Étiquette : vaccination

  • Belgique : Les trois conditions pour voyager cet été

    Dans la réunion du Comité de concertation prévu le vendredi 4 juin, certains doutes seront levés et de la clarté apporté en ce qui concerne le futur certificat sanitaire européen.

    D’après l’infectiologue Nathan Clumeck, les futurs candidats au voyage et au tourisme devront prouver au pays destinataire qu’ils ne présentent pas de risque (ou limité en tout cas) de contamination. “Il faudra soit être vacciné, soit avoir fait la Covid, soit avoir fait un PCR négatif”, a-t-il répondu aux questions de Sudpresse.

    “Aucun pays ne va accepter un voyageur qui ne remplit pas une des trois conditions”, affirme-t-il. Ceux qui veulent retourner en Belgique, en provenance d’une région classée rouge, devront présenter un test PCR récent.

    Lors d’une intervention au programme de “C’est pas tous les jours dimanche”, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a également assuré que “tous les détails pratiques” pour la mise en oeuvre d’un certificat sanitaire européen étaient “en train d’être élaboré”. Il devrait être effectif à partir du 1er juillet.

    Etiquettes : Belgique, voyage, vacances, tourisme, conditions, test PCD, vaccination,

  • Campagne contre Pfizer: La France souçonne la Russie

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    La France soupçonne la Russie de jouer un rôle dans la campagne visant à discréditer le vaccin de Pfizer

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré avoir reçu des emails proposant de payer pour des vidéos sur les réseaux sociaux critiquant le vaccin Covid-19.

    Par Matthew Dalton

    PARIS – Les autorités françaises de contre-espionnage enquêtent pour savoir si le gouvernement russe est à l’origine d’une tentative de paiement de blogueurs scientifiques et de santé très connus pour semer le doute dans l’opinion publique sur la sécurité du vaccin Pfizer-BioNTech contre le coronavirus, a déclaré un responsable français de la sécurité.

    Plusieurs blogueurs français ont déclaré publiquement avoir reçu ces derniers jours des courriels d’une personne prétendant travailler pour une société de marketing appelée Fazze. Les courriels, dont certains ont été examinés par le Wall Street Journal, proposaient de payer les blogueurs pour qu’ils réalisent des vidéos sur YouTube, Instagram et d’autres plateformes critiquant le vaccin développé par Pfizer Inc. et BioNTech SE, qui a été le vaccin le plus utilisé en France. Un blogueur a déclaré à la télévision française qu’on lui avait proposé 2 050 € (environ 2 500 $) pour une vidéo.

    Le responsable de la sécurité a déclaré que les autorités de contre-espionnage soupçonnent le Kremlin d’être à l’origine de ces courriels. Le responsable a comparé les courriels aux campagnes menées par l’Internet Research Agency, une entreprise russe que les autorités américaines ont identifiée comme responsable de l’effort de Moscou pour interférer dans l’élection présidentielle américaine de 2016. Les responsables occidentaux ont déclaré que ces opérations sont une tentative du Kremlin de saper la confiance du public dans les institutions occidentales.

    Le Kremlin n’a pas répondu à une demande de commentaire. Il a précédemment rejeté les accusations selon lesquelles la Russie utilisait des campagnes de désinformation contre les vaccins occidentaux et a nié toute ingérence dans l’élection américaine.

    Fazze a indiqué une adresse à Londres sur son site Web, qui a été retiré mardi. Fazze n’est pas enregistrée en tant que société britannique. Un message sur un site d’emploi russe la décrit comme une filiale d’AdNow, une agence de marketing basée à Moscou. AdNow n’a pas répondu à une demande de commentaire. Les comptes LinkedIn des employés de Fazze, désormais supprimés, montrent que nombre d’entre eux ont été formés dans des écoles russes, telles que l’Université des transports de Sibérie.

    Wall Street Journal, 25 mai 2021

    Etiquettes : France, Russie, Pfizer, vaccin, covid 19, vaccination, campagne de discrédit,

  • L’Afrique et l’accès aux vaccins anti-Covid : L’autre grande fracture

    L’accès du continent africain aux vaccins anti-Covid-19 est devenu presque impossible dans cette conjoncture mondiale marquée par plusieurs vagues de pandémie. Des régions entières et des centaines de millions de citoyens sont presque interdits de recevoir ou d’acheter une dose de ce vaccin.

    Une problématique qui est vite devenue une question de politique internationale, que certains diplomates ont directement liée à des considérations géopolitiques et économiques. La fracture est immense et nécessite une nouvelle mobilisation et une prise de conscience des Africains par rapport aux enjeux et défis du futur.

    Jusqu’au début mai, plus de 1,1 milliard de doses de vaccin anti-Covid ont été administrées, dont plus de 80% dans les pays à revenu élevé ou intermédiaire supérieur, alors que les pays à revenu faible n’ont en reçu que 0,2%, selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chiffres qui démontrent une fois de plus ce décalage, en dépit des accords, des conventions et des résolutions internationales.

    C’est dans ce contexte que le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’Union Africaine a tenu hier une session ministérielle, présidée par le ministre des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, devrait faire le point sur la situation de la pandémie au niveau du continent africain.

    Plusieurs problématiques seront évoquées lors de cette réunion, dont justement la mauvaise répartition des vaccins à travers le monde.

    Il s’agira aussi d’examiner les possibles répercussions de la pandémie sur des domaines autres que celui de la santé publique, dont l’économie, notamment. La prolongation de la pandémie risque, par exemple, d’avoir un sérieux impact sur la mise en œuvre la Zone continentale de libre-échange. D’autres programmes de l’UA, dont l’application est sérieusement touchée par les effets de la pandémie, seront au centre des préoccupations des dirigeants africains. Il faut dire que ces derniers considèrent que ces vaccins anti-Covid sont des biens publics mondiaux sanitaires, comme le prévoit la résolution 2565 de l’ONU adoptée en 2021.

    Les participants à la réunion du CPS évoqueront, en outre, les mesures prises jusqu’ici par l’UA pour faire face à la pandémie. Il s’agit, entre autres, de la mise en place du Fonds spécial de lutte contre la Covid-19, de la Plateforme africaine d’approvisionnement en médicaments ou encore des actions de partenariat visant à accélérer le dépistage des populations. Dans cette optique, il faut rappeler que l’UA a mis sur pied une équipe chargée d’entreprendre des démarches pour l’acquisition des vaccins, dénommée AVATT.

    D’autre part, les animateurs de la réunion comptent saisir cette opportunité pour avertir sur les conséquences dévastatrices de la monopolisation des vaccins, encourager les partenaires, les donateurs bilatéraux et multilatéraux, les institutions financières et le secteur privé à soutenir les mécanismes COVAX et AVATT, des mécanismes destinés à faciliter l’accès aux vaccins, respectivement, dans le monde et en Afrique.

    L’Algérie qui est pleinement engagée dans cette lutte contre la maladie, a contribué à hauteur de deux millions de dollars au Fonds africain de lutte contre la Covid-19. Elle a également aidé par des actions de solidarité des pays voisins, comme la Tunisie, le Mali ou la Mauritanie à faire face à la propagation de la pandémie.

    L’Algérie plaide pour la mise en place rapide d’une Agence africaine du Médicament, un organisme qui permettrait de négocier l’achat groupé de vaccins, mais aussi d’autres produits pour face face aux multiples pandémies qui sévissent dans le continent.

    Justement, l’ancien ministre des Finances, Abderrahmane Benkhalfa, décédé récemment suite à sa contamination par le coronavirus, était l’un des cinq envoyés spéciaux de l’UA chargés de la mobilisation des financements au profit des efforts de l’Afrique pour contenir la pandémie et réduire ses effets.

    Le Jeune Indépendant, 22 mai 2021

    Etiquettes : Afrique, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, OMS,

  • L’Algérie dénonce le chantage de pfizer-Il a imposé des conditions « inacceptables »

    Pour la première fois depuis le début de la campagne de vaccination en Algérie, le ministre de la Santé est allé loin lorsqu’il a expliqué la lenteur de l’opération, en raison de l’insuffisance des quantités de vaccins reçus. « Il y a une tension dans le monde, il y a même eu des situations conflictuelles », a-t-il révélé. « L’acquisition du vaccin n’est plus du ressort du ministère de la Santé, qui demeure tout de même habilité a en identifier la nature, s’il est qualifié et enregistré ; mais aussi par rapport aux recommandations du comité scientifique et la corporation médicale, mais elle dépend beaucoup plus des efforts diplomatiques », a notamment indiqué Abderrahmane Benbouzid. Et si les commandes n’aboutissent pas comme c’est toujours le cas, l’Algérie est obligée d’actionner sa diplomatie.

    « Si la commande ne parvient pas, on fait intervenir la partie diplomatique, bien entendu, le ministère des Affaires étrangères, le Premier ministre et pourquoi pas le président de la République pour mettre le poids de la dimension politique vis-à-vis de certains pays avec lesquels nous avons d’ailleurs des relations stratégiques, j’entends par là, la Chine ou la Russie », a-t-il souligné. Abordant le cas de Pfizer, il a déclaré que le géant pharmaceutique, a imposé à l’Algérie des conditions préalables à la fourniture de vaccins ».

    Ces conditions ont été jugées inacceptables par l’Algérie. Selon l’hebdomadaire parisien, Jeune Afrique, la filiale française de Pfizer a indiqué qu’elle n’est pas concernée par les propos de Benbouzid. « En novembre 2020, nous avons convenu d’un accord avec Pfizer, mais il nous a mis dans une situation que nous ne pouvions pas accepter, dans la mesure où il nous a demandé d’acheter un certain nombre de vaccins, de payer d’avance et d’exonérer totalement Pfizer de toutes poursuites dans le cas où le vaccin aurait des travers. Nous ne l’avons pas accepté, nous ne l’accepterons toujours pas », a-t-il soutenu.

    Devant cette situation, l’Algérie va certainement compter sur les Chinois et les Russes, pour s’approvisionner en vaccins. Elle a déjà reçu plus de 600 000 doses (Sinopharm, AstraZeneca et Sputnik V), en attendant l’entrée en production de l’usine Saidal de Constantine. D’ici là, l’Algérie continue d’enregistrer de nouveaux cas confirmés de coronavirus. 377 nouvelles contaminations et 10 décès ont été enregistrés durant les dernières 48 heures, portant le nombre total des cas confirmés depuis l’apparition de l’épidémie dans le pays à 125 060 et celui des décès à 3 360.

    Selon le bilan fourni hier par le porte-parole du comité scientifique, concernant les dernières 24 heures, 23 patients sont actuellement en soins intensifs, alors que 19 wilayas n’ont recensé aucun cas durant les dernières heures, 21 autres ont enregistré de 1 à 9 cas, alors que 8 wilayas ont recensé plus de 10 cas. Le ministère de la Santé rappelle, par la même occasion, que la situation épidémiologique actuelle exige de tout citoyen vigilance et respect des règles d’hygiène et de distanciation physique, tout en insistant sur le respect du confinement et du port du masque.

    Mohamed Mebarki

    L’Est Républicain, 16 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Pfizer, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination,

  • Vacances en tête, les jeunes Français se pressent pour se faire vacciner

    Clément Bosko, un Français de 31 ans qui travaille dans la maintenance des trains, a décroché cette semaine un ticket gagnant : un rendez-vous pour se faire vacciner contre le COVID-19.

    Je veux partir en vacances cet été, alors je me suis dit : « Je vais me faire vacciner le plus vite possible », a-t-il expliqué vendredi après avoir reçu sa piqûre dans un vélodrome à l’ouest de Paris transformé en centre de vaccination.

    « De cette façon, je saurai que tout est en place, et s’ils introduisent un laissez-passer sanitaire pour aller à l’étranger, ou quoi que ce soit d’autre, j’aurai toutes les cartes en main », a-t-il ajouté.

    Jusqu’à présent, le programme de vaccination français était destiné aux personnes de plus de 50 ans ou présentant des problèmes de santé. Mais cette semaine, le programme a été modifié pour que toute personne de plus de 18 ans puisse se faire vacciner, à condition de trouver un créneau libre.

    Il faut pour cela actualiser les sites de prise de rendez-vous en ligne, dans l’espoir qu’un créneau libre se libère, ou attendre à l’extérieur d’un centre de vaccination.

    Alors que la plupart des personnes qui se présentaient auparavant pour se faire vacciner invoquaient des raisons de santé, une grande partie de la nouvelle cohorte, plus jeune, cherche à relancer sa vie sociale, selon les entretiens menés avec les personnes présentes dans les centres de vaccination.

    « Je pars en vacances et je me suis dit : ‘Si je peux me faire vacciner avant de partir, ce sera bien’ », a déclaré Paul De Beon, 25 ans, qui se trouvait dans un centre de vaccination du sud-ouest de Paris.

    « C’est pour retrouver une vie normale », a-t-il ajouté. « J’en ai marre de toutes ces restrictions ».

    Au début de la campagne de vaccination en France, les sondages d’opinion montraient que de nombreuses personnes étaient réticentes à se faire vacciner, en partie à cause des craintes d’effets secondaires rares.

    Mais l’ouverture des vaccins aux plus jeunes a débloqué une hausse de la demande, a déclaré Tristan Eybert, qui dirige le centre de vaccination du vélodrome.

    « Nous avons remarqué que les gens qui viennent sont devenus beaucoup plus jeunes cette semaine », a-t-il dit. « Nous ressentons un enthousiasme pour le vaccin ».

    Reuters, 15 mai 2021

    Etiquettes : France, vaccination, vacances, covid 19,

  • Une étude italienne montre que les infections et les décès dus au COVID-19 chutent après les vaccinations.

    Les infections au COVID-19 chez les adultes de tous âges ont chuté de 80 % cinq semaines après l’administration d’une première dose de vaccin Pfizer (PFE.N), Moderna (MRNA.O) ou AstraZeneca (AZN.L), selon une étude italienne publiée samedi.

    La première étude de ce type menée par un pays de l’Union européenne sur l’impact réel de sa campagne de vaccination a été réalisée par l’Institut national italien de la santé (ISS) et le ministère de la santé sur 13,7 millions de personnes vaccinées dans tout le pays.

    Les scientifiques ont commencé à étudier les données à partir du jour où la campagne de vaccination de l’Italie a commencé, le 27 décembre 2020, jusqu’au 3 mai 2021.

    L’analyse a montré que le risque d’infection par le SRAS-CoV-2, d’hospitalisation et de décès diminuait progressivement après les deux premières semaines suivant la vaccination initiale.

    « Dès 35 jours après la première dose, on observe une réduction de 80 % des infections, de 90 % des hospitalisations et de 95 % des décès », indique l’ISS, ajoutant que le même schéma a été observé chez les hommes et les femmes, quel que soit leur âge.

    « Ces données confirment l’efficacité de la campagne de vaccination et la nécessité d’atteindre rapidement une couverture élevée dans toute la population pour mettre fin à l’urgence », a déclaré le président de l’ISS, Silvio Brusaferro, dans le communiqué.

    Parmi les quelque 14 millions de personnes incluses dans l’étude italienne, 95 % de celles qui avaient pris Pfizer et Moderna avaient terminé le cycle de vaccination, tandis qu’aucune de celles qui avaient pris AstraZeneca n’avait reçu de seconde dose.

    Jusqu’à présent, l’Italie a suivi les recommandations des fabricants, en administrant une deuxième dose de Pfizer trois semaines après la première, une deuxième dose de Moderna après un intervalle de quatre semaines et une deuxième dose d’AstraZeneca après un intervalle de 12 semaines.

    Samedi matin, quelque 8,3 millions d’Italiens, soit 14 % de la population, étaient complètement vaccinés, tandis qu’environ 10 millions de personnes avaient reçu un premier vaccin.

    Reuters, 15 mai 2021

    Etiquettes : Italie, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccination, vaccin, contaminations, mortalité,

  • Les Allemands en quête de vaccins deviennent agressifs, selon les médecins

    Les Allemands qui cherchent désespérément à se faire vacciner contre le coronavirus deviennent de plus en plus agressifs, ont déclaré des médecins mercredi, alors que la frustration monte après six mois de blocage, même si les taux d’infection sont désormais en baisse.

    « La pression sur les centres de vaccination et les cabinets médicaux est de plus en plus forte. Les personnes qui font pression pour la vaccination deviennent plus exigeantes », a déclaré Anke Richter-Scheer, directrice adjointe de l’association allemande des médecins de famille, au groupe de médias Funke.

    Comme l’Allemagne étend la priorité des vaccins à un plus grand nombre de groupes, il devient de moins en moins compréhensible pour beaucoup de gens de devoir attendre derrière les autres, a déclaré Mme Richter-Scheer.

    Les gens se présentent chez les médecins et essaient de se faire vacciner même si ce n’est pas leur tour, l’humeur devenant de plus en plus agressive, a-t-elle ajouté.

    Certaines personnes réclament également leur deuxième injection plus tôt pour pouvoir partir en vacances ou profiter d’avantages tels que le shopping sans avoir besoin d’un test COVID-19.

    Les patients plus âgés qui ont été assignés à AstraZeneca réclament également un vaccin différent.

    Après des débuts timides, l’Allemagne a intensifié sa campagne de vaccination et a maintenant administré une première dose à un tiers de la population, dont environ 10 % sont complètement vaccinés.

    Elle a commencé par vacciner ses citoyens les plus âgés et a progressivement étendu les injections aux groupes plus jeunes et à d’autres professions prioritaires telles que les enseignants, les journalistes et les personnes travaillant dans des infrastructures critiques.

    Plusieurs États allemands, dont la capitale Berlin, ont annoncé mardi qu’ils prévoyaient d’assouplir les restrictions liées au coronavirus dans les jours à venir, le nombre de nouvelles infections continuant de baisser à l’échelle nationale. en savoir plus

    Mercredi, 14 909 nouveaux cas supplémentaires ont été signalés, portant le total à 3 548 285, tandis que le nombre de décès a augmenté de 268 pour atteindre 85 380. Toutefois, l’incidence sur sept jours pour 100 000 personnes est tombée à 108 contre 115 mardi.

    Le gouvernement devrait donner aux citoyens des directives claires pour savoir si et où ils peuvent partir en vacances d’ici la fin mai, a déclaré le ministre des finances Olaf Scholz au journal Rheinische Post.

    Les vacances devraient être possibles en Allemagne et dans certains autres pays en raison de la hausse des vaccinations et de la baisse des infections, a-t-il ajouté. L’État septentrional de Mecklembourg-Poméranie occidentale, très prisé des vacanciers, ouvrira son secteur touristique à partir du 14 juin.

    Toutefois, le comité allemand des vaccins, connu sous le nom de STIKO, a tempéré les espoirs d’une approbation rapide de la vaccination des enfants et des adolescents.

    Reuters, 12 mai 2021

    Etiquettes : Allemagne, coronavirus, covid 19, pandémie, vaccin, vaccination, vacances, tourisme,

  • L’UE est confiante dans le certificat de voyage COVID-19 pour l’été

    La Commission européenne prévoit de terminer prochainement les travaux relatifs à un certificat COVID-19 qui pourrait permettre aux citoyens de voyager plus facilement cet été dans le bloc des 27 pays, a déclaré l’exécutif européen mardi à l’issue d’une réunion avec les ministres des affaires européennes.

    Le laissez-passer permettrait aux personnes vaccinées, guéries du COVID-19 ou dont les résultats des tests sont négatifs de franchir les frontières dans une union où les restrictions de mouvement pèsent lourdement sur l’industrie du voyage et du tourisme depuis plus d’un an. lire la suite

    « Il s’agit d’une priorité pour nos citoyens et je pense donc que nous serons en mesure de délivrer (le certificat) avant l’été », a déclaré Maros Sefcovic, vice-président de la Commission, après la réunion à Bruxelles. Il a ajouté qu’il s’attendait à un déploiement complet d’ici l’été.

    Un projet pilote de deux semaines visant à tester la technologie dans quelques pays à la fois a débuté lundi, a indiqué la Commission européenne.

    Mais les gouvernements de l’UE, le Parlement européen et la Commission doivent se mettre d’accord sur la conception du certificat. Ils doivent également décider si les tests antigéniques COVID-19, plus rapides mais moins précis, peuvent être inclus.

    M. Sefcovic a appelé toutes les parties à travailler ensemble pour achever le travail législatif et technique aussi rapidement que possible, en soulignant la complexité de la tâche.

    « Pour que le certificat fonctionne, il faut qu’il soit sur les smartphones, qu’il soit interopérable, qu’il soit possible de le vérifier. C’est donc une sacrée tâche que de le faire au niveau paneuropéen », a déclaré M. Sefcovic.

    Le Parlement européen estime que personne ne sera obligé d’utiliser le certificat européen et qu’il ne doit pas être considéré comme un passeport vaccinal.

    M. Sefcovic a déclaré que la Commission travaillait en étroite collaboration pour informer les États-Unis, l’Organisation mondiale de la santé et d’autres acteurs de ses progrès pour permettre l’utilisation du certificat à plus grande échelle.

    Alors que la campagne de vaccination dans l’UE s’accélère, avec 200 millions de vaccins délivrés et des taux d’infection au COVID-19 en baisse, l’Europe commence à rouvrir les villes et les plages, suscitant des espoirs pour la saison des vacances d’été. lire la suite

    Le ministre allemand des affaires européennes, Michael Roth, a appelé à un accord rapide.

    « Ce n’est pas seulement important pour les pays qui dépendent du tourisme, mais pour nous tous : c’est … un signal clair pour la liberté de mouvement et pour la mobilité dans l’Union européenne », a déclaré Roth à Bruxelles.

    Reuters, 11 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, vaccination, certificat de voyage, passe sanitaire, covid 19,

  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Norvège, vaccin, vaccination, Astrazeneca, Johnson&Johnson, covid 19, cornavirus, pandémie, thrombose, caillots sanguins,

  • La Norvège devrait exclure J&J et AstraZeneca du programme de vaccination COVID, déclare la Commission

    La Norvège devrait exclure les vaccins COVID-19 fabriqués par AstraZeneca (AZN.L) et Johnson & Johnson (JNJ.N) de son programme d’inoculation en raison d’un risque d’effets secondaires rares mais nocifs, a déclaré lundi une commission nommée par le gouvernement.

    Les personnes qui se portent volontaires pour recevoir l’un ou l’autre des vaccins devraient toutefois être autorisées à le faire, a déclaré la majorité de la commission, qui a souligné l’importance de dissiper toute hésitation à l’égard des vaccins.

    La Norvège a suspendu la mise en œuvre du vaccin d’AstraZeneca le 11 mars après qu’un petit nombre de jeunes vaccinés ont été hospitalisés pour une combinaison de caillots sanguins, d’hémorragies et d’un faible taux de plaquettes, certains d’entre eux étant décédés par la suite.

    Le 15 avril, l’Institut norvégien de la santé publique a déclaré que le vaccin d’AstraZeneca devait être entièrement abandonné, mais le gouvernement a demandé l’avis de sa commission. Il a également demandé l’avis de sa commission sur les vaccins de J&J, qui n’ont pas été utilisés en Norvège malgré l’approbation de l’Agence européenne des médicaments. en savoir plus

    En expliquant ses recommandations, la commission a déclaré que huit cas norvégiens de coagulation grave avaient été liés au vaccin d’AstraZeneca, et que quatre de ces personnes étaient décédées.

    « Il convient de mettre l’accent sur le maintien de la confiance dans le programme national de vaccination afin que l’immunité puisse être établie dans la population lors de multiples cycles potentiels de vaccination dans les années à venir », a déclaré la commission.

    Le ministre de la santé, Bent Hoeie, a déclaré lors d’une conférence de presse : « Le gouvernement s’appuiera sur ces éléments pour prendre sa décision, ainsi que sur les recommandations de l’Institut de santé publique, quant à l’utilisation de ces vaccins. »

    Il n’a pas précisé quand le gouvernement prendrait sa décision.

    Par ailleurs, lundi, l’Institut norvégien de santé publique (FHI) a également recommandé de ne pas utiliser le vaccin de Johnson & Johnson, citant les mêmes effets indésirables rares mais graves que pour le vaccin d’AstraZeneca.

    Ni AstraZeneca ni Johnson & Johnson n’ont répondu immédiatement aux demandes de commentaires.

    PREMIÈRE DOSE

    Alors que l’EMA a déclaré que les avantages du vaccin bon marché et facilement transportable d’AstraZeneca dans la lutte contre la pandémie l’emportent sur les risques, plusieurs pays européens ont limité son utilisation aux groupes d’âge plus élevés. L’EMA a également soutenu le vaccin de J&J, qui est basé sur une technologie similaire à celle d’AstraZeneca.

    La Norvège utilise actuellement uniquement des vaccins fabriqués par Moderna (MRNA.O) et Pfizer/BioNTech (PFE.N)(22UAy.DE).

    Dans le cadre de la décision du gouvernement concernant les vaccins, le FHI a également déclaré que les taux d’infection étaient sous contrôle en Norvège et que près de 90% des personnes âgées de 65 ans et plus avaient reçu une première dose de vaccin.

    Un adulte norvégien sur trois a jusqu’à présent reçu au moins une dose, et les autorités s’attendent à ce que tous les adultes se voient offrir leur premier vaccin d’ici le 25 juillet, même sans l’utilisation des vaccins AstraZeneca ou Johnson & Johnson.

    La suspension anticipée du vaccin d’AstraZeneca et la décision de ne pas utiliser celui de Johnson & Johnson ont été en partie rendues possibles par le fait que la Norvège a connu des niveaux d’infection plus faibles qu’ailleurs en Europe, a déclaré le FHI.

    Cette décision contraste avec celle de l’Allemagne, qui a déclaré lundi qu’elle mettrait le vaccin de Johnson & Johnson à la disposition de tous les adultes. en savoir plus

    La recommandation de ne pas utiliser AstraZeneca et J&J est conforme aux décisions déjà prises par le Danemark voisin, qui est devenu la première nation à abandonner les vaccins.

    Reuters, 10 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Norvège, vaccin, vaccination, Astrazeneca, Johnson&Johnson, covid 19, cornavirus, pandémie, thrombose, caillots sanguins,