Étiquette : Valérie Pécresse

  • La rocambolesca historia de una periodista marroquí en Francia

    Etiquettes : Zineb El Rhazoui, Premio Simone Veil, Valérie Pécresse, Israel, Gaza, Marruecos, extrema derecha, Francia, crímenes de guerra,

    Zineb El Rhazoui: antigua estrella de la fachosfera excluida por su apoyo a Gaza

    Desde hace 10 años, Zineb El Rhazoui es una habitual en los programas de televisión: sus comentarios reaccionarios e islamófobos le dieron acceso a los medios de comunicación. Esta periodista franco-marroquí, exmiembro de Charlie Hebdo, era adorada por Cnews y LCI por sus declaraciones particularmente violentas.

    En 2019, en el programa de Cnews, Zineb El Rhazoui pidió, por ejemplo, que la policía disparara con balas reales a los « delincuentes » y « bárbaros » de los suburbios. Tomó como ejemplo a la « policía estadounidense » que no duda en matar. Incluso Pascal Praud se mostró impactado.

    Frecuenta los círculos islamófobos, posa con pistolas, declara en la radio que « el único denominador común de los terroristas es el Islam ». Como si no hubiera atentados religiosos o racistas que no fueran islamistas.

    En 2018, Zineb El Rhazoui incluso se dejó fotografiar con el youtuber fascista Papacito. Por supuesto, fue invitada a la radio para criticar la marcha contra la islamofobia en la que participó « Francia Insumisa » en 2019: una « marcha identitaria y retrógrada », según ella. Es la invitada ideal de los medios de comunicación reaccionarios.

    Zineb El Rhazoui se convierte entonces en una estrella de la fachosfera, la « buena árabe » que propaga las ideas de extrema derecha y ataca a las minorías. Incluso es recompensada por ello: Valérie Pécresse, presidenta de la región de Île-de-France, le otorga el « premio Simone Veil » en 2019 por « su lucha contra el islamismo ». En la República francesa, llamar a matar a los habitantes de los suburbios merece felicitaciones.

    Zineb El Rhazoui es una de las personalidades que, en estos últimos años, ha utilizado su influencia para difundir al máximo la doxa represiva e islamófoba en Francia, para derechizar las mentes.

    En 2022, hace campaña para el gobierno y recorre los medios de comunicación declarando: « Soy una de las francesas que están contentas con Macron ». También es exhibida en la portada de Le Figaro, una revista que la describe como una « luchadora ». Está en la cima de su gloria. El sistema sabe recompensar a los suyos, pero también sabe castigarlos cuando desobedecen.

    El 13 de noviembre de 2023, Zineb El Rhazoui rompe su silencio para denunciar las masacres en Gaza en un mensaje en Twitter. Critica la « insoportable doble moral » y pregunta a su propio bando « ¿Dónde quedó nuestra humanidad, nuestro sentido de la justicia? »

    ¿Adivinan la respuesta de sus seguidores? Tildarla de islamista y proterrorista. Cientos de comentarios horribles la insultan por su « raza », por su supuesta religión, la acusan de « taqiya », es decir, de renegada. Zineb El Rhazoui sufre el racismo puro y duro que contribuyó a desacomplejar durante años.

    Entiende entonces que, para sus amigos de extrema derecha, las minorías nunca serán francesas a sus ojos y siempre estarán amenazadas. Para esta gente, ningún musulmán, ningún árabe debe ser defendido. En el mejor de los casos, pueden ser utilizados, mostrados en Cnews cuando odian a la izquierda y a los suburbios, pero serán liquidados como los demás en la primera oportunidad.

    En 24 horas, Zineb El Rhazoui pasa de ser un ícono de la fachosfera a ser objeto del odio de la extrema derecha.

    El 14 de noviembre, difunde un video que reafirma su apoyo a Palestina y habla del proyecto genocida y racista de Israel. Se indigna por el racismo de los partidarios de Israel y la hipocresía de los « republicanos »… ¿Quizás finalmente se da cuenta de que los métodos utilizados por la propaganda israelí contra los gazatíes son exactamente los mismos que los utilizados por la derecha contra los musulmanes en Francia?

    El 10 de diciembre, Valérie Pécresse retira el premio Simone Veil a Zineb El Rhazoui por comentarios « chocantes » sobre Israel. En el programa de Cnews, los comentaristas de Bolloré expresan su « decepción », dicen que está « fuera de control ». La periodista es « cancelada ».

    ¿Al pactar con la extrema derecha, pensó que sería perdonada? ¿Protegida por sus aliados para quienes la « República » es sinónimo de exclusión? ¿Evitar el racismo que contribuyó a propagar? Se equivocó gravemente. Que su historia ilumine a otros.

    Volviendo a la razón, respondiendo a la retirada de su premio, Zineb El Rhazoui ha respondido con un extenso texto, concluyendo con « Dejo que la Historia los juzgue. En cuanto a mí, reafirmo aquí que mi lucha por la libertad […] es una lucha universal que se dirige a todos. Les devuelvo su premio Simone Veil porque ahora está manchado de sangre ».

    Fuente : Contre-attaque, 13/12/2023

    #Zineb #ElRhazoui #Prix #SimoneVeil #Israel #Gaza #crimenes #guerra

  • Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites

    Pour sa réélection Macron compte d’abord sur ses mérites – Marine Le Pen, Jean-Luc Mélenchon, Éric Zemmour, Valérie Pécresse,

    Comme lors de la présidentielle précédente, la gauche française n’aura pas de candidat au deuxième tour. C’est pourtant à elle, ou plus exactement à sa réserve de voix, qui reste importante, qu’il reviendra le 24 avril prochain de décider qui des deux finalistes de droite sera élu président de la République. Si ses forces actuelles ne lui permettent plus de faire accéder au deuxième tour l’un des candidats se réclamant d’elle, elle en conserve toutefois assez pour faire élire qui elle veut du camp opposé. C’était déjà le cas en 2017, mais ça l’est plus encore aujourd’hui, où les chances de l’extrême droite d’arriver au pouvoir se sont accrues dans l’intervalle.

    On dirait qu’à mesure que la droite étend son influence dans l’opinion, ce qu’elle fait bien sûr au détriment de la gauche, plus cette dernière, comme par compensation, est confortée dans son rôle d’arbitraire de ses divergences internes. Emmanuel Macron et Marine Le Pen ne seront pas départagés par les seules voix encore indécises appartenant à la droite, à supposer qu’il ne leur en manque aucune de celles qui se sont portées sur eux au premier tour, pour la bonne raison qu’elles ne sont pas suffisantes pour faire balancer en faveur de l’un ou de l’autre.

    Au bout du compte, et ce n’est pas là le moindre des paradoxes de cette présidentielle, ce sont les électeurs de Jean-Luc Mélenchon qui sont à même de faire, ou à l’inverse de ne pas faire, le prochain président de la République. On sait quelle a été la consigne de leur candidat au soir du premier tour : ne pas donner une seule voix à la candidate d’extrême droite. Ils peuvent la suivre strictement aussi bien en votant Macron qu’en s’abstenant, ou qu’en votant blanc. Il est d’ailleurs prévu que la consigne soit précisée d’ici le 24 avril. Elle le sera probablement en fonction des propositions du président sortant en direction des couches sociales dont Mélenchon et les autres candidats de gauche ont été dans cette élection les représentants.

    Le président sortant étant considéré comme franchement à droite sur le plan économique, il lui faudra lâcher du lest s’il veut qu’une partie significative de cette réserve de voix lui revienne, quand bien même il serait certain qu’aucune de celles-ci n’irait à sa rivale. Le seul effort qu’il ait fait en ce sens, c’est de faire baisser d’une année l’âge de départ à la retraite, le faisant passer de 65 à 64 ans. Il ne semble pas que ce soit assez pour pousser les électeurs de gauche à lui donner massivement leurs voix, d’autant que Le Pen est plus coulante en la matière, et qu’elle-même n’est pas loin de se considérer de gauche, sur ce point comme sur d’autres.

    Que Macron soit peu enclin à faire des concessions à cet électorat précis, qui pourtant est de taille à faire la différence, c’est qu’il se refuse à en appeler au front républicain. Mieux, il estime que ce n’est pas à ce dernier qu’il doit son élection de 2017. Il se garde de dire ce qui en fait l’a fait élire alors, mais il n’est pas difficile de deviner qu’il met cela sur le compte de ses mérites personnels, et notamment à ceux d’entre eux qui lui ont permis d’écraser sa rivale dans leur débat du deuxième tour. Macron pense que ce sont ses qualités intellectuelles, supérieures à celles de sa rivale, qui ont convaincu une majorité de Français de voter pour lui en 2017, et que ce sont elles qui tout naturellement vont le faire réélire. Car il ne doute pas qu’il ridiculisera Le Pen comme il y a cinq ans.

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    Dons

    Désemparée, humiliée et ridiculisée au soir du 10 avril avec un score en dessous de la barre des 5 % de voix au premier tour de l’élection présidentielle, synonyme de remboursements des frais de campagne par l’État, la droite française tente tant bien que mal de justifier ses résultats. Dans la ligne de mire des instances des Républicains, le parti d’Éric Zemmour qu’ils accusent d’être responsable d’avoir poussé l’électorat de droite au vote utile pour Emmanuel Macron, en faisant croire à une possible victoire de leur candidat.

    Le sondage Qotmii relayé par les partisans d’Éric Zemmour juste avant le premier tour aurait ainsi précipité la déconfiture de Valérie Pécresse. Pour certains cadres des Républicains, c’est certain : ce sondage, devenu viral en quelques heures sur les réseaux sociaux et qui plaçait le candidat de Reconquête ! au deuxième tour devant Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, aurait entraîné une réaction chez les électeurs LR, lesquels ont préféré voter utile au dernier moment et ont placé un bulletin Macron dans l’urne. Surtout que dimanche, Valérie Pécresse qui est passée sous la barre fatidique des 5 % (4,8 %) et est désormais contrainte de rembourser cinq millions d’euros alors qu’Éric Zemmour a, lui, recueilli 7,1 % des voix.

    Celle qui affiche le plus haut patrimoine parmi les candidats à la présidentielle avec 9,7 millions d’euros d’avoirs, lance aujourd’hui un appel aux dons pour tenter d’éponger la dette de la campagne. «J’ai besoin de votre aide d’urgence (…) La situation financière de ma campagne est désormais critique», déclarait-elle au siège des Républicains. «Nous n’avons pas atteint les 5 % qui nous permettraient d’obtenir les 7 millions de remboursement de l’État que nous escomptions». Pour les candidats sous ce seuil fatidique, le remboursement ne s’élève qu’à 800 000 euros. «Les Républicains ne peuvent pas faire face à ces dépenses», souligne-t-elle dans ce message, ajoutant qu’elle s’est «personnellement endettée à hauteur de 5 millions d’euros». C’est pourquoi la présidente de la région Île-de-France, qui a appelé à voter Emmanuel Macron au second tour, «lance un appel national aux dons».

    Valérie Pécresse en appelle «à tous ceux qui m’ont apporté leur suffrage, mais aussi à tous ceux qui ont préféré hier (dimanche) le vote utile. Et enfin, à tous les Français qui sont attachés au pluralisme politique et à la liberté d’expression» pour l’aider à boucler ses comptes de campagne d’ici au 15 mai. Il est possible de faire une donation en ligne sur le site de la candidate. «Il en va de la survie des Républicains et au-delà, de la survie de la droite républicaine», alerte-t-elle. Il n’est toutefois pas certain que les Français, qui sont de plus en plus confrontés à la précarité et qui doivent faire face à de multiples hausses des prix dans tous les secteurs, soient beaucoup à compatir avec une millionnaire faisant partie de la caste des plus riches.

    Reste à voir surtout si cette dette mettra réellement le parti Les Républicains en danger ou si ce dernier laissera finalement sa candidate se débrouiller seule pour régler la dette de sa mauvaise campagne.

    Le jour d’Algérie, 13/04/2022

    #France #Elections #Présidentielle #Macron #Marinelepen #Pécresse #Melenchon



  • Immigration

    Par Fouzia Mahmoudi

    Durant la période précédant la campagne présidentielle de 2017 en France, la droite a presque totalement abandonné le discours sur l’immigration pour se positionner, notamment par rapport aux centristes. D’ailleurs, plusieurs personnalités de droite ont même décidé de quitter Les Républicains sous la présidence de Laurent Wauquiez, ce dernier étant accusé de faire le jeu de l’extrême-droite en ayant un discours ferme sur l’immigration et la sécurité. Xavier Bertrand, candidat à la présidentielle de 2022, qui aujourd’hui mise sur les thématiques sécuritaires, assurait pourtant en 2017 lorsqu’il quittait LR : «Je ne reconnais plus ma famille politique». «Je n’aime pas sa politique de l’agressivité et des boucs émissaires», avait-il également dit de Wauquiez, critiquant notamment ses déclarations sur «le cancer de l’assistanat».

    Même son de cloche chez Valérie Pécresse qui avait alors également quitté son parti car en désaccord avec la nouvelle direction et ses idées trop droitières. Mais aujourd’hui celle qui ambitionne de porter les couleurs de la droite à la prochaine présidentielle, change elle aussi de discours. Pécresse est revenue hier sur l’attaque au commissariat de Rambouillet et développé ses propositions pour lutter contre le terrorisme. «Il faut cesser de nier le lien entre terrorisme et immigration», estime-t-elle . «On a frappé le visage de la France. La police, c’est la Nation, l’État», a réagi Pécresse, avant d’énumérer plusieurs propositions pour mieux lutter contre le terrorisme. «Dans cette guerre, il n’y a pas de risque zéro, pas de réponse à tous les risques», explique l’ex-LR. Mais, ajoute-t-elle, «il y a toute une série de failles dans nos dispositifs qui doivent être comblées».

    Sur la question de l’immigration, Pécresse martèle qu’il faut «contrôler nos frontières», puis «travailler sur l’immigration clandestine» en posant la question de la «régularisation». «Il faut renvoyer les clandestins dans leur pays d’origine», insiste la fondatrice de Libres ! «Il y a aujourd’hui un vrai sujet sur les frontières. C’est un sujet qui n’est pas que national, mais aussi européen», dit l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy.

    Aussi, ajoute-t-elle, «nous devons organiser à la frontière de l’Union européenne ce qu’on appelle la procédure d’asile à la frontière». Autrement dit, «cela veut dire que tous les migrants qui arrivent sans papiers aux frontières, qui demandent l’asile, ne doivent pas pouvoir pénétrer sur le sol européen. On doit pouvoir examiner leur demande d’asile aux frontières et les renvoyer chez eux s’ils ne sont pas persécutés».

    Depuis 2012, le séjour illégal sur le territoire français n’est plus un délit. Une situation qui doit être revue, selon la présidente de la région Île-de-France. Ainsi, celle qui il y a encore cinq estimait que d’aborder ses thématiques faisait le jeu du Rassemblement National réalise, au vu de l’actualité et des sondages d’opinions, que les Français, dans une large majorité, réclament des mesures sérieuses que ce soit sur l’immigration ou la sécurité.

    Reste à voir si les électeurs seront convaincus par les revirements opportuns de Pécresse et Bertrand sur ces dossiers, ou s’ils leur préféreront des candidats plus constants dans leurs positions.

    Le Jour d’Algérie, 26 avr 2021

    Etiquettes : France, immigration, sécurité, campagne électorale, élections présidentielles, droite, exttrême droite, Xavier Bertrand, Valérie Pécresse, Les Réoublicains, Rassemblement National,