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  • Von der Leyen, visée par une plainte pénale déposée à Liège

    Topics : Union Européenne, Ursula von der Leyen, Pfizer, pandémie, coronavirus, vaccin,

    La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est visée par une plainte pénale déposée par un citoyen belge devant le juge d’instruction de Liège. Il l’accuse de plusieurs infractions pénales liées à la gestion des contrats d’achat de vaccins anti-Covid avec les laboratoires pharmaceutiques, notamment Pfizer. Il lui reproche notamment de s’être arrogée le pouvoir de négocier au nom des 27 États membres sans avoir reçu de mandat, d’avoir communiqué de manière opaque et confidentielle avec le PDG de Pfizer par SMS, et d’avoir effacé ces messages.

    Il estime que ces agissements ont porté préjudice aux finances publiques belges et à la confiance des citoyens dans les institutions européennes. C’est la première fois que la présidente de la Commission européenne est attaquée en justice à titre personnel pour son rôle dans l’affaire des vaccins anti-Covid.

    Le plaignant est un lobbyiste professionnel accrédité auprès des institutions européennes, Frédéric Baldan, qui est assisté par une avocate parisienne, Me Diane Protat. Il a déposé sa plainte le 5 avril 2023.

    Selon le plaignant, la présidente von der Leyen aurait fait preuve d’une grande imprudence en signant le troisième contrat avec Pfizer le 19 mai 2021, portant sur 1,8 milliard de doses de vaccin pour un montant de 35 milliards d’euros. Ce contrat aurait été largement surdimensionné par rapport aux besoins réels de l’Union européenne, qui a passé au total 11 contrats avec différents laboratoires. La Belgique se retrouve ainsi avec un surplus de 25,1 millions de doses de vaccin, dont près de la moitié provient de Pfizer. Ces doses excédentaires sont soit stockées, soit données aux pays en développement.

    #UE #Ursula_von-der_leyen #Pfizer

  • Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Vaccin, Moderna, bourses, marchés – Omicron fait reculer les bourses mondiales

    Marchés : L’avertissement concernant le vaccin Omicron déclenche un nouveau mouvement de repli mondial
    LONDRES, 30 novembre (Reuters) – Une chute des marchés boursiers mondiaux et une ruée vers les devises et les obligations plus sûres ont été observées mardi après que le PDG du fabricant de médicaments Moderna (MRNA.O) a averti que les vaccins COVID-19 ne seraient probablement pas aussi efficaces contre la nouvelle variante Omicron.

    Les principales bourses européennes ont reculé de 1,4 % en début de séance, le pétrole a perdu 3 %, la monnaie australienne, très sensible à la confiance économique mondiale, a touché son plus bas niveau annuel, tandis que le yen, valeur refuge du Japon, les obligations d’État allemandes et l’or ont tous augmenté. /FRX

    « Il n’y a pas de monde, je pense, où (l’efficacité) est au même niveau », a déclaré Stéphane Bancel, chef de Moderna, dans une interview au Financial Times.

    « Je pense qu’il va y avoir une baisse importante. Je ne sais simplement pas de combien car nous devons attendre les données. Mais tous les scientifiques à qui j’ai parlé … disent que cela ne va pas être bon », a déclaré Bancel. en savoir plus

    Les premières chutes ont permis aux marchés boursiers européens d’effacer le rebond de lundi et de se situer en dessous des niveaux atteints vendredi, lorsque les traders ont effacé environ 2 000 milliards de dollars des actions mondiales lors de la déroute initiale d’Omicron.

    M. Bancel avait auparavant déclaré sur CNBC que l’efficacité des vaccins COVID-19 contre Omicron devrait être plus claire dans environ deux semaines, mais qu’il faudrait peut-être des mois pour commencer à expédier un vaccin retravaillé conçu pour la nouvelle variante.

    « Ce ne sont pas de bonnes nouvelles, et elles viennent de quelqu’un qui devrait savoir », a déclaré Joe Capurso, stratège en devises de la Commonwealth Bank of Australia. « Les marchés ont réagi exactement de la manière dont on s’y attendrait ».

    Le plus large indice mondial d’actions MSCI qui suit 50 pays (.MIWD00000PUS) était en baisse de 0,2% et se dirigeait vers son troisième mois rouge de l’année seulement. Il a progressé de près de 14 % en 2021 alors que les actions des marchés émergents (.MSCIEF) ont perdu près de 6 %.

    L’aversion au risque a également touché les marchés des devises, le dollar américain s’affaiblissant de 0,3 % par rapport à ses principaux rivaux. La baisse de 0,65 % du dollar australien l’a laissé à son plus bas niveau sur 12 mois de 0,7093 $, tandis que le yen japonais – traditionnellement considéré comme une valeur refuge en raison de son rôle de monnaie de financement – approchait de son plus haut niveau du mois à 112,95 yens. /FRX

    L’activité dans le secteur des services en Chine a progressé à un rythme légèrement plus lent en novembre, selon des données officielles mardi, le secteur ayant subi le contrecoup de nouvelles mesures de verrouillage alors que les autorités s’empressent de contenir la dernière épidémie.

    L’indice chinois CSI 300 (.CSI300) a clôturé en baisse de 0,4 % tandis que l’indice Hang Seng (.HSI) de Hong Kong a perdu plus de 1,5 %, exacerbé par la rupture d’un fort niveau de soutien technique de 24 000 points, selon les analystes.

    Sur les marchés des matières premières, les contrats à terme sur le pétrole brut Brent ont perdu 2,32 $, soit 3,2 %, à 71,12 $ le baril, après avoir atteint leur plus bas niveau depuis le 1er septembre.

    Le rebond de l’euro s’est poursuivi grâce à la vigueur des dépenses de consommation qui a stimulé les données du PIB italien, un jour après que le taux d’inflation allemand ait atteint son plus haut niveau depuis des décennies, à 6 % en glissement annuel.

    Les chiffres de la zone euro sont attendus prochainement. La monnaie unique s’est échangée à 1,1350 $, après avoir atteint un creux de près de 17 mois à 1,11864 $ la semaine dernière, lorsque les décideurs de la BCE ont indiqué qu’ils s’attendaient toujours à un ralentissement de l’inflation.

    En raison des inquiétudes de l’Omicron, le rendement des Bunds allemands à 10 ans, considérés comme l’un des actifs les plus sûrs au monde, a atteint son plus bas niveau en un peu plus d’une semaine, à -0,345 %, et a perdu environ 2 points de base sur la journée.

    La plupart des autres rendements de référence à 10 ans dans la zone euro ont baissé d’un montant similaire, tandis que les rendements du Trésor américain à 10 ans ont chuté de 7,5 points de base à environ 1,45 %.

    « Nous maintenons notre opinion selon laquelle le Conseil des gouverneurs de la BCE renforcera sa patience sur le taux directeur lors de la réunion de décembre afin d’examiner la poussée de l’inflation », ont indiqué les analystes de Goldman Sachs dans une note.

    « Des restrictions supplémentaires ciblées et régionales, plutôt que des mesures de blocage générales, entraîneront un impact économique cumulé sur le quatrième et le premier trimestre d’environ 0,4 % du PIB dans la zone euro et de 0,2 % du PIB au Royaume-Uni », ont-ils ajouté. En revanche, des mesures de blocage générales pourraient causer deux fois plus de dommages.

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    Le PDG de Moderna dit que les vaccins sont probablement moins efficaces contre Omicron – FT

    SYDNEY, 30 novembre (Reuters) – Le chef du fabricant de médicaments Moderna (MRNA.O) a déclaré que les vaccins COVID-19 ne seront probablement pas aussi efficaces contre la variante Omicron du coronavirus qu’ils l’ont été auparavant, suscitant de nouvelles inquiétudes sur les marchés financiers concernant le trajectoire de la pandémie.

    « Il n’y a pas de monde, je pense, où (l’efficacité) est du même niveau . . . que nous avons eu avec Delta », a déclaré le directeur général de Moderna, Stéphane Bancel, au Financial Times dans une interview.

    « Je pense que ça va être une baisse matérielle. Je ne sais pas combien parce que nous devons attendre les données. Mais tous les scientifiques à qui j’ai parlé » sont comme » ça ne va pas être bon .’ »

    La résistance aux vaccins pourrait entraîner davantage de maladies et d’hospitalisations et prolonger la pandémie, et ses commentaires ont déclenché la vente d’actifs exposés à la croissance comme le pétrole, les actions et le dollar australien.

    Bancel a ajouté que le nombre élevé de mutations sur le pic de protéines que le virus utilise pour infecter les cellules humaines signifiait qu’il était probable que la récolte actuelle de vaccins devrait être modifiée.

    Il avait précédemment déclaré sur CNBC que cela pourrait prendre des mois pour commencer à expédier un vaccin qui fonctionne contre Omicron. Lire la suite

    La peur de la nouvelle variante, malgré un manque d’informations sur sa gravité, a déjà déclenché des retards dans certains plans de réouverture économique et la réimposition de certaines restrictions de voyage et de mouvement.

    Reuters, 30/11/2021

    #Moderna #Covid19 #Omicron #Vaccin #Marchés #Bourses #UE


  • Le Maroc reçoit un grand soutien des États-Unis

    Le Maroc reçoit un grand soutien des États-Unis – Rabat a reçu une cargaison de 8 50590 doses du vaccin germano-américain, Pfizer-BioNTech, en provenance des Etats-Unis dans le cadre du programme Covax

    Le samedi 30 octobre, le Maroc a reçu une cargaison de 8 50590 doses du vaccin germano-américain, Pfizer-BioNTech, en provenance des Etats-Unis dans le cadre du programme Covax. En outre, les Etats-Unis ont fourni une aide financière de 2 millions de dollars pour soutenir les efforts du Maroc dans la lutte contre la pandémie de coronavirus.

    La cérémonie de réception s’est déroulée à l’aéroport de Casablanca, en présence du Chargé d’Affaires et Consul Général des Etats-Unis à Casablanca, Lawrence Randolph, de responsables du Ministère de la Santé, et de Brooke Isham, Directrice de la mission USAID au Maroc. « En plus des 850 590 doses du vaccin Pfizer, les États-Unis ont fourni 2 millions de dollars supplémentaires pour soutenir les efforts fructueux du Maroc dans la lutte contre la pandémie », a déclaré M. Randolph dans un communiqué. Bonjour.

    Cette nouvelle livraison porte le nombre total de doses Pfizer reçues à 6.417.450 millions. La même source a précisé que le montant total de l’aide américaine au royaume est de 19,88 millions de dollars. Ce nouveau financement permettra non seulement de fournir une assistance technique, des équipements et des fournitures pour soutenir la campagne nationale de vaccination, mais aussi de stimuler les efforts des laboratoires pour se procurer des kits de test Covid-19.

    « La protection des vies et la stabilité économique du Maroc sont deux objectifs communs dans le cadre du partenariat solide entre nos deux pays. Ce don de 850 000 doses du vaccin Covid-19 de Pfizer permettra de sauver des vies et est le résultat de notre coopération avec nos partenaires marocains dans la lutte contre la pandémie », a déclaré le Consul général des États-Unis à Casablanca.

    Brian Rodriguez
    Spécialiste des zombies. Gourou de l’amitié sur Twitter. Passionné d’Internet. Organisateur. Pionnier du café. Résolveur de problèmes tout au long de la vie. Passionné de voyage certifié. Fou d’alcool.

    Aviation analysis, 01/11/2021

  • Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées

    Maroc: plus de 22 millions de personnes complètement vaccinées – Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé

    Un total de 24.192.806 personnes ont reçu la première dose du vaccin contre la COVID-19, a indiqué samedi le ministère marocain de la Santé dans son bulletin quotidien, précisant que 22.033.991 personnes ont été entièrement vaccinées.

    La campagne de vaccination, lancée le 28 janvier dernier, est une opération gratuite pour l’ensemble des citoyens avec comme objectif d’immuniser 80% de la population, de réduire puis éliminer les cas de contamination et de décès dus à cette maladie.

    Depuis le 4 octobre, 1.389.062 personnes ont bénéficié d’une 3e dose de vaccin anti-COVID-19, a fait savoir le ministère de la Santé.

    Le royaume a recensé 240 nouvelles infections au cours des dernières 24 heures, pour un total de 945.960 cas confirmés de COVID-19, dont 14.667 décès (+7) et 926.293 guérisons (+249).

    Journal Chrétien, 01/11/2021

  • Le Sputnik V tarde à décoller

    Le Sputnik V tarde à décoller – Les Chinois ont-ils doublé les Russes sur le plan de la production des vaccins anti-Covid-19 en Algérie?

    Les Chinois ont-ils doublé les Russes sur le plan de la production des vaccins anti-Covid-19 en Algérie? La question de l’abandon du projet de fabrication du Sputnik V, au sein des laboratoires algériens revient sur toutes les bouches depuis quelques mois, depuis l’entame de la concrétisation du projet de production du vaccin chinois par le Laboratoire Saïdal à Constantine, n’a pas encore trouvé une réponse catégorique ni auprès des responsables algériens ni du côté du Fonds d’investissement direct russe.

    Alors que ce dernier, principal acteur du projet en question, garde un silence sibyllin, les autorités algériennes qui ont longtemps affirmé que le projet n’a pas été abandonné, et qui continuent encore à le souligner, viennent d’apporter une explication plus claire qui laisse entrevoir d’énormes difficultés sur le chemin de la concrétisation du projet de fabrication du Sputnik V, au sein des laboratoires algériens. Principal obstacle qui gêne la matérialisation du projet, le processus de transfert de technologies coincé dans un engrenage qui n’a pas encore livré tous ses secrets. Selon les aveux du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Djamel Lotfi Benbahmed, les réunions, échanges et ateliers de formation avec le partenaire russe se poursuivent, alors que le principal problème reste le processus de transfert de technologies.

    Pourquoi les Russes hésitent encore, s’il s’agit vraiment d’hésitation et pas d’un refus inavoué, à passer à l’action en procédant au transfert de technologies qui permet de concrétiser le projet entre les deux parties, pour mémoire, annoncé à travers un communiqué officiel, pour la première fois, à la fin du mois de janvier 2021, en parallèle au lancement de la campagne de vaccination en Algérie bien avant l’entrée en scène du partenaire chinois Sinovac ?

    Il était convenu, en ces moments-là, que l’Algérie produirait localement le vaccin russe anti-Covid Spoutnik V, à partir de septembre 2021. Mais, la situation évoluera autrement à cause, peut-être, d’une lourdeur russe à procéder au transfert de technologies, qui prend certes beaucoup de temps mais au point de ne pas se réaliser durant une dizaine de mois. Contrairement aux Chinois qui ont dirigé les opérations rapidement, en visitant les installations de production à Constantine et en procédant au transfert de technologies en deux mois. Les Russes peuvent-ils en vouloir aux Algériens et aux Chinois de les avoir « écartés » de la course à la production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie ? Probablement que non, car la faute incomberait aux Russes qui étaient plus préoccupés à gagner le marché européen, où tous leurs efforts ont été concentrés pour valider le vaccin Sputnik V auprès de l’Agence européenne du médicament et le produire par des pays européens. Des pourparlers ont été engagés à ce propos avec l’Italie, la France, l’Allemagne et d’autres pays, sans grande réussite. Y a-t-il vraiment un espoir de voir un décollage du Sputnik V en Algérie ? La balle est dans le camp des Russes si l’on se fie aux déclarations du premier responsable du secteur de l’Industrie pharmaceutique, qui a exprimé ces derniers jours la pleine disponibilité de l’Algérie à développer avec la Russie un véritable partenariat industriel pharmaceutique sur le long terme.

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le Quotidien d’Oran, 02/11/2021

  • Covid: Manifestation contre le pass sanitaire à Bruxelles

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    Le médecin anti-vaccin montois David Bouillon est à l’origine de la manifestation. Les participants dénoncent la « pression » qui pèse sur les personnes qui ne veulent pas se faire vacciner.

    Ils estiment également que le ticket Covid Safe limite leurs libertés et constitue un moyen de « contrôler la population ». « Le gouvernement sait où et à quelle heure vous entrez quelque part », affirment les manifestants.

    « Ne me piquez pas », « Ne touchez pas à ma liberté », pouvait-on notamment lire sur leurs pancartes.

    Le Covid Safe Ticket, version belge du certificat sanitaire européen, est obligatoire dans la capitale depuis le 15 octobre dans l’hôtellerie et la restauration (sauf en extérieur), les salles de danse et les boîtes de nuit, les clubs de sport et de fitness (hors écoles ), les foires et congrès, les structures relevant du secteur culturel, festif et récréatif ainsi que les établissements accueillant des personnes vulnérables, à partir de 16 ans. La CST est également requise à partir de 12 ans pour participer à une manifestation de masse (à partir de 50 personnes à l’intérieur et 200 personnes à l’extérieur) et entrer dans les établissements de santé bruxellois.

    En Wallonie, ce laissez-passer sanitaire s’appliquera à partir du 1er novembre.

  • L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

    L’Algerie lance la Production du Vaccin Anti-COVID-19

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    L’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac »
    DAKAR, Sénégal, 4 octobre 2021/ — Le groupe pharmaceutique algérienSaidal a lancé, le mercredi 29 septembre 2021 à Constantine, la production locale du vaccin anti-covid 19 de Sinovac, sous la supervision du premier Ministre, Ministre des finances, M. Aimene Benabderrahmane.

    L’usine de production Saidal de Constantine augmentera progressivement sa production qui passera de (1) un million de doses de vaccin anti-covid 19 dans le courant du mois d’octobre, à (2) millions de doses en novembre, et à plus de 5,3 millions de doses de vaccin à partir de du mois de janvier 2022, selon le directeur de l’unité de production.

    Le Ministre de l’industrie pharmaceutique, M.Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed, avait indiqué le 27 septembre 2021 que l’Algérie compte se projeter dans l’exportation vers l’Afrique du vaccin anti-Covid « Corona Vac »dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains.

    Il avait également souligné que « l’Algérie avait les possibilités d’être une plateforme africaine de « fil end finish » avec une capacité de production de 200 millions de doses par an, relevant que le groupe Saidal est le seul producteur africain à avoir obtenu la licence de production du vaccin Coronavac.»

    De son côté, le Ministre de la Santé, le Pr Abderrahmane Benbouzid avait estimé, dans une précédente déclaration que « le lancement de la production du vaccin anti-covid à l’usine de Constantine permettra à l’Algérie de se positionner en tête des pays avancés dans la production du vaccin à l’avenir ».

  • Algérie : Une souveraineté sanitaire nommée CoronaVac

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    Engagement pris, pari gagné. Ce mercredi, le premier vaccin algérien anti-covid CoronaVac est sorti de l’unité Saidal de Constantine. A son accueil une forte délégation ministérielle conduite par le premier ministre Aïmene Benabderrahmane. Le groupe pharmaceutique Saidal a tenu sa promesse et l’accord passé avec la firme chinoise Sinovac, a été concrétisé quelques mois seulement après la signature de ce partenariat. L’Algérie peut s’enorgueillir de mettre sa pierre à l’édifice de la prévention et de la protection contre le coronavirus qui bouleverse le monde depuis près de deux ans. Une souveraineté sanitaire garantie, une consolidation de l’économie nationale. Ce 29 septembre vient conforter la décision politique de faire face à la pandémie quoiqu’il en coûte aux finances de l’Etat. Et voilà que l’Algérie trouve en cette production de son propre vaccin la solution idoine à parer à la propagation du virus en vaccinant les deux tiers de la population.

    Ce mois d’octobre verra la fabrication d’un million de doses, puis crescendo, plus de 5,3 millions autres à partir de janvier 2022. Il est aussi dans cette perspective de production d’approvisionner l’Afrique en CoronaVac pour répondre aux besoins d’exportation dans le cadre de l’initiative Africa-Vac.

    Le Premier ministre a jugé que la confection du premier vaccin contre la Covid-19 en Algérie reste «un exploit étant donné les techniques et leur maîtrise, requise pour ce genre de réalisation». Valorisant ce projet pharmaceutique, Benabderrahmane a tenu à lever une ambiguïté à propos de la production du vaccin, soulignant qu’il ne s’agit pas d’un simple conditionnement de la matière première. «Ce conditionnement nécessite autant de maîtrise technique garantie par des cadres algériens et algériennes dont nous sommes fiers. Sans oublier le ministre des Industries pharmaceutiques, la directrice générale du groupe Saidal, outre ces jeunes cadres qui ont matérialisé cette réalisation.» C’est la première semence de l’Algérie nouvelle, a-t-il lancé. Et d’ajouter : «Nous allons conclure avec d’autres groupes à l’image du groupe Saidal qui a acquis une maîtrise technologique et la biotechnologie complexe. Il aura fallu beaucoup de sacrifices des cadres algériens pour avoir atteint ce niveau.»

    Lors de la présentation du projet à l’hôtel Marriott en présence de tous les partenaires, dont l’ambassadeur chinois à Alger, le Premier ministre a mis en relief l’engagement du président de la République, pendant la rencontre walis-gouvernement, quant à la sortie de la première dose de vaccin le 29 septembre en cours. Une promesse matérialisée. «C’est un défi que nous avons relevé tous pour lancer l’opération de la production du vaccin anti-Covid-19 en Algérie.» «Un produit matérialisé par des compétences algériennes.» «Le contrat paraphé avec la firme chinoise pour l’utilisation du nom commercial du vaccin en obtenant la licence de production CoronaVac permet à l’Algérie d’être le premier pays africain à produire le produit.»

    «L’unité Saidal assurera la production d’un million de doses au mois d’octobre, deux millions en novembre, trois millions en décembre et près de 6 millions de doses à la fin 2021» , avec des prévisions de la production annuelle estimée à 96 millions d’unités d’ici à la fin 2022. Cela étant tributaire de la disponibilité de toutes les conditions nécessaires, notamment la matière première et le staff afférent au niveau régional et local. La firme Saidal, à travers son expérience acquise en matière de production des médicaments stérile et les compétences de ses acteurs, renforcera l’autosuffisance sanitaire du pays.
    96 millions de doses d’ici à la fin 2022.

    «Il pourrait s’engager dans la fabrication d’autres vaccins», a soutenu le Premier ministre, ouvrant une porte d’exportation du vaccin pour les pays africains. Plus loin, le chef du gouvernement a mis en valeur la décision prise par le président de la République concernant «la mise en place d’une industrie pharmaceutique demeure une des priorités stratégiques dont sur laquelle l’Algérie s’articule pour ranimer l’économie nationale visant à diversifier l’économie». De plus, ajoutera-t-il, les résolutions ont été fondées judicieusement dans les domaines de la sécurité sanitaire, alimentaire, de l’eau et de la solidarité. La production pharmaceutique en Algérie vise la protection sanitaire des citoyens et la constitution d’un pivot essentiel, celui du capital de ressources humaines. «L’Algérie occupe la quatrième place dans la zone du Moyen-Orient concernant ‘’la création des médicaments’’ conformément à l’appréciation de l’Institut mondial selon les indications des industries pharmaceutiques en 2019.»

    Les importations de l’Algérie dans le domaine pharmaceutique ont atteint deux milliards de dollars pendant ces quatre dernières années. Et 850 millions de dollars durant le premier semestre de 2021. «Le gouvernement veille sur l’application d’une stratégie pour réduire les importations et du coup basculer vers l’exportation notamment vers le matché africain. Cela étant faisable après avoir garanti la couverture sanitaire nationale à hauteur de 70%. L’Algérie encourage et appuie les projets versés dans l’industrie pharmaceutique.» «Avec la réforme du système juridique spécifique à cette industrie. Les importations en produits pharmaceutiques nationale», dira le Premier ministre. Avant de renchérir : «Le gouvernement a aussi misé sur les investissements dans la recherche et la motivation des centres de recherche dans les universités pour favoriser la compétitivité et l’innovation.» In fine, Benabderrahmane n’a pas manqué de remercier les partenaires chinois pour leur accompagnement dans la concrétisation de ce partenariat dans un délai record ainsi que les cadres de Saidal et l’industrie pharmaceutique.
    Nasser Hannachi

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    Historique !

    Par Amirouche Lebbal

    Depuis hier, l’Algérie a désormais intégré le cercle restreint des producteurs mondiaux des vaccins anti-Covid-19, reconnus par l’OMS. L’évènement est franchement historique, et ce, à bien des égards. En produisant le vaccin CoronaVac, fruit d’une collaboration stratégique avec la Chine, notre pays s’immunise davantage contre la pandémie ravageuse, qui s’attaque depuis près de deux ans à la planète, et consolide sa souveraineté sanitaire au moment où l’accès au vaccin est inéquitable d’un continent à un autre, voire d’un pays à un autre.

    Compte tenu de cet enjeu, éminemment sanitaire d’abord, c’est le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, accompagné d’une forte délégation ministérielle, qui s’est rendu hier à l’usine de Constantine du groupe pharmaceutique public Saidal pour inaugurer la chaîne de production du vaccin made in Algeria.

    En soi, la production du CoronaVac est un acquis qui intervient dans le sillage d’une grande campagne lancée début septembre, dont l’objectif est de maximiser le taux de vaccination à l’échelle nationale avant la fin de l’année et en prévision d’une éventuelle quatrième vague, surtout.

    En ce sens, l’Algérie s’est donné les moyens de sa stratégie, dont l’efficience n’est plus totalement tributaire des successives opérations d’importation des doses vaccinales. L’usine de Constantine va produire jusqu’à un million de doses de vaccin en octobre et le double en décembre, avant d’atteindre 5,3 millions de doses à partir de janvier.

    La performance ne s’arrête pas justement à ce seuil, dès lors que les installations du laboratoire peuvent fournir 320.000 doses quotidiennement pour 8 millions de vaccins par mois, avec une marge en mesure de doubler la production en recourant au système par équipe soit deux fois huit heures.

    Pour schématiser, Saidal a une capacité de production pouvant atteindre si besoin est les 200 millions de doses par an. Une quantité qui permet à notre pays de conquérir des parts du marché à l’international, notamment en Afrique qui souffre de l’inégalité en termes de répartition de vaccins.

  • Covid: Après le Coronavac, l’Algérie produira d’autres vaccins

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    Le Premier ministre, ministre des Finances, Aïmene Benabderrahmane, a fait savoir que l’Algérie compte poursuivre le projet de fabrication de vaccins contre le Covid-19. Après le Coronavac, d’autres vaccins seront également fabriqués chez-nous, a-t-il déclaré, allusion faite au vaccin Russe « Sputnik-V ».

    S’exprimant hier depuis l’usine Saidal de Constantine où il supervisait la sortie du premier lot du vaccin Chinois Sinovac, le Premier ministre a indiqué que l’activation de cette usine permettra la production de 6 millions de doses de vaccins d’ici la fin de l’année 2021. Benabderrahmane estime que les capacités de productions peuvent même atteindre les 96 millions de doses annuellement, si la matière première reste disponible ainsi que la demande au niveau local et régional et même mondial.

    Toujours dans le même contexte, le Premier ministre a expliqué que la conformité des installations de SAIDAL aux exigences des experts chinois a permis au groupe d’obtenir la licence de production du vaccin en Algérie par la société chinoise Sinovac. «Nous sommes les premiers sur le continent africain à avoir obtenu la licence CoronaVac », s’est-il félicité.

    D’autre part, l’hôte de la ville de Constantine a relevé que le groupe Saidal, à travers son expérience, permettra à l’Algérie d’atteindre, son autosuffisance et d’assurer sa sécurité sanitaire, après l’ouverture de l’usine de production du Coronavac qui permettra, selon lui, de poursuivre cette expérience et d’aller vers la production d’autres vaccins. Benabderrahmane, a salué, par ailleurs, la décision du président de la République pour la création du ministère de l’Industrie pharmaceutique, le considérant parmi les secteurs stratégiques. Une décision, ajoute le chef du gouvernement, qui a vite prouvé son importance, notamment après l’avènement de la pandémie du Covid-19.

    Sur un autre volet, le PM a indiqué que l’Algérie est classé quatrième dans le Moyen-Orient en matière de consommation de médicaments, notant que le montant des importations de produits pharmaceutiques au cours des 4 dernières années a atteint les 2 milliards de dollars, et 850 millions de dollars rien que pour le premier semestre de l’année 2021. Il a ajouté que le gouvernement tente d’appliquer une stratégie nationale pour réduire justement la facture d’importation en se dirigeant vers l’exportation à travers l’ouverture à des partenariats avec des pays connus pour être leaders dans la production pharmaceutique, et à travers l’investissement dans la recherche et le développement.

    Ania Nait Chalal

    Le Courrier d’Algérie, 30/09/2021

  • Industrie pharmaceutique : Saidal nourrit des ambitions africaines

    Algérie, Industrie pharmaceutique, Saidal, Afrique, vaccin, coronavac,

    On attendait Spoutnik V, le russe, en septembre, mais c’est finalement le CoronaVac, le chinois, qui s’est imposé. Le démarrage de la production dès demain nourrit les ambitions du secteur qui se voit déjà en puissance régionale en matière de vaccination.

    L’Algérie rejoint les pays africains qui ont décidé d’assurer leur « souveraineté pharmaceutique et médicale » en annonçant la fabrication, localement et dès demain, de son vaccin anti-covid-19 en partenariat avec le Chinois Sinovac.

    C’est Le groupe public Saidal qui se chargera de produire le CoronaVac, nom commercial du remède, dont il espère devenir un fournisseur régional.

    Dans un premier temps, la société algérienne se limitera au fill and finish (répartition aseptique) du bulk dans des flacons ». Autrement dit, le remplissage et la finition des flacons de vaccin ainsi que l’emballage du médicament et sa distribution. Le « full process (production complète du vaccin) » n’interviendra que des mois plus tard. Il faut d’abord passer par l’étape des « lots de validation », des quantités qui seront contrôlés sur la totalité des paramètres et se verront attribuer une durée de validité et d’étude de stabilité plafonnée à trois mois, avant l’obtention du quitus de mise sur le marché, selon les explications du Dr. Bouabdallah.

    Saidal aura ainsi le privilège d’être l’un des premiers fabricants de vaccins anti-covid sur le continent. Elle sera, cela dit, en concurrence avec, notamment, l’Egyptian Holding Company for Biological Products and Vaccines (Vacsera) qui l’a devancé sur ce terrain en signant avec Sinovac en décembre 2020 et en commençant sa production en juin dernier.

    Cette compétition n’a, cependant, pas entamé l’enthousiasme du ministre de l’Industrie pharmaceutique, Abderrahmane Lotfi Djamel Benbahmed.

    Celui-ci a affirmé, hier, sur les ondes de la radio nationale que l’Algérie « va se projeter dans l’exportation du CoronaVac dans le cadre de l’initiative « Africa-Vac » en vue de répondre aux besoins des pays africains »

    Plateforme africaine de fil and finish

    Il a précisé que son secteur a » les possibilités d’être une plateforme africaine de fil and finish avec une capacité de production de 200 millions de doses par an ». Il a avancé que « le groupe Saidal est le seul producteur africain à avoir obtenu la licence de production du CoronaVac ».

    « Il ne s’agit pas d’un générique, a-t-il tenu à souligner. La société chinoise Sinovac a donné son nom au groupe Saidal pour l’utiliser. L’Algérie fait partie désormais du club des pays producteurs du vaccin anti-Covid. C’est une première, sachant que ce vaccin n’a qu’une année d’existence ».

    Benbahmed a indiqué que la seule ligne de fabrication dont dispose Saidal au niveau de l’usine de Constantine est en mesure d’assurer les besoins du pays et de répondre à ceux des pays africains.

    Lui qui avait prévu en avril le lancement, ce mois de septembre, de la fabrication, sous licence russe, du Spoutnik V a assuré que les négociations sont « toujours en cours » et que que « le projet n’est pas abandonné ».

    Pourquoi le vaccin chinois ?

    Selon Nadia Bouabdallah, le choix du CoronaVac a été motivé par le fait qu’il s’agit d’un « vaccin classique avec un virus inactivé » ; une technologie que les Algériens connaissent et « dont l’efficacité est connue, reconnue et prouvée ».

    Quant à la réticence de certains citoyens par rapport à son efficacité et sa non homologation par l’Agence européenne de médicament, la responsable a prédit que le sérum « sera certainement homologué en Europe, pour des considérations touristiques et politiques qui imposent son acceptation ».

    Neuf pays de l’Union européenne l’ont agréé pour l’instant, y compris la France qui a publié, la semaine dernière, un décret autorisant son utilisation sur son territoire.

    Mourad Fergad

    La Nation