Étiquette : Union Européenne

  • Qatargate: le médiateur de l’UE demande au Parlement de renforcer le comité d’éthique « limité »

    Tags : Parlement Européen, Union Européenne, corruption,

    L’organe d’éthique de l’assemblée fonctionne en grande partie en secret.

    Une commission du Parlement européen chargée de surveiller le comportement des députés européens devrait être renforcée à la suite du scandale de corruption du Qatargate, a déclaré lundi la médiatrice européenne Emily O’Reilly à la présidente du Parlement, Roberta Metsola.

    Le médiateur a envoyé une lettre largement positive à Metsola, saluant sa « détermination » à nettoyer le Parlement et louant certaines de ses 14 propositions telles que la création d’un portail d’intégrité sur le site Web de l’institution et l’introduction d’une période de réflexion stricte interdisant les anciens députés. de faire pression sur le Parlement.

    O’Reilly a également zoomé sur le seul organe d’éthique du Parlement, un comité consultatif formé de cinq députés dont le rôle est de s’assurer que les députés respectent un code d’éthique qui énonce des règles d’intégrité dans des domaines tels que les conflits d’intérêts financiers, la déclaration de cadeaux ou de rémunération. pour les voyages à l’étranger. Les députés de la commission sont nommés par la présidente et la conseillent sur la manière de sanctionner les députés qui enfreignent les règles. La commission fonctionne en grande partie en secret, ne publiant qu’un seul rapport par an qui ne nomme pas les députés spécifiques qui ont été punis.

    « Le comité consultatif surveille le code de conduite mais dispose de pouvoirs limités. Pour y remédier, il faut renforcer l’indépendance du Comité, lui accorder des pouvoirs proactifs pour surveiller, enquêter et assurer le respect des règles d’éthique, et lui fournir des ressources suffisantes », a écrit O’Reilly dans sa lettre à Metsola. O’Reilly, dont les recommandations ne sont pas contraignantes, a ajouté qu’il devrait y avoir plus de transparence sur le fonctionnement de l’organisme d’éthique.

    Le plan de Metsola fait déjà face à la résistance des eurodéputés seniors, tandis que la gauche attaque les propositions en deçà de ce que les eurodéputés ont voté en décembre. L’un des 14 points de Metsola porte sur le « renforcement du comité du code de conduite » mais donne peu de détails sur la manière dont cela sera réalisé, selon une version des plans datée du 12 janvier.

    O’Reilly a également appelé Metsola à publier un calendrier des prochaines étapes des réformes internes. « J’attends avec impatience les propositions détaillées donnant effet à l’approche générale que vous avez esquissée, pour voir comment la réforme sera mise en œuvre dans la pratique », a écrit le médiateur.

    Sarah Wheaton a contribué au reportage.
    Source : Politico, 30/01/2023

    #Qatargate #Parlement_européen #Corruption #Comité_Ethique

  • Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tebboune: L’Algérie veut vendre des capacités d’électricité inutilisées à l’Europe

    Tags : Algérie, Abdelmadjid Tebboune, électricité, Union Européenne, Gaz

    ALGER, 22 décembre (Reuters) – L’Algérie offre à l’Europe sa capacité électrique inutilisée et prévoit une conduite sous-marine de 270 km vers l’Italie, a déclaré jeudi à la presse le président algérien Abdelmadjid Tebboune.

    L’Algérie pousse également à doubler ses exportations de gaz pour atteindre 100 milliards de mètres cubes par an contre 56 milliards de mètres cubes par an en 2022, a ajouté Tebboune.

    #Algérie #UE #Europe #électricité #Gaz

  • L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    L’Algérie prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, électricité, gaz,

    ALGER – Le Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, a affirmé que l’Algérie était prête à exporter son excédent de production d’électricité vers l’Europe dans le contexte de la crise énergétique que connaît ce continent.

    Dans son entrevue périodique avec des représentants de médias nationaux, diffusée jeudi soir sur les chaines de télévision et stations de radio nationales, le Président Tebboune a fait savoir que l’Algérie avait proposé d’exporter l’excédent de sa production d’électricité vers l’Europe, rappelant que certains pays européens coupaient l’alimentation en électricité à leurs populations à des tranches horaires définies, dans le cadre des mesures d’austérité énergétique, ce qui constitue une opportunité pour renforcer les exportations énergétiques algériennes.

    Il a fait état, dans le même contexte, d’une proposition faite à certains pays amis pour la réalisation d’un câble électrique reliant l’Algérie à l’Europe au point le plus proche de l’Italie, à 270 km, soit une distance « courte ».

    Dans ce cadre, le Président de la République a évoqué les capacités de l’Algérie dans le domaine de la production d’électricité, outre l’industrie locale des turbines à gaz.

    « Tous les moyens sont disponibles pour s’approvisionner en énergie depuis l’Algérie. Même les pays qui n’ont pas de gazoduc peuvent s’approvisionner directement en électricité », a-t-il soutenu.

    Concernant le gaz, le Président Tebboune a relevé la nécessité de multiplier les découvertes dans ce domaine afin de porter le volume des exportations d’environ 53 Mds M3 actuellement à près de 100 Mds M3.

    Il a jugé plus que nécessaire la réalisation de nouvelles découvertes de gaz, à la lumière de la hausse du niveau de consommation interne, en ce sens que l’Algérie est devenue, à la faveur du développement qu’elle a atteint, un des plus grands pays africains consommateurs de gaz.

    Rappelant, dans le même contexte, que l’Algérie s’était engagée avec le partenaire italien à hisser le volume des exportations de gaz naturel à 30/35 Mds M3, le président de la République a fait part d’un projet de réalisation d’un deuxième gazoduc, étant donné que le gazoduc reliant les deux pays « a quasiment atteint sa capacité maximale ».

    En réponse à une question sur le projet de gazoduc transsaharien reliant l’Algérie, le Niger et le Nigeria, M. Tebboune a confirmé que la phase d’étude était presque terminée, et que certaines parties de projet étaient même réalisées.

    Il a également indiqué que l’Algérie a convenu avec le Niger pour prendre en charge la réalisation du tronçon du gazoduc qui relie le Nigeria à la frontière algérienne, soulignant que ce projet d’envergure « fait face à du parasitage ».

    APS

    #Algérie #UE #Electricité #Gaz

  • Mourad Preure: Le plafonnement des prix du gaz est « une illusion »

    Tags : Algérie, gaz, prix, plafonnement, Union Européenne, UE,

    L’expert en énergie, Mourad Preure a qualifié, ce mercredi, le plafonnement des prix du gaz à partir de 180 euros/MWH, décidé par les ministres de l’énergie des Etats de l’union européenne, UE, à compter du 15 février prochain, d’ »illusion » et même d’une « grossière plaisanterie ».

    Pour cause, a t-il expliqué sur les ondes de la radio nationale, « le marché est un marché d’offreurs mais pas un marché de demandeurs ».

    « Ce ne sont pas les demandeurs qui définissent les règles du marché », a t-il soutenu estimant que « la décision de l’UE n’apportera pas les résultats escomptés ».

    Ceci, a t-il souligné, « car la Russie est en train de se tourner vers des marchés alternatifs notamment vers l’Asie », et que « l’Europe est largement dépendante des marchés extérieurs et n’est approvisionnée qu’à 10% seulement de sources gazières communautaires ».

    « La Russie est en train de se réorienter vers les marchés asiatiques afin d’atténuer l’impact de l’arrêt progressif de ses exportations vers les marchés européens, et la Turquie qui saisit l’occasion et se propose de devenir le hub gazier. Le gazoduc South Stream qui devait rejoindre la Bulgarie a été refusé par l’UE et orienté vers la Turquie mais avec des capacités de seulement 63 md M3 », a-t-il ajouté.

    Dans ce contexte, relève-t-il, l’Algérie en tant que « fournisseur énergétique fiable et sûr », est devant une opportunité pour développer ses capacités avec les compagnies européennes dans les énergies fossiles mais aussi dans sa transition énergétique.

    « Aujourd’hui, les énergéticiens européens doivent venir investir avec nous pour développer les capacités qui répondront à leurs besoins, non seulement dans l’exploration et production, mais aussi dans l’énergie verte », a plaidé cet expert.

    Pour M Preure, il est important de mettre en place un partenariat stratégique entre l’Algérie et l’Europe, qui « doit engager l’industrie nationale, les universités et les compagnies énergétiques ».

    L’Algérie aujourd’hui, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz #Plafonnement_des_prix

  • Marché énergétique: Une opportunité à saisir pour l’Algérie

    Tags : Algérie, gaz, énergie, Union Européenne,

    Pour l’expert et consultant international dans les questions énergétiques, Mourad Preure, «l’Algérie a aujourd’hui une opportunité qui ne se représentera jamais», notamment dans ce contexte de reconfiguration mondiale et de crises économique et énergétique, estime-t-il, appelant à la nécessité d’adopter une stratégie permettant de s’imposer sur le marché mondial de l’énergie et de capter les investissements en quête de stabilité et de ressources.

    Invité, hier, à la radio nationale Chaîne 3, Mourad Preure affirme que «toutes les étoiles sont alignées en faveur de l’Algérie et son pouvoir de négociation n’a jamais été aussi fort». Décrivant la situation en Europe, un des principaux clients de l’Algérie, en matière de gaz naturel, l’intervenant estime que cette région est dans «une situation extrêmement délicate, avec une inflation de près de 10% en moyenne, et de 22% pour les pays du nord de l’Europe». A cela s’ajoute «l’inflation sur les coûts de production, qui annonce l’inflation future, autour de 60%, ce qui est exceptionnel» et une «croissance ralentie». «On annonce une récession en Allemagne. La Banque de France s’attend entre 0% et 0,5% de croissance, avec un endettement de 3.000 milliards d’euros, soit 120% du PIB. Donc c’est une situation extrême», dit-il. En fait, selon M. Preure, «la crise ukrainienne est un choc exogène pour l’économie européenne qui était convalescente depuis la crise du Covid-19. En fait, depuis 2008, on est sur les mêmes lignes de fonctionnement ; c’est-à dire le recours à la planche à billets, et la baisse des taux d’intérêt. L’inflation a surpris tout le monde, s’en suit une hausse des taux d’intérêts à 2,5%. Tout cela renchérit la dette européenne (5%, contre 7% en Italie)».

    Par ailleurs, M. Preure estime que le plafonnement des prix du gaz naturel russe par les pays de l’Union européenne «est une illusion». Selon lui, la Russie «est déjà sur un autre modèle d’exportation». «Le Barycentre pour la Russie, entre ses gisements sibériens, que ce soit l’Europe ou l’Asie, c’est quasiment la même chose. Elle est justement en train de se réorienter vers l’Asie.

    En plus, la Turquie qui saisit l’occasion pour se proposer comme hub gazier, donc le fameux gazoduc South Stream, qui devait rejoindre la Bulgarie, ayant été refusé par l’UE, s’est tourné vers la Turquie. Selon lui, l’Europe «agit dans le désordre» alors qu’en face «la Russie a une capacité de résilience qui a été sous-estimée».

    Pour toutes ces raisons, Mourad Preure recommande aux dirigeants de l’Algérie de saisir cette opportunité en adoptant une «démarche agressive» non pas en tant que simple exportateur, mais en qualité de pays transformateur des produits énergétiques et de terre attractive pour les investissements étrangers, particulièrement européens.

    «Le gaz est un levier sur la base duquel on peut avoir des ambitions stratégiques. Il faut saisir cette opportunité pour renforcer sa position concurrentielle», insiste-t-il.

    L’expert note également que tous les pays ont compris que l’Algérie a honoré ses contrats gaziers même en temps de la guerre civile, ce qui fait d’elle un partenaire fiable, crédible et incontournable.

    Le Quotidien d’Oran, 22/12/2022

    #Algérie #Energie #Gaz #Pétrole #UE

  • L’Algérie réagit au plafonnement du prix du gaz

    Tags : Algérie, Union Européenne, UE, gaz, plafonnent du prix du gaz,

    Le ministre de l’énergie, M. Mohamed Arkab, a réagi hier selon le site d’information L’Algérie aujourd’hui à la décision des pays membres de l’Union européenne (UE) pour le plafonnement des prix du gaz.

    Pour M. Arkab, «la décision adoptée avant-hier par les 27 pays membres de l’UE concernant le plafonnement des prix du gaz, est une décision unilatérale» « Cette décision unilatérale peut perturber le marché mondial de l’énergie…Le marché nécessite une gestion ouverte et transparente » a-t-il déclaré en marge de sa participation, ce mardi, à la quatrième édition de la journée de l’énergie algéroallemande.

    Une déclaration rapportée par nos confrères de Sabqpress Arkab dira également que : « le développement des investissements dans le domaine de l’énergie, nécessite la mise en place de cadres réglementaires transparents et non discriminatoires, en plus de politiques énergétiques, financières et environnementales claires, au niveau des pays consommateurs et des pays du passage », ajoute la même source. L’Union européenne a annoncé hier lundi, le plafonnement du prix du gaz à 180€/MWh. Le cours actuel de 115 euros mais au plus fort de la crise, cet été, il avait atteint 350€/MWh. Longueur gazoducs en service: l’Algérie en tête du classement africain.

    «L’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, sur environ 31 555 km détenus par le continent africain,» selon un rapport publié par le « Global Energy Monitor » durant ce mois de décembre. De plus, le site Web « Energy Platform », spécialisé dans les marchés de l’énergie, a cité le rapport disant : « Bien que l’Afrique compte au total 23 932 km d’infrastructures de gazoducs en cours de développement, une grande partie n’a pas encore été construite, la plupart des projets dans le pipeline » au stade de la proposition et seuls 1.872 kilomètres sont actuellement en construction.

    Ce même rapport indique que l’Algérie possède le plus long réseau de gazoducs en service avec une longueur de 13 630 km, suivie de la Libye avec 6 243 km. Les cinq premiers pays dotés des réseaux de gazoducs les plus longs sont situés en Afrique du Nord, à l’exception du Nigeria. Le Global Energy Monitor a déclaré dans son rapport que les principaux projets de gazoducs en cours comprennent le gazoduc Trans-Nigeria, qui, une fois achevé, ira de la station Akwa Ibom à la stationKano au Nigeria, et sera ensuite connecté au gazoduc, Projet de gazoduc transsaharien, qui vise à exporter du gaz naturel vers l’Europe. Vers l’augmentation des exportations de gaz vers l’Europe ? Dans ce contexte, l’Algérie, le Nigeria et le Niger ont relancé les pourparlers sur le développement du gazoduc transsaharien, qui est l’un des éléments du plus long réseau de gazoducs d’Afrique.

    En juin dernier, les trois pays ont formé un groupe de travail pour le projet et nommé une entité pour mener une étude de faisabilité. Le rapport indique que l’Algérie, le Mozambique, l’Afrique du Sud, le Nigéria et le Niger figurent parmi les cinq premiers pays en termes de longueur du gazoduc proposé. Il desservira près des deux tiers des exportations de gaz naturel vers l’Europe, le reste pour les besoins domestiques ou, dans certains cas, le raffinage et la fabrication pétrochimique qui peuvent également approvisionner les exportations. Pour référence, la longueur du gazoduc à travers la mer Méditerranée (Transmed) est de 2 475 kilomètres, et il transporte du gaz de l’Algérie vers l’Italie via la Tunisie et la Sicile, il est donc considéré comme l’un des plus grands oléoducs et gazoducs d’Afrique. Il a une capacité de 110 millions de mètres cubes par jour, mais il transporte 60 millions de mètres cubes.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 21/12/2022

    #Algérie #UE #Gaz

  • Parlement Européen : scandale de lobbying pour le Qatar et le Maroc

    Parlement Européen : scandale de lobbying pour le Qatar et le Maroc

    Tags : Union Européenne, Parlement Européen, Pier Antonio Panzeri, Eva Kaili, Maroc, Qatar,

    Le scandale du Qatar : Que vient-il de se passer au Parlement européen ?
    POLITICO répond à toutes vos questions sur le scandale d’influence qui secoue Bruxelles.

    Selon les observateurs, il pourrait s’agir du scandale de corruption « le plus sérieux », « le plus choquant » et « le plus flagrant » qui ait touché Bruxelles depuis des années.

    Une série d’au moins 16 perquisitions menées par la police fédérale belge vendredi a permis de mettre la main sur cinq personnes qui, selon elle, ont commis des « infractions présumées d’organisation criminelle, de corruption et de blanchiment d’argent ». Les perquisitions du matin ont permis de trouver 600 000 euros en espèces, ainsi que des téléphones et des ordinateurs.

    Au départ, les coupables n’étaient pas de grands noms selon les normes bruxelloises : Un ancien membre du Parlement européen, quelques assistants parlementaires et un patron de syndicat, tous censés être à la solde du Qatar, pays hôte de la Coupe du monde. Mais dans quel but, vraiment ? Certains se sont demandé si, si les accusations étaient fondées, Doha avait vraiment fait un investissement intelligent.

    Dans la soirée, cependant, il était clair qu’il ne s’agissait pas seulement de l’histoire de quelques has-been et wannabes se remplissant les poches. Eva Kaili, vice-présidente du Parlement européen et ardente défenseure de Doha, a été placée en garde à vue, selon la police fédérale belge. L’affaire concerne également une ONG qui, jusqu’à récemment, comptait parmi les membres de son conseil d’administration quelques-unes des plus grandes figures de la politique de gauche.

    « L’État du Qatar rejette catégoriquement toute tentative de l’associer à des accusations de mauvaise conduite », a déclaré un responsable qatari dans une déclaration envoyée par courrier électronique dimanche matin.

    Alors que ce scandale potentiellement superlatif continue de se dérouler, POLITICO répond à toutes vos questions sur la controverse qui secoue la capitale européenne.

    Q : Qui est Eva Kaili ?

    Eva Kaili est l’un des quatorze vice-présidents du Parlement européen et l’un des acteurs les plus puissants de l’institution. Ancienne présentatrice de journaux télévisés, elle est aussi l’une des personnalités les plus en vue de Bruxelles.

    Mais Kaili s’est également imposée comme l’un des plus ardents défenseurs du Qatar. Elle a récemment qualifié le pays de « pionnier en matière de droits du travail » après avoir rencontré le ministre du travail du pays, malgré les profondes inquiétudes internationales concernant les conditions de travail des ouvriers chargés de la construction du stade. Membre du parti socialiste et démocrate (S&D) de centre-gauche, son portefeuille comprend des responsabilités particulières liées au Moyen-Orient.

    Le partenaire et co-parent de Kaili, Francesco Giorgi, a également été placé en détention, selon la police et des personnes ayant une connaissance directe de la situation. Il est conseiller pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord au Parlement européen – et fondateur d’une ONG appelée Fight Impunity, qui vise à promouvoir « la responsabilité en tant que pilier central de l’architecture de la justice internationale ».

    Il est important de noter que le président de Fight Impunity est Pier Antonio Panzeri, une figure centrale dans cette affaire.

    Q : Qui d’autre est impliqué ?

    Panzeri, un ancien député européen italien également membre du S&D, faisait partie des personnes arrêtées vendredi matin. Dans la soirée, sa femme et sa fille ont également été arrêtées par la police italienne. Un mandat d’arrêt, vu par POLITICO, accuse Panzeri d’ »intervenir politiquement auprès de membres travaillant au Parlement européen au profit du Qatar et du Maroc ».

    Les anciens assistants parlementaires, en particulier ceux qui ont des liens avec Fight Impunity, font également l’objet d’un examen minutieux. Outre l’arrestation de Giorgi, la police a également mis sous scellés le bureau d’un autre assistant parlementaire ayant travaillé pour Fight Impunity, qui est actuellement l’assistant de l’eurodéputée belge S&D Marie Arena.

    Mme Arena, qui a hérité de la présidence de la sous-commission des droits de l’homme de M. Panzeri et travaille en étroite collaboration avec Fight Impunity, a confirmé que le bureau de son assistant était sous scellés. Mme Arena a déclaré qu’elle n’avait pas été interrogée par la police.

    Selon le fil de presse italien Ansa, Niccolò Figà-Talamanca a également été placé en détention. Il est le directeur général d’une autre ONG, No Peace Without Justice. Axée sur la justice pénale internationale, les droits de l’homme et la promotion de la démocratie au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, cette organisation est officiellement basée à New York et à Rome. Elle a cependant la même adresse bruxelloise que Fight Impunity, au 41 rue Ducale.

    Emma Bonino, ancienne députée européenne libérale et ministre italienne des affaires étrangères, a fondé No Peace Without Justice. Elle est citée comme membre honoraire du conseil d’administration de Fight Impunity. Elle et Figà-Talamanca n’ont pas répondu immédiatement aux demandes de commentaires de Paix sans justice.

    Signe des relations de Panzeri, l’ancien Premier ministre français Bernard Cazeneuve, l’ancien commissaire européen à la migration Dimitris Avramopoulos, l’ancienne responsable de la politique étrangère de l’UE Federica Mogherini et l’ancienne députée européenne Cecilia Wikström figurent également sur la liste des membres honoraires du conseil d’administration.

    Mme Mogherini a démissionné du conseil d’administration samedi matin, selon un porte-parole du Collège d’Europe, dont elle est désormais le recteur. Avramopoulos a déclaré dans un courriel dimanche matin que lui, Cazeneuve et Wikström avaient également démissionné « immédiatement après avoir été informés vendredi ».

    La liste du personnel de Fight Impunity a apparemment été supprimée ; cependant, les archives web montrent que Giorgi et d’autres assistants parlementaires actuels ont tenu des rôles clés en janvier.

    Q : Cela se limite-t-il au Parlement européen ?

    Non. Également détenu : Luca Visentini, qui est devenu le mois dernier secrétaire général de la Confédération syndicale internationale (CSI). Avant cela, il était depuis longtemps le chef de la Confédération européenne des syndicats. (Il n’a pas eu à déménager pour ce nouveau rôle : Les deux organisations, mondiale et européenne, ont leur siège à la même adresse à Bruxelles, rue Albert II).

    Les syndicats de la construction ont été parmi les principaux détracteurs du Qatar en matière de droits des travailleurs dans la période précédant la Coupe du monde. Mais même avant l’arrivée de Visentini, la CSI était une exception notable. Sharan Burrow, l’ancien chef de la CSI, a exhorté les détracteurs externes de la législation du travail du pays à « aller voir ce qui a changé » dans une vidéo publiée par le ministère qatari du travail en juin.

    Q : Pourquoi le Qatar voudrait-il faire du lobbying ?

    L’émirat du Golfe accueille la Coupe du monde, mais plutôt qu’un coup d’éclat en termes de relations publiques, le tournoi s’est avéré braquer un projecteur négatif sur le pays. Des accusations de corruption dans le processus d’appel d’offres et de conditions d’esclavage pour les travailleurs étrangers ont jeté le doute sur le choix du pays, et les critiques libéraux ont profité de l’occasion pour attaquer la position du pays musulman conservateur sur les droits des femmes et des LGBTQ+.

    Le maintien d’une bonne réputation est crucial, car le Qatar s’efforce de conclure des accords avec les pays de l’UE pour son gaz naturel. Une proposition visant à permettre aux Qataris de se rendre sans visa dans l’espace Schengen de l’UE est également en cours d’examen au Parlement – du moins, elle l’ét ait.

    Q : Comment Kaili a-t-elle défendu les intérêts du Qatar ?

    Kaili a sans doute été la doyenne du groupe (assez important) de défenseurs de Doha au sein du S&D.

    Le 24 novembre, par exemple, alors que la plénière adoptait une résolution « déplorant la mort de milliers de travailleurs migrants », Kaili a pris la parole pour louer la « transformation historique » du Qatar provoquée par la Coupe du monde. De même, il y a 10 jours, elle s’est présentée pour voter en faveur de la libéralisation des visas pour le Qatar et le Koweït au sein de la commission de la justice et des affaires intérieures du Parlement – bien qu’elle ne soit pas membre de cette commission.

    Kaili s’est également aliéné les députés d’un groupe de travail consacré au Moyen-Orient en organisant son propre voyage après que Doha ait annulé la visite du groupe. La délégation du Parlement européen pour les relations avec la péninsule arabe (DARP) avait prévu de se rendre au Qatar juste avant la Coupe du monde de football en novembre, pour visiter les installations du tournoi et observer les changements dans le droit du travail.

    Toutefois, à peine un mois à l’avance, l’assemblée consultative du Qatar, connue sous le nom de Conseil de la Shura, a demandé le report de la visite. Au lieu de cela, Kaili s’est rendue au Qatar la semaine où l’ensemble de la délégation était censée s’y rendre et a fait l’éloge des réformes du droit du travail dans l’émirat. Selon la presse locale, elle a déclaré qu’elle était là pour représenter 500 millions de citoyens européens qui considèrent que les progrès du pays représentent des valeurs communes.

    « Elle agissait en quelque sorte dans mon dos », a déclaré l’eurodéputée Hannah Neumann, la verte allemande à la tête du DARP. Doha a « désinvité le groupe qui aurait eu une position équilibrée » et « a préféré l’inviter, sachant que ses déclarations seraient moins critiques. »

    Les appels répétés au téléphone portable de Kaili vendredi et samedi sont restés sans réponse.

    Q : Quelle est l’importance de l’affaire ?

    Les groupes de surveillance s’accordent sur les superlatifs. Le scandale du Qatar pourrait être « le cas le plus flagrant » de corruption présumée que le Parlement ait vu depuis des années, a déclaré Michiel van Hulten, chef de Transparency International. Alberto Alemanno, professeur de droit à HEC Paris, l’a qualifié de « scandale d’intégrité le plus choquant de l’histoire de l’UE ».

    L’eurodéputé vert allemand Daniel Freund, co-président de l’intergroupe anti-corruption du Parlement, l’a qualifié de « plus grave scandale de corruption à Bruxelles de ces dernières décennies ».

    Van Hulten a déclaré que le Parlement a créé une « culture de l’impunité … avec une combinaison de règles et de contrôles financiers laxistes et une absence totale de contrôle indépendant (ou même de contrôle éthique) ». Alemmano a également prédit que ce ne serait que la « pointe de l’iceberg », espérant qu’une accumulation de scandales créerait un élan politique en faveur d’un système d’éthique indépendant.

    Q. Qu’est-ce que les gens disent qu’on peut faire à ce sujet ?

    La Commission doit proposer un organe d’éthique indépendant qui s’appliquerait à toutes les institutions de l’UE, mais il est presque certain qu’il ne sera pas doté de pouvoirs d’enquête ou d’exécution.

    M. Freund a fait valoir que les pays qui ne font pas partie de l’UE devraient être tenus de suivre les « règles de lobbying relativement bonnes déjà en vigueur » à Bruxelles. À l’heure actuelle, les pays ne sont pas tenus de s’inscrire dans le registre de transparence des groupes d’intérêt de l’UE, par exemple, et les députés européens n’ont pas à signaler ces contacts. « L’UE doit améliorer cela immédiatement », a déclaré M. Freund.

    Par ailleurs, l’ONG de M. Panzeri, Fight Impunity, ne figure pas dans le registre de transparence. Il s’agit d’une violation apparente des règles existantes pour les groupes basés dans l’UE qui souhaitent faire valoir leurs arguments au Parlement. Selon les dernières directives relatives au registre de transparence, les ONG sont tenues de fournir des informations détaillées sur leur financement.

    Mme Arena, l’actuelle présidente de la sous-commission des droits de l’homme, a travaillé en étroite collaboration avec Mme Panzeri et Fight Impunity, incluant l’ONG dans des conférences de presse et voyageant avec Mme Panzeri pour des discussions sur les libertés civiles.

    Même si elle a défendu sa propre indépendance, Mme Arena a prédit que d’autres révélations seraient faites. « Si le Qatar agit ainsi, je sais que d’autres font exactement la même chose », a déclaré Mme Arena. « Et donc nous devons vraiment empêcher ce genre de capacité d’influence ».

    Le retour de flamme de ces accusations est déjà rapide.

    Le S&D a demandé que la proposition de libéralisation des visas soit mise en attente, et le rapporteur des Verts a déclaré qu’il voterait contre la mesure si elle était soumise au vote la semaine prochaine.

    Par ailleurs, la commission des affaires étrangères du Parlement avait prévu de se rendre en Arabie saoudite et au Qatar dans les semaines à venir. Cette dernière a été annulée, ce qui signifie qu’un grand rival de Doha bénéficie de toute l’attention.

    « Toute association du gouvernement qatari avec les allégations rapportées est sans fondement et gravement désinformée », indique le communiqué officiel qatari publié dimanche. « L’État du Qatar travaille par le biais d’un engagement d’institution à institution et opère dans le plein respect des lois et règlements internationaux. »

    Q : Quelle est la suite des événements au Parlement ?

    Samedi dernier, la présidente du Parlement, Roberta Metsola, a suspendu tous les « pouvoirs, devoirs et tâches » de Kaili liés à son statut de vice-président. Pour révoquer complètement le titre, il faudrait une décision de la conférence des présidents du Parlement, puis un vote en séance plénière.

    Lorsque la plénière se réunira à Strasbourg cette semaine, les députés européens sont susceptibles de révoquer l’immunité parlementaire de Kaili. La gauche a déjà demandé officiellement l’ajout d’un débat sur l’incident à l’ordre du jour, avec un vote prévu pour lundi soir.

    Kaili a également été suspendue du groupe S&D et de son parti national en Grèce, le Pasok.

    Source : Politico, 11/12/2022

    #UE #Parlement_européen #Eva_Kaili #Antonio_Panzieri #Lobbying #Maroc #Qatar

  • Relations Algérie-Russie : Ce qui agace l’Occident

    Relations Algérie-Russie : Ce qui agace l’Occident

    Tags : Algérie, Russie, Union Européenne, lobby pro-marocain, Raphaël Glucksmann,

    Jamais dans l’histoire de relations internationales n’a-t-on connu une campagne aussi acharnée, bien financée, haineuse et envieuse à l’encontre de l’Algérie. Une campagne haineuse menée spécialement par 17 sur 705 membres du Parlement Européen. Ces 17 eurodéputés sous l’impulsion du sulfureux Raphaël GLUCKSMANN, lobbyiste, remarqué pour son combat sur le front anti-Russe, ce terreau transmet ses codes, ses désirs, ses manières de guider le monde sans lesquels l’Algérien se retrouve nu et incapable d’agir pour construire et inventer l’avenir, ont interpellé la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, et le chef de la diplomatie européenne, Josep Borrell, sur l’accord d’association liant l’Union européenne à l’Algérie, à la lumière du soutien croissant de l’Algérie à la Russie.

    Alors, avant de balayer devant la porte des autres, sans courir le risque que cette « Lettre » ainsi affublée soit confondue avec le règlement intérieur d’une quelconque loge maçonnique, ces donneurs de leçon sautent comme des cabris en piaillant on a droit, on a droit, on a droit.

    C’est parce que le droit est tombé sous la coupe de l’idéologie mondialiste ou droit-de-l’hommiste, étant par principe une large voie à la négation des différences entre les peuples et à l’effacement de l’autre. Imposer à autrui, n’est pas un droit mais une violation ou plutôt une contrainte dont l’issue ne peut qu’être funeste.

    On n’a assez des leçons de morale distribuées, lamentable et désespérant ! Avant de juger avec leurs lunettes de désabusés et de jaloux, les francs-tireurs du tous pourris devraient se demander ce qu’ils reprochent concrètement à l’Algérie, seulement des racontars, des scandales montés en épingle par les médias et répétés en boucle selon l’adage « décriez, décriez, il en restera toujours quelque chose !!!!

    C’est tellement malin que cette campagne haineuse n’était pas seulement une campagne continue de douter de l’intégrité des accords. C’est la loi de la jungle ! Celui qui croit encore en certaines sornettes comme les droits humains, la démocratie, la liberté et autres délires du genre, reste encore perdu !

    Bien sur l’intelligentsia Occidentale nous étonnera toujours par sa grande clairvoyance avec ce fameux « état de droit » à l’origine douteuse mais en tout cas sans rapport avec les peuples, et la démocratie, c’est-à-dire le droit pour les peuples de choisir leur destin. Ce que la Lettrene dit pas, c’est que ces pays, tout comme la Pologne, la Slovaquie, la Lituanie, la Estonie., la Bulgarie et la Hongrie sont encore des pays de paysannerie. Même au sein de l’Europe la sociologie des pays de l’Est correspond grosso modo à celle de l’Espagne des années 60, des villes entourées par des campagnes compactes. C’est les médias occidentaux que le disent !!!!!

    A l’écoute de ces grands humanistes si soucieux des droits de leurs concitoyens donnaient des leçons de morale aux Algériens, çà fait quand même rigoler. Rien de pire que la propagande vicieuse, surtout que dans leur cas ils sont loin d’avoir les mains propres! S’ils étaient si parfaits, les flux migratoires auraient pris le sens nord-sud depuis longtemps. Or ce n’est toujours pas le cas. On est donc bien d’accord une fois pour toutes: l’Algérie a tous les torts et a tout faux. Il faut le savoir. C’est toujours plus facile de reprocher aux autres ce que l’on fait soi même.

    Cependant le Parlement Européen n’a pas le droit de faire pression sur l’Algérie pour son non-respect des droits de l’homme. Et d’ailleurs pourquoi se cantonnerait-elle à l’Algérie ?

    Il en existe des dizaines et des dizaines, y compris dans ses propres rangs. L’Europe fera bien de se comprendre plutôt que de dénoncer le non-respect des droits de l’homme

    Peut-on savoir, Eurodéputés, quels sont ces droits? Nous attendons donc avec hâte que vous nous éclairiez de vos lumières, autorisation vous est donnée, ignorant que nous sommes?

    Celui de se marier avec une personne du même sexe que soi ?

    Celui, pour un «couple homosexuel», d’adopter des enfants ?

    Celui de dire à des enfants de 8 ans qu’ils peuvent changer de sexe si c’est cela que, soi-disant, ils souhaitent ?

    Celui de la liberté d’expression, notre pays assure la liberté de conscience, respecte toutes les croyances. Chacun est libre de croire, de ne pas croire, de changer de religion. Seulement lorsque cette liberté prend des allures d’agression d’autrui, la diffamation ou l’injure gratuite, elle est parfaitement condamnable.

    Pour ma part, j’estime que la publication de mensonges avérés, ou même seulement de faussetés manifestes et les simplismes sont généralement beaucoup plus fascinants que le réel et sont instrumentalisés de façon parfaitement cynique par des groupuscules ou encore des formations politiques.

    Dans la plupart des pays, le journalisme est une bonne planque pour promouvoir leurs idées politiques. En France les journaux appartenant presque tous à des patrons proches de la Gouvernance, leurs journalistes ne risquent pas la prison, seulement le licenciement lorsqu’ils ne sont pas assez louangeurs des exploits du gouvernement.

    Le rôle de notre diplomatie est de défendre les intérêts du peuple algérien, pas de se mettre au service d’un groupe de pression d’un nouveau délire et on rénove encore plus loin dans le recadrage des Droits de l’Homme. NOUS sommes des barbares.

    L’amalgame est grossier, c’est pratique cette idéologie woke, alors d’une manière lapidaire ils disent que :

    1-L’Algérie s’est abstenue lors du vote sur la résolution des Nations unies condamnant la guerre en Ukraine le 2 Mars 2022

    2-L’Algérie s’est abstenue lors du vote contre l’exclusion de la Russie du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

    3-L’Algérie s’est abstenue lors du vote sur la résolution exigeant que Moscou renonce à sa «tentative illégale d’annexion».

    4-L’Algérie accueille sur son sol des manœuvres militaires conjointes avec la Russie.

    5-L’Algerie entretient des liens toujours croissants avec la Russie, une situation qui se traduit à travers le soutien politique, logistique et financier.

    6- l’Algérie fait partie des quatre premiers acheteurs d’armes russes dans le monde entier, culminant avec un accord d’armement de plus de 7 milliards d’euros en 2021.

    Pour répondre à toutes ces accusations des eurodéputés à la recherche d’une dérobade comme d’habitude, peut-être par nostalgie mais c’est quand on rentre dans le détail que ça devient vraiment encore plus accablant.

    1) Dix-neuf pays africains se sont abstenus, donc l’Algérie, par sa position relativement non alignée. Sans compter une guerre au Yémen menée par une coalition d’États dirigée par l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. Mais celle-ci reste à ce jour ignorée de l’ONU et de la plupart des médias occidentaux et qui ne s’inquiètent que pour l’Ukraine. Il y a des politiques inhumaines.

    2) plusieurs États africains, dont l’Afrique du Sud et l’Algérie ont choisi l’abstention, jugeant que la résolution suspendant Moscou « préjuge les résultats de la commission d’enquête » créée début mars par le Conseil des droits de l’homme.

    3) 35 pays se sont abstenus dont l’Algérie, la Chine, l’Inde et le Pakistan. Ce qui est intéressant est que ceux qui se sont abstenus on fait remarquer les deux poids et mesures, dans l’application du droit International, Israél annexe le Golan Syrien et les colonies en Cisjordanie, sans oublier que le Royaume du Droit de l’homme du Maghreb (Maroc) qui annexe à sa guise le Sahara Occidental, qui demeure toujours une question de décolonisation au sein des Nations Unies sans que la Communauté International puisse exige un vote de résolution

    4) Les deux armées ont déjà effectué des exercices conjoints dans le Caucase et en Russie ces cinq dernières années, et le mois dernier en mer Méditerranée. Mais c’est la première fois qu’elles se déroulent sur le sol algérien, les deux pays avaient déjà organisé des manœuvres navales conjointes en octobre 2022 au large d’Alger, tandis que l’Algérie avait participé aux exercices militaires Vostok 2022, dans l’est de la Russie. Le Maroc a organisé en juin les manœuvres African Lion, avec la participation d’Israël, de membres de l’Otan et des Etats-Unis, au sein du plus grand exercice jamais organisé dans le pays, tout près de la frontière algérienne.

    5) Les contrats pour l’achat de l’armement datent depuis 2017. La coopération russo-algérienne se prolonge également sur le plan industriel. En effet ces liens croissants de l’Algérie avec la Russie ne sont pas vus, du bon œil par les occidentaux surtout que l’Algérie possède une forte armée dont les capacités et le professionnalisme, ne sont plus à démontrer. Il s’agit de l’une des armées les plus perfectionnées au monde, classée 1ère dans la région du Maghreb et 3ème dans le Monde arabe et sur le continent africain. Les occidentaux doivent comprendre que la balance des forces dans le monde est en train de changer et que les pays non alignés cherchent à se faire une place auprès de ceux qui luttent, comme eux, contre l’établissement d’un monde unipolaire.

    Bref, pour ces braves eurodéputés, les seuls achats d’armes condamnables sont celles de l’Algérie bien sûr !

    Quant à l’accord d’association liant l’Union européenne à l’Algérie, la révision des dispositifs de l’accord d’association avec l’Union européenne était réclamée depuis longtemps par la partie algérienne, d’autant que la balance commerciale était défavorable à l’Algérie, sa révision peut devenir effective par la conjoncture actuelle, marquée par la crise énergétique en Europe qui offre une opportunité pour l’Algérie, qui a demandé à deux reprises la révision de l’accord d’association de façon globale, jugeant que l’accord a été largement en défaveur de l’économie algérienne de manière générale, principalement dans son aspect commerce extérieur.

    Nous voyons qu’au nom du Bien, 17 Eurodéputés latents sur 705, s’inquiètent pour réduire le flux des revenus pétroliers qui financent la machine de guerre de la Russie, un délire destructeur, dont on sait parfaitement qu’il sera compris comme un délire par la partie de la société qui n’a pas perdu le sens commun.

    Selon le rapport du Centre for Research on Energy and Clean Air (CREA) l’UE a représenté 61% des importations fossiles, soit environ 57 milliards d’euros, sur les 100 premiers jours de la guerre (24 février – 3 juin). Les plus gros importateurs ont été la Chine (12,6 milliards d’euros), l’Allemagne (12,1 milliards) et l’Italie (7,8 milliards).

    Les revenus de la Russie proviennent d’abord de la vente de pétrole brut (46 milliards), suivi par le gaz acheminé par gazoducs (24 milliards), puis les produits pétroliers, le gaz naturel liquéfié (GNL) des céréales et enfin le charbon. Il s’agit d’ailleurs d’achats au comptant et non dans le cadre de contrats de long terme, ce qui signifie que la France a décidé sciemment de recourir à l’énergie russe malgré l’invasion de l’Ukraine, estime le rapport, je crois que c’est le nerf de la guerre de cette propagande.

    Par ailleurs selon les indications des douanes russes, le plus gros acheteur d’or russe est le Royaume-Uni, avec 290 tonnes en 2020 pour un montant de 16,9 milliards de dollars.

    Chapeau, Eurodéputés, vendre du vent et jeter l’opprobre sur les autres, n’est pas à la portée de tous, pointer les doubles standards Algériens, il ne faut pas être trop naïf quand même. La dictature des droits de l’homme, certes un bon concept mais très mauvaise application !

    Source

    #Algérie #Occident #Europe #Russie

  • Liste des membres du Groupe d’Amitié UE-Maroc au Parlement Européen

    Liste des membres du Groupe d’Amitié UE-Maroc au Parlement Européen

    Tags : Maroc, Parlement Européen, Union Européenne, France, Espagne, Belgique, lobby pro-marocain,

    Josefa ANDRÉS BAREAEspagneS&D
    Inés AYALA SENDEREspagneS&D
    Pervenche BERÈSFranceS&D
    Paolo DE CASTROItalieS&D
    Frédéric DAERDENBelgiqueS&D
    Saïd EL KHADRAOUIBelgiqueS&D
    Liem HOANG NGOCFranceS&D
    Raimon OBIOLSEspagneS&D
    Vincent PEILLONEspagneS&D
    Carmen ROMERO LÓPEZEspagneS&D
    Libor ROUČEKRépublique tchèqueS&D
    Marc TARABELLABelgiqueS&D
    Bernadette VERGNAUDFranceS&D
    Henri WEBERFranceS&D
    Malika BENARAB-ATTOUFranceVerts
    Hélène FLAUTREFranceVerts
    Joseph DAULFrancePPE
    Vito BONSIGNOREItaliePPE
    Jaime MAYOR OREJAEspagnePPE
    Mario MAUROItaliePPE
    Jacek SARYUSZ-WOLSKIPolognePPE
    Anna ZÁBORSKÁSlovaquiePPE
    Rodi KRATSA-TSAGAROPOULOUGrècePPE
    Carmen FRAGA ESTÉVEZEspagnePPE
    Alain LAMASSOUREFrancePPE
    Elmar BROKAllemagnePPE
    José Ignacio SALAFRANCA SÁNCHEZ-NEYRAEspagnePPE
    Jean-Marie CAVADAFrancePPE
    Sophie AUCONIEFrancePPE
    Dominique BAUDISFrancePPE
    Philippe BOULLANDFrancePPE
    Alain CADECFrancePPE
    Rachida DatiFrancePPE
    Mário DAVIDPortugalPPE
    Jean-Luc DEHAENEBelgiquePPE
    Anne DELVAUXBelgiquePPE
    Christine DE VEYRACFrancePPE
    Sari ESSAYAHFinlandePPE
    Françoise GROSSETÊTEFrancePPE
    Cristiana MUSCARDINIItaliePPE
    Hans-Gert PÖTTERINGAllemagnePPE
    Bernd POSSELTAllemagnePPE
    Cristian Dan PREDARoumaniePPE
    Tokia SAÏFIFrancePPE
    Marie-Thérèse SANCHEZ-SCHMIDFrancePPE
    Dominique VLASTOFrancePPE
    Carlos José ITURGAIZ ANGULOEspagnePPE
    Louis MICHELBelgiqueALDE
    Jean-Luc BENNAHMIASFranceALDE
    Sylvie GOULARDFranceALDE
    Annemie NEYTS-UYTTEBROECKBelgiqueALDE
    Frédérique RIESBelgiqueALDE
    Robert ROCHEFORTFranceALDE
    Gaston FrancoFrancePPE
    Brice HortefeuxFrancePPE
    Jean RoattaFrancePPE
    Nathalie GRIESBECFranceALDE



    #Maroc #UE #Parlement_européen #Lobby_promarocain

  • Fiche sur le partenariat Maroc-UE. Repères historiques

    Fiche sur le partenariat Maroc-UE. Repères historiques

    Tags : Maroc, Union Européenne, commerce, coopération financière, ressortissants marocains en Europe, RME,

    Tags : Maroc, Union Européenne, partenariat, relations bilatérales, coopération,

    1969 : Signature du 1er Accord commercial entre le Maroc et la Communauté Economique Européenne.

    1976 : Signature d’un Accord de coopération qui comportait trois volets :

    -Échanges commerciaux : octroi d’un régime préférentiel au profit des exportations marocaines;

    -Domaine social : amélioration de la situation des ressortissants marocains dans la CEE;

    -Coopération financière : 1,2 milliards d’euros de 1976 à 1996 dans le cadre de quatre protocoles financiers, complétés par des prêts concessionnels de la Banque Européenne d’Investissement.

    1996 : Signature de l’Accord d’Association qui visait les objectifs suivants :

    -La mise en place d’un Dialogue politique régulier ;

    -L’instauration progressive d’une Zone de libre-échange (ZLE) ;

    -Le renforcement de la coopération financière ;

    -Le développement de la coopération sociale et culturelle.

    2005 : Adoption d’un Plan d’Action Maroc-UE dans le cadre de la Politique Européenne de Voisinage (PEV). Cette nouvelle politique est destinée au voisinage Sud et Est de l’Union européenne. Elle est basée sur le credo de « tout sauf les Institutions » et a pour objectif de développer un espace de prospérité et de stabilité aux frontières de l’UE, à renforcer la coopération politique, sécuritaire, économique et culturelle entre l’UE et ses voisins.

    2008 : Entrée en vigueur du document conjoint sur le Statut avancé. Ce nouveau cadre répondait à la vision formulée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI en faveur d’un Statut avancé avec l’UE, entendu comme «plus que l’association et moins que l’adhésion ».

    Présentation du Statut avancé

    La vocation du Statut avancé est double :

    -Construire un ‘espace de valeurs partagées’ en matière de démocratie, de bonne gouvernance et des droits de l’homme.

    -Edifier un ‘espace économique commun’, qui permettra au Maroc de s’inspirer de l’acquis communautaire pour construire une économie ouverte et compétitive.

    -Avec le Statut avancé, le Maroc ambitionne d’être le pays tiers le plus proche de l’UE.

    -Dans le même temps, il vielle à ce que sa mise en œuvre soit en parfaite cohérence avec les engagements stratégiques du Maroc à l’égard de la construction maghrébine, de son appartenance arabo-musulmane et de sa projection envers l’Afrique.

    -Le Statut avancé a permis que notre relation avec l’UE ne soit plus de l’apanage exclusif du Gouvernement, mais est désormais approprié par plusieurs acteurs nationaux, notamment le Parlement ; le Conseil économique et social; la CGEM, les collectivités décentralisées….

    -Cette évolution répond à l’orientation fixée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le Discours du Trône de juillet 2010 : « le Statut avancé nécessite la mobilisation de tous les pouvoirs publics et autres acteurs nationaux. Ces efforts doivent s’inscrire dans une démarche concertée et cohérente, afin d’en déterminer les espaces, la portée et le rythme et d’assurer l’exploitation la plus judicieuse qui soit des opportunités offertes par ce statut».

    Finalité stratégique du Statut Avancé

    Sur le plan géopolitique :

    -Le Maroc voulait conforter sa position à l’échelle euro-méditerranéenne et compléter les engagements pris dans ce cadre (UpM, 5+5, Accord d’Agadir et Accord de libre-échange avec la Turquie).

    -Le Maroc ambitionnait aussi de promouvoir avec l’UE des actions conjointes en Afrique. Sur ce point, l’adéquation des diagnostics sur les défis sécuritaires en Afrique (arc sahélo-saharien et façade atlantique) devait déboucher sur des initiatives conjointes liées à la sécurité régionale. Notre pays voulait ainsi s’ériger vis-à-vis de l’UE comme le hub stratégique au niveau de l’Afrique de l’Ouest.

    Sur le plan politique :

    Se concerter avec l’UE à différents segments (gouvernemental et parlementaire) pour que l’UE ait la meilleure perception des intérêts stratégiques nationaux, notamment la question du Sahara.

    Prémunir la communauté marocaine en Europe des phénomènes de xénophobie et d’islamophobie, en menant une concertation structurée sur la question avec l’Union européenne, le Conseil de l’Europe et l’Agence européenne des droits fondamentaux.

    Sur le plan économique :

    Le postulat qui avait été établi est qu’une croissance soutenue de l’économie marocaine ne se fait pas qu’avec du commerce, mais se construit sur l’amélioration des indicateurs de productivité (santé, éducation, services publics, aménagement du territoire, transports, urbanisme…).

    Accompagner la nouvelle génération des réformes lancées par le Maroc en matière de gouvernance économique (propriété intellectuelle, normes SPS, concurrence, protection du consommateur, gouvernance d’entreprise, normes bancaires, aides d’Etat…).

    Promouvoir un rapprochement graduel avec l’acquis communautaire dans le but d’arrimer l’économie marocaine au Marché Intérieur de l’UE et permettre au Maroc de développer le même environnement économique, les mêmes normes et standards qu’un pays membre de l’EEE (espace économique européen).

    Essayer d’arrimer le Maroc aux réseaux transeuropéens (RTE) dans les domaines du transport, de la recherche développement et de l’énergie. Les Accords Open Sky, Galileo et le Plan Solaire seront le socle de cet arrimage.

    Sur le plan humain :

    -Impliquer de nouveaux acteurs (CES, entités territoriales, CGEM, ONG), afin qu’ils s’approprient les ressorts et les élans qu’ouvre ce partenariat.

    -Intégrer l’espace européen de recherche, en visant notamment l’objectif d’atteindre la reconnaissance mutuelle des diplômes et les jumelages entre instituts de recherche.

    Bilan à mi-parcours de la mise en œuvre du Statut avancé:

    Sur le plan politique :

    -Tenue, en mars 2010, du 1er sommet Maroc UE à Grenade (Espagne).

    -Mise en place d’une commission parlementaire mixte.

    -Réunions périodiques avec le Comité politique et de Sécurité de l’UE.

    -Lancement d’actions conjointes au sein des enceintes multilatérales, avec le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies.

    -Adoption, le 24 avril 2012 à Strasbourg, par le Maroc et le Conseil de l’Europe du Plan d’action intitulé « Priorités 2012-2014».

    -Conclusion imminente d’un accord de coopération entre le Maroc et EUROPOL.

    Toutes ces actions sont lancées pour la 1ère fois par l’Union européenne avec un pays non membre et n’ayant pas le statut de candidat.

    Il en est de même concernant le Conseil de l’Europe : le parlement marocain a obtenu, en juin 2011, le statut de ‘Partenaire pour la Démocratie’ à l’Assemblée parlementaire ; Le Maroc a été le 1er pays non européen à adhérer, en juillet 2009, au Centre Nord sud du Conseil de l’Europe ; Il est membre de la Commission de Venise. Enfin, notre pays s’est vu proposer d’adhérer à 18 conventions du Conseil de l’Europe.

    Toutes ces actions sont développées en totale cohérence avec les fondements constitutionnels, spirituels, identitaires et juridiques du Maroc.

    Sur le plan économique :

    Le cap fixé consiste en la conclusion d’un Accord de libre échange global et approfondi. Cet instrument, une fois entré en vigueur, permettra au Maroc d’intégrer de facto le Marché Intérieur de l’UE et de bénéficier de tous les avantages qui en découlent.

    Après la signature, en décembre 2010, de l’Accord Agricole et du mécanisme de règlement des différends, il s’agira désormais de finaliser le Protocole Pêche et les négociations Services.

    Accompagnement financier :

    Le Maroc est le principal bénéficiaire de l’appui financier de l’UE à l’échelle du voisinage. Pour la période 2007-2010, il a mobilisé une enveloppe de 654 millions d’euros. Pour la période 2011-2013, il a bénéficié d’une enveloppe de 580,5 millions d’euros.

    Les actions financées en 2012 ont concerné principalement l’INDH (25 millions d’euros), le programme « Hakama » -qualité des services publics- (75 millions d’euros) et l’appui à la mise en œuvre du Plan gouvernemental pour l’Egalité (45 millions d’euros).

    De plus, et en réponse au ‘Printemps Arabe’, l’UE a programmé une enveloppe additionnelle SPRING au titre de laquelle le Maroc a bénéficié d’une dotation additionnelle de 80 millions d’euros pour la période 2011-2013. Cette enveloppe financera en priorité la formation professionnelle (30 millions d’euros), l’alphabétisation (25 millions d’euros), l’agriculture (10 millions d’euros) et la santé (12 millions d’euros).
    En plus de ces dons, l’accompagnement financier de l’UE concerne aussi les prêts concessionnels de la BEI.

    En 2012, l’engagement de la BEI au Maroc a porté sur un montant de 1 milliard d’euros, au profit notamment des routes rurales (100 millions d’euros), du Plan Solaire (100 millions d’euros), de l’autoroute El-Jadida Safi (240 millions d’euros), de l’ONEE (180 millions d’euros)…

    Partenariat pour la mobilité :

    Le Maroc œuvre avec l’UE pour la mise en place d’une approche globale de la migration basée sur la responsabilité partagée, le développement, la lutte contre la migration illégale, la gestion des flux migratoires légaux et la consolidation des droits acquis des migrants installés en Europe.

    Dans cette perspective, les deux parties ont entamé la négociation pour la conclusion d’un « Partenariat pour la migration, la mobilité et la sécurité », qui fixera un cadre global de coopération dans tous les volets de la migration (migration légale, développement, migration illégale et asile).

    Convergence règlementaire :

    Le Statut avancé a prévu une ambition de convergence règlementaire entre la législation nationale et l’acquis communautaire de l’UE. Pour le Maroc, celle-ci doit obéir aux paramètres suivants :

    -La convergence doit être « graduelle et séquencée ».

    -Elle doit accompagner la mise en œuvre des stratégies sectorielles du Maroc.

    -Elle doit concerner, de manière équilibrée, les dimensions politique, économique et sociale.

    -Enfin, la convergence doit résulter d’une approche cohérente basée sur une évaluation de l’écart et sur une étude d’impact.

    Jumelages institutionnels :

    Le Maroc a mis en œuvre jusqu’à présent 44 jumelages, soit la meilleure performance régionale. L’Egypte en a eu 30, l’Ukraine 30 et la Tunisie 20.

    Ces jumelages ont permis au Maroc :

    -Asseoir les normes de bonne gouvernance (lutte contre le blanchiment de capitaux, Administration du Parlement, modernisation des juridictions, lutte contre la criminalité organisée, lutte contre l’immigration irrégulière…).

    -Gérer sa transition économique (gouvernance des entreprises publiques, mécanisme de règlement des différends, propriété industrielle et intellectuelle, Open Sky, efficacité énergétique, Cour des Comptes, Audiovisuel…).

    -Améliorer ses indicateurs sociaux (initiative nationale de développement humain, alphabétisation, couverture médicale…).

    -Dans l’immédiat, de nouveaux secteurs seront concernés (Marchés Publics ; Services financiers/Assurance ; Concurrence ; Protection du consommateur ; Code de travail ; Normalisation Industrielle ; Surveillance des marchés ; Sécurité maritime…). D’autres secteurs suivront progressivement la même procédure d’alignement. L’objectif est que le Maroc devienne le pays tiers qui aura absorbé le plus d’acquis communautaire.

    -Enfin le Statut avancé a prévu l’entrée du Maroc à des Agences et programmes communautaires : Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), Programme compétitivité et innovation (CIP), Douane 2013, Programme Marco Polo…

    Perspectives futures du partenariat Maroc-UE :

    -L’Accord de libre-échange Complet et Approfondi permettra d’améliorer les conditions d’accès des produits marocains au marché européen.

    -L’Accord sur la libéralisation des services permettra au Maroc d’améliorer son offre services.

    -L’Accord de Pêche permettra d’accompagner le Maroc dans la mise en œuvre de la stratégie Halieutis.
    Le Partenariat pour la mobilité permettra aux deux parties de gérer tous les aspects liés à la question migratoire selon une approche équilibrée et la responsabilité partagée.

    -Le Plan d’action pour la mise en œuvre du Statut avancé constituera la feuille de route pour les 5 années à venir et préparera les deux parties à la conclusion d’un nouveau lien juridique qui remplacera l’Accord d’association.

    En conclusion, la mise en œuvre du Statut avancé permettra de raffermir les relations Maroc-UE et facilitera leur évolution vers la conclusion d’un nouveau cadre juridique qui remplacera l’Accord d’Association. Ce cadre prendra la forme d’un « Partenariat Privilégié ».

    Dans la même perspective, le Maroc plaide pour que la Politique européenne de voisinage (PEV) soit dotée de mécanismes innovants, d’outils substantiels et de perspectives incitatives.

    Une PEV rénovée et ambitieuse permettra à l’Union européenne d’accompagner le Maroc dans la réalisation de son projet de société ouverte, démocratique et solidaire qu’il est en train de construire, ainsi que dans son ambition de s’ériger comme une plateforme régionale compétitive et ouverte sur l’UE et sur les espaces maghrébin, arabe et africain.

    #Maroc #UE #relations_bilatérales