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  • Algérie-France : Les visas de la discorde

    Algérie-France : Les visas de la discorde

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    Entre l’Algérie et la France rien ne va plus. Les relations entre les deux pays connaissent une nouvelle crise. Une sérieuse crise au point où Alger a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, au ministère des Affaires étrangères.

    C’est la France qui est à l’origine de cette énième crise diplomatique entre les deux pays. En prenant l’initiative de réduire drastiquement le nombre de visas octroyés aux Algériens désirants rendre en France, Paris a fortement courroucé Alger. Et c’est ainsi que l’ambassadeur de France en Algérie a été convoqué auministère des Affaires étrangères pour donner des explications sur cette déplorable attitude. Cette convocation de l’ambassadeur français a pour but de « lui notifier une protestation formelle du Gouvernement algérien suite à une décision unilatérale du Gouvernement français », indique en effet un communiqué du ministère des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l’étranger.

    La décision de le France, indique le même communiqué « affecte négativement le qualité et la fluidité de la circulation des ressortissants algériens à destination de le France ». Le même communiqué souligne que cette décision « est intervenue sans consultation préalable avec le partie algérienne ». Un acte qui « comporte l’anomalie rédhibitoire d’avoir fait l’objet d’un tapage médiatique générateur de confusion et d’ambiguïté quant à ses motivations et à son champ d’application », ajoute la même source.

    L’Algérie, indique ce communiqué « déplore cet acte malencontreux qui frappe de précarité et d’incertitude un domaine sensible de coopération ». Le ministère des Affaires étrangères conclut que les relations entre les deux pays demandent de « la confiance ainsi que le respect, la dignité des personnes humaines et les engagements pris par les deux gouvernements ». Un communiqué qui en dit long sur la colère et le dépit de l’Algérie face à cette position du Gouvernement français.

    Pour rappel la France a donc réduit, mercredi dernier, le nombre de visas octroyés aux citoyens des trois pays du Maghreb, à savoir l’Algérie, le Maroc et la Tunisie. Une réduction de 50%pour les Algériens, ce qui prouve, une fois de plus, que Paris entendait envoyer un sérieux message à Alger.

    Selon ce qui a été avancé comme explication cette mesure intervient suite au refus des autorités de ces trois pays maghrébins de reprendre leurs ressortissants qui se trouvent en situation irrégulière en France. Sur cet épineux dossier l’Algérie et la France étaient en contacts et en discussions de manière permanente et régulière depuis des années en vue de rapprocher les points de vues et de trouver des solutions. Mais apparemment Paris a opté pour une autre approche : le chantage par les visas.

    On comprend dès lors mieux pourquoi cela a fortement déplu à Alger. Ici en Algérie on considérait que cette décision a des relents électoralistes. Les élections présidentielles en France sont en effet prévues au printemps de l’année prochaine. Le Président français, Emmanuel Macron, candidat pour sa propre succession, entend sans doute, à travers cette mesure et bien d’autres encore, séduire un électorat français de droite ou même d’extrême droite.

    En tout cas ceci ne manquera pas d’avoir des incidences sur les relations entre les deux pays au moment même où elles ne sont pas déjà au top.

    Par : KAMAL HAMED

    Le Midi libre, 03/10/2021

  • France-Algérie: L’étrange déclaration de Macron sur Tebboune

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    Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, « est pris dans un système qui est très dur », a déclaré le président français, Emmanuel Macron lors d’une rencontre avec des jeunes – binationaux, Algériens ou français d’origine algérienne jeudi dernier.

    Selon ce qu’a rapporté le journal français Le Monde, Emmanuel Macron, a évoqué une « haine de la France » a affirmé que « le problème ne se posait pas avec la société algérienne dans ses profondeurs mais du système politico-militaire qui s’est construit sur cette rente mémorielle ».

    « On voit que le système algérien est fatigué, le Hirak l’a fragilisé. J’ai un bon dialogue avec le président Tebboune, mais je vois qu’il est pris dans un système qui est très dur » a déclaré Macron.

    Il y a un an, le président français a adressé des mots de soutien à son homologue algérien, un chef d’Etat qu’il a jugé « courageux » et destiné à assurer la « stabilité » du pays. Des mots qui avaient froissé une levée de boucliers, de l’opposition politique et des médias algériens. Le président français avait déclaré à l’hebdomadaire Jeune Afrique à l’époque, qu’il fera tout son possible « pour aider Tebboune ».

    Tebboune lui renverra l’ascenceur, à l’occasion d’une embellie diplomatique comme il en arrive souvent entre les deux pays, notamment lors de son interview à l’hebdomadaire Le Point en disant: « Macron a toute mon estime. C’est le plus éclairé d’entre tous. Les autres présidents avaient tous une histoire avec l’Algérie ».

    Il y a une dizaine de jours, le Chef de l’Etat algérien Abdelmadjid Tebboune, a été appelé, par son homologue français Emmanuel Macron, pour une discussion portant sur les relations entre leurs deux pays mais également la situation en Libye et au Sahel, avait annoncé la présidence algérienne.

    Par ailleurs, le président français a affirmé jeudi que la réduction de 50% de l’octroi des visas aux Algériens ciblera surtout le « milieu dirigeant ». « Il n’y aura pas d’impact sur ce qu’on évoque. On va s’attacher à ce que les étudiants et le monde économique puissent le garder. On va plutôt ennuyer les gens qui sont dans le milieu dirigeant, qui avaient l’habitude de demander des visas facilement » a déclaré Macron. « L’objectif, est de dire aux dirigeants que si vous ne coopérez pas pour éloigner des gens qui sont en situation irrégulière et dangereux, on ne va pas vous faciliter la vie » a-t-il signalé.

    La réaction d’Alger ne s’est pas faite attendre. François Gouyette, l’atypique ambassadeur de France à Alger est convoqué à la présidence de la république algérienne pour consultation.

    Radio M, 02/10/2021

  • Touristes étrangers: L’Algérie va faciliter l’octroi de visas

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    L’Algérie, qui voit ses réserves de changes s’effriter d’année en année, n’a d’autres choix que de diversifier ses sources de revenus en devises, qui proviennent actuellement principalement de la rente pétrolière. Pour ce fait, le gouvernement algérien exploite plusieurs pistes pour sortir de la dépendance pétrolière.

    Le développement du secteur touristique fait partie des chantiers en voie de lancement pour atteindre les objectifs fixés. Avec un potentiel énorme et varié qui va des côtes sublimes du nord au grand Sahara dans le sud, l’Algérie accuse un certain retard dans ce domaine par rapport à ses voisins les plus les proches, le Maroc et la Tunisie ou encore l’Égypte, un peu lointaine.

    Les atouts touristiques indéniables de l’Algérie qui n’ont rien à envier à ceux des pays cités ne sont pas exploités. Vers un allègement des procédures du visa algérien À cela, il faut ajouter les lourdes démarches et les difficultés d’obtenir un visa pour les étrangers souhaitant visiter l’Algérie. Appliquant le principe de réciprocité, l’Algérie impose le visa plupart des pays dans le monde.

    Or, les touristes n’aiment pas les formalités qui durent plusieurs jours. Ils préfèrent des destinations sans visa ou avec un visa à l’arrivée. Au pire, ils opteraient pour un pays qui délivre le visa en quelques heures. Un problème dont l’exécutif en Algérie semble conscient.

    Le Premier ministre Aïmene Benabderrahmane a abordé, ce lundi 13 septembre, cette question lors de la présentation du plan d’action de son Gouvernement devant l’assemblée populaire nationale. Il a promis des avancées.

    « En ce qui concerne le tourisme et dans le but de bâtir une industrie touristique, le gouvernement s’engage à mettre en exécution un plan de la destination Algérie en s utenant le travail des agences de voyages et de tourismes en particulier par la facilitation des procédures de visa pour les touristes étrangers », a annoncé le Premier ministre devant les députés. Le ton est donné.

    L’Algérie entend bien alléger les procédures d’obtention de son visa. Reste à savoir comment et surtout à quelle échéance. Selon nos informations, un projet est en cours d’élaboration mais rien n’a filtré concernant les détails.

    Le Premier ministre s’est également engagé à moderniser le tourisme intérieur par la promotion des pôles touristiques d’excellence qui répondent aux normes internationales notamment ceux à caractère culturel et religieux dans le sud du pays.

    Le Midi libre, 14/09/2021

  • Algérie: Vers la reprise du traitement de tous types de visas

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    Au moment où l’Union européenne imposait des conditions de déplacement aux Algériens titulaires d’un visa « Schengen » touristique, le centre « VFS Global France »
    s’apprêterait à reprendre le traitement des dossiers de tous types de visas et a augmenté les capacités d’accueil quotidiennes pour atteindre environ 400 rendez-vous par jour, a-t-on appris auprès d’une source bien informée.
    En effet, le dépôt des dossiers de visa français au centre VFS Global d’Alger est désormais devenu disponible pour tous types de visas, indique notre source, ajoutant que toute personne titulaire d’un visa touristique peut dorénavant entrer dans l’espace Schengen, mais selon des conditions précises.
    La source précise que seules les personnes ayant reçu leur vaccin contre la Covid-19 sont autorisées à entrer dans l’espace Schengen par un visa touristique, à condition que le vaccin soit AstraZeneca, le seul utilisé en Algérie et approuvé par les autorités de l’Union européenne, dont la France.
    Notre source a révélé que les voyageurs Algériens en Europe et en France, titulaires de divers types de visas et qui ne sont pas vaccinés avec AstraZeneca, seront mis en quarantaine dès leur entré au territoire Européen, notamment la France, qui a inscrit l’Algérie et les pays d’Afrique du Nord sur la liste rouge en raison de la propagation du virus.
    La quarantaine pour les Algériens qui ne sont pas vaccinés avec AstraZeneca
    Par ailleurs, la même source a fait savoir que les compagnies aériennes françaises ont obtenu l’autorisation pour opérer 24 vols vers l’Algérie, ajoutés aux 24 vols d’Air Algérie vers les aéroports français, et ce, en application du principe de réciprocité.
    Le Midi Libre, 08/09/2021
  • Visa pour la France : VFS Global Algérie apporte des précisions

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    Le centre de traitement des demandes de visa pour la France en Algérie, VFS Global a apporté, ce vendredi, un éclairage nouveau quant aux conditions du voyage à l’Hexagone. Dzair Daily vous en donne davantage de détails à ce sujet, ce 20 août 2021.
    En effet, le centre chargé des demandes du visa pour la France, VFS Global Algérie, a fait état d’un nouveau changement concernant les conditions d’accès au territoire français. VFS Global Algérie a indiqué une modification des restrictions de franchissement de la frontière française. C’est ce dont nous informe le centre, à travers un communiqué publié sur sa page Facebook ce vendredi 20 août 2021.
    Effectivement, la France a actualisé la carte des pays verts, oranges et rouges, classifiant les États selon la situation épidémique. Alors que l’Algérie se confronte à un rebond de contamination ; les autorités françaises ont inclus notre pays dans la liste rouge. Il s’agit, en effet, de la nomenclature des territoires dans lesquels on observe une circulation active du virus à couronne. Cela avec une présence de variants préoccupants.
    Ainsi, notre pays qui était jusqu’ici placé sur liste orange, est considéré désormais comme un territoire « où la circulation du virus est non maîtrisée . Ce changement de classification entraîne, de ce fait, un changement dans les conditions d’accès au territoire français. Ainsi que dans les conditions de sortie de l’Hexagone vers un pays figurant dans la zone rouge.
    Les nouvelles conditions d’accès en France depuis l’Algérie
    À ce titre, les personnes vaccinées par un vaccin reconnu par la France sont exemptées de toutes les restrictions. Toutefois, cette catégorie doit présenter un justificatif du statut vaccinal. Ainsi qu’une déclaration sur l’honneur attestant d’une absence de symptôme de la Covid-19. D’autre part, les personnes non-vaccinées venant de l’Algérie ne pourront plus entrer en Algérie sauf pour motif impérieux.
    Outre la justification du motif impérieux, d’autres mesures s’imposent à cette deuxième catégorie. Il est impératif que ces voyageurs passent quelques examens. Deux jours avant la date de la desserte. Il s’agit du test PCR et du test antigénique à l’arrivée. Les passagers sont également soumis à une quarantaine obligatoire à l’arrivée dans les aéroports français.
    De plus que l’Algérie, qui a rejoint récemment la liste des pays à risque, cette dite liste comprend aussi plusieurs pays africains et asiatique. On cite à titre d’illustration la Tunisie, le Maroc, la Russie, l’Indonésie et l’Afrique du Sud. Ainsi que des États de l’Amérique latine comme l’Argentine, le Brésil et Cuba.
    MH
  • Vers le gel de l’immigration en France pendant «trois à cinq ans»?

    Michel Barnier, ex-négociateur du Brexit, propose un «moratoire» pour geler l’immigration en France pendant «trois a cinq ans». Une mesure «peu réaliste» pour l’essayiste spécialiste de l’immigration Jean-Paul Gourévitch. Explications.

    «À part un grand discours plein de bonne volonté, je ne vois rien de concret», tacle d’emblée Jean-Paul Gourévitch.

    L’auteur de Les véritables enjeux des migrations (Ed. du Rocher) n’y va pas par quatre chemins pour qualifier la tribune de Michel Barnier, parue ce jeudi 29 juillet dans Le Figaro. L’ancien négociateur en chef du Brexit, officiellement candidat pour la présidentielle 2022, propose ainsi un «moratoire» de l’immigration en France. L’objectif: une «pause de trois a cinq ans» afin de «nous donner le temps de discerner ce qui est possible et de décider ce qui est bon». Ce gel des flux migratoires ne concernerait pas les étudiants et le droit d’asile, avait précisé Michel Barnier début mai sur RTL.

    «Non seulement je ne suis pas sûr que [la mesure] soit légale mais qui plus est, cela n’empêchera pas des immigrés en situation irrégulière d’arriver! Un moratoire n’empêchera pas des réfugiés politiques ou des mineurs non accompagnés de venir en France», estime Jean-Paul Gourévitch au micro de Sputnik.

    Il ne serait pas possible d’empêcher les migrants en situation irrégulière de rentrer en France, selon lui, «car ils saisiraient aussitôt les instances européennes et internationales».

    La France n’est pas entièrement souveraine en matière d’immigration

    De fait, la mise en place d’un moratoire sur l’immigration risquerait de se heurter a la législation européenne. En matière d’immigration, la France, comme tous les pays membres de l’UE, n’a qu’une «compétence partagée» avec les instances européennes. «Pour une part de l’immigration, un tel projet risque fort d’être en contradiction avec les directives et les règlements pris par l’Union européenne dans le cadre de sa compétence partagée», expliquait ainsi auprès du Figaro Francesco Martucci, professeur de droit public à l’université Panthéon-Assas et spécialiste des questions européennes.

    Dans le détail, Michel Barnier souhaite notamment faire cesser les régularisations inconditionnelles des sans-papiers, au nombre de 30.000 aujourd’hui. «Le chiffre est exact, mais les régularisations ne sont pas inconditionnelles», lui objecte Jean-Paul Gourévitch.

    «Elles sont effectuées par l’Ofpra [Office français de protection des réfugiés et des apatrides, ndlr] et, en cas de litige, par la Cour nationale du droit d’asile», précise l’essayiste. Patrick Stefanini, dans son essai Immigration: ces réalités qu’on nous cache (Ed. Robert Laffont), évalue le nombre de clandestins présents sur le sol français entre 600.000 et 900.000. «On est dans une fourchette comprise entre 400.000 et 700.000, avec un point moyen situé a environ 550.000, qui n’a pas véritablement bougé depuis une dizaine d’années. Les retours et les régularisations compensent en partie les arrivées», estime de son côté Jean-Paul Gourévitch.

    Echourouk online, 30/07/2021

    Etiquettes : France, élections présidentielles, Michel Barnier, immigration, visa, #France #Immigration #MichelBarnier

  • Maroc : L’Espagne envisage un élargissement de l’espace Schengen à Ceuta et Melilla

    L’Espagne a annoncé jeudi qu’elle examine «sérieusement» l’abolition du régime spécial Schengen à Ceuta et Melilla, et leur inclusion dans l’Union douanière, ce qui imposerait aux Marocains de se munir d’un visa pour entrer dans ces deux enclaves, ont rapporté, vendredi, des médias locaux.

    Par Moncef G.

    Selon les mêmes sources qui citent Ceuta TV, une rencontre a eu lieu jeudi entre le président de la ville de Ceuta, Juan Vivas et les secrétaires d’Etat pour la Fonction publique et pour l’Union européenne, Victor Francos et Juan Gonzalez-Barba.

    Durant cette rencontre, Juan Gonzalez-Barba a estimé que face «aux faits très graves qu’a connus la ville les 17 et 18 mai, avec l’entrée irrégulière de milliers de Marocains, le gouvernement central examine sérieusement l’abolition du régime spécial Schengen à Ceuta, qui le maintient en dehors du territoire commun de l’UE, et son inclusion dans l’Union douanière».

    «Il s’agit d’une décision d’une importance capitale qui requiert le maximum de consensus dans la ville et parmi les forces politiques nationales», a-t-il expliqué.

    Dans la pratique, cela voudrait dire que pour accéder à l’enclave contrôlée par l’Espagne, il faudra disposer d’un visa Schengen alors qu’habituellement, la seule présentation d’un justificatif de résidence pour les Marocains habitant à la lisière de la frontière de la ville suffisait.

    Cette intégration de Ceuta et Melilla à l’espace Schengen devrait s’accompagner par l’arrivée de fonds européens, a promis le secrétaire d’Etat à la Politique territoriale, Victor Francos. «Nous voulons que Ceuta soit un acteur majeur dans la mise en œuvre des fonds européens des milliards d’euros qui devraient servir à moderniser Ceuta et à réactiver son économie et améliorer les services», rapporte «Ceuta Al Dia».

    Depuis le 17 mai, des milliers de candidats à l’émigration, dont de nombreux jeunes, ont afflué illégalement dans l’enclave, les gardes-frontières marocains les ayant laissé passer. La plupart ont été refoulés mais plus de 1 000 mineurs marocains sont restés à Ceuta, dont beaucoup errent dans les rues. Les autorités de Ceuta s’activent pour tenter de retrouver leurs parents afin d’assurer leur retour.

    Selon Madrid, parmi les migrants, 1 500 étaient des mineurs, tandis que l’ONG Amnesty International avance le chiffre de 2 000.

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, Espace Schengen, visa, frontières, Migration,

  • Algérie : Le visa ou la harga

    par Abdelkrim Zerzouri

    L’effort en valait-il la chandelle ? Solliciter un visa Schengen en 2020, une année marquée par le confinement quasi planétaire dans le cadre des mesures de protection contre la propagation de la pandémie, qui aurait songé à le faire s’il n’a pas «motif impérieux », condition sine qua non pour l’entrée des étrangers dans les pays européens durant cette période de crise sanitaire ? Certes, on a enregistré une baisse importante des demandeurs algériens de visa Schengen, 80% de moins qu’en 2019, mais les consulats européens en Algérie ont enregistré quand même, en 2020, 136.079 demandes de visa Schengen, dont 87.138 ont obtenu une réponse positive, soit un taux de rejet des demandes de visa Schengen qui s’est établi à 38% en 2020. Lequel taux de rejet des demandes de visa est le plus faible comparé aux deux dernières années, qui s’est établi à 43% en 2019 et 45,5% en 2018.

    Mais, ce taux de rejet enregistré en 2020 est plus élevé qu’en 2017 et surtout en 2016 lorsqu’il s’établissait respectivement à 35,9% et 27,7%. Les causes des rejets ? Souvent non motivé, basé sur des soupçons de départ sans retour ou prolongation illégale du délai de séjour autorisé, le rejet de la demande de visa n’est-il pas à l’origine de l’explosion d’autres chiffres, ceux liés à l’émigration clandestine, la harga, comme la qualifient les Algériens ? Le lien existe bien si l’on tient compte de la hausse des chiffres des harraga qui ont traversé la Méditerranée dans la même période. Pourquoi se fatiguer à suivre la voie légale quand on est assuré du refus au bout de la demande de visa, et quand rejoindre les rives sud de l’Europe devient du domaine du possible, juste le temps d’une traversée par mer, de plus en plus court grâce à des embarcations rapides et plus sûres, et ce malgré tous les risques de l’aventure ?

    Il y a, donc, les chiffres de demandeurs de visa et les autres chiffres cachés de l’émigration clandestine, plus importants, et qui devraient amener, ici et ailleurs, à se poser moult interrogations. A-t-on vraiment réussi à empêcher les gens, les jeunes notamment, de se rendre en Europe en leur refusant le visa ? Si non, pourquoi alors ne pas accorder le visa au grand nombre de demandeurs pour réduire une immigration clandestine incontrôlable, afin de se charger d’un flux de voyageurs étrangers détenteurs de visa, qu’on pourrait identifier, contrôler et suivre facilement, y compris dans le cas de prolongation illégale de la période de séjours autorisée ?

    Certainement que si les visas étaient plus faciles à obtenir, les gens seraient plus disposés à rentrer chez eux à la fin de leur séjour avec l’espoir de tenter leur chance une autre fois. L’émigration clandestine serait réduite considérablement et deviendrait dès lors plus contrôlable, plus maîtrisable. Durant cette année 2020, de nombreux détenteurs de visa C, court séjour, n’ont pas été autorisés à pénétrer dans l’espace Schengen, à cause de la fermeture des frontières, mais juste à côté, des centaines de harraga, qui n’ont rien demandé à leurs hôtes, ont accompli le voyage et se baladent dans les villes européennes ! Quelque part, c’est insensé, et cela pousse à se demander si le rejet du visa n’est pas fait pour booster l’émigration clandestine.

    Le Quotidien d’Oran, 13 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, visa, harga, Schengen, Europe, émigration,

  • L’Espagne envisage de mettre fin à son accord avec le Maroc sur Ceuta et Melilla

    MADRID – L’Espagne envisage de mettre fin à un accord qui autorise le passage sans visa des villes marocaines vers les enclaves nord-africaines de Ceuta et Melilla, a déclaré vendredi un responsable gouvernemental.

    Cette décision intervient au milieu d’une dispute entre les deux pays sur des questions liées au Sahara occidental, une région sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté.
    « Le gouvernement envisage (…) de supprimer le régime spécial », a déclaré jeudi Juan Gonzalez Barba, ministre adjoint des relations avec l’Union européenne, lors d’une visite à Ceuta, selon le ministère des Affaires étrangères.
    « Les contrôles aux frontières se déplaceraient ensuite vers la frontière avec le Maroc », a-t-il ajouté.
    Pendant des années, les Marocains des villes entourant les enclaves pouvaient entrer sans visa, mais en exigeaient un pour se rendre en Espagne continentale ou dans le reste de l’espace Schengen sans frontières de l’Europe par voie maritime ou aérienne.
    Bien que ce soit toujours théoriquement le cas, la frontière est actuellement fermée par le Maroc depuis l’année dernière au milieu de la pandémie de coronavirus.
    Le mois dernier, environ 8 000 personnes ont nagé dans Ceuta ou ont escaladé la clôture frontalière après que les autorités marocaines aient semblé assouplir les contrôles dans un mouvement largement lié à la querelle sur le Sahara occidental.
    Euronews, 11 juin 2021
    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, visa,
  • L’Espagne envisage de mettre fin à son accord avec le Maroc sur Ceuta et Melilla

    L’Espagne envisage de mettre fin à un accord sur la frontière marocaine avec des enclaves

    MADRID – L’Espagne envisage de mettre fin à un accord qui autorise le passage sans visa des villes marocaines vers les enclaves nord-africaines de Ceuta et Melilla, a déclaré vendredi un responsable gouvernemental.

    Cette décision intervient au milieu d’une dispute entre les deux pays sur des questions liées au Sahara occidental, une région sur laquelle le Maroc revendique la souveraineté.

    « Le gouvernement envisage (…) de supprimer le régime spécial », a déclaré jeudi Juan Gonzalez Barba, ministre adjoint des relations avec l’Union européenne, lors d’une visite à Ceuta, selon le ministère des Affaires étrangères.

    « Les contrôles aux frontières se déplaceraient ensuite vers la frontière avec le Maroc », a-t-il ajouté.

    Pendant des années, les Marocains des villes entourant les enclaves pouvaient entrer sans visa, mais en exigeaient un pour se rendre en Espagne continentale ou dans le reste de l’espace Schengen sans frontières de l’Europe par voie maritime ou aérienne.

    Bien que ce soit toujours théoriquement le cas, la frontière est actuellement fermée par le Maroc depuis l’année dernière au milieu de la pandémie de coronavirus.

    Le mois dernier, environ 8 000 personnes ont nagé dans Ceuta ou ont escaladé la clôture frontalière après que les autorités marocaines aient semblé assouplir les contrôles dans un mouvement largement lié à la querelle sur le Sahara occidental.

    Euronews, 11 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Espagne, Ceuta, Melilla, visa,