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  • UA: Le Maroc renouera-t-il avec la politique de la chaise vide?

    UA: Le Maroc renouera-t-il avec la politique de la chaise vide?

    Union Africaine, Maroc, Tunisie, TICAD 8, Sahara Occidental,

    Le Maroc a brillé une nouvelle fois à Tunis par la politique de la chaise vide en refusant d’assister à la 8e Conférence internationale de Tokyo pour le développement de l’Afrique (TICAD-8) en réaction à la participation de la République arabe sahraouie démocratique (RASD).

    Le siège du Maroc est resté vide samedi et dimanche aux travaux de la TICAD-8 pour protester contre l’accueil par le président tunisien Kaïs Saïed, du président sahraoui, Brahim Ghali qui s’est déplacé à Tunis à la tête d’une importante délégation pour représenter son pays – membre fondateur de l’Union africaine (UA) – lors de cet événement.

    L’attitude des autorités marocaines trahit le sentiment d’un échec cinglant dans la réalisation des objectifs de son adhésion en 2017 à l’Union Africaine. Selon Boubker Jamaï, Bourita et son équipe étaient persuadés que l’UA allait chasser la RASD immédiatemet après leur adhésion à l’organisation panafricaine.

    #Maroc #Union_Africaine #Tunisie #TICAD8 #Sahara_Occidental

  • La crise entre le Maroc et la Tunisie n’augure rien de bon

    La crise entre le Maroc et la Tunisie n’augure rien de bon

    Maroc, Tunisie, Algérie, Sahara Occidental, Maghreb, Union Européenne, Espagne, Union Africaine, TICAD 8,

    Ali Lmrabet

    Le Maroc a déjà un ennemi irréconciliable dans la région, l’Algérie honnie. S’il faut ajouter la Tunisie, Rabat va se retrouver totalement isolé au Maghreb

    Un malheur, dit-on, n’arrive jamais seul. Et le régime marocain en a eu son lot la semaine dernière. Plusieurs, d’un seul coup, et d’une espèce qui ébranle certains fondements vite établis.

    Lors de son discours radio-télévisé du 20 août, le roi Mohammed VI s’était voulu explicite et même menaçant. « Je voudrais adresser un message clair à tout le monde : le dossier du Sahara [occidental] est le prisme à travers lequel le Maroc considère son environnement international. C’est aussi clairement et simplement l’aune qui mesure la sincérité des amitiés et l’efficacité des partenariats qu’il établit. »

    En résumé, le souverain alaouite expliquait qu’il ne pouvait y avoir de demi-mesure dans le conflit du Sahara occidental et que les États étrangers devaient prendre leur parti : pour ou contre le Maroc.

    Or, quelques jours plus tard, alors qu’il était interviewé par la télévision publique espagnole, TVE, le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne (UE), l’Espagnol Josep Borrell, déclarait que « la position du gouvernement espagnol était et reste celle de l’UE, c’est-à-dire défendre la tenue d’une consultation pour que le peuple sahraoui puisse décider de la manière dont il souhaite son avenir ».

    Incompréhension et grosse colère à Rabat, dont le ministre des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a annulé dans la foulée une rencontre prévue avec le diplomate européen au mois de septembre.

    Le Haut représentant pour la politique étrangère de l’Union européenne étant espagnol, du même parti que celui de Pedro Sánchez (PSOE), et de plus l’un de ses proches, parlait-il au nom du gouvernement espagnol ?, se demandèrent les Marocains.

    Selon la presse espagnole, Bourita a appelé directement Josep Borrel pour exiger de lui qu’il rectifie sa déclaration. Le diplomate européen s’est exécuté non sans quelques contorsions linguistiques indéchiffrables. Puis il a fait de même avec le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, obligé d’aller à la radio pour réaffirmer le soutien officiel espagnol à la proposition d’autonomie marocaine considérée comme la « plus sérieuse, réaliste et crédible » pour résoudre le conflit le conflit.

    Punition
    Mais ce à quoi le Maroc ne s’attendait pas, c’est d’avoir à croiser le fer avec un pays du Maghreb autre que l’Algérie. Et c’est pourtant ce qui a eu lieu la même semaine.

    En déroulant littéralement le tapis rouge au président de la République arabe démocratique sahraouie (RASD) et du Front Polisario, Brahim Ghali, venu participer à Tunis à la huitième édition de la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD), qui s’est tenue à Tunis les 27 et 28 août, la Tunisie a provoqué la colère du Maroc sur le même sujet que celui de l’Espagne.

    Le président Kais Saied ne s’est pas contenté de recevoir personnellement M. Ghali à l’aéroport, comme il le fait d’ailleurs avec le reste des délégations invitées, il l’a reçu comme un chef d’État.

    Au grand dam de Rabat, qui n’a pas tardé à réagir en faisant publier par son ministre des affaires étrangères un dur communiqué contre cette Tunisie qui aurait « multiplié récemment les positions et actes négatifs à l’égard du Royaume du Maroc et de ses intérêts supérieurs ».

    La presse alaouite s’est chargée de rappeler que la Tunisie s’était abstenue, le 29 octobre 2021, lors du vote du Conseil de sécurité des Nations unies sur la résolution onusienne sur le Sahara occidental.

    En guise de punition, le Maroc a décidé d’annuler sa participation à la TICAD et de rappeler pour consultation son ambassadeur à Tunis.

    Selon certains observateurs, c’est le traitement de chef d’État réservé à Brahim Ghali plus que son invitation qui a fâché les Marocains.

    Que le Mozambique traite M. Ghali comme un chef d’État, comme ce fut le cas en 2017 lors de la même conférence TICAD, qui a provoqué tout de même une foire d’empoigne entre diplomates marocains et policiers mozambicains, peut être surmonté, mais la Tunisie est un État maghrébin dit « frère » avec lequel le Maroc a des relations étroites et historiques.

    Pour résoudre ses conflits diplomatiques, le Maroc parie souvent sur la traditionnelle position de la vierge effarouchée : on se fâche, on menace, voire on coupe quelques ponts, et on attend que l’autre partie fasse le premier pas pour résoudre la crise. Cette tactique lui réussit bien en Europe, habituée à ses mouvements brusques en raison de sa position de gendarme musclé, et sans pitié comme on l’a vu à la frontière de Melilla.

    Avec la Tunisie, autrefois gouvernée par « l’ami » et obligé Moncef Marzouki, dont le père est enterré au Maroc, Rabat est tombé sur un os. En fait, sur un régime qui lui ressemble, dans les domaines de l’autoritarisme et des susceptibilités.

    Dans sa réponse, le ministère des Affaires étrangères tunisien a rejeté catégoriquement le contenu du communiqué marocain, qu’il a accusé de « porter préjudice à la République tunisienne », rappelé l’historique des rencontres de la TICAD où la présence de Brahim Ghali n’a pas posé des problèmes insurmontables, et réaffirmé avec insistance la position de « neutralité » adoptée par la Tunisie quant à la question du Sahara occidental. Le communiqué se termine par le rappel pour consultation de l’ambassadeur tunisien à Rabat. Œil pour œil.

    Une certaine forme de désarroi

    La coutumière campagne de presse marocaine qui s’est déclenchée depuis contre la Tunisie exprime certainement un dépit, mais également une certaine forme de désarroi. Comme si le Maroc prenait conscience qu’il risquait de se retrouver isolé internationalement.

    Avec l’Espagne, en dépit de quelques gestes de bonne volonté de part et d’autre, Rabat n’a toujours pas finalisé sa réconciliation. Madrid soupçonne le Maroc de laisser traîner certaines décisions pour obtenir plus de concessions.

    Les relations avec l’Algérie sont totalement coupées et au moindre faux pas, la région risque de se retrouver embourbée dans un conflit armé que personne ne souhaite.

    Avec la France, dont le président a paradé pendant trois jours en Algérie sous les applaudissements de ses hôtes, les accointances passées ne sont plus ce qu’elles étaient.

    Le refus de visa à des élites marocaines, dont des anciens ministres, prouve que l’Élysée n’a pas encore pardonné au royaume chérifien d’avoir espionné son président et la moitié de son gouvernement via le logiciel espion israélien Pegasus.

    Enfin, en remettant en cause l’existence de la Mauritanie, l’érudit musulman marocain Ahmed Raïssouni, qui, contrairement à ce que débite la presse algérienne, n’est pas un proche du Makhzen (Palais royal), a provoqué une inopportune secousse diplomatique avec Nouakchott. Une fâcheuse sortie qui a fini par coûter à ce alem (savant) respecté la présidence de l’Union internationale des savants musulmans.


    Tout le monde le sait à Rabat. La crise maroco-tunisienne n’augure rien de bon. Le Maroc a déjà un ennemi irréconciliable dans la région, l’Algérie honnie. S’il faut ajouter la Tunisie, taxée par la presse marocaine de nouvelle alliée d’Alger, Rabat va se retrouver totalement isolé au Maghreb.

    Et le Maghreb, ce n’est pas l’Europe ni l’Occident. C’est l’essence même de l’être marocain.

    Middle East Eye, 29/08/2022

    #Maroc #Tunisie #Algérie #Espagne #UE #Maghreb #Sahara_Occidental

  • Diplomatie : à quoi joue le Maroc ?

    Diplomatie : à quoi joue le Maroc ?

    Maroc, Tunisie, TICAD 8, Union Africaine, Sahara Occidental, Brahim Ghali,

    Depuis vendredi, le Maroc et la Tunisie sont brouillés. Le royaume reproche la présence du président de la RASD à Tunis, pour le sommet Japon-Afrique. Une invitation pourtant prévue de longue date et légitime…

    Août 2017, à Yokohama, au Japon. Alors que la septième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad) se termine, les chefs d’Etat et ministres des Affaires étrangères invités au sommet Japon-Afrique posent ensemble, unis. Sur la photo souvenir, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita, souriant, pose aux côtés de ses homologues. A seulement quelques rangs de lui sur la gauche, on aperçoit Brahim Ghali, président de la République arabe sahraouie démocratique (RASD). Le Japon a toujours pris soin d’inviter ce dernier, sur recommandation de l’Union africaine (UA), depuis le lancement de la Conférence de Tokyo.

    Mais cette année, le Maroc a joué des coudes pour que Brahim Ghali ne soit pas présent, à Tunis. Mais ce vendredi, le président de la RASD était bien sur le tarmac de l’aéroport Tunis-Carthage. Le patron du Polisario y a été accueilli dès la descente de son avion par le président tunisien Kaïs Saïed, comme ce dernier l’a fait avec tous les présidents invités au sommet Japon-Afrique. Saïed et Ghali ont ensuite discuté dans le salon présidentiel de l’aéroport. De quoi provoquer l’ire du Maroc, qui a immédiatement annoncé sa non-participation après l’événement après cet « acte grave et inédit ».

    La RASD invités aux précédentes éditions

    Inédit ? Pas tant que cela. En 2017, au Mozambique, en pleine Ticad, une bagarre avait éclaté entre représentants marocains et sahraouis. La cérémonie d’ouverture avait d’ailleurs dû être retardée de trois heures après ces heurts. Le ministre des affaires étrangères sahraoui Mohamed Salem Ould Salek avait finalement pu s’asseoir, malgré les pressions marocaines… au sein de la délégation mozambicaine.

    Si le Maroc feint aujourd’hui la surprise de découvrir la présence de Brahim Ghali à Tunis, on est loin d’un événement inédit. Selon plusieurs sources proches de l’Union africaine, en juillet dernier, le Maroc avait tenté de convaincre l’UA de faire exclure la RASD de la liste des invités de la Ticad 2022. Mais le Conseil exécutif de l’UA avait appelé à la participation du Sahara occidental au sommet de Tunis. Après les déclarations marocaines de ce week-end, le ministère tunisien des Affaires étrangères a rappelé que « la Tunisie respecte les résolutions des Nations unies et celle de l’Union africaine » et indique que l’invitation de la RASD provenait de la diplomatie japonaise, là où le Maroc assurait que la Tunisie avait invité « unilatéralement » Brahim Ghali, « contre l’avis du Japon et en violation du processus de préparation ».

    Dans les coulisses du palais de Carthage, l’agacement est de mise. Une source proche du président tunisien estime que « le Maroc a manqué de respect aux hôtes du sommet, la Tunisie et le Japon ». Une « indélicatesse diplomatique » de la part du royaume, qui appelait ses partenaires, il y a quelques jours encore, via le roi Mohammed VI, à se prononcer en faveur du plan marocain au Sahara occidental. Ce sont surtout les propos marocains qui ont choqué Tunis : l’acte dénoncé par Rabat, selon les mots de la diplomatie marocaine, « heurte profondément les sentiments du peuple marocain ». « Les autorités marocaines tentent de dire qu’ils sont soutenus par leur peuple, mais c’est faux. Les Marocains sont majoritairement contre la normalisation des relations marocaines avec Israël », précise un ancien ministre tunisien des Affaires étrangères qui voit là une « israélisation de la diplomatie marocaine ». Autrement dit, une diplomatie de plus en plus agressive.

    Un simple prétexte de la part du Maroc ?

    D’autant que la brouille entre les deux pays au sujet de la RASD est tout de même étonnante lorsque l’on sait à quel point la Tunisie a toujours affirmé sa volonté de neutralité vis-à-vis de ce dossier. Cet accrochage avec la Tunisie ne serait-il pas un prétexte, pour le royaume, de créer un rapport de force avec la Tunisie ? Quitte à réécrire les événements. Car comme le précise le ministère tunisien des Affaires étrangères, la Tunisie est étonnée de « la désinformation pratiquée par le Maroc ». Selon le politologue tunisien Khelil Rekik, « le Maroc n’a jamais pardonné à la Tunisie le fait qu’elle soit parvenue à obtenir l’organisation de la Ticad et du sommet de la francophonie, prévu en novembre, auxquels les Marocains aspiraient ».

    Il y a en effet peu de raisons pour le Maroc d’être étonné de la présence sahraouie à Tunis. « Pourquoi est-ce que Mohammed VI et Nasser Bourita avaient alors accepté d’être sur la même photo que le président Ghali lors des trois dernières éditions de la Ticad », demande un journaliste tunisien.

    Reste désormais à savoir quelle sera la suite, après les rappels des ambassadeurs respectifs de deux pays. Du côté de l’Union africaine, Macky Sall tentera certainement d’entamer des discussions entre les deux parties. De son côté, le président de la Cedeao et président de la Guinée-Bissau, Umaro Sissoco Embaló, aurait lui aussi quitté la Tunisie et refusé de participer à la Ticad pour protester contre la présence de la RASD. Là aussi, la réaction du patron de la Cedeao étonne à Tunis.

    Mongi Khadraoui est journaliste, ancien secrétaire général du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT).

    Le journal de l’Afrique, 29/08/2022

    #Maroc #Tunisie #TICAD8 #Sahara_Occidental #Union_Africaine

  • TICAD: Nécessité d’un « financement solide du développement »

    TICAD: Nécessité d’un « financement solide du développement »

    TICAD 8, Japon, Union Africaine, financement, développement,

    Lors d’une conférence dirigée par Tokyo, des dirigeants du Japon et de pays africains ont souligné l’importance de ce qu’ils appellent « un financement sain du développement ». Cela arrive à un moment où la Chine offre d’énormes prêts aux nations africaines.

    Les dirigeants ont adopté la Déclaration de Tunis et conclu dimanche la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique, ou TICAD 8, en Tunisie.

    La déclaration qualifie l’investissement du secteur privé de « critique pour la croissance et le développement économiques inclusifs et durables de l’Afrique ».

    Il indique que les dirigeants réaffirment l’importance du partenariat Japon-Afrique pour promouvoir l’innovation du secteur privé à travers le transfert de technologie et pour renforcer le développement des ressources humaines industrielles.

    Il dit qu’ils « reconnaissent le rôle transformateur des start-ups et des entreprises privées, y compris l’entrepreneuriat des jeunes et des femmes, en tant que force motrice émergente pour résoudre les défis sociaux en Afrique ».

    La déclaration indique que les dirigeants « soulignent l’importance d’un financement du développement solide respectant les règles et normes internationales ». Ils « exhortent tous les principaux créanciers, y compris les prêteurs privés, à adopter et à suivre des pratiques de prêt équitables et ouvertes ».

    La déclaration indique que les dirigeants « s’engagent pleinement à parvenir à une couverture sanitaire universelle dans les pays africains » alors que la pandémie de COVID-19 a révélé des lacunes dans le secteur de la santé.

    Il dit qu’ils « soulignent la nécessité de remédier à l’accès limité de l’Afrique aux vaccins et aux produits médicaux, en particulier dans des circonstances de crise ».

    La déclaration indique que pour parvenir à un développement durable en Afrique, les dirigeants soulignent « le besoin urgent de s’attaquer aux problèmes environnementaux », tels que le changement climatique, les catastrophes naturelles, la gestion des déchets et la désertification. Ils appellent à un « soutien international accru » pour que l’Afrique puisse relever les défis.

    La déclaration indique que les dirigeants « expriment leur grave préoccupation concernant la situation en Ukraine et son impact sur les économies africaines et mondiales ».

    Il dit qu’ils « soulignent l’importance de la préservation de la paix, de la sécurité et de la stabilité, par le dialogue et le respect des principes du droit international ».

    Ils « appellent également tous les partenaires internationaux à aider les pays africains à surmonter la hausse des prix des denrées alimentaires et de l’énergie ».

    La déclaration indique que les dirigeants réaffirment leur « engagement à réaliser un monde sans armes nucléaires » et reconnaissent « les conséquences humanitaires catastrophiques de l’utilisation des armes nucléaires ».

    Il indique qu’ils « s’engagent à maintenir et à renforcer le Traité sur la non-prolifération des armes nucléaires en tant que pierre angulaire du régime international de désarmement et de non-prolifération nucléaires ».

    La déclaration indique également que les dirigeants sont déterminés à coopérer pour accélérer la réforme du Conseil de sécurité de l’ONU.

    Dimanche, le Premier ministre japonais Kishida Fumio s’est exprimé en ligne lors d’une conférence de presse conjointe à la TICAD. Il a annulé sa présence en personne après avoir été testé positif au coronavirus.

    Kishida a déclaré que le Japon aspire à être un partenaire qui grandit avec l’Afrique. Il a déclaré que le Japon contribuait fortement au développement du continent en surmontant ensemble les défis.

    NHK, 28/08/2022

    #TICAD8 #Japon #Union_Africaine

  • La TICAD s’engage à lutter contre la crise alimentaire

    La TICAD s’engage à lutter contre la crise alimentaire

    Maroc, TICAD 8, Afrique, Union Africaine, insécurité alimentaire,

    TUNIS (Kyodo) — Les dirigeants du Japon et des pays africains ont déclaré dimanche que la guerre russe en cours en Ukraine avait provoqué une crise alimentaire sur le continent à croissance rapide, sans faire référence à Moscou par son nom.

    « Nous soulignons avec une profonde inquiétude l’impact socio-économique négatif de cette crise (ukrainienne), qui a créé une insécurité alimentaire en Afrique dans le contexte difficile de l’après COVID-19 », ont déclaré les dirigeants dans la déclaration de Tunis publiée à la suite de la Conférence internationale de Tokyo. Conférence sur le développement de l’Afrique tenue dans la capitale tunisienne.

    Les dirigeants ont également affirmé l’importance d’un « financement sain du développement respectant les règles et normes internationales » pour stimuler une croissance durable en Afrique, où la Chine accroît son influence par le biais des investissements et de l’aide au développement.

    La réunion, connue sous le nom de TICAD 8, s’est déroulée dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant la stabilité des approvisionnements alimentaires et la flambée des prix des denrées alimentaires et de l’énergie à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie.

    La crise alimentaire se fait durement sentir dans certains pays d’Afrique et du Moyen-Orient qui dépendent fortement des céréales de l’Ukraine, un important producteur.

    Outre la guerre en Ukraine, l’économie africaine est toujours touchée par la pandémie de coronavirus.

    « Faire face à des défis, tels qu’une crise alimentaire déclenchée par l’agression de la Russie contre l’Ukraine et un financement du développement injuste et opaque, est devenu une tâche urgente », a déclaré le Premier ministre japonais Fumio Kishida lors d’une conférence de presse conjointe à l’issue de la réunion.

    Kishida a rejoint l’événement virtuellement en raison de son infection par COVID-19. Le ministre des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi a représenté le Japon à la réunion de Tunis.

    Samedi, Kishida a déclaré que le Japon injecterait 30 milliards de dollars au cours des trois prochaines années dans le développement de l’Afrique, dont 300 millions de dollars en cofinancement avec la Banque africaine de développement, pour stimuler la production alimentaire.

    Le Japon et d’autres pays du Groupe des Sept – la Grande-Bretagne, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et les États-Unis, ainsi que l’Union européenne – ont condamné la Russie pour avoir détruit l’infrastructure agricole de l’Ukraine et imposé un blocus de ses ports de la mer Noire qui a empêché les expéditions des cultures ukrainiennes.

    La Russie, pour sa part, a imputé les pénuries alimentaires aux sanctions économiques occidentales suite à son invasion de l’Ukraine.

    Les membres du G-7 craignent que certains pays africains acceptent les revendications de Moscou et appellent même à un assouplissement des sanctions.

    La Chine a été critiquée pour avoir utilisé une politique de « piège de la dette » dans laquelle elle tire parti de la dette pour obtenir des concessions des pays emprunteurs, telles que des baux à long terme d’installations portuaires et d’autres infrastructures dans des zones stratégiquement importantes.

    Dans la déclaration, les dirigeants ont exhorté les principaux pays créanciers et les prêteurs privés à adopter et à suivre des pratiques de prêt équitables et ouvertes.

    Le document final « compilé à cette occasion servira de guide pour les futures relations Japon-Afrique et la croissance durable dans l’Afrique post-COVID-19 », a déclaré Kishida dans un message vidéo lors de la séance de clôture.

    « Le Japon aidera à réaliser le développement durable avec l’Afrique avec ces approches, qui sont uniques au Japon, axées sur les personnes », a-t-il ajouté.

    Co-organisée par le Japon, les Nations Unies, la Banque mondiale, le Programme des Nations Unies pour le développement et la Commission de l’Union africaine, la TICAD se tient tous les trois ans depuis sa cinquième session en 2013. Auparavant, elle avait lieu tous les cinq ans après sa lancement en 1993.

    Kishida a déclaré que le Japon accueillera la prochaine réunion des dirigeants de la TICAD en 2025 sans mentionner le nom d’aucune ville.

    Source : Nikkei, 28/08/2022

    #Afrique #Japon #TICAD8 #Insécurité_alimentaire

  • Isolé, le Maroc gagné par l’hystérie

    Isolé, le Maroc gagné par l’hystérie

    Maroc, Tunisie, Sahara Occidental, TICAD 8, Union Européenne, Josep Borrell, Union Africaine, Japon,

    Le qualificatif qui sied le plus au comportement du Makhzen est incontestablement «hystérique». Oui, le Maroc de Mohammed VI est gagné par l’hystérie. Ce sentiment qui révèle un état d’extrême panique s’explique notamment par le fait que ses innombrables tentatives pour faire main basse sur le Sahara Occidental se sont toutes soldées par des échecs patents. Cela vaut autant pour le plan juridique que pour le domaine diplomatique.

    Au niveau juridique, le Makhzen a perdu toutes batailles. Et cela depuis longtemps. Aucune institution internationale et aucun ensemble géopolitique ne reconnaît la prétendue « marocanité » du Sahara Occidental. Malgré les sommes colossales investies dans le lobbying et l’achat de personnalités politiques notamment en Europe, Rabat ne compte, à ce jour, aucun allié de poids sur la scène internationale capable de faire pencher la balance en sa faveur au Conseil de sécurité de l’ONU. Même les Etats-Unis qui ont souvent affiché une certaine complaisance à l’égard du Makhzen reviennent doucement mais sûrement sur la décision de Trump.

    L’Union européenne qui semblait acquise à Mohammed VI s’en tient aussi aux résolutions de l’ONU sur le conflit du Sahara Occidental. Le Haut représentant de l’UE pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Joseph Borrell, a d’ailleurs fait la semaine dernière une déclaration à la chaîne publique espagnole TVE 1, dans laquelle il a souligné la nécessité de consulter le peuple sahraoui qui est le seul à même de décider de son avenir. La sortie du chef de la diplomatie européenne a fait beaucoup de mal aux autorités marocaines qui se gargarisaient il y a peu d’avoir mis les Européens dans leur poche. Cela à tel point que le MAE marocain a annulé une rencontre avec Joseph Borrell.

    L’autre balle assassine est venue des Allemands qui, malgré qu’ils ont accepté de jeter un coup d’œil à l’arnaque politique appelée « plan d’autonomie marocain » restent respectueux des résolutions pertinentes du Conseil de sécurité de l’ONU se rapportant au conflit du Sahara Occidental. La ministre fédérale allemande des Affaires étrangères, Annalena Baerbock, a réitéré à ce propos jeudi le soutien de son pays au processus mené par les Nations unies pour une solution politique « réaliste » et « durable » au dossier du Sahara occidental. Dans le document, tous les observateurs auront noté qu’il est question du « Sahara occidental », appellation que Rabat a acceptée pour désigner les territoires occupés. Les deux parties ont convenu, en outre, de « l’exclusivité de l’ONU dans le processus politique » et « réaffirment également leur soutien à la MINURSO » (Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental), un aveu implicite du Maroc que la solution à ce dossier passe par la tenue d’un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui.

    Et enfin, le coup de grâce a été porté jeudi au Maroc par le président tunisien Kaïs Saied qui a refusé d’obéir aux injonctions du Makhzen et d’interdire au président de la République arabe Sahraouie démocratique (RASD), Brahim Ghali, de participer aux travaux de la TICAD 8 (Sommet Afrique-Japon) qui se tiennent actuellement à Tunis. L’exigence du Makhzen est surréaliste du moment que la RASD est membre fondateur de l’Union africaine (UA). Rien qu’à ce titre, les Sahraouis ont le droit le plus absolu de participer à tous les rendez-vous de UA. Même Kaïs Saied n’aurait pas eu le droit de tenir à l’écart le président de la RASD. La réaction hystérique du MAE marocain Nacer Bourita à l’égard de la Tunisie a étonné les observateurs surtout que Mohammed VI a fini par prendre l’habitude de croiser Brahim Ghali dans le sommet de l’Union africaine et surtout de se faire à l’idée que la RASD est une réalité incontournable. La décision de Bourita de rappeler l’ambassadeur du Maroc à Tunis traduit en réalité le profond désarroi du Makhzen sur la question du Sahara Occidental.

    Nullement impressionné par les gesticulations du Maroc, la Tunisie a elle aussi rappelé son ambassadeur à Rabat pour consultations suite à la réaction marocaine « inacceptable ». Dans un communiqué publié, hier, le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé ainsi son « profond étonnement face à ce qui a été déclaré dans un communiqué du Royaume du Maroc ». Insistant sur « sa neutralité et son respect pour la légalité internationale », la Tunisie s’est dite engagée « à respecter les résolutions onusiennes au même titre que celles de l’Union africaine (UA) dont le pays est l’un des membres fondateurs ». « Il convient de préciser dans ce cadre que l’Union africaine, en tant que principal participant à cette conférence, avait appelé tous ses membres, y compris la RASD, à y prendre part », ajoute la même source.

    Balayant d’un revers de la main les allégations mensongères de la diplomatie marocaine, le ministère tunisien des Affaires étrangères n’a pas manqué également de préciser que l’UA avait ensuite adressé une invitation individuelle, à la RASD, en application des décisions de son Conseil exécutif lors de la réunion les 14 et 15 juillet à Lusaka, en présence d’une délégation marocaine. Il n’y a pas à dire, le Maroc est isolé et dos au mur. De plus, il a été pris en flagrant délit de mensonge. Au-delà, le Makhzen confirme qu’il est un danger pour toute la région.

    La Sentinelle, 28/08/2022

    #Maroc #Tunisie #Sahara_Occidental #TICAD

  • TICAD 8 : La déclaration de Tunis

    TICAD 8 : La déclaration de Tunis

    Tunisie, Union Africaine, TICAD 8, Japon,

    Tunis,28 août (TAP). – « La Déclaration de Tunis est un document qui prend en charge les priorités du Continent et une bonne synthèse de la Huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) », a indiqué le président du Sénégal, Macky Sall au cours de la conférence de presse de clôture de la TICAD 8 qui se tient, les 27 et 28 août, à Tunis.« Il s’agit à présent de s’aligner sur cette déclaration et sur le plan d’action de Yokohama qui a été actualisé après la Covid-19, de se mettre au travail avec le budget alloué (30 milliards de dollars) durant ces trois années et d’accélérer la mobilisation et les décaissements pour réaliser les objectifs », a-t-il appuyé.

    Le président sénégalais a souligné que les engagements du premier ministre japonais, Fumio Kishidaa permettront d’avancer dans la réalisation des programmes économiques du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD).

    Sall a mis l’accent, dans ce cadre, sur l’importance des thématiques débattus qui sont au cœur des préoccupations de l’Afrique ; à savoir la transformation de l’Afrique par une croissance vigoureuse, la résilience et l’adaptation face à des crises majeures, outre la paix et la sécurité durable.

    « Malheureusement l’Afrique est devenue le ventre du terrorisme international, nous avons plaidé pour une réponse globale face à un péril global. En Asie, lorsqu’il s’agit de combattre l’Etat islamique des coalitions mondiales ont été constituées, 200 mille soldats ont été mobilisés et des centaines de milliards de dollars dépensés, tandis qu’en Afrique seulement un soutien est accordé à travers des missions de paix », a-t-il ajouté.

    « Ce n’est pas la réponse attendue qui permet de mettre terme au terrorisme dans le continent, nous comptons sur le plaidoyer du Japon afin que le débat de la lutte contre le terrorisme soit sérieusement pris en compte par le Conseil de Sécurité des Nations Unies dont c’est la mission première » a-t-il indiqué.

    Et d’ajouter que ce phénomène déstabilise le Continent et l’empêche d’atteindre ses objectifs de développement.

    Le responsable a appelé le Conseil de Sécurité de l’ONU et les pays contributeurs à prendre en considération ce phénomène pour permettre aux forces africaines de prendre en charge la lutte contre ce fléau.

    Sall a évoqué par ailleurs la question de la transition énergétique verte, soulignant que l’Afrique qui n’est responsable que de 3% des émissions de CO2, doit tout d’abord profiter de ses ressources énergétiques de base pour assurer son développement et rendre son économie compétitive tout en respectant la lutte contre le réchauffement climatique. La Tunisie, deuxième pays africain à organiser cet événement après le Kenya, en 2016, avait obtenu l’accord d’accueillir la « TICAD 8 », à l’issue de la 33ème session ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine (UA) tenue, les 9 et 10 février 2020, à Addis-Abeba en Ethiopie.

    La TICAD 8 s’est tenue, les 27 et 28 août, au Palais des Congrés à Tunis, en présence du président de la République, Kaïs Saïed, du président sénégalais, Macky Sall, du premier ministre japonais, Fumio Kishida (via la plateforme de visioconférence Zoom) et de 20 chefs d’Etat et de gouvernement africains. Plus de 300 personnalités ont participé à cette conférence, à savoir 66 délégations officielles représentant 48 pays (ministres des affaires étrangères, de l’Economie et du Commerce, corps diplomatique..) , des organisations régionales et internationales, des représentants de la société civile, outre 120 journalistes…

    La TICAD 8 est organisée conjointement, par le Japon, la Commission de l’Union africaine (CUA), l’ONU, le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Banque mondiale (BM).

    TAP, 28/08/2022

    #Tunisie #Union_Africaine #TICAD #Japon

  • UA : Tagma demande du « traitement pour les amis » du Maroc

    UA : Tagma demande du « traitement pour les amis » du Maroc

    Maroc, Union Africaine, Sommet de Malabo, Mouha Ouali Tagma, lobbying, corruption,

    Se préparant pour rejoindre Addis Abeba en vue d’exécuter l’agenda prévu visant à empêcher la question du Sahara Occidental d’être discuté dans le Sommet de l’Union Africaine tenu à Malabo en 2014, le directeur des affaires africaines dans le ministère marocain des affaires étrangères demande de l’argent pour corrompre les diplomates africains.

    « Comme convenu je pars sur Addis le 1er avec Sitri. Kadmiri nous rejoindra le 3 d’après ce qu’il a dit », écrit Tagma dans un courrier confidentiel adressé à sa centrale. « Il m’a encore affirmé ce matin que Monsieur le Ministre ne lui a pas donné d’instructions concernant le traitement des amis. Sans ça on ne pourra pas faire grand chose . S’il te plait si tu pouvais dire ça a M. le Ministre pour qu’on puisse travailler l’esprit tranquille . Le Sommet s’annonce difficile Amitiés », précise-t-il.

    Dans un autre courrier, il indique une liste de 30 pays dont les ambassadeurs africains à Addis Abeba vont recevoir le montant de 5000 dollars à titre individuel.

    Dans un autre mail, il suggère de donner 2500 dollars à Jean-Baptiste Natama, chef de cabinet de Dlamin Zuma, présidente de la Commission Africaine. Natama est d’origine burkinabé.

    #Maroc #Union_Africaine #Sommet_de_Malabo

  • TICAD 8: Le Japon promet 30 milliards de dollars d’aide

    TICAD 8: Le Japon promet 30 milliards de dollars d’aide

    Japon, Afrique, Union Africaine, TICAD 8,

    Tunis, 28 août (BNA) : Le Japon a promis 30 milliards de dollars d’aide au développement en Afrique, affirmant vouloir travailler plus étroitement avec le continent.

    S’adressant à un sommet Japon-Afrique en Tunisie, le Premier ministre Fumio Kishida a déclaré que Tokyo s’efforcerait d’assurer les expéditions de céréales vers l’Afrique dans un contexte de pénurie mondiale.

    « Si nous abandonnons une société fondée sur des règles et permettons des changements unilatéraux du statu quo par la force, l’impact de cela s’étendra non seulement à l’Afrique, mais au monde entier », a déclaré Kishida par liaison vidéo après avoir été testé positif au COVID-19. .

    Kishida a déclaré que les 30 milliards de dollars seraient versés sur trois ans, promettant de plus petites sommes pour la sécurité alimentaire en coordination avec la Banque africaine de développement, a rapporté Reuters.

    L’agence de presse publique tunisienne a cité le ministre japonais des Affaires étrangères Yoshimasa Hayashi comme ayant déclaré que le Japon accordait à la Tunisie 100 millions de dollars pour aider à atténuer l’impact de la pandémie.

    Le sommet a donné au président tunisien Kais Saied sa plate-forme internationale la plus importante depuis son élection en 2019.

    Cela survient après qu’il a pris de larges pouvoirs, officiellement consacrés par un référendum constitutionnel, une décision que ses détracteurs appellent un coup d’État.

    Le ministre tunisien des Affaires étrangères, Othman Jerandi, a souligné à plusieurs reprises l’engagement de la Tunisie envers la démocratie, qui a été remis en question par les détracteurs de Saied.

    Le sommet a déclenché une dispute entre la Tunisie et le Maroc, qui a été irrité par la décision de Saied d’inviter le mouvement Polisario qui demande l’indépendance du Sahara occidental, un territoire que Rabat considère comme le sien.

    Le Maroc et la Tunisie ont rappelé leurs ambassadeurs de l’autre pays pour des consultations.

    Rabat a déclaré que la décision d’inviter le chef du Polisario Brahim Ghali avait été prise contre la volonté du Japon. Tokyo n’a pas encore commenté.

    La Tunisie a elle-même besoin d’un soutien financier car elle fait face à une crise imminente des finances publiques que la pression mondiale sur les matières premières a aggravée.

    Ces files d’attente d’une semaine se sont formées dans les stations-service en raison d’une pénurie de carburant, tandis que les magasins ont commencé à rationner certaines marchandises.

    Bahrain news agency, 28/08/2022

    #Japon #Afrique #Union_Africaine #TICAD8

  • Maroc : Note confidentielle sur une mission au Rwanda

    Maroc : Note confidentielle sur une mission au Rwanda

    Maroc, Rwanda, Sahara Occidental, Union Africaine,

    Honneur porter votre connaissance que conformément a vos instructions l’ambassadeur de S. M. le Roi au Rwanda avec résidence à Nairobi et moi-même avons été reçus ce jour à Kigali au MAE par le DG des relations multilatérales en charge du Conseil de Sécurité et par le DG des relations bilatérales accompagné du desk Maroc.

    La MAE absente de Kigali a donné ses instructions pour que entretiens portent aussi sur sa prochaine visite à Rabat et sur la nécessité de commencer un partenariat économique entre les deux pays.

    Les entretiens se sont très bien passés. Nos interlocuteurs ont fait le parallèle entre la situation du Rwanda et celle du Maroc et ont relevé les similitudes qui existent (Situation au Nord Kivu et Tindouf)

    Ils ont promis d’apporter le soutien du Rwanda pour que le processus onusien de recherche d’une solution politique négociée ne soit pas pollue et ne s’écarte pas de la résolution 2099 de l’an passé.

    Concernant la question de fond, ils ont déclaré que le Rwanda réfléchit à un retour à une neutralité sur la question pour être en conformité avec les résolutions du Conseil de Sécurité et la communauté internationale.

    Nos interlocuteurs ont insisté sur l’importance d’éviter la mort du processus Onusien pour éviter à la sous-région un nouveau foyer de tension.

    Concernant le Nigeria, je n’ai pas encore de RDV à cause des fêtes de Pacques. Si cela va au delà du 20, je suggère que je rentre.

    Haute considération
    Ouali Tagma, 17/04/2014
    Envoyé de mon iPhone