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  • Le roi du Maroc au Gabon pour Nouvel An

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Gabon, vacances, Pointe Denis,

    Le roi Mohamed VI retourne au Gabon pour une retraite de luxe lors de ses troisièmes vacances de l’année

    Le séjour du souverain alaouite dans son hôtel particulier de la presqu’île paradisiaque de la Pointe Denis jette le doute sur la tenue du sommet bilatéral avec l’Espagne en janvier

    Le roi Mohamed VI du Maroc a commencé ses vacances le jour de Noël dans son hôtel particulier de la presqu’île de la Pointe Denis , sur l’estuaire du fleuve Komo, qui se caractérise par une succession de longues plages de sable fin. Elle se situe à une dizaine de kilomètres de Libreville, la capitale du Gabon.

    Le journal officiel marocain ‘Barlamane’ a présenté le voyage du monarque au Gabon comme une « visite bilatérale » de travail, mais d’autres journaux numériques également sympathisants du pouvoir, comme ‘Rue 20’, ne mâchent pas leurs mots. Ils ont précisé qu’il s’agissait « d’une fête spéciale qui coïncide avec le Nouvel An ».

    C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que le souverain alaouite profite de quelques jours de repos dans ce pays d’Afrique de l’Ouest dont il est très proche du président, Ali Bongo. Son premier voyage, après la pandémie, Mohamed VI s’est rendu au Gabon fin février. Il y resta cinq semaines. Il est rentré au Maroc début avril, juste avant le début du ramadan (le mois de jeûne des musulmans).

    Le roi aura passé au total un peu plus de cinq mois cette année hors du Maroc. A ses deux séjours au Gabon, il faut ajouter les quatre longs mois qu’il a passés en France, entrecoupés de trois voyages éclairs à Rabat, entre le 1er juin et début octobre. Il les a répartis entre le palais près de la tour Eiffel, qu’il a acquis en juillet 2020 pour 80 millions d’euros, et le château de Betz, à 75 kilomètres au nord-est de Paris. Son père, Hassan II, a acheté cette propriété dans les années 1970. Il existe plusieurs témoignages graphiques de son passage à Paris, entre autres la fameuse vidéo révélée fin août, dans laquelle il semble avoir quelques difficultés à maintenir son équilibre.

    À la Pointe Denis, le monarque mène généralement une vie décontractée avec des promenades et des achats dans certains magasins. On ne sait pas quels amis accompagnent le souverain ces jours-ci. Les trois frères Azaitar, experts en arts martiaux, font souvent partie de son entourage. Un autre athlète du même profil s’y est ajouté il y a quelques mois, Yusef Kaddur de Melilla, devenu vice-conseiller aux Sports de sa ville. Il était aux côtés du roi dans la vidéo virale de Paris et dans une autre, enregistrée le 6 décembre, célébrant à Rabat la victoire en Coupe du monde de l’équipe marocaine face aux Espagnols.

    Une frégate de la Marine royale marocaine, avec une poignée de soldats des forces spéciales, est habituellement ancrée non loin de sa résidence en cas de menace pour sa sécurité, mais à ce jour, il n’a jamais eu à intervenir, pas même en janvier 2019. une menace de coup d’Etat au Gabon.

    Si le séjour qui a débuté dimanche à la Pointe Denis a eu la durée habituelle des vacances de Mohamed VI dans ce pays , la réunion de haut niveau (RAN), c’est-à-dire la rencontre entre les gouvernements de l’Espagne et du Maroc, n’a pu se tenir en janvier. . Cela inclut toujours une audience du président espagnol avec le monarque. Le RAN devrait être convoqué chaque année, selon le traité d’amitié hispano-marocain de 1991, mais le dernier remonte à 2015.

    Ce ne serait pas la première fois que l’attachement du souverain à la presqu’île de la Pointe Denis modifie l’agenda de la politique étrangère marocaine. Début décembre 2019, Mohamed VI a prolongé ses vacances dans son manoir gabonais au-delà de ce qui était prévu et n’a tenu tête à nul autre que Mike Pompeo, secrétaire d’État américain. Une audience royale et un dîner prévu entre les deux ont dû être annulés.

    Les ministres des affaires étrangères des deux pays, José Manuel Albares et Nasser Burita, ont annoncé le 21 septembre à New York que ce sommet se tiendrait avant la fin de l’année. Lors de leurs réunions de novembre, ils l’ont reporté jusqu’à ce qu’ils l’aient fixé pour la dernière semaine de janvier ou la première semaine de février. Albares a expliqué ce retard car les agendas des présidents Pedro Sánchez et Mohamed VI étaient très chargés.

    C’est à la pointe Denis que le souverain alaouite a lu, le 14 mars, la lettre que lui adressait le président Sánchez s’alignant sur la solution prônée par Rabat pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Quatre jours plus tard, il a reproduit de longs extraits de cette lettre dans une véritable déclaration par laquelle il a mis fin à la crise déclenchée par le Maroc avec l’Espagne il y a maintenant deux ans. La publication de la déclaration a pris par surprise le gouvernement espagnol , dont le ministre des Affaires étrangères a improvisé une conférence de presse à Barcelone ce jour-là. 

    Avec la visite de Sánchez à Rabat, le 7 avril, et la publication d’une déclaration commune, la réconciliation avec le voisin marocain était scellée, mais près de neuf mois plus tard, non seulement le sommet entre les deux gouvernements n’a pas eu lieu, mais aucune avancée n’a été été fait dans d’autres domaines non plus. Par exemple, le bureau des douanes commerciales de Melilla, fermé en 2018 par les autorités marocaines, n’a pas été rouvert, ni celui de Ceuta. Un accord sur la répartition des eaux entre le Maroc et les îles Canaries n’est pas en vue sur la façade atlantique.

    Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 30/12/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Gabon

  • Le roi du Maroc au Gabon pour Nouvel An

    Tags : Maroc, Mohammed VI, Gabon, vacances, Pointe Denis,

    Le roi Mohamed VI retourne au Gabon pour une retraite de luxe lors de ses troisièmes vacances de l’année

    Le séjour du souverain alaouite dans son hôtel particulier de la presqu’île paradisiaque de la Pointe Denis jette le doute sur la tenue du sommet bilatéral avec l’Espagne en janvier

    Le roi Mohamed VI du Maroc a commencé ses vacances le jour de Noël dans son hôtel particulier de la presqu’île de la Pointe Denis , sur l’estuaire du fleuve Komo, qui se caractérise par une succession de longues plages de sable fin. Elle se situe à une dizaine de kilomètres de Libreville, la capitale du Gabon.

    Le journal officiel marocain ‘Barlamane’ a présenté le voyage du monarque au Gabon comme une « visite bilatérale » de travail, mais d’autres journaux numériques également sympathisants du pouvoir, comme ‘Rue 20’, ne mâchent pas leurs mots. Ils ont précisé qu’il s’agissait « d’une fête spéciale qui coïncide avec le Nouvel An ».

    C’est la deuxième fois depuis le début de l’année que le souverain alaouite profite de quelques jours de repos dans ce pays d’Afrique de l’Ouest dont il est très proche du président, Ali Bongo. Son premier voyage, après la pandémie, Mohamed VI s’est rendu au Gabon fin février. Il y resta cinq semaines. Il est rentré au Maroc début avril, juste avant le début du ramadan (le mois de jeûne des musulmans).

    Le roi aura passé au total un peu plus de cinq mois cette année hors du Maroc. A ses deux séjours au Gabon, il faut ajouter les quatre longs mois qu’il a passés en France, entrecoupés de trois voyages éclairs à Rabat, entre le 1er juin et début octobre. Il les a répartis entre le palais près de la tour Eiffel, qu’il a acquis en juillet 2020 pour 80 millions d’euros, et le château de Betz, à 75 kilomètres au nord-est de Paris. Son père, Hassan II, a acheté cette propriété dans les années 1970. Il existe plusieurs témoignages graphiques de son passage à Paris, entre autres la fameuse vidéo révélée fin août, dans laquelle il semble avoir quelques difficultés à maintenir son équilibre.

    À la Pointe Denis, le monarque mène généralement une vie décontractée avec des promenades et des achats dans certains magasins. On ne sait pas quels amis accompagnent le souverain ces jours-ci. Les trois frères Azaitar, experts en arts martiaux, font souvent partie de son entourage. Un autre athlète du même profil s’y est ajouté il y a quelques mois, Yusef Kaddur de Melilla, devenu vice-conseiller aux Sports de sa ville. Il était aux côtés du roi dans la vidéo virale de Paris et dans une autre, enregistrée le 6 décembre, célébrant à Rabat la victoire en Coupe du monde de l’équipe marocaine face aux Espagnols.

    Une frégate de la Marine royale marocaine, avec une poignée de soldats des forces spéciales, est habituellement ancrée non loin de sa résidence en cas de menace pour sa sécurité, mais à ce jour, il n’a jamais eu à intervenir, pas même en janvier 2019. une menace de coup d’Etat au Gabon.

    Si le séjour qui a débuté dimanche à la Pointe Denis a eu la durée habituelle des vacances de Mohamed VI dans ce pays , la réunion de haut niveau (RAN), c’est-à-dire la rencontre entre les gouvernements de l’Espagne et du Maroc, n’a pu se tenir en janvier. . Cela inclut toujours une audience du président espagnol avec le monarque. Le RAN devrait être convoqué chaque année, selon le traité d’amitié hispano-marocain de 1991, mais le dernier remonte à 2015.

    Ce ne serait pas la première fois que l’attachement du souverain à la presqu’île de la Pointe Denis modifie l’agenda de la politique étrangère marocaine. Début décembre 2019, Mohamed VI a prolongé ses vacances dans son manoir gabonais au-delà de ce qui était prévu et n’a tenu tête à nul autre que Mike Pompeo, secrétaire d’État américain. Une audience royale et un dîner prévu entre les deux ont dû être annulés.

    Les ministres des affaires étrangères des deux pays, José Manuel Albares et Nasser Burita, ont annoncé le 21 septembre à New York que ce sommet se tiendrait avant la fin de l’année. Lors de leurs réunions de novembre, ils l’ont reporté jusqu’à ce qu’ils l’aient fixé pour la dernière semaine de janvier ou la première semaine de février. Albares a expliqué ce retard car les agendas des présidents Pedro Sánchez et Mohamed VI étaient très chargés.

    C’est à la pointe Denis que le souverain alaouite a lu, le 14 mars, la lettre que lui adressait le président Sánchez s’alignant sur la solution prônée par Rabat pour résoudre le conflit du Sahara occidental. Quatre jours plus tard, il a reproduit de longs extraits de cette lettre dans une véritable déclaration par laquelle il a mis fin à la crise déclenchée par le Maroc avec l’Espagne il y a maintenant deux ans. La publication de la déclaration a pris par surprise le gouvernement espagnol , dont le ministre des Affaires étrangères a improvisé une conférence de presse à Barcelone ce jour-là. 

    Avec la visite de Sánchez à Rabat, le 7 avril, et la publication d’une déclaration commune, la réconciliation avec le voisin marocain était scellée, mais près de neuf mois plus tard, non seulement le sommet entre les deux gouvernements n’a pas eu lieu, mais aucune avancée n’a été été fait dans d’autres domaines non plus. Par exemple, le bureau des douanes commerciales de Melilla, fermé en 2018 par les autorités marocaines, n’a pas été rouvert, ni celui de Ceuta. Un accord sur la répartition des eaux entre le Maroc et les îles Canaries n’est pas en vue sur la façade atlantique.

    Ignacio Cembrero

    El Confidencial, 30/12/2022

    #Maroc #Mohammed_VI #Gabon

  • Le roi d’Arabie Saoudite ne se rendra pas à Tanger pour le deuxième été consécutif

    La monarchie saoudienne passera ses vacances à Neom, une ville de son pays, pour régler les problèmes internes de la famille causés par l’affaire Khashoggi.

    Le roi d’Arabie Saoudite, Salman Bin Abdulaziz (83 ans), passera cette année ses vacances dans son pays en raison de la situation de la famille royale après la controverse du prince héritier Mohamed Bin Salman (33 ans) avec l’assassinat du journaliste Jamal Khashoggi. consulat d’Arabie saoudite à Istanbul (Turquie) en octobre dernier. Selon les médias nationaux, le dirigeant saoudien aurait décidé de ne pas quitter le pays et de calmer les divergences au sein de la famille royale.

    Il a choisi pour la période estivale Neom, au nord-ouest, près de la frontière avec la Jordanie et l’Égypte. Cette mégapole futuriste de près de 26 500 km², érigée sur les rives de la mer Rouge, fait partie de la stratégie saoudienne de 2030 dirigée par le prince héritier. Son objectif est de créer un lieu totalement géré par intelligence artificielle.

    Tanger et Marbella, les deux villes où ils ont passé une partie de l’été ces dernières années, sont encore dans l’oubli. Ce sont les deuxièmes vacances qui sont absentes du Maroc, où il a un palais près du cap Spartel surplombant l’océan Atlantique.

    Le manoir royal est composé de quatre pavillons jaune pâle et de toits de tuiles bleues. Il dispose également d’une jaima en plein air pour accueillir les clients à l’extérieur, avec les menus de trois restaurants de luxe et leurs propres installations médicales. La famille Wahabita l’a acquis pour 2,5 millions d’euros, mais sa valeur a maintenant augmenté grâce à des arrangements ultérieurs.

    L’interprète de ‘Malamente’ a montré sur son profil Instagram ses aubergistes après la controverse créée par le port de manteaux de fourrure.
    King Salman a deux propriétés de luxe avec plage privée au Maroc. L’intimité et le respect ont été assurés contrairement à la France où, lors de la fermeture d’une plage près de Cannes, une controverse a éclaté entre les touristes et les résidents et le monarque a donc été contraint d’avancer son voyage à Tanger à cette occasion. .

    La plage de Jbila (Tanger) est blindée avec un camp de frégates militaires et militaires car le palais, entouré d’un mur d’un kilomètre et demi parsemé de caméras de sécurité, donne directement sur la plage. L’intérieur abrite quatre héliports et une centaine de voitures.

    Dans la ville marocaine, il était toujours le bienvenu et était même considéré comme une « bénédiction ». En fait, en 2016, il a célébré le mariage de son fils avec les rois du Maroc, Mohamed VI (55 ans) et Lalla Salma (41 ans), invités. Pour l’occasion, il bloqua les hôtels de luxe pendant un mois et loua 650 voitures.

    Il y a cinq ans, la famille royale saoudienne a transformé le sud de l’Espagne en nord du Maroc pour profiter de ses vacances d’été pendant un mois. Parmi les légendes de cette élection, il est dit que son épouse Fahda préfère Tanger à Marbella, parce que la ville andalouse aimait Sultana, sa première épouse décédée en 2011, et qu’ils passaient beaucoup de temps ensemble quand il était prince héritier.

    En 2017, la dernière année où le roi Salman a profité de Tanger, quelque 900 chambres ont été réservées dans des hôtels 5 étoiles et loué 400 voitures de luxe. Trois ans plus tôt, le prince, alors encore prince, avait acquis à Tanger un terrain de 5 000 mètres carrés, appartenant à l’ancien président espagnol Felipe González (77). Il a ensuite construit un palais, même si l’ancienne propriété est préservée à l’intérieur.

    Le Maroc a perdu 100 millions de dollars en raison de l’absence du roi Salman

    Jusqu’à l’été dernier, Tanger « faisait août » avec les vacances de la monarchie saoudienne car ses dépenses de restauration, de sécurité, de services, de loisirs et de restauration ont sauvé la saison touristique de la ville.

    La famille royale saoudienne et tout son entourage ont bénéficié d’un mois complet de vacances pendant trois ans. Normalement de la mi-juillet à la mi-août. Huit hôtels étaient réservés chaque été, en plus des chalets et des appartements meublés. Les voyagistes se sont donc frottés les mains avec l’arrivée de la famille saoudienne.

    Une semaine avant l’arrivée du roi, une centaine d’ouvriers chargés de la cuisine et du protocole royal étaient installés sur la propriété. L’entourage de 1600 personnes était réparti dans des hôtels quatre et cinq étoiles, qui occupaient 14% de la capacité d’hébergement de Tanger. Chaque invité a dépensé chaque jour 2 500 dirhams (240 euros) et 1 000 dirhams (90 euros) de limousine avec chauffeur.

    L’une des raisons pour lesquelles la famille royale saoudienne ne s’est pas rendue à Tanger tient à l’affaire khashoggi dans laquelle l’héritier a été impliqué (sur la photo).

    L’une des raisons pour lesquelles la famille royale saoudienne ne s’est pas rendue à Tanger tient à l’affaire khashoggi dans laquelle l’héritier a été impliqué (sur la photo).

    Cette année, il a manqué les tenues saoudiennes pour entrer et sortir des établissements de luxe de Tanger. « Les Saoudiens » étaient les grands absents. Le chef d’un des hôtels qui ferme pour accueillir les parents du roi a expliqué aux médias locaux ce qui s’était passé cet été: « Nous avons reçu des réservations, mais elles ont ensuite été annulées. » Ainsi, la ville de Tanger a vu s’échapper 100 millions de dollars, dépense de 2017, selon le journal israélien Haaretz.

    Ayyoub a une petite entreprise de location de voitures avec cinq chauffeurs à Tanger. Ces trois étés, avec le séjour du roi d’Arabie saoudite, il loua toutes les voitures et employa cinq chauffeurs par l’intermédiaire d’une société nationale qui dessert la maison royale marocaine. Son père travaille également dans le tourisme, dirige une boutique et un restaurant dans la médina de Tanger. Il explique à JALEOS qu’il bloque normalement un mois d’été pour « travailler avec les Saoudiens ». En outre, des travailleurs d’autres villes du Maroc arrivent également, notamment des prostituées de luxe.

    Le roi Salman ne consacre pas tous ses mois aux loisirs, il reçoit également des visites importantes. L’émir du Qatar, Tamim Bin Jalifa Al Thani (67 ans) ou l’ancien président français Nicolas Sarkozy (64 ans) ont défilé dans le palais. Ainsi, la résidence devint également un centre de relations internationales et de décisions géostratégiques, qui donna du prestige à la ville récemment rénovée, considérée comme la «perle d’El Estrecho».

    La relation entre les royaumes wahabita et alaouite remonte aux racines de l’histoire de l’islam dans la péninsule arabique, à l’exception des accords modernes dans les domaines social, culturel et économique. L’Arabie saoudite a prêté au Maroc 22,5 milliards d’euros, soit 5 milliards d’euros par an, pour investir dans ses forces armées en 2016. L’objectif est que le Maroc crée une industrie d’autodéfense et dépende moins des pays étrangers.

    Le pays du Maghreb a toujours été un allié de la monarchie saoudienne, notamment dans sa confrontation avec le régime Shii de l’Iran. Il est vrai qu’il n’était pas de son côté en juin 2017 lorsqu’il a rompu ses relations diplomatiques, avec d’autres pays alliés (Égypte, Émirats arabes unis et Bahreïn), avec le Qatar.

    On ne comprend pas pourquoi le roi Salman ne s’est pas installé l’été dernier à Tanger, mais la tension entre l’Arabie saoudite et le Maroc était évidente en juin, lors du vote du Congrès de la FIFA pour décider du siège de la Coupe du monde de football. 2026. Riyad a voté contre le Maroc et à Rabat, cela a été compris comme une véritable trahison.

    À l’occasion du pèlerinage des Marocains à la Mecque, le roi Mohamed VI a envoyé un message au roi Salman, par l’intermédiaire du ministre du Tourisme, l’invitant à se rendre au Maroc. La dernière réunion des deux monarques à Tanger en 2017 a également réuni le prince héritier Moulay Hassan (16 ans) pour une « visite d’amitié et de courtoisie ».

    Et comme symbole de l’amélioration des relations entre Rabat et Riyad, le ministre saoudien de l’Intérieur s’est rendu au Maroc le 8 octobre 2018, en visite officielle, accompagné de hauts responsables de la sécurité de son pays.

    À Tanger, ils attendent toujours d’accueillir à nouveau le tribunal saoudien au cours des prochains étés.

    Source : El Español, 23 jui 2019

    Tags : Maroc, Arabie Saoudite, Salman Bin Abdulaziz, vacances,

  • Espagne: Les vacances dorées des responsables marocains

    Sud de l’Espagne, Maroc, vacances, responsables marocains, capos de la drogue, mafia,

    Les sites touristiques du Sud de l’Espagne sont devenus les destinations privilégiés des responsables marocains pour passer les vacances d’été, au lieu des sites touristiques marocains que les médias inféodés au Makhzen, qualifient de paradisiaques, révèle le média casablancais Esabah.

    La même source souligne que les bénéficiaires de ces destinations ibériques sont des ministres, des politiques, des députés, et des élus locaux qui sont pris en charge par les barons de la drogue au niveau sites touristiques du Sud de l’Espagne comme Mijas, San Pedro Alcántara, et Costa del Sol.

    Les barons de la drogue offrent à leurs hôtes corrompus des villas, et des chalets pour passer des séjours agréables avec leurs proches, laissant les laisser pour compte, livrés à eux-mêmes face à la cherté de la vie, le chômage, la répression policière du Makhzen, et tout récemment aux restrictions de la pandémie du Covid-19, décrétées pour éviter un soulèvement contre la royauté dont les jours sont comptés.

    Selon le média casablancais, relayé par le journal espagnol La Razon, les invités des barons de la drogue passent leurs temps dans les casinos de jeux où ils dépensent des dizaines de milliers d’euros, sachant que le réglementation du change au Maroc ne permet pas de sortir avec plus de 100 mille Dirhams, pour chaque marocain désireux de se rendre à l’étranger.

    Pour le média marocain, une grande partie des responsables des administrations régionales et centrales détiennent des résidences de luxe en Espagne, avançant même que les marocains se sont accaparés de durant le premier semestre de l’année dernière de 20% de plus de la même période de 2020, du patrimoine immobilier en Espagne, grâce au blanchiment d’argent de la drogue et de la corruption.

    Algérie54, 23/07/2022

    #Maroc #Espagne #Trafic_de_drogue

  • Algérie. Les vacances chez nous

    Algérie, vacances,

    Après les résultats du bac et ceux du cycle universitaire, nous entrons enfin dans la bonne phase de l’été. Il y a plusieurs semaines déjà que la «corvée» d’aller chercher à l’école et celle des interminables bouchons sur la route du bureau, ne sont plus de mise. Il est vrai aussi que nous entrons dans la période où il est conseillé de disposer d’un climatiseur. Mais ce petit luxe en ces temps où le prix de ce produit a flambé sur le marché, n’empêche tout de même pas à profiter du repos complet, ou presque complet pour ceux qui travaillent encore, pour vaquer à des activités de détente. Ce n’est donc pas la peine d’en faire trop ni d’en dire autant sur ce qui attend ceux qui ont décidé de prendre leur congé à la deuxième moitié de la saison estivale.

    Et puis quoi qu’en dise, l’été c’est franchement la meilleure saison qui soit. Ces longues journées vous donnent la possibilité d’envisager de vrais programmes de récréation après une journée de travail. Encore faut-il savoir où les passer ces périodes-là, diraient les moins optimistes. Il faut néanmoins positiver et prendre les choses du bon côté. Pour ce faire, il suffit de faire le petit effort de sortir de son «confort» quotidien et aller prospecter dans un rayon de quelques dizaines de kilomètres. A ce propos un sondage réalisé par une revue spécialisé dans le tourisme note l’ignorance de beaucoup d’Algériens de l’existence aux alentours de leur lieu de vie, des endroits formidables où il est très possible de profiter du congé pour ceux qui le sont déjà ou de vrais instants de repos réparateur pour les autres. Le même média qui cite plusieurs endroits autour de nombreuses grandes et petites villes, assure que ce ne sont pas des paroles en l’air. Il est objectivement possible de profiter de l’été en Algérie.

    Il faut reconnaître que les médias traditionnels et les réseaux sociaux font un formidable travail pour faire découvrir aux Algériens qu’aux alentours, de villes algériennes on peut apprécier au détour d’une petite route, des sites magnifiques, à visiter absolument. Que l’on vive à Khenchela, Mostaganem, Béjaïa ou Bechar, la nature a fait en sorte de réserver partout des paysages paradisiaques qui ne demandent qu’à servir les êtres humains.

    Cela pour dire qu’il n’existe aucune fatalité à rester dans le pays les mois de juillet et août. Il n’y a également aucune gêne à n’être pas assez riche pour s’offrir des séjours dans un hôtel 4 étoiles. La sérénité, le bonheur, ce ne sont pas les réalisations qui les font, mais l’esprit humain en accord avec la nature. Dieu merci, l’Algérie n’en manque pas.

    Par Nabil G.

    Ouest Tribune, 21/07/2022

    #Algérie #Vacances

  • Maroc : agitation pour accueillir les touristes et les MRE

    Maroc : agitation pour accueillir les touristes et les MRE

    Avec la réouverture des frontières et la fin des restrictions, le Maroc redouble d’efforts dans une vaste opération de reconquête.

    « Marhaba », qui signifie « bienvenue » en arabe, est le nom de l’opération que le royaume lance chaque année début juin pour accueillir les Marocains résidant à l’étranger (MRE) dans leur pays. Cela fait maintenant deux ans que cette opération pourrait avoir lieu en raison de la pandémie et des restrictions de voyage à travers le monde. Pourtant, le 5 juin, Marhaba 2022 a été lancée en fanfare par la Fondation Mohammed V pour la Solidarité. Pour cette édition très spéciale, plusieurs changements sont à noter : un système d’accueil très fluide au Maroc, en France, en Italie et en Espagne, 23 zones d’accueil ont été mises en place, 17 sites d’accueil installés dans les ports du nord et dans tous les aéroports du royaume . Cette année, deux nouveaux sites ont été ouverts à l’aéroport de Rabat-Salé et à M’Diaq. En plus des services d’assistance médicale, les autorités marocaines ont mis en place des assistantes sociales, personnel paramédical et bénévoles. Bref, plus de 1 000 personnes ont été mobilisées par la Fondation pour le bon déroulement de cette période estivale et les professionnels du secteur se frottent déjà les mains. Mais les bonnes offres et le service doivent suivre le geste et l’accueil chaleureux, disent les analystes.

    Les retrouvailles au bled

    « Les MRE sont ravis et pressés de rentrer au Maroc pour cette période estivale ! Certains sont même revenus tôt, en bateau. Les prix sont raisonnables et accessibles. Fini les tests PCR obligatoires pour les personnes vaccinées. Tout le monde a hâte de venir dans son pays natal », se réjouit Hayat El Moundir, présidente de l’Association des Marocains du département de l’Isère, depuis la France.

    Même entrain de la part de Mountassir qui vit en Allemagne et qui rentre chez lui après cinq ans d’absence : « Ça va… Les billets ne sont pas chers du tout, il suffit de les acheter à l’avance. C’est un secret de polichinelle. Ne venez pas pleurnicher en disant que les billets sont chers si vous les prenez la veille de votre voyage ! », explique-t-il.

    A Asilah, ville côtière au sud de Tanger, Hajja Neftaha pleure de joie lors des retrouvailles avec sa fille Yasmine, dont le tee-shirt est pratiquement mouillé des larmes de sa mère. « Rien ne peut contenir ma joie. J’ai enfin revu ma fille, ma fille choyée, la lumière de mes yeux. Je remercie le Roi Mohammed VI d’avoir rouvert les frontières ! Je pensais qu’avec la pandémie, je n’allais plus revoir ma fille. J’avais perdu le sommeil. J’ai vendu mes bijoux pour lui acheter le premier vol disponible des États-Unis vers le Maroc ! », raconte Hajja Neftaha avec émotion.

    Cela dit, avant ces retrouvailles, certains ont dû surmonter quelques obstacles…

    Marhaba… sous conditions formelles

    Pour entrer dans le royaume, il y a toujours des conditions à remplir au vu de la situation pandémique qui semble ressusciter ces dernières semaines. Ali, qui vit au Canada et fait souvent des allers-retours entre Casablanca et Montréal, connaît la chanson : « Vous devez présenter un passeport de vaccination valide ou le résultat négatif d’un test PCR n’excédant pas 72 heures. Et ce n’est pas tout ! Vous devez également remplir à chaque fois un formulaire de santé du passager. Bref, il faut avoir un calendrier vaccinal complet selon le pays d’origine », nous dit-il.

    Selon le ministre marocain de la Santé et de la Protection sociale, Khalid Aït Taleb, les autorités sanitaires du royaume ont mobilisé le système de santé pour la surveillance épidémiologique, ses structures et ses cadres, en vue de faire face – en plus du Covid-19. – au monkeypox ( Monkeypox ) et empêcher sa propagation. Les autorités sanitaires ont également pris l’initiative de former les cadres de santé et de les informer sur cette maladie qui n’a jamais existé au Maroc.

    Le tourisme est un secteur qui représentait près de 7% du PIB national en 2019. Seuls 3,7 millions de touristes étrangers ont visité le Maroc en 2021, contre 13 millions en 2019, selon les statistiques officielles.

    En tout cas, et malgré ces restrictions formelles, l’impression générale est nette : dans les ports et aéroports du royaume, les MRE, comme les touristes, semblent heureux de débarquer au Maroc. « 150 millions de DH ont été mobilisés pour préparer l’opération de transit, nous raconte Moussa, cadre au port d’Al Hoceima. Tout cet argent a été injecté pour assurer la fluidité et le confort de ces belles personnes qui reviendront au pays. Nous avons pensé à augmenter les capacités d’accueil, sans oublier le confort des voyageurs… » nous confie-t-il.

    Et somme toute, ces efforts consentis par le Maroc commencent déjà à donner de bons résultats : la première journée de l’opération Marhaba 2022 a enregistré une augmentation de 40 % du volume des arrivées par rapport à 2019, selon des sources concordantes de la fondation. En termes de nombre de passagers, cela fait 13 000 personnes le premier jour seulement. Trois millions de touristes sont attendus cette année-là, et les indicateurs placent ce chiffre dans la case des possibles.

    Tourisme : chiffres encourageants et nouveaux projets

    Un million et demi de touristes sont déjà arrivés au Maroc entre janvier et avril 2022, selon la ministre marocaine du Tourisme Fatim-Zahra Ammor. « Cette déclaration officielle est basée sur des chiffres sérieux. Donc d’ici septembre 2022, on atteindra facilement l’objectif des trois millions de touristes », confirme avec assurance une source parlementaire proche du parti du ministre, le Rassemblement national des indépendants (RNI).

    Lors d’une réunion de travail, le ministre du Tourisme a également annoncé qu’en termes de devises, le Maroc a déjà reçu 1,5 milliard de dollars entre janvier et avril 2022 seulement. Les recettes ont dépassé 14,62 milliards de dirhams à fin avril 2022, contre 6,54 durant la même période de 2021, selon l’Office des changes.

    Parallèlement, Fatim-Zahra Ammor a plaidé lors de son récent discours pour le renforcement du tourisme intérieur. Ces derniers représentent près de 30 % des nuitées dans les établissements d’hébergement touristique dits EHT, classés au niveau national. Par ailleurs, pendant la crise sanitaire, le tourisme intérieur a constitué 50% des nuitées en 2020 et 69% en 2021. Le ministre a également souligné que 72% des Marocains attachent de l’importance aux prix des prestations touristiques.

    Des touristes montent en calèche sur la place Jemaa el-Fna à Marrakech, vitrine touristique du Maroc au pied de la chaîne montagneuse du Haut Atlas, qui se remet doucement de deux longues années de restrictions.

    Du besoin de séduire

    Les opérateurs du secteur sont également confiants et pensent qu’il suffit d’être « sympas » en termes de prix et créatifs en termes de divertissement. « Avant même l’opération Marhaba, on voyait débarquer des MRE et des touristes au Maroc tous les week-ends… Il y a un vent de renouveau, un vent d’espoir qui se confirme donc. Il y a de plus en plus d’avions disponibles et de la place pour tout le monde. L’envie du Maroc est très importante cette année », déclare Hamid Bentahar, président de la Confédération nationale du tourisme (CNT) et PDG de Accor Gestion Maroc.

    Concernant les prix des billets d’avion et de bateau, Hamid Bentahar évoque la fameuse loi de l’offre et de la demande. « Nous avons demandé aux opérateurs et aux professionnels d’augmenter l’offre pour répondre à toute la demande, et en même temps d’avoir des prix raisonnables. Aussi, il faudrait penser à proposer beaucoup plus de places dans les airs, c’est essentiel pour faire mouche et avoir un maximum de touristes », poursuit le PDG d’Accor Gestion Maroc.

    Dans l’hôtellerie, Hamid Bentahar estime qu’au niveau régional et provincial, des programmes d’accompagnement doivent être mis en place pour aider les acteurs du tourisme à rénover leurs établissements… Ces derniers doivent être à la hauteur en matière d’animation hôtelière et de loisirs. « Il faut lancer plusieurs activités ludiques pour inciter les gens non seulement à vouloir venir, mais à rester le plus longtemps possible, voire à ne pas vouloir partir… histoire de fêter les retrouvailles en bonne et due forme », conclut-il.

    En tout cas, ce qui ressort, c’est que tous les professionnels du secteur ont définitivement tourné la page du Covid.

    La page Covid tournée

    Pour Aziz Hamman, consultant hôtelier et ex-gérant de plusieurs hôtels du royaume, « les touristes étrangers ont déjà anticipé la saison estivale en arrivant assez tôt dans certaines villes du royaume et en explosant le nombre de réservations, ce qui annonce une très belle saison qui nous fera sans doute oublier la saison catastrophique due à la pandémie ».

    Au niveau des offres, Azziz Hamman indique que « les hôtels classés avec un produit de qualité ont affiné leurs offres avant la reprise, et maintenant ils sont submergés de demandes. Il y a des offres d’excellente qualité, avec un bon rapport qualité/prix, et donc la concurrence est très rude, il n’y aura de place que pour les meilleurs », explique le consultant hôtelier.

    « Le paradis à petit prix »

    En fouillant les hôtels de Marrakech sur Booking, Patrick et Annie, deux Anglais de Liverpool, n’ont que l’embarras du choix. « Cela fait 3 ans que nous reportons notre premier voyage au Maroc, mais cette année est la bonne ! Nous avons tout fait pour y arriver et nous voilà à Marrakech ! Nous en sommes à notre 3ème jour, nous sommes déjà tous bronzés ! », explique le couple avec joie. Ils se sont installés dans un hôtel qui, selon leurs mots, offre « le paradis à petit budget ».

    Annie et Patrick se sont installés dans un hôtel qui, selon leurs propres termes, offre « le paradis à petit budget ».

    Contacté par Le Point Afrique, le responsable des réservations de cet hôtel, Anas Khoubrane, livre quelques confidences sur la formule de cette année. « C’est simple, nous avons proposé le tout inclus. Déjeuner, goûter, dîner, boissons soft/alcoolisées, accès à l’aquapark, transfert gratuit depuis ou vers l’aéroport, navettes entre l’hôtel et Jemaa el-Fna disponibles toutes les heures, en plus des animations tout au long de la journée : Gnaoua, le dekka Marrakchia, le Kids club pour les enfants et babysitting si le client le demande… le tout à partir de 1500 dh par couple », détaille Anas.

    Aujourd’hui, l’hôtel dans lequel il travaille est plein le week-end. Pour juillet et août, il ne reste que quelques chambres libres. Anas parle d’un taux d’occupation de 70% d’ici septembre. « Pour les segments les plus actifs, nous avons un taux de remplissage de 50 % du marché local et des MRE ; 32 % pour les Européens et le Royaume-Uni ; et 18% sont des Israéliens », conclut Anas.

    Les institutions sont passées à la vitesse supérieure

    La grande machine touristique du pays du soleil est donc bel et bien en marche. Au travail monstrueux fourni par les opérateurs du secteur en collaboration avec le ministère marocain du Tourisme et le gouvernement d’Akhannouch, s’ajoutent les efforts de l’Office national marocain du tourisme (ONMT).

    Une délégation de ce dernier s’est récemment rendue, rappelons-le, en France, au Royaume-Uni et aux États-Unis. Objectif : promouvoir le Maroc comme destination sur ces marchés stratégiques en capitalisant sur le lancement de la nouvelle campagne de communication internationale « Maroc, Terre de Lumière ». Une vingtaine d’autres pays seront prochainement visités par les équipes de l’ONMT pour attirer le plus de touristes possible au Maroc, dont il faut rappeler qu’il a porté un temps le label de « plus beau pays du monde ». Un qualificatif et un titre que le royaume entend retrouver cette année en multipliant les initiatives à destination des touristes et des Marocains résidant à l’étranger.

    The Maghreb Times, 10 juin 2022

    #Maroc #Tourisme #MRE #Vacances #OpérationMarhaba

  • Le Maroc débute l’opération « Marhaba »

    Le Maroc débute l’opération « Marhaba »

    Maroc, Opération Marhaba, RME, vacances, Espagne, Sahara Occidental,

    L’opération d’accueil de la diaspora de retour au Maroc pour l’été « Marhaba » (« Bienvenue »), a repris dimanche 5 juin. Elle était interrompue depuis deux ans pour cause de pandémie de Covid-19 puis de dissensions diplomatiques avec l’Espagne au sujet du Sahara occidental. Après la réouverture des frontières maritimes le 12 avril, les premiers navires transportant des Marocains résidant à l’étranger sont arrivés au port de Tanger, avec le double de moyens, selon Rabat.

    En 2019, ils étaient plus de trois millions de passagers et plus de 760 000 véhicules à avoir traversé le détroit de Gibraltar via les ports espagnols. « Marhaba 2022 » devrait battre des records, avec une manne de devises non négligeables après deux ans de pandémie : le dispositif marocain a été revu à la hausse.

    Pris en charge dès les ports de départ
    Les membres de la diaspora seront pris en charge dès les ports européens de Gênes, Sète, Marseille, Motril, Almeria ou Algésiras. À l’arrivée au Maroc, ils seront accueillis sur 17 sites dans les ports et aéroports par 1 000 agents, dont les équipes de la fondation Mohamed V pour la solidarité, qui chapeaute l’organisation de « Marhaba ».

    L’accent est mis sur le soutien matériel et médical. L’autorité portuaire de Tanger, principal port d’accueil, dit avoir investi l’équivalent de 15 millions d’euros dans ses infrastructures.

    Afflux record de Marocains

    Pour que se dessine à nouveau ce dispositif, il aura fallu attendre la fin de la crise diplomatique et la reprise de la coopération transfrontalière. L’Espagne s’attend aussi à un afflux record de Marocains pour l’été, lors du début des opérations d’accueil et de transit, dans 10 jours. Madrid a annoncé aussi un dispositif renforcé, avec notamment le déploiement de 15 000 membres des forces de l’ordre.

    Selon le journal espagnol El Pais, des délégations des deux pays se réuniront mardi 7 juin pour discuter des conditions de reprise de la circulation des personnes et des biens entre le Maroc et les enclaves espagnoles de Ceuta et Melilla.

    RFI, 06/06/2022

    #Maroc #Opération_Marhaba #RME #Vacances

  • TUI va proposer 27 vols par semaine vers le Maroc

    Maroc, TUI Fly, voyages, vols, vacances, #Maroc, #TUIFly, #Vols,

    TUI Fly va relier le pays dès les aéroports de Bruxelles, Charleroi et Anvers. En proposant des voyages à forfait, entendez le vol + l’hôtel.

    Lors de l’épidémie de coronavirus en mars 2020, TUI a dû arrêter soudainement ses voyages à forfait au Maroc. Depuis, la grande majorité des Belges sont entièrement vaccinés et il y a une forte demande du marché pour des vacances à Marrakech et à Agadir, particulièrement pendant les mois d’hiver. Ces deux destinations seront à nouveau proposées dès le 15 octobre après que TUI a pu évaluer la situation sur place en termes de conditions sanitaires et s’assurer qu’on pouvait y passer des vacances agréables.

    Les vols reliant Anvers au Maroc seront également relancés après un an et demi. Avec 27 vols par semaine vers 9 aéroports marocains et depuis 3 aéroports belges, TUI fly dispose du plus grand réseau de lignes aériennes vers le Maroc au départ de la Belgique.

    Un large choix

    La compagnie aérienne TUI fly, un acteur belge important pour les vols vers le Maroc depuis de nombreuses années, renforce son offre vers cette destination et propose même quelques lignes exclusives au départ de la Belgique :

    – Après un an et demi d’absence, cinq vols partiront d’Anvers chaque semaine, à partir de novembre, trois vers Nador et deux vers Tanger.

    – À partir du 15 novembre, TUI fly reliera Bruxelles à Tétouan chaque semaine.

    – TUI fly est la seule compagnie à proposer un vol hebdomadaire entre Charleroi et Al Hoceima.

    À partir du mois de novembre, TUI fly effectuera 27 vols par semaine au départ de Bruxelles, de Charleroi et d’Anvers vers 9 aéroports marocains:

    – de Bruxelles: Marrakech (3), Agadir (3), Casablanca (1) et Tétouan (1)

    – de Charleroi: Casablanca (3), Nador (3), Oujda (3), Tanger (2), Rabat (2) et Al Hoceima (1)

    – d’Anvers: Nador (3) et Tanger (2).

    Sudinfo, 12/10/2021

  • Tourisme inégal et égoïsme occidental

    Tourisme inégal et égoïsme occidental

    Tourisme, vacances, voyages, Tunisie, Algérie, Maroc, Liban, #Maroc, #Algérie, #Tunisie, #Liban, #Tourisme, #Vacances,

    Le paquet a été mis sur le tourisme dépendant dont profitent les TO étrangers et une minorité de Tunisiens associés au tourisme international dont dépend l’économie du pays.

    Les revenus de l’activité sont très inégalement répartis. Des chutes de tables reviennent aux Tunisiens.

    La situation a été aggravée par l’Algérie confinée depuis le début de la pandémie qui n’envoie plus les touristes qui compensaient jusque-là partiellement la réduction des arrivées européennes.

    La situation à des degrés divers est la même au Maroc, en Egypte, en Espagne, au Portugal, en Grèce, en France et des îles de la Méditerranée. Inutile d’évoquer la tragédie libanaise sous chantage étranger féroce et cynique.

    Les machines touristiques seulement préoccupées par leurs profits ont pesé pour que tout soit ouvert alors que les populations n’ont pas été suffisamment couvertes par la vaccination.

    Le papier plus bas sur l’égoïsme européen reconnu par l’UE montre que seul le profit importe. La santé des populations est secondaire.

    Ces chacals ne laissent aucune autre solution aux peuples en situation de survie…

    Djeha, J. 22 juillet 2021

    PS: Je ne m’attarde pas sur les procès fait au vaccin chinois et russes. Oubliant que c’est la Chine qui était seule venue au secours de l’Italie en 2020, alors que les autres Européens regardaient ailleurs…

    Le bilan qui sera fait de la pandémie lorsque toute cette triste affaire aura été traitée , malgré la campagne d’amnésie qui sera médiatiquement déployée pour très vite l’oublier, promet d’être historique.

    Source : Bel-Abbès Info, 22/07/2021

  • RHS étend sa présence au Maroc avec l’ouverture de quatre hôtels

    Les quatre unités hôtelières Radisson se composent de trois resorts et d’une résidence balnéaire

    CASABLANCA, Maroc, 29 juillet 2021/APO Group/ — Radisson Hotel Group (RadissonHotelGroup.com) est fier d’annoncer l’extension de sa présence au Maroc avec l’ouverture de quatre hôtels dans des destinations touristiques très appréciées : Al Hoceima, Taghazout Bay et Saïdia. Situés au sud, au nord et au nord-est du Maroc, les quatre unités hôtelières Radisson se composent de trois resorts et d’une résidence balnéaire. En forte croissance depuis plusieurs années, le portefeuille marocain du groupe totalise avec ces nouvelles ouvertures plus de 10 hôtels en exploitation et en développement.

    « Nous sommes ravis de renforcer au Maroc la présence de notre marque phare Radisson Blu ainsi que de nos offres de complexes hôteliers et d’appartements avec services. Le Maroc est l’un de nos principaux marchés en Afrique. Nous cherchons à y implanter 15 hôtels en activité et en développement d’ici 2025. Offrir à nos clients un cadre à Taghazout Bay pour se ressourcer au village de surf numéro un du continent, ou les inviter à s’imprégner de la culture et des beaux paysages d’Al Hoceima et Saïdia, telle est notre ambition. L’ouverture de la résidence balnéaire et des trois resorts permettra de compléter notre offre au Maroc. Les voyageurs pourront désormais jouir pleinement de notre hospitalité « Yes I Can ! » tout en profitant de longues journées d’été relaxantes, que ce soit en famille, en amoureux ou en solitaire » a déclaré Tim cordon, Vice-Président Senior de la zone Moyen-Orient & Afrique de Radisson Hotel Group.

    Radisson Blu Resort, Al Hoceima

    Situé dans l’une des baies les plus pittoresques de la méditerranée, le Radisson Blu Resort Al Hoceima (bit.ly/3yerMO6) est entouré de 26 hectares de forêt de cèdres et profite d’un emplacement idéal en front de mer, à Sfiha. L’hôtel dispose de 432 chambres et suites de luxe au décor moderne et épuré.

    Situé à seulement 20 minutes de l’aéroport international Cherif Al Idrissi d’Al Hoceima, le resort offre une escapade qui convient à tous les voyageurs.

    Avec sa plage privée longeant les 14 hectares du resort, les clients auront le choix entre se prélasser en toute tranquillité face à la méditerranée, autour de la magnifique piscine, ou dans la pinède centenaire.

    Le resort propose également une vaste offre d’installations incluant trois courts de tennis, un terrain de football, un vaste spa équipé de six salles de soins, ainsi qu’une piscine intérieure chauffée, trois hammams et un sauna. Les familles y trouveront leur bonheur avec un Kids Club proposant une large palette d’activités pour les enfants.

    Sept restaurants et bars sont mis à disposition des clients du resort. Ils pourront choisir entre plusieurs spécialités et déguster une cuisine internationale au restaurant The Cedar, savourer une cuisine marocaine raffinée au The Safran ou se délecter d’une savoureuse cuisine méditerranéenne au Fish House.

    Pour un repas plus léger, ils pourront s’installer confortablement au bord de la piscine au Splash Pool Bar ou se diriger vers le Island Bar situé sur la plage privée du resort. Pour une boisson rafraîchissante, les options incluent l’Open Bar et The Penthouse, un bar premium avec une vue exceptionnelle sur la mer.

    Profitant d’une vue exceptionnelle sur la mer et plus de 900 m2 d’espaces intérieurs et extérieurs modulables, le resort est l’endroit idéal pour organiser tous types d’événements dans un cadre idyllique.

    Radisson Blu Residences, Al Hoceima

    Adjacent au Radisson Blu Resort Al Hoceima et ses installations, le Radisson Blu Residence Al Hoceima (bit.ly/3iSCNy4) offre un accès direct à la plage. Les résidents pourront profiter d’une vue panoramique sur la mer, le jardin et les piscines depuis les terrasses des appartements et des bungalows. Ces deniers sont soigneusement décorés avec un mobilier élégant et incluent une kitchenette entièrement équipée.

    Les clients pourront profiter de deux piscines et d’une aire de jeux pour enfants. Ils pourront également marcher jusqu’au Radisson Blu Resort Al Hoceima pour accéder à ses nombreuses installations avec des conditions préférentielles.

    Surnommée “la perle de la Méditerranée”, Al Hoceima est souvent décrite comme un paradis terrestre en raison de ses nombreuses plages de sable fin, son eau bleue cristalline et ses paysages montagneux offrant une toile de fond spectaculaire à l’une des plus belles baies du Maroc.

    L’arrière-pays recèle de trésors naturels pittoresques : grottes, parcs naturels, faune & flore d’exception… que les visiteurs se plairont à découvrir. En mer, une expérience inoubliable ravira les plus chanceux avec trois espèces de dauphins vivants dans cette partie du littoral méditerranée.

    Radisson Blu Resort, Saïdia Beach

    Le Radisson Blu Resort Saïdia Beach (bit.ly/3rG3Kco) est idéalement situé sur la plage à proximité de la marina et du golf de la station balnéaire Saïdia Resorts. Le resort propose 397 chambres et suites spacieuses, lumineuses et au design moderne inspiré d’une architecture marocaine authentique.

    Saïdia est connue sous le nom de la « Perle bleue », elle doit cette appellation à ses eaux cristallines et à sa plage qui se trouve être la plus longue du pays. La ville est desservie par l’aéroport international d’Angads de la ville d’Oujda qui se trouve à proximité. Se trouvant au nord-est du Maroc, Saïdia est une vraie invitation à découvrir les rives enchanteresses de la mer méditerranée et le doux climat qui dure toute l’année.

    Les clients du resort pourront profiter de trois piscines, se détendre au spa équipé d’un authentique hammam marocain ou se maintenir en forme dans le centre de fitness. Le resort propose des divertissements toute la journée avec des spectacles en direct depuis son théâtre et une large sélection d’activités adaptées à tous les âges, telles que le yoga, le water-polo, la zumba et le beach-football. Le Kids club du resort propose une panoplie d’activités pour enfants.

    Avec plus de 800 m2 d’espace de conférence et de banquet personnalisable, le resort est idéal pour organiser des évènements de toutes sortes. Il propose également de multiples options de restauration dans trois restaurants différents.

    Le Banzú propose une sélection appétissante de plats de fusion asiatique, tandis que le Sal transporte en Espagne avec des plats et des tapas espagnols authentiques. Pour les délices méditerranéens avec une touche marocaine, les clients pourront déguster le buffet du Mosaico ou se détendre en sirotant une boisson rafraîchissante dans l’un des bars de la piscine, Le Maris Pool Bar et le Turquoise Pool & Drinks. Les clients pourront également regarder jouer leur équipe préférée en dégustant une collation ou une boisson au Zoco Sports Bar, Lounge & Terrace ou contempler le coucher du soleil depuis le bar privé et exclusif du resort, le Wet Bar.

    Radisson Blu Resort, Taghazout Bay Surf Village

    Idéalement situé dans la station Taghazout Bay, Radisson Blu Resort Taghazout Bay Surf Village (bit.ly/3rTcI6t) est à quelques pas seulement d’une nature séduisante et du meilleur spot de surf du pays. Le resort propose une sélection d’installations parmi lesquelles on trouve un terrain de beach-volley, une académie de surf reconnue ainsi qu’un Kids Club. Conçu avec une approche intégrée et durable, le village offre aux visiteurs un large choix d’activités : surf, ski nautique, golf, rallyes en jeep, … Les clients à la quête de détente pourront profiter de l’ambiance décontractée du village de surf. Ils pourront également profiter d’un soleil marocain radieux en se prélassant au bord de la piscine ou sur une terrasse bien exposée. Les clients pourront également profiter de la salle de sport et du spa du resort entièrement équipés.

    Le resort propose un hébergement moderne en chambre, en bungalow et en cabane. Avec trois restaurants sur place, les clients pourront choisir entre The Kitchen, un restaurant avec buffet ouvert toute la journée, Origine, qui propose une cuisine marocaine et internationale à la carte, Panorama Bar & Restaurant, qui propose des plats méditerranéens à la carte, ou encore The Roof, servant des cocktails et des sushis.

    En ligne avec l’engagement du Maroc en faveur d’un tourisme durable, les hôtels seront exploités dans le respect de leur proximité avec des merveilles naturelles et viseront à mettre en œuvre le programme d’entreprise responsable de Radisson Hotel Group.

    Considérant la santé et la sécurité des clients et des membres de l’équipe comme priorité absolue, chacun de ces hôtels marocains met en œuvre le programme Radisson Hotels Safety Protocol (bit.ly/3f5LbcM). Les protocoles de nettoyage et de désinfection en profondeur ont été développés en partenariat avec SGS, le leader mondial de l’inspection, de la vérification, des tests et de la certification. Ils sont conçus spécialement pour garantir la sécurité et préserver la tranquillité d’esprit des clients depuis l’enregistrement jusqu’au départ.

    Africa Newsroom, 29/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Radisson Hotel Group, tourisme, horeca, vacances, voyages, #Maroc #RadissonHotelGroup #Tourisme