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Israël – UA : Lamamra met en garde
Algérie, Union Africaine, UA, Israël, Sahara Occidental, Palestine, #Algérie, #Palestine, #UnionAfricaine,L’admission d’Israël en qualité de membre observateur au sein de l’Union africaine (UA), mesure qui a été contestée par de nombreux pays, dont l’Algérie, sera tranchée définitivement lors du prochain sommet deschefs d’État de l’Organisation panafricaine.C’est ce qu’a annoncé le ministère des Affaires étrangères ce samedi. La question a été débattue vendredi au sein du Conseil exécutif de l’instance africaine, a indiqué le département de Ramtane Lamamra qui a souligné une « profonde division » des pays africains sur la présence d’Israël comme membre observateur au sein de l’UA.« Le débat de plusieurs heures que les ministres africains des Affaires étrangères viennent d’avoir sur la question controversé du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a mis en évidence une profonde division des états membres de l’Union africaine », a déclaré Ramtane Lamamra à l’issue de la réunion à Addis- Abeba, selon un communiqué du ministère des Affaires étrangères.Le chef de la diplomatie algérienne a indiqué que de nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision « malencontreuse et dangereuse » du président de la Commission Moussa Faki ont défendu « l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ».Lamamra précise que « les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’état de l’Union africaine prévu au mois de février prochain ». Il faut donc « espérer que le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable », dira-t-il à ce propos.Le ministre qualifie en outre de « regrettable que la proposition du Nigeria, élaborée avec l’Algérie, tendant à restaurer immédiatement le statu quo n’ait pas été acceptée par une minorité activiste représentée par le Maroc et quelques uns de ses proches alliés dont la République démocratique du Congo (RDC) qui a assuré une présidence particulièrement partiale de la séance ».Et de préciser dans ce contexte que « les nombreux pays qui, comme l’Algérie, se sont opposés à la décision malencontreuse et dangereuse du président de la Commission de l’UA ont défendu l’intérêt suprême de l’Afrique qui s’incarne dans son unité et celle de ses peuples ».« Les plaidoiries de l’Afrique de Sud et de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en faveur de la juste cause du peuple palestinien ont mis opportunément en perspective l’atteinte grave portée par la décision de Moussa Faki au patrimoine historique de lutte de l’Afrique contre le colonialisme et l’apartheid », relève le chef de la diplomatie algérienne.APS -
L’UA à l’épreuve Israélienne
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«Diviser pour mieux régner», la stratégie pratiquée par l’entité sioniste pour fissurer les blocs constitués par des pays qui lui opposent résistance, est-elle en passe de trouver un nouveau terrain profitable en Afrique ? Après avoir disloqué un monde arabe acquis, par le passé, à la cause palestinienne, Israël a posé pied en Afrique, au sein de l’organisation de l’Unité africaine (UA), où les premières secousses commencent à se faire ressentir suite à la discorde entre les pays membres sur la question du statut d’observateur qui lui a été accordé d’une « manière unilatérale », soit sans passer par une consultation de l’Assemblée. Mais, sept pays ont manifesté directement leur opposition à cet acte, dont l’Algérie, l’Afrique du Sud, la Tunisie, la Libye, la Mauritanie, l’Egypte, les Comores et Djibouti, qui ont informé directement l’Union africaine, par note verbale, à propos de leur refus de sa décision d’accorder à Israël le statut d’observateur au sein de l’organisation continentale, alors que cinq autres pays arabes ont exprimé leur solidarité.
Les Israéliens ont tenté de démentir l’existence de la note en question, mais des sources diplomatiques africaines à Addis-Abeba ont confirmé sa véracité et avancé qu’elle sera examinée «au cours de la réunion du Conseil exécutif». C’était au mois de juillet dernier, où l’affaire a été conclue avec la plus grande célérité, amenant l’ambassadeur d’Israël en Éthiopie, Aleleign Admasu, à présenter illico presto au président de la commission de l’Union africaine, Moussa Faki Mahamat, ses lettres de créance en tant que membre observateur auprès de l’Union africaine. Un fait accompli ? Il fallait compter sans la ténacité du front du refus qui s’est constitué au sein de l’UA. Ainsi, lors de la 39e session du Conseil exécutif de l’UA, qui s’est tenue les 14 et 15 octobre à Addis-Abeba, la question controversée du statut d’observateur accordé à Israël par Moussa Faki a été débattue durant plusieurs heures par les ministres africains des Affaires étrangères, et on a réussi in fine à la soumettre au menu du prochain sommet des chefs d’Etat de l’organisation panafricaine, prévu en février 2022.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, M. Ramtane Lamamra, a précisé dans ce contexte que «les ministres du courant majoritaire qui ont conscience que la crise institutionnelle engendrée par la décision irresponsable de Moussa Faki tend à rendre irréversible la division du continent, ont accepté de soumettre la question au sommet des chefs d’Etat de l’Union africaine prévu au mois de février prochain».
La question n’est pas totalement tranchée, et il reste aux chefs d’Etat africains, lors du prochain sommet de l’UA, de décider non seulement de ce statut d’observateur accordé à Israël, mais de l’avenir de l’organisation elle-même. Dans cette optique, M. Lamamra dit espérer que «le sommet marquera un sursaut salutaire d’une Afrique digne de son histoire et ne cautionnera pas une cassure irrattrapable».
Israël ne peut qu’espérer, de son côté, faire d’une pierre deux coups, conserver son statut d’observateur avec le soutien de plusieurs pays amis et provoquer une fracture diplomatique dans les rangs des pays africains. La bataille dans les coulisses de l’UA sera très rude dans les trois prochains mois pour gagner la partie et laisser courir les Israéliens encore pour deux autres décennies, le temps qu’ils ont mis pour revenir par la fenêtre après avoir été chassés par la porte après avoir perdu leur statut d’observateur en 2002, au moment où l’on enterrait l’Organisation de l’unité africaine, remplacée par l’Union africaine. Une union, désormais, face à l’épreuve israélienne.
Abdelkrim Zerzouri
Le Quotidien d’Oran, 17/10/2021
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Maroc: déception après la nomimation d’un algérien à la tête de l’enseignement, technologie et innovation à l’UA
Maroc, Algérie, Union Africaine, UA, #Maroc, #Algérie, #UA, #UnionAfricaine, Mohamed Belhocine,Les ministres africains des Affaires étrangères ont élu vendredi le candidat algérien, Pr. Mohamed Belhocine, au poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation à l’Union africaine (UA).Pr. Mohamed Belhocine a été élu par le Conseil exécutif de l’UA au poste de commissaire en charge de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation, après avoir obtenu la majorité des voix des Etats membres lors du premier tour du vote secret.M. Belhocine aura à superviser la mise en oeuvre des politiques, des programmes et des stratégies de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation, conformément aux aspirations de l’agenda 2063, et des plans y afférent à moyen terme.Cette élection consacrera le retour de l’Algérie à la tête d’un poste important, au sein du staff dirigeant de la Commission de l’UA qui regroupe le président, le vice-président et six commissaires.L’Algérie, qui a toujours été présente au sein de la Commission de l’UA en occupant le poste de Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) depuis sa création, est ainsi appelée à poursuivre son rôle dans la promotion des efforts continentaux dans un autre domaine tout aussi important que la paix et la sécurité, compte tenu de l’importance de l’enseignement, des sciences, de la technologie et de l’innovation en Afrique notamment en matière de développement durable.Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a exprimé ses vifs remerciements à ses homologues des pays membres de l’UA, pour leur soutien et la confiance réitérée à l’égard de l’Algérie et son apport constructif à l’action africaine commune.Pr. Mohamed Belhocine occupe plusieurs postes à l’échelle nationale et internationale notamment conseiller international de la santé publique et membre du Comité national de suivi de l’évolution de la pandémie du Coronavirus. Il est également connu à l’échelle continentale pour ses efforts dans la lutte contre Ebola.L’Evénement, 15/10/2021 -
Algérie. Lamamra à Addis Abeba
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Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra , a participé aujourd’hui, jeudi, à la 39e session du Conseil exécutif de l’Union africaine, qui a commencé ses travaux ce matin. Lamamra a tweeté : « La participation de l’Algérie à la trente-neuvième session du Conseil exécutif de l’Union africaine, qui a commencé ses travaux ce matin en discutant du projet de budget. Il a souligné le besoin urgent de rationaliser l’utilisation des ressources financières nationales pour éviter une trop grande dépendance vis-à-vis des partenaires internationaux. »
Hier, mercredi, le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a rencontré « Frédéric Chafa », ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Selon le tweet publier par Ramtane Lamamra indique : « Avec mon frère Frédéric Chafa, ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Nous avons discuté des questions liées à la paix, la sécurité et le développement en Afrique. Nous avons convenu de travailler ensemble pour préserver les intérêts supérieurs de notre organisation continentale et faire avancer l’agenda africain commun.
Hier, mercredi, le ministre des affaires étrangères et de la communauté nationale à l’étranger a rencontré « Frédéric Chafa », ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe.
Selon le tweet publier par Ramtane Lamamra indique : « Avec mon frère Frédéric Chafa, ministre des Affaires étrangères de la République du Zimbabwe. Nous avons discuté des questions liées à la paix, la sécurité et le développement en Afrique. Nous avons convenu de travailler ensemble pour préserver les intérêts supérieurs de notre organisation continentale et faire avancer l’agenda africain commun.
Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger, Ramtane Lamamra a rencontré jeudi à Addis-Abeba, peu avant le début des travaux de la 39e session du Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), plusieurs de ses homologues africains avec lesquels il s’est concerté sur les principales questions inscrites à l’ordre du jour de la réunion.
« Ravi de rencontrer, peu avant le début de la 39e session du Conseil exécutif de UA, mes collègues, ministres des Affaires étrangères de l’Afrique du Sud, de la Zambie, du Togo, de Burundi, du Tchad, du Nigéria et de Djibouti, avec lesquels j’ai évoqué les principales questions à l’ordre du jour de notre réunion », a tweeté M. Lamamra.
Le chef de la diplomatie algérienne a eu, mercredi, des rencontres de concertation avec plusieurs de ses homologues africains et avec des responsables de haut niveau à la Commission de l’UA, dont le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki Mahamat, avec lequel il a abordé les domaines de coopération entre l’Algérie et l’UA et les voies et moyens de les consolider dans le cadre des agendas africains communs en matière de paix, de sécurité et de développement.
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Union Africaine: une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateur
Union Africaine, UA, Moussa Faki Mahamat, Israël, Algérie, #Algérie, #UA, #Israël, #UnionAfricaine,L’Algérie parvient à programmer une séance pour revoir la décision d’octroi à Israël le statut d’observateurL’Algérie est parvenue, par voie diplomatique, à introduire la décision du président de la Commission de l’UA, Moussa Faki d’accorder à Israël le statut d’observateur auprès de l’organisation panafricaine à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’Union africaine (UA), pour statuer sur les réserves exprimées par des Etats membres ayant rejeté l’adhésion de l’entité sioniste à l’organisation continentale.La décision de Moussa Faki «d’inscrire les réserves exprimées par les Etats membres de l’UA concernant cet accord à l’ordre du jour du prochain Conseil exécutif de l’UA» intervient suite à la position forte de la diplomatie algérienne qui a précisé que «cette décision, prise sans le bénéfice de larges consultations préalables avec tous les Etats membres, n’a ni la vocation, ni la capacité de légitimer des pratiques et comportements dudit nouvel observateur qui sont totalement incompatibles avec les valeurs, principes et objectifs consacrés dans l’Acte Constitutif de l’Union Africaine».«La récente décision du Président de la Commission de l’Union Africaine (UA), d’accueillir un nouvel observateur qui relève de ses prérogatives administratives n’est pas de nature à altérer le soutien constant et actif de l’organisation continentale à la juste cause palestinienne», a écrit le MAE, soulignant que «les modes de fonctionnement de l’UA ne permettent aucune possibilité pour les quatrevingt-sept Etats observateurs extraafricains d’influencer les positions de l’Organisation continentale, dont la détermination est la compétence exclusive de ses Etats membres». L’Algérie a été la première à répondre à la décision de Moussa Faki, et ce en cohérence avec ses positions soutenant la légalité internationale et la défense du droit des peuples opprimés à l’autodétermination. Par la suite, les réactions des pays africains ayant rejeté cette décision se sont succédées. Sept délégations permanentes auprès de l’UA à Addis Abeba ont exprimé leur rejet dans une note.Neuf autres pays africains, avec à leur tête l’Afrique du Sud, ont exprimé leur indignation suite à cette décision «injuste et injustifiée». Pour sa part, la République arabe sahraouie démocratique (RASD) a affirmé jeudi dernier que la décision prise par Moussa Faki «a ignoré totalement l’intérêt suprême de l’Organisation africaine et des avis et des préoccupations connues de ses Etats membres, soulignant la nécessité d’aborder cette question comme priorité au vu de ses répercussions juridiques et politiques à long terme pour l’UA, ses politiques et positions sur les questions régionales et internationales. La République sahraouie a souligné dans un communiqué que son objection à cette décision «est intervenue à l’image de l’opposition de plusieurs Etats membres de l’UA, sachant que l’UA avait précédemment examiné la demande d’adhésion d’Israël en tant que membre observateur à l’UA, une demande qui a été rejeté en 2013, 2015 et 2016».Même avant la note des sept pays africains, les ambassades de la Jordanie, du Koweït, du Qatar et du Yémen ainsi que la représentation de la Ligue arabe à Adis Abbeba ont exprimé leur solidarité avec les sept ambassades en ce qui concerne cette question. Suite aux efforts soutenus visant à «revoir» la décision du président de la Commission de l’UA, ainsi que la programmation d’une séance à cet effet, l’Algérie a de nouveau prouvé qu’elle demeure fidèle à ses principes inaliénables en soutien aux peuples coloniaux, au moment où le Maroc ne cesse d’établir des relations de normalisation avec l’entité sioniste en œuvrant à lui conférer la qualité d’observateur près de l’UA.De leur côté, les médias officiels marocains ont commis un autre scandale en qualifiant l’article du chef de bureau de la MAP en Ethiopie dans lequel il avait considéré l’octroi à Israël du statut d’observateur auprès de l’UA comme un échec diplomatique pour l’Algérie. A cet égard, le président de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Ahmed Ouihmane a qualifié l’article de «faux pas scandaleux».L’article du chef de bureau de la MAP à Addis Abeba, Driss Sabri est «un autre scandale» marquant la diplomatie marocaine depuis qu’elle est tombée dans le piège de la normalisation le 10 décembre dernier, a affirmé Ahmed Ouihmane dans une déclaration à l’APS. Pour sa part, le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation, Aziz Hanawi s’était interrogé vendredi dans une tribune posté sur Facebook si le Maroc ne faisait pas office d’antenne diplomatique israélienne en Afrique, et ce suite à la publication d’un article de la MAP, signé par son chef de bureau en Ethiopie qui a qualifié l’attribution de la qualité d’observateur à l’Israël auprès de l’Union africaine (UA) d’«échec pour la diplomatie algérienne».Dans une tribune posté vendredi sur sa page officielle Facebook, M. Hanawi a vivement critiqué l’article publié sur le site officiel de l’Agence marocaine de presse (MAP), signé par son chef de bureau en Ethiopie (siège de l’UA), Driss Sabri, affirmant que ce dernier «se délecte de voir l’entité sioniste et terroriste entrer en Afrique…. Pire encore il le qualifie d’échec cuisant pour l’Algérie». «Le retour d’Israël à l’UA comme observateur est-il pour autant une victoire diplomatique pour le Maroc ?», s’est encore demandé le secrétaire général de l’Observatoire marocain contre la normalisation en s’adressant à l’auteur de l’article.Estimant que «cet article officiel» publié sur le site de la MAP était un autre scandale qui vient s’ajouter à la série des scandales du Royaume marocain, M. Hanawi a cité, entre autres scandales, celui de Bourita lors de son passage à «Aipac», le scandale de l’ambassadeur du Maroc aux Nations unies, Omar Hilale, et ses positions «pro-sionistes avec le représentant de l’entité sioniste aux Nations unies» ainsi que son soutien à «l’autodétermination de la région kabyle», outre les scandales de Bayoud, le responsable du bureau de liaison du Maroc à Tel-Aviv.«Quid de ce qui se passe au Maroc et de la déliquescence des institutions de l’Etat et des responsables dans nos représentations diplomatique?», a-t-il ajouté. Et de poursuivre : «Le Maroc dont le souverain préside le Comité El Qods est-il tombé aux mains d’une bande de responsables qui activent comme s’ils représentaient le gouvernement de Tel-Aviv et non de celui de Rabat?». M. Hanawi, qui a vilipendé l’article publié sur le site de la MAP, l’agence officielle du régime marocain, a affirmé que tous les mots du monde ne sauraient suffire pour décrire cette abomination.