Étiquette : Union Africaine

  • Réunion de Kigali La participation de la RASD demeure incontournable

    Sahara Occidental, Maroc, Réunion ministérielle UE-UA, Union Africaine,

    Le chef de la délégation sahraouie aux travaux de la 2e réunion ministérielle Union africaine-Union européenne (UA-UE) tenus dans la capitale rwandaise Kigali, Mohamed Yeslem Beissat, a affirmé mardi que la participation de la République Arabe Sahraouie Démocratique (RASD) à cette réunion demeure « incontournable ». 
    Dans une déclaration à l’APS, M. Beissat, également ambassadeur de la République sahraouie en Afrique du Sud, a indiqué que « la participation de son pays à la réunion ministérielle qui s’inscrit dans le cadre du partenariat entre ces deux institutions, africaine et européenne, vient consacrer la réalité nationale qui ne peut être niée et ignorée ». 
    « La présence de la délégation parmi 83 pays participants, soit presque la moitié des pays membres de l’ONU, en plus du Royaume du Maroc, dans le cadre du respect de la loi, prouve que l’acceptation de l’Etat sahraoui en tant que réalité irréversible et facteur de stabilité et d’équilibre dans la région du Maghreb arabe, est la seule issue pour le conflit Maroc-Sahara Occidental, sur la base de laquelle la communauté internationale doit focaliser ses efforts », at-il soutenu. 
    La délégation sahraouie a eu l’opportunité de rencontrer les ministres et les chefs de délégations européens et africains, rappelle le diplomate sahraoui, ajoutant que les rencontres ont porté sur deux thèmes, le premier concerne les efforts de l’ONU vis-à-vis de la question sahraouie et la prochaine réunion du Conseil de sécurité, alors que le deuxième porte sur l’Arrêt de la Cour de justice européenne (CJUE) concernant les accords d’association UE-Maroc incluant illégalement les territoires sahraouis occupés. 
    La délégation de la RASD qui a eu des échos positifs auprès de tous les participants, a eu des « discussions fructueuses et constructives » lors de cette rencontre, a-t-il souligné. Le 29 septembre dernier, la CJUE avait annulé les deux accords de pêche et d’agriculture entre le Maroc et l’UE incluant les territoires sahraouis occupés, affirmant avoir été conclus en violation de la décision de la CJUE de 2016 et sans le consentement du peuple du Sahara Occidental. 
    Les travaux de la 2e réunion ministérielle UA-UE ont débuté mardi matin. Deux principaux axes sont inscrits à l’ordre du jour de cette réunion, le premier portant sur l’examen de la coopération entre les deux organisations en vue de renforcer les capacités de lutte contre les facteurs menaçant la paix et la sécurité dans les deux continents, Afrique et Europe, et des dossiers inhérents à la bonne gouvernance, à la migration et à la circulation des personnes. 
    Le deuxième axe porte sur les moyens d’encourager l’investissement pour opérer des changements structurels durables en Afrique et d’améliorer les qualifications de la ressource humaine dans les domaines de l’enseignement, des sciences et de la technologie.
    APS
  • Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali

    Maroc-Algérie: Quand Lamamra dame le pion à Bourita à Kigali. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    La seconde réunion ministérielle entre l’Union africaine et l’Union européenne, ouverte hier à Kigali, au Rwanda, a fait apparaitre en filigrane une « guerre » qui ne dit pas son nom. Et pour cause, notre voisin de l’ouest qui a fait encore des siennes ! Comme il fallait s’y attendre, l’Algérie a été représentée par son chef de la diplomatie, Ramtane Lamamra, qui depuis son retour en poste, mène un travail de fourmi en Afrique. En face, le Maroc, représenté par Nasser Bourita. Au-delà de la teneur de l’ordre du jour et le travail en coulisse, Bourita s’est employé à suivre les faits et gestes de Lamamra.

    Se savant dépassé par les événements, et à défaut d’user de son « influence » lors de cette rencontre, le MAE marocain n’a pas trouvé mieux que de suivre de près l’activité de son homologue algérien qu’il n’a, semble-t-il, lâché d’une semelle. Au point de verser dans le mimétisme de l’image pour ainsi dire.

    En effet, Ramtane Lamamra, qui a pris part à cette rencontre préparatoire du 6e sommet entre les deux continents, n’a pas dérogé à la règle. Titulaire d’un compte Twitter, le chef de la diplomatie nationale avait l’habitude de rendre compte de toutes ses activités diplomatiques par l’écrit et l’image. Ce qui n’est pas propre à lui, car les nouvelles technologies de l’information et de la communication ont pris l’ascendant sur la vie publique et politique. Autrement dit, Bourita ou autres sont libres d’adopter ou pas les usages technologiques de l’heure.

    Seulement voilà ! Après l’ouverture des travaux de la rencontre, et en marge de la séance de travail UA-UE, Lamamra a publié les images de ses rencontres avec les diplomates et responsables politiques des deux rives. Pour mieux illustrer les nombreux échanges qu’il a eu avec ses homologues africains et européens, l’administrateur de son compte Twitter a fait deux montages d’images ainsi publié en début d’après-midi de la journée d’hier. La date et l’heure exactes sont vérifiables sur le compte de Lamamra.

    Ce que jusqu’alors, n’a pas l’habitude de faire le MAE marocain qui, à s’y méprendre ne dispose pas d’un compte Twitter hormis celui de son département ministériel qui publie les activités de son chef diplomatique. Pris de court par la longueur d’avance que Lamamra a pris sur lui, Bourita a tenté de rattraper le train en faisant pareille sur le compte Twitter de son département. Ainsi, il a fallu trois heures après les publications de Lamamra pour que le Mae marocain suive pour rendre public un assemblage de photos de ses pourparlers.

    Farid Guellil

    Le Courrier d’Algérie, 27/10/2021

  • La semaine prochaine au Conseil de Sécurité

    La semaine prochaine au Conseil de Sécurité. Au programme la MINURSO, L’UNISFA, l’ONU et l’Union Africaine, la MINUSMA.

    La semaine du 25 au 29 octobre 2021 la plupart des réunions du Conseil de sécurité et des organes subsidiaires devraient se dérouler en personne.

    Les membres du Conseil ont commencé une mission de visite au Sahel samedi (23 octobre). La mission s’achèvera lundi (25 octobre).

    Mercredi 27 octobre, les membres du Conseil doivent voter sur deux projets de résolution : l’un renouvelant le mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO) et l’autre renouvelant le mandat de la Mission de vérification des Nations unies en Colombie.

    Mercredi également, le Conseil recevra un exposé sur le rapport du Secrétaire général concernant la Force intérimaire des Nations unies pour la sécurité d’Abyei (UNISFA). Le Secrétaire général adjoint aux opérations de paix, Jean-Pierre Lacroix, et l’Envoyé spécial du Secrétaire général pour la Corne de l’Afrique, Parfait Onanga-Anyanga, devraient faire un exposé. Des consultations à huis clos sont prévues à la suite du briefing ouvert.

    Le Conseil tiendra mercredi ses réunions mensuelles sur les volets politique et humanitaire en Syrie. L’envoyé spécial Geir O. Pedersen fera un exposé sur les développements politiques, tandis que le secrétaire général adjoint aux affaires humanitaires Martin Griffiths devrait faire un exposé sur la situation humanitaire. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.

    Jeudi (28 octobre), le Kenya organisera un débat ouvert de haut niveau par vidéoconférence (VTC) sur la coopération entre l’ONU et les organisations régionales et sous-régionales, en mettant l’accent sur le partenariat avec l’Union africaine (UA). Le président kenyan Uhuru Kenyatta devrait présider la réunion. Le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, et le haut représentant de l’UA pour le Fonds pour la paix, Donald Kaberuka, pourraient faire un exposé. Une déclaration présidentielle est attendue à l’issue de la réunion.

    Vendredi (29 octobre), il y aura un briefing ouvert, suivi de consultations privées, sur le Mali. Le Représentant spécial et chef de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA), El-Ghassim Wane, devrait faire un exposé. Un représentant de la société civile pourrait également faire un exposé.

    Cette semaine, les membres du Conseil pourraient voter sur un projet de résolution sur la protection de l’éducation dans les conflits, qui a été initié par le Niger et la Norvège.

    Au niveau des organes subsidiaires, le Comité d’état-major tiendra une réunion formelle vendredi (29 octobre).

    Jeudi (28 octobre), il y aura une réunion fermée du VTC Arria-formula sur le thème « Aborder et contrer les discours de haine et prévenir l’incitation à la discrimination, à l’hostilité et à la violence sur les médias sociaux », dont le Kenya est le fer de lance.

    Security Counci Report

  • L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel

    L’Algérie préoccupée par la situation au Sahel. Le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent

    L’Algérie qui a toujours été à l’avant-garde de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique a exprimé sa profonde préoccupation face aux proportions extrêmement inquiétantes de la menace terroriste dans plusieurs régions d’Afrique, notamment dans la région sahélo-saharienne, le bassin du lac Tchad, en Afrique centrale et, récemment, en Afrique du Sud, a affirmé le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra.

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA), vendredi, à l’initiative de l’Algérie, Lamamra a indiqué que «le choix du thème d’aujourd’hui est d’autant plus important qu’il s’agit de la menace terroriste et de l’extrémisme violent en recrudescence dans notre continent».
    Après avoir félicité la ministre mozambicaine des Affaires étrangères, Veronica Nataniel Macamo Dhlovo, dont le pays assure la présidence mensuelle du CPS, Lamamra a mis en avant la coopération et le soutien total de l’Algérie. Lors de la réunion marquée par la présentation d’une nouvelle vision basée sur une série de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des Etats africains et des mécanismes de l’Organisation panafricaine en matière de lutte contre le terrorisme, le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que «les pays africains sont, sans doute, les plus exposés à cette menace (terrorisme) qui s’étend pour toucher de nouvelles régions, longtemps considérées comme étant des régions sûres».

    Lutte contre le terrorisme : La stratégie de l’Algérie explicitée

    Dans son intervention aux travaux de la réunion ministérielle du Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union africaine (UA) vendredi à l’initiative de l’Algérie, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane, Lamamra a rappelé l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, qui a présenté une nouvelle vision à travers un ensemble de propositions visant à renforcer les efforts collectifs des pays africains et les mécanismes de l’organisation continentale dans la lutte contre terrorisme.

    Le MAE a indiqué que le président Tebboune a adressé une initiative à Félix Tshisekedi, président de la République démocratique du Congo et président en exercice de l’UA, dans laquelle il a appelé à une réaction ferme et efficace par nos organisations continentales et l’UA, à une action collective et à la solidarité avec les pays qui souffrent de ce phénomène. Lamamra a mis l’accent sur la nécessité d’«augmenter le niveau de vigilance et l’efficacité de la coopération africaine contre le terrorisme et l’extrémisme violent en tirant pleinement profit de nombreux outils existants consacrés par l’Union africaine pour la paix et la sécurité que nos pays ont mis en place ainsi que les ensembles économiques, les mécanismes régionaux et notre organisation continentale».

    « Vu que la situation ne cesse de s’aggraver, nous croyons que les Etats membres doivent apporter davantage de soutien pour soutenir les capacités pleines des mécanismes existants (à l’instar d’ACSRT, UFL et AFRIPOL) en sus de la prise des mesures nécessaires pour la mise en en œuvre complète des précédentes décisions pour insuffler un nouvel élan à nos efforts collectifs dans ce sens», a ajouté le ministre.

    Pour ce faire, le président Tebboune a avancé nombre de propositions concrètes pour stimuler le travail des institutions et renforcer les mécanismes mis en place par l’Union africaine dans la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent. Il s’agit de l’élaboration d’un nouveau plan de travail pour prévenir et lutter contre le terrorisme et l’extrémisme violent en remplacement du plan adopté en 2020 et l’activation du Fonds spécial de l’Union africaine pour la prévention et la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent en Afrique, ainsi que la pleine réactivation du sous-comité du Conseil de paix et de sécurité. Cette rencontre, consacrée au débat de la question de la prévention et de la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme violent, a vu la présentation de l’initiative du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, adoptée à l’unanimité lors de la réunion qui a souligné la nécessité d’accélérer sa concrétisation.

    APS

  • Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé

    Conférence de Pelindaba : l’ambassadeur du Maroc expulsé. Youcef Amrani s’est, jeudi, dans les travaux de la 5 eme session de la Conférence de Pelindaba, tenue en Afrique du Sud.

    L’ambassadeur marocain, Youcef Amrani a été expulsé, jeudi, des travaux de la 5 eme session de la Conférence des Etats parties du Traité de Pelindaba, tenue au siège du Parlement Panafricain (PAP) en Afrique du Sud.

    La présence de l’ambassadeur marocain aux travaux de la Conférence sans que son pays ne fasse partie du traité a été interprétée comme une nouvelle tentative du royaume marocain de « perturber le travail des Etats africains et de semer la zizanie et la diversion parmi les pays du continent » mais aussi de créer la discorde au sein des institutions africaines.

    Selon les observateurs, le désir du Maroc de prendre part à cette conférence a été motivé surtout par sa volonté de servir les intérêts de certaines puissances étrangères qui ne souhaitent pas voir les pays africains unis au sein d’une même organisation susceptible de menacer leurs intérêts.

    La question de l’exclusion du Maroc de l’Union africaine (UA) pourrait même être raisonnablement envisagée au vu des agissements de ce pays et du fait qu’il ne respecte pas les principes fondamentaux de l’organisation panafricaine.

  • Belhocine, commissaire à l’UA : Réaction de Lamamra

    Belhocine, commissaire à l’UA : Réaction de Lamamra – Elle reflète le respect que vouent les pays africains à l’Algérie

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a affirmé mercredi à Alger que l’élection du Pr. Mohamed Belhocine au poste de Commissaire en charge de l’enseignement, les sciences, la technologie et l’innovation à l’Union africaine (UA) reflétait le respect que vouent les pays africains à l’Algérie.

    Recevant en audience Pr. Belhocine, Lamamra a indiqué que l’élection du candidat algérien, lors d’un vote organisé durant la réunion du Conseil exécutif de l’UA était « très méritée, étant le meilleur candidat qui a obtenu un résultat reflétant le respect que vouent les pays africains à l’Algérie, président, gouvernement et peuple ».

    « Nous comptons sur lui pour hisser l’emblème et l’image de l’Algérie et sa capacité dans la direction, l’innovation, la coordination et la réunification des africains, car nous voulons que l’UA reste unie et attachée aux principes et objectifs de l’Acte constitutif », a-t-il soutenu.

    Pour sa part, Pr. Belhocine a exprimé « ses sincères remerciements à l’Algérie, à sa tête le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, pour la confiance placée en sa personne aussi bien au niveau national quand il a été désigné membre du Comité scientifique de suivi de l’évolution de la pandémie de COVID-19, qu’au niveau international en tant que candidat pour le poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation à l’UA ».

  • Israël – UA : Lamamra met en garde

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    L’admission d’Israël en qualité de membre observateur au sein de l’Union africaine (UA), mesure qui a été contestée par de nombreux pays, dont l’Algérie, sera tranchée définitivement lors du prochain sommet deschefs d’État de l’Organisation panafricaine.
    C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce samedi. La question a été débattue vendredi au sein du Conseil exécutif de l’instance africaine, a indiqué le département de Ramtane Lamamra qui a souligné une « profonde division » des pays africains sur la présence d’Israël comme membre observateur au sein de l’UA. 
    « Le débat de plusieurs heures que les ministres africains des Affaires étrangères viennent d’avoir sur la question controversé du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a mis en évidence une profonde division des états membres de l’Union africaine », a déclaré Ramtane Lamamra à l’issue de la réunion à Addis- Abeba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères. 
    Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que de nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision « malencontreuse et dangereuse » du président de la Commission Moussa Faki ont défendu « l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    Lamamra précise que « les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’état de l’Union africaine prévu au mois de février prochain ». Il faut donc « espérer que le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable », dira-t-il à ce propos.
    Le ministre qualifie en outre de « regrettable que la proposition du Nigeria, élaborée avec l’Algérie, tendant à restaurer immédiatement le statu quo n’ait pas été acceptée par une minorité activiste représentée par le Maroc et quelques uns de ses proches alliés dont la République démocratique du Congo (RDC) qui a assuré une présidence particulièrement partiale de la séance ». 
    Et de préciser dans ce contexte que « les nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision malencontreuse et dangereuse du président de la Commission de l’UA ont défendu l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ». 
    « Les plaidoiries de l’Afrique de Sud et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en faveur de la juste cause du peuple palestinien ont mis opportunément en perspective l’atteinte grave portée par la décision de Moussa Faki au patrimoine historique de lutte de l’Afrique contre le colonialisme et l’apartheid », relève le chef de la diplomatie algérienne.
    APS
  • L’UA à l’épreuve Israélienne

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    «Diviser pour mieux régner», la stratégie pratiquée par l’entité sioniste pour fissurer les blocs constitués par des pays qui lui opposent résistance, est-elle en passe de trouver un nouveau terrain profitable en Afrique ? Après avoir disloqué un monde arabe acquis, par le passé, à la cause palestinienne, Israël a posé pied en Afrique, au sein de l’organisation de l’Unité africaine (UA), où les premières secousses commencent à se faire ressentir suite à la discorde entre les pays membres sur la question du statut d’observateur qui lui a été accordé d’une « manière unilatérale », soit sans passer par une consultation de l’Assemblée. Mais, sept pays ont manifesté directement leur opposition à cet acte, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l’Egypte, les Comores et Djibouti, qui ont informé directement l’Union africaine, par note verbale, à propos de leur refus de sa décision d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’organisation continentale, alors que cinq autres pays arabes ont exprimé leur solidarité.

    Les Israéliens ont tenté de démentir l’existence de la note en question, mais des sources diplomatiques africaines à Addis-Abeba ont confirmé sa véracité et avancé qu’elle sera examinée «au cours de la réunion du Conseil exécutif». C’était au mois de juillet dernier, où l’affaire a été conclue avec la plus grande célérité, amenant l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie, Aleleign Admasu, à présenter illico presto au président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ses lettres de créance en tant que membre observateur auprès de l’Union africaine. Un fait accompli ? Il fallait compter sans la ténacité du front du refus qui s’est constitué au sein de l’UA. Ainsi, lors de la 39e session du Conseil exécutif de l’UA, qui s’est tenue les 14 et 15 octobre à Addis-Abeba, la question controversée du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a été débattue durant plusieurs heures par les ministres africains des Affaires étrangères, et on a réussi in fine à la soumettre au menu du prochain sommet des chefs d’Etat de l’organisation panafricaine, prévu en février 2022.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, a précisé dans ce contexte que «les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine prévu au mois de février prochain».

    La question n’est pas totalement tranchée, et il reste aux chefs d’Etat africains, lors du prochain sommet de l’UA, de décider non seulement de ce statut d’observateur accordé à Israël, mais de l’avenir de l’organisation elle-même. Dans cette optique, M. Lamamra dit espérer que «le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable».

    Israël ne peut qu’espérer, de son côté, faire d’une pierre deux coups, conserver son statut d’observateur avec le soutien de plusieurs pays amis et provoquer une fracture diplomatique dans les rangs des pays africains. La bataille dans les coulisses de l’UA sera très rude dans les trois prochains mois pour gagner la partie et laisser courir les Israéliens encore pour deux autres décennies, le temps qu’ils ont mis pour revenir par la fenêtre après avoir été chassés par la porte après avoir perdu leur statut d’observateur en 2002, au moment où l’on enterrait l’Organisation de l’unité africaine, remplacée par l’Union africaine. Une union, désormais, face à l’épreuve israélienne.

    Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 17/10/2021

  • Maroc: déception après la nomimation d’un algérien à la tête de l’enseignement, technologie et innovation à l’UA

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    Les ministres africains des Affaires étrangères ont élu vendredi le candidat algérien, Pr. Mohamed Belhocine, au poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation à l’Union africaine (UA).
    Pr. Mohamed Belhocine a été élu par le Conseil exécutif de l’UA au poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation, après avoir obtenu la majorité des voix des Etats membres lors du premier tour du vote secret.
    M. Belhocine aura à superviser la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des stratégies de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation, conformément aux aspirations de l’agenda 2063, et des plans y afférent à moyen terme.
    Cette élection consacrera le retour de l’Algérie à la tête d’un poste important, au sein du staff dirigeant de la Commission de l’UA qui regroupe le président, le vice-président et six commissaires.
    L’Algérie, qui a toujours été présente au sein de la Commission de l’UA en occupant le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) depuis sa création, est ainsi appelée à poursuivre son rôle dans la promotion des efforts continentaux dans un autre domaine tout aussi important que la paix et la sécurité, compte tenu de l’importance de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation en Afrique notamment en matière de développement durable.
    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a exprimé ses vifs remerciements à ses homologues des pays membres de l’UA, pour leur soutien et la confiance réitérée à l’égard de l’Algérie et son apport constructif à l’action africaine commune.
    Pr. Mohamed Belhocine occupe plusieurs postes à l’échelle nationale et internationale notamment conseiller international de la santé publique et membre du Comité national de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus. Il est également connu à l’échelle continentale pour ses efforts dans la lutte contre Ebola.
    L’Evénement, 15/10/2021
  • Algérie. Lamamra à Addis Abeba

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    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra , a participé aujourd’hui, jeudi, à la 39e session du Conseil exécutif de l’Union africaine, qui a commencé ses travaux ce matin. Lamamra a tweeté : « La participation de l’Algérie à la trente-neuvième session du Conseil exécutif de l’Union africaine, qui a commencé ses travaux ce matin en discutant du projet de budget. Il a souligné le besoin urgent de rationaliser l’utilisation des ressources financières nationales pour éviter une trop grande dépendance vis-à-vis des partenaires internationaux. »

    Hier, mercredi, le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a rencontré « Frédéric Chafa », ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Selon le tweet publier par Ramtane Lamamra indique : « Avec mon frère Frédéric Chafa, ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Nous avons discuté des questions liées à la paix, la sécurité et le développement en Afrique. Nous avons convenu de travailler ensemble pour préserver les intérêts supérieurs de notre organisation continentale et faire avancer l’agenda africain commun.

    Hier, mercredi, le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a rencontré « Frédéric Chafa », ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe.

    Selon le tweet publier par Ramtane Lamamra indique : « Avec mon frère Frédéric Chafa, ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Nous avons discuté des questions liées à la paix, la sécurité et le développement en Afrique. Nous avons convenu de travailler ensemble pour préserver les intérêts supérieurs de notre organisation continentale et faire avancer l’agenda africain commun.

    Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a rencontré jeudi à Addis-Abeba, peu avant le début des travaux de la 39e session du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), plusieurs de ses homologues africains avec lesquels il s’est concerté sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la réunion.

    « Ravi de rencontrer, peu avant le début de la 39e session du Conseil exécutif de UA, mes collègues, ministres des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Togo, de Burundi, du Tchad, du Nigéria et de Djibouti, avec lesquels j’ai évoqué les principales questions à l’ordre du jour de notre réunion », a tweeté M. Lamamra.

    Le chef de la diplomatie algérienne a eu, mercredi, des rencontres de concertation avec plusieurs de ses homologues africains et avec des responsables de haut niveau à la Commission de l’UA, dont le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avec lequel il a abordé les domaines de coopération entre l’Algérie et l’UA et les voies et moyens de les consolider dans le cadre des agendas africains communs en matière de paix, de sécurité et de développement.