dans la solidarité agissante envers les justes causes de l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui. Quand la République Arabe Sahraouie Démocratique, membre à part entière de l’OUA et fondateur de l’Union Africaine, militait et réfléchissait dans le même esprit libérateur qui l’anime, au sein du Comité de Coordination pour la Décolonisation de l’Afrique (CCLA), pour prêter aide et assistance à l’ANC en Afrique du Sud, au Frelimo au Mozambique, au MPLA en Angola, à la Swapo en Namibie, au MPGAIC, en Guinée Bissau et au Cap vert, le Maroc à cette époque désertait l’Afrique et préférait s’allier avec l’entité sioniste et l’Apartheid en Afrique du Sud dans une honteuse collusion contre l’ANC et le combat de Mandela.

    Aujourd’hui, nous assistons encore à une réédition de la même collusion contre le peuple palestinien, heureusement avec une Afrique du Sud libérée et une Algérie vigilante pour expurger de la scène africaine le sionisme que voulait honteusement introduire le Makhzen dans le cœur institutionnel du Continent.

    Devant les manœuvres du Makhzen qui torpillent l’émancipation de l’Afrique, bien des chefs d’Etat de pays membres de l’Union Africaine regrettent d’avoir béni son adhésion à l’organisation continentale. Ils réalisent que sa présence n’est pas saine mais, plutôt, toxique.

    En voulant expulser la RASD et en appuyant fortement pour une incursion de l’entité sioniste, contre les principes et l’Acte constitutif de l’Union Africaine, le Makhzen englué dans des scandales à n’en point finir, n’aura fait que transposer ses déboires d’ailleurs dans une Afrique devenue allergique à ses méthodes suspectes, voire, abjectes.

    Source

    #Afrique #Maroc #Union_Africaine #RASD #Israël

  • Moussa Faki condame les déclarations raciales du président tunisien

    Moussa Faki condame les déclarations raciales du président tunisien

    Tags : Union Africaine, Tunisie, Kaïs Saïed, subsahariens, migration,

    Le Président de la Commission de l’Union Africaine condamne fermement les déclarations raciales sur des compatriotes Africains en Tunisie.

    24 Février 2023 : Le Président de la Commission de l’Union Africaine, S.E. Moussa Faki MAHAMAT, condamne fermement les déclarations choquantes faites par les autorités Tunisiennes contre des compatriotes Africains, qui vont à l’encontre de la lettre et de l’esprit de notre Organisation et de nos principes fondateurs.

    Au nom du Président, la Vice-Présidente, Dr Monique Nsanzabaganwa, et la Commissaire de l’UA pour la Santé, les Affaires Humanitaires et le Développement Social, Amb. Minata Samate, ont reçu le Représentant Permanent de la Tunisie accrédité auprès de l’Union Africaine afin d’exprimer les vives préoccupations de l’Union Africaine quant à la forme et le fond de la déclaration ciblant des compatriotes Africains, nonobstant leur statut légal dans le pays.

    Le Président rappelle à tous les pays, en particulier aux États membres de l’Union Africaine, qu’ils doivent honorer les obligations qui leur incombent en vertu du Droit International et des instruments pertinents de l’Union Africaine, à savoir traiter tous les migrants avec dignité, d’où qu’ils viennent, s’abstenir de tout discours haineux à caractère raciste, susceptible de nuire aux personnes, et accorder la priorité à leur sécurité et à leurs droits fondamentaux.

    Le Président réitère l’engagement de la Commission à soutenir les autorités Tunisiennes en vue de la résolution des problèmes de migration afin de rendre la migration sûre, digne et régulière.

    Union Africaine, 24/02/2023

    #Union_africaine #Tunisie #Kaies_Saied #Subsahariens #Migration

  • Intransigeance et souplesse

    Tags : Union Africaine, Burkina Faso, Mali, Guinée, Soudan, Tchad,

    par Abdelkrim Zerzouri


    La décision est tombée plus vite que ce qui était prévu, soit dès la fin du 36e sommet de l’UA, dimanche dernier, en retenant en l’état la suspension de ses rangs du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée et du Soudan. Ce qui dénote de l’unanimité qui a régné au sein du conseil «paix et sécurité» de l’UA, qui a tranché la question du maintien ou de la levée de la suspension introduite par les délégations de trois pays concernés, à savoir le Burkina Faso, le Mali et la Guinée, d’une manière qui réaffirme sa « tolérance zéro » face aux «changements anticonstitutionnels» de gouvernement. La démocratie doit être «protégée» et «s’enraciner» et l’Union africaine «demeure intransigeante contre toute accession non démocratique au pouvoir», a laissé entendre Bankole Adeoye, le commissaire de l’UA aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité.

    Pour rappel, le Mali, la Guinée et le Soudan avaient été suspendus par l’Union africaine en 2021, et le Burkina Faso en 2022, après la prise de pouvoir dans ces pays par des militaires. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) a décidé également de maintenir ses sanctions contre les trois pays dirigés par des militaires à l’issue de coups d’Etat en Afrique de l’Ouest. La décision a été prise au cours d’une Conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Organisation en marge de la 36e Session ordinaire de l’Assemblée de l’UA à Addis-Abeba en Éthiopie. Plus encore, la Cédéao a décidé « d’imposer une interdiction de voyager aux membres du gouvernement et autres hauts fonctionnaires des trois pays ». L’UA et la Cédéao restent intransigeants face aux auteurs des coups d’Etat. Pourtant, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l’UA, a laissé croire que la levée de la suspension des pays en question n’était qu’une simple formalité.

    Le conseil «paix et sécurité» de l’institution se réunirait, à une date non précisée, pour décider d’une éventuelle levée de la suspension de ces trois pays, a-t-il déclaré samedi, considérant que «ces sanctions ne semblent pas produire les résultats escomptés». Moussa Faki Mahamat encore désavoué comme il l’a été concernant sa demande, en novembre 2022, de sanctionner les autorités tchadiennes pour « sauvegarder un minimum de crédibilité » à l’UA et pour être « cohérent » avec les autres pays africains dans le même cas, selon les termes de son rapport ? Malgré la logique de sa plaidoirie, le Tchad, pays d’origine du président de la Commission de l’UA, a été souple sur la question, a bénéficié de « souplesse » de l’UA dans le sillage du changement anticonstitutionnel de son gouvernement. Les militaires au pouvoir au Mali, en Guinée et au Burkina Faso ont toujours demandé la levée de leur suspension de l’UA en soulevant le « cas tchadien », similaire à leur situation, mais qui n’a pas été inquiété. Une défense de la démocratie à géométrie variable ? « Que va-t-on dire demain au Burkina Faso, au Mali, à la Guinée et au Soudan ? », avait répliqué Moussa Faki Mahamat après la décision du conseil « sécurité et paix » de l’UA de ne pas sanctionner le Tchad.

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    #Union_Africaine #Tchad #Mali #Burkina_Faso #Guinee