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  • Vaccinés mais interdits : L’UE estime que tous les vaccins COVID ne se valent pas

    LONDRES (AP) – Après avoir reçu deux doses du vaccin contre le coronavirus d’AstraZeneca au Nigeria, le Dr Ifeanyi Nsofor et sa femme ont supposé qu’ils seraient libres de voyager cet été vers la destination européenne de leur choix. Ils se sont trompés.

    Le couple – et des millions d’autres personnes vaccinées dans le cadre d’une initiative soutenue par les Nations unies – pourraient se voir interdire l’accès à de nombreux pays européens et autres, car ces nations ne reconnaissent pas la version du vaccin fabriquée en Inde.

    Bien que le vaccin d’AstraZeneca produit en Europe ait été autorisé par l’agence de réglementation des médicaments du continent, le même vaccin fabriqué en Inde n’a pas reçu le feu vert.

    Les régulateurs européens ont déclaré qu’AstraZeneca n’avait pas rempli les documents nécessaires concernant l’usine indienne, notamment les détails sur ses pratiques de production et ses normes de contrôle de la qualité.

    Mais certains experts qualifient la décision de l’UE de discriminatoire et de non scientifique, soulignant que l’Organisation mondiale de la santé a inspecté et approuvé l’usine. Selon les responsables de la santé, cette situation va non seulement compliquer les voyages et frustrer les économies fragiles, mais aussi saper la confiance dans les vaccins en donnant l’impression que certains vaccins sont de qualité inférieure.

    Alors que la couverture vaccinale augmente en Europe et dans d’autres pays riches, les autorités, soucieuses de sauver la saison touristique estivale, assouplissent de plus en plus les restrictions frontalières liées au coronavirus.

    Au début du mois, l’Union européenne a introduit son certificat numérique COVID-19, qui permet aux résidents de l’UE de se déplacer librement dans le bloc des 27 pays, à condition d’avoir été vaccinés avec l’un des quatre vaccins autorisés par l’Agence européenne des médicaments, d’avoir un test négatif récent ou de prouver qu’ils se sont récemment remis du virus.

    Alors que les États-Unis et la Grande-Bretagne restent largement fermés aux visiteurs extérieurs, le certificat de l’UE est considéré comme un modèle potentiel pour les voyages à l’ère du COVID-19 et un moyen de stimuler les économies.

    Les vaccins officiellement approuvés par l’UE comprennent également ceux fabriqués par Pfizer, Moderna et Johnson & Johnson. Ils ne comprennent pas le vaccin d’AstraZeneca fabriqué en Inde ni de nombreux autres vaccins utilisés dans les pays en développement, notamment ceux fabriqués en Chine et en Russie.

    Chaque pays de l’UE est libre d’appliquer ses propres règles aux voyageurs, qu’ils viennent de l’intérieur ou de l’extérieur de l’Union, et ces règles varient considérablement, ce qui crée une confusion supplémentaire pour les touristes. Plusieurs pays de l’UE, dont la Belgique, l’Allemagne et la Suisse, autorisent l’entrée sur leur territoire des personnes ayant reçu des vaccins non approuvés par l’UE, mais plusieurs autres, dont la France et l’Italie, ne le permettent pas.

    Pour Nsofor, le fait de réaliser qu’il pouvait être exclu a été « un réveil brutal ». Après une année difficile de travail pendant la pandémie à Abuja, Nsofor et sa femme se réjouissaient de passer des vacances en Europe avec leurs deux jeunes filles, peut-être en admirant la Tour Eiffel à Paris ou en visitant Salzbourg en Autriche.

    M. Nsofor a fait remarquer que le vaccin de fabrication indienne qu’il a reçu avait été autorisé par l’OMS pour une utilisation d’urgence et avait été fourni par le biais de COVAX, le programme soutenu par l’ONU visant à fournir des vaccins aux régions pauvres du monde. L’approbation de l’OMS comprenait une visite de l’usine du Serum Institute of India pour s’assurer qu’elle avait de bonnes pratiques de fabrication et que les normes de contrôle de la qualité étaient respectées.

    « Nous sommes reconnaissants à l’Union européenne d’avoir financé le COVAX, mais maintenant elle exerce une discrimination à l’encontre d’un vaccin qu’elle a activement financé et promu », a déclaré M. Nsofor. « Cela ne fera qu’ouvrir la voie à toutes sortes de théories du complot selon lesquelles les vaccins que nous recevons en Afrique ne sont pas aussi bons que ceux qu’ils ont pour eux en Occident. »

    Ivo Vlaev, professeur à l’université britannique de Warwick, qui conseille le gouvernement sur les sciences du comportement pendant COVID-19, a convenu que le refus des pays occidentaux de reconnaître les vaccins utilisés dans les pays pauvres pourrait alimenter la méfiance.

    « Les personnes qui se méfiaient déjà des vaccins vont devenir encore plus méfiantes », a déclaré M. Vlaev. « Ils pourraient également perdre confiance dans les messages de santé publique des gouvernements et être moins disposés à se conformer aux règles du COVID. »

    Le Dr Mesfin Teklu Tessema, directeur de la santé pour l’International Rescue Committee, a déclaré que les pays qui ont refusé de reconnaître les vaccins approuvés par l’OMS agissent contre les preuves scientifiques.

    « Les vaccins qui ont atteint le seuil fixé par l’OMS devraient être acceptés. Sinon, il semble qu’il y ait là un élément de racisme », a-t-il déclaré.

    L’OMS a exhorté les pays à reconnaître tous les vaccins qu’elle a autorisés, y compris deux vaccins de fabrication chinoise. Les pays qui refusent de le faire « sapent la confiance dans des vaccins qui sauvent des vies et dont l’innocuité et l’efficacité ont déjà été démontrées, ce qui affecte l’adoption des vaccins et peut mettre en danger des milliards de personnes », a déclaré l’agence sanitaire des Nations Unies dans un communiqué ce mois-ci.

    En juin, le PDG du Serum Institute of India, Adar Poonawalla, a indiqué sur Twitter qu’il était préoccupé par les problèmes rencontrés par les Indiens vaccinés lors de leur voyage vers l’UE et a déclaré qu’il soulevait le problème au plus haut niveau auprès des régulateurs et des pays.

    Stefan De Keersmaeker, porte-parole du bras exécutif de l’UE, a déclaré la semaine dernière que les régulateurs étaient obligés de vérifier le processus de production de l’usine indienne.

    « Nous n’essayons pas de semer le doute sur ce vaccin », a-t-il déclaré.

    AstraZeneca a déclaré qu’elle n’avait soumis que récemment les documents relatifs à l’usine indienne à l’agence européenne de réglementation des médicaments. Elle n’a pas précisé pourquoi elle ne l’avait pas fait plus tôt, avant que l’agence ne prenne sa décision initiale en janvier.

    Le refus de certaines autorités nationales de reconnaître les vaccins fabriqués en dehors de l’UE frustre également certains Européens vaccinés ailleurs, notamment aux États-Unis.

    Gérard Araud, ancien ambassadeur de France en Israël, aux États-Unis et aux Nations unies, a tweeté cette semaine que le laissez-passer de la France pour le COVID-19 est un « désastre » pour les personnes vaccinées en dehors du pays.

    Les experts en santé publique ont averti que les pays qui refusent de reconnaître les vaccins soutenus par l’OMS compliquent les efforts mondiaux pour relancer les voyages en toute sécurité.

    « Vous ne pouvez pas couper indéfiniment des pays du reste du monde », a déclaré le Dr Raghib Ali de l’Université de Cambridge. « Exclure certaines personnes de certains pays en raison du vaccin qu’elles ont reçu est totalement incohérent car nous savons que ces vaccins approuvés sont extrêmement protecteurs. »

    M. Nsofor a déclaré que sa femme et lui n’avaient pas encore décidé de la destination de leurs vacances d’été et qu’ils penchaient pour Singapour ou l’Afrique de l’Est.

    « Je n’avais pas réalisé qu’il y avait autant de niveaux d’inégalité en matière de vaccins », a-t-il déclaré.

    Associated Press, 13/07/2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, vaccin, vaccination, covid 19, coronavirus, pandémie,

  • Algérie : Les centres de vaccination contre la Covid-19 pris d’assaut

    Par Mohamed Mecelti

    Suite aux déclarations des membres du Comité scientifique rendant obligatoire la vaccination contre la Covid-19 pour se rendre dans les lieux publics, une forte affluence des citoyens est enregistrée dans les centres de santé de proximité et vaccinodromes, a constaté le Jeune indépendant lors d’une tournée dans plusieurs centres de vaccination de l’ouest d’Alger.

    Depuis que Dr Djamel Fourar, porte-parole du Comité scientifique, a annoncé le jeudi 8 juillet encours, que l’accès aux lieux publics sera limité aux personnes vaccinées, grâce à un code QR, les citoyens ont pris d’assaut les structures de santé et les espaces de proximité créée pour inciter les plus réticents à se faire vacciner.

    Avant même l’ouverture des portes de la nouvelle polyclinique de Baba Hassen, des citoyens, inscrits sur une liste improvisée pour maintenir l’ordre, attendent depuis plusieurs heures la distribution des tickets leur permettant de se faire vacciner contre le nouveau coronavirus.

    Dr Achenchiche Sarah, chef service de vaccination à la polyclinique de Baba Hassen, a indiqué au JI que son service effectue plus de 200 vaccinations par jour, signalant que depuis l’annonce d’une éventuelle limitation d’accès aux lieux publics et aux centres fermés sauf aux personnes vaccinées après présentation du pass vaccinal, il y a eu une ruée notamment des jeunes.

    «Depuis le début de l’opération de vaccination dans ce centre le 03 février dernier, nous avons commencé avec plus de cent personnes par jours, mais depuis quelques jours, nous recevons plus de deux cent cinquante citoyens », a affirmé Dr Achenchiche, ajoutant qu’elle était obligée de demander l’aide d’autres services pour pouvoir répondre à la demande.

    Elle a également appelé les citoyens à se faire vacciner, la vaccination demeurant le seul moyen pour prévenir la virulence du virus, insistant sur l’impératif respect du protocole sanitaire, à savoir, le lavage des mains, la distanciation physique et le port obligatoire du masque.

    Aissa, la quarantaine, commerçant de son état, a déclaré avoir longuement hésité avant de se décider enfin de se faire vacciner, affirmant que face à la recrudescence inquiétante des cas de contamination, notamment au variant Delta, la vaccination n’est plus un choix, mais un devoir que chaque citoyen doit accomplir pour se protéger et protéger les autres.

    Quant à Amine, âgé de 28 ans, qui attend son tour pour l’administration du vaccin chinois, Sinovac, le seul disponible dans cette structure de santé, a estimé qu’il était astreint de se faire vacciner par cette décision de la vaccination comme une condition d’accès aux lieux publics tels que les stades, les salles de cinéma ou les théâtres, dénonçant une atteinte aux libertés selon lui.

    Aux centres de santé de proximité de Khraicia et Douéra, c’est le même constat. Une file d’attente est observée, et plusieurs citoyens venus l’après-midi sont priés de revenir le lendemain, le quota de la journée ayant été atteint.

    Il est à noter que de plus en plus de jeunes veulent se faire vacciner contrairement au début de la campagne de vaccination où une réticence des moins de 50 ans a été observée.

    Pour aller au restaurant, dans un café, au cinéma ou au théâtre, prendre un train ou monter dans un avion pour aller passer des vacances ou visiter sa famille, les algériens devront bientôt présenter un pass sanitaire attestant de leur vaccination, si cette mesure est adoptée par le gouvernement.

    L’Algérie, qui connaît un rebond de la pandémie depuis la mi-juin dépassant la barre des 800 contaminations quotidiennes, pour la première fois depuis novembre 2020 en raison de la multiplication des variants Delta et Alpha, a acquis plus de 2.500.000 doses de types Sinovac et AstraZeneca, dans l’attente de 5 millions de doses supplémentaires pour le mois de juillet.

    Le Jeune Indépendant, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, vaccination, covid 19, coronavirus, pandémie,

  • Voyage Maroc : les enfants de moins de 11 ans dispensés de test PCR

    Test PCR négatif de moins de 48h et pas de quarantaine pour les vaccinés

    Le Maroc a placé l’Espagne, le Portugal et la France sur la liste B qui établit des restrictions plus ou moins importante pour entrer dans le pays. Les voyageurs français vaccinés devront présenter un test PCR de moins de 48h et seront exemptés de quarantaine à partir du 14 juillet. Pour les non vaccinés, un isolement de 10 jours dans un hôtel sera exigé. Les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance. (Mise à jour)

    Le Maroc a placé trois pays : Portugal, Espagne et la France sur sa liste B.

    Ainsi dès le 14 juillet 2021, les voyageurs français vaccinés devront présenter un certificat de vaccination et un test PCR de moins de 48h, au lieu de 72h pour la liste A.

    Pour les voyageurs non vaccinés, les conditions d’accès se durcissent. Ils devront quant à eux, présenter un test PCR négatif de moins de 48H, observer une quarantaine de 10 jours dans un hôtel sélectionné par les autorités marocaines. Un test PCR sera réalisé au 9e jour.

    Ces conditions entreront en vigueur le mardi 6 juillet 2021 à 23H59.

    L’Ambassade de France au Maroc détaille ces nouvelles dispositions. Dans un document, elle précise que les enfants de moins de 11 ans sont dispensés de test PCR de dépistage quel que soit la provenance.

    Les voyageurs pourront également y retrouver la liste des hôtels « autorisés » pour effectuer la quarantaire.

    Les autorités marocaines ont annoncé la reprise progressive des vols depuis 15 juin 2021 selon une classification des pays en deux listes (A et B).

    Le Maroc a pris plusieurs mesures pour freiner la propagation de l’épidémie à savoir :
    – couvre-feu sur tout le territoire national de 23 h à 6h30 du matin ;

    – depuis le 1er juin 2021, les rassemblements et activités réunissant moins de 50 personnes en espaces clos et moins de 100 personnes en plein air sont autorisés. Les salles des fêtes ne doivent pas dépasser 50% de leurs capacités d’accueil, sans toutefois recevoir plus de 100 personnes. ;

    – le port du masque est obligatoire dans tout le Royaume.

    Tourmag, 13/07/2021
    Etiquettes : Maroc, voyage, test PCR, vaccination, covid 19, confinement, vacances, tourisme, 
  • Le Maroc met en quarantaine les voyageurs en provenance de France

    Le Maroc a mis à jour sa liste B comprenant tous les pays avec une propagation de variants ou une absence de statistiques précises sur la situation épidémiologique. Trois nouveaux pays dont la France font désormais partie de cette liste.

    La France, l’Espagne et le Portugal sont les trois nouveaux pays admis sur la liste B, portant le nombre de pays sur cette liste à 81. Le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger a annoncé, dimanche 11 juillet, l’ajout de ces trois nouveaux pays.

    Les voyageurs entièrement vaccinés – par l’un des vaccins reconnus par les autorités marocaines – en provenance de l’un des pays figurant sur la liste B ne seront pas soumis à une quarantaine de 10 jours à leurs frais. Ils devront seulement présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures.

    Quant aux voyageurs qui n’ont pas été vaccinés ou qui n’ont pas terminé leur processus de vaccination à double dose de la liste B, ils devront présenter un test PCR négatif datant de moins de 48 heures entre la collecte et l’embarquement, et observer une quarantaine contrôlée de 10 jours, à leurs frais dans les structures désignées par les autorités marocaines avec un test PCR de contrôle le 9ème jour.

    Etiquettes : Maroc, France, coronavirus, covid 19, confinement, liste B, pandémie, test PCR, vaccination,

  • Maroc : Moncef Slaoui, accusé de harcèlement sexuel, vante la politique sanitaire du Makhzen

    Acculé par sa politique basée sur le banditisme et l’agression, le Maroc cherche déséspérement quelqu’un pour vanter sa politique et dissimuler ses échecs à l’intérieur et à l’extérieur.

    Le dernier rappelé à sa rescousse n’est autre que Monces Slaoui, le « monsieur vaccin » limogé et expulsé par la société GSK suite à une plainte pour harcèlement sexuel. Les détails dans les dépêches suivantes de la presse américaine sur une affaire qualifiée de « scandale ».
    GSK licencie Moncef Slaoui, responsable du vaccin Covid, à la suite d’accusations de harcèlement sexuel « fondées ».
    Moncef Slaoui, qui était le scientifique en chef du projet de développement du vaccin Covid du gouvernement américain Operation Warp Speed sous l’administration Trump, a été licencié de son poste de président de Galvani Bioelectronics à la suite d’allégations « fondées » de harcèlement sexuel formulées par une femme, a-t-il été annoncé mercredi.
    Le licenciement de M. Slaoui par le conseil d’administration de GlaxoSmithKline – l’actionnaire majoritaire de Galvani Bioelectronics – est intervenu un mois après que GSK a reçu une lettre « contenant des allégations de harcèlement sexuel et de conduite inappropriée envers une employée de GSK par le Dr Slaoui », a déclaré GSK dans un communiqué.
    Cette conduite « s’est produite il y a plusieurs années alors qu’il était employé de GSK », précise le communiqué.
    M. Slaoui, 61 ans, a passé 30 ans chez GSK, où il a supervisé le développement de vaccins.
    « Dès réception de la lettre, le conseil d’administration de GSK a immédiatement lancé une enquête auprès d’un cabinet d’avocats expérimenté pour examiner les allégations », a déclaré GSK. Un porte-parole a précisé que le cabinet d’avocats était Morgan, Lewis & Bockius.
    « L’enquête sur la conduite du Dr Slaoui a confirmé les allégations et se poursuit », a déclaré GSK.
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables », a ajouté GSK.
    Les allégations contre lui ont été faites par une seule femme, selon GSK, qui a déclaré que la société n’était pas au courant d’autres allégations similaires contre Slaoui liées à son mandat.
    M. Slaoui a publié mercredi une déclaration dans laquelle il a exprimé ses « profonds regrets » en prenant acte de son licenciement.
    « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je me sens mal que mes actions aient mis un ancien collègue dans une situation inconfortable », a déclaré M. Slaoui. « Je tiens à m’excuser sans réserve auprès de l’employé concerné et je suis profondément désolé pour toute détresse causée. »
    « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause.Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux que cette situation a impactés », a-t-il dit.
    M. Slaoui a également déclaré qu’il « prenait un congé de ses responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, afin de se concentrer sur sa famille. »
    Galvani Bioelectronics est une société de recherche médicale axée sur le développement de médicaments bioélectroniques pour le traitement des maladies chroniques. Elle est née d’un partenariat entre GSK et Verily Life Sciences, qui s’appelait auparavant Google Life Sciences. Verily est une filiale d’Alphabet, la société mère de Google.
    Jeudi, M. Slaoui a quitté son poste de directeur scientifique de Centessa Pharamaceuticals en raison des allégations de harcèlement, et a démissionné de son poste de président du conseil d’administration de la société de vaccins Vaxcyte.
    Le licenciement de M. Slaoui par GSK est intervenu dix mois après que le président Donald Trump l’eut chargé de superviser les efforts déployés par les États-Unis pour développer des vaccins contre la pandémie de coronavirus.
    Il est marié à Kristen Slaoui, qui était auparavant vice-présidente et responsable du développement commercial chez GSK.
    Emma Walmsley, PDG de GSK, a révélé le licenciement de Mme Slaoui dans une lettre adressée aux employés.
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a écrit Walmsley.
    « Je veux être claire : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré. »
    Elle a également écrit que GSK va retirer le nom de Slaoui de son centre de recherche et de développement à Rockville, dans le Maryland. Ce centre s’appelait The Slaoui Center for Vaccines Research.
    Mme Walmsley a également déclaré qu’elle avait choisi « d’écrire ouvertement à tout le monde parce que ces questions sont profondément importantes pour moi ».
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit la PDG.
    « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera », a déclaré M. Walmsley. « Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû se produire. »
    Walmsley a demandé aux travailleurs de GSK d’informer l’entreprise « si vous avez quelque chose à partager concernant cette situation, une situation que vous avez vécue personnellement ou dont vous avez eu connaissance. »
    Dans sa déclaration, GSK a déclaré que les actions de Slaoui « représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK. »
    « L’entreprise attend de tous les membres de GSK qu’ils se comportent conformément à ses valeurs, en particulier ses dirigeants où ses normes sont les plus élevées. Le harcèlement sexuel et tout abus de position de leadership sont strictement interdits et ne seront pas tolérés. »
    Slaoui a rejoint le mois dernier Centessa Pharmaceuticals en tant que directeur scientifique et conseiller.
    Dans une déclaration jeudi, le Dr Saurabh Saha, PDG de Centessa Pharmaceuticals, a déclaré : « L’équipe de direction et le conseil d’administration de Centessa ont été troublés d’apprendre les nouvelles d’hier concernant le Dr Slaoui. »
    « Centessa s’engage absolument à promouvoir une culture du respect, sans harcèlement ni discrimination d’aucune sorte, et s’engage fermement à maintenir un environnement de travail qui reflète les valeurs fortes de l’entreprise », a déclaré M. Saha.
    Centessa a été fondée par la société de capital-risque Medicxi. Slaoui est un partenaire de Medicxi depuis 2017. CNBC a sollicité un commentaire de la part de la société.
    Slaoui avait également été président du conseil d’administration Vaxcyte jusqu’à ce que les allégations de GSK soient révélées.
    « Sur la base de ces allégations et en alignement avec les valeurs et les politiques d’entreprise de Vaxcyte, le conseil a demandé la démission du Dr Slaoui », a déclaré Vaxcyte dans un dépôt de la Securities and Exchange Commission. « Le Dr Slaoui a accepté et a démissionné du conseil d’administration avec effet immédiat.
    Lorsqu’on a demandé à une porte-parole de GSK si l’entreprise allait partager les détails de son enquête sur Slaoui avec d’autres entreprises auxquelles il est affilié, elle a répondu : « Nous ne partageons rien d’autre que ce que nous avons dit publiquement à l’heure actuelle ».
    M. Slaoui a également conseillé l’Union européenne sur le déploiement de son vaccin contre le coronavirus. Selon un rapport publié le mois dernier, l’UE a demandé conseil à M. Slaoui, qui a déclaré s’être entretenu à plusieurs reprises avec la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, au sujet des stratégies de vaccination.
    La CE a déclaré à CNBC dans un communiqué envoyé par e-mail : « M. Slaoui n’a pas agi et n’agit pas en tant que conseiller de la Commission européenne. M. Slaoui a participé à quelques appels avec le président de la Commission pour discuter des aspects liés au développement et à la production de vaccins et de la manière de traiter les variantes préoccupantes. »
    « M. Slaoui a toujours insisté lui-même sur son indépendance vis-à-vis de la Commission européenne », a déclaré la CE. « La Commission n’a pas l’intention d’engager M. Slaoui en tant que conseiller ou d’utiliser ses services d’une manière autre que l’échange de vues par le biais d’appels ad hoc. »
    En janvier, M. Slaoui a présenté sa démission en tant que conseiller en chef de l’opération Warp Speed à la future administration du président Joe Biden.
    Il a été critiqué lorsqu’il est devenu le principal rôle de l’opération en raison de ses liens avec l’industrie pharmaceutique.
    Au moment de sa nomination, il siégeait au conseil d’administration de Moderna. M. Slaoui a démissionné de Moderna et a vendu ses actions dans la société, dont le vaccin Covid a été le deuxième à recevoir une autorisation d’utilisation en urgence aux États-Unis. Il a dit qu’il avait fait don de leur plus-value pendant les quelques jours où il avait détenu les actions pendant l’opération Warp Speed.
    Mais il avait refusé de vendre ses actions GSK, les qualifiant de plan de retraite.
    GSK a déclaré mercredi que Christopher Corsico, vice-président senior du développement et membre du conseil d’administration de Galvani, a été nommé nouveau président de Galvani.
    GSK a également déclaré qu’Amy Altshul, son vice-président senior des affaires juridiques, de la R&D et des franchises commerciales mondiales, a été nommée au conseil de Galvani.
    CNBC, 25 mars 2021
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    Moncef Slaoui, ancien chef de l’opération « Warp Speed », est renvoyé du conseil d’administration de l’entreprise en raison d’allégations de harcèlement sexuel.
    Moncef Slaoui, l’ancien directeur scientifique des efforts de développement du vaccin Covid-19 à Operation Warp Speed, a été renvoyé du conseil d’administration de Galvani, une coentreprise entre Verily et le géant pharmaceutique GlaxoSmithKline, en raison d’allégations de harcèlement sexuel, a déclaré GSK mercredi.
    « Depuis février, les plus hauts niveaux de notre entreprise ont travaillé pour comprendre et traiter ce qui s’est passé », a écrit Emma Walmsley, PDG de GSK, dans une note aux employés. « La protection de la femme qui s’est manifestée et de sa vie privée a été une priorité essentielle tout au long de cette période. Cela continuera. Je respecte et admire son courage et sa force. J’ai passé de nombreuses nuits ces derniers temps à me mettre à sa place. Plus que tout, cela n’aurait tout simplement pas dû arriver ».
    Dans une déclaration, GSK a dit avoir été mis au courant des allégations dans une lettre en février. Une enquête a été ouverte par un cabinet d’avocats externe, Morgan Lewis. La société a déclaré que l’enquête « a corroboré les allégations et est en cours ».
    « Les comportements du Dr Slaoui sont totalement inacceptables. Ils représentent un abus de sa position de leader, violent les politiques de l’entreprise et sont contraires aux valeurs fortes qui définissent la culture de GSK », a déclaré GSK.
    Le harcèlement présumé s’est produit il y a plusieurs années, alors que M. Slaoui était un employé de GSK, a précisé l’entreprise. 
    Slaoui a dirigé la recherche et le développement, puis les vaccins chez GSK, postes qu’il a occupés de 2006 à 2017. Il a été nommé responsable scientifique de l’opération Warp Speed en mai dernier et a quitté ses fonctions en janvier, puis a été brièvement conseiller de l’administration Biden. Slaoui est récemment revenu à son ancien rôle de capital-risqueur et a annoncé le lancement d’une nouvelle société, Centessa Pharmaceuticals.
    Dans une déclaration faite mercredi après-midi, M. Slaoui s’est excusé auprès de la femme qui a fait part de ses allégations, disant qu’il se sentait « terriblement mal » que ses actions « aient mis un ancien collègue dans une situation malheureuse ».
    Il a également déclaré qu’il prenait un congé de ses « responsabilités professionnelles actuelles avec effet immédiat » pour « se concentrer sur sa famille ».
    Dans sa note aux employés, Mme Walmsley a déclaré qu’elle attendait de tous les membres de l’entreprise qu’ils représentent GSK avec intégrité, y compris les hauts dirigeants. « Nous sommes dans une ère de progrès avec une femme PDG, des rangs croissants de femmes dirigeantes, de nouveaux engagements en matière de représentation diversifiée et une culture qui valorise la prise de parole », a écrit Walmsley. 
    « À un niveau personnel, je suis choquée et en colère à propos de tout cela, mais je suis résolue », a ajouté Walmsley. « Je veux être clair : le harcèlement sexuel est strictement interdit et ne sera pas toléré ».
    Walmsley a ajouté que GSK renommera son Centre Slaoui pour la recherche sur les vaccins à Rockville, Md.
    Stat, 24 mars 2021
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    Nouveaux développements dans le scandale du Marocain Moncef Slaoui après qu’il ait harcelé un employé qui a décidé d’en faire un exemple Une nation tweete à contretemps
    L’expert marocain en industries pharmaceutiques, Moncef El-Slaoui, a présenté ses excuses pour le harcèlement sexuel qui s’est produit dans l’entreprise « GSK », après avoir envoyé un message à son entreprise, Galvani Bioelectronics, à ce sujet.
    Al-Slaoui a annoncé qu’il avait terminé toutes ses responsabilités chez Galvani Bioelectronics.
    Moncef Al-Slaoui
    Et ce après que cette dernière ait annoncé, mercredi, avoir exclu l’expert Moncef Al-Slaoui de son conseil d’administration, en raison de son implication dans le harcèlement sexuel. Comportement inapproprié.
    Al-Slaoui a déclaré à ce sujet : « C’est avec un grand regret que je prends acte d’une déclaration concernant la cessation de mon poste de président du conseil d’administration de Calvani. »
    Il a poursuivi en expliquant : « J’ai le plus grand respect pour mes collègues et je suis horrifié que mes actions aient mis un ancien collègue dans une position inconfortable. Je tiens à présenter des excuses sans réserve à l’employée concernée et je regrette profondément l’embarras qu’elle a causé.
    Il poursuit : « Je voudrais également m’excuser auprès de ma femme et de ma famille pour la douleur que cela cause. Je vais travailler dur pour me racheter auprès de tous ceux qui ont été affectés par cette situation. Je vais prendre congé de mes responsabilités professionnelles actuelles, avec effet immédiat, pour me concentrer sur les affaires de ma famille. « 
    Galvani Bioelectronics a expliqué que la décision d’expulser l’expert Al-Selawi est intervenue après avoir reçu une lettre de la société  » GSK « . Elle contient des allégations de harcèlement sexuel et de comportement inapproprié du Dr Al-Salawi à son siège, il y a des années.
    L’appréciation de Trump pour « Al-Sailawi »
    Al-Sallawi avait reçu de nombreux éloges et appréciations après sa nomination par le président sortant, Donald Trump, à la tête de l’initiative de la Maison Blanche visant à développer un vaccin contre le virus corona émergent (Covid 19).
    Lors d’une conférence de presse sur la pelouse de la Maison-Blanche, M. Al-Slaoui a déclaré qu’il considérait cette nomination comme un honneur et une occasion de rendre service aux États-Unis et au monde entier, compte tenu de la pandémie qui frappe le monde.
    Biographie de M. Al-Slaoui
    En creusant dans la biographie d’Al-Slaoui Al-Maghribi, un long chemin de réalisations, de défis et de succès se dessine. Car le monde nommé par Trump a bougé entre différents pays et a toujours cru en la nécessité de saisir l’opportunité quand elle se présente, selon ce qu’il a dit dans une interview à la presse.
    Au cours de sa carrière universitaire, le scientifique marocain a supervisé le développement d’un certain nombre de vaccins, tels que le vaccin « Cervarix » pour prévenir le cancer du col de l’utérus.
    Ainsi que le vaccin « Rotarix » pour protéger les enfants contre la gastro-entérite virale, puis le vaccin contre Ebola.
    Al-Sallawi a passé 27 ans à faire des recherches sur le vaccin « Cervarix » pour prévenir le paludisme, jusqu’à ce qu’il soit approuvé par l’Agence européenne des médicaments en 2015, le premier de ce type dans le monde.
    Prime Time, 26 mars 2021
    Etiquettes : Maroc, Moncef Slaoui, Pfizer, vaccination, vaccin, covid 19, harcèlement sexuel,
  • Pays Bas : Voyager au Maroc, de nombreuses questions se posent

    À partir du 15 juin, le Maroc rouvrira ses portes aux voyageurs étrangers. Des milliers d’Amstellodamois attendent impatiemment, car ils n’ont pas vu leur famille au Maroc depuis plus d’un an à cause de la pandémie. Les agences de voyage sont submergées de questions car il y a encore beaucoup d’incertitude sur les règles de voyage.

    Safoan Mokhtari, rappeur et fonctionnaire, n’a pas vu sa famille au Maroc depuis près d’un an et demi. Il n’est vraiment satisfait que lorsqu’il est dans l’avion, et que l’avion atterrit. « Nous avons été dans les limbes tellement de fois au cours de l’année. On pouvait, puis on ne pouvait plus. J’ai un rendez-vous téléphonique avec le RIVM cet après-midi pour connaître les règles. »

    Said Elamraoui est un tour opérateur et un stratège du voyage. Il est en contact direct avec le gouvernement marocain et reconnaît qu’il y a beaucoup de choses qui ne sont pas claires. « Le gouvernement n’a pas non plus bien communiqué au début sur les possibilités. »

    « Le Maroc n’a pas non plus bien communiqué sur les possibilités au début ».

    DIT ELAMRAOUI, VOYAGISTE

    Il souligne qu’il faut examiner chaque situation pour voir ce que l’on peut faire et quels risques on est prêt à courir. « Ecoute, si tu voyages seul, c’est plus facile. Mais en tant que famille avec des enfants qui doivent aller à l’école, il faut pouvoir revenir. » Le Maroc est un pays jaune pour les Pays-Bas, ce qui signifie que si vous devez rentrer inopinément, les frais sont à votre charge.

    Une autre chose dont vous devez tenir compte lorsque vous voyagez au Maroc c’est la preuve que vous n’avez pas de corona. Vous devez avoir un test PCR négatif, effectué dans les dernières 48 heures.

    Carte de vaccination

    Un passeport de vaccination est également valable, mais seulement si vous avez reçu la deuxième injection il y a quatre semaines ou plus. Pour de nombreuses personnes, ce n’est pas le cas, et c’est pourquoi M. Elamraoui insiste sur le fait que vous devez vous assurer que vous avez été testé.

    AT5.NL, 13 juin 2021

    Etiquettes : Pays Bas, Maroc, voyage, ouverture des frontières, vaccination, coronapass,

  • Le 2e mur de Berlin

    par Madjid Khelassi

    Les états européens s’en vont au pas de charge…vers la vaccination totale de leurs citoyens . Concomitamment, c’est une année électorale qui arrive…partout dans une Europe marquée par un retour en force des partis de l’extrême droite, comme en Hongrie, en Autriche et en France.

    On va lentement vers une Europe exclusive, ségrégationniste, chrétienne qui remettra en cause Schengen, l’Euro…et refusera surement de se regarder dans les visages basanés, noirs ou métissés. Une Europe blanche qui rasera de la carte Lampedusa et construira des remparts autour de son exclusivité.

    Après le vaccin , le tocsin contre l’étranger , le migrant avec ou sans visa. La construction européenne : Un parlement à Strasbourg et une commission à Bruxelles…Louve à deux têtes, l’Europe obéira plus que jamais à l’impulsion allemande et se détournera du profil grec…estampillé météque à vie.

    Demain, une Europe des nationalismes autrichien, néerlandais, français, hongrois…Atre de haine et de la détestation de l’autre. L’autre, cet arabe, cet afghan, cet africain…par qui tous les malheurs arrivent : crise économique, crise de l’emploi, crise de foi en un modèle de société dépassé.

    Exit l’Euro, et retour du Mark,du Franc, du Florin , de la Lire de la couronne danoise…le grand vertige du portefeuille autochtone enfin retrouvé.

    Les restos du cœur et soupes populaires s’orneront de crucifix et le boudin frisera l’eucharistie. Les assiettes en Pyrex feront miroiter l’enfance des cantines chrétiennes. L’intégration par le porc sera la condition sinéquanone de la naturalisation.

    Exit Schengen, et retour des frontières chasseuses d’étrangers trop typés.

    Schipol, Zaventem, Fiumicino, Orly…Aéroports au décor méthodiquement re-topographié avec des couloirs bondés d’européens – diffuseront dans leurs salons VIP, les musiques ( avec ou sans Bécaud) qui étoufferont les cris des refoulés. Et leurs passagers se rediront : « nous nous sommes tant aimés » !

    Visas – murs et voyages interdits…L’après Covid s’annonce comme le 2ème mur de Berlin du monde civilisé .

    La Nation, 09 juin 2021

    Etiquettes : Europe, UE, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,

  • Le Maroc rouvre ses frontières aux voyageurs internationaux

    A partir du 15 juin 2021, les vols internationaux vers le Maroc reprendront et les voyageurs en provenance des principaux marchés sources touristiques auront accès au territoire marocain s’ils disposent d’un certificat de vaccination et/ou d’un test PCR négatif au moins 48 heures avant la date d’entrée sur le territoire marocain.

    Les pays concernés sont tous les pays de l’Union européenne (à l’exception de la Lituanie), le Royaume-Uni, les États-Unis, le Canada, la Russie, la Chine et tout pays membre de l’ONU qui ne figure pas sur la liste B du ministère marocain de la santé (liste B disponible sur demande).

    L’Office national marocain du tourisme (ONTM) souhaite vivement que le pays figure sur la liste des voyages verts du Royaume-Uni, en raison des faibles taux de covidés et du succès du programme de vaccination qui a permis à plus de 9 millions de personnes de recevoir au moins un vaccin sur une population cible de 25 millions. Actuellement, le Maroc ne compte que 2500 cas actifs après l’extension des campagnes de vaccination dans le pays et le programme de vaccination est le meilleur d’Afrique.

    Jamal Kilito, directeur de MNTO pour le Royaume-Uni et l’Irlande, a déclaré : « Alors que nous sortons de la pandémie, nous sommes impatients d’accueillir les voyageurs au Royaume du Maroc, où ils pourront vivre une expérience touristique exceptionnelle en toute sérénité. Avec des mesures de santé et de sécurité sûres en place, nous sommes convaincus que nous pouvons reconstruire notre industrie du tourisme et fournir aux voyageurs le chaleureux accueil marocain qu’ils ont toujours apprécié et nous encourageons autant de visiteurs que possible à redécouvrir cette magnifique destination cet été. »

    Le Maroc offre authenticité et diversité, et donne aux voyageurs l’occasion de découvrir une culture chargée d’histoire. Outre les destinations populaires de Marrakech, Agadir et Fès, le pays offre aux visiteurs des expériences accessibles dans le désert, des randonnées dans les montagnes de l’Atlas, de nombreuses plages et des sports nautiques, ainsi que la détente et des paysages pittoresques, le tout sur fond des meilleures normes sanitaires.

    Travel Daily Media, 09 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, ouverture des fronitères, tourisme, vacances, loisirs, confinement, vaccination, test PCR,

  • (COVID-19) France : ouverture de la vaccination à toutes les personnes majeures sans conditions

    PARIS, 31 mai (Xinhua) — La vaccination est désormais ouverte à tous les Français majeurs, sans conditions, à partir de ce lundi, comme l’avait annoncé le ministère français de la Santé, soit 15 jours avant la date initialement annoncée par le gouvernement.

    La prise de rendez-vous, ouverte depuis jeudi dernier, s’effectue sur plusieurs plateformes en ligne (Doctolib, Keldoc, Maiia). Les vaccins Pfizer et Moderna sont administrés aux personnes de moins de 55 ans et le vaccin Moderna va pouvoir être administré directement en pharmacie.

    Le ministre français de la Santé, Olivier Véran, a prévenu que la mise en place des créneaux de vaccination se ferait de façon « progressive », lors d’un déplacement au centre de vaccination de Saint-Maur-des-Fossés (Val-de-Marne) aux côtés du Premier ministre français, Jean Castex, ce lundi.

    Le rythme de vaccination en France est actuellement en moyenne de 500.000 injections par jour. Il y a près de 25 millions de Français ayant reçu une première injection, soit 48% de la population. Le gouvernement maintient son objectif de 50% de la population primo-vaccinée au 15 juin. Le nombre de patients en réanimation continue par ailleurs de diminuer avec 2.993 personnes pour le moment, selon le dernier bilan de Santé Publique France.

    Etiquettes : France, vaccination, coronavirus, covid 19, pandémie, ouverture des frontières,

  • Vaccination en Algérie : Il était temps !

    L’espoir de voir enfin la campagne de vaccination contre la covid 19 prendre son envol, ou tout au moins connaître un autre rythme que celui dans lequel elle se démène depuis janvier dernier, est grand aujourd’hui. Du moins, il peut en être le cas, à la lumière des déclarations faites par les responsables de la santé qui parlent aujourd’hui d’un total de 3 millions de doses de vaccins potentiellement réceptionnés en ce mois de juin.

    Une bonne nouvelle quand on sait toutes les difficultés rencontrées par l’Algérie pour pouvoir réceptionner tous les quotas de vaccins qui devaient lui revenir dés le début de cette année. Une vérité reconnue ouvertement par le ministre de la Santé qui a clairement déclaré que nos partenaires n’ont pas honoré totalement leur engagement et explique cette lourdeur de vaccination par une guerre féroce autour des vaccins. Une guerre qui a fini par pencher en faveur des grands de ce monde qui connaissent des taux de vaccination très importants. Certains ne sont d’ailleurs qu’à quelques jours de pouvoir vacciner l’ensemble de leurs populations, alors que d’autres, notamment, en Afrique ne sont qu’aux tous premiers pas de cette vaccination, seul moyen pour arriver à une immunité collective capable de casser la diffusion du virus.

    Aujourd’hui, les choses semblent évoluer dans le bon sens et le programme « covax » peut enfin se mettre en branle. Et à croire une responsable du ministère de la Santé, cette fois c’est allé pour ne plus s’arrêter. La vaccination est enfin mise sur rail ; « des quotas seront livrés, sans interruption, en juin, juillet, août et jusqu’au mois de décembre prochain pour atteindre l’objectif assigné à savoir la vaccination de 70% de la population cible. Il s’agit des quantités contractées dans le cadre du système onusien covax ainsi que dans le cadre des achats bilatéraux ». Des déclarations qui ont de quoi tranquilliser les Algériens et notamment les plus âgés et ceux atteints de comorbidités, qui commençaient à sérieusement désespérer de se voir enfin vacciner et éviter ainsi les formes graves du virus.

    L’urgence de cette vaccination est d’autant plus d’actualité que l’Algérie continue à contenir la pandémie et à faire face avec une grande réussite à sa non prolifération, mais ceci reste très aléatoire surtout quand on voit que nos citoyens ont tendance à se conformer de moins en moins aux gestes barrières, en particulier le port du masque, et ce au moment où les variants sont déjà signalées dans notre pays et constituent une menace sérieuse pour les capacités de nos infrastructures sanitaires. Alors il est vraiment temps de commencer cette campagne de vaccination de masse.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, vaccination, vaccin, coronavirus, covid 19, pandémie, contaminations,