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  • Une nouvelle épidémie d’Ebola déclarée en RD du Congo

    Une nouvelle épidémie d’Ebola déclarée en RD du Congo – Mbandaka, vaccination, province de l’Équateur,

    Les autorités sanitaires de la nation africaine ont déclaré une nouvelle épidémie d’Ebola après la confirmation d’un cas à Mbandaka, une ville de la province de l’Equateur, dans le nord-ouest du pays, a rapporté samedi l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    Le patient infecté était un homme de 31 ans qui a commencé à ressentir des symptômes le 5 avril et après plus d’une semaine de soins à domicile , il s’est fait soigner dans un établissement de santé local.

    Le 21 avril, il a été admis dans un centre de traitement Ebola pour des soins intensifs mais est décédé plus tard dans la journée. Après avoir reconnu les symptômes, les agents de santé ont immédiatement soumis des échantillons pour tester la maladie à virus Ebola, a expliqué l’OMS .

    Jusqu’à présent, un seul cas a été confirmé et les enquêtes pour déterminer la source de l’épidémie sont en cours.

    La quatorzième épidémie dans le pays

    « Le temps n’est pas de notre côté », a déclaré le Dr Matshidiso Moeti, directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. « La maladie a pris deux semaines d’avance et nous jouons maintenant du rattrapage. La bonne nouvelle est que les autorités sanitaires de la République démocratique du Congo ont plus d’expérience que quiconque dans le monde pour contrôler rapidement les épidémies d’Ebola », a-t-il ajouté.

    Il y a eu quatorzièmes épidémies d’Ebola en République démocratique du Congo depuis 1976. La nouvelle épidémie est la sixième depuis 2018 – l’événement le plus fréquent dans l’histoire d’Ebola du pays, selon l’agence de santé des Nations Unies.

    Les précédentes flambées dans la province de l’Équateur remontent à 2020 et 2018, avec respectivement 130 et 54 cas enregistrés.

    Début de la vaccination communautaire

    L’OMS a informé que le patient décédé a reçu un enterrement sûr et digne, ce qui implique de modifier les cérémonies funéraires traditionnelles afin de minimiser le risque que des fluides contagieux infectent les participants.

    Les autorités sanitaires identifient également les contacts pour surveiller leur santé et désinfecter l’établissement de santé où le patient a été traité.

    Par ailleurs, des plans de lancement de la vaccination dans les prochains jours sont en cours avec des stocks de vaccin rVSV-ZEBOV Ebola déjà disponibles dans les villes de Goma et Kinshasa.

    « Les vaccins seront envoyés à Mbandaka et administrés selon la stratégie de vaccination en anneau – où les contacts et les contacts des contacts sont vaccinés pour freiner la propagation du virus et protéger des vies », a souligné l’OMS.

    « De nombreuses personnes à Mbandaka sont déjà vaccinées contre Ebola, ce qui devrait contribuer à réduire l’impact de la maladie », a ajouté le Dr Moeti. « Tous ceux qui ont été vaccinés lors de l’épidémie de 2020 seront revaccinés. »

    Ebola est une maladie grave, souvent mortelle, qui affecte les humains et les autres primates. Les taux de létalité ont varié de 25 % à 90 % lors des épidémies passées.

    UN News, 23/04/2022

    #Congo #RDC #Ebola #Epidemie

  • Formalités pour se rendre au Maroc

    Formalités pour se rendre au Maroc

    Formalités pour se rendre au Maroc – Test PCR, vaccination, vacances de Pâques,

    Depuis le 8 avril, les voyageurs en provenance de l’étranger peuvent entrer au Maroc par voie maritime avec un test PCR négatif datant de moins de 72 heures, sans obligation de présenter un carnet de vaccination en cours de validité. Le conseil d’administration étudie ce nouveau protocole sanitaire et s’apprête à le généraliser pour les arrivées aériennes.

    Une bonne nouvelle pour les Marocains du monde et les touristes qui souhaitent voyager au Maroc pendant les vacances de Pâques. Les voyageurs non vaccinés doivent uniquement présenter un test PCR négatif datant de moins de 72 heures pour entrer sur le territoire marocain. « Le nouveau protocole est en cours de finalisation. Il a déjà été approuvé par la commission médicale et scientifique et les départements ministériels concernés. Seuls quelques ajustements techniques manquent encore », a déclaré une source à Le360 .

    Selon le protocole sanitaire en vigueur, les voyageurs âgés de 18 ans et plus doivent présenter divers documents pour entrer sur le territoire marocain. Avant l’embarquement, ils doivent télécharger et dûment remplir un formulaire de santé en ligne (qui sera également distribué à bord de l’avion). De plus, ils doivent être en mesure de présenter un carnet de vaccination et un test PCR négatif datant de moins de 48 heures (délai entre le prélèvement et l’inscription). À son arrivée à l’aéroport, le voyageur peut également être soumis à un test antigénique rapide et un échantillonnage aléatoire pour un test PCR est fourni.

    Les sujets testés positifs qui sont asymptomatiques ou présentent une image bénigne doivent soit rester en quarantaine à domicile, soit dans un hôtel s’il s’agit d’un touriste. Si la personne présente des symptômes modérés, elle sera traitée dans un hôpital public ou privé. Il n’y a pas de conditions pour les enfants de moins de 6 ans. Les voyageurs âgés de 6 à 18 ans doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures et subir un test antigénique rapide à leur arrivée.

    Bladna, 22/04/2022

    #Maroc #Voyage #Vacances #Covid19

  • Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid

    Les Algériens, Facebook et les vaccins anti-Covid – coronavirus, pandémie, thèses complotistes,

    Comment expliquer la grande méfiance des Algériens vis-à-vis des vaccins anti-Covid, pourtant disponibles actuellement en nombre dans notre pays ? À la date du 12 décembre dernier, seulement 5,55 millions d’Algériens se sont fait vacciner complètement – c’est-à-dire avec deux doses- soit 12,7% de la population, afin de se protéger contre la terrible pandémie. Ce sont des chiffres très bas comparés aux nombres et aux pourcentages des personnes vaccinées dans les pays développés et même dans des nations voisines ou comparables à la nôtre.

    Une chose est néanmoins sûre : nos grand-mères n’ont rien à voir avec cette désaffection flagrante pour la vaccination et ce ne n’est pas elles qui auraient décidé un soir, entre deux cuillerées de soupe chaude, de convaincre leur progéniture de se méfier de ces vaccins anti-Covid ! Alors qui ? Selon toute probabilité, cette défiance tenace anti-vax serait transmise (si on fait abstraction des personnes d’un certain âge naturellement suspicieuses pour tout ce qui est nouveau) par les tranches assez jeunes de la population connectée qui seraient influencées par ce qu’elles lisent ou entendent sur les réseaux sociaux où fleurissent les thèses complotistes les plus farfelues, notamment la croyance déraisonnable que les vaccins anti-Covid seraient à la base de maladies plus ou moins graves.

    Selon une étude récente, l’Algérie compterait environ quelque 25 millions de personnes actives sur les réseaux sociaux, dont une majorité de jeunes âgés entre 18 et 34 ans et à plus de 60 % des hommes, et ce serait donc cette partie précise de la population algérienne qui serait le principal vecteur de la propagation du refus des vaccins anti-Covid et qui influencerait ses proches et connaissances plus âgés et non connectés afin d’adopter la même attitude.

    En conclusion, on peut se demander si cette position de rejet des nouveaux vaccins ne révèle pas une forme d’état d’esprit perméable à une certaine dose d’irrationalité, une non-confiance dans les acquis de la science et également une grande porosité aux rumeurs les plus extravagantes ? Peut-être ! Nos gouvernants, en tout cas, ne font pas grand chose pour remédier à cette situation et ils seront, à l’avenir, probablement contraints d’imposer l’obligation vaccinale pour contrer les contrevérités et les dommages collatéraux induits par la fréquentation trop crédule des réseaux sociaux en ce qui concerne ce sujet délicat des vaccins anti-Covid.

    par Amine Bouali

    Le Quotidien d’Oran

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Pandémie #Vaccin #Fakenews

  • « Vaccinophobie »

    Tags : Algérie, vaccination, covid 19, coronavirus – « Vaccinophobie »

    Pourquoi les Algériens bouderaient-ils le vaccin anti-Covid-19? Nous sommes d’accord sur le fait que pas mal d’Algériens avaient -rappelle-t-on- obtempéré aux instructions des autorités sanitaires concernées, d’accepter de se faire vacciner. Les pouvoirs publics insistent-ils sur les vaccins importés, en dépit des résultats pas tout à fait positifs, comme étant antidote agissant sûrement, contre la contamination. Une grande frange de la population estime que le vaccin est plutôt commercial dont les grands labos du monde en avaient profité de la pandémie, pour se faire «un peu d’argent».

    L’opportunisme et la cupidité des cartels de l’industrie pharmaceutique de par le monde, ne sont plus à démontrer. Une dose du vaccin doit faire deux dollars et la première cargaison importée par les autorités algériennes était -si je ne me trompe pas- 30 mille doses. Donc, ça va faire, quand même 60 mille dollars, juste pour la première cargaison qui va être empochée par le labo fournisseur, sans résultats positifs sûrs.

    Pour d’autres, le vaccin serait comme une sorte de remède placebo, se basant surtout sur la force de la croyance de celui qui est vacciné. C’est pour ça, que parfois ça marche et parfois, c’est évidemment, l’échec fatal… Faudrait-il avouer que pas mal de citoyens qui n’étaient pas contaminés, avaient succombé des suites de la prise du vaccin.

    Les scientifiques les plus sincères et les plus intègres sont à cheval sur cette pertinente question. Ils continuent à dire qu’il n’existe pas encore de remède radical, à cent pour cent contre la Covid-19. C’est ce climat d’incertitude qui fait pousser les Algériens et même les gens dans d’autres pays à la suspicion à l’égard de cette aventure du vaccin anti-Covid-19. Même les caractéristiques thérapeutiques et les symptômes du Coronavirus ne sont pas encore déterminés de façon définitive, c’est un virus -dirait-on intelligent et avisé- qui se mute à chaque tournant, afin de fuir aux antidotes, cherchant à l’anéantir.

    Cependant, c’est l’incertain qui aurait poussé les Algériens à ne pas mettre toute leur confiance dans une chose qui n’est pas certaine, d’autant plus que cette chose est intimement liée à leur survie… ou du moins à leur santé. Les pouvoirs publics agissent en tant que responsables de la santé et des vies de leurs administrés. Ils ne pouvaient pas agir autrement. On réagissait face à la pandémie comme tout le monde en avait fait ailleurs, sous d’autres cieux et sous l’égide solennelle de l’OMS qui menait le bal de la lutte contre la pandémie.

    Faudrait-il savoir qu’il n’y a pas d’autres alternatives possibles pour les responsables algériens, que de faire ce qu’ils ont fait.

    Le Carrefour d’Algérie, 18/11/2021

    #Algérie #Covid19 #Coronavirus #Vaccination

  • Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs

    Algérie : 13 millions de doses cherchent preneurs. La campagne de vaccination au ralenti

    La campagne de vaccination en Algérie n’avance pas comme prévu. Selon plusieurs spécialistes, il serait impossible d’atteindre les objectifs tracés par les autorités vers la fin de l’année, à savoir vacciner 70 % de la population cible. Ce qui équivaut à l’immunité collective.

    Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a révélé lundi , à l’issue d’un point de presse tenu à la fin de la cérémonie organisée par l’Agence nationale de sang (ANS), à l’occasion de la Journée nationale des donneurs de sang, que seul 23% de la population cible ont reçu le vaccin. Autrement dit, environ 11 millions de personnes ont reçu la première dose. Cela voudrait dire que plus de 77 % n’ont pas été vaccinés.

    Au début de la campagne, se posait le problème de la disponibilité des doses. Pendant de long mois, l’Algérie ne recevait qu’un nombre très limité de doses. Depuis le problème a été réglé. Selon le ministre de la santé, le pays dispose aujourd’hui de «13 millions de doses de vaccin au niveau de l’institut pasteur et que toutes les wilayas ont leur propre stock.» Mais cette énorme quantité ne trouve pas preneurs, à tel point que les services de santé de plusieurs wilayas ont demandé l’arrêt de l’approvisionnement.

    Devant cette situation, les autorités multiplient les appels aux citoyens pour se faire vacciner. Le ministre de la santé a lancé un appel aux « citoyennes et citoyens d’aller se faire vacciner. Le virus est là, la menace existe ».

    « Cette accalmie est une occasion pour se faire vacciner pour éviter une 4e vague de la pandémie ».

    Une 3e doses disponible

    Pour ce qui est de la possibilité d’avoir une 3e dose de vaccin, le ministre de la Santé a affirmé que toute personne désirant recevoir une 3e dose et ayant reçu sa 2e dose après une période dépassant les six mois « peut se rapprocher des centres de vaccination ». Par ailleurs, le nombre de personnes ayant reçu une et deux doses de vaccin contre la Covid-19 en Algérie est estimée à près de 11 millions, a déclaré M. Benbouzid, regrettant le faible taux de vaccination enregistré dans certains secteurs notamment l’éducation, l’enseignement supérieur, la santé qui n’ont pas dépassé les 20 %, selon le ministre. M. Benbouzid a indiqué, lors du point de presse, qu’il y aura des campagnes de sensibilisation au profit de la population afin de se faire vacciner et se protéger contre le coronavirus.

    Aziz T.

    La Nation, 26/10/2021

  • Algérie: Une obligation salutaire

    Algérie: Une obligation salutaire

    Algérie, coronavirus, covid 19, vaccination, #Algérie, #Covid19,

    Il est quasiment acquis que le problème du manque de vaccins en Algérie relève désormais du passé. Aujourd’hui le pays reçoit de manière régulière d’importantes doses du sérum. Des quantités qui sont arrivés jusqu ‘à 5 millions, alors que l’on parle que le mois prochain, le pays recevra 15 millions d’autres doses de vaccins.

    A cela, il faut ajouter le début de la production au niveau de l’unité Saidal de Constantine qui, à terme, pourra mettre sur le marché 5 millions de doses par mois. Un rythme, combiné entre importation et production, qui couvrira de manière plus que satisfaisante les besoins nationaux. D’ailleurs on pense même à exporter le sérum vers les pays africains.

    Autrement dit, et vu sous tous les angles, la pénurie du vaccin relève du passé. Mais cet état des choses ne règle pas pour autant la problématique de la covid dans notre pays, puisqu’il parait qu’une autre guerre est ouverte aujourd’hui, pour convaincre les Algériens du bien fondé de la nécessite de se vacciner à grande échelle pour contrecarrer cette épidémie et la circonscrire dans le plus petit des carrés, à défaut de l’éradiquer, car on le sait très bien, et tous les spécialistes l’ont dit, il nous faut vivre pour longtemps avec ce virus, mais une vaccination à grande échelle permettra de contrôler la maladie et de faire en sorte que le virus circule à petit bruit. Autrement dit, il n’aura aucune incidence sur la santé générale dans le pays, comme il ne pourra en aucun cas influer, ou de très faible manière, sur le fonctionnement de nos hôpitaux. Un objectif qui est urgent à atteindre avant la fin de cette année, comme tracé par les pouvoirs publics qui comptent arriver à garantir l’immunité générale dans les plus brefs délais.

    Mais en voyant les chiffres de vaccination sur le terrain, on doit reconnaître que nous sommes bien loin de cet objectif. A ce jour et dans les statistiques le plus optimistes on parle de 8 millions de citoyens vaccinés. Autrement dit un bien faible pourcentage, bien loin des 20 millions de vaccinés sur laquelle on tablait au début de la grande opération de vaccination mise en place par les autorités sanitaires du pays.

    Alors une question s’impose à nous aujourd’hui. Faut il laisser les choses comme elles sont, au risque de ne plus sortir de cette pandémie qui a paralysé le pays, ou bien faudra-t-il prendre les mesures qui s’imposent et rendre la vaccination obligatoire. La question est plus que d’actualité et la balle est dans le camp des pouvoirs publics qui doivent trancher dans les plus brefs délais.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 20/09/2021

  • Maroc-covid: Plus de 16 millions entièrement vaccinés

    Maroc, covid19, vaccination, #Maroc,

    RABAT, 8 septembre (Xinhua) — Le nombre total de personnes complètement vaccinées contre le COVID-19 au Maroc a atteint 16.102.419, a annoncé mercredi le ministère marocain de la Santé.

    Jusqu’à présent, un total de 19 620 474 premières doses de vaccin COVID-19 ont été administrées au Maroc, a-t-il indiqué dans un communiqué.

    Pendant ce temps, le nombre d’infections au COVID-19 au Maroc est passé à 893 462 alors que 3 930 nouveaux cas ont été enregistrés au cours des dernières 24 heures, tandis que le nombre total de récupérations a augmenté de 5 459 à 840 002, a-t-il indiqué.

    Le nombre de morts du coronavirus au Maroc a augmenté de 72 à 13 296, tandis que 2 039 personnes sont restées dans les unités de soins intensifs, a-t-il ajouté.

    Le pays d’Afrique du Nord a lancé une campagne de vaccination à l’échelle nationale le 28 janvier après l’arrivée de la première cargaison de vaccins chinois Sinopharm. Élément final

  • France: Manifestation contre les passes sanitaires et le vaccin

    France: Manifestation contre les passes sanitaires et le vaccin

    Les manifestants français rejettent les passages de virus et le mandat de vaccination

    PARIS (AP) – Quelque 160 000 personnes, dont des militants d’extrême droite et des membres du mouvement des gilets jaunes, ont manifesté samedi dans tout le pays contre un projet de loi exigeant que chacun ait un laissez-passer spécial pour entrer dans les restaurants et rendant obligatoire la vaccination par le COVID-19 pour tous les travailleurs de la santé.

    Des manifestations similaires ont eu lieu dans l’Italie voisine.

    La police a tiré des canons à eau et des gaz lacrymogènes sur des manifestants turbulents à Paris, bien que la plupart des rassemblements se soient déroulés dans l’ordre.

    Les législateurs du Sénat français débattaient samedi du projet de loi sur les virus après que la chambre basse du Parlement l’a approuvé vendredi, alors que les infections virales connaissent un pic et que les hospitalisations augmentent. Le gouvernement français veut accélérer les vaccinations pour protéger les personnes vulnérables et les hôpitaux, et éviter tout nouveau verrouillage.

    La plupart des adultes français sont entièrement vaccinés et de multiples sondages indiquent qu’une majorité de Français soutiennent les nouvelles mesures. Mais pas tout le monde.

    Des manifestants ont scandé « Liberté ! Liberté ! » se sont rassemblés sur la place de la Bastille et ont défilé dans l’est de Paris dans l’une des nombreuses manifestations organisées samedi dans toute la France. Des milliers de personnes ont également rejoint un rassemblement organisé par un ancien haut responsable du parti anti-immigration de Marine Le Pen, de l’autre côté de la Seine, depuis la Tour Eiffel.

    Si la plupart des manifestants sont restés calmes, des tensions ont éclaté en marge de la marche de la Bastille. La police anti-émeute a pulvérisé des gaz lacrymogènes sur les marcheurs après que quelqu’un a jeté une chaise sur un officier. D’autres projectiles ont également été lancés. Plus tard, certains manifestants se sont dirigés vers l’Arc de Triomphe et la police a utilisé des canons à eau pour les disperser.

    Parmi les manifestants figuraient des politiciens et des militants d’extrême droite, ainsi que d’autres personnes en colère contre le président Emmanuel Macron. Ils étaient mécontents de la mise en place d’un « passeport santé » français, désormais obligatoire pour entrer dans les musées, les cinémas et les sites touristiques. Le projet de loi à l’étude prévoit d’étendre cette obligation à tous les restaurants et bars de France, ainsi qu’à certains autres lieux.

    Pour obtenir ce laissez-passer, les personnes doivent être entièrement vaccinées, avoir subi un test négatif récent ou avoir la preuve qu’elles se sont récemment remises du virus.

    Les législateurs français sont divisés sur la question de savoir jusqu’où aller dans l’imposition de laissez-passer sanitaires ou de vaccinations obligatoires, mais les infections augmentent rapidement. Plus de 111 000 personnes atteintes du virus sont décédées en France, et le pays enregistre actuellement environ 20 000 nouvelles infections par jour, contre quelques milliers par jour début juillet.

    Plus de 2 milliards de personnes dans le monde ont été vaccinées et les informations sur les vaccins COVID-19 sont maintenant largement disponibles, mais de nombreux manifestants ont dit qu’ils avaient l’impression d’être précipités dans quelque chose qu’ils ne sont pas prêts à faire.

    Céline Augen, secrétaire dans un cabinet médical, est prête à perdre son emploi dans le cadre de la nouvelle mesure parce qu’elle ne veut pas se faire vacciner.

    Ayoub Bouglia, un ingénieur, a déclaré : « Nous devons attendre un peu avant que les Français puissent décider …. Je pense qu’une partie de la France sera toujours réticente et que le chantage et les menaces ne fonctionneront pas. »

    En Italie, des milliers de manifestants se sont rassemblés samedi à Rome, Milan, Vérone et dans d’autres villes, pour protester contre la décision du gouvernement d’exiger un « laissez-passer vert » pour accéder aux restaurants couverts, aux foires locales, aux stades, aux cinémas et autres lieux de rassemblement.

    Dans la ville de Vérone, dans le nord du pays, plusieurs milliers de personnes ont défilé dans la principale rue commerçante en scandant « Pas de laissez-passer vert ! » et « Liberté ! ». Parmi elles se trouvaient des familles avec de jeunes enfants, des médecins qui ont déclaré qu’ils risquaient leur emploi en ne se faisant pas vacciner et des personnes qui comparaient la décision du Pass Vert à des décisions prises par des dictatures fascistes.

    Les manifestations se sont déroulées pacifiquement et se sont dissipées dans la foule des soirées d’été.

    Malgré l’opposition bruyante, la nouvelle exigence italienne, qui est entrée en vigueur le 3 août, a entraîné un boom des rendez-vous de vaccination en Italie, où jusqu’à présent près de la moitié de la population éligible est entièrement vaccinée.

    Associated Press, 24/07/2021

    Etiquettes : France, coronavirus, covid 19, vaccination, passes sanitaires,

  • Algérie: L’enfant est l’avenir de l’humanité

    Dans l’Algérie des libertés et des droits citoyens, forte d’un énorme potentiel de la jeunesse représentant le tiers de la population, le devoir de protection et d’émancipation de cette catégorie importante de la société est une priorité majeure inscrite dans la Constitution du 1er novembre 2020 et confortée par un dispositif réglementaire efficient et des mécanismes d’application.

    Cet engagement consacre la reconnaissance totale des droits des enfants à la santé, à l’enseignement obligatoire et gratuit, à une amélioration de son environnent social et culturel et la lutte sans merci contre toutes les formes de violence, particulièrement le fléau de l’enlèvement sévèrement réprimé, de déviance et les risques accrus de l’usage incontrôlé d’internet.

    Au cœur du processus des réformes, garantissant un enseignement de qualité, une formation professionnelle adéquate et une bonne santé, les droits des enfants confortent le rôle prépondérant de la jeunesse en acteur actif du développement durable et de la construction d’une Algérie nouvelle.

    «Investir dans les jeunes enfants, c’est investir dans l’avenir», proclame la convention internationale, signée le 20 novembre 1989 et ratifiée par l’Algérie le 19 décembre 1992. Des progrès substantiels, attestés par le représentant du Fonds des Nations unies pour l’enfance, Isselmou Boukram, présent à la cérémonie commémorative de la Journée nationale célébrée le 15 juillet de chaque année, ont été accomplis en partenariat avec la société civile.

    Cette remarquable mobilisation a permis le déroulement de la scolarité, dans des conditions sanitaires et sociales normales inhérentes au transport, au chauffage et à la restauration. A l’heure de la pandémie qui n’épargne désormais aucune couche de la société, la vaccination des jeunes est une exigence dans la quête de l’épanouissement et de la préservation des droits des jeunes.

    L’éventualité d’un élargissement de l’opération de vaccination aux étudiants et aux jeunes de plus de 16 ans, delta oblige, est une option recommandée par tous les spécialistes et préconisée par de nombreux pays. Cette bataille décisive est à la portée de l’Algérie dont l’expérience en matière de vaccination est admise. Elle est le premier pays africain à éradiquer le paludisme et réduire, d’ici à 2021, de 25% le taux de prévalence de la tuberculose. Il ne fait donc aucun doute sur les capacités de l’Algérie de se défaire de l’emprise de la Covid-19.

    Horizons, 17/04/2021

    Etiquettes : Algérie, enfants, avenir, humanité, vaccination, coronavirus, covid19,

  • Macron pousse les français vers les centres de vaccination

    Les Français s’empressent de se faire vacciner après l’avertissement du président de la République

    PARIS (AP) – Plus d’un million de personnes en France ont pris rendez-vous pour se faire vacciner en moins d’une journée, selon des chiffres publiés mardi, après que le président a accentué la pression sur tout le monde pour se faire vacciner afin de sauver la saison des vacances d’été et l’économie française.

    Certains ont réagi à l’appel du président Emmanuel Macron à se faire vacciner immédiatement, mais de nombreuses personnes se sont inscrites pour se faire vacciner, acceptant que l’injection était le seul moyen de retrouver un semblant de vie pré-pandémique.

    Le porte-parole du gouvernement français, Gabriel Attal, notant les dernières poussées du virus de l’Afrique du Sud à la Corée du Sud, et les pénuries de vaccins dans de nombreux pays pauvres, a appelé mardi ses compatriotes à « regarder ce qui se passe dans le monde. »

    M. Macron a également annoncé que des laissez-passer spéciaux COVID-19 seront nécessaires à partir de début août pour entrer dans les restaurants et les centres commerciaux et pour prendre le train et l’avion. Cette annonce a suscité des questions et des inquiétudes parmi les touristes étrangers et les résidents français qui prévoient de partir en vacances.

    Une application qui centralise les rendez-vous de vaccination en France, Doctolib, a déclaré mardi que 1,3 million de personnes se sont inscrites pour des injections après que Macron a prononcé un discours télévisé lundi soir. Il s’agit d’un record quotidien depuis que la France a déployé les vaccins contre le coronavirus en décembre. Les personnes âgées de moins de 35 ans représentent la majorité des nouveaux rendez-vous, selon Doctolib.

    M. Macron a déclaré que la vaccination serait obligatoire pour tous les professionnels de la santé d’ici le 15 septembre, et il a évoqué la possibilité d’étendre cette obligation à d’autres personnes. Environ 41 % de la population française a été entièrement vaccinée, bien que le rythme des vaccinations ait diminué à l’approche des vacances d’été.

    Le porte-parole du gouvernement, M. Attal, a insisté sur le fait que l’obligation de vaccination n’était pas destinée à « stigmatiser » les agents de santé réticents, mais à limiter les risques pour les populations vulnérables dont ils s’occupent.

    Certains habitants ont déclaré que la campagne de vaccination du gouvernement les fait se sentir plus en sécurité. Dans un centre de vaccination mardi à Versailles, Thibault Razafinarivo, 26 ans, employé des finances, a déclaré : « J’ai un nouveau-né à la maison, et nous ne voulons prendre aucun risque. » Une jeune femme de 23 ans qui travaille en radiologie a déclaré vouloir protéger sa famille et ses patients.

    D’autres, cependant, ont exprimé leur frustration à l’idée de vaccins obligatoires ou d’avoir besoin de laissez-passer pour aller dans un café.

    « Je me fais vacciner parce que je veux avoir une vie sociale et partir en vacances », a déclaré Marius Chavenon, 22 ans, étudiant en droit, ajoutant : « Je ne pense pas que la vaccination devrait être obligatoire. On vit en France, on devrait pouvoir faire ce qu’on veut ».

    À Paris, l’infirmière Solene Manable a déclaré : « Il y a beaucoup de personnels de santé qui ne veulent pas se faire vacciner parce que nous ne savons pas grand-chose sur les vaccins. » Mais elle a dit comprendre « beaucoup de gens qui se font vacciner pour pouvoir retourner dans les restaurants, […] pour pouvoir retrouver une vie normale. »

    Certaines personnes ont dit qu’elles se font maintenant vacciner parce que Macron a également annoncé que la France commencera à faire payer certains tests de dépistage de virus, qui jusqu’à présent étaient tous gratuits pour toute personne sur le territoire français.

    Pour obtenir le laissez-passer COVID qui sera bientôt exigé dans tous les restaurants, les gens doivent avoir une preuve de vaccination ou d’infection récente par un virus, ou un test négatif des dernières 48 heures.

    Les syndicats de restaurateurs et de bars ont demandé un délai pour l’obtention des laissez-passer, et des représentants du gouvernement ont rencontré des représentants du secteur mardi. Les restaurateurs ont exprimé leur inquiétude quant à l’application de cette exigence et craignent qu’elle ne fasse fuir les clients après que tous les établissements de restauration français soient restés fermés pendant neuf mois après le début de la pandémie.

    Le ministre de la Santé, Olivier Veran, a défendu la nouvelle règle, en déclarant : « La question est : c’est la fermeture ou le laissez-passer sanitaire ».

    Il s’est également félicité du regain d’intérêt pour les vaccins, déclarant mardi sur BFM télévision : « C’est des milliers de vies sauvées ».

    Plus de 111 000 personnes atteintes du virus sont décédées en France.

    Associated Press, 13/07/2021

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