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  • Industrie automobile, quelle politique pour l’Algérie?

    Industrie automobile, quelle politique pour l’Algérie?

    Industrie automobile, quelle politique pour l’Algérie? – voitures, véhicules,

    Face au bouleversement mondial de la filière voitures, quelle politique   pour l’Algérie face à cet interminable blocage : dix axes directeurs ?

    L’actuel ministre de l‘industrie annonce en cette fin du mois de décembre 2021, pour bientôt une voiture algérienne à 100%.Cela ne va pas sans rappeler les déclarations fracassantes à la télévision publique ENTV le 27 août 2009 de l’ancien ministre de l‘industrie suivi par d’autres responsables du gouvernement qui avaient annoncé qu’, entre 2009/2014, nous aurons une voiture à 100% algérienne annonçant parfois des contrats avec l’Italie Fiat , puis avec l’Iran, puis avec la Chine, , puis avec l’Allemagne, puis avec la France , puis avec la Corée du Sud et même avec FORD pour les USA . sud-coréenne. Même comportements, même culture qui a conduit le pays à l’impasse que nous connaissons actuellement.. Mais n’étant pas spécialiste dans ce domaine, le plus grand ignorant n’est-il pas celui qui prétend tout savoir, j’ai demandé à plusieurs de mes amis algériens et étrangers de m’éclairer et ce afin d’éclairer, à mon tour, l’opinion algérienne et la réponse est claire , « aucun pays du monde en 2021 ne fabrique une voiture à un taux d’intégration de 100%

    2.-.Qu’en est-il pour l’Algérie ? Le parc roulant national est évalué à 6.577.188 véhicules en 2019 contre 6.418.212 véhicules à la fin de l’année 2018, soit une hausse de 158.976 unités (2,47%),.Selon l’ONS, concernant la répartition des immatriculations et ré-immatriculations durant le 2ème semestre 2019, selon le type de véhicules, le parc automobile se compose de 598.644 véhicules de tourisme (69,46% du chiffres globale 861.837), de 137.795 camionnettes (15,99%) et 64.311 motos (7,46%). Le parc national compte aussi 28.751 camions (3,34%), 9.219 tracteurs agricoles (1,07%), 7.806 remorques (0,91%), 6.804 autocars-autobus (0,79%), 7.644 tracteurs routiers (0,89%) et enfin 863 véhicules spéciaux (0,10%). Pour ce qui concerne la répartition régionale, les cinq premières wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre d’immatriculation et de ré-immatriculation durant le 2ème semestre 2019, sont celles d’Alger avec 97.624 unités (11,33% de la totalité), suivie de Blida avec 61.388 (7,12%), Constantine avec 37.728 unités (4,38%), M’sila avec 31.624 unités (3,67%) et Sétif avec 29.061 (3,37%).

    Les années 2020/2021 sont des années blanches, sans compter des milliers d’emplois perdus , certaines estimations donnant uniquement pour la distribution 100.000 emplois. Les consommateurs algériens assistent donc à un feuilleton interminable , ne croyant plus les différentes déclarations où le ministre de l’industrie est assimilé à « Monsieur voitures » alors que son rôle est de dynamiser la production industrielle, et que toute importation relève normalement du ministre du commerce. Il faut un langage de vérité pour redonner de la crédibilité car l’objectif a été dès le départ d’économiser les réserves de change , le besoin annuel étant selon les experts à environ 250.000 unités/an ce qui équivaudrait à plus de 2,5 milliards de dollars/an , ayant permis donc d’économiser environ 5 milliards de dollars entre 2020/2021 . Face à cette politique, nous ne parlons de la restriction drastique d’autres produits, au gré de la conjoncture sans vision stratégique, qui ont paralysé tout l’appareil de production, le dernier feuilleton étant la poudre de lait, restriction qui vient d’être levée, contribuant à accélérer le processus inflationniste, le prix des voitures d’occasion ainsi les pièces détachées avec la pénurie ont connu une hausse variant selon les catégories entre 50 et 100%, en plus des accidents de voitures, laminant le pouvoir d’achat des camionneurs, des taxieurs et des consommateurs.

    La voiture n’est pas un luxe du fait de la faiblesse des moyens de transports, les bureaucrates qui ont des voitures de services et donc faisant supporter toute la maintenance sur le trésor public étant insensibles aux préoccupations des citoyens. .Ainsi une révolution culturelle s’impose afin que certaines responsables s’adaptent aux arcanes de la nouvelle économie . Dans ce cadre, il faut poser les véritables problèmes afin d’éviter de mauvaises solutions.

    3.-Tenant compte du constat que la majorité de la société algérienne est irriguée par la rente des hydrocarbures dont l’évolution des cours détermine fondamentalement le pouvoir d’achat des Algériens. l’on devra répondre à dix questions reposant sur des études de marché sérieuses, afin d’éviter le gaspillage des ressources financières et les erreurs du passé.

    Premièrement, qu’en sera-t-il avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures en termes de rentabilité économique et non de découvertes physiques sur le pouvoir d’achat des Algériens? Dans ce cas par rapport au pouvoir d’achat réel, (alimentaires, habillement notamment plus les frais de loyer et téléphone) et avec le nivellement par le bas des couches moyennes, que restera –il en termes de pouvoir d’achat réel pour acheter une voiture, le niveau d’endettement ayant une limite ?

    Deuxièmement, comment ne pas renouveler les erreurs du passé les risques de surfacturation (corruption) et le risque d’aller vers l’épuisement des réserves de change, d’autant plus qu’il y aura forcément l’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme qui avait a atteint près de 3 milliards de dollars en 2018, sans compter les importations des parties et accessoires (pièces détachées) et les importations des pneumatiques. Il faut dresser dresser pour tout projet y compris pour la santé et autres, la balance devises , aux économies d’’importations devant soustraire les matières premières et les services importés en devises.

    Troisièmement, le marché local a-t-il les capacités d’absorption et ces opérateurs, seront- ils capable d’exporter pour couvrir la partie sortie de devises et donc quelle sera la balance devises des unités projetées ? D’autant plus que la majorité des inputs (coûtant plus cher avec le dérapage du dinar plus de 40% entre 2018/2021 et devant s’accélérer entre 2022/2024 selon le projet de la loi de finances 2022 ) seront presque importés devant inclure le coût de transport, également la formation adaptée aux nouvelles technologies et les coûts salariaux. Sans compter le manque à gagner de l’Etat de toutes les exonérations fiscales et bancaires qui par le passé n’ont pas permis la baisse des prix.

    Quatrièmement, les normes internationales, du seuil des capacités au niveau mondial se situent entre .00.000 à 400.000/an pour les voitures individuelles, environ 150.000/200.000 et plus unités/an pour les camions/ autobus et évoluent avec les récentes grandes concentrations. La comptabilité analytique distingue les coûts fixes des coûts variables quel est donc le seuil de rentabilité pour avoir un coût compétitif par rapport aux normes internationales et aux nouvelles mutations de cette filière ? La carcasse représentant moins de 20/30% du coût total c’est comme un ordinateur, le coût ce n’est pas la carcasse (vision mécanique du passé), les logiciels représentant 70/80%, ces mini projets seront –ils concurrentiels en termes du couple coûts/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ?

    Cinquièmement, quelle est la situation de la sous-traitance en Algérie pour réaliser un taux d’intégration acceptable qui puisse réduire les coûts où la part du secteur industriel représente moins de 6% du PIB en 2020 dont plus de 95% des micro unités familiales ou Sarl peu innovantes ? Le nombre d’entreprises sous-traitantes recensées en Algérie est actuellement insignifiante dominées par des petites entreprises (TPE) avec moins de 10 employés et qu’ environ 9000, soit 1%, activent pour le secteur industriel, le reste opérant soit dans le secteur commercial, la distribution, les services, le BTPH.

    Sixièmement, dans une vision cohérente de la politique industrielle tenant compte de la forte concurrence internationale et des nouvelles mutations technologiques dans ce domaine, ne faut–il pas par commencer de sélectionner deux ou trois constructeurs algériens avec un partenariat étranger gagnant/gagnant maîtrisant les circuits internationaux avec un cahier de charges précis leur donnant des avantages fiscaux et financiers en fonctions de leur capacité. Ainsi pour un taux d’intégration variant entre 10/20% les avantages doivent être limités au maximum et devant leur fixer un seuil de production afin d’éviter que durant cette période certains opérateurs soient tentés dans une logique de rente, d’ accroître là, la facture d’importation en devises des composants.

    Septièmement, construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local alors que l’objectif du management stratégique de toute entreprise n’est –il pas ou régional et mondial afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale, cette filière étant internationalisée avec des sous segments s’imbriquent au niveau mondial ? Comment dès lors ces micro-unités souvent orientés vers le marché intérieur, réaliseront le taux d’intégration prévue de 40/50% au bout d’environ cinq années , risquant de fermer (faillite ne pouvant faire face à la concurrence internationale) après avoir perçu tous les avantages qui constituent des subventions supportées par le trésor public d’où l’importance d’une régulation stricte de l’Etat pour éviter des transferts de rente au profit d’une minorité rentière?

    Huitièmement, une politique industrielle sans la maîtrise du savoir est vouée inéluctablement à l’échec avec un gaspillage des ressources financières. Aussi l’industrie automobile étant devenue capitalistique, (les tours à programmation numérique éliminant les emplois intermédiaires) quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, renvoyant à la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées à l’automobile ? Et quel sera le coût et la stratégie des réseaux de distribution pour s’adapter à ces mutations ?

    Neuvièmement, ces voitures fonctionnent-elles à l’essence, au diesel, au GPLC, au Bupro, hybride ou au solaire, renvoyant d’ailleurs à la politique des subventions généralisées dans les carburants qui faussent l’allocation optimale des ressources ? Selon le Ministère de l’Energie entre 2015/2020 ( 2020, étant à prendre avec des précautions du fait de l’épidémie du coronavirus) nous avons une hausse de consommation de l’essence sans plomb de 1,25 à 1,55 millions de tonnes. En parallèle, la consommation de l’essence super est passée de 2,04 millions de tonnes à 1,29 millions, a-t-il indiqué, expliquant ce recul par l’effet de substitution de l’essence super à l’essence sans plomb. Quant à la consommation de l’essence normale, elle a pratiquement stagné à un million de tonnes, La consommation du gasoil entre 2018 jusqu’à 2020, nous avons les volumes respectifs de 14,29 millions de tonnes, 14,41 millions de tonnes et 12,58 millions de tonnes..La consommation en GPLc était de l’ordre de 1 millions de tonnes en 2020, contre 859.257 tonnes en 2019 et 649.977 tonnes en 2018. Quant aux voitures électriques, c’est encore un rêve.

    Dixièmement, comment pénétrer le marché mondial à terme avec la règle des 49/51% qu’il s’agit impérativement d’assouplir ayant servi de rente à certaines oligarchies sous le couvert trompeur du « nationalisme »,(voir- Abderrahmane Mebtoul www.google 2010), aucune firme étrangère de renom ne pouvant accepter cette règle rigide dans le cadre des exportations mondiales et donc avec le risque que l’Algérie supporte tous les surcoûts..

    En conclusion, étant une question de sécurité nationale, selon l’avis de la majorité d’analystes internationaux et de rapports reçus d’experts algériens travaillant sur ce sujet dans de grands laboratoires ou firmes, l’actuelle politique industrielle, sans cohérence, conduit à terme le pays droit au mur – endettement/dépendance (ratio de balance devises et technologique). Il y a urgence que les autorités politiques la corrigent impérativement, ne pouvant continuer dans cette trajectoire, avec un discours de vérité, car assistant à un dépérissement du tissu productif,. Il semble bien que certains responsables algériens oublient que la mondialisation est bien là avec des incidences politiques et économiques, voulant perpétuer un modèle de politique industrielle dépassé des années 1970/1990 largement déconnectées des réalités mondiales Je ne rappellerai jamais assez que le moteur de tout processus de développement réside en la recherche développement, que le capital argent n’est qu’un moyen et que sans bonne gouvernance centrale et locale, l’intégration de l’économie de la connaissance, aucune politique économique n’a d’avenir, en ce XXIème siècle , face à un monde turbulent et instable où les innovations technologiques sont en perpétuelle évolution.

    L’Algérie doit investir tant dans les institutions démocratiques que dans des segments où elle peut avoir des avantages comparatifs : l’agriculture, le tourisme important gisement, les nouvelles technologies et dans des sous segments de filières industrielles tenant compte des profonds changements technologiques et une importante restructuration de cette filière qui est internationalisée. C’est l’entreprise dans le cadre des valeurs internationales, sans aucune distinction publique, privée nationale et internationale qui crée la richesse. La crise actuelle devrait entraîner un profond changement à la fois géopolitique, socio-économique, managérial et technologique à l’ horizon 2021/2025/2030. Donc , s’impose une stratégie d’adaptation de la future politique du gouvernement ballottée entre deux forces sociales, la logique rentière épaulée par les tenants de l’import, et de la sphère informelle malheureusement dominante, et la logique entrepreneuriale minoritaire. En bref, l’avenir de l’économie algérienne et intimement liée à une véritable stratégie tenant compte des nouvelles mutations mondiales impliquant forcément, une nette volonté politique d’approfondissement de véritables réformes politiques, macro-économiques, macrosociales, micro-économiques et institutionnelles solidaires. . ademmebtoul@gmail.com

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #Industrie_automobile #Voitures

  • Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier – Algérie, voitures, concessionnaires,

    Au grand dam des concessionnaires automobile et de ceux qui espèrent acheter une voiture avant la fin de l’année, l’instruction du président de la République au ministre de l’Industrie reconsidère le dossier de l’importation de véhicules.
    Tebboune a ordonné, lors du dernier Conseil des ministres, «la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation de véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de service après-vente en tant que condition pour accepter leur dossier». Il a rappelé, toutefois, que la loi n’interdit pas l’importation individuelle de véhicules. C’est pour la seconde fois, depuis 2020, que le cahier des charges fait l’objet d’amendements. Les notifications ont même tardé à voir le jour.

    S’agit-il d’un retour à la case départ ? Les concessionnaires, qui attendaient avec impatience leur agrément pour lancer l’opération d’importation au plus tard au début de la nouvelle année, seront contraints de se soumettre à de nouvelles règles. Quel sort attend les dossiers traités par le comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs conformément au décret exécutif 21-175? La trentaine de dossiers relevant des domaines de véhicules particuliers et utilitaires, camion, tracteurs routiers, autocars et camionnettes, engins roulants, et tracteurs agricoles, déposés, dont certains traités par ledit comité, est-elle remise en cause?

    Importer uniquement des châssis
    Pour le concessionnaire Abderrahmane Achaïbou, président-directeur général du groupe Elescom, la révision du cahier des charges en vigueur, qui est «asphyxiant», ne peut être que «positive». «Ce cahier a été élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie Bouchouareb en 2015 sans concertation des concessionnaires automobiles.»

    «Le président de la République est intervenu, plusieurs fois, en deux ans, mais les ministres de l’Industrie travaillent toujours sur un cahier des charges dont la base est antiéconomique», explique-t-il. Achaïbou met en avant la nécessité de revoir les articles 3, 4 et 5. Et pour cause, exclure les Algériens résidant à l’étranger de l’importation est «contraire à la nouvelle Constitution qui prône l’équité entre tous les Algériens». «Limiter à 2 marques par concessionnaire est aussi un frein à la rentabilité des investissements quand on sait qu’il y 54 marques gérées par 13 groupes. Le dernier, créé en janvier dernier, est le groupe Stellantis avec 14 marques (Peugeot, Fiat, Chrysler, ndlr). Les concessionnaires doivent suivre le même schéma que les constructeurs», affirme-t-il. Le concessionnaire préconise aussi d’introduire pour les véhicules utilitaires l’obligation d’importer uniquement des châssis nus. «Toutes les superstructures, plateaux, bennes entreprises, citernes eau, essence, gasoil, etc. seront fabriqués en Algérie. Cela nous permettra d’avoir un gain de 400 millions de dollars et de créer 10.000 emplois rien que dans la carrosserie.» Et d’ajouter : «Nous demandons un contrat de 10 ans ferme pour les infrastructures afin de réduire les frais de taxes qui reviennent cher.».

    Par ailleurs, Mourad Saâdi, fondateur du site spécialisé «Carvision.dz », souligne que cette instruction signifie que les concessionnaires vont devoir encore patienter plusieurs mois avant de retrouver leur activité, en berne depuis 2017. «Cela aura pour conséquence de faire perdurer la crise en cours sur le marché de l’automobile», ajoute-t-il. Selon lui, «les modifications qui y seront apportées devront toucher les articles 2 et 4, qui concernent les entreprises étrangères». «Les concessionnaires nationaux seront, encore une fois, pénalisés pour la simple et bonne raison que les deux articles ne les concernent pas», déplore-t-il. A en croire notre interlocuteur, ils seraient six à avoir obtenu l’accord du comité de recours et qui attendent avec impatience la délivrance de leurs agréments. «Il serait préjudiciable pour eux d’être encore obligés d’attendre les modifications du cahier des charges pour postuler de nouveau à l’obtention de l’agrément. Cela pourrait induire un nouveau contrat de représentation avec le constructeur», conclut-il.

    L’Apoce exige d’être associée
    L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), par la voix de son président, exige d’être associée au processus de révision du cahier des charges de l’importation des véhicules neufs, suite à la décision prise lors du dernier Conseil des ministres. Pour Mustapha Zebdi , «eu égard aux lacunes constatées dans les deux derniers cahiers des charges, il est primordial d’élargir la concertation et d’impliquer les opérateurs et l’Association de protection des droits des consommateurs». «L’Apoce a de l’expérience. Nous avons participé à l’élaboration des anciens cahiers des charges. Nous avons émis des réserves sur les deux derniers et le temps nous a donné raison», rappelle notre interlocuteur. «Il y a eu des lacunes dans le premier cahier malheureusement, reconduites dans le second. Ces deux textes ont bafoué les droits des consommateurs qui devront être rétablis», poursuit t-il, évoquant notamment le montant des remboursements et les avantages revus à la baisse par rapport au cahier des charges de 2015. Il cite également les délais de livraison et de réparation et les délais d’acquisition des véhicules de remplacement et les acomptes.

    Zebdi ne cache pas toutefois son optimisme s’agissant de la souplesse que pourra apporter la prochaine révision. «Il y a eu beaucoup de retard dans l’aboutissement du dossier, alors que l’attente est importante. Depuis 2000, il y a eu deux cahiers des charges. Il faut accélérer la cadence», souligne t-il. «Espérons seulement que les pouvoirs publics n’aient pas accordé des agréments, sachant que le cahier des charge en vigueur est contraignant», renchérit-il. Selon lui, l’instruction du président de la République apporte une lueur d’espoir pour le dénouement du dossier le plus tôt possible.

    «L’intervention du chef de l’Etat, dit-il, s’inscrit dans cette optique afin de donner un coup d’accélérateur au processus et lancer, dans les brefs délais, l’opération d’importation de véhicules neufs pour l’alimentation du marché de l’automobile». Zebdi s’attend à une fluidité pour l’octroi des agréments, mais également à une inévitable flambée des prix. «Avec la valeur du dinar et les charges en relation avec l’opération d’importation, il faut s’attendre à des prix exorbitants», conclut-il.

    Wassila Ould Hamouda

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Concessionnaires #Véhicules #Voitures #Importation

  • Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement – voitures, concessionnaires agréés,

    Le dossier des importations de véhicules neufs est de nouveau au-devant de l’actualité nationale. Et c’est le président de la République, qui a décidé, à travers de nouvelles mesures, de redonner de l’espoir à des milliers d’Algériens en attente de ce produit, loin d’être « un luxe ».
    Lors du Conseil des ministres tenu dimanche dernier, le Président a ordonné « la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de services après-vente en tant que condition pour accepter leurs dossier. Il a également rappelé que la loi n’interdisait pas l’importation individuelle de véhicules ».

    Ainsi, il est attendu que ces décisions permettent rapidement de débloquer le processus de révision du texte fondateur de l’importation de véhicules, entamé, rappelons-le, dès l’installation du ministre actuel en charge de l’Industrie, au mois de juillet dernier. Un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs a été élaboré par le département de M. Zeghdar, et transmis aux autres départements ministériels concernés pour enrichissement et examen dans le fond et dans la forme.

    Ce qui pourrait changer
    Trois points seulement de ce cahier des charges auraient fait l’objet de modifications. Il s’agirait de la révision des articles 3 et 4 pour permettre de nouveau aux concessionnaires étrangers de postuler à l’activité d’importation de véhicules. Reste à savoir dans quel cadre ce retour sera effectué, en association avec des partenaires locaux (la règle 51/49) ou librement.

    D’autant que dans la loi de finances complémentaire pour 2021, l’article 139 relatif aux importations par les sociétés commerciales comportant des associés étrangers, de produits et marchandises destinés à la revente en l’état, a été modifié avec la suppression de la date-butoir du 30 juin 2021 pour leur conformité avec la règle 51/49. Une disposition qui suggère le retour au contenu de l’article 50 de la loi de finances complémentaire 2020, stipulant notamment que seules les sociétés de nouvelle création sont concernées par cette règle et, donc, sans effet rétroactif pour celles qui activent déjà.

    Les deux autres points qui seraient visés par cette révision se rapportent, pour le premier, au service après-vente, et pour le second, au sujet des quotas. Cette dernière condition a été stipulée dans l’article 3 du décret 20-227 du 19 août 2020 et devrait ainsi être abandonnée pour être gérée, le cas échéant, par le ministère du Commerce.

    Le service après-vente à la traîne
    En insistant sur la question du service après-vente, le président de la République a, justement, ciblé un volet souvent négligé par beaucoup de concessionnaires et dont la principale victime demeure le citoyen algérien. Des situations kafkaïennes sont régulièrement vécues par des clients en quête de prestations aux normes internationales et à la recherche de pièces de rechange introuvables.

    Une situation qui est rendue aujourd’hui encore plus complexe en raison de la faillite du secteur et des perturbations qu’il connaît depuis plusieurs années. Une lacune qui est déjà rectifiée et corrigée par l’actuel cahier des charges avec l’obligation faite pour les candidats à cette activité de développer un réseau de distribution couvrant l’ensemble des régions du pays.

    L’autre instruction du Président Tebboune est de rendre publique la liste des concessionnaires agréés, mettant ainsi fin au suspense longtemps entretenu aussi bien par les opérateurs concernés que par le ministère de l’Industrie, qui avaient précédemment refusé de dévoiler l’identité des candidats ayant obtenu l’ancien agrément provisoire. Pour l’heure, l’étude et l’examen des dossiers de candidature pour l’activité de concessionnaire sont toujours en cours, et le ministre avait récemment révélé, face aux députés, que beaucoup de postulants ne répondent nullement aux exigences du cahier des charges et que, pour le moment, seuls moins d’une dizaine d’entre eux seraient aptes à l’exercice de ce métier à part entière.

    Il est à espérer que ces nouvelles décisions du premier magistrat du pays pourront, enfin, relancer cette activité et permettre l’arrivée des premiers véhicules neufs au cours du premier semestre de l’année 2022.

    Belkacem Bellil

    Le Soir d’Algérie, 07/12/2021

    #Algérie #Impoortation #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Algérie: Flambée des prix des voitures d’occasion

    En Algérie, actuellement une Volkswagen Golf 7 de 2019 est à 4580000 dinars et Kia Picanto de 2015 à 2100000 dinars et la Chery QQ de 2016 fait 1150000 dinars.

    Depuis l’arrêt de l’importation des voitures neuves et d’occasion par l’Etat, les prix des véhicules ont augmenté au double, le marché des voitures d’occasion en Algérie est entré dans une phase sans précédent, après que les prix ont enregistré une forte hausse, en attendant le retour de l’importation des automobiles.

    Les prix des voitures d’occasion sont très exorbitants. Sur les marchés des voitures d’occasion et les sites de ventes, un état de mécontentement régnait au sein des citoyens, en raison de la flambée des prix. Par exemple, une automobile de marque « Volkswagen Golf 7 » de l’année 2019 est vendue à 4 580 000 dinars et « Kia Picanto » de l’année 2015 est vendue à 2 100 000 dinars ainsi que « Chery QQ » de l’année 2016 qui fait 1 150 000 dinars. Les vendeurs de voitures d’occasion justifient que le marché contrôle les prix. L’expert en économie Ishak Kharchi a confirmé à Maghreb Info que les justifications des vendeurs sont justes. « Il y a une règle simple, quand l’offre diminue par rapport à la demande, les prix augmentent. Le nombre des voitures sur le marché actuellement a diminué à cause de l’arrêt de l’importation et de montage des automobiles en Algérie », a-t-il précisé. Les prix des voitures en ce moment font le double de prix de la valeur réelle, c’est pour cela que le marché de l’automobile d’occasion connaît une forte baisse de vente, a ajouté l’expert.

    L’importation des automobiles est conditionnée par le prix du pétrole

    Dans le cadre des difficultés financières que vit l’Algérie, l’expert Ishak Kharchi a déclaré que le retour à l’importation des automobiles sera difficile d’être réalisé au premier semestre 2022, sauf si le prix de pétrole augmentera. « Les mesures de l’Etat pour la relance économique et sociale font la pression sur les revenus financiers. » Le gouvernement ne peut pas facilement opter pour l’importation des voitures neuves qui va lui coûter beaucoup de devises et cela va provoquer un déficit dans le budget public de 31 milliards de dollars en 2022, notamment que l’Algérie a enregistré un déficit de 21 milliards de dollars en 2021, a-t-il expliqué.

    A propos des voitures de « moins de 3 ans », l’expert a souligné que l’importation de ce type d’automobiles est aussi coûteuse, car le payement sera également en devise à travers des opérations bancaires. « Il existe des variables économiques qui montrent que le retour de l’importation des automobiles s’approche mais je ne pense pas que ça sera u début de l’année 2022. Il est possible qu’il prendra plus de temps, jusqu’à 2024 ou 2025 », a-t-il indiqué.

    D’après les estimations des spécialistes du secteur de l’hydrocarbure au niveau international, le prix de pétrole en 2022 pourra passer à 85 dollars et arriver jusqu’à 100 dollars, a déclaré Ishak Kharchi, en ajoutant que cela va permettra pour l’Algérie de fournir des devises pour les réserves de change.

    En ce qui concerne l’importation des voitures par les particuliers, les prix sont aussi très élevés. Les frais de la douane sont plus de 50% de la valeur de la voiture. Une voiture qui fait 3 000 000 dinars, sera importée à 4 500 000 dinars.

    L’expert a proposé d’accélérer les modifications qui seront faites dans cadre juridique de l’investissement, ce qui permettra de rouvrir les usines de montage d’automobiles comme solution à la hausse des prix des voitures, en attendant le retour de l’importation.

    Les concessionnaires automobiles attendent les agréments

    D’après plusieurs sources, l’importation de voitures neuves commence à partir du premier trimestre 2022. Pour le moment, 65 dossiers ont été déposés auprès de concessionnaires automobiles afin d’obtenir l’agrément d’importer de grandes marques européennes et asiatiques. Le Comité technique qui se charge de l’étude des dossiers relatifs à l’exercice du métier de concessionnaire automobile a refusé 21 dossiers après étude, car ils ne répondent pas aux conditions nécessaires pour obtenir l’agrément d’importation de voitures neuves.

    Le gouvernement s’emploie à assouplir le cahier des charges d’importation de véhicules neufs, et à permettre aux agents agréés de bénéficier de plus grandes opportunités lors de la prochaine étape de l’opération de l’importation ainsi qu’à mettre fin à la polémique de la cherté des voitures sur le marché algérien avant le 31 décembre. Les procédures du gouvernement sont stipulées dans le cadre de l’accord du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne, notamment en ce qui concerne l’article 100.

    Dans ce contexte, le ministère de l’Industrie s’apprête à modifier les articles 3 et 4 du système des quotas, ainsi qu’à revoir la possibilité de permettre aux étrangers de participer aux importations selon la règle 51-49, avec une priorité donnée aux partenaires qui ont des accords de libre-échange avec l’Algérie. L’article 4 sera également révisé où le concessionnaire automobile est tenu d’obtenir un agrément et de ne représente que deux marques.

    Voitures d’occasion de moins de 3 ans concernées par l’importation

    Concernant les voitures d’occasion de « moins 3 ans », la loi de finances de 2022 permet d’importer de l’étranger avec les mêmes taxes que les véhicules neufs, et ce après que la loi de finances complémentaire de 2021 a permis de les importer, sachant que cette importation a été gelée pendant 18 mois. Le projet de loi de finances pour l’année 2022 fait référence au retour de l’importation des voitures de moins de 3 ans avec les mêmes taxes pour les véhicules neufs, conformément à l’article 90.

    Les procédures de l’article 9 de la loi sur les redevances pour les voitures neuves ou âgées de 3 ans, sont soumises aux mêmes taxes spécifiées précédemment dans l’article 90. Pour les véhicules avec un réserve d’essence de 2000 centimètres cubes sont également soumis au même frais sans changement. Comme pour les voitures de « 4 x 4 » qui ne dépassent pas 2000 centimètres cubes obtenus par la licence de Moudjahid sans changer les taxes, et ceux à moteur diesel qui sont obtenus tous les 5 ans sont également soumis aux mêmes redevances antérieures sans modification.

    En revanche, l’article 162 prévoit que le délai de règlement du statut douanier des voitures temporairement importées ou exportées est prolongé jusqu’au 31 décembre 2022 lorsque cela est nécessaire et à la demande des personnes concernées. A cause de la pandémie de Covid 19, un grand nombre de véhicules sont confrontés au retard de transportation à l’étranger en raison de l’interruption du transport maritime. Dans cette situation, il a été décidé de relever les délais législatifs jusqu’à la fin de la pandémie, et cette prolongation est enregistrée selon les demandes avant d’être incluses par les douanes, car une telle démarche permettrait de réguler le flux de voitures sur le territoire national jusqu’à ce que la situation de leurs propriétaires soit réglée. Le même article a précisé qu’une redevance de 50.000 dinars a été fixée pour la récupération de ces véhicules, qui ont dû être réexportés il y a 6 mois. Après avoir constaté qu’un grand nombre de nouveaux propriétaires de ces véhicules les avaient acquis, il a été décidé de leur permettre de récupérer leurs voitures en payant une somme de 50 mille dinars, ainsi qu’avec la objectif de réduire la charge publique et de permettre au Trésor public de réaliser des bénéfices.

    L’article 176 de la loi de finances 2022 précise que les voitures importées temporairement en vertu d’une autorisation de circulation douanière par des voyageurs ou des étrangers expatriés sont soumises à la vente et à la numérotation sur le territoire national et confisquées avant le 3 juin 2021, sont soumises à traitement spécial par les douanes selon les conditions spécifiées par le ministre des Finances, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Mines.

    Maghreb Info, 21/10/2021

  • Algérie: Vers l’importation des véhicules de moins de 3 ans?

    L’importation des véhicules d’occasion de moins de trois ans est devenue un des sujets de prédilection pour Abdelouahab Benzaïm, sénateur FLN. Chaque fois que l’opportunité lui est donnée, il remet une couche, sans que ses interventions n’aient l’impact attendu. A la longue, c’est devenu une digression, qui n’en finit pas. Autorisée par la loi de finances 2020, puis par celle de 2021, l’importation des véhicules usagés par les particuliers n’a pas encore connu d’application, en raison de l’inexistence des textes d’encadrement. Pourquoi ?

    Sollicité par le journal en ligne, Lapatrienews, le sénateur a expliqué le blocage par le fait que « la loi sur la monnaie et le crédit ne permet pas aux citoyens de transférer des devises via leurs banques à l’étranger ». « La loi portant autorisation d’importation des véhicules dits d’occasion stipule que les citoyens désirant importer un véhicule doivent placer l’argent dans des comptes et les transférer. Cependant, la Loi sur la monnaie et le crédit interdit cette possibilité », a-t-il estimé.

    En conséquence, il a plaidé pour la révision de cette disposition afin de débloquer la situation. « Cette disposition doit être révisée pour permettre l’importation des véhicules de moins de 3 ans », a-t-il préconisé. Concernant les véhicules neufs, il a insisté sur la nécessité de la mise en place d’une stratégie « claire » de la part des pouvoirs publics et à préciser « ce que nous voulons exactement dans le domaine de l’industrie de l’automobile ». « Parce que même si un grand constructeur automobile souhaite investir en Algérie, s’il n’y a pas de perspective pour l’exportation, il n’éprouvera aucun intérêt à y installer une usine », a-t-il estimé.

    En attendant la mise en place d’une industrie automobile basée sur une stratégie à long terme, le sénateur a exhorté les pouvoirs publics à tout mettre en œuvre pour lancer l’importation des véhicules d’occasion de moins de 3 ans. A propos de cette question, il y’a lieu de signaler que tous les intervenants, y compris le sénateur FLN, ne l’ont pas abordée sous un autre angle : celui des ressortissants algériens résidants à l’étranger. Des milliers d’Algériens sont aujourd’hui disposés à acheter des véhicules, conformément aux critères techniques fixés par le gouvernement, et à les envoyer en Algérie. La démarche est simple. Elle est appliquée dans plusieurs pays d’Afrique. Nul besoin de transfert de devise. Il s’agit à l’évidence d’une solution idoine pour casser les prix trop excessifs qui prévalent sur les marchés de l’occasion en Algérie. Mais personne n’en parle.

    M.M

    L’Est Républicain, 18/10/2021

  • Cinq concessionnaires vont fabriquer des voitures en Algérie

    Cinq concessionnaires vont fabriquer des voitures en Algérie

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    Cinq concessionnaires français, coréens et chinois vont fabriquer des voitures en Algérie

    Cinq groupes internationaux spécialisés dans la fabrication et la commercialisation de voitures ont exprimé leur volonté d’investir sur le marché algérien à travers la mise en place d’unités de production ou d’installation de voitures comme Volkswagen, dont le contrat de partenariat avec Sovac a pris fin en raison de l’incertitude qui règne encore sur le marché.

    Le président du Conseil national de concertation pour le développement des petites et moyennes entreprises, Adel Bensaci, a indiqué à Echorouk qu’ils ont eu des réunions au niveau du conseil avec 5 constructeurs automobiles étrangers, qui ont annoncé leur volonté d’entrer sur le marché algérien pour investir dans le domaine de la fabrication de véhicules, ou en tant qu’installation de première étape sans bénéficier d’exonérations fiscales ou de privilèges fiscaux.

    « Nous avons discuté avec ces fabricants mondiaux au niveau du Conseil national de consultation pour le développement des petites et moyennes entreprises. Nous avons également tenu une réunion avec la Bourse d’Oran, et chacun a confirmé son intérêt pour le marché algérien, et sa volonté d’investir en Algérie même sans bénéficier de réductions d’impôts », a-t-il ajouté.

    « Il s’agit de concessions françaises et sud-coréennes dans le domaine des véhicules utilitaires et d’une concession chinoise. Le marché algérien, dont les besoins atteignent un demi-million de véhicules, attire les constructeurs automobiles mondiaux, malgré tout ce qui circule de la part de certains sur les réticences des investisseurs du secteur automobile en Algérie. Or, les responsables sont aujourd’hui appelés à se prononcer sur ces dossiers, avant d’examiner le reste des demandes, d’autant plus que les cinq concessionnaires n’attendent aucune incitation ou dérogation ».

    « Les nouvelles qui circulent sur les constructeurs mondiaux annonçant qu’ils ne reviendront pas sur le marché algérien, comme l’allemand Volkswagen et le coréen Hyundai, n’ont aucune preuve, en réalité, comme le fait l’expiration des contrats de ces usines avec le concessionnaire Sovac, par exemple. ne signifie pas que Volkswagen n’investira plus sur le marché algérien ».

    « Les concessionnaires avec qui nous avons parlé ont confirmé qu’ils acceptaient toutes les conditions de la partie algérienne et ont exprimé leur volonté d’investir sur le marché algérien ».

    Le porte-parole a demandé la divulgation des résultats des travaux du comité technique au niveau du ministère de l’Industrie chargé d’étudier les dossiers d’agrément pour l’importation de voitures, qui a commencé à travailler il y a quelque temps, confirmant qu’une ambiguïté entoure le marché automobile en L’Algérie aujourd’hui, qu’il s’agisse d’importer ou de fabriquer en raison du retard dans la communication des résultats d’une étude des dossiers.

    Dans un autre contexte, des sources du ministère de l’Industrie ont démenti préparer l’imposition d’un nouveau cahier des charges, pour réglementer l’activité d’importation de voitures, expliquant que le dernier livre publié début mai dernier est valide et est en cours d’élaboration, comme la commission technique chargée d’instruire les dossiers des concessionnaires automobiles agréés étudie selon elle, et a confirmé que les travaux se poursuivent au niveau de la commission, qui travaille à plein régime pour examiner les dossiers déposés sur sa table.

    Plus de 14 groupes automobiles sont actifs sur le marché mondial, avec un nombre total équivalent à 54 marques de véhicules, tandis que le nouveau cahier des charges algérien réglementant l’activité d’importation et de fabrication de véhicules permet aux concessionnaires souhaitant obtenir des licences d’importation et de production de choisir le groupe qu’ils souhaitent traiter en respectant les conditions et normes imposées par le cahier des charges, qui est venu réglementer l’activité des concessionnaires et protéger le consommateur algérien.

    Echourouk online, 01/09/2021

  • Algérie- Automobile: Vers un autre cahier des charges

    Algérie- Automobile: Vers un autre cahier des charges

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    par Belkacem Bellil

    Trois mois après les changements apportés au dernier cahier des charges relatif à l’activité de concessionnaire automobile, c’est de nouveau le retour à la case amendement et modifications.

    C’est ce qu’on apprend, de source bien informée, qui nous fait état de l’élaboration d’un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs.

    Un texte a été préparé à cet effet par le nouveau ministre de l’Industrie et soumis aux départements ministériels concernés pour enrichissement et examen dans le fond et dans la forme.

    Si, peu d’informations circulent au sujet des modifications qui seront apportées à ce document fondateur, il serait d’ores et déjà attendu que cette énième révision ne concernerait que trois points. Il s’agirait de la mise en conformité de ce texte réglementaire avec les dispositions de la loi de finances complémentaire de juin 2021.

    Rappelons que dans la loi de finances annuelle 2021 et dans son article 139, il était clairement stipulé que les «sociétés commerciales comportant un ou plusieurs associés étrangers exerçant l’activité d’importation de matières premières, produits et marchandises destinés à la revente en l’état doivent se conformer à ces règles (ndlr, la règle 51/49) avant le 30 juin 2021. Passé ce délai, les extraits du registre non conformes deviendront sans effet».

    Une disposition qui a été ainsi revue dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2021, par la suppression de la date butoir et le retour au contenu de l’article 50 de la loi de finances complémentaire de 2020. Autrement dit, des dispositions qui ne concerneront désormais que les sociétés de nouvelle création et sans effet rétroactif pour celles qui activent déjà.

    Il est à noter que l’interdiction pour les étrangers de postuler à cette activité sans une association avec des nationaux, était actée dans le décret exécutif n°226 du 19 août 2020 préparé par l’ancien ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali. Cette première version du cahier des charges réservait l’accès à l’activité de concessionnaire aux nationaux résidents, à l’exclusion des étrangers et même des membres de la diaspora. Ce qui avait provoqué à l’époque une forte contestation de la part de ces derniers.

    Et au-delà des nationaux non résidents, cette disposition avait lourdement impacté, notamment les filiales des groupes automobiles étrangers dont la présence en Algérie date, pour certains, depuis plus de 25 années. Leur disqualification du secteur ainsi que celle des anciens concessionnaires nationaux avait, également suscité l’inquiétude des clients quant à une détérioration prévisible de la qualité des prestations dans le domaine avec l’arrivée de nouveaux opérateurs. Une situation qui est aujourd’hui vérifiable sur le terrain avec l’abandon des automobilistes à leur sort au détriment, pourtant, des obligations contractuelles au moment de la vente des véhicules liées essentiellement à la garantie et la disponibilité d’un service après-vente performant et efficace. Signalons qu’au cours du Conseil des ministres du 9 août 2020, concernant entre autre le secteur automobile et la préparation du cahier des charges des concessionnaires, le président de la République avait précisé qu’un «texte séparé devrait être pris s’agissant des étrangers». Les deux autres points qui seraient visés par cette révision, se rapportent pour le premier, au service après-vente, et pour le second au sujet des quotas. Cette dernière condition a été stipulée dans l’article 3 du décret 20-227 du 19 août 2020 et devrait ainsi être abandonnée pour être gérée le cas échéant, par le ministère du Commerce.

    Dans l’attente de plus de détails sur cette modification du cahier des charges, la scène automobile nationale demeure pour l’heure, plombée par les évènements douloureux qui ont secoué le pays ces derniers temps et tenu en haleine par les annonces contradictoires et les fausses promesses relatives à la délivrance des agréments.
    Pour le reste, l’année blanche se confirme bel et bien.

    B. Bellil

    Le Soir d’Algérie, 01/09/2021

  • Importation de voitures en Algérie: L’actualité de la semaine

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    D’après le secrétaire général du ministère de l’Industrie, des agréments pour l’importation des voitures neuves en Algérie seront bientôt délivrés.
    L’ importation de voitures neuves en Algérie est en arrêt depuis quelques temps et son actualité peine à connaître de nouveaux éléments. 
    Effectivement, depuis de nombreuses années, le marché de l’automobile dans le pays est en suspens. Pourtant, dernièrement un nouvel espoir s’est montré aux concessionnaires automobiles.
    En effet, le secrétaire général du ministère de l’Industrie s’est exprimé. C’était à propos de l’actualité des agréments pour l’importation de voitures en Algérie. 
    Des retards sont accusés par la Commission technique interministérielle. Celle-ci est chargée de fournir des autorisations pour l’importation automobile de l’étranger. Une situation qui a conduit à une audience avec le secrétaire général du ministère de l’Industrie, rapporte Liberté. 
    Après avoir reçu, avant-hier, un collectif rassemblant une dizaine de concessionnaires automobiles, le secrétaire général du ministère de l’Industrie a annoncé la délivrance prochaine des agréments de l’importation de voitures neuves en Algérie. 
    Le secrétaire général a affirmé de l’avancement du traitement de dossier. Un avancement qui va conduire les agréments à émerger dans les prochains jours.
    La raison du retard au niveau de l’étude des dossiers
    D’après le secrétaire général du ministère de l’Industrie, le retard dans l’étude des dossiers avait pour cause la maladie de trois membres du comité technique. 
    En effet, ces trois personnes ont contracté le virus infectieux de la Covid-19, les rendant par la suite, inaptes à effectuer leur travail. Lors de l’audience, les deux parties ont évoqué le sujet de la construction de véhicules en Algérie. 
    Le collectif se constitue de concessionnaires automobiles. Il a exprimé son souhait de voir les différents opérateurs actifs dans le secteur automobile s’associer. 
    Le collectif a ensuite étalé autre chose. Il s’agit de la disponibilité des investisseurs pour coopérer. Et collaborer à lancer des projets viables. Durables et stables.
    Le Midi Libre, 24/08/2021
  • Algérie : Prix des voitures d’occasion

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    La crise actuelle présente au niveau du marché automobile dans notre pays n’est une surprise pour personne.

    Ce qui est en grande partie dû à la crise multidimensionnelle qui frappe depuis quelques mois l’Algérie. En plus du blocage de l’importation des véhicules neufs et d’occasion. Pour vous donner une idée bien précise des prix actuels des voitures, nous vous rapportons ici le montant de quelques véhicules d’occasion en Algérie.

    Notons, par ailleurs, que ces automobiles ont été exposées au niveau du marché hebdomadaire de véhicules d’occasion de Tidjelabine situé à l’Est de Boumerdes. On commencera par citer l’exemple le moins cher, mais qui reste tout de même très onéreux. Il s’agit donc d’une Clio 4 essence datant de l’année 2016 et ayant circulé 180.000 kilomètres.

    Son propriétaire dit qu’on lui a proposé pour son bien la somme de 165 millions de centimes. Cependant, jugeant que ce n’était pas assez suffisant vu la loi de l’offre et de la demande actuelle, il a préféré décliner en espérant au moins empocher la coquette somme de 180 millions de centimes.

    Le prix de quelques voitures de luxe

    Une Kia Rio 2020 avec 29.000 kilomètres au compteur vaut, quant à elle, entre 290 et 300 millions de centimes. Sachant que son détenteur n’a pas voulu s’en séparer pour le prix de 246 millions de centimes qu’il a trouvé pas suffisant pour ce qu’il propose. Pour ce qui est des voitures de luxe, on citera une Mercedes GLC 2018 ayant roulé 120.000 kilomètres et qui se vend à pas moins de 720 millions de centimes.

    Et pour conclure, on restera dans le même style de voiture avec une Audi Q3 2016 qui elle, pour sa part, est proposée au prix de 620 millions de centimes. Un prix quelque peu loin du prix proposé qui ne dépasse pas les 605 millions de centimes, a confié le vendeur. Vous êtes intéressés ? Vous pouvez en savoir plus depuis l’émission diffusée sur Ennahar Tv.

    Témoignages au marché de Tidjelabine

    À l’issue de l’émission susmentionnée, un certain vendeur pousse un coup de gueule. Il confie que le marché automobile en Algérie est à l’arrêt total. Les raisons derrière cette crise est le manque de matériel dû à la suspension de l’importation depuis quelques mois maintenant. S’ajoute à ça la chute du dinar algérien qui n’arrange en rien la situation, profère le même intervenant.

    Celui-ci déclare encore que le citoyen moyen est le premier touché dans cette affaire. Le souhait d’acheter une voiture pour ces personnes est devenu tel un rêve lointain, voire irréalisable dans de telles circonstances. Un autre interlocuteur rejoint l’ancien et confie que toute chose qui existe en petite quantité voit sa valeur grimper.

    Toujours selon lui, régler le dossier de l’importation automobile est devenu primordial. Ce qui contribuera à arranger la situation actuelle. Et par conséquent, mener à la baisse des prix des voitures. Et ce, à des montants bien plus raisonnables et surtout plus abordables pour les citoyens. C’est aussi ce qu’on a pu rapporter de l’émission en question.

    Source : Le Midi Libre, 24/08/2021

  • Algérie: L’importation des véhicules de moins de 3 ans autorisée

    La Loi de finances complémentaires (LFC) 2021, a été publiée ce mercredi au Journal officiel. Elle autorise les Algériens à importer les véhicules de moins de trois ans, avec des modalités d’application qui restent encore à définir.

    L’article 110 de la LFC autorise le « dédouanement pour la mise à la consommation, avec paiement des droits et taxes relevant du régime de droit commun, les véhicules de tourisme de moins de trois ans d’âge, importés par les particuliers résidents, une fois tous les trois ans, sur leurs devises propres, par débit d’un compte devises, ouvert en Algérie ».

    « Les modalités d’application du présent article ainsi que le contrôle de conformité des véhicules de tourisme usagés, visés au présent article, sont fixées par voie réglementaire », précise le texte. Aucune échéance n’est fixée pour la publication des modalités d’application de cet article. Le scénario de 2020 pourrait en effet se répéter en 2021.

    Le Jeune Indépendant, 09 juin 2021

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