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  • Espagne : Jordi Pujol faisait du lobbying pour le Maroc

    Espagne : Jordi Pujol faisait du lobbying pour le Maroc

    Tags : Espagne, Maroc, Catalogne, Jordi Pujol, Union pour la Méditerranée,

    Il semble que Jordi Pujol ait été chargé par le Maroc de relancer le projet méditerranéen de l’organisation.

    Dans une lettre envoyée par Pujol aux autorités marocaines au début des événements due l’appelé printemps arabe, l’ancien président de la Generalitat de Catalogne fait l’éloge du régime marocain et des fausses réformes faites à l’époque pour freiner les protestations des jeunes Marocains, puis s’excuse de ne pas avoir réussi à relancer les activités d’une organisation dont la base serait les relations entre les pays des deux rives de la Méditerranée.

    « Je dois parler d’une déception qui a été, à mon avis, l’évolution négative du processus de Barcelone lancé en 1995 – largement promu par le président Felipe Gonzalez avec le fort soutien de la Catalogne – mais abandonné et ensuite neutralisé par l’Union pour la Méditerranée. Une initiative due, à mon avis, à un reflet de la « grandeur » française et à la volonté du président Sarkozy de jouer les premiers rôles plutôt que le fruit d’une réflexion et d’un projet solides », déclare Pujol dans la lettre de défense du projet méditerranéen qui, selon lui, pourrait être proposé lorsque le PP et le PSOE remporteront les élections et que les relations entre l’Espagne et la Catalogne s’amélioreront. « Je ne sais pas si le résultat (des élections, ndlr) renforcera ou non l’influence de la Catalogne sur la politique espagnole, qui à certains moments au cours des 20 dernières années a été vraiment importante. Si cette influence augmente, cela favorisera considérablement la collaboration avec le Maroc et la reconnaissance des efforts de démocratisation et des progrès sociaux du Maroc », déclare M. Pujol.

    « Depuis la fin des années 1980, lorsque j’étais président, le gouvernement catalan a pris une série d’initiatives pour faire comprendre à l’Europe l’importance de la Méditerranée. Mais ni l’Europe en général ni l’Union européenne ne se sont intéressées à la question, et aujourd’hui elles ne s’y intéressent pas non plus suffisamment », ajoute-t-il.

    Pujol déplore que « bien que nous ayons donné des conférences et des séminaires de Stockholm au Caire et de Casablanca à Rome et Hambourg, et que nous ayons contacté des politiciens au plus haut niveau, nous n’avons pas eu beaucoup de succès. L’Europe centrale et du Nord ne se sentait pas très concernée. La Grande-Bretagne non plus – très peu. Même en France, étonnamment, nous n’avons pas eu d’écho. Nous avons réussi à intéresser le gouvernement espagnol de Felipe Gonzales. Elle a agi efficacement, ce qui a conduit, en 1995, au processus de Barcelone. Avec une attitude beaucoup plus engagée de la part du gouvernement espagnol. Mais comme je l’ai dit, tout cela s’est calmé, dans une certaine mesure grâce à tout le monde. En partie à cause d’un changement d’attitude du gouvernement espagnol, qui a déplacé le centre de gravité de sa politique étrangère vers l’Atlantique et l’UEE et s’est méfié du Maroc. Elle est également due au manque d’intérêt de nombreux pays européens et à la lenteur de nombreux pays de la rive sud de la Méditerranée à prendre des décisions. Elle est également due à l’aggravation du conflit israélo-palestinien. Mais maintenant, l’Union pour la Méditerranée, qui a été jusqu’à présent un échec, pourrait peut-être être relancée avec le nouveau gouvernement espagnol, même si, comme vous le savez, l’Europe a des préoccupations urgentes. En tout cas, n’oubliez pas que l’Union pour la Méditerranée a maintenant un nouveau secrétaire général, un Marocain, M. Youssef Amrani, qui est beaucoup plus actif que son prédécesseur », conclut M. Pujol.

    #Maroc #Espagne #UpM #Jordi_Pujol #Catalogne

  • Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation

    Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation

    Maroc: L’Algérie rejette une nouvelle tentative de médiation – Union pour la Méditerranée, UpM, Espagne, Barcelone

    L’Algérie a de nouveau refusé une tentative de médiation initiée par l’Espagne en vue d’une réconciliation avec le Maroc. Madrid aurait souhaité organiser une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et celui du royaume chérifien Nasser Bourita à l’occasion d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont les travaux ont débuté dimanche à Barcelone.

    Le chef de la diplomatie algérienne a préféré, lui, se rendre à Dakar (Sénégal) pour prendre part a la 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Chine-Afrique). Le journal espagnol “El Pais” a rapporté que Ramtane Lamamra “s’était excusé à la dernière minute auprès de son homologue espagnol de ne pouvoir participer à la réunion”, la réunion de l’UpM « intervenant parallèlement à la tenue du Forum de coopération sino-africaine les lundi et mardi ».

    L’Express, 01/12/2021

    Lamamra a décliné une invitation a une réunion au Barcelone

    L’Algérie “rejette” une nouvelle tentative de médiation avec le Maroc

    L’Algérie a de nouveau refusé une tentative de médiation initiée par l’Espagne en vue d’une réconciliation avec le Maroc.

    Madrid aurait souhaité organiser une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères Ramtane Lamamra et celui du royaume chérifien Nasser Bourita a l’occasion d’une réunion de l’Union pour la Méditerranée (UpM) dont les travaux ont débuté dimanche a Barcelone.

    Le chef de la diplomatie algérienne a préféré, lui, se rendre a Dakar (Sénégal) pour prendre part a la 8e conférence ministérielle du Forum sur la coopération sino-africaine (Chine-Afrique).

    Le journal espagnol “El Pais” a rapporté que Ramtane Lamamra “s’était excusé a la dernière minute auprès de son homologue espagnol de ne pouvoir participer a la réunion”.

    Le même titre –citant de sources diplomatiques- a précisé que le MAE algérien ait décidé de ne pas se rendre en Espagne car la réunion de l’UpM intervenait parallèlement a la tenue du Forum de coopération sino-africaine les lundi et mardi.

    Sur Twitter, Lamamra a soutenu que ce Forum constitue “une occasion d’évaluer l’exécution des programmes de coopération avec la République de Chine et les adapter de manière a dépasser l’impact du Coronavirus et a renouveler notre engagement commun de protéger les intérêts de l’Afrique”.

    En effet, le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Albares Bueno a voulu jouer la médiation entre Alger et Rabat en déclarant que “l’Algérie et le Maroc sont de principaux partenaires de l’Espagne et de l’Union européenne avec lesquels nous construisons une relation en Méditerranée…”, “Nous allons aborder ces questions a l’occasion de la réunion de Barcelone”, “Nous en Espagne, on œuvre souvent a trouver des solutions et pour un bon voisinage ainsi que pour la coopération en mer méditerranée. Le dialogue est indispensable a ce sujet”.

    Selon El Pais, a cause de l’absence des deux ministres algérien et marocain, la réunion s’achèvera sans le règlement de la crise opposant les deux pays depuis l’annonce par les autorités algériennes de la rupture de ses relations diplomatiques avec le Maroc.

    La tension est, faut-il le rappeler, montée d’un cran après la mort de trois ressortissants algériens dans un raid marocain.

    Mohamed Meslem

    Echourouk Online, 30/11/2021

    #Algérie #Maroc #Espagne #Union_Méditerranée #UpM

  • Les pays du Maghreb sèment un lapin à l’UE pour la Chine

    Les pays du Maghreb sèment un lapin à l’UE pour la Chine

    Union pour la Méditerranée, Algérie, Maroc, Tunisie – Les pays du Maghreb sèment un lapin à l’UE pour la Chine

    Entre la Chine et l’Union européenne, les pays du Maghreb préfèrent la première. Cela se déduit de son absence au 6e Forum régional de l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui s’est tenu ce lundi à Barcelone. Bien que l’événement ait enregistré un nombre record de participants, avec 20 ministres des Affaires étrangères des 42 pays qui font partie de l’organisation, un seul d’entre eux a été africain, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Shoukry, dont le compatriote Nasser Kamel est le secrétaire Général de l’UPM. Le Maroc n’a envoyé qu’un directeur général, l’Algérie et la Tunisie leurs ambassadeurs respectifs en Espagne et en Mauritanie et en Libye à personne.

    Tant le ministre marocain des Affaires étrangères, Naser Burita, que l’Algérien, Ramtane Lamamra, se sont excusés de leur absence en revendiquant la célébration, aujourd’hui et demain à Dakar (Sénégal), du Forum pour la coopération entre la Chine et l’Union africaine, un sommet biennal dans le que le président Xi Jinping est intervenu par visioconférence. Ils ont manqué non seulement la réunion euro-méditerranéenne, mais aussi la réunion ministérielle UE-voisinage Sud qui, avec l’aide du commissaire Oliver Várhelyi, a débattu de la mise en œuvre du nouvel agenda du partenariat entre l’UE et la Rive Sud, qui il a été approuvé en février dernier.

    Le haut-commissaire de l’UE pour la politique étrangère, Josep Borrell, a reconnu l’influence croissante de la Chine en Afrique, mais a nié que les pays africains se désintéressent de l’Europe. La différence entre les investissements européens et chinois sur le continent voisin continue d’être « flagrante », a-t-il souligné, faisant allusion au stock d’investissement historique accumulé. Autre chose, la tendance de ces dernières années : les investissements chinois en Afrique sont passés de 75 millions de dollars en 2003 à 2 700 en 2019 ; les échanges commerciaux tournent déjà autour de 200 000 millions par an et les crédits chinois aux pays africains depuis le début de ce siècle dépassent les 150 000 millions, selon une étude de l’Université Johns Hopkins.

    Ce qui n’est en aucun cas, selon Borrell, c’est le manque d’intérêt de l’UE envers l’Afrique. Le 17 février, le sommet entre l’Union africaine et l’UE se tiendra à Bruxelles, qui a été suspendu en 2020 en raison de la pandémie, et l’Europe aide à démarrer des centres de production de vaccins au Sénégal, au Rwanda et en Afrique du Sud, à ce sous -L’Afrique saharienne cesse d’être le trou noir de la vaccination mondiale, a-t-il souligné.

    Pour sa part, le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a confirmé que le gouvernement enverra cette semaine un avion de 288 sièges au Mozambique, pour rapatrier les Espagnols et autres Européens piégés par la suspension des vols en raison de la nouvelle variante omicron du covid. Au total, selon le ministre, un peu plus de 200 Espagnols sont détenus en Afrique australe, environ 150 en Afrique du Sud, à qui il a proposé une assistance consulaire pour faciliter leur retour en avion commercial pendant que les vols avec ce pays sont maintenus.

    L’absence des ministres des Affaires étrangères algérien et marocain, ainsi que de la Grèce et de la Turquie, a détourné l’attention du conflit enraciné au Moyen-Orient. Le chef de la diplomatie jordanienne et coprésident de l’UPM, Ayman Safadi, a demandé de l’aide pour prendre en charge les 1,3 million de réfugiés syriens dans son pays, affirmant que le fardeau du problème ne peut pas incomber aux pays d’accueil et qu’il donne eux L’éducation et une vie digne, c’est « investir dans la sécurité », puisque leur abandon les jette dans les bras du djihadisme.

    Safadi a également été l’avocat de Bachar El Assad, qu’il souhaite réintégrer dans la communauté internationale, assurant que la guerre en Syrie « pourrait se terminer par une solution politique ». Et il a prévenu que la paix ne viendrait au Moyen-Orient que grâce à la reconnaissance d’un État palestinien avec sa capitale à Jérusalem. Ce message n’a pas été entendu par son homologue israélien, puisque ce pays n’a envoyé qu’un représentant de son ambassade à Madrid au forum.

    Albares, en tant qu’hôte, a mis cinq propositions sur la table : organiser un séminaire d’experts pour renforcer la coopération des pays méditerranéens avec l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et échanger les bonnes pratiques en matière de « traitement, prévention et utilisation des vaccins » ; promouvoir une stratégie de numérisation qui « contribue à combler les écarts socio-économiques et agit comme un moteur » pour la croissance ; mutualiser les capacités nationales en protection civile (face à la multiplication des incendies de forêt catastrophiques comme ceux de l’été dernier en Grèce, en Turquie ou en Algérie) ; « Explorer l’intégration comme moyen de relance économique » ; et tenir en Espagne une réunion des chefs de toutes les organisations internationales à dimension méditerranéenne.

    Borrell a, pour sa part, souligné que le Maghreb est l’une des régions les moins intégrées économiquement au monde et que l’écart qui sépare les deux rives, loin de se réduire, se creuse : depuis 1990, les revenus des pays du sud ont augmenté. il a doublé, tandis que celui du nord a été multiplié par trois et est déjà 13 fois plus élevé. « Malgré tant de conférences et de réunions, nous continuons d’avoir un écart qui se creuse de plus en plus et qui est intenable », a-t-il prévenu. Pour cette raison, « les flux migratoires ne disparaîtront pas » et ce qu’il faut faire, c’est les ordonner pour que la Méditerranée ne continue pas à être une frontière meurtrière, a-t-il conclu.

    El Pais, 29/11/2021

    #Espagne #UpM #Barcelone #Maghreb #Maroc #Algérie #Tunisie #Libye

  • Albares échoue dans sa tentative de réunir Lamamra et Bourita

    Espagne, Algérie, Maroc, Union pour la Méditerranée, UpM -Albares échoue dans sa tentative de réunir Lamamra et Bourita

    Albares échoue dans sa tentative de réunir les ministres du Maroc et d’Algérie à Barcelone
    L’absence des principaux dirigeants de la diplomatie marocaine et algérienne sont deux faits très notables lorsqu’on parle des problèmes et défis à relever sur la Méditerranée
    Les ministres des Affaires étrangères du Maroc, Naser Burita, et de l’Algérie, Ramtane Lamamra, ne participeront pas demain au forum de l’Union pour la Méditerranée (UpM), qui réunit à Barcelone les 27 États membres de l’Union européenne avec les 15 des Afrique du Nord, Moyen-Orient et Europe du Sud-Est.

    Selon des sources du ministère des Affaires étrangères, Burita et Lamamra ont contacté le ministre José Manuel Albares pour excuser leur présence à l’UpM pour coïncider avec la rencontre entre l’Union africaine et la Chine d’aujourd’hui et de demain au Sénégal.

    Les victimes des principaux leaders de la diplomatie marocaine et algérienne sont deux absences très notables lorsqu’il s’agit d’évoquer les problèmes et défis à affronter en Méditerranée.

    Aussi pour rendre visible un rapprochement avec le Maroc.

    Alors que les relations entre l’Espagne et son voisin du sud sont plus éloignées que jamais, ce forum aurait servi à rendre visible ce rapprochement qu’Albares affirmait il y a un mois avoir eu avec Burita par le biais d’un appel téléphonique.

    ABC, 29/11/2021

    #Espagne #Maroc #Algérie #UpM #Union_Méditerranée

  • Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    Espagne, Maroc, Union pour la Méditerranée – Albares déçu, l’Upm était l’occasion de rencontrer Bourita

    La crise avec le Maroc est toujours latente six mois après avoir explosé
    Les ministres des Affaires étrangères marocain et algérien donnent un sit-in au sommet de l’Union pour la Méditerranée qui s’est tenu ce lundi à Barcelone
    Le ministre des Affaires étrangères, José Manuel Albares, a raté ce lundi une nouvelle occasion de rencontrer en tête à tête son homologue marocain, Nasser Bourita, et ainsi tenter de sortir d’une crise avec Rabat qui dure déjà depuis six mois. Son absence au sommet de l’Union pour la Méditerranée (UPM), qui s’est tenu à Barcelone, a été rejointe par le chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, pays avec lequel le Maroc a rompu les relations fin août.

    La rencontre se voulait une étape pour relancer les relations entre Madrid et Rabat et un lieu de médiation entre Marocains et Algériens, mais elle ne l’a pas été.

    Albares a minimisé l’absence de ses collègues maghrébins à la réunion. « L’Algérie et le Maroc ont été extraordinairement représentés et ont participé très activement à la réunion d’aujourd’hui », a-t-il déclaré. Le ministre a également confirmé que Bourita, avec qui il a insisté sur le fait qu’il a « une relation fluide », l’a appelé dimanche pour l’informer de son absence. Tous deux ont convenu, a-t-il assuré, de « continuer à renforcer encore plus nos relations ». « J’aurais préféré qu’ils soient là », a-t-il fini par admettre, après avoir souligné que le Maroc et l’Algérie sont deux « partenaires stratégiques », mais leur absence « n’a rien amoindri aux contributions que les deux pays ont apportées » à la rencontre. .

    L’Espagne et le Maroc s’apprêtent à célébrer une année enchaînant les désaccords, de l’annulation de la Réunion de haut niveau qui aurait dû se tenir fin 2020, jusqu’au déclenchement de la crise en mai dernier, lorsque plus de 10 000 citoyens marocains ont franchi la frontière avec Ceuta, devant la passivité des autorités du pays voisin. A cette époque, Rabat a retiré son ambassadeur à Madrid (puisqu’il est toujours vacant) et a pointé comme déclencheur des tensions l’arrivée en Espagne de Brahim Ghali, leader du Front Polisario, dans un hôpital de Logroño en raison du covid-19. .. avec en toile de fond la discussion pour la souveraineté du Sahara Occidental.

    La restructuration que Pedro Sánchez a entreprise au sein du Gouvernement à la mi-juillet, et qui a conduit au remplacement du Palais de Santa Cruz de Arancha González Laya par Albares, a semblé calmer les esprits de la presse officielle marocaine et a également conduit le roi Mohamed VI à exprimer en août, dans son discours annuel pour la fête de la Révolution du Roi et du Peuple, sa volonté d’ouvrir une nouvelle étape « sans précédent » dans la relation avec l’Espagne qui doit être fondée « sur la confiance et la considération mutuelle et le respect de la compromis ».

    Tension autour des Zaffarines
    Mais depuis lors, et malgré la distension des communications, la rencontre personnelle entre Albares et Burita n’a pas eu lieu, qui, comme l’expliquait le ministre en septembre dernier, allait avoir lieu « bientôt ». Tout cela en dépit du fait que, comme cela a été la tradition au cours des dernières décennies, Rabat est la première destination des ministres des Affaires étrangères nouvellement nommés d’Espagne.

    Pendant ce temps, les affrontements se sont poursuivis. Le dernier épisode de tension a eu lieu la semaine dernière, après des plaintes espagnoles concernant la construction d’une ferme piscicole devant l’archipel des Chafarinas, que Rabat considère comme territoire « occupé » par l’Espagne (comme Ceuta et Melilla). Le ministère des Affaires étrangères a dénoncé le déploiement de ces équipes pour la pisciculture, estimant qu’il s’est fait « dans les eaux territoriales espagnoles sans les autorisations nécessaires à cette activité ».

    En parallèle, Madrid a ouvert une procédure qui pourrait aboutir à des sanctions contre la société espagnole spécialisée dans la pisciculture qui a installé les cages pour la firme marocaine propriétaire de la ferme.

    Préférence pour la Chine
    Au milieu de la controverse, le sommet de l’UPM a enregistré un nombre record de participants, avec 20 ministres des Affaires étrangères des 42 pays qui font partie de l’organisation. Bien qu’un seul d’entre eux soit originaire d’Afrique, le chef de la diplomatie égyptienne Sameh Shoukry, dont le compatriote Nasser Kamel est le secrétaire général de l’organisation.

    De nombreux ministres convoqués, comme Bourita et Lamamra, ont choisi de planter l’UPM pour assister au sommet Chine-Afrique, qui débute aujourd’hui à Dakar (Sénégal) et prend de l’importance grâce aux investissements chinois sur le continent.

    Las Provincias, 29/11/2021

    #Espagne #Maroc #UpM #Union_Méditerranée #Algérie

  • UpM : allocution d’ouverture de Josep Borrell

    UpM : allocution d’ouverture de Josep Borrell

    Union pour la Méditerranée, Barcelone – UpM : allocution d’ouverture de Josep Borrell

    Excellences, chers collègues et amis,

    Parce que c’est une réunion d’amis, merci à vous tous d’être là. C’est formidable que tant d’entre nous aient réussi à se rencontrer en personne dans ces circonstances difficiles. Il s’agit d’une réunion avec un nombre record de participation ministérielle – c’est une bonne nouvelle.

    La dernière fois, c’était en 2019 et je tiens à exprimer mes sincères remerciements à l’Espagne pour avoir accueilli cet événement dans un cadre aussi splendide, un lieu véritablement méditerranéen. Merci au ministre espagnol des Affaires étrangères [José Manuel Albares], pour ses encouragements à continuer à travailler et ses encouragements à continuer à faire preuve de solidarité et d’engagement.

    Comme il l’a dit, hier, nous avons eu la première « Journée de la Méditerranée » et en cette « Journée de la Méditerranée », j’ai envoyé un message disant que nous sommes une famille(le lien est externe). Nous sommes voisins, nous sommes partenaires, nous sommes une famille. A l’intérieur d’une famille il y a de l’amour, mais il y a aussi de temps en temps un certain nombre d’ennuis, de querelles. Et nous l’avons aussi.

    Nous l’avons parce que nous partageons une histoire commune. L’histoire nous rassemble et l’histoire nous apporte des conflits. L’histoire nous rejoint, mais aussi nous sépare. En fait, la Méditerranée est une frontière. C’est une frontière qui sépare deux mondes avec beaucoup de différences.

    Nous nous sommes engagés à dépasser ce qui nous sépare et à faire de la Méditerranée plus qu’une frontière un lieu de rencontre qui rassemble notre monde, nos mondes, disons-le au pluriel.

    La Méditerranée doit être un lieu de progrès partagé, mais si nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, nous devons reconnaître que nous n’y avons pas beaucoup réussi. Et il est entre nos mains de continuer à travailler et à nous engager les uns avec les autres pour continuer à façonner notre histoire commune.

    Notre époque nous apporte de nombreux défis. Nous sommes confrontés à des conflits et, sur certains d’entre eux, nous avons fait très peu de progrès. Je suis désolé de devoir m’en souvenir. Nous sommes confrontés à la fragmentation, aux inégalités et au manque d’opportunités économiques, en particulier pour les nombreux jeunes. Nous sommes confrontés à la pression migratoire et aux rêves déçus.

    Regardez les chiffres : depuis 1990, au cours des 30 dernières années, au Maghreb – je sais que ce n’est pas toute la Méditerranée mais concentrons-nous sur le Maghreb – le PIB par habitant a doublé, mais dans l’Union européenne il a triplé. Ainsi, l’écart se creuse. Le PIB par habitant au Maghreb est passé de 5 000 $ à 10 000 $ et au [PIB par habitant dans l’] Union européenne est passé de 15 000 $ à 45 000 $ – l’écart est beaucoup plus grand.

    Et nous pouvons dire la même chose à propos de la démographie. La population a augmenté beaucoup plus vite dans le Sud que dans le Nord. Au Nord, il a augmenté de 12 % et au Sud de 45 %.

    Ces deux écarts, l’écart démographique et l’écart de richesse sont insoutenables, et ils ne diminuent pas, ils augmentent.

    Regardons la réalité devant nous. Malgré tous nos efforts, et malgré tant de conférences et de réunions, comme l’a rappelé le ministre espagnol [des Affaires étrangères, José Manuel Albares], nous continuons à avoir un écart croissant. Permettez-moi d’insister sur cette idée : c’est insoutenable. Nous devons combler cet écart. Et, pour combler cet écart, nous devons faire face à des défis spécifiques.

    Certainement, pour promouvoir un développement économique durable et inclusif, ce qui signifie au final, [créer] des emplois et des opportunités pour le grand nombre de jeunes du Sud. Et beaucoup d’entre eux devront chercher cette opportunité dans le Nord. Nous ne pouvons pas fermer nos frontières à la migration, mais elle doit être réglementée.

    Deuxièmement, nous devons lutter contre les inégalités et tisser des liens humains et culturels. Troisièmement, le commerce et l’investissement, il n’y a pas assez de commerce entre nous. L’Afrique du Nord est l’une des régions les moins intégrées au monde et le nombre d’échanges économiques entre le Nord et le Sud n’augmente pas. Et enfin et surtout, lutter contre le changement climatique et améliorer les conditions de vie.

    Certes, ces défis ne peuvent être résolus avec succès que si nous travaillons ensemble. J’insiste sur l’idée qu’il faut convertir la Méditerranée non pas en une frontière qui nous sépare, mais en un lieu de rencontre. C’est à cela que sert l’Union pour la Méditerranée, et ce que l’Union pour la Méditerranée fait par des mesures concrètes, par une coopération pratique, en produisant des résultats. C’est ce qu’est l’Union pour la Méditerranée.

    D’autres acteurs internationaux font leur apparition dans la région. Quand je suis arrivé à Bruxelles il y a deux ans, il n’y avait pas de Russes en Afrique du Nord. Maintenant, il y en a beaucoup. Lorsque d’autres acteurs viennent, il est important de continuer à accroître notre engagement parmi nous, parmi les Méditerranéens.

    Un bon exemple de cette solidarité est nos efforts communs pour faire face à la situation en Biélorussie, permettez-moi de le mentionner, car cela compte beaucoup pour nous, Européens. Beaucoup d’entre vous ont fait preuve de solidarité – merci – en limitant le trafic aérien vers la Biélorussie, ou pour reprendre les mots de mon collègue commissaire [pour promouvoir le mode de vie européen, Margaritis] Schinas : « C’est le moment où l’Union européenne compte sur nos amis, et nous sommes très heureux de voir que nous en avons beaucoup ». Et beaucoup d’entre vous ont été très utiles pour arrêter ce flux de personnes qui [ont été] utilisées comme balles contre les frontières européennes. Ils ont été transformés en armes, et ce genre de choses, nous ne pouvons pas nous permettre de les avoir.

    Un autre bon exemple est la façon dont nous nous sommes entraidés avec la pandémie de COVID-19. C’est un travail en cours, mais de notre côté, nous avons fait de notre mieux, pas assez, mais de notre mieux pour aider tous les pays du pourtour méditerranéen. Et nous continuerons à les soutenir.

    Un autre exemple encore est la déclaration ministérielle sur l’environnement et l’action pour le climat, adoptée par l’Union pour la Méditerranée au Caire le mois dernier, comme l’a rappelé le ministre espagnol [José Manuel Albares]. Cet accord doit conduire la région vers une transition verte réussie. Parce que le changement climatique et la dégradation de l’environnement comportent de sérieux défis, mais c’est aussi une grande opportunité pour nos deux économies, pour la création d’emplois, pour la diversification de notre structure économique.

    Un succès similaire a été enregistré en juin dernier lorsque l’Union des ministres de la Méditerranée a confirmé son intention de tracer une nouvelle voie de transition énergétique propre pour la région. Ils se sont mis d’accord sur un plan directeur pour l’interconnexion électrique entre tous les pays et à travers la Méditerranée. Je pense qu’il faut souligner l’importance de ce masterplan.

    Oui, l’Union pour la Méditerranée a prouvé sa capacité à dépasser les clivages politiques et à se concentrer plutôt sur des coopérations concrètes débouchant sur des résultats tangibles sur le terrain. C’est pourquoi, permettez-moi de remercier le Secrétariat général et le Secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, Nasser Kamel, pour son leadership et son dévouement dans des circonstances si difficiles.

    La mise en œuvre sera la clé. Les belles paroles sont importantes, les bonnes actions sont meilleures. Mais en plus d’agir, nous avons besoin de communiquer. Je pense qu’il y a un manque de communication de notre part et que notre travail n’est pas bien connu ou traité comme il devrait l’être. Je vous invite tous à expliquer plus et mieux, à démontrer la valeur de la coopération à travers la Méditerranée. Notre peuple en a besoin. Ils ont besoin de savoir comment nous travaillons ensemble et c’est pourquoi nous sommes ici.

    Merci pour votre attention. Je vais céder la parole à mon coprésident, Ayman Safadi, [Vice-Premier Ministre, Ministre des Affaires étrangères de Jordanie], en le remerciant pour son excellente coopération.

    Lien vers la vidéo (à partir de 13’00 ») : https://audiovisual.ec.europa.eu/en/video/I-214321

    EEAS, 29/11/2021

    #Union_Méditerranée #UpM #Barcelone #6forum_régional

  • Barcelone: L’Algérie et le Maroc boudent le Forum de l’UpM

    Maroc, Algérie, Union pour la Méditerranée – Barcelone: L’Algérie et le Maroc boudent le Forum de l’UpM

    Le sixième Forum de l’Union pour la Méditerranée n’a finalement pas eu la présence de l’Algérie et du Maroc, les deux pays que l’Espagne aspirait à réunir dans la rencontre non seulement pour aborder bilatéralement la relance des relations et la crise énergétique avec chacun d’eux. , mais aussi tenter une sorte de médiation dans les tensions renouvelées qui les confrontent.

    Ni le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, ni l’Algérien Ramtane Lamamra, n’ont assisté à la réunion du Forum à Barcelone présidée par le ministre espagnol José Manuel Albares, le haut représentant pour la politique étrangère de l’UE, Josep Borrell, et le secrétaire de la UPM, Nasser Kamel.

    L’excuse pour justifier l’absence a été la célébration à Dakar du Sommet Chine-Afrique, un forum qui prend une importance particulière en raison de la présence croissante d’investissements et d’entreprises chinoises sur le continent voisin, une relation qui continue aujourd’hui d’être plus bénéfique. pour les intérêts du pays asiatique que pour les nations africaines, qui maintiennent un déficit commercial annuel avec la Chine de plus de 20.000 millions de dollars. Tenter de rééquilibrer cette situation est un objectif prioritaire de la réunion.

    Les Affaires étrangères n’ont jamais voulu confirmer la présence des ministres algérien et marocain au Forum méditerranéen, comprenant que, comme on pouvait s’y attendre, les différences, désormais particulièrement amères entre les deux, constitueraient un obstacle de premier ordre.

    Ainsi, la possibilité que le Forum ait été le théâtre du rendez-vous reporté entre Albares et son homologue marocain a été diluée. Un rendez-vous qui, s’il avait eu lieu, aurait pu servir à rétablir les relations diplomatiques entre Madrid et Rabat, boiteuses depuis que le Maroc, le 18 juin, a appelé son ambassadeur en Espagne pour des consultations. Le retrait du diplomate est intervenu après que Rabat a levé ses contrôles aux frontières avec Ceuta et a permis le passage de milliers de citoyens marocains et, plus tard, aussi, après que l’Espagne a décidé d’accueillir le chef du Front Polisario, Brahim Ghali, pour être soigné par le Covid. dans un hôpital espagnol.

    Ces derniers mois, la relation triangulaire Espagne-Maroc-Algérie a été éclipsée par la crise énergétique et la fermeture du gazoduc qui transporte le gaz algérien vers l’Espagne via le Maroc, ainsi que l’accusation d’Alger contre Rabat d’être à l’origine de l’attentat dans laquelle trois camionneurs algériens ont été tués.

    TENSIONS « ACTIVES »
    Ce cumul de circonstances a rendu difficile la rencontre des deux pays à Barcelone, rencontre au cours de laquelle Albares tente de « renforcer la cohésion » entre les nations des deux rives de la Méditerranée en adoucissant, par le dialogue et la collaboration, « les conflits et tensions qu’ils sont toujours actifs dans la région.

    A l’ouverture du Forum, le ministre espagnol a souligné que sans l’effort et la coopération de tous « la Méditerranée verra sa propre existence et celle des 790 millions de personnes qui vivent sur ses rives en jeu ». « La fragmentation de la région », a-t-il insisté, « ne profite qu’à ceux qui veulent nous diviser ».

    A cette occasion, le sixième Forum de l’Union pour la Méditerranée a réussi à réunir une vingtaine de ministres des Affaires étrangères des 42 pays qui le composent (27 de l’Union européenne et 15 d’Afrique). Son objectif dans cette édition est de relancer une relance économique et sociale « juste et inclusive » qui permettra de surmonter définitivement les graves conséquences de la pandémie.

    El Mundo, 29/11/2021

    #Maroc #Algérie #Union_Méditerranée #UpM #Barcelone

  • Maroc-Algérie : L’UpM à la rescousse du Makhzen

    Tags : Algérie, Maroc, Union Pour la Méditerranée – Maroc-Algérie : L’UpM à la rescousse du Makhzen

    Malgré l’affirmation de l’Algérie plus d’une fois que l’option d’une médiation avec le Maroc n’est pas sur la table pour normaliser les relations bilatérales, certaines parties insistent pour re-présenter cette proposition à chaque fois, d’une manière qui remet en cause le fond de cette insistance et qui est derrière elle, et si le voisin occidental a quelque chose à voir avec cela. ?

    Le ministre espagnol des Affaires étrangères José Manuel Alvares, dans une interview au journal « Diario de Sevilla », a déclaré que son pays entendait reprendre l’initiative de travailler pour dissiper les nuages ​​qui assombrissent le ciel des relations algéro-marocaines, à l’Union pour la Sommet méditerranéen, organisé par Barcelone, Espagne, les lundi 28 et 29 novembre.

    Selon le chef de la diplomatie espagnole, « le Maroc et l’Algérie sont des pays partenaires clés pour l’Espagne et l’Union européenne, et avec eux nous construisons la relation en Méditerranée. Les 28 et 29 novembre, Barcelone accueillera une conférence de l’Union pour la Méditerranée, où nous discuterons de ces questions. Nous, en Espagne, travaillerons toujours pour la détente. Dans un souci de bon voisinage et de coopération pour construire la Méditerranée, le dialogue est essentiel à cet égard », a-t-il soutenu.

    L’Union pour la Méditerranée est un regroupement de pays riverains de la mer Méditerranée, créé par l’ancien président français Nicolas Sarkozy, mais l’Algérie n’était pas enthousiaste à l’idée de travailler au sein de cet espace, car elle pense que Sarkozy a créé cette union en 2008, afin de briser le siège imposé à l’État de l’entité sioniste par les pays arabes, alors que la position de l’Algérie sur cette question se passe de commentaires.

    Plus d’un responsable espagnol, conduit par la vice-première ministre, Teresa Rivera, et le ministre des Affaires étrangères s’étaient rendus en Algérie, et avaient tenté d’assouplir la position algérienne concernant la normalisation des relations entre l’Algérie et Rabat, même si l’affaire se limitait à l’extension des travaux du gazoduc Maghreb-Europe uniquement, mais toutes ces tentatives ont échoué.

    Cependant, faire la lumière sur l’Union pour la Méditerranée répond à de nombreuses questions posées sur l’insistance persistante des parties à soutenir la normalisation des relations algéro-marocaines. Cette instance, qui n’aimait pas l’Algérie dès le départ, comme pour le Maroc, était l’une des plus impatientes pour elle en raison de ses relations multiples avec l’Etat de l’entité sioniste. En témoigne le fait que deux Marocains ont assumé le poste de secrétariat général de ce syndicat.

    Un autre Marocain a occupé le poste de secrétaire général de l’Union pour la Méditerranée, et il a été le Fatih Al-Sijlmassi pendant plus d’un mandat, ce qui indique l’étendue de l’influence dont jouit le régime makhzen dans cette initiative de Sarkozy, ce qui suggère que Le Maroc est celui qui essaie de relancer la médiation, sous n’importe quelle plateforme.

    Ainsi, le régime du Makhzen a été fortement affecté par les sanctions algériennes qui lui ont été imposées après la rupture des relations bilatérales, qui ont eu pour conséquence d’empêcher l’aviation civile et militaire marocaine de survoler l’espace aérien algérien, et enfin, d’arrêter l’approvisionnement en Voisin occidental du gaz naturel liquéfié après la décision de ne pas renouveler le contrat du gazoduc Maghreb-Europe.

    On s’attend à ce que le sort de la médiation dont a parlé le chef de la diplomatie espagnole se trouve sous le dôme de l’Union pour la Méditerranée, à l’instar d’autres tentatives de médiation ayant échoué, similaires à celles initiées par le Royaume d’Arabie saoudite et les États-Unis. les Émirats arabes unis et dans une moindre mesure la République islamique de Mauritanie.

    C’était à la demande de Rabat, dont les responsables prétendent dans les médias qu’ils sont indifférents à la rupture des relations et à ses répercussions sur l’économie marocaine.

    La médiation envisagée par le ministre espagnol intervient au moment où Rabat s’apprête à recevoir le ministre de la Défense de l’entité sioniste, Benny Gantz, pour signer des accords de coopération militaire et sécuritaire. À toutes fins utiles, le makhzen marocain est devenu un simple outil entre les mains de Tel-Aviv, qui œuvre pour amener le différend algéro-marocain à un point de non-retour.

    Echourouk online, 16/11/2021

    #Maroc #Algérie #UpM #Union_Méditerranée #Gazoduc #Gaz