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  • Sahara occidental : Le peuple sahraoui célèbre le 46e anniversaire de l’Unité nationale

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    Les festivités de célébration par le peuple sahraoui du 46e anniversaire de l’Unité nationale ont débuté ce mardi au camp de réfugiés sahraouis de Dakhla, en présence de plusieurs délégations étrangères solidaires.
    Cette commémoration chère aux sahraouis intervient cette année dans un contexte de reprise de la lutte armée après la violation marocaine du cessez-le-feu en vigueur depuis 1991. De nombreuses délégations étrangères, comprenant notamment des journalistes, des cinéastes et des photographes de différents pays, à l’instar de l’Espagne, la France, l’Allemagne et les Etats-Unis d’Amérique, prennent part à cette célébration en signe de solidarité avec la cause sahraouie.
    La célébration intervient aussi quelques jours après la désignation par le Secrétaire général de l’Organisation des Nations-unies (ONU) de l’Italo-suédois Stafan Di Mistura, comme envoyé personnel au Sahara Occidental, en remplacement de l’Allemand Horst Kohler, qui a démissionné le 22 mai 2019. La célébration du 46e anniversaire de l’Unité nationale sahraouie est marquée par la commémoration également du 11ème anniversaire de l’installation de la première Kheima du camp de Gdim Izik, à l’est de la ville de Layoune occupée, comme nouveau mode de résistance et de protestation pacifique face à l’occupation marocaine. La population sahraouie à Dakhla, dans les camps de fierté et de la dignité, ont ravivé, lundi dans la soirée, le souvenir de l’agression par les forces marocaines contre le camp de Gdim Izik, en présence du Président Sahraoui, secrétaire général du Front Polisario, Brahim Ghali, de responsables sahraouis et de délégations étrangères solidaires avec le peuple sahraoui, venues partager avec ce dernier la célébration du 46e anniversaire de son Unité nationale.
    Un film documentaire et des vidéos sur l’agression du camp de Gdim Izik ont été projetés à cette occasion, en plus de l’organisation d’une reconstitution de cette agression devant les politiques, les journalistes et les délégations solidaires présentes à cette commémoration.

    Conseil de sécurité de l’ONU : Réunion ce mercredi sur le devenir de la Minurso

    Le Conseil de sécurité de l’ONU tiendra, ce mercredi à New York, une réunion sur le devenir de la Mission des Nations unies pour l’organisation du référendum au Sahara occidental (Minurso), dont le mandat expire le 31 octobre prochain.
    Le nouveau représentant spécial pour le Sahara occidental et chef de la Minurso, le Russe Alexander Ivanko, nommé fin août à ce poste, tiendra ainsi son premier briefing lors des consultations sur la Minurso au cours desquelles les membres du Conseil de sécurité devraient voter sur un projet de résolution visant à renouveler le mandat de la Mission onusienne, a-t-on indiqué.
    Toutefois, des divergences au sein du Conseil persistent autour du mandat de la Minurso. Les adoptions ne sont pas unanimes depuis 2017, la Russie citant l’absence de référence au droit à l’autodétermination dans les mandats récents. Dans ce contexte, le représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Mohamed Omar, avait réaffirmé récemment que la politique d’obstruction prônée par le Maroc et l’inaction du Conseil de sécurité ont empêché la Minurso d’accomplir son mandat qui consiste à organiser un référendum d’autodétermination au Sahara occidental.
  • La stabilité de l’Algérie? Pourquoi mobiliser de grands esprits pour en parler?

    La stabilité de l’Algérie? Pourquoi mobiliser de grands esprits pour en parler?

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    Puisque c’est un devoir, un fait d’expérience quotidien dans tous les domaines et sur tous les fronts. Mais la stabilité primordiale, celle qui est la matrice de l’unité nationale, du développement durable, c’est la nature même des voies et outils conceptuels que tout un chacun emploie pour appréhender les conditions de cette stabilité. Celle-ci commence par la mise en valeur de la citoyenneté automatiquement suivie par le civisme, par le verbe et le langage de la solidarité pour qu’ensuite interviennent la mobilisation et la vigilance.

    C’est déjà une théorie de fait. Il y aurait une mobilisation et un engagement passionnant pour imposer collectivement la tranquillité et la quiétude tant politique, démocratique que sociale. Une mobilisation qui scande et soutient les étapes du renouveau national. L’expression rejette a priori la rigidité cadavérique de la citoyenneté et du civisme.

    Cela implique, en l’occurrence, un dynamisme ascendant vers la quiétude sociale et politique et ouvre la voie grande à la poursuite du développement durable. Comme toujours, il y a une hiérarchie des sociétés, dont les plus éminentes, les plus émancipées politiquement sont celles qui arrivent aujourd’hui en tête de l’accumulation des biens de la mondialisation. Les sociétés attardées, dit-on, souffrent d’un décalage. Mais un décollage peut récompenser leurs efforts si elles se conforment au modèle qui les devance de plusieurs étapes.

    Dans tous les cas, le critère d’appréciation, est essentiellement qualitatif et repose sur les indicateurs de la prise de conscience individuelle et collective. Or, même à ce niveau, il y a maldonne. Aujourd’hui, en termes absolus, ce sera d’éviter le piétinement du climat général, c’est-à-dire dans ce sens que, l’action telle que celle qui cherche à dominer aujourd’hui le paysage national en terme de pratiques politique et démocratique sinueuses, et qui d’ailleurs se font de plus en plan dénoncer, voire rejeter par l’opinion.

    Aux yeux de celle-ci c’est une forme de vulgarité et donc un péché originel particulièrement vicieux et sadique pour tous ceux et celles qui en acceptent la problématique. En effet, elle aiguille mal l’esprit citoyen, puisqu’elle ne lui laisse pas le loisir de réfléchir tranquillement à ce renouveau national, partant, sur la voie pour y parvenir ou à surmonter les défis et enjeux de la conjoncture actuelle.

    La frustration sera sûrement très grande pour ceux qui se laissent prendre à ce  » génie  » de formule politicienne. Un piège engageant l’énergie créatrice de la société algérienne dans les impasses stériles. Mais il y a plus grave. Les pratiques politiques et démocratiques en vogue, sous leur apparence  » neutre  » de simples faits ou de constats sociopolitique et socio-économique, tendent à occulter les liens et la symbiose entre l’Etat et le peuple.

    Dans le même désir, on omet de relever, de faire référence et de reconnaître les acquis populaires sur le plan politique, économique et social. On s’abstient de dire aussi que la stabilité du pays, aujourd’hui, est nationale que, l’Algérie occupe une bonne place dans le concert des nations.

    La façon de toutes les critiques qui s’élèvent, émises jusqu’ici par l’opposition relèvent de l’approche anatomique plate et éclaboussée. La réalité et la philosophie du pouvoir, de son programme politique sont complètement ignorées. Mais l’opposition omet de reconnaître, qu’elle s’est transformée en une case qui renferme de nombreux nerveux, que les creux de son élan correspondent en termes de causalité physiques et politiques, aux protubérances que l’on voit dans un chemin impraticable et plein de nids de poule. C’est donc un mystère politique et une malédiction inguérissable, induits et injectés en grande partie à l’extrême dans la société et entretenue pour des desseins inavoués.
    R. N.

    Le Maghreb.dz, 16/09/2021