Étiquette : variole du singe

  • Algérie. Des craintes multiples

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    L’humanité n’est pas sortie de l’auberge. Alors que le virus du Covid -19 fait un retour remarqué, voilà qu’un autre virus, celui de la variole du singe, s’invite avec force faisant craindre le pire dans un monde déjà instable et traversé par des tensions très déstabilisatrices pour l’avenir d’une planète qui s’écrit en pointillés.
    Ce samedi, l’Organisation Mondiale de la Santé a rappelé, à travers son directeur général, que la menace est montée d’un cran et qu’il s’agit de prendre très au sérieux la variole du singe.

    Dans un point de presse,Tedros Adhanom Ghebreyesus, a déclaré que l’épidémie actuelle de variole du singe constitue une urgence sanitaire mondiale, qui nécessite ainsi une réaction internationale coordonnée, son financement et une collaboration internationale sur le partage des vaccins et des traitements. Une réaction qui n’est pas sans rappeler les premières réactions arrêtées au tout début de l’apparition de l’épidémie du coronavirus.

    Et si à ce stade de l’épidémie, la région la plus touchée reste l’Europe, les expériences nous ont enseigné que tout peut aller très vite, et que la propagation du virus peut connaître à tout moment une accélération qui toucherait de manière conséquente l’ensemble des pays du monde. Et même si on sait qu’un vaccin est déjà mis en place et opérationnel, il n’en demeure pas moins que le risque est grand de voir la situation se compliquer et échapper au contrôle.

    Et la complexité de la situation vient du fait que nous sommes face à deux virus très virulents et difficiles à circonscrire. La covid conjuguée au variole du singe n’annoncent rien de bon, et les jours à venir seront bien difficiles à vivre dans plusieurs régions du monde. Difficiles au moment où les nouveaux variants du covid ne cessent de muter et de rendre les vaccins limités, n’arrivant à ce jour qu’à éviter les cas graves, mais bien loin de pouvoir éradiquer cette pandémie, avec laquelle nous devons désormais vivre, selon les experts et les spécialistes. Des discours peu rassurants, il faut l’admettre, car les mutations du virus sont multiples et certains peuvent être très virulents et résistants aux vaccins existants.

    La sortie du tunnel, avec la propagation de la variole du singe, paraît s’éloigner un peu plus, alors que l’espoir d’une sortie de crise semblait assez proche depuis quelques mois. Mais force est de reconnaître que cet espoir semble reculer ces dernières semaines, et personne ne peut savoir de manière définitive comment toute cette situation sanitaire va se développer dans les semaines et les mois à venir.

    Par Abdelmadjid Blidi

    Ouest Tribune, 25/07/2022

    #Algérie #Coronavirus #Covid19 #Pandémie #Variole_du_singe

  • Maroc: Aucun cas de variole de singe -source officielle-

    Maroc: Aucun cas de variole de singe -source officielle-

    Maroc, variole du singe,

    Trois cas suspects de variole de singe au Maroc ont été testés négatifs pour le virus, a déclaré mercredi le ministre de la Santé du pays.

    « Le Maroc est actuellement exempt de variole du singe », a déclaré Khalid Ait Taleb dans des déclarations citées par les médias locaux.

    Lundi, les autorités marocaines ont déclaré avoir détecté trois cas suspects de la maladie.

    « Les trois cas sont infectés par une autre maladie, qui est probablement la variole », a déclaré Taleb.

    Mardi, les Émirats arabes unis ont détecté le premier cas de variole du singe, devenant ainsi le premier pays arabe à confirmer la maladie.

    Selon une dernière mise à jour de l’Organisation mondiale de la santé, il y a 131 cas confirmés de monkeypox dans le monde et 106 autres cas sont en cours de vérification et de test.

    Depuis début mai, plusieurs cas de monkeypox ont été détectés dans neuf pays de l’UE : Autriche, Belgique, France, Allemagne, Italie, Portugal, Espagne, Suède et Pays-Bas, ainsi qu’au Canada, en Australie et aux États-Unis.

    Monkeypox est un virus transmis aux humains par les animaux, avec des symptômes tels que fièvre, éruption cutanée et ganglions lymphatiques enflés.

    Anadolou, 25 mai 2022

    #Maroc #Variole_du_singe

  • Variole du singe, un nouveau SIDA ?

    Variole du singe, un nouveau SIDA ?

    Variole du singe, sida, OMS, monkeypox, homosexualité, bisexualité

    L’Organisation mondiale de la santé a tenu une réunion d’urgence sur l’épidémie de monkeypox, qui a commencé à se propager dans plusieurs pays, tandis que l’Agence britannique de sécurité sanitaire a révélé que la propagation de la maladie concernait sensiblement les « homosexuels et bisexuels » au Royaume-Uni et en Europe.

    Et le ministère espagnol de la Santé a annoncé, hier vendredi, que le nombre total de personnes infectées par la maladie en Espagne a atteint 39, qui est le pays avec le plus grand nombre de cas de la maladie au monde.

    …Dans les bains sauna…

    Le conseiller à la santé du gouvernement régional de Madrid, Enrique Ruiz Escudero, a révélé que les procédures de suivi des cas menées par la direction de la santé publique du gouvernement régional de Madrid ont révélé que la majorité des cas de la maladie étaient liés à un bain « sauna » fréquenté par les homosexuels.

    Des cas ont également été surveillés en Grande-Bretagne et au Portugal, tandis qu’une infection a été enregistrée dans l’État américain du Massachusetts.

    Des experts britanniques ont déclaré qu’elles soupçonnaient que le monkeypox avait été infecté par des relations sexuelles entre personnes de même sexe.

    La conseillère médicale en chef de l’Agence britannique de sécurité sanitaire, Susan Hopkins, a révélé qu’une proportion importante des cas récents de patients atteints de monkeypox au Royaume-Uni et en Europe ont été enregistrés chez des homosexuels.

    Elle a ajouté que la Grande-Bretagne s’attendait à découvrir davantage de cas dans les prochains jours, appelant les professionnels de la santé à « augmenter la vigilance ».

    Auparavant, le ministère britannique de la Santé avait confirmé que 20 cas de monkeypox avaient été détectés, dont 11 annoncés vendredi.

    Transmission par la salive, les transmissions nasales et les serviettes, draps, etc

    Et 11 pays d’Europe et d’Amérique du Nord ont annoncé avoir détecté des infections à monkeypox, dont l’Italie, le Portugal, la Suède, la France, ainsi que l’Allemagne, la Belgique, le Canada et les États-Unis.

    L’American Society of Tropical Medicine a déclaré à propos de la propagation du monkeypox qu’il n’y avait « aucune raison de paniquer », mais l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a traité l’épidémie avec plus de prudence.

    Vendredi matin, l’Australie a confirmé le premier cas de monkeypox à Victoria, tandis qu’un autre cas fait toujours l’objet d’une enquête à Sydney.

    La maladie se transmet par la salive, les sécrétions nasales et les éruptions cutanées qui en résultent, ainsi que par l’utilisation d’objets courants tels que la literie et les serviettes, ainsi que par les relations sexuelles, en particulier celles entre personnes du même sexe.

    LSA, 21-05-2022

  • La variole du singe s’étend en Europe

    Europe, variole du singe, Espagne, Portugal, France, Allemagne,

    Après les Etats-Unis et plusieurs pays européens, notamment l’Espagne et le Portugal, la France et l’Allemagne sont touchées à leur tour par la variole du singe. Si la plupart des cas sont pour l’heure sans gravité, cette vague inhabituelle hors d’Afrique préoccupe les autorités sanitaires.

    « A ce jour, au moins huit pays (européens) – le Portugal, l’Espagne, l’Allemagne, la Belgique, la France, l’Italie, le Royaume-Uni et la Suède – ont signalé des cas de variole du singe », a résumé vendredi dans un communiqué Hans Kluge, responsable de l’antenne européenne de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

    « Des cas semblables et récents ont également été signalé en Australie, au Canada et aux Etats-Unis », a-t-il précisé.

    Au total, 80 cas sont confirmés et une cinquantaine d’autres sont à l’étude, selon l’OMS.

    Ce décompte, voué à progresser ces prochains jours, ne concerne que des pays où la présence de malades de la variole du singe est inhabituelle. Elle est présente en temps normale, considérée comme « endémique », dans 11 pays d’Afrique.

    Cette maladie est une cousine moins dangereuse de la variole, éradiquée depuis une quarantaine d’année. Elle se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée, avec la formation de croutes, notamment sur le visage.

    Elle a gagné vendredi la France et l’Allemagne, avec un cas confirmé dans chaque pays par leurs autorités sanitaires.

    Une souche bénigne

    En France, il s’agit d’un homme de 29 ans, localisé dans la région parisienne, sans antécédent de voyage dans un pays où circule le virus. Dès la suspicion de son infection, cette personne a été prise en charge et, en l’absence de gravité, est isolée depuis à son domicile.

    En Allemagne, ce sont les autorités médicales militaires qui ont fait état d’un cas, isolé dans une clinique de Munich. En Espagne, le ministère de la Santé a recensé 7 cas confirmés et 23 cas positifs via PCR d’une « variole non humaine » qui doivent encore être « séquencés pour déterminer le type de variole ». 23 cas ont été confirmés au Portugal.

    Ils viennent s’ajouter à une vague entamée au Royaume-Uni où les premiers malades ont été repérés début mai.

    Ces cas ne sont pour le moment pas graves. Même s’il est tôt pour s’en assurer, ils semblent ressortir d’une souche plutôt bénigne du virus avec un taux de mortalité de 1 %. Ce chiffre doit, de plus, être relativisé par le fait qu’il se rapporte à des pays en voie de développement où les systèmes de santé sont moins efficaces.

    « Il faut insister sur le fait que la plupart des cas actuellement examinés en Europe sont légers », a insisté M. Klug. « La variole du singe est généralement une maladie qui se guérit d’elle-même (…) après quelques semaines sans traitement. »

    Pour autant, ce qui inquiète les autorités sanitaires, c’est le fait que ces cas apparaissent simultanément dans de nombreux pays, chez des personnes qui, pour la plupart, n’avaient pas de lien direct avec les pays où la maladie circule.

    Suivi des « cas contact » plus léger

    Depuis 2017, quelques cas importés, notamment du Nigeria, avaient certes été sporadiquement identifiés dans plusieurs pays, en particulier au Royaume-Uni, sans donner lieu à des épidémies.

    Mais « récemment, l’alerte est relativement différente: les signalements faits correspondent à des cas de personnes n’ayant pas voyagé dans les pays où le virus circule habituellement et n’ayant pas eu de contacts avec des personnes revenant de ces pays », a souligné vendredi lors d’un point presse Alexandra Mailles, épidémiologiste à Santé Publique France.

    Par ailleurs, ces cas sont survenus principalement, mais pas uniquement, chez des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes.

    Nombre de chercheurs insistent quant au fait qu’il est trop tôt pour en conclure que le virus a évolué pour devenir transmissible sexuellement. Mais l’apparition de ces multiples cas dans le monde pose la question d’une contagiosité devenue plus élevée.

    La variole du singe est habituellement transmise à l’homme par des rongeurs sauvages ou des primates. Mais une transmission inter-humaine est également possible, par contact direct avec les lésions cutanées ou les muqueuses d’une personne malade, ainsi que par les gouttelettes.

    Les autorités sanitaires se gardent, en tout cas, de dresser des parallèles avec la pandémie de Covid qui a bouleversé le monde au cours des deux dernières années.

    « Il y aura un suivi des +cas contact+ beaucoup plus léger que celui du Covid: contrairement à ce qui se produit avec le virus du SARS-Cov2, une personne infectée n’est en effet pas contagieuse avant le début des symptômes », a noté Mme Mailles.

    AFP/LePoint

    Source : L’Espoir libéré, 21 mai 2022

    #Variole @Europe