Le Makhzen ne sait plus quoi faire. Ni où donner de la tête. Son entêtement à nier l’évidence, le pousse à s’enfoncer chaque jour davantage dans le ridicule. Comment peut-on, en effet, continuer de nier l’existence de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) et, dans le même temps, la « côtoyer » dans pratiquement toutes les réunions de l’Union Africaine (UA)?
Étiquette : Union Africaine
-
Sahara Occidental : La RASD plus présente que jamas à l'Union Africaine
Masochiste à souhait, il se trouve, de ce fait, quotidiennement astreint à cet exercice de douloureux écartèlement. La toute dernière occasion où il a eu à s’y adonner remonte à ce vendredi. Une délégation de la RASD, composée de MM. Bachir Mouloud M’hamed, Mohamed Ali Brahim Bouterf et Mohamed Mahdjoub, a pris part, en effet, à la 3ème réunion extraordinaire du Comité Technique Spécialisé sur la Défense, la Sûreté et la Sécurité (CTSDSS) de l’UA.Tenue en visioconférence, cette réunion qui s’est poursuivie le samedi 30 du mois en cours, a valu par son ordre du jour; les participants y ont, en effet, examiné “le projet de la politique de l’UA sur les opérations de paix dans le continent africain”. Nul doute, au vu de cet ordre du jour, que la délégation marocaine y était dans ses petits souliers. Ce qu’attestent d’ailleurs les informations qui en ont filtré sur les interventions des délégations participantes, selon lesquelles la délégation sahraouie a mis à bas les “allégations” mensongères du Makhzen sur la prétendue situation de calme qui prévaudrait au Sahara Occidental” et son déni de toute “reprise de la lutte armée” par le Front Polisario.Mourad BendrisDzair-tube, 30 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, RASD, Maroc, Union Africaine, UA, -
Moussa Faki fait du Sahara occidental une priorité
Le conflit du Sahara occidental a été défini comme une des priorités au cours de la période (2021/2024) pour le président en exercice de la Commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, lors de son intention de se présenter pour un second mandat à la tête de la commission.Moussa Faki est arrivé au poste de président de la commission africaine le 17 janvier 2017 et son mandat arrive à échéance dans deux mois. « J’en ferais un bilan exhaustif à l’Assemblée lors du prochain sommet de notre Union prévu les 6 et 7 février 2021″, a déclaré M. Faki dans un communiqué officiel. « En décidant de me présenter pour un second mandat, j’obéis à la tradition qui veut que tout candidat porte à l’attention du public ses priorités du mandat pour lequel il sollicite les suffrages », a-t-il indiqué, ce dimanche.À travers ce communiqué, Moussa Faki a dévoilé sa vision qui récapitule le contexte de sa présentation pour un second mandat. Elle considère la synthèse du bilan écoulé et formule les priorités programmatiques du mandat à venir. « Si je suis réélu, ces priorités constitueront ce cadre programmatique rigoureux que j’appelle de tous mes vœux et auquel je tiendrai, dans la mesure de mes possibilités », a-t-il écrit. À ce propos, il souligne : « le prochain mandat pourrait être un échec si nous ne parvenons pas à réduire substantiellement le bruit des armes dans les pays en proie aux crises et conflits armés en Afrique ».En sus, « Éradiquer le terrorisme dans le Sahel, la région du Lac Tchad, au Mozambique, en Tanzanie et en Somalie, consolider la paix en République centrafricaine, au Soudan du Sud, en Libye, au Soudan et apporter la contribution de l’Afrique à la solution du conflit au Sahara occidental, vont constituer le principal champ de faire taire les armes », a-t-il poursuivi, plaidant pour la promotion de la médiation africaine, et la consolidation du principe de la solution des problèmes africains par les africains. Il s’est réjoui, à l’occasion, de certains acquis fondamentaux, celui lié à l’adoption à l’unanimité d’une résolution au Sommet de Nouakchott relative au conflit au Sahara occidental ayant consacré la volonté de l’Afrique d’apporter aux efforts des Nations unies un soutien actif pour une solution juste et équitable à ce conflit.Le CPS chargé de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feuDans ce contexte, il est utile de rappeler que l’UA a demandé, décembre dernier, au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’engager le Maroc et la République arabe sahraouie démocratique (RASD), de « préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu », devant aboutir à une solution assurant au peuple sahraoui son droit à l’autodétermination. La décision finale adoptée par le 14e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’UA, le 6 décembre, sur le thème « Faire taire les armes », demande au CPS d’ »apporter les contributions attendues de l’Union africaine en appui aux efforts de l’ONU et conformément aux dispositions pertinentes de son protocole », d’engager les deux parties au conflit, qui sont toutes deux des Etats membres de l’UA, à faire face à la situation actuelle afin de préparer les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et de parvenir à une solution juste et durable du conflit ».Insistant sur une solution qui ouvre la voie à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental, les chefs d’État et de gouvernement de l’UA, demandent en outre dans leur décision finale, au Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, de « nommer un nouvel envoyé personnel pour le Sahara occidental », devant contribuer à la reprise du processus politique, à l’arrêt depuis la démission de l’ancien émissaire, l’Allemand Horst Köhler, en mai 2019. Le communiqué final (Déclaration de Johannesburg) demande au CPS de l’UA, avec le soutien du Président de la Commission de l’UA et le Groupe des Sages, de « veiller au strict respect de l’Acte constitutif de l’UA et du Protocole relatif à la création du CPS et d’autres Cadres politiques pertinents, et d’apporter une réponse rapide aux crises latentes sur le continent, afin d’éviter une escalade vers un conflit violent ».M. BendibTags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Moussa Faki Mahamat, Union Africaine, Commission Africaine, -
Sahara Occidental : De nouvelles propositions attendues pour le conflit sahraoui au Sommet de l’UA
Le sommet de l’Union africaine (UA), prévu la première semaine de février, se penchera sur la situation au Sahara occidental. Ça sera un tournant politique décisif dans le traitement de ce dossier de décolonisation, et dont la situation est tendue. La guerre s’est de nouveau installée, suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991. Une violation qui poussa les sahraouis à dénoncer ce cessez-le-feu et mettre fin à leurs exaspération et une attente d’un référendum d’autodétermination qui dure depuis trente ans.
Ce sommet, qui abordera d’autres questions sensibles, sera dominé cependant par le dossier sahraoui et les affrontements qui se déroulent depuis le 13 novembre dernier, notamment tout au long du mur des sables, long de 2500 km érigé par des fortifications et des zones infestées de milliers de mines. Les chefs d’État africains attendent la finalisation d’un rapport du CPS, conseil de paix et sécurité, dont les membres ont multiplié les consultations. D’ailleurs, des propositions pour le règlement de la question seront remises sur la table par le CPS.Déjà que le SG de l’ONU n’arrive plus à désigner un envoyé spécial au Sahara occidental, que la Minurso s’est confinée dans un rôle mineur, que Rabat refuse l’envoi d’observateurs de l’UA ou d’une quelconque mission d’observation sur la situation, le dossier est devenu épineux. Le ralliement de certains pays occidentaux aux thèses du makhzen ne facilite guère la résolution du conflit.Mais, signe de l’incapacité de l’ONU dans ce dossier, c’est le Conseil de sécurité qui vient de diffuser, il y a trois jours, les propositions de l’Union africaine concernant le règlement du conflit au Sahara occidental. Ces propositions visent à réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et à parvenir à une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui.Le document diffusé ce vendredi par le Conseil de sécurité souligne l’inquiétude de l’Union africaine quant à la situation dans la région d’El-Guerguerat, à l’extrême sud sur Sahara occidental, à nouveau en proie à la guerre suite à l’agression militaire marocaine et à la violation de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.Le document évoque également la contribution attendue de l’UA en appui aux efforts de l’ONU, à travers l’organisation par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA d’un dialogue avec les deux parties, RASD et Maroc, tous deux membres de l’organisation panafricaine, pour “réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir à une solution juste et durable au conflit qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union africaine et de l’ONU et des objectifs et principes de l’Acte constitutif de l’UA”, selon des sources médiatiques sahraouies.Le Jeune Indépendant, 18 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique, -
Sahara Occidental / Tournée africaine de Boukadoum : Le rôle de l’UA dans le dossier sahraoui confirmé
Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a effectué, la semaine dernière, une tournée en Afrique, au cours de laquelle une grande convergence de vues et de positions a été notée avec les dirigeants africains concernant différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement politique du conflit du Sahara occidental.
Après l’Afrique du Sud, le Lesotho et l’Angola, le chef de la diplomatie a effectué une visite au Kenya en prélude au 34e sommet de l’UA prévu le mois de février prochain. La pandémie de Covid-19, la situation au Sahel, en Libye, en Afrique centrale, au RD Congo et en République centrafricaine (RCA), ainsi que la menace croissante du terrorisme sur le continent, ont été au centre des discussions. Les derniers développements au Sahara occidental ont été également au cœur de toutes les attentions du ministre et ses interlocuteurs africains.Le ministre, qui a entamé son périple à Pretoria, a été reçu par le président sud-africain, M. Cyril Ramaphosa, à qui il a transmis «le ferme attachement du Président de la République, AbdelmadjidTebboune, au renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et son engagement à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale». Pour sa part, Ramaphosa a exprimé «sa volonté d’œuvrer de concert avec son frère, Abdelmadjid Tebboune, au développement de la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, sécuritaire, économique et culturel, en vue d’une exploitation optimale des opportunités offertes de part et d’autre». Toujours à Pretoria, le chef de la diplomatie et son homologue sud-africaine, Naledi Pandor, «ont souligné l’importance stratégique de la commission binationale (BNC) en tant que mécanisme bilatéral structuré pour coordonner et forger une coopération bilatérale et un partenariat entre les deux pays». En outre,M. Boukadoum et son homologue Mme Pandor, ont discuté des derniers développements en Libye et passé en revue le processus politique mené par l’ONU, soulignant l’impératif pour l’UA, à travers le comité de haut niveau sur la Libye, d’«accroître son implication pour garantir un processus politique dirigé par les Libyens, qui préserve l’unité et l’intégrité territoriales du pays et mette fin à l’ingérence étrangère». Concernant la question du Sahara occidental, les deux parties se sont déclarées «gravement préoccupées» par l’escalade des tensions militaires dans les territoires occupés et ont réaffirmé, à cet égard, leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. M. Boukadoum etMme Pandor ont, dans ce même contexte, exprimé leur «plein appui» à la nomination immédiate par le Secrétaire général des Nations unies de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental».Approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationalesAprès l’Afrique du Sud, le ministre Boukadoum a été accueilli au Royaume du Lesotho. Il a été question pour lui et les responsables de ce pays, le Premier ministre, M. Moeketsi Majoro et la ministre des Affaires étrangères et des relations internationales, Matsepo Ramakoae, de mettre en avant la nécessité de finaliser le cadre juridique et redynamiser les contacts à tous les niveaux en perspective de la tenue de la session inaugurale de la commission mixte. Les deux parties ont convenu d’approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationales en vue de défendre les principes de droit international et réaliser les objectifs de l’organisation continentale dans les domaines de la paix, la sécurité et du développement.S’agissant du conflit au Sahara occidental, les deux parties ont souligné l’impératif pour l’UA et les Nations unies d’œuvrer, de concert, pour le lancement d’un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation.En visite en Angola à l’invitation de son homologue, M. Antonio Tete, ministre des Relations extérieures, M. Boukadoum a été reçu, en audience, par le président angolais, M. Joao Lourenço.Lors de cette audience, M. Boukadoum a assuré au chef d’Etat angolais de «la volonté du Président Tebboune de consolider davantage les liens historiques d’amitié, de fraternité et de solidarité existants entre les deux pays, et d’approfondir le dialogue politique sur les questions importantes d’intérêt commun, au service de la paix, de la stabilité et du développement économique et social du continent africain».De son côté, le président Laurenço a exprimé tout le respect et l’estime qu’il voue à l’Algérie et au Président Abdelmadjid Tebboune.Cette audience a été précédée d’une réunion de travail entre les deux chefs de diplomatie, qui a porté notamment sur l’évaluation de l’état de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement.En outre, la réunion a donné lieu à un échange approfondi sur les questions politiques, de paix et de sécurité en Afrique, particulièrement les situations prévalant respectivement en Libye, au Mali, au Sahara occidental (…)Avec son homologue kenyane, Raychelle Omamo, le ministre a évoqué les relations bilatérales ainsi que les principaux foyers de tension sur le continent africain.Au titre des questions régionales et internationales, les deux ministres ont relevé avec «satisfaction la convergence de leurs positions privilégiant le respect des principes du droit international et le règlement pacifique» des crises et conflits. Ils ont passé en revue les derniers développements des «principaux foyers de tension sur le continent africain.El Moudjahid, 17 jan 2021Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique, -
Sahara Occidental : Des sanctions africaines s’imposent contre le Maroc
Des sanctions africaines s’imposent contre le Makhzen27 Décembre 2020L’ambassadeur sahraoui au Nigéria, Brahim Salem Bousseif a affirmé que l’Union africaine (UA) devrait imposer des sanctions contre le Maroc pour l’amener à respecter l’Acte constitutif de l’UA…L’Acte constitutif de l’UA insiste en effet sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à la colonisation et le non recours à l’usage de la force entre les États membres. « L’Union africaine devrait exercer plus de pression sur le Maroc, pour le forcer à respecter la Charte de l’Union africaine, ou à imposer des sanctions », a indiqué le diplomate sahraoui, dans un entretien au journal nigérian,Vanguard. Brahim Salem Bousseif a, en outre, rappelé que le dernier Sommet extraordinaire de l’Union africaine « a demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’amener les deux États membres de l’organisation, à savoir le Sahara occidental et le royaume du Maroc à la table des négociations, pour remédier à la situation et créer les conditions d’un nouveau cessez- le-feu afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit ». L’ambassadeur sahraoui à Abuja a, dans ce cadre, condamné l’occupation marocaine du Sahara occidental, ainsi que la récente agression militaire contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’El- Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, estimant que, « la situation actuelle est le résultat de la négligence des Nations unies et de l’aventurisme du régime marocain ». Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui a exprimé « la gratitude du peuple sahraoui envers l’Afrique et ses peuples qui ont compris la quête du peuple sahraoui pour la liberté et soutenu ses droits à l’autodétermination et à l’indépendance, eux qui ont également subi le joug du colonialisme ». Dans son intervention lors du 14e sommet extraordinaire de l’UA, le président de la République, Brahim Ghali avait insisté sur l’impératif de « faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d’un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région ».Le Président Ghali avait assuré que « la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l’agression et àl’expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique », invitant l’UA à faire pression sur leMaroc afin de mettre un terme à « l’occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis ». « Membre fondateur de l’UA, et compte tenu de l’extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l’obligation pour notre voisin le royaume du Maroc, d’adhérer pleinement aux objectifs et principes de l’acte constitutif qu’il a signé et ratifié », a-t-il plaidé. Cette adhésion, « sans réserve aucune, induit la cessation de l’occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui », a-t-il martelé.Par : LAKHDARI BRAHIMLe Midi Libre, 27 déc 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #African Union #AU -
Sahara Occidental : « Le Maroc ne parviendra jamais à faire exclure la RASD de l’UA »
Depuis quelques années le débat sur la possibilité que le Maroc parvienne à faire exclure la République arabe sahraouie démocratique de l’Union africaine ne cesse pas. En 2018, le royaume de Mohamed VI a affiché ses ambitions d’aller vers le dépôt d’une motion d’exclusion de l’UA à l’encontre de la RASD.
Dans une déclaration à Dzair Tube, une source diplomatique algérienne, a démenti catégoriquement, la « teneur de toute discussion sur la possibilité de faire exclure la RASD de l’Union Africaine ». Car cette république démocratique occupée par le Maroc « est membre fondateur de l’UA, contrairement au Royaume marocain qui l’a rejoint en juillet 2017», a tenu à expliquer la même source.Selon notre source, « il est impossible à Rabat de faire pression pour suspendre l’adhésion à la RASD en introduisant des amendements constitutionnels à l’UA (exigeant une majorité des deux tiers), car elle devra faire face à une bataille féroce avec des pays qui soutiennent fermement le Sahara occidental, comme l’Algérie, le Nigéria, l’Afrique du Sud et de nombreux pays de l’Afrique australe ».La réadmission du Maroc par l’UA, poursuit notre source « a été saluée tant par la RASD que par l’Algérie, puisque les deux Républiques considèrent ce fait comme une reconnaissance implicite par Rabat de ses frontières internationales sans le Sahara occidental ». Elles décrivent la décision de Rabat, souligne notre source, « comme étant une preuve d’échec de ses manœuvres d’obstruction aux Nations Unies pour parvenir à une solution à la question sahraouie à travers laquelle elle impose ses propres conditions ».Conclusion en tant que membre de l’UA, le royaume de Mohamed VI « est tenu de reconnaitre la RASD ».« C’est plutôt le Maroc qui serait exclu de l’UA » :Lors de son intervention sur la chaine BBC sur la possibilité que le Maroc atteigne l’objectif de faire exclure la RASD de l’UA, le dirigeant du front Polisario, Bachir Mustapha Sayed a dit qu’il « s’agit d’un rêve qui ne se réalisera jamais ».« C’est plutôt le Maroc qui sera suspendu lors du prochain sommet », a clamé le même responsable sahraoui. « Soit il sera exclu, soit mis à la porte de la suspension », a-t-il ajouté.Dans ce sens, Mustapha Sayed a tenu à souligner que le Polisario « fait actuellement face à un pays qui le dépasse des centaines de fois en terme de capacité et d’expérience », accusant le Maroc de « verser dans la politique du chantage pour assurer sa présence sur l’échelle internationale en influant sur les Etats faibles ».Dzair-tube, 26 déc 2020#SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #Maroc #Morocco #Marruecos #UnionAfricaine #UA -
UA: le Conseil de paix et de sécurité suspend la participation du Soudan à ses activités
ADDIS-ABEBA – Le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine (UA) a annoncé jeudi sa décision de suspendre la participation du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à la création effective d’une autorité de transition dirigée par des civils.
Il a décidé de « suspendre, avec effet immédiat, la participation de la République du Soudan à toutes les activités de l’UA jusqu’à la création effective d’une Autorité de transition dirigée par des civils, seule solution pour permettre au Soudan de sortir de la crise actuelle », peut-on lire dans le communiqué de l’UA.
« Si le Conseil militaire de transition échoue à transmettre le pouvoir à une Autorité de transition dirigée par des civils, le Conseil imposera automatiquement, sans autre délai, des mesures punitives aux personnes et entités entravant la création de l’Autorité de transition dirigée par des civils », ajoute le communiqué.
Le gouvernement soudanais a déclaré jeudi que 46 personnes avaient été tuées lors de la dispersion d’un sit-in devant le quartier général de l’armée, dans la capitale de Khartoum. L’opposition, quant à elle, a estimé que plus de 100 personnes auraient trouvé la mort.
Depuis le 6 avril, des milliers de manifestants organisent un sit-in devant le quartier général de l’armée.
Tags : Soudan, Union africaine, conseil de paix, UA,