Étiquette : violence

  • Violence, insécurité, délinquance… La police sur tous les fronts

    Violence, insécurité, délinquance… La police sur tous les fronts

    Algérie, Violence, insécurité, délinquance, #Algérie,

    La tâche des policiers dans une cité aussi importante qu’Oran n’est pas de tout repos. Ils quadrillent tout le territoire de la wilaya, ces derniers sont confrontés à toutes sortes de fléaux, sécurité routière, drogues vol, agressions, harraga, protection de la nature, préservation de l’environnement et bien d’autres missions.

    Notre police ne peut être au four et au moulin, surtout qu’on observe une augmentation rapide de la population algérienne. En 2016, le nombre d’habitants était de 40 millions et en 2019 43 millions”.

    Les quelques incidents enregistrés dans certaines nouvelles cités sont des actes isolés qui ne peuvent être assimilés à un phénomène de violence. La situation sur le terrain est loin de l’implication médiatique et des rumeurs relayées dans les réseaux sociaux.

    L’Etat accorde une grande importance à la lutte contre la violence sous toutes ses formes, à l’instar de celle qui se produit dans les rassemblements, dans les stades, sur les routes. Il n’en demeure pas moins que ces phénomènes ont tendance à se multiplier pour diverses raisons, la violence urbaine à Oran est nourrie par la précarité sociale, les séquelles de la décennie noire, surtout qu’une grande partie des citoyens, habitant les nouvelles cités, sont venus de diverses wilayas ou le terrorisme a fait beaucoup de morts et l’apparition de cités ghettos à la périphérie de la ville, la concentration de populations paupérisées dans des zones dépourvues de services, d’espaces verts et de transports en commun suscite des tensions.

    La violence existait bien avant la réalisation de ces ”grands ensembles”. Mais son utilisation par des bandes organisées inquiète et les policiers ne peuvent être au four et au moulin, le nombre d’habitants dans certaines cités dépasse largement le nombre d’habitants de certains pays.

    Donc les services de police font face à une situation difficile. Le non- respect des lois et mesures prises par les responsables locaux, en matière d’urbanisme et de l’environnement, est dû à l’absence d’une police municipale qui sera placée sous l’autorité du président d’APC ou relèverait de la tutelle du ministère de l’intérieur.

    Le Carrefour d’Algérie, 18/09/2021

  • «Canal+» déboutée dans une affaire liée à l’Algérie et l’Islam

    par Houari Barti

    La chaîne d’information ‘Cnews’ et son polémiste haineux, Eric Zemmour, viennent de subir un second revers de la part de la justice française. En effet, le Conseil d’Etat français a rejeté, jeudi dernier, le recours déposé par le Groupe ‘Canal+’ demandant l’annulation d’une mise en demeure prononcée en décembre 2019 par le Conseil supérieur de l’Audiovisuel (CSA) contre sa chaîne d’information ‘CNews’ pour des propos controversés d’Eric Zemmour sur la colonisation de l’Algérie et l’Islam.

    Dans sa mise en demeure adressée à ‘CNews’, le CSA exigeait de la chaîne d’info, selon l’AFP, de «respecter ses obligations, notamment en termes d’incitation à la haine et à la violence».

    Lors de l’émission ‘Face à l’info’ du 23 octobre 2019, Zemmour, proche des milieux d’extrême droite et partisan de «la théorie du grand remplacement» avait, pour rappel, provoqué la consternation des téléspectateurs en assimilant l’Islam à l’islamisme, avant d’évoquer la conquête de l’Algérie par la France, dans les années 1830, en se disant, en tant que Français, «du côté» du général Bugeaud qui, lorsqu’il «arrive en Algérie, (…) commence à massacrer les musulmans et même certains juifs».

    A l’annonce de la mise en demeure de sa chaîne d’info ‘Canal+’ filiale du groupe ‘Vivendi’ détenu par le milliardaire Vincent Bolloré, avait répondu vouloir déposer un recours pour abus de pouvoir auprès du Conseil d’Etat, considérant cette mise en demeure «injustifiée» et «contraire aux principes de la liberté d’expression». De son côté, le Conseil d’Etat a estimé, dans sa décision datant du 16 juin, que «le CSA n’a pas fait une inexacte application des pouvoirs» qu’il détient avant de souligner qu’ «Il (le CSA) n’a pas plus porté une atteinte disproportionnée à la libre communication des pensées et des opinions (…) ni, en tout état de cause, méconnu l’objectif de valeur constitutionnelle du pluralisme des courants de pensée et d’opinion».

    La plus haute juridiction administrative française estime, par ailleurs, que «la société d’exploitation d’un service d’information n’est pas fondée à demander l’annulation de la mise en demeure qu’elle attaque».

    Il est à noter qu’une mise en demeure du CSA constitue un sérieux avertissement qui peut précéder, en cas de manquements répétés, une sanction qui peut aller de la suspension temporaire d’un programme à, carrément, un retrait de l’autorisation de la chaîne, en passant par des amendes ou privations d’écrans publicitaires.

    Pour rappel, la chaîne ‘CNews’ n’est pas à son premier dérapage du genre. En mars dernier, ‘CNews’ avait écopé d’une amende de 200.000 euros du CSA, également pour «incitation à la haine» et «à la violence» après un autre dérapage d’Eric Zemmour, cette fois-ci, sur les migrants mineurs isolés. La Chaîne d’info en continu a été à nouveau mise en demeure le 12 juin sur ses obligations en matière de pluralisme pour avoir trop donné la parole à un candidat du Rassemblement national (RN), ex Front National (extrême droite), aux élections régionales par d’autres listes.

    Le Quotidien d’Oran, 19 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Canal+, CNews, Eric Zemmour, propos controversés, colonisation de l’Algérie, Islam, Conseil d’Etat français, haine, violence,


  • Espagne : Arrestation d’un algérien recherché par la police française

    Le djihadiste qui est tombé pour sa détermination à partir en Algérie après avoir terrorisé les consulats français en Espagne.

    Le Commissariat général à l’information de la police nationale arrête à Madrid un terroriste radical et très violent recherché par la France.

    Son obsession de se rendre en Algérie et les menaces de mort qu’il a proférées à l’encontre des fonctionnaires des consulats de Madrid et de Malaga qui traitaient ses documents ont attiré la police sur lui.

    Le Commissariat général à l’information du corps de la police nationale le surveillait depuis mars, lorsque la France a été alertée de ce qui se passait dans ses consulats. La police française l’avait fiché et lui attribuait des crimes de terrorisme et contre la sécurité de l’Etat, comme ce journal a pu l’apprendre.

    La France a été alertée de sa radicalisation lorsqu’elle l’a placé en Espagne et la police a alors entamé une enquête approfondie au cours de laquelle elle n’a jamais perdu sa trace. Les enquêtes se sont accélérées ces dernières semaines et ont culminé hier avec son arrestation.

    Tout au long de ces trois mois, les deux forces de police ont établi une étroite collaboration qui a abouti, trois mois plus tard, à l’arrestation du terroriste présumé, âgé de 34 ans et lié au djihadisme.

    Jusqu’à ce qu’ils disposent d’éléments suffisants pour l’arrêter, les agents ont constaté que l’homme s’était déjà rendu dans les consulats de son pays en Espagne, où il a insisté pour se rendre en Algérie de manière violente et colérique.

    Il n’avait pas ses papiers en règle et lorsqu’on lui a dit cela, il n’a pas hésité à menacer de tuer le personnel.

    Lorsqu’il a « disparu » des radars de la police française, des infractions graves liées au terrorisme lui étaient déjà imputées. Compte tenu de sa dangerosité, les agents ont émis un mandat d’arrêt européen pour des infractions liées au terrorisme.

    L’homme, de nationalité franco-algérienne, était sous haute surveillance en raison de son profil « radicalisé et violent », insiste la police.

    Le Commissariat général à l’information a commencé les enquêtes et les a menées à terme avec la collaboration de la Brigade provinciale de sécurité citoyenne de Madrid.

    Les services de police français ont retrouvé la trace d’une personnalité radicalisée et extrêmement violente avec des crimes de grande entité en France, avec ce que les agents espagnols extremaron el celo.

    En Espagne accumule également, comme spécifié par les sources policières, de nombreux dossiers pour les crimes communs, en particulier contre les personnes, mais n’ont pas transcendé plus de détails.

    L’analyse exhaustive des informations fournies par la France et l’enquête ultérieure des agents espagnols ont permis de le localiser et de l’arrêter.

    L’arrestation a eu lieu dans la rue par un groupe de l’Unité de Prévention et de Réaction. Le détenu n’a pas pu réagir et a déjà été emprisonné, selon les mêmes sources.

    El Mundo, 15 juin 2021

    Etiquettes : Espagne, France, Algérie, terrorisme, radicalisation, violence,

  • Le Soir d’Algérie : Mon ni-ni à moi !

    Par Hakim Laalam

    Nouveaux visages à l’Assemblée. Enfin, je crois, certains étaient flous, comme…
    … gommés !

    Des Dézédiennnes et des Dézédiens s’enorgueillissent de publier des photos de bulletins de vote jetés à terre, d’urnes cassées et de matériel urbain détruit. Je ne suis ni juge ni procureur. Par contre, je suis aussi dézédien. Et en tant qu’adulte, je peux décider avec qui j’ai envie de vivre. Et avec qui je n’ai franchement pas envie de passer le restant de mes jours. Ça donne cette équation impossible à négocier. C’est mon ni-ni à moi ! Ni vivre avec les restes de la Içaba. Ni avec les casseurs ! Ni avec le système en son état actuel qui est tout, sauf l’ébauche réelle d’une seconde République. Ni avec ceux qui ont la violence comme seule alternative.

    Emprisonner des personnes pour leurs opinions, c’est détestable. S’en prendre à des urnes, déchiqueter des bulletins de vote, broyer des urnes et saccager une école, c’est tout autant détestable. Peut-être plus encore. Je m’explique : le pouvoir ne me surprend pas lorsqu’il confond autorité publique et autoritarisme despotique. Il est dans sa logique autiste qu’il faut combattre pacifiquement. En toutes circonstances. Par contre, ceux qui se disent porteurs d’un projet de changement démocratique me laissent pour le moins perplexe lorsqu’ils adoptent la destruction comme seul « projet » d’avenir. Lorsqu’ils se postent aux abords d’un centre de vote pour terroriser les citoyennes et les citoyens désirant s’exprimer par le suffrage.

    L’acte violent est terrible de conséquences, et pas seulement pour ces législatives. Demain, si un débat sur l’abrogation du code de la famille est entamé et qu’il débouche sur un vote, qui empêchera les islamistes, les conservateurs et leurs alliés de s’en prendre au processus référendaire par la force et le saccage ? Ils pourront toujours arguer des « précédents » ! Dire et expliquer qu’ils ne font que ce qu’ont fait les autres. Et après, si est engagé un autre débat, disons celui sur la transition énergétique, qu’est-ce qui empêchera le lobby du diesel et de la pièce détachée de cramer toutes les voitures électriques achetées par le ministre Chitour ?

    Je caricature. Si peu, en fait ! Par contre, là où je n’ai franchement pas envie de caricaturer, c’est dans mon ni-ni ! Ni les résidus de la Içaba. Ni la dictature de la pensée par le feu et le chaos. Les deux produisent sur moi le même effet révulsif. Qui lui-même me pousse à fumer du thé pour rester éveillé à ce cauchemar qui continue.
    H. L.

    Le Soir d’Algérie, 13 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Hirak, violence, répression,

  • L’homme qui a attaqué une policière dans l’ouest de la France s’est radicalisé en prison

    L’homme qui a poignardé et grièvement blessé une policière vendredi dans la ville de La Chapelle-sur-Erdre, dans l’ouest de la France, a été signalé par le personnel pénitentiaire comme ayant été radicalisé en prison, a déclaré une source proche de l’enquête.

    La source a également déclaré que l’homme, qui a été libéré de prison en mars après une condamnation pour violence, souffrait de troubles psychologiques.

    Reuters, 29 mai 2021

    Etiquettes : France, attentat, terrorisme, policière agressée, La Chapelle-sur-Erdre, radicalisme, prison, violence, troubles psychologiques,

  • Quel a été le résultat de la dernière guerre de Gaza ?

    JERUSALEM (AP) – Un cessez-le-feu est entré en vigueur vendredi après 11 jours de violents combats entre Israël et le Hamas, le parti militant de Gaza, qui ont été déclenchés par des manifestations et des affrontements à Jérusalem.

    Israël a mené des centaines de frappes aériennes contre ce qu’il a qualifié de cibles militantes dans la bande de Gaza, détruisant des maisons et endommageant des infrastructures vitales dans ce territoire appauvri, soumis à un blocus paralysant depuis que le Hamas y a pris le pouvoir il y a 14 ans.

    Les militants palestiniens, quant à eux, ont tiré plus de 4 000 roquettes sur Israël, dont certaines ont atteint Tel Aviv, paralysant ainsi certaines parties du pays.

    Au moins 243 Palestiniens ont été tués, dont 66 enfants et 39 femmes, et 1 910 personnes ont été blessées, selon le ministère de la Santé de Gaza. Douze personnes en Israël, dont un garçon de 5 ans et une fille de 16 ans, ont été tuées.

    Voici un aperçu de la suite des événements :

    ___

    UNE AUTRE IMPASSE

    Les Palestiniens de Gaza, de Jérusalem-Est et de la Cisjordanie occupée ont célébré ce que beaucoup considèrent comme une victoire du Hamas contre un Israël beaucoup plus puissant. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a quant à lui été confronté aux critiques de sa base faucon, beaucoup l’accusant de mettre fin prématurément à la guerre sans avoir vaincu le Hamas.

    M. Netanyahu a déclaré qu’Israël avait infligé des dommages importants aux capacités militaires du Hamas, tuant 200 militants, dont 25 commandants supérieurs. Il affirme avoir frappé plus de 100 kilomètres de tunnels militants, ainsi que des lance-roquettes et d’autres infrastructures militaires.

    Mais Israël n’a jamais réussi à arrêter les tirs de roquettes.

    Les militants palestiniens ont lancé des barrages massifs de roquettes qui semblaient parfois avoir raison des formidables défenses aériennes d’Israël. L’armée israélienne affirme avoir eu un taux d’interception de 90 % et que des centaines de roquettes sont tombées sur Gaza, l’une d’entre elles ayant tué une famille palestinienne de huit personnes.

    ___

    UNE AUTRE TRÊVE FRAGILE

    Comme lors des trois dernières guerres, les combats ont pris fin par un cessez-le-feu informel négocié par l’Égypte et d’autres médiateurs, dont les termes exacts n’ont pas été rendus publics.

    Le Hamas a affirmé qu’Israël avait accepté de mettre fin aux opérations de police dans l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem, qui constitue un point chaud, et à la menace d’expulsion de familles palestiniennes du quartier voisin de Sheikh Jarrah. Ces deux mesures avaient déclenché des protestations palestiniennes et des affrontements avec la police qui ont fini par déclencher la guerre. Mais il n’y a eu aucune confirmation de la part d’Israël ou des médiateurs.

    Les cessez-le-feu précédents ont permis de mettre fin à des combats importants, mais se sont avérés fragiles. Israël et le Hamas se sont livrés quatre guerres et ont échangé des tirs à de nombreuses reprises depuis que le groupe militant islamique a pris le contrôle de Gaza aux forces loyales à l’Autorité palestinienne en 2007. Des affrontements épars à Al-Aqsa après la prière du vendredi ont constitué un premier test de la durabilité de la trêve.

    Aucun cessez-le-feu n’a permis de résoudre les problèmes sous-jacents qui alimentent ce conflit vieux de plusieurs décennies, notamment l’occupation par Israël de terres que les Palestiniens souhaitent voir se constituer en un futur État et le refus du Hamas de reconnaître le droit d’Israël à exister. Israël et les Palestiniens n’ont pas tenu de pourparlers de paix substantiels depuis plus de dix ans.

    ___

    UNE AUTRE ÉLECTION ISRAÉLIENNE ?

    Les adversaires politiques de Netanyahou étaient sur le point de former un gouvernement et de l’évincer après quatre élections non concluantes en deux ans. Mais les délicates négociations de coalition avec les partis arabes ont été suspendues lorsque les combats ont éclaté.

    La guerre a d’abord semblé renforcer les perspectives politiques de Netanyahou, lui permettant de se présenter comme un dirigeant dur qui punissait les ennemis du pays. Mais depuis que le cessez-le-feu est entré en vigueur, il a dû faire face à de nouvelles critiques.

    Il n’a jamais été évident que les adversaires de M. Netanyahou, qui couvrent l’ensemble de l’échiquier politique – de ses anciens alliés de droite aux partis arabes – seraient capables de mettre de côté leurs différences pour le pousser hors du pouvoir. Une autre élection plus tard dans l’année est une possibilité distincte.

    Ces dernières années, les Israéliens se sont profondément polarisés sur Netanyahou, qui a dû faire face à des allégations de corruption pour lesquelles il est actuellement jugé. Dans les mois qui ont précédé la guerre, des militants avaient organisé des manifestations hebdomadaires devant sa résidence. Ces manifestations vont maintenant reprendre.

    UNE AUTRE INTERVENTION AMÉRICAINE

    L’administration Biden, qui espérait sortir les États-Unis des conflits insolubles de la région pour se concentrer sur la montée en puissance de la Chine et le changement climatique, a été prise au dépourvu et a été entraînée à nouveau dans le rôle décourageant de médiateur du Moyen-Orient.

    Dès le début de la dernière guerre, les États-Unis ont affirmé à plusieurs reprises le droit d’Israël à se défendre tout en encourageant discrètement les efforts de cessez-le-feu. Mercredi, cependant, le président Joe Biden a dit à Netanyahu qu’il voulait voir une « désescalade significative ».

    M. Netanyahu a d’abord semblé le balayer d’un revers de main, se disant « déterminé à poursuivre » l’offensive jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints. Mais il a accepté le cessez-le-feu le jour suivant.

    Cet échange a marqué un premier test de la relation entre les deux dirigeants, qui ont connu des moments de tension au fil des ans. Entre-temps, Biden est confronté à la pression intérieure d’une base démocrate qui sympathise de plus en plus avec les Palestiniens.

    Le secrétaire d’État américain Antony Blinken prévoit de se rendre dans la région dans les prochains jours.

    Associated Press, 21 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Israël, Hamas, bombardements, violence, résistance,

  • Barbarie on live

    par Madjid Khelassi

    La marche funèbre israélienne sur les territoires palestiniens est d’un rythme endiablé.

    Chaque jour, la caméra nous montre le direct de l’horreur sioniste et le différé de l’indifférence planétaire .

    Les temporalités sanguinaires juives, bravent comme jamais les lois internationales, sans en encourir les foudres.

    Comme si la grandeur sioniste ne doit trouver son accomplissement que dans le crime d’Etat.

    Gaza, Naplouse, Ramallah, célèbrent chaque soir les noces rouges de la chair humaine palestinienne et du métal israélien.

    Sous prétexte de combattre les terroristes du Hamas, Israël s’arroge le droit d’exterminer des civils sans défense.

    les terroristes du Hamas? Mais personne n’est plus terroriste qu’Israël.

    Cet Etat, né d’un mouvement terroriste, l’Irgoun, devenu une structure militaire barbare, n’est-il pas l’inventeur du terrorisme ? Et sa règle d’airain n’est-elle pas que violence ? Barbarie ? Et massacres à grande échelle ?

    Des habitants palestiniens ont réagi à une tentative d’expulsion de chez eux. Petite circonstance et grande tuerie !

    Dans le parking d’un hôpital de gaza, on assiste chaque soir à un spectacle cauchemardesque d’humains, tripes à l’air, et massacrés par un monstre pilotant un avion-bombardier .

    Mais que l’on ne se trompe pas. Les massacres des populations sous les yeux du monde civilisé ne datent pas d’aujourd’hui.

    Les massacres de Deir-Yassine en 1948, de Kafr-Kassem en 1955 et de Sabra et Chatila en 1982 ne sont que des modèles récurrents de l’histoire… de la légitime défense israélienne !

    Et dans cette boucherie on live, les Etats arabes, un petit chouïa gênés mais nullement éprouvés ,assistent passivement à l’extermination progressive des palestiniens.

    A ce rythme-là, la marche funèbre sur les territoires palestiniens ne peut que se poursuivre.

    Israël et les Arabes, c’est presque jack l’éventreur chez les monarques et ensemble ils liraient le journal du soir, rubrique : « Incidents au Proche-Orient ».

    Il est vrai que cela fait longtemps que les régimes arabes ont sacrifié la révolte des humiliés à leur injustifiable passivité .

    Ainsi, le grand Israël puisera toujours, ses pulsions criminelles et son hystérie exterminatrice , dans nos reniements des causes justes, comme celle des palestiniens, ces damnés sur leur propre terre.

    La Nation, 20 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Israël, bombardement, agression, violence,

  • Israël et l’effet boomerang

    Par Salim METREF

    Le projet diabolique de l’entité sioniste de vouloir en finir une fois pour toutes avec la question de Jérusalem Est et celle de la mosquée El Aqsa en expropriant d’authentiques propriétaires palestiniens de leurs habitations et en utilisant comme bouclier et chair à canon une foule de colons hystériques décidée à profaner encore une fois l’un des lieux les plus sacrés de l’Islam a provoqué l’effet contraire à celui escompté et induit une véritable onde de choc à travers le monde musulman. La légitime riposte palestinienne qui a été immédiate et d’une ampleur jamais imaginée ne sera en tous les cas par éclipsée par les dizaines de morts de civils et enfants palestiniens à Gaza ni par les destructions des immeubles et habitations de cette ville. Cette riposte a permis de révéler à la face du monde le véritable potentiel de défense dont est détentrice l’entité sioniste.

    Beaucoup d’observateurs pensent aujourd’hui et sans oser encore le dire publiquement qu’Israël ne vaincra pas la résistance palestinienne combative, motivée par la justesse de son combat et adossée à tous ceux qui voudront laver l’affront des trahisons de 1967 et de 1973. Ils pensent aussi qu’Israël ne survivra pas à un nouveau conflit avec un monde musulman élargi cette fois-ci dans sa dimension géographique à tous les autres acteurs non arabes qui d’une manière ou d’une autre se sentent aujourd’hui et plus que jamais prêts à agir y compris militairement pour mettre fin à cette longue impunité dont a toujours bénéficiée l’entité sioniste dans l’accomplissement de ses crimes les plus odieux (assassinats de civils, expropriations, assassinats à l’étranger de responsables palestiniens, d’intellectuels et amis de la cause palestinienne, emprisonnements massifs, déportation,..). L’armée israélienne est dans une déconfiture qui ne dit pas encore son nom et la volte-face effectuée quant à son intervention terrestre ou pas dans la bande de Gaza ne signifie aux yeux de nombreux observateurs qu’une seule chose, le refus de Tsahal d’aller au corps à corps et la certitude d’être vaincue face à l’ardeur au combat de la résistance palestinienne.

    De surcroît, la terrible défaite qui lui a été infligée par le Hizbollah libanais et qui a contraint l’armée israélienne à battre en retraite et a quitté le pays du cèdre est encore présente dans tous les esprits. Sur quels leviers pourra pouvoir encore compter Israël pour manipuler à nouveau l’opinion internationale et faire croire encore une fois que ses nombreux crimes de guerre ne sont que légitime défense et que l’agresseur est toujours le peuple palestinien ? Ils ne sont plus très nombreux. Excepté peut-être le soutien enragé du complexe politico-médiatique français, puisque l’islamophobie semble être en ce moment plutôt dans l’air du temps dans l’hexagone, la réalité est toute autre et est plutôt amère. La diaspora juive pour une partie d’entre elle en a assez des crimes et exactions commis par l’entité sioniste et fournit moins d’argent qu’avant. L’image d’un peuple pourtant victime d’une incontestable tentative de liquidation physique de masse est sérieusement écornée puisque depuis 1948 un autre peuple est soumis aux mêmes exactions.

    Exproprié par la force de ses terres, blessé, assassiné, condamné à la prison et à l’errance et pour ceux qui sont restés chez eux soumis depuis des décennies à un criminel blocus y compris alimentaire. La question des droits légitimes du peuple palestinien interpelle aujourd’hui et plus que jamais la conscience humaine. Elle fait basculer une partie de l’opinion internationale qui se solidarise avec elle et réussit à faire cesser le grand mensonge de la désinformation. Ce nouvel embrasement pourrait s’inscrire dans la durée et s’étendre à plus vaste aire géographique. L’utilisation par Israël de son potentiel nucléaire militaire ne fera pas évoluer, selon de nombreux observateurs, les rapports de force qui ne seront plus ce qu’ils étaient auparavant. La supposée suprématie militaire d’Israël dans la région pourrait vite n’être qu’un souvenir du passé que le soutien entêté des Etats-Unis, eux-mêmes en pleine crise existentielle, ne pourra raviver. Et le barrage systématique à la restitution des droits légitimes du peuple palestinien ne fera qu’accélérer le désordre mondial dont il faudra bien assumer les conséquences.

    Tout n’est cependant pas définitivement perdu. Cette nouvelle guerre pourrait durer encore très longtemps et pourrait ne pas être circonscrite à cette région. Elle pourrait aussi s’estomper si le droit international est enfin et une fois pour toutes imposé à l’entité sioniste qui devra malgré son arrogance s’assoir à une table et reconnaitre les droits légitimes du peuple palestinien et de ses millions de réfugiés. En attendant de déférer ses responsables politiques et militaires devant la cour pénale internationale.

    S’agissant, enfin, des états arabes qui ont parié sur une normalisation avec Israël sur l’autel du sacrifice des droits légitimes du peuple palestinien, ils découvriront un jour qu’ils auront été les véritables dindons de la farce et pourront entendre cette phrase du criminel de guerre Ariel Sharon qu’il serait peut-être opportun de leur citer, s’il faut négocier un jour, je le ferai avec les durs, avec le Hamas et le Djihad Islamique, car seuls ces derniers ont une parole et honoreront leurs engagements ! A suivre.

    Le Quotidien d’Algérie, 17 mai 2021

    Etiquettes : Israël, Palestine, Ghaza, Hamas, bombardement, agression, violence, crimes de guerre,

  • Palestine-Israël/ Malheur aux vaincus

    Le sang des innocents Palestiniens continue de couler et ce serait un miracle si les Israéliens arrêtaient la tuerie dans un avenir très proche.

    Ils sont assurés d’une protection américaine qui ne faiblit pas. Washington a été jusqu’à accuser le président Tayyip Erdogan d’antisémitisme parce qu’il a déclaré qu’Israël «se nourrit de sang» mais n’a pas pipé mot lorsque le président israélien, Reuven Rivlin, a affirmé que «les Arabes sont assoiffés de sang» après les affrontements qui ont eu lieu à Rod entre les juifs et les Palestiniens.

    En outre, et à plusieurs reprises, le gouvernement américain a empêché le Conseil de sécurité, et il était le seul, d’adopter une résolution imposant le cessez-le-feu entre les deux belligérants. Il n’en faut pas plus à Benyamin Netanyahu pour bomber le torse et déclarer qu’il cessera le massacre au «moment approprié».

    Il a un intérêt personnel dans la poursuite de cette guerre contre un malheureux peuple qui vit dans l’horreur depuis 1948. Il a en effet manœuvré pour que la «justice» décide l’expulsion de plusieurs résidents palestiniens (500) de leurs appartements qu’ils occupent depuis la création d’Israël à Jérusalem-Est et les remplacer par des colons juifs.

    Une décision qui, immanquablement, allait mettre le feu aux poudres. Et c’est ce qui est arrivé. Les Palestiniens en avaient marre de vivre dans l’injustice permanente. Il vaut mieux, dans ce cas-là, mourir digne. La provocation du Premier ministre israélien a fonctionné. Cette guerre lui permet de gagner du temps et de rester au pouvoir.

    Il n’a pas remporté les récentes élections législatives, et dans ce cas-là, il pouvait perdre le pouvoir, et du coup, son immunité. Empêtré dans des tas d’affaires de corruption, c’est la prison qui l’attend. De par ses orientations politiques, Netanyahu est un raciste.

    A ses yeux, le Palestinien est un non-être dont la place ne peut être qu’au cimetière. Outre sauver sa peau, c’est pour lui l’occasion de montrer son arrogance et sa cruauté même si, pour l’occasion, il met en danger également les civils juifs. Il n’a pas hésité à perpétrer des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité. Sur 300 Palestiniens tués, 63 étaient des enfants, contre 12 Israéliens. C’est-à-dire, pour un Israélien tué, environ 25 Palestiniens ont laissé leur vie. Sans parler des destructions d’immeubles et de toutes ces familles qui vivent désormais dans la rue parce que leurs habitations ont été rasées. Ghaza, cette fois-ci, a été comparée à Dresde, cette ville allemande totalement détruite par les Alliés durant la Seconde Guerre mondiale.

    Le sinistre spectacle n’émeut qu’en apparence les puissants de ce monde. Le génocide du peuple palestinien peut continuer. Jamais des sanctions politiques et économiques ne seront décidées contre Israël par la communauté internationale, alors que des régimes qui ont commis nettement moins de crimes et n’ont pas violé la légalité internationale ont connu et connaissent, à juste titre, les foudres de l’ONU, de l’UE et d’autres organismes internationaux. On ne prête qu’aux riches et aux puissants. Le peuple palestinien n’en fait pas partie. Même les frères arabes l’ont abandonné. C’est la loi de la jungle.

    El Watan, 20 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Ghaza, Israël, Hamas, bombardement, agression, violence, crimes de guerre,

  • Plus de 300 Palestiniens blessés dans un affrontement sur le lieu saint de Jérusalem

    JERUSALEM (AP) – La police israélienne, qui a tiré des gaz lacrymogènes, des grenades assourdissantes et des balles en caoutchouc, a affronté des Palestiniens qui lançaient des pierres sur un lieu saint de Jérusalem, le dernier d’une série de confrontations qui menacent de pousser la ville contestée vers un conflit plus large.

    Plus d’une douzaine de bombes lacrymogènes et de grenades assourdissantes ont atterri dans la mosquée Al-Aqsa, située dans une enceinte sacrée à la fois pour les juifs et les musulmans, a déclaré un photographe de l’Associated Press présent sur les lieux. De la fumée s’élevait devant la mosquée et l’emblématique sanctuaire à dôme doré du site, et des pierres jonchaient la place environnante. Dans une partie du complexe, des chaussures et des débris étaient éparpillés sur des tapis ornés.

    Plus de 305 Palestiniens ont été blessés, dont 228 se sont rendus dans des hôpitaux et des cliniques pour y être soignés, selon le Croissant-Rouge palestinien. Sept des blessés étaient dans un état grave. La police a déclaré que 21 agents avaient été blessés, dont trois ont été hospitalisés.

    La confrontation de lundi était la dernière en date après des semaines de tensions croissantes entre les Palestiniens et les troupes israéliennes dans la vieille ville de Jérusalem, le centre émotionnel de leur conflit. Les affrontements ont eu lieu pendant le mois sacré musulman du Ramadan, qui est déjà une période où les sensibilités religieuses sont exacerbées.

    Plus récemment, les tensions ont été alimentées par un plan d’expulsion dans un quartier arabe de Jérusalem-Est où des colons israéliens ont mené une longue bataille juridique pour s’approprier des propriétés.

    Des centaines de Palestiniens et environ deux douzaines de policiers ont été blessés ces derniers jours lors d’affrontements sur le site sacré, connu par les juifs sous le nom de Mont du Temple et par les musulmans sous le nom de Noble Sanctuaire. Ce lieu, qui a été le déclencheur de violences israélo-palestiniennes par le passé, est le troisième site le plus sacré de l’islam et est considéré comme le plus sacré du judaïsme.

    Un photographe de l’AP présent sur les lieux a déclaré que tôt lundi matin, des manifestants avaient barricadé les portes de l’enceinte avec des planches de bois et de la ferraille. Peu après 7 heures du matin, des affrontements ont éclaté, les personnes à l’intérieur jetant des pierres sur les policiers déployés à l’extérieur. La police est entrée dans l’enceinte, tirant des gaz lacrymogènes, des billes d’acier recouvertes de caoutchouc et des grenades paralysantes.

    À un moment donné, environ 400 personnes, jeunes manifestants et fidèles plus âgés, se trouvaient à l’intérieur de la mosquée Al-Aqsa recouverte de moquette. La police a tiré des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes dans la mosquée.

    Selon la police, les manifestants ont lancé des pierres sur les officiers et sur une route adjacente près du Mur occidental, où des milliers de Juifs israéliens s’étaient rassemblés pour prier.

    Après plusieurs jours d’affrontements à Jérusalem, Israël a fait l’objet de critiques internationales croissantes pour ses actions musclées sur le site, en particulier pendant le Ramadan.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a prévu des consultations à huis clos sur la situation lundi.

    Dimanche dernier, le conseiller à la sécurité nationale des États-Unis, Jake Sullivan, s’est entretenu avec son homologue israélien, Meir Ben-Shabbat. Selon un communiqué de la Maison Blanche, M. Sullivan a appelé Israël à « prendre les mesures appropriées pour assurer le calme » et a fait part des « graves préoccupations » des États-Unis concernant les violences en cours et les expulsions prévues.

    Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a réagi aux critiques lundi, décrivant les actions d’Israël à Jérusalem comme une question d’ordre public. Netanyahu a déclaré qu’Israël est déterminé à garantir les droits de culte pour tous et que cela « nécessite de temps en temps de se lever et de rester fort comme la police israélienne et nos forces de sécurité le font maintenant. »

    Ofir Gendelman, un porte-parole de Netanyahu, a affirmé dans un tweet que « les Palestiniens extrémistes avaient planifié bien à l’avance de mener des émeutes » sur le lieu saint, partageant des photos de monticules de pierres et de barricades en bois à l’intérieur du complexe.

    Ayman Odeh, un homme politique arabe de premier plan en Israël, a imputé la violence aux politiques discriminatoires d’Israël à l’égard des Palestiniens et a déclaré qu’elle avait provoqué la violence. « Partout où vous trouvez l’occupation, vous trouverez la résistance », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse à Sheikh Jarrah, près des maisons dont les résidents sont menacés d’expulsion.

    Dans d’autres violences, des manifestants palestiniens ont lancé des pierres sur un véhicule israélien circulant juste à l’extérieur des murs de la vieille ville. Le conducteur a déclaré plus tard à la chaîne publique Kan que ses vitres avaient été brisées par des pierres et des jets de gaz poivré sur sa voiture alors qu’il passait devant la vieille ville. Les images de vidéosurveillance de l’incident publiées par la police montrent une foule entourant la voiture et la bombardant de pierres, sa vitre arrière brisée, lorsqu’elle a quitté la route et a heurté une barrière de pierre et un passant.

    Selon la police, deux passagers ont été blessés.

    La journée a commencé par l’annonce par la police de l’interdiction faite aux Juifs de se rendre sur le lieu saint à l’occasion de ce que les Israéliens appellent la Journée de Jérusalem, avec un défilé de drapeaux dans la vieille ville, largement perçu par les Palestiniens comme une provocation dans la ville contestée. Les manifestants célèbrent la prise de Jérusalem-Est par Israël lors de la guerre du Proche-Orient de 1967.

    Au cours de ce conflit, Israël a également pris la Cisjordanie et la bande de Gaza. Il a ensuite annexé Jérusalem-Est et considère la ville entière comme sa capitale. Les Palestiniens souhaitent créer un futur État dans les trois régions, avec Jérusalem-Est comme capitale.

    La police a autorisé la tenue du défilé de la Journée de Jérusalem malgré les craintes croissantes qu’il n’exacerbe les tensions après les violences survenues presque chaque nuit pendant le ramadan.

    Tout a commencé lorsqu’Israël a bloqué un endroit populaire où les musulmans se rassemblent traditionnellement chaque soir à la fin de leur journée de jeûne. Israël a ensuite levé les restrictions, mais les affrontements ont rapidement repris sur fond de tensions liées à l’expulsion prévue des Palestiniens du quartier arabe de Sheikh Jarrah.

    La Cour suprême d’Israël a reporté lundi une décision clé qui aurait pu contraindre des dizaines de Palestiniens à quitter leur maison, invoquant les « circonstances ».

    La répression israélienne et les expulsions prévues ont suscité des condamnations sévères de la part des alliés arabes d’Israël et des expressions de préoccupation de la part des États-Unis, de l’Union européenne et des Nations unies.

    Les tensions à Jérusalem ont menacé de se répercuter dans toute la région.

    Des militants palestiniens de la bande de Gaza ont tiré plusieurs barrages de roquettes sur Israël, et des manifestants alliés au groupe militant Hamas au pouvoir ont lancé des dizaines de ballons incendiaires sur Israël, déclenchant des incendies dans le sud du pays.

    « L’occupant joue avec le feu et il est très dangereux de toucher à Jérusalem », a déclaré Saleh Arouri, un haut responsable du Hamas, à la chaîne de télévision Al-Aqsa du groupe militant.

    En réponse, le COGAT, l’organe du ministère israélien de la défense responsable des points de passage avec la bande de Gaza, a annoncé lundi qu’il fermait le point de passage d’Erez à tous, sauf aux cas humanitaires et exceptionnels, jusqu’à nouvel ordre.

    Associated Press, 10 mai 2021

    Etiquettes : Palestine, Israël, Jérusalem, Al Qods, répression, agression, violence,