Étiquette : viol

  • France Inter : Au Maroc, porter plainte pour viol c’est risquer la prison

    Cette semaine sur la planète LGBT, une websérie marocaine dans la lignée de #MeToo, des violences envers les femmes en hausse en Belgique, les Japonais qui sont de plus en plus favorables au mariage gay, et une image choc sur les réseaux sociaux : des aisselles non épilées !

    #TaAnaMeToo, « moi aussi je suis MeToo » : c’est le titre de la websérie de la semaine. Elle est évidemment produite et diffusée par le studio Jaw Jab, à la fois pépinière de talents et laboratoire à idées du réalisateur Nabil Ayouch. Autrement dit : c’est là que se retrouve l’essentiel de la créativité marocaine sur le web aujourd’hui.

    Dernier exemple en date donc, la série #TaAnaMeToo que l’on doit à une jeune journaliste, Zaina Aboulfaraj. Pendant des mois, elle est allée à la rencontre d’associations pour convaincre des femmes de témoigner sur les violences sexuelles qu’elles ont subies. Cela donne lieu à une parole rare, inédite même, au Maroc ; un dessin, un graphisme aussi pudique qu’affirmé ; et des histoires comme celles-ci.

    Au Maroc, une femme sur deux a été victime d’agression sexuelle – un peu comme en France, en fait. Dans 30% des cas, il s’agit d’un viol. Mais la plupart du temps, elles n’en parlent pas. Pourquoi ? Le poids de la culture et de la religion bien sûr, et cela, c’est le cas à peu près partout dans le monde.

    Mais dans celui du Maroc, il y a cette petite spécificité qui vient encore compliquer la donne : le fameux article 490 du Code pénal, qui punit de prison les relations sexuelles hors mariage. Techniquement, il concerne les hommes comme les femmes, mais je vous le donne en mille, qui finit derrière les barreaux à votre avis ?

    Dans ce contexte, celles qui oseraient venir porter plainte pour viol courent le risque, non négligeable, que la démarche se retourne contre elles et que, de victimes, elles en deviennent coupables, accusées d’avoir eu des relations adultères. Les associations féministes militent depuis de longs mois pour l’abrogation de cet article.

    Réunion de crise à Bruxelles

    La secrétaire d’État à l’égalité des genres, Sarah Schlitz, a convoqué d’urgence ses collègues de l’intérieur et de la justice. Le nombre d’infanticides et de féminicides flambe en Belgique avec la seconde vague de Covid-19.

    Au 21 mars, 8 femmes et 6 enfants ont été tués, soit deux fois plus que l’an dernier à la même époque… Le phénomène va bien au delà de la Belgique : au total, depuis le début de la pandémie, le nombre d’appels d’urgence de victimes de violences conjugales a augmenté de 60% dans toute Europe.

    Une première juridique au Japon

    Un tribunal de Saporo déclare la non-reconnaissance des couples homosexuels contraire à la Constitution… et à son article 14 notamment, qui stipule que tous les citoyens sont égaux devant la loi. Le Japon est le dernier pays du G7 à ne pas autoriser le mariage entre personnes du même sexe. Mais ça pourrait changer… En tous cas, les mentalités bougent : plus de 60% des Japonais y sont désormais favorables.

    Des aisselles poilues, l’image de la semaine

    Cest une très belle femme, noire, en brassière, Stella Mac Cartney qui enflamme les réseaux. Elle, c’est Leila Davis, chorégraphe, danseuse de pole dance, égérie Adidas, posant devant l’objectif bras relevés et, -oh mon dieu ! – aisselles non épilées. Le cliché est immédiatement devenu viral, aussi viral que clivant.

    D’un côté, une génération de jeunes femmes enthousiastes applaudissent l’équipementier allemand : oui, le droit de disposer de son corps c’est aussi celui d’en finir avec une série de contraintes qui pèse sur celui des femmes, et des femmes seulement d’ailleurs – les poils des hommes n’ayant jamais posé problème, bien au contraire… Exactement ce qu’on appelle un double standard.

    Visiblement, cette nuance là échappe toujours à une partie du public qui pousse des cris d’orfraie à la moindre aisselle féminine non épilée. Leila Davis a donc eu droit au lot habituel de vomi qui attend toujours celles qui osent jeter le rasoir à la poubelle. Elles sont de plus en plus nombreuses, alors il faudrait peut-être s’y habituer, voire – attention audace – à leur laisser le choix.

    France Inter, 23 mars 2021

    Tags : Maroc, viol, femmes, abus, justice, machisme, genre,

  • Singapour . Il viole ses 3 filles depuis 14 ans

    Comment des pédophiles à Singapour ont violé 3 filles pendant 14 ans

    Un homme de 55 ans a été condamné à 33 ans de prison pour l’affaire de pédophilie dont ont été victimes ses 3 filles biologiques. Accusé de viol par un tribunal de Singapour, il a agressé sexuellement ses trois filles pendant 14 ans.

    Comme le rapporte Channel News Asia, mardi (9/3/2021), l’homme, qui ne peut être nommé en raison de la protection de l’identité de ses filles, a été reconnu coupable de quatre chefs d’accusation de viol et de tentative d’actes indécents sur sa plus jeune fille. Huit autres chefs d’accusation sont également examinés par le tribunal.

    L’homme aurait abusé de sa position et violé violemment la confiance placée en lui, violant des victimes vulnérables, mettant sa fille en danger de tomber enceinte et de contracter des maladies sexuellement transmissibles.

    « L’abus perpétré par le défendeur dans cette affaire ne peut être décrit que comme quelque chose de terrible », ont déclaré les procureurs adjoints Mohamed Faizal et Norine Tan.

    « Il est compréhensible que deux de ses filles souffrent maintenant de cicatrices psychologiques permanentes à la suite de tels actes. Il serait juste de dire que cette affaire est l’une des pires de son genre en matière de délits sexuels », a-t-il ajouté.

    Auparavant, le procureur général avait requis au moins 35 ans et quatre mois de prison, qualifiant l’affaire d’ »acte macabre et prolongé » avec une « série d’actes sales ».

    On sait que l’auteur du harcèlement était un concierge à Singapour. Il a épousé sa femme en 1993 et a trois filles – aujourd’hui âgées de 13, 22 et 26 ans – et un fils de 17 ans.

    Son comportement vicieux a commencé à se manifester après que sa plus jeune fille, qui a également été victime d’un viol, a signalé les agissements de son père à son professeur à l’école. Son professeur lui a alors recommandé de se rendre à la police.

    Après avoir été placé en détention, l’homme a fini par faire l’objet d’une observation et d’une évaluation psychiatriques. L’Institut de santé mentale (IMH) lui a diagnostiqué une pédophilie au vu de ses actes sexuels répétés sur ses trois filles. Il présente également un risque élevé de délits sexuels.

    Selon le rapport de l’IMH, sa fille aînée a souffert d’un syndrome de stress post-traumatique (SSPT) à la suite du viol et a nourri des pensées suicidaires pendant l’agression.

    News Today, 11 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, inceste, #Metoo, #MetooInceste, viol, abus,

  • Pédocriminalité : un journaliste de Libération ramenait son esclave sexuel de 10 ans à la rédaction !

    C’est juste incroyable d’écouter ce témoignage d’une violence folle qui démontre d’ailleurs à quel point la caste journalistique parisienne est totalement dégénérée… Vous comprenez maintenant pourquoi ces mêmes journaux ont défendu pendant des décennies leurs semblables, comme Polanski…

    [youtube https://www.youtube.com/watch?v=3ayn9130qN4&w=560&h=315]


    Source : Le Libre Penseur, 9 mars 2021

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, #Metoo, #MetooInceste, viol, inceste,

  • Un livre rompt le silence en France sur les abus sexuels sur enfants au sein de la famille

    Source : ara.cat, 21 fév 2021

    Camille Kouchner a dénoncé la culture d’impunité des générations post-68
    Cristina Mas

    BARCELONE L’élite intellectuelle française née en mai 1968 a proclamé une liberté sexuelle derrière laquelle la maltraitance des enfants était également cachée dans la famille. C’était un secret du domaine public jusqu’à ce que Camille Kouchner, fille de l’ancien ministre et fondateur de Médecins Sans Frontières, dénonce dans un livre comment son frère jumeau a souffert alors qu’il n’avait que 14 ans abusé sexuellement par son beau-père, Olivier Duhamel, un constitutionnaliste et membre du comité d’experts de la prestigieuse université Sciences Po. La publication de La familia grande a généré un véritable tremblement de terre et avec le hashtag # MeTooIncesteplus de 80 000 victimes ont enfin pu expliquer les abus qu’elles ont subis dans leur enfance. La tempête a eu un effet domino de démissions de hauts fonctionnaires du monde des lettres qui ont dû chanter le mea culpa , pour leur implication ou leur complicité de silence.

    Duhamel a dû démissionner, comme le philosophe Alain Finkielkraut, qui a aplani les accusations en arguant que la victime était déjà adolescente. L’ancienne ministre de la Justice Élisabeth Guigou, amie de Duhamel, a également dû quitter son poste de présidente du Comité contre la pédérastie. A l’image du préfet de la région parisienne, Marc Guillaume, et du directeur de Sciences Po, Frédéric Mion. Même Emmanuel Macron a dû sortir de la polémique pour promettre des changements législatifs.

    Les milliers de tweets de survivants d’abus et la descente aux enfers des premières épées de l’intelligentsia aident-ils les victimes? Les associations disent oui. Laurent Boyet, ancien inspecteur de police et lui-même victime de maltraitance lorsqu’il était enfant par son frère, préside désormais l’association Les Papallones , qui vient en aide aux enfants maltraités. «Le livre de Camille Kouchner a été un tournant, une réelle prise de conscience dans la sphère politique et sociale. Une vague a été déclenchée pour exiger que les choses changent », a déclaré Boyet lors d’une conversation téléphonique. « Ce problème touche la société dans son ensemble: riches et pauvres, nord ou sud, catholiques ou pas … Un Français sur dix a été maltraité dans son enfance », a-t-il déclaré.

    Culture d’impunité

    Les intellectuels post-68, avec leur autorité morale, avaient des relations normalisées entre adultes et enfants: Bernard Kouchner lui-même – dont l’auteur dénonce que sa mère, l’écrivaine féministe Évelyne Pisier, s’était séparée parce qu’il ne s’occupait pas de ses enfants – elle avait signé une pétition en 1977 pour abaisser l’âge du consentement sexuel à 13 ans.

    «Il était temps – explique la psychiatre Muriel Salmona, qui a également subi des sévices dans son enfance et préside désormais l’association Traumatic Memory and Victimology – que la propagande pédo-criminelle cesse d’avoir tout en tête, et que cela mette fin à l’impunité des pédophiles et à un système qui rend impossible ou illégitime la plainte qui blâme les victimes, les dévalorise, les isole et les conduit à la honte, les privant de protection, de justice et de réparation: les 83% n’ont jamais reçu d’aide », souligne-t-il.

    Les associations de victimes se réjouissent que le livre ait contribué à dénoncer une sorte de loi du silence, qui aide ceux qui ont été maltraités à «se libérer». Le témoignage de Camille Kouchner, qui est juriste, est aussi un exemple de cette omerta : l’auteur avoue qu’elle n’a osé écrire le livre jusqu’à la mort de sa mère, qu’elle avait réagi aux abus en blâmant son fils, qui alors il avait 14 ans, après avoir séduit Duhamel, son deuxième partenaire après s’être séparé de Bernard Kouchner.

    Le scandale entourant la publication du livre a également servi à positionner ouvertement les médias du côté des victimes. Les accusés ont dû quitter leurs espaces lors de rassemblements sociaux. «Cela aide les victimes à identifier ce qui leur est arrivé, à ressentir moins de culpabilité et moins de honte et à connaître leurs droits, ainsi qu’à expliquer les symptômes dont elles souffrent du fait de la violence qu’elles ont subie, et aussi à demander de l’aide. , dit le psychiatre. Boyet a également constaté que les boîtes aux lettres qu’ils installent dans les écoles et les centres sportifs pour que les victimes puissent les dénoncer sont plus pleines. Et un conseil qui se répète: parler est la première étape pour guérir vos blessures.

    Tags : Pédophilie, pédocriminalité, #Metoo #MettoInceste, abus, viol, inceste, Camille Kouchner, Olivier Duhamel,

  • Les victimes d’inceste prennent la parole

    Au début du mois de janvier, une professeure de droit, Camille Kouchner, a publié un livre intitulé « La familia grande ». Dans ce livre, elle témoigne des agressions sexuelles commises par son beau-père sur son frère.

    Ces violences sexuelles faites par des membres de la famille portent un nom : cela s’appelle l’inceste. En publiant ce livre, Camille Kouchner a voulu alerter sur le fait que de nombreux enfants sont victimes d’inceste et que, bien trop souvent, les victimes et les familles ne veulent pas que cela se sache et gardent le secret. En effet, l’inceste est tabou : c’est un sujet si difficile et si violent que, parfois, on préfère ne pas en parler.

    Pourtant, une personne sur dix en France déclare avoir été victime d’inceste. 78% des victimes sont des femmes. Grâce à la publication de ce livre, de nombreuses victimes ont eu la force de témoigner publiquement, c’est-à-dire de dire à tout le monde ce qu’elles avaient vécu.

    Sur les réseaux sociaux comme Twitter, beaucoup de femmes et d’hommes ont expliqué qu’eux aussi, quand ils étaient enfants, ont été touchés ou caressés sur leurs parties intimes par des adultes de la famille. Beaucoup de ces victimes disent qu’elles n’en avaient parlé à personne, parfois pendant des dizaines d’années, parce qu’elles avaient honte ou peur. Pour rendre visible leur témoignage, elles ont utilisé le hashtag #metooinceste.

    Ces actes sont interdits par la loi : aucun adulte n’a le droit de te toucher les fesses, le sexe ou la poitrine. Ce n’est pas normal et ce n’est pas de l’amour. Et si une grande personne de ta famille comme tes parents, grands-parents, grand frère ou grande sœur, ton oncle ou ta tante, ton cousin ou ta cousine, touche tes parties intimes, tu as le droit de dire non. Ton corps n’appartient qu’à toi !

    Si tu trouves que le geste d’un adulte est bizarre ou qu’il te dit que ça doit rester secret entre vous ou que tu te poses des questions, parles-en vite à un autre adulte en qui tu as confiance ou appelle le 119 (on t’explique ce qu’est le 119 dans le sais-tu ?).

    L’inceste a des conséquences psychologiques graves sur les enfants : ils ont du mal à se sentir bien, parfois même des dizaines d’années plus tard, quand ils ont été victimes.

    Pour lutter contre l’inceste et le punir, plusieurs choses ont été mises en place. Par exemple, depuis 2018, les victimes peuvent porter plainte jusqu’à 30 ans après leur majorité (leurs dix-huit ans). Avant, c’était seulement 20 ans après.

    Mais suite à la vague de témoignages, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé de nouvelles mesures. Il a d’abord salué le courage des personnes qui ont témoigné et leur a dit : « On est là. On vous écoute. On vous croit. Et vous ne serez plus jamais seuls ».

    Il a aussi dit que les consultations chez le psychologue seront gratuites pour les victimes. Des personnes viendront aussi expliquer ce qu’est l’inceste, dans les écoles et les collèges, pour que les enfants puissent comprendre et alerter s’ils sont victimes.

    Les petits citoyens, 1 fév 2021

    Tags : France, pédophilie, pédocriminalité, inceste, viol,

  • Affaire Duhamel : le boomerang de la pétition pro-pédophilie de Gabriel Matzneff

    40 ans après, les signataires d’une pétition datant de 1977, parmi lesquels figurent Jack Lang et Bernard Kouchner, sont sommés de s’expliquer.

    Par Julie Malaure

    près le livre de Vanessa Springora, Le Consentement (Grasset), qui dénonçait l’an passé l’emprise qu’avait exercée sur elle l’écrivain Gabriel Matzneff, l’ouvrage de Camille Kouchner a produit l’effet d’un électrochoc. La Familia grande (Seuil), meilleure vente en ce début d’année, révèle au grand public les faits d’inceste commis par son beau-père, Olivier Duhamel, sur son frère jumeau, le fils d’Évelyne Pisier et de Bernard Kouchner, alors âgé de 14 ans, à la fin des années 1980. Duhamel, le politologue et président du prestigieux club Le Siècle, sur lequel pèse désormais une enquête préliminaire pour « viols et agressions sexuelles par personne ayant autorité sur mineur de 15 ans », a renoncé à ses fonctions le 4 janvier, entraînant une cascade de démissions : celles de l’avocat Jean Veil et de l’ancien secrétaire général du gouvernement Marc Guillaume, notamment.

    Un Français sur dix aurait déjà été victime d’inceste, selon l’institut de sondage Ipsos. Sous l’impulsion de l’affaire Duhamel, les verrous du silence sautent sur les réseaux sociaux. Le mot-dièse #MetooInceste a déclenché une salve de dénonciations de viols incestueux par de nombreuses victimes. Et c’est ainsi que la très gênante pétition de Gabriel Matzneff, « L’enfant, l’amour, l’adulte », imprimée le 26 novembre 1977 dans les pages du Monde et le lendemain dans celles de Libération, a refait surface. Une pétition pro-pédophilie sidérante, cosignée par une soixantaine d’intellectuels, dont Bernard Kouchner, Jack Lang, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir, Roland Barthes, Pierre Guyotat, André Glucksmann, Michel Leyris, Patrice Chereau, Catherine Millet ou encore l’académicienne Danièle Sallenave (liste exhaustive en fin d’article).

    Interrogé sur cette pétition au micro de Sonia Mabrouk dans l’interview politique d’Europe 1, lundi 18 janvier, Jack Lang s’est expliqué en ces mots : « C’était une connerie », « portée par une revendication libertaire, fautive ». L’ancien ministre, à la tête de l’Institut du monde arabe, a ajouté ne plus savoir si c’était il y a 40 ou 60 ans. Une réponse qui fut, presque mot pour mot, celle de Bernard Kouchner il y a un an sur le site du Point, laquelle pointait la responsabilité de Jack Lang. « La pétition de Matzneff, je ne l’ai pas lue ! Daniel Cohn-Bendit et moi l’avons signée parce que Jack Lang nous l’avait demandé. C’était il y a 40 ans. C’est une énorme erreur. Il y avait derrière une odeur de pédophilie, c’est clair. C’était une connerie absolue. Plus qu’une connerie, une sorte de recherche de l’oppression. Je regrette beaucoup », expliquait Kouchner, père de la victime d’Olivier Duhamel.

    Autre signataire de la pétition, Daniel Cohn-Bendit, qui a fait paraître en 1975 le livre Le Grand Bazar, dans lequel on peut lire : « Il m’était arrivé plusieurs fois que certains gosses ouvrent ma braguette et commencent à me chatouiller. Je réagissais de manière différente selon les circonstances, mais leur désir me posait un problème. Je leur demandais : “Pourquoi ne jouez-vous pas ensemble, pourquoi vous m’avez choisi, moi, et pas les autres gosses ?” Mais s’ils insistaient, je les caressais quand même. »

    L’affaire de Versailles resurgit

    La pétition gênante de 1977 fait en réalité suite à un texte précédent, signé de Matzneff uniquement et publié en novembre 1976 sous le titre « L’Amour est-il un crime ? ». Le romancier y dénonce l’injustice « monstrueuse » faite à trois hommes placés en détention provisoire depuis trois ans. Jean-Claude Gallien, médecin de 43 ans, Bernard Dejager, visiteur médical de 45 ans, et Jean-Louis Buckhardt, employé à la RATP de 39 ans, sont alors en attente de leur jugement pour s’être livrés à « des actes immoraux et à des attentats à la pudeur sans violence sur des mineurs de moins de seize ans, garçons et filles ». Le substitut réclame à l’époque six ans de réclusion criminelle pour ces adultes ayant « fait de l’enfant l’instrument de leurs plaisirs érotiques ». Les enfants en question, âgés de 12 à 13 ans, y compris frère et sœur, se soumettent dans un camping naturiste à des mises en scène sexuelles photographiées et filmées. La notion de « consentement » n’existe pas encore. Le Monde soutiendra une pétition où ce ne sont que « des caresses et des baisers ».

    En octobre 1976, Bernard Dejager vient d’obtenir sa mise en liberté provisoire quand Matzneff, qui a pris fait et cause pour cette « affaire de Versailles », du nom du tribunal des Yvelines où le jugement doit avoir lieu, le rencontre à sa sortie de la prison de Fresnes. Il raconte l’homme « cassé, écorché vif, révolté par le traitement subi, que pétrifie l’attente de la cour d’assises, qui peut-être le condamnera à une peine de cinq à dix ans de réclusion criminelle ». Dejager est libre, Gallien et Buckhardt, après ces trois ans de détention provisoire, le seront à leur tour, à l’issue d’une condamnation de 5 ans avec sursis. Bernard Dejager, de son côté, fera l’objet d’une nouvelle enquête en 2018, à l’âge de 89 ans, la police ayant trouvé des documents à caractère pédopornographique, notamment des vidéos, dans son appartement de Seine-Saint-Denis.

    Mais trois mois avant la comparution des prévenus, Matzneff écrit que les enfants « n’ont pas été victimes de la moindre violence, mais au contraire ont précisé au juge instructeur qu’ils étaient consentants et que cela leur avait été fort agréable ». Les « amoureux de l’extrême jeunesse » combattent par l’entremise de leur meilleur défenseur l’idée que « l’éveil de l’instinct et des pratiques sexuels chez la très jeune fille ou chez le jeune garçon soit nécessairement nuisible et funeste à leur épanouissement ». « Cela n’est pas vrai », poursuit le futur prix Renaudot essai, qui ajoute à cette équation l’argument de « l’amour ». « Une relation d’amour entre un adulte et un enfant peut être pour celui-ci extrêmement féconde, et la source d’une plénitude de vie », publie Le Monde.

    Libération est revenu sur cette pétition le 2 janvier 2020, l’interrogeant comme le « fruit d’un vertige », dans un article signé du journaliste et romancier Sorj Chalandon. Autre temps, autres mœurs, encore ? Sauf qu’à bien y regarder, les lecteurs du Monde réagissaient déjà en 1976 à la tribune de Matzneff, le journal publiant quinze jours plus tard quelques réponses vives à cette « défense du vice présentée sans scrupule ». Le signe que ce n’est peut-être pas la faute à l’époque, finalement ?

    Les signataires de la pétition :

    Louis Aragon, Francis Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Judith Belladona, docteur Michel Bon, psychosociologue, Bertrand Boulin, Jean-Louis Bory, François Chatelet, Patrice Chereau, Jean-Pierre Colin, Copi, Michel Cressole, Gilles et Fanny Deleuze, Bernard Dort, Françoise d’Eaubonne, docteur Maurice Eme, psychiatre, Jean-Pierre Faye, docteur Pierrette Garrou, psychiatre, Philippe Gavi, docteur Pierre-Edmond Gay, psychanalyste, docteur Claire Gellman, psychologue, docteur Robert Gellman, psychiatre, André Glucksmann, Félix Guattari, Daniel Guérin, Pierre Guyotat, Pierre Hahn, Jean-Luc Henning, Christian Hennion, Jacques Henric, Guy Hocquenghem, docteur Bernard Kouchner, Françoise Laborie, Madeleine Laïk, Jack Lang, Georges Lapassade, Raymond Lepoutre, Michel Leyris, Jean-François Lyotard, Dionys Mascolo, Gabriel Matzneff, Catherine Millet, Vincent Monteil, docteur Bernard Muldworf, psychiatre, Négrepont, Marc Pierret, Anne Querrien, Griselidis Real, François Régnault, Claude et Olivier Revault d’Allonnes, Christiane Rochefort, Gilles Sandier, Pierre Samuel, Jean-Paul Sartre, René Schérer, Philippe Sollers, Gérard Soulier, Victoria Thérame, Marie rhonon, Catherine Valabrègue, docteur Gérard Vallès, psychiatre, Hélène Vedrines, Jean-Marie Vincent, Jean-Michel Wilhelm, Danielle Sallenave, Alain Cuny.

    Le Point.fr, 19 jan 2021

    Tags : Olivier Duhamel, Camille Kouchner, pédophilie, pédocriminalité, inceste, abus, viol,

  • Brigitte Macron: son déjeuner avec Olivier Duhamel interroge énormément et fait parler

    Depuis quelques jours, le nom d’Olivier Duhamel ne cesse de faire la une de l’actualité. En effet, sa belle-fille Camille Kouchner l’accuse de fait d’une extrême gravité dans son livre La familia Grande. Les autorités judiciaires auraient même ouvert une enquête pour ” viols aggravés sur mineur “. Dès lors, un déjeuner entre le politologue et Brigitte Macron refait aujourd’hui parler de lui. Car à un moment, ils se sont rencontrés afin de travailler ensemble. LD People revient donc sur cette histoire.

    Brigitte Macron : une rencontre avec Olivier Duhamel
    Un véritable séisme médiatique

    Depuis peu, c’est l’affaire dont tout le monde parle. En effet, Olivier Duhamel est loin d’être un anonyme. Professeur émérite de droit constitutionnel et de science politique, il est également un habitué des couloirs du pouvoir. Il est en outre le beau-père des enfants de Bernard Kouchner, l’ancien ministre. Dès lors, il s’agit d’un personnage très important et surtout très influent. Après le scandale qui le touche aujourd’hui, l’une de ces rencontres avec Brigitte Macron fait donc la une de l’actualité. Car le beau-père de Camille Kouchner a en effet œuvré pour l’élection présidentielle d’Emmanuel Macron.

    Olivier Duhamel aurait même participé à un dîner aux côtés de Brigitte Macron et d’autres personnalités importantes. En effet, il avait été invité pour l’occasion afin d’étudier le sujet épineux du choix du Premier ministre. À l’époque, personne ne pouvait néanmoins se douter de ce qui allait suivre. Même si certains témoins affirment désormais que ces faits horribles étaient en réalité connus par la famille. LD People revient sur la rencontre entre Brigitte Macron et Olivier Duhamel.

    Un déjeuner très parisien

    Cette réunion informelle s’est déroulée en avril 2017. À cette période, l’époux de Brigitte Macron sait qu’il a beaucoup de chance d’arriver à la fonction suprême. Dès lors, il pense déjà au choix de son Premier ministre idéal. Le magazine L’Express avait d’ailleurs consacré un article sur cette rencontre. Mais ce ne serait pas la seule fois que Brigitte Macron et Olivier Duhamel se seraient croisés. Car le politologue aujourd’hui mis en cause a, en effet, été invité à la Rotonde, pour célébrer la victoire du futur président de la République. Dès lors beaucoup de questions se posent. Le couple présidentiel, était-il des proches de celui qui fait aujourd’hui la une des médias ? En réalité, il ne semble pas que ce soit exactement le cas. Mais dans le cadre de leurs fonctions, les époux Macron sont effectivement en contact avec un grand nombre de personnes ne venant d’horizons différents.

    D’ailleurs à ce moment-là Olivier Duhamel semblait à un acteur incontournable de tous les sujets politiques à venir. Mais cette période de toute-puissance semble maintenant révolue. En effet, le livre publié par Camille Kouchner fait de très graves accusations contre Olivier Duhamel. Selon elle, l’homme d’influence aurait abusé de son frère durant de longues années alors qu’il était encore adolescent. Le principal intéressé ne s’est pourtant toujours pas expliqué sur ces faits. Mais tout son passé est aujourd’hui décortiqué dans les moindres détails. Ainsi, sa proximité avec Brigitte Macron et le président de la République à une époque pourrait soulever des questions. Même s’il semblait évidemment difficile de se douter de ce que cachait cet homme apparemment sans histoire.

    Source : Idpeople.com

    Tags : Brigitte Macron, Emmanuel Macron, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité, #MettoInceste,

  • Violée par son père : « Tout a commencé quand j’avais 10 ans » (Témoignage)

    Témoignage de Mlle L, violée par son père.

    Tout a commencé quand j’avais 10 ans; Je commençais à être formée et je sentais quelque chose d’anormal, je ne me suis jamais sentie à l’aise quand j’étais seule qvec lui. J’ai été violée par mon père de mes 10 ans à mes 16 ans, des années de peur, de culpabilité, masi également de déni de la part de ma mère, et de honte car moquée par mon enseignante à qui je m’étais confiée et qui ne m’avait pas crue.

    Il buvait trop, ça faisait ressortir les pires côtés de sa personne. Et quand il buvait, son visage changeait : physiquement, je veux dire, ce n’était pas le même. C’était « le monstre ».

    Le schéma était toujours le même : il finissait sa énième bouteille, il criait sur maman, des cris, des hurlements, et il finissait dans ma chambre. « Ma petite fille », me disait-il. Un mélange de tendresse et de violences dégoûtantes, je ne saurais pas comment te l’expliquer. Il disait au’il préférait m’apprendre la sexualité plutôt que je me fasse malmener par n’importe qui. Limite, je devais lui dire MERCI. Mon sauveur…lol.

    Le plus dur c’était le silence: Garder ça pour moi. Je savais que c’était mal mais j’avais l’impression que tout était de MA faute, que j’attirais ça, que je repoussais pas, que j’étais coupable. J’étais dans une école catholique, et un jour, j’en ai parlé à l’une de mes enseignantes. Ce fut dur pour moi; mais je l’ai fait. Je voulais juste être comprise car j’étais à bout et je lui faisais confiance car nous partagions les mêmes valeurs. C’est ce que je pensais. Elle m’a dit d’arrêter de raconter des bêtises et que je voulais être le centre de l’attention : elle a même ri. J’avais 12 ans et je voulais de l’aide. Je ne le supportais plus.

    Source : Twitter

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • Crimes sexuels sur mineurs: le Sénat français veut poser un interdit « clair »

    Deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi Schiappa contre les violences sexuelles et sexistes, le Sénat examinera jeudi une proposition de loi visant à créer un nouveau crime sexuel pour protéger les mineurs de moins de treize ans.

    Dans un contexte marqué par l’affaire Olivier Duhamel, la chambre haute relance ainsi la question du seuil d’âge qui avait animé le débat public en 2018. D’autres textes sont également en préparation à l’Assemblée nationale, dont un de la députée LREM Alexandra Louis. Elle a estimé récemment dans un rapport d’évaluation de la loi Schiappa que la législation actuelle ne « marque pas un interdit assez fort » et « ouvre encore trop le débat autour du discernement » des mineurs.

    La question de l’inceste
    Le texte intégrera la question de l’inceste, a précisé la députée à l’AFP, alors que Brigitte Macron a dit souhaiter une réforme judiciaire pour lutter contre ce crime mis en lumière par l’affaire Duhamel. Au Sénat, le texte examiné jeudi en première lecture est porté par la présidente centriste de la délégation aux Droits des femmes Annick Billon. Il a été adopté à l’unanimité par les sénateurs en commission, a-t-elle indiqué à l’AFP.

    Poser “un interdit clair”
    Pour Annick Billon, il s’agit de poser « un interdit sociétal clair ». La nouvelle infraction de crime sexuel sur mineur, qu’elle propose de créer, reposerait sur la prise en compte du jeune âge de la victime sans qu’il soit nécessaire d’établir son absence de consentement. L’infraction serait constituée en cas de pénétration sexuelle, de quelque nature qu’elle soit, commise par un majeur sur un mineur de moins de treize ans, dès lors que l’auteur des faits connaissait ou ne pouvait ignorer l’âge de la victime. La peine encourue serait identique à celle actuellement prévue en cas de viol commis sur mineur de quinze ans, soit vingt ans de réclusion criminelle.

    La question du consentement
    Actuellement, une condamnation pour viol ou agression sexuelle suppose que les juges démontrent l’absence de consentement à travers les notions de « violence, menace, contrainte ou surprise » de la part de l’auteur. La loi de 2018 a précisé que, lorsque les faits concernent un mineur de moins de 15 ans, « la contrainte morale ou la surprise sont caractérisées par l’abus de la vulnérabilité de la victime ne disposant pas du discernement nécessaire pour ces actes ».

    Le seuil d’âge: 13 ou 15 ans?
    Les auditions de la commission des Lois ont montré que la volonté de légiférer à nouveau ne fait pas consensus. Selon la rapporteure Marie Mercier (LR), ce sont les représentants des avocats « qui ont exprimé l’opposition la plus ferme à la proposition de loi, jugée inutile et inopérante ». Le seuil d’âge à 13 ans ne fait toujours pas non plus l’unanimité. Le choix de cet âge a été longuement réfléchi, souligne Mme Billon. « 13 ans, c’est l’âge de la responsabilité pénale des enfants », développe-t-elle. « C’est aussi un écart d’âge suffisant » pour ne pas mettre en difficulté des jeunes couples constitués d’un mineur et d’un jeune majeur. Mais les associations de protection de l’enfance poussent à ce que cette limite soit fixée à 15 ans.

    “Promesse d’Emmanuel Macron”
    « La promesse de campagne d’Emmanuel Macron la situait à 15 ans, la faisant coïncider avec la majorité sexuelle. Simple bon sens », a rappelé Innocence en danger dans un communiqué, saluant néanmoins « une réelle avancée législative ». Alexandra Louis défend elle aussi l’âge de quinze ans, « beaucoup plus protecteur », comme la sénatrice PS Laurence Rossignol. Les sénateurs ont adopté en commission un amendement de la rapporteure pour renforcer la protection des jeunes de 13 à 15 ans en précisant que « la contrainte ou la surprise peuvent également résulter de ce que la victime mineure était âgée de moins de quinze ans et ne disposait pas de la maturité sexuelle suffisante ».

    La question de la prescription
    La question de la prescription est un autre point délicat. Le texte aligne le délai de prescription sur celui du viol, soit 30 ans à compter de la majorité de la victime. Mme Billon proposera dans l’hémicycle de l’allonger à 40 ans « pour ouvrir le débat ».

    7 sur 7, 19 jan 2021

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,

  • Brigitte Macron et Olivier Duhamel : ce rendez-vous secret qui crée polémique

    Par Ansta Andry. Publié le 19 janvier 2021

    Brigitte Macron et Olivier Duhamel, un rendez discret

    En 2017, le magazine Le Parisien avait parlé de ce rendez-vous secret entre la première dame et Olivier Duhamel. Un rendez-vous qui avait eu lieu entre les deux tours de l’élection présidentielle. Le tabloïd avait confirmé à l’époque : « L’épouse du futur chef d’État avait déjeuné en petit comité avec le constitutionnaliste ».

    Cette rencontre a été organisée dans un restaurant parisien, La Rotonde. Durant laquelle, Emmanuel Macron avait reçu ses soutiens durant sa campagne présidentielle. Dans leur livre Madame la présidente, Ava Djamshidi et Nathalie Schuck avaient écrit : « Certains alcoolisés se vautrent sur les canapés en velours carmin ». Une soirée qui a été confirmée par Philippe Besson dans son ouvrage, « Un personnage de roman ».

    Mais depuis les révélations de Camille Kouchner qui accuse son beau-père d’inceste sur son frère jumeau pendant son adolescence dans son livre « La Familia Grande », ce rendez-vous de Brigitte Macron avec Olivier Duhamel a refait surface. En effet, d’après les analyses de L’Express, la première dame aurait déjeuné avec le grand politicien en petit comité dans le seul but d’avoir des conseils avant que son mari entre à l’Élysée.

    « La Rotonde ? J’assume totalement »

    Durant cette soirée on pouvait apercevoir Frédéric Mion, directeur des Sciences Po et Brigitte Taittinger, directrice de la stratégie et du développement de Sciences Po. Aussi, le grand Olivier Duhamel qui est un homme influent ayant un large réseau. Comme on le sait tous, malgré que Brigitte Macron n’est pas sur la même longueur d’onde qu’eux, elle était dans l’obligation d’entrer en contact avec ces personnes qui pourrait être utile à son mari.

    De plus, Olivier Duhamel avait déjà apporté « ses conseils et notes » au futur président depuis quelque temps. D’ailleurs, ce déjeuner discret se portait seulement sur d’ordre politique. En effet, ils avaient examiné « le Premier ministre idéal » à cette époque. Selon L’Express : « C’est l’un de ces repas que Paris a le secret. Brigitte Macron ne cille pas. Elle sait être une tombe. Scène de la vie parisienne ».

    Critiqué à ce sujet, Emmanuel Macron avait lancé : « La Rotonde ? J’assume totalement ». Avant d’ajouter : « Qu’ils aillent à Montretout chercher les châteaux. Chez moi on fait et on fête ».

    Source : Ferocee, 19 jan 2021

    Tags : #MetooInceste, Olivier Duhamel, Camille Kouchner, Inceste, viol, pédophilie, pédocriminalité,