Étiquette : vaccin

  • COVID-19 : Contamination dans certains vaccins J&J

    Le régulateur de l’UE signale une contamination dans certains vaccins J&J COVID-19

    Le régulateur européen des médicaments a déclaré vendredi que les autorités de la région savaient qu’un lot de la substance active utilisée dans le vaccin COVID-19 de Johnson & Johnson (JNJ.N) avait été contaminé par des matériaux pour un autre tir réalisé sur le même site.

    Reuters, 10 juin 2021

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, Johnson & Johnson, contamination,

  • Vaccin chinois Sinovac : l’OMS donne son homologation d’urgence

    L’Organisation mondiale de la santé a donné, mardi, son homologation d’urgence au vaccin anti-Covid chinois Sinovac, indique un communiqué de l’agence onusienne.

    Le communiqué souligne que le comité d’experts vaccinaux de l’OMS a recommandé ce vaccin « qui requiert deux doses à intervalle, de deux à quatre semaines, pour les personnes de 18 ans et plus», est-il précisé.

    Dr Mariangela Simao, sous-directrice générale de l’OMS chargée de l’accès aux médicaments et aux produits de santé, a expliqué que «Le monde a désespérément besoin de nombreux vaccins anti-Covid 19 pour faire face aux énormes inégalités autour du monde», est-il surligné dans le même communiqué.

    Il convient de noter que le Sinopharm est le deuxième vaccin chinois à obtenir ainsi le feu vert de l’OMS, ce qui permet de l’intégrer au dispositif international Covax de distributions de sérums anti-Covid notamment dans les pays défavorisés.

    A noter que l’Algérie qui en avait déjà reçu un don de 200 000 doses en avril passé, a réceptionné un autre lot de plus grande importance hier lundi.

    Etiquettes : OMS, vaccin, Sinovac, homologation, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • Le vaccin de Pfizer pourrait causer une inflammation du muscle cardiaque (experts israéliens)

    JERUSALEM, 1er juin (Xinhua) — Une équipe d’experts nommée par le ministère israélien de la Santé a découvert qu’il y avait un possible lien entre l’injection d’une seconde dose du vaccin de Pfizer et des cas de myocardite chez de jeunes hommes, a annoncé mardi le ministère.

    Cette équipe épidémiologique élargie a été créée pour suivre les cas de myocardite, une inflammation du muscle cardiaque, parmi certains Israéliens venant de recevoir leur seconde dose.

    Parmi les 275 cas de myocardite découverts entre décembre 2020 et mai dernier dans l’Etat hébreu, 121 se sont produits peu après l’injection de la seconde dose du vaccin de Pfizer. La plupart des cas sont de jeunes hommes âgés de 16 à 19 ans.

    L’équipe a également trouvé que 9,8% des cas de myocardite étaient survenus peu après l’injection de la première dose.

    A ce jour, plus de 5,45 millions de personnes en Israël, soit 58,4% de la population, ont reçu la première dose, avec plus de 5,13 millions d’entre eux ayant reçu la seconde.

    Le vaccin a été administré jusqu’ici aux personnes âgées de 16 ans et plus. Le ministère de la Santé doit décider prochainement d’élargir ou non la vaccination aux 12-15 ans.

    Etiquettes : Coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, Pfizer, inflammation du muscle cardiaque, experts israéliens, myocardite,

  • Vaccination en Algérie : Il était temps !

    L’espoir de voir enfin la campagne de vaccination contre la covid 19 prendre son envol, ou tout au moins connaître un autre rythme que celui dans lequel elle se démène depuis janvier dernier, est grand aujourd’hui. Du moins, il peut en être le cas, à la lumière des déclarations faites par les responsables de la santé qui parlent aujourd’hui d’un total de 3 millions de doses de vaccins potentiellement réceptionnés en ce mois de juin.

    Une bonne nouvelle quand on sait toutes les difficultés rencontrées par l’Algérie pour pouvoir réceptionner tous les quotas de vaccins qui devaient lui revenir dés le début de cette année. Une vérité reconnue ouvertement par le ministre de la Santé qui a clairement déclaré que nos partenaires n’ont pas honoré totalement leur engagement et explique cette lourdeur de vaccination par une guerre féroce autour des vaccins. Une guerre qui a fini par pencher en faveur des grands de ce monde qui connaissent des taux de vaccination très importants. Certains ne sont d’ailleurs qu’à quelques jours de pouvoir vacciner l’ensemble de leurs populations, alors que d’autres, notamment, en Afrique ne sont qu’aux tous premiers pas de cette vaccination, seul moyen pour arriver à une immunité collective capable de casser la diffusion du virus.

    Aujourd’hui, les choses semblent évoluer dans le bon sens et le programme « covax » peut enfin se mettre en branle. Et à croire une responsable du ministère de la Santé, cette fois c’est allé pour ne plus s’arrêter. La vaccination est enfin mise sur rail ; « des quotas seront livrés, sans interruption, en juin, juillet, août et jusqu’au mois de décembre prochain pour atteindre l’objectif assigné à savoir la vaccination de 70% de la population cible. Il s’agit des quantités contractées dans le cadre du système onusien covax ainsi que dans le cadre des achats bilatéraux ». Des déclarations qui ont de quoi tranquilliser les Algériens et notamment les plus âgés et ceux atteints de comorbidités, qui commençaient à sérieusement désespérer de se voir enfin vacciner et éviter ainsi les formes graves du virus.

    L’urgence de cette vaccination est d’autant plus d’actualité que l’Algérie continue à contenir la pandémie et à faire face avec une grande réussite à sa non prolifération, mais ceci reste très aléatoire surtout quand on voit que nos citoyens ont tendance à se conformer de moins en moins aux gestes barrières, en particulier le port du masque, et ce au moment où les variants sont déjà signalées dans notre pays et constituent une menace sérieuse pour les capacités de nos infrastructures sanitaires. Alors il est vraiment temps de commencer cette campagne de vaccination de masse.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, vaccination, vaccin, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations,

  • Campagne contre Pfizer: La France souçonne la Russie

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré avoir reçu des emails proposant de payer pour des vidéos sur les réseaux sociaux critiquant le vaccin Covid-19.

    Par Matthew Dalton

    PARIS – Les autorités françaises de contre-espionnage enquêtent pour savoir si le gouvernement russe est à l’origine d’une tentative de paiement de blogueurs scientifiques et de santé très connus pour semer le doute dans l’opinion publique sur la sécurité du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, a déclaré un responsable français de la sécurité.

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré publiquement avoir reçu ces derniers jours des courriels d’une personne prétendant travailler pour une société de marketing appelée Fazze. Les courriels, dont certains ont été examinés par le Wall Street Journal, proposaient de payer les blogueurs pour qu’ils réalisent des vidéos sur YouTube, Instagram et d’autres plateformes critiquant le vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE, qui a été le vaccin le plus utilisé en France. Un blogueur a déclaré à la télévision française qu’on lui avait proposé 2 050 € (environ 2 500 $) pour une vidéo.

    Le responsable de la sécurité a déclaré que les autorités de contre-espionnage soupçonnent le Kremlin d’être à l’origine de ces courriels. Le responsable a comparé les courriels aux campagnes menées par l’Internet Research Agency, une entreprise russe que les autorités américaines ont identifiée comme responsable de l’effort de Moscou pour interférer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les responsables occidentaux ont déclaré que ces opérations sont une tentative du Kremlin de saper la confiance du public dans les institutions occidentales.

    Le Kremlin n’a pas répondu à une demande de commentaire. Il a précédemment rejeté les accusations selon lesquelles la Russie utilisait des campagnes de désinformation contre les vaccins occidentaux et a nié toute ingérence dans l’élection américaine.

    Fazze a indiqué une adresse à Londres sur son site Web, qui a été retiré mardi. Fazze n’est pas enregistrée en tant que société britannique. Un message sur un site d’emploi russe la décrit comme une filiale d’AdNow, une agence de marketing basée à Moscou. AdNow n’a pas répondu à une demande de commentaire. Les comptes LinkedIn des employés de Fazze, désormais supprimés, montrent que nombre d’entre eux ont été formés dans des écoles russes, telles que l’Université des transports de Sibérie.

    Wall Street Journal, 25 mai 2021

    Etiquettes : France, Russie, Pfizer, vaccin, covid 19, vaccination, campagne de discrédit,

  • L’Afrique et l’accès aux vaccins anti-Covid : L’autre grande fracture

    L’accès du continent africain aux vaccins anti-Covid-19 est devenu presque impossible dans cette conjoncture mondiale marquée par plusieurs vagues de pandémie. Des régions entières et des centaines de millions de citoyens sont presque interdits de recevoir ou d’acheter une dose de ce vaccin.

    Une problématique qui est vite devenue une question de politique internationale, que certains diplomates ont directement liée à des considérations géopolitiques et économiques. La fracture est immense et nécessite une nouvelle mobilisation et une prise de conscience des Africains par rapport aux enjeux et défis du futur.

    Jusqu’au début mai, plus de 1,1 milliard de doses de vaccin anti-Covid ont été administrées, dont plus de 80% dans les pays à revenu élevé ou intermédiaire supérieur, alors que les pays à revenu faible n’ont en reçu que 0,2%, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chiffres qui démontrent une fois de plus ce décalage, en dépit des accords, des conventions et des résolutions internationales.

    C’est dans ce contexte que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine a tenu hier une session ministérielle, présidée par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, devrait faire le point sur la situation de la pandémie au niveau du continent africain.

    Plusieurs problématiques seront évoquées lors de cette réunion, dont justement la mauvaise répartition des vaccins à travers le monde.

    Il s’agira aussi d’examiner les possibles répercussions de la pandémie sur des domaines autres que celui de la santé publique, dont l’économie, notamment. La prolongation de la pandémie risque, par exemple, d’avoir un sérieux impact sur la mise en œuvre la Zone continentale de libre-échange. D’autres programmes de l’UA, dont l’application est sérieusement touchée par les effets de la pandémie, seront au centre des préoccupations des dirigeants africains. Il faut dire que ces derniers considèrent que ces vaccins anti-Covid sont des biens publics mondiaux sanitaires, comme le prévoit la résolution 2565 de l’ONU adoptée en 2021.

    Les participants à la réunion du CPS évoqueront, en outre, les mesures prises jusqu’ici par l’UA pour faire face à la pandémie. Il s’agit, entre autres, de la mise en place du Fonds spécial de lutte contre la Covid-19, de la Plateforme africaine d’approvisionnement en médicaments ou encore des actions de partenariat visant à accélérer le dépistage des populations. Dans cette optique, il faut rappeler que l’UA a mis sur pied une équipe chargée d’entreprendre des démarches pour l’acquisition des vaccins, dénommée AVATT.

    D’autre part, les animateurs de la réunion comptent saisir cette opportunité pour avertir sur les conséquences dévastatrices de la monopolisation des vaccins, encourager les partenaires, les donateurs bilatéraux et multilatéraux, les institutions financières et le secteur privé à soutenir les mécanismes COVAX et AVATT, des mécanismes destinés à faciliter l’accès aux vaccins, respectivement, dans le monde et en Afrique.

    L’Algérie qui est pleinement engagée dans cette lutte contre la maladie, a contribué à hauteur de deux millions de dollars au Fonds africain de lutte contre la Covid-19. Elle a également aidé par des actions de solidarité des pays voisins, comme la Tunisie, le Mali ou la Mauritanie à faire face à la propagation de la pandémie.

    L’Algérie plaide pour la mise en place rapide d’une Agence africaine du Médicament, un organisme qui permettrait de négocier l’achat groupé de vaccins, mais aussi d’autres produits pour face face aux multiples pandémies qui sévissent dans le continent.

    Justement, l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, décédé récemment suite à sa contamination par le coronavirus, était l’un des cinq envoyés spéciaux de l’UA chargés de la mobilisation des financements au profit des efforts de l’Afrique pour contenir la pandémie et réduire ses effets.

    Le Jeune Indépendant, 22 mai 2021

    Etiquettes : Afrique, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, OMS,

  • Une étude italienne montre que les infections et les décès dus au COVID-19 chutent après les vaccinations.

    Les infections au COVID-19 chez les adultes de tous âges ont chuté de 80 % cinq semaines après l’administration d’une première dose de vaccin Pfizer (PFE.N), Moderna (MRNA.O) ou AstraZeneca (AZN.L), selon une étude italienne publiée samedi.

    La première étude de ce type menée par un pays de l’Union européenne sur l’impact réel de sa campagne de vaccination a été réalisée par l’Institut national italien de la santé (ISS) et le ministère de la santé sur 13,7 millions de personnes vaccinées dans tout le pays.

    Les scientifiques ont commencé à étudier les données à partir du jour où la campagne de vaccination de l’Italie a commencé, le 27 décembre 2020, jusqu’au 3 mai 2021.

    L’analyse a montré que le risque d’infection par le SRAS-CoV-2, d’hospitalisation et de décès diminuait progressivement après les deux premières semaines suivant la vaccination initiale.

    « Dès 35 jours après la première dose, on observe une réduction de 80 % des infections, de 90 % des hospitalisations et de 95 % des décès », indique l’ISS, ajoutant que le même schéma a été observé chez les hommes et les femmes, quel que soit leur âge.

    « Ces données confirment l’efficacité de la campagne de vaccination et la nécessité d’atteindre rapidement une couverture élevée dans toute la population pour mettre fin à l’urgence », a déclaré le président de l’ISS, Silvio Brusaferro, dans le communiqué.

    Parmi les quelque 14 millions de personnes incluses dans l’étude italienne, 95 % de celles qui avaient pris Pfizer et Moderna avaient terminé le cycle de vaccination, tandis qu’aucune de celles qui avaient pris AstraZeneca n’avait reçu de seconde dose.

    Jusqu’à présent, l’Italie a suivi les recommandations des fabricants, en administrant une deuxième dose de Pfizer trois semaines après la première, une deuxième dose de Moderna après un intervalle de quatre semaines et une deuxième dose d’AstraZeneca après un intervalle de 12 semaines.

    Samedi matin, quelque 8,3 millions d’Italiens, soit 14 % de la population, étaient complètement vaccinés, tandis qu’environ 10 millions de personnes avaient reçu un premier vaccin.

    Reuters, 15 mai 2021

    Etiquettes : Italie, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination, vaccin, contaminations, mortalité,

  • Les Allemands en quête de vaccins deviennent agressifs, selon les médecins

    Les Allemands qui cherchent désespérément à se faire vacciner contre le coronavirus deviennent de plus en plus agressifs, ont déclaré des médecins mercredi, alors que la frustration monte après six mois de blocage, même si les taux d’infection sont désormais en baisse.

    « La pression sur les centres de vaccination et les cabinets médicaux est de plus en plus forte. Les personnes qui font pression pour la vaccination deviennent plus exigeantes », a déclaré Anke Richter-Scheer, directrice adjointe de l’association allemande des médecins de famille, au groupe de médias Funke.

    Comme l’Allemagne étend la priorité des vaccins à un plus grand nombre de groupes, il devient de moins en moins compréhensible pour beaucoup de gens de devoir attendre derrière les autres, a déclaré Mme Richter-Scheer.

    Les gens se présentent chez les médecins et essaient de se faire vacciner même si ce n’est pas leur tour, l’humeur devenant de plus en plus agressive, a-t-elle ajouté.

    Certaines personnes réclament également leur deuxième injection plus tôt pour pouvoir partir en vacances ou profiter d’avantages tels que le shopping sans avoir besoin d’un test COVID-19.

    Les patients plus âgés qui ont été assignés à AstraZeneca réclament également un vaccin différent.

    Après des débuts timides, l’Allemagne a intensifié sa campagne de vaccination et a maintenant administré une première dose à un tiers de la population, dont environ 10 % sont complètement vaccinés.

    Elle a commencé par vacciner ses citoyens les plus âgés et a progressivement étendu les injections aux groupes plus jeunes et à d’autres professions prioritaires telles que les enseignants, les journalistes et les personnes travaillant dans des infrastructures critiques.

    Plusieurs États allemands, dont la capitale Berlin, ont annoncé mardi qu’ils prévoyaient d’assouplir les restrictions liées au coronavirus dans les jours à venir, le nombre de nouvelles infections continuant de baisser à l’échelle nationale. en savoir plus

    Mercredi, 14 909 nouveaux cas supplémentaires ont été signalés, portant le total à 3 548 285, tandis que le nombre de décès a augmenté de 268 pour atteindre 85 380. Toutefois, l’incidence sur sept jours pour 100 000 personnes est tombée à 108 contre 115 mardi.

    Le gouvernement devrait donner aux citoyens des directives claires pour savoir si et où ils peuvent partir en vacances d’ici la fin mai, a déclaré le ministre des finances Olaf Scholz au journal Rheinische Post.

    Les vacances devraient être possibles en Allemagne et dans certains autres pays en raison de la hausse des vaccinations et de la baisse des infections, a-t-il ajouté. L’État septentrional de Mecklembourg-Poméranie occidentale, très prisé des vacanciers, ouvrira son secteur touristique à partir du 14 juin.

    Toutefois, le comité allemand des vaccins, connu sous le nom de STIKO, a tempéré les espoirs d’une approbation rapide de la vaccination des enfants et des adolescents.

    Reuters, 12 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, vacances, tourisme,

  • L’UE ouvre un nouveau front dans la lutte juridique contre AstraZeneca, qui pourrait déboucher sur des amendes

    L’Union européenne a engagé mardi une nouvelle action en justice contre AstraZeneca, qui pourrait déboucher sur des sanctions financières à l’encontre de la société, accusée d’avoir violé un contrat de fourniture de vaccins COVID-19.

    Il s’agit de la deuxième action en justice de l’Union européenne contre AstraZeneca, après que l’Union a pris des mesures à la fin du mois d’avril en raison de retards de livraison de vaccins. en savoir plus

    AstraZeneca a déclaré que la première action en justice de l’UE était sans fondement, affirmant qu’elle avait respecté le contrat. L’avocat de la société a déclaré mardi que la nouvelle action en justice n’était pas nécessaire étant donné qu’une autre était déjà en cours.

    L’avocat de l’UE, Rafael Jafferali, qui s’exprimait devant un tribunal belge lors de l’audience de mardi, a demandé qu’AstraZeneca livre un total de 120 millions de doses de vaccin d’ici à la fin du mois de juin, première demande formelle de Bruxelles sur le volume exact qu’elle souhaite recevoir d’ici au milieu de l’année.

    Le fabricant anglo-suédois de médicaments s’était initialement engagé à livrer 300 millions de doses de vaccin entre décembre et fin juin, mais il a retardé ses livraisons, n’en ayant livré que 50 millions, qui, selon le contrat, devaient être livrées en janvier.

    À titre de compensation partielle et immédiate pour les retards, l’avocat de l’UE a déclaré au tribunal que la société devrait livrer 120 millions de doses d’ici la fin juin – 90 millions au cours du deuxième trimestre, en plus des 30 millions de doses expédiées à la fin mars.

    L’objectif d’AstraZeneca est de livrer 100 millions de doses d’ici le milieu de l’année, ce que l’avocat de la société, Hakim Boularbah, a confirmé lors de l’audience de mardi.

    M. Boularbah a déclaré qu’AstraZeneca n’était pas tenue de livrer le volume total de doses fixé dans le contrat, car elle s’est seulement engagée à faire ses « meilleurs efforts raisonnables » pour y parvenir.

    Interrogé par Reuters, il n’a pas souhaité faire de commentaire sur la possibilité pour la société d’accepter la demande de l’UE de livrer 120 millions de doses d’ici à la fin du mois de juin. La société a invoqué des problèmes de production et des restrictions à l’exportation pour expliquer le retard de ses livraisons à l’UE.

    L’avocat de l’UE a déclaré au tribunal que l’UE espérait que le reste des 300 millions de doses contractuelles pourrait être livré par AstraZeneca d’ici septembre, bien qu’il n’ait pas soumis de demande officielle à ce sujet.

    AstraZeneca n’était pas immédiatement disponible pour un commentaire.

    AMENDE EN BAISSE ?

    Selon des fonctionnaires connaissant bien le dossier, la deuxième action en justice est essentiellement procédurale et porte sur le fond de la question, mais elle permettrait également d’imposer des sanctions financières à la société.

    Une demande de compensation provisoire d’un euro a été présentée par l’UE pendant que les dommages étaient évalués. Une demande de compensation réelle pour ce que l’UE considère comme une rupture de contrat de la part d’AstraZeneca sera décidée à un stade ultérieur.

    Un fonctionnaire a déclaré que l’amende pourrait être « significative », mais a refusé de quantifier la demande financière, qui devra être approuvée par le juge.

    Un porte-parole de la Commission européenne a déclaré lors d’une conférence de presse tenue plus tard dans la journée de mardi que l’objectif ultime des poursuites était d’obtenir des doses et non de punir AstraZeneca ou de réclamer une amende. Mais il a également déclaré que des sanctions financières pourraient être imposées à la société.

    L’avocat de l’UE a également demandé à AstraZeneca de partager des documents confidentiels, une demande à laquelle AstraZeneca s’oppose.

    L’UE avait déjà demandé à AstraZeneca de présenter des preuves de la manière dont elle a dépensé les 224 millions d’euros (272 millions de dollars) versés par l’UE en septembre pour acheter des ingrédients de vaccins. en savoir plus

    L’avocat d’AstraZeneca s’est plaint, lors de l’audience, que l’exécutif de l’UE avait lancé une deuxième procédure alors qu’une autre avait déjà été ouverte.

    Le juge a décidé d’autoriser la poursuite de la deuxième procédure et a fixé la date de la prochaine audience au 24 septembre.

    Une autre audience a été fixée au 26 mai pour la première affaire juridique dans laquelle l’UE demande une accélération immédiate des livraisons.

    Un verdict sur la première affaire est attendu avant la fin du mois de juin, tandis que la deuxième affaire sur le fond durera au moins jusqu’à l’année prochaine.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, vaccin, Astrazeneca, coronavirus, covid 19, pandémie,

  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

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