Étiquette : Ursula von der Leyen

  • Von der Leyen, visée par une plainte pénale déposée à Liège

    Topics : Union Européenne, Ursula von der Leyen, Pfizer, pandémie, coronavirus, vaccin,

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est visée par une plainte pénale déposée par un citoyen belge devant le juge d’instruction de Liège. Il l’accuse de plusieurs infractions pénales liées à la gestion des contrats d’achat de vaccins anti-Covid avec les laboratoires pharmaceutiques, notamment Pfizer. Il lui reproche notamment de s’être arrogée le pouvoir de négocier au nom des 27 États membres sans avoir reçu de mandat, d’avoir communiqué de manière opaque et confidentielle avec le PDG de Pfizer par SMS, et d’avoir effacé ces messages.

    Il estime que ces agissements ont porté préjudice aux finances publiques belges et à la confiance des citoyens dans les institutions européennes. C’est la première fois que la présidente de la Commission européenne est attaquée en justice à titre personnel pour son rôle dans l’affaire des vaccins anti-Covid.

    Le plaignant est un lobbyiste professionnel accrédité auprès des institutions européennes, Frédéric Baldan, qui est assisté par une avocate parisienne, Me Diane Protat. Il a déposé sa plainte le 5 avril 2023.

    Selon le plaignant, la présidente von der Leyen aurait fait preuve d’une grande imprudence en signant le troisième contrat avec Pfizer le 19 mai 2021, portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin pour un montant de 35 milliards d’euros. Ce contrat aurait été largement surdimensionné par rapport aux besoins réels de l’Union européenne, qui a passé au total 11 contrats avec différents laboratoires. La Belgique se retrouve ainsi avec un surplus de 25,1 millions de doses de vaccin, dont près de la moitié provient de Pfizer. Ces doses excédentaires sont soit stockées, soit données aux pays en développement.

    #UE #Ursula_von-der_leyen #Pfizer

  • Vaccins Pfizer: Von der Leyen poursuivie en justice par un lobbyiste belge

    Topics : Ursula von der Leyen, vaccins, Pfizer, covid,

    Un lobbyiste belge a porté plainte contre la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, devant la justice belge, l’accusant de plusieurs infractions liées aux contrats de vaccins contre le Covid-19 passés avec Pfizer.

    Selon le plaignant, Mme von der Leyen aurait négocié directement par SMS avec le PDG de Pfizer, Albert Bourla, un contrat portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin, au détriment des finances publiques et de la confiance publique.

    C’est la première fois que Mme von der Leyen est visée personnellement dans cette affaire, qui fait déjà l’objet de plaintes administratives auprès du Médiateur européen et de la Cour de justice de l’Union européenne.

    Le juge d’instruction belge en charge du dossier pourrait demander la levée de l’immunité de Mme von der Leyen pour mener son enquête.

    L’eurodéputée Michèle Rivasi a qualifié cette affaire de « SMSgate » et a évoqué une enquête en cours du Parquet européen.

    #Von_der_leyen #Pfizer #Vaccins #Covid

  • UE : Qatargate et maintenant Ursula von der Pfizer

    Tags : Ursula Von der Leyen, Pfizer, Parlement Européen, Groupe S&D, Corruption, Maroc, AntonioPanzeri, Eva Kaili, Francesco Giorgi,

    Le jeu de mots du titre de cet article est dû au chroniqueur sur Europe 1, Vincent Hervouet… Car il y a un soupçon de corruption entre Albert Bourla, PDG de l’entreprise pharmaceutique Pfizer, et la présidente de la Commission européenne qui se prend, à la faveur de la crise due à la pandémie (Covid-19) et de la guerre en Ukraine déclenchée par l’autocrate Vladimir Poutine, comme la présidente de l’Union européenne – ce qu’elle n’est pas.

    Ce soupçon se trouve renforcé par le refus de la Commission de jouer la transparence prétextant du fait que les SMS échangés entre Pfizer et Ursula van der Leyen seraient introuvables. Même la médiatrice européenne, Emily O’Reilly, y va de critiques légitimes : « Cette façon d’agir ne répond pas aux attentes en matière de transparence et de normes administratives au sein de la Commission », après avoir déploré « qu’aucune tentative n’a été faite pour identifier si les textes en question existaient ». C’est une déclaration qui date de juillet 2022.

    Le fond de l’affaire, supposément de corruption en attendant confirmation, repose sur l’achat à Pfizer/BioNTech par la Commission de de 1,8 milliard de doses de vaccins contre le Covid-19 au prix surévalué de 19,50 € au lieu des 15,90 € à l’origine. En tout, la Commission a passé commande de 10 doses par Européens. La question se pose : pourquoi autant de doses et à ce prix ?

    L’autre interrogation légitime pour toute personne soucieuse de l’indépendance des médias est de connaître les raisons pour lesquelles, après le site d’investigation Netzpolitik, c’est le journal, New York Times qui, s’appuyant sur l’article 42 du droit européen (1), exige la transmission des échanges de SMS. Pourquoi aucun des nombreux journalistes européens accrédités à Bruxelles n’a-t-il pas procédé à cette demande ? Pourquoi aucun des nombreux journaux influents des pays membres de l’Union européenne n’a-t-il engagé cette démarche conforme à l’esprit démocratique dont targuent les institutions européennes ? Y aurait-il une sorte d’« intimité incestueuse » (2) entre ces journalistes et ces mêmes institutions, dont la Commission européenne ?

    Un autre signe éventuel de corruption révélé par le média allemand Weld.de est le financement de 320 millions de dollars accordé par la Commission au laboratoire Orgenesis, dirigé par Heiko von der Leyen, le mari de la présidente… N’y aurait-il pas là encore une situation de conflit d’intérêts ?

    Toutes ces affaires, que la situation de corruption soit avérée ou démentie, montrent qu’à l’échelon national ou européen le système économique ultralibéral porte en lui l’avidité jamais rassasiée de profit maximum sur le dos de l’intérêt général et des peuples. Les profits des compagnies pétrolières – sanctions économiques obligent – qui loin de réduire les capacités économiques russes se retournent contre ses auteurs, et des firmes pharmaceutiques ainsi que des laboratoires n’ont jamais été aussi hauts.

    Seules des régulations drastiques, fortes socialement et démocratiquement, sont en mesure de maintenir dans le droit chemin de l’intérêt public les détenteurs de capitaux.

    Demander aux grandes entreprises capitalistes de respecter une certaine déontologie, comme aiment à le faire les membres du gouvernement macroniste, relève du vœu pieux. Seules des régulations drastiques, fortes socialement et démocratiquement, sont en mesure de maintenir dans le droit chemin de l’intérêt public les détenteurs de capitaux. Les biens communs, leurs productions et leurs gestions devraient relever de la propriété sociale et nationale sous le contrôle des salariés, des usagers et de la représentation nationale.

    L’attitude complaisante de la très grande majorité des médias européens en général et français en particulier est révélatrice de l’état de soumission à l’égard de l’oligarchie financière. Une démocratie vivante devrait se pencher sur cette question primordiale pour les principes républicains. Les journaux sont considérés comme le quatrième pouvoir. Force est de constater que ce n’est plus le cas, inféodés qu’ils sont aux milliardaires ou à l’État qui leur accorde des subventions pour mieux les contrôler et influer sur l’orientation des débats.

    Enfin, la Commission européenne devrait balayer devant sa porte. Elle qui est si prompte à dénoncer les atteintes aux valeurs démocratiques chez les autres, n’est pas exempte de défauts, entre le Qatargate et les liens « étranges » entre Mme van der Leyen et le PDG de Pfizer.

    Notes de bas de page
    1 « Tout citoyen de l’Union ainsi que toute personne physique ou morale résidant ou ayant son siège statutaire dans un État membre a un droit d’accès aux documents des institutions, organes et organismes de l’Union, quel que soit leur support. »
    2 Expression utilisée par Vincent Hervouet dans sa chronique éditoriale.

    Source

    #Parlement_européen #corruption #Antonio_Panzeri #Eva_Kaili #Francesco_Giorgi #S&D #Maroc #Pfizer #Ursula_von_der_Leyen

  • L’enquête Qatargate de Von der Leyen cible les liens avec Avramopoulos

    Tags : Commission Européenne, Ursula Von der Leyen, Qatargate, Parlement Européen, Antonio Panzeri, Eva Kaili, Qatar, Marocleaks, Mohamed Belahrach, Fight Impunity, No peace without justice,

    Un e-mail montre que la Commission a lancé une enquête interne sur le Qatargate, ne donnant aux fonctionnaires qu’une demi-journée pour répondre.

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a lancé une enquête urgente sur les liens de ses 26 commissaires avec l’ancien chef des migrations de l’UE, Dimitris Avramopoulos, qui a été pris dans la spirale des allégations de corruption concernant l’influence qatarie à Bruxelles.

    La Commission demande également à Avramopoulos lui-même d’expliquer comment il a respecté les règles en matière de lobbying.

    Avramopoulos, ancien commissaire européen aux migrations, était membre honoraire du conseil d’administration de l’ONG Fight Impunity, créée par l’ancien député européen Pier Antonio Panzeri, qui est actuellement détenu en prison pour des accusations préliminaires de corruption et de blanchiment d’argent. Avramopoulos a admis avoir reçu un paiement de 60 000 € de Fight Impunity et a depuis démissionné de son poste de membre du conseil d’administration de l’ONG.

    Le scandale, qui a vu la députée européenne Eva Kaili également inculpée et déchue de son rôle de vice-présidente du Parlement européen, a ébranlé l’establishment européen et porté atteinte à la crédibilité du bloc en matière de normes éthiques.

    Dans un e-mail vu par POLITICO et apparemment envoyé plus tôt mercredi aux  » points de contact pour la transparence et l’éthique  » dans chacun des cabinets des commissaires, un responsable de l’UE a demandé si des membres du Collège des commissaires ou des membres du cabinet avaient interagi avec Avramopoulos ou Fight Impunity (qu’il appelle AITJ, d’après le nom complet Association contre l’impunité et pour la justice transitionnelle) l’année dernière. Les destinataires n’avaient que jusqu’au milieu de la matinée pour répondre.

    « Votre membre ou cabinet a-t-il eu des interactions (correspondance, réunions, contacts) avec l’ancien commissaire Avramopoulos au cours de la période du 3 février 2021 au 1er décembre 2021 en sa qualité de membre honoraire du conseil d’administration de l’AITJ [?] » Le responsable a posé la même question à propos de toute communication avec tout autre représentant de Fight Impunity, ou avec Avramopoulos « à tout autre titre » pendant la période, « et si tel est le cas, pour nous informer du sujet de cette interaction ».

    Jivka Petkova, directrice de la coordination et de l’administration de la meilleure équipe de von der Leyen, a demandé que les réponses soient soumises avant 10h30 aujourd’hui.

    La porte-parole en chef adjointe de la Commission européenne, Dana Spinant, a déclaré : « Nous envoyons [Avramopoulos] une lettre aujourd’hui pour lui demander comment il a rempli les conditions de l’autorisation que nous lui avons donnée pour cette activité post-mandat [à Fight Impunity] ».

    « Nous disons depuis le début que nous examinons les réunions qui ont eu lieu entre l’ancien commissaire Avramopoulos et les membres du Collège », a ajouté Spinant, précisant que la Commission ne commente pas les courriels internes.

    Avramopoulos a déclaré à POLITICO qu’il n’avait pas encore reçu la lettre de la Commission, mais a déclaré que son rôle ne nécessitait aucun lobbying auprès des commissaires ou des fonctionnaires de l’UE.

    Dans une lettre à la Commission envoyée plus tôt, Avramopoulos a déclaré non seulement qu’il approuvait le processus d’enquête, mais qu’il demandait également qu’il soit intensifié.

    « Comme vous le savez peut-être, mon adhésion approuvée par la CE au conseil d’honneur de l’organisation susmentionnée est devenue un sujet de polémique politique, de calomnie et de spéculation », a écrit Avramopoulos, selon un document consulté par POLITICO.

    « Je suis convaincu que les conclusions auxquelles la Commission arrivera à la suite d’une vérification rapide de la pleine conformité de mes actions avec les termes de la décision dissocieront enfin et sans équivoque mon nom de pratiques et de comportements dont nous n’avons tous eu aucune connaissance ou implication », a-t-il déclaré. ajoutée.

    Il a déclaré que lorsqu’il a demandé l’autorisation de rejoindre le conseil d’administration de Fight Impunity, il a déclaré à la Commission qu’il serait le seul membre du conseil à être rémunéré avec 5 000 € par mois avant impôt, car il serait impliqué dans la « promotion active » du ONG et que toutes les rémunérations ont été correctement déclarées aux autorités fiscales grecques.

    Avramopoulos a rencontré l’actuelle chef de la migration Ylva Johansson et la commissaire chypriote Stella Kyriakides en novembre 2021, mais Eric Mamer, le porte-parole en chef de la Commission européenne, a déclaré mercredi que « dans aucune de ces réunions, d’après ce que nous comprenons, il ne représentait l’ONG ».

    Fin 2020, le comité d’éthique indépendant de la Commission , qui examine les activités des anciens commissaires après leur départ de leurs fonctions, a suggéré d’approuver le rôle d’Avramopoulos, et quelques mois plus tard, la Commission a déclaré dans un rapport qu’elle « ne voyait aucun obstacle juridique ou autre ». pour l’empêcher de prendre le rôle.

    À l’époque, il avait déclaré à la Commission que son travail pour Fight Impunity se déroulerait « sans s’engager dans des activités de lobbying auprès de la Commission européenne ». En tant qu’ancien commissaire, il s’est vu interdire de faire du lobbying sur les questions liées à la migration pendant deux ans après la fin de son mandat à la mi-2019.

    Avramopoulos n’est pas le seul ancien commissaire européen à avoir joué un rôle de premier plan dans Fight Impunity : Emma Bonino, une politicienne italienne qui était commissaire à la santé dans les années 1990, est également répertoriée comme membre honoraire du conseil d’administration. Elle a démissionné du conseil d’administration après que les allégations de corruption ont fait surface.

    Bonino a fondé une autre organisation à but non lucratif, appelée No Peace Without Justice, dont les bureaux sont également situés rue Ducale 41 à Bruxelles. La Commission a suspendu tout financement de No Peace Without Justice dans l’attente d’une enquête plus approfondie, a déclaré Mamer.

    Bonino, haut responsable de la politique italienne et ancienne ministre des Affaires étrangères, a pris ses distances avec Pier Antonio Panzeri, l’ancien député européen et fondateur de Fight Impunity, mais les deux se sont rencontrés.

    Politico, 21/12/2022

    Qatargate #Maroc #Parlement_Européen #Eva_Kaili #Antonio_Panzeri #Francesco_Giorgi #Qatar #Marocleaks #Mohamed_Belahrach #Moroccogate #DGED #Yassine_Mansouri #Commission_Europea #Von_der_Leyen #Avramopoulos

  • UE: Ursula Von der Leyen rattrapée par plusieurs scandales?

    Union Européenne, Ursula Von der Leyen, conflits d’intérêts, plagiat, fraude scientifique, campagne de propagande,

    La présidente de la Commission Européenne, l’allemande Ursula Von der Leyen, serait rattrapée par des scandales de conflits d’intérêts et de plagiat pour l’obtention de diplôme de doctorat.

    Aux dernières nouvelles, des députés européens viennent d’appeler à la démission de la présidente de la Commission de l’Union Européenne, accusée de fraude scientifique Covid-19 et d’une campagne de propagande, de plagiat et d’importants conflits d’intérêts. Le média Kla.tv diffuse un reportage sur les activités d’Ursula Von der Leyen et devrait défrayer la chronique mondiale en plein conflit ukrainien.

    Von der Leyen s’est illustrée ces derniers temps par son engagement total dans le conflit ukrainien par la mise en œuvre des sanctions contre la Russie. Des sanctions qui se sont répercutées en premier lieu contre les membres de l’Union Européenne, grands perdants de la hausse des prix du gaz, suite à l’embargo sur le gaz russe.

    Algérie54, 22/07/2022

  • La France affirme que la Turquie a snobé le président de la Commission européenne

    Le ministre français de l’Europe, Clément Beaune, a déclaré dimanche que la Turquie avait tendu un “piège” à la chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, en la forçant à s’asseoir à côté lors d’une visite à Ankara, dans un faux pas d’une séance photo rapide surnommé «sofagate». .

    L’échec de la présidence turque à placer une chaise pour von der Leyen aux côtés du président Recep Tayyip Erdogan et du chef du Conseil de l’UE, Charles Michel, était “une insulte de la Turquie”, a déclaré Beaune à la télévision RTL.

    “La Turquie s’est mal conduite”, a-t-il ajouté, le qualifiant de “problème turc délibérément posé à notre égard … nous ne devrions pas blâmer les Européens”.

    Le détournement de Von der Leyen a provoqué des récriminations des capitales européennes dinde, mais aussi à Bruxelles.

    Pour sa part, Ankara insiste sur le fait que l’incident était dû à des câbles emmêlés entre le Conseil et la Commission, des institutions européennes distinctes.

    Le personnel de Michel a affirmé n’avoir pas eu accès à la salle de réunion avant l’événement de mardi, mais a également souligné que le chef du Conseil comparaît devant le président de la Commission dans le cadre d’un protocole international strict.

    Manque de respect

    “C’était une sorte de piège … entre celui qui l’a posé et celui qui s’y est mis, je préfère blâmer celui qui l’a posé”, a déclaré Beaune de France.

    Faisant écho au Premier ministre italien Mario Draghi, qui a qualifié Erdogan de “dictateur” en réponse à l’incident du canapé, Beaune a accusé qu’il y avait “un réel problème avec un manque de respect pour la démocratie et une dérive autocratique en Turquie” qui devrait inciter les Européens à être «très ferme avec les Turcs».

    Cependant, “à l’avenir, ce serait bien s’il y avait une seule présidence de l’exécutif européen”, a reconnu Beaune.

    “Nous avons besoin d’institutions européennes plus fortes.”

    (avec l’AFP)

    Cosmosonic, 12 avr 2021

    Etiquettes : Turquie, France, Tayyip Erdogan, Europe, Union Européenne, UE, Charles Michel, Ursula von der Leyen,

  • Sofagate : un « piège » de la Turquie, selon Paris

    Le secrétaire français aux Affaires européennes Clément Beaune a martelé dimanche que « l’affront » fait à la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen lors d’une visite à Ankara était un acte « délibéré », un « piège » de la Turquie.

    « C’est un affront de la part de la Turquie », a-t-il déclaré dans l’émission « Le Grand Jury » des médias RTL/Le Figaro/LCI, écartant la thèse d’une erreur de protocole européen.

    « Il faut remettre l’église au milieu du village. Le problème dans cette affaire ce n’est pas l’Europe, c’est la Turquie », a asséné le responsable français.

    « La Turquie s’est mal comportée », a-t-il ajouté, en pointant « une forme d’agressivité générale et de posture de la Turquie à l’égard de l’Europe ».

    « C’est un problème turc qui a été fait, délibérément je crois, à notre égard (…) Il ne faut pas qu’en plus on batte notre coulpe d’Européens », a-t-il insisté.

    von der Leyen sur le divan

    Ursula von der Leyen a été placée mardi par le protocole en retrait sur un divan lors d’une réunion avec le chef d’Etat turc Recep Tayyip Erdogan et le président du Conseil européen Charles Michel, ce qui a provoqué beaucoup de ressentimment mais aussi des frictions à Bruxelles.

    La Turquie s’est défendue de tout affront en imputant cet incident à un problème de protocole entre institutions de l’UE.

    Les services de Charles Michel ont répliqué n’avoir pas eu accès au préalable à la salle où devait se tenir la réunion. Mais le Conseil européen a aussi fait savoir que son président avait la préséance sur la Commission pour le protocole international.

    « Il y a eu une forme de piège »

    « Il y a eu une forme de piège (..) Entre celui qui a tendu le piège et celui qui est tombé dans le piège, je préfère qu’on mette la culpabilité sur celui qui a tendu le piège », a déclaré Clément Beaune.

    Il a aussi estimé qu’il y avait « un vrai problème de non respect de la démocratie et de dérive autocratique en Turquie » et que les Européens se devaient d’être « très fermes avec les Turcs ».

    Plus largement, il a aussi plaidé pour une « seule incarnation » de l’UE à l’international plutôt qu’un exécutif bicéphale.

    « Il serait bien dans les années qui viennent (..) qu’il y ait une seule présidence de l’exécutif européen. Il faut qu’on ait des institutions européennes plus fortes, mieux incarnées », a-t-il dit.

    L’OBS via MSN.COM, 11 avr 2021

    Etiquettes : Turquie, Tayyip Erdogan, Charles Michel, Ursula von der Leyen, UE, Europe,

  • «Danger pour la France», «guerre d’influence»: Jordan Bardella dézingue la Turquie d’Erdogan

    Par Florent Zephir

    Jordan Bardella a tiré à boulets rouges sur le Président turc et son pouvoir sur BFM TV, l’accusant d’humilier l’Europe et de s’ingérer dans les affaires françaises. L’eurodéputé RN a notamment demandé des sanctions.

    Dénonçant l’attitude de Recep Tayyip Erdogan vis-à-vis de Charles Michel et surtout d’Ursula von der Leyen, Jordan Bardella est revenu sur l’épisode du Sofagate sur BFM TV. L’eurodéputé (RN) a rappelé que certains «codes de courtoisie» existaient en Europe, où un homme n’est pas censé s’asseoir avant qu’une femme ne se soit elle-même installée.

    Des codes que «ne partage pas» le chef d’État turc selon Jordan Bardella, puisqu’il a laissé patienter Ursula von der Leyen debout quelques instants avant de la reléguer sur un canapé, à bonne distance des débats.

    Le vice-président du RN voit dans l’accueil réservé aux représentants européens une «forme d’humiliation» qui participe plus largement à une «guerre d’influence».

    «Erdogan prend l’Europe depuis des mois, voire des années, comme un paillasson […]. Il reçoit des dirigeants européens comme on reçoit des vaincus en temps de guerre. On voit qu’Erdogan, par une stratégie extrêmement fine et précise, mène une guerre d’influence», estime l’élu RN.

    Le député européen a précisé que ces humiliations étaient rendues possibles par la «mansuétude» dont bénéficie Erdogan de la part de dirigeants français et européens.

    Sanctions et fermeté

    Au-delà de cet incident protocolaire, M.Bardella a souligné que le pouvoir turc représentait une «menace pour l’Europe» sur un plan géopolitique. Il a en particulier fustigé le «chantage aux migrants» d’Ankara et son «jeu trouble avec Daech*».

    La Turquie bénéficie en effet de fonds européens alloués à la gestion des migrants depuis le pacte migratoire avec l’UE signé en 2016. Une manne financière strictement contrôlée par Bruxelles via une structure de cogérance, mais qu’Erdogan souhaiterait désormais voir arriver «directement dans les caisses de l’État turc», comme l’explique à Sputnik Constantin Pikramenos, expert en intelligence économique.

    Pour faire cesser le «jeu ambigu» d’Ankara, Jordan Bardella demande «des sanctions et de la fermeté», suggérant notamment de taper au portefeuille, la Turquie ayant reçu «47 milliards d’euros, à la fois de prêts et de subventions européennes» sur ces 25 dernières années.

    «Pas un euro d’argent public pour la Turquie tant qu’elle aura un jeu ambigu à notre égard, mais aussi à l’égard des islamistes et de Daech*!», clame-t-il sur BFM TV.

    Ingérence en France

    Enfin, Jordan Bardella a fait allusion à la politique d’ingérence de la Turquie sur le sol français, critiquant en particulier l’association Millî Görüş, soupçonnée de radicalisme. L’organisme a récemment défrayé la chronique suite aux subventions accordées par la mairie de Strasbourg à la future grande mosquée de la ville. Il lui est entre autres reproché de ne pas avoir signé la Charte des principes pour l’islam de France.

    Pour mettre un terme à cette guerre d’influence sur le territoire national, Jordan Bardella demande des «mesures de rétorsion». Il a ainsi proposé de «renvoyer chez eux» les imams étrangers détachés en France par la Turquie. Une idée déjà évoquée en février 2020 par Emmanuel Macron et Christophe Castaner. Ce dernier avait d’ailleurs assuré sur France Inter qu’il travaillait «sur la fin des imams détachés en 2024».

    *Organisation terroriste interdite en Russie

    https://platform.twitter.com/widgets.js

    Sputnik, 11 avr 2021

    Etiquettes : UE, Turquie, France, Tayyip Erdogan, Emmanuel Macron, Jordan Bardella, Europe, Charles Michel, Ursula von der Leyen,