Étiquette : visa

  • L’Espagne envisage d’imposer un visa aux Marocains pour entrer à Ceuta et Melilla

    Selon le secrétaire d’État à l’Union européenne du ministère des affaires étrangères, Juan González Barba, le gouvernement espagnol envisage de renoncer au « régime spécial » dont bénéficient Ceuta et Melilla dans le cadre Schengen, l’espace européen sans frontières, ce qui signifierait que les résidents des wilayas (provinces) marocaines environnantes – Tétouan dans le cas de la première et Nador dans le cas de la seconde – auraient besoin d’un visa pour entrer dans les deux places espagnoles d’Afrique du Nord.

    Le ministre espagnol des affaires étrangères a reconnu que les événements « extrêmement graves » des 17 et 18 mai, lorsque près de 10000 personnes sont entrées illégalement à Ceuta en 48 heures, ont conduit le gouvernement à envisager de prendre cette mesure.

    Le gouvernement prépare un plan spécial pour Ceuta et Melilla, qui prévoit la possibilité de demander l’entrée des deux villes autonomes dans l’union douanière de l’UE et de revoir son régime économique et fiscal spécial.

    La secrétaire d’État à l’Union européenne du ministère des Affaires étrangères, González Barba, et le secrétaire d’État à la politique territoriale et à la fonction publique, Víctor Francos, ont rencontré ce jeudi le président de Ceuta, Juan Vivas, du PP, qui a apprécié l’ » engagement  » de l’État pour sortir Ceuta de sa situation insoutenable et lui donner un avenir  » solide « . Les deux hauts fonctionnaires doivent se rendre vendredi à Melilla, où ils discuteront également avec ses autorités de la possibilité de changer son « modèle économique » afin de lui donner plus de stabilité pour l’avenir.

    Avec El Pais, 10 juin 2021

    Etiquettes : Espagne, Ceuta, Melilla, Maroc, Schengen, Union Européenne, UE, visa, frontières,

  • Algérie: Reprise des visas pour la France à partir du 17 juin

    Les consulats généraux de France en Algérie reprendront “progressivement” à compter du 17 juin prochain le traitement des demandes de visa soumises par des personnes se rendant en France pour motif professionnel et justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation délivré par la France. C’est ce qu’a indiqué ce jeudi un communiqué de l’ambassade de France en Algérie.

    “Afin d’anticiper une levée de ces restrictions d’entrée sur le territoire français, dont la date n’est pas encore connue à ce jour, les consulats généraux de France en Algérie reprendront progressivement à compter du 17 juin 2021 l’instruction des demandes de visa présentées par des personnes se rendant en France pour motif professionnel et justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation (visa de court séjour à entrées multiples) délivré par la France, d’une validité d’au moins un an et arrivé à expiration après le 1er novembre 2019”, a précisé le communiqué.

    Après la réouverture partielle des frontières de l’Algérie à partir du mardi 1er juin, les autorités françaises se préparent aussi à un retour progressif à la normale pour la mobilité des personnes entre les deux pays.

    Cette reprise de délivrance des visas concerne dans un premier temps des « personnes se rendant en France pour motif professionnel » et « justifiant avoir obtenu par le passé un visa de circulation (visa de court séjour à entrées multiples) délivré par la France, d’une validité d’au moins un an et arrivé à expiration après le 1er novembre 2019 ».

    Le Consulat précise que les « conjoints de Français, ainsi que ceux de ressortissants de l’Union européenne, pourront également déposer leur dossier ».

    Pour cela, indique la même source, les demandes « seront reçues sur rendez-vous qu’il sera possible de prendre en ligne à compter du 9 juin 2021 selon le processus habituel ».

    Le Consulat précise aussi que le « contrôle des conditions de dépôt des demandes sera effectué à l’entrée du centre. Les personnes qui ne seraient pas en mesure de justifier qu’elles remplissent ces conditions ne seront pas admises ».

    Le communiqué souligne que “le voyageur de plus de onze (11) ans, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (RT-PCR COVID) datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19, une déclaration sur l’honneur attestant qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la Covid-19 et qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage”.

    Dans sa déclaration d’honneur, le voyageur de plus de onze ans doit attester aussi, selon la même source, qu’”il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire français, qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, un examen biologique de dépistage virologique (PCR)”.

    Enfin, la délivrance d’un visa C « n’autorise pas nécessairement le franchissement de la frontière », indique le Consulat.
    Pour voyager en France avec un visa C, il faudra attendre la levée des « restrictions exceptionnelles mises en œuvre depuis le 31 janvier 2021 en raison de la pandémie de la covid-19 ».

    Le Jeune Indépendant, 03 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, France, visa,

  • Ambassade d’Italie en Algérie: Reprise du traitement des demandes de visas d’affaires

    par Ahmed Kessi

    L’ambassade d’Italie en Algérie tente une adaptation aux circonstances particulières et prend une initiative, dans la foulée de la réouverture partielle des frontières.

    En effet, tenant compte de l’évolution de la situation à moyen et long terme, l’ambassade annonce «la reprise partielle du traitement des demandes de visas d’affaires Shengen pour l’Italie, à partir d’hier mardi», annonce un communiqué de l’ambassade rendu public mardi.

    Une initiative en vue de «soutenir les communautés d’affaires des deux pays, et de booster par là même l’économie», note le communiqué.

    Ainsi, l’ambassade a instruit son partenaire VFS Global de reprendre contact, «en voie prioritaire dans une première phase, avec les titulaires d’un visa d’affaires Schengen de circulation délivré par l’ambassade d’Italie en Algérie et qui a expiré pendant la pandémie , pour leur proposer une prise de rendez-vous auprès de l’un de ses centres de visas actuellement ouverts (Alger, Oran, Constantine)», ajoute le communiqué.

    Toutefois, «des mesures de restriction de voyages» ont été décidées par les États Shengen, dont l’Italie, dans le cadre de la lutte contre la pandémie de la Covid-19, précisera l’ambassade.

    «La restriction temporaire des déplacements non essentiels vers l’Union européenne est toujours en vigueur», rappelle le communiqué.

    Le communique précise, par ailleurs, que ces restrictions pourraient être «maintenues, assouplies ou réintroduites en fonction de la situation épidémiologique et sur la base des «décisions des autorités nationales concernées dans les différents pays». Et c’est à chaque «titulaire d’un nouveau visa Schengen ou d’un visa toujours en cours de validité de se renseigner et de se conformer aux restrictions en vigueur de chaque État.

    Pour se renseigner, l’ambassade d’Italie invite à consulter son site internet (www.ambalgeri.esteri.it), ainsi que le site web du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale italien (www.esteri.it) pour se renseigner.
    Synthèse Ahmed K.

    Le Soir d’Algérie, 02 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, ambassade d’Italie à Alger, visa, Schengen,

  • Fraude au visa dans le consulat maltais en Algérie

    Qui d’autre a ruiné la réputation de Malte ?

    Kevin Kassar*

    Malte a été mentionnée dans deux alertes émises par Frontex, l’agence européenne des frontières. Frontex a enregistré une forte hausse du nombre de ressortissants algériens entrant illégalement en Europe après avoir obtenu frauduleusement des visas maltais à Alger. Des Algériens munis d’un visa maltais se sont rendus à Marseille, apparemment en transit vers Malte, leur destination finale. Mais ils n’avaient que des billets pour Marseille et n’ont jamais quitté la France – et n’ont jamais atteint Malte.

    Ce pic a coïncidé avec la nomination du cousin éloigné de Joseph Muscat, Robert Falzon, comme consul maltais à Alger. Falzon n’avait absolument aucune expérience diplomatique. De sérieuses allégations concernant des milliers d’euros de pots-de-vin pour la délivrance de visas maltais à Alger n’ont pas fait l’objet d’une enquête car elles ne relevaient pas de la compétence du National Audit Office.

    Lorsque l’affaire a été signalée à la police, celle-ci n’a manifesté aucun intérêt. Le commissaire adjoint de police de l’époque, Lawrence Cutajar, a cité les relations du consul avec Mascate comme un facteur compliquant la mise en place de toute enquête.

    Les preuves contre le consul étaient accablantes. Environ 7 000 Algériens ont obtenu des visas en 18 mois seulement. Par habitant, Malte est devenu le pays européen accordant le plus grand nombre de visas aux Algériens, dans les neuf mois suivant l’entrée en fonction de Falzon comme consul. Pour quatre Algériens atterrissant à Malte avec un visa délivré par notre consulat, un seul revenait. Air Malta a assuré des vols fantômes avec un taux de non-présentation de 90 % entre Malte et Alger.

    Entre 4 000 et 8 000 euros étaient facturés pour fournir aux demandeurs des preuves d’emploi, des fiches de paie et des données de sécurité sociale pour obtenir leur visa. Si 7 000 visas ont été délivrés pour la somme modique de 4 000 euros, ce racket a généré au moins 28 millions d’euros. Bien que la police de l’immigration l’ait averti de ne pas délivrer de visas à 484 demandeurs algériens suspects, Falzon les a quand même délivrés. Dans 865 autres cas, la police a donné son feu vert, mais le consul a inexplicablement refusé de délivrer les visas.

    Un agent commercial algéro-maltais et d’Air Malta, Alex Fezouine, a tiré la sonnette d’alarme. Il a naïvement écrit à Muscat en avril 2015, consterné par ce qui se passait. « Les vendeurs de visas ont pris le contrôle du consulat et de la compagnie aérienne, ils envoient des immigrants illégaux en Europe via Malte », a-t-il expliqué.

    La réponse de Muscat : « Je ne suis pas la police, je ne suis pas un enquêteur ». Et a rapidement agi pour faire taire le dénonciateur par une cruelle rétribution. Identity Malta a révoqué la citoyenneté maltaise de l’homme. Lorsque Fezouine a protesté et demandé une enquête, Muscat a nommé le juge à la retraite Philip Sciberras pour la présider.

    Les vendeurs de visas ont pris le contrôle du consulat et de la compagnie aérienne, ils envoient des immigrants illégaux en Europe via Malte.

    L’opposition a demandé que l’auditeur général enquête sur les allégations relatives aux visas. Mais le mandat imposé par le gouvernement était restrictif sans vergogne. Dans une lettre datée du 20 novembre 2015, Owen Bonnici, Chris Agius et Edward Zammit Lewis se sont assurés que la portée de l’enquête était ridiculement étroite. L’auditeur s’est heurté à une obstruction à chaque étape. Toutes les données relatives aux visas algériens délivrés entre 2009 et 2014 avaient été purgées. Par conséquent, l’auditeur ne pouvait pas effectuer une analyse comparative avec la période où Falzon était consul.

    Le NAO a concédé que « le manque de visibilité a empêché ce bureau d’établir si la délivrance des visas était intentionnellement prolongée pour susciter des paiements ». Mais il a établi que « les conditions de sélection d’un consul étaient peut-être inadéquates » et que « le consul n’avait pas l’expérience nécessaire ».

    Face à la pression croissante, le consul a été rappelé, peu avant que le scandale n’éclate. La police a interrogé le consul mais a discrètement avorté l’enquête.

    Le 16 août 2020, Aldo Cutajar, consul de Malte à Shanghai et frère du chef de la fonction publique Mario Cutajar, a été accusé de blanchiment d’argent et d’évasion fiscale. Une descente de police à son domicile a permis de trouver 500 000 € en espèces et des centaines de milliers d’articles de luxe, dont des montres Rolex, deux voitures Mercedes de luxe et d’autres véhicules.

    Aldo et sa femme, Isabel, avaient payé les véhicules de luxe en espèces. En outre, ils disposaient d’un compte bancaire à Dubaï contenant plus de 300 000 euros. Ils ont acheté une villa à Naxxar, un penthouse et des garages à Swatar et une propriété en Toscane. Ils détenaient également 2 millions d’euros sur Satabank.

    Quinze ans plus tôt seulement, Cutajar avait plaidé coupable de détournement de fonds d’un ministère. Condamné à deux ans de prison et à une interdiction perpétuelle, il a perdu son emploi au gouvernement. Peu de temps après sa condamnation, il a demandé au tribunal de lever son interdiction.

    Il a plaidé qu’il avait deux jeunes enfants, qu’il avait été contraint de vendre sa propriété résidentielle, qu’il était au chômage et qu’il devait subvenir aux besoins de sa famille. Le procureur général s’est opposé avec véhémence à cette demande en raison de la gravité de ses crimes et du fait qu’il était un fonctionnaire. Le tribunal a eu pitié de Cutajar et a levé l’interdiction, concluant qu’ »il a déjà payé cher ce qu’il a fait ».

    Le gouvernement a été contraint de le réintégrer. Les gouvernements successifs font attention aux missions qu’ils lui confient, jusqu’à ce que les travaillistes arrivent au pouvoir. Alors que Mario Cutajar est devenu chef de la fonction publique, son frère, Aldo a commencé une nouvelle carrière au ministère des Affaires étrangères en tant que consul à Pékin. En 2018, le ministre des affaires étrangères Carmelo Abela l’a nommé consul à Shanghai.

    En deux ans, le nouveau consul a amassé une richesse qui rendrait jaloux un dictateur africain. D’où vient tout cet argent ? Parmi les objets de luxe trouvés à son domicile, la police a trouvé une liste de noms et de numéros de passeport de citoyens chinois. Le procureur a déclaré au tribunal que la fortune obscène des Cutajar provenait de la vente illégale de visas chinois.

    Mario Cutajar a nié tout rôle ou avoir été consulté au sujet de l’affectation de son frère à Pékin et à Shanghai. Cette affirmation a été démentie par l’ambassadeur expérimenté et respecté Evarist Saliba. Mario Cutajar, en tant que chef de la fonction publique, doit avoir été directement impliqué, insiste Saliba, et « je parle d’après une très longue expérience de la fonction publique, ayant participé à la nomination des consuls ».

    Aldo Cutajar avait succédé au consul de Shanghai à Sai, épouse du ministre en disgrâce Konrad Mizzi, qui a même été exclu du parti travailliste.

    La réputation de Malte a été véritablement malmenée dans le monde entier. Elle ne se remettra pas facilement des coups de boutoir brutaux des travaillistes.

    *Kevin Cassar, professeur de chirurgie et ancien candidat du PN

    Times Malta, 30 mai 2021

    Etiquettes : Malta, consulat maltais à Alger, visa, fraude, pot-de-vin, corruption,

  • Comment quitter le Maroc pour trouver un meilleur emploi à l’étranger ?

    La plupart des Marocains rêvent de travailler à l’étranger. Selon une étude de l’association marocaine d’études et de recherches sur les migrations (AMERM) ce sont bels et biens 42 % des Marocains qui veulent partir à l’étranger. Cependant, la migration n’est plus une simple décision, mais bien un réel projet migratoire.

    Selon la même étude, sur l’ensemble de personnes sondées, seules 9 % ont un réel potentiel d’émigration. Le potentiel à migrer étant disponible chez les personnes ayant un niveau élevé et moyen d’éducation. Cette personne doit bénéficier de plusieurs ressources (information, documents de voyages, ressources financières ) qui facilitent la réalisation du projet migratoire.

    1- Cibler un pays qui a une politique sérieuse et claire d’immigration

    Si vous avez décidé d’un coup de tête de vous expatrier à l’étranger et vous ne savez pas encore quels est le pays à choisir pour commencer votre nouvelle vie. Je vous propose de regarder cette liste des 5 pays où l’on vit le mieux quand on est expatriés. En 2014, la banque HSBC a effectué une étude sur les pays les plus agréables lorsque l’on est expatrié. C’est finalement la Suisse qui monte sur la première marche du podium avec un score de 0,55, les critères n’étant le “mode de vie équilibré” ainsi que les salaires élevés et les perspectives professionnelles.

    2- Se renseigner au maximum sur le pays voulu

    Il faut tout d’abord se renseigner sur le pays en général : que cela soit au niveau de sa situation économique, sa demande en main d’œuvre, le niveau de vie, le pouvoir d’achat, le prix de l’immobilier… Votre job à l’étranger doit vous permettre de vivre sur place sans dépenser l’intégralité de votre salaire. Avant de partir, informez-vous sur ce que vous allez gagner et sur le coût de la vie dans votre pays d’accueil.
    Vous l’avez compris, Internet est un atout de taille dans vos recherches. Il faut donc utiliser tous les moyens pour trouver les informations pertinentes par rapport au pays choisi : sur les moteurs de recherches, forum, groupes facebook….
    Ensuite, il faut se renseigner sur les démarches de visas pour savoir à vous attendre lorsque vous allez effectuer les démarches pour l’immigration. Il existe certains pays qui demandent certains formulaires ou certaines conditions pour obtenir le visa.

    3- Préparer un projet professionnel réaliste et enthousiasmant

    S’expatrier, c’est se confronter à l’inconnu : il faut se poser les bonnes questions. Et même si vous croyez avoir pensé à tout, il reste une part d’imprévu. Une bonne préparation est souvent une garantie contre des désillusions.

    Il faut donc être au clair avec :
    – le type de poste que vous voulez occuper
    – le type d’entreprise
    – le secteur d’activité
    – le niveau de salaire
    – la ville dans laquelle vous voulez travailler
    – a quelle échéance, vous voulez occuper ce poste
    Plus cet objectif sera précis et enthousiasmant pour vous, plus votre communication autour de votre projet sera claire et la mise en place de votre plan d’action aussi !

    4- Apprendre la langue du pays

    Avant de choisir le pays dans lequel vous souhaitez vous installer, il vous faudra apprendre quelques rudiments de la langue locale. Même si l’anglais est un atout pour une entreprise internationale, vous aurez néanmoins besoin de comprendre ce dont on parle autour de vous.

    Le type d’emploi que vous recherchez déterminera alors le niveau des compétences linguistiques dont vous aurez effectivement besoin. Dans tous les cas, vous allez devoir montrer à votre futur employeur votre motivation à apprendre la langue locale.

    Enfin, sachez rédiger votre Cv dans la langue et dans les règles du pays. Un Cv américain n’est pas un Cv français traduit en anglais !

    5- Impliquer votre réseau dans la recherche

    Faites vos recherche à la fois en ligne et « dans la vraie vie.» Lorsque vous décidez sur un pays, il faut en parler à vos amis, à votre famille, à vos collègues, à vos voisins. Bref à tout le monde dans votre réseau. Il ya des chances qu’ils connaissent quelqu’un qui peut vous aider. Votre objectif est d’avoir un réseau de plus en plus qualifié. C’est l’image de l’entonnoir : au début, vous connaissez beaucoup de personnes, mais peu d’entre elles pourraient vous aider. Puis, petit à petit, vous allez affiner et filtrer les personnes que vous allez rencontrer et serez plus efficace.

    6- Se faire accompagner par des professionnels

    Trouver un travail motivant à l’étranger demande d’abord de l’audace et une profonde envie mais également de maitriser les techniques et garder la motivation! Alors, n’hésitez pas à vous faire accompagner dans ce projet.

    De nombreux organismes destinés à aider et renseigner les candidats à l’expatriation existent, ne les négligez pas ! Un certain nombre d’organismes – qui sont aussi des sources sûres d’information – existent dans de nombreux pays pour vous aider à trouver un emploi ou un stage à l’étranger :

    Forem (http://www.leforem.be/): service public wallon sur l’emploi et la formation. La rubrique “Consulter les offres d’emploi à l’étranger” () regroupe les offres d’emploi à l’étranger ;
    BIJOB (http://www.bijob.be): « BIJOB, le Brussels International Jobcentre, est le service de placement international du service public de l’emploi bruxellois, ACTIRIS. La mission principale de BIJOB est de promouvoir la mobilité internationale à partir de et vers la Région bruxelloise. » Les offres d’emploi à l’étranger se trouvent à la rubrique : « Offres d’emploi à l’étranger »
    Réseau EURES (http://ec.europa.eu/eures/) : portail européen sur la mobilité de l’emploi. Il concerne les demandeurs d’emploi, les employeurs et les personnes à la recherche de possibilités d’éducation et de formation. Comprenant plusieurs centaines de miliers d’ offres d’emploi, le site permet une sélection par secteur d’activité, par pays et par région.
    AMSEP (http://www.wapes.org). L’AMSEP est l’Association Mondiale des Services d’Emploi Publics. Les membres sont des Services Publics d’Emploi du monde entier. En 2012, c’est un réseau de 89 Services Publics d’Emploi, concernant 86 pays.

    Côté petites annonces, les sources d’informations sont diverses : sites internet, réseau, presse et Pôle emploi international. Quelques sites généralistes pour trouver un emploi à l’étranger :
    – Monster
    – Career Builder
    – Michael Page
    – Pôle emploi international
    – Emploi Expat

    Site du Lycée Moulay Driss 1er

    Etiquettes : Maroc, migration, visa, travail, étranger,

  • Les titres de séjours des algériens en France

    En France, la législation relative au droit des étrangers est compilée dans le Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile, également appelé CESEDA.

    La délivrance des titres de séjour est donc régie par les dispositions contenues dans ce code. Cependant, les titres de séjour des algériens en France sont régis par un autre texte.

    La France a conclu avec certains pays, notamment les pays du Maghreb mais également d’autres pays d’Afrique, des accords bilatéraux régissant le séjour et l’exercice d’une activité professionnelle de ces ressortissants dans l’hexagone.

    Ainsi, l’accord franco-algérien du 27 décembre 1968, modifié et complété par plusieurs avenants, prévoit les conditions dans lesquelles les citoyens algériens sont autorisés à séjourner en France.

    Les dispositions du CESEDA ne sont donc pas applicables aux algériens à ce propos.

    Aux termes de cet accord, les algériens peuvent prétendre aux titres de séjour suivants :
    – le certificat de résidence d’un an
    – le certificat de résidence de dix ans (dont le certificat pour personnes retraitées).

    Le certificat de résidence d’un an portant la mention « vie privée et familiale ».
    Selon l’article 6 de l’accord bilatéral, ce certificat est délivré de plein droit :

    1) au ressortissant algérien résidant en France depuis plus de 10 ans ou plus de 15 ans si, au cours de cette période, il a séjourné en qualité d’étudiant ;

    2) au ressortissant algérien marié avec un ressortissant de nationalité française, à condition que son entrée sur le territoire français ait été régulière, que le conjoint ait conservé la nationalité française et, lorsque le mariage a été célébré à l’étranger, qu’il ait été transcrit préalablement sur les registres de l’état civil français ;

    3) au ressortissant algérien marié à un ressortissant étranger titulaire d’un titre de séjour d’un an portant la mention « scientifique » à condition que son entrée sur le territoire français ait été régulière ;

    4) au ressortissant algérien ascendant direct d’un enfant français mineur résident en France, à la condition qu’il exerce même partiellement l’autorité parentale à l’égard de cet enfant ou qu’il subvienne effectivement à ses besoins.

    Lorsque la qualité d’ascendant direct d’un enfant français résulte d’une reconnaissance de l’enfant postérieure à la naissance, le certificat de résidence d’un an n’est délivré au ressortissant algérien que s’il subvient à ses besoins depuis sa naissance ou depuis au moins un an ;

    5) au ressortissant algérien qui n’entre pas dans les catégories précédentes ou dans celles qui ouvrent droit au regroupement familial, dont les liens personnels et familiaux en France sont tels que le refus d’autoriser son séjour porterait à son droit au respect de sa vie privée et familiale une atteinte disproportionnée au regard des motifs du refus ;

    6) au ressortissant algérien né en France, qui justifie y avoir résidé pendant au moins 8 ans de façon continue, et suivi, après l’âge de 1 an, une scolarité d’au moins 5 ans dans un établissement scolaire français, à la condition qu’il fasse sa demande entre l’âge de 16 ans et 21 ans ;

    7) au ressortissant algérien, résidant habituellement en France, dont l’état de santé nécessite une prise en charge médicale dont le défaut pourrait entraîner pour lui des conséquences d’une exceptionnelle gravité, sous réserve qu’il ne puisse pas effectivement bénéficier d’un traitement approprié dans son pays.

    Les ressortissants algériens autorisés à séjourner en France au titre du regroupement familial, s’ils rejoignent un ressortissant algérien lui-même titulaire d’un certificat de résidence d’un an, reçoivent de plein droit un certificat de résidence de même durée de validité, renouvelable.

    Le certificat de résidence d’un an pour l’exercice d’une activité professionnelle.
    Un tel certificat pourra être délivré aux catégories suivantes :

    – Les ressortissants algériens désireux d’exercer une activité professionnelle salariée reçoivent sur présentation d’un contrat de travail visé par les services du ministre chargé de l’emploi, un certificat de résidence valable un an, renouvelable et portant la mention « salarié » : cette mention constitue l’autorisation de travail exigée par la loi française ;

    – Les ressortissants algériens désireux d’exercer une activité professionnelle soumise à autorisation reçoivent, s’ils justifient avoir obtenue cette autorisation, un certificat de résidence valable un an renouvelable et portant la mention de cette activité ;

    – Les ressortissants algériens autorisés à exercer à titre temporaire, en application de la législation française, une activité salariée chez un employeur déterminé, reçoivent un certificat de résidence portant la mention « travailleur temporaire », faisant référence à l’autorisation provisoire de travail dont ils bénéficient et de même durée de validité ;

    – Les ressortissants algériens qui viennent en France pour mener des travaux de recherche ou dispenser un enseignement universitaire, reçoivent sous réserve d’une entrée régulière, un certificat de résidence valable un an portant la mention « scientifique » ;

    – Les artistes-interprètes algériens tels que définis par la législation française ou les auteurs algériens d’œuvre littéraire ou artistique au sens de la législation française, titulaires d’un contrat de plus de 3 mois avec une entreprise ou un établissement dont l’activité principale comporte la création ou l’exploitation d’une œuvre de l’esprit, reçoivent un certificat de résidence valable un an portant la mention « profession artistique ou culturelle ».

    Le certificat de résidence de 10 ans.
    Le certificat de résidence valable 10 ans est délivré de plein droit :

    – Au ressortissant algérien, marié depuis au moins un an avec un ressortissant de nationalité française,

    – À l’enfant algérien d’un ressortissant français si cet enfant a moins de 21 ans ou s’il est à la charge de ses parents, ainsi qu’aux ascendants d’un ressortissant français et de son conjoint qui sont à sa charge ;

    – Au ressortissant algérien titulaire d’une rente d’accident du travail ou de maladie professionnelle servie par un organisme français et dont le taux d’incapacité permanente est égal ou supérieur à 20% ainsi qu’aux ayants droit d’un ressortissant algérien, bénéficiaire d’une rente de décès pour accident de travail ou maladie professionnelle versée par un organisme français ;

    – Aux membres de la famille d’un ressortissant algérien titulaire d’un certificat de résidence valable 10 ans qui sont autorisés à résider en France au titre du regroupement familial ;

    – Au ressortissant algérien qui justifie résider habituellement en France depuis qu’il a atteint au plus l’âge de 10 ans ;

    – Au ressortissant algérien qui est en situation régulière depuis plus de dix ans, sauf s’il a été, pendant toute cette période, titulaire d’un certificat de résidence portant la mention « étudiant » ;

    – Au ressortissant algérien ascendant direct d’un enfant français résidant en France, à la condition qu’il exerce, même partiellement, l’autorité parentale à l’égard de cet enfant ou qu’il subvienne effectivement à ses besoins, à l’échéance de son certificat de résidence d’un an ;

    – Au ressortissant algérien titulaire d’un certificat de résidence d’une validité d’un an portant la mention « vie privée et familiale », lorsqu’il remplit les conditions énumérées ci-dessus ou lorsqu’il justifie de 5 années de résidence régulière ininterrompue en France.

    A noter : Le ressortissant algérien, qui après avoir résidé en France avec un certificat de résidence valable 10 ans, a établi ou établit sa résidence habituelle hors de France et qui est titulaire d’ une pension de vieillesse, peut bénéficier d’un certificat de résidence valable dix ans portant la mention « retraité ».
    Ce certificat lui permet d’entrer à tout moment sur le territoire français pour y effectuer des séjours n’excédant pas un an.
    Le conjoint du titulaire d’un certificat de résidence portant la mention « retraité », ayant résidé régulièrement en France avec lui, bénéficie d’un certificat de résidence conférant les mêmes droits et portant la mention « conjoint de retraité ».

    Maître Kahena MEGHENINI
    Avocate au Barreau de Paris

    Village de la Justice, 27 mars 2020

    Etiquettes : France, Algérie, titres de séjour, visa, papiers, migration, regroupement familial,


  • Moscou dénonce les « actions hostiles » alors que les États-Unis mettent fin aux services de visa pour la plupart des Russes

    Vendredi, le Kremlin a accusé Washington d’alimenter les tensions avec des «actions hostiles» après que l’ambassade américaine à Moscou eut déclaré qu’elle réduisait le personnel et arrêtait le traitement des visas pour la plupart des Russes.

    L’ambassade a déclaré qu’elle réduisait de 75% le personnel consulaire et qu’à partir du 12 mai, elle cesserait de traiter les visas de non-immigrant pour les voyages non diplomatiques après qu’une nouvelle loi russe ait imposé des limites au nombre de membres du personnel local pouvant travailler dans les missions diplomatiques étrangères.

    Cela signifie que les Russes, qui ne sont pas des diplomates ou des demandeurs de carte verte, ne pourront plus demander à l’intérieur de leur propre pays des visas pour visiter les États-Unis à des fins touristiques et autres. Ils devront plutôt faire de telles demandes dans des pays tiers s’ils en ont besoin.

    Le ministère russe des Affaires étrangères a souligné que les consulats russes aux États-Unis délivraient toujours des visas dans les 10 jours malgré les compressions diplomatiques subies eux-mêmes et a déclaré que rien n’empêchait Washington de compléter son personnel en faisant venir des ressortissants américains.

    Il a déclaré que le quota de personnel diplomatique américain en Russie était de 455, mais qu’il n’y avait que 280 employés accrédités, ce qui laissait à Washington suffisamment de latitude pour augmenter ses effectifs.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a déclaré que la décision de l’ambassade aurait peu d’impact pratique car, a-t-il dit, les Russes ont déjà eu du mal à obtenir des visas américains.

    « Vous savez, ici, il faut se pencher sur la cause profonde de la situation tendue qui se développe dans nos relations bilatérales », a déclaré Peskov aux journalistes.

    « Si vous démêlez le nœud de pas hostiles dans la direction opposée, alors il devient évident que le précurseur de tout cela est les actions hostiles des États-Unis. »

    Il a déclaré que la Russie s’était « attendue à mieux » des 100 premiers jours de la présidence américaine de Joe Biden.

    Il s’est félicité des initiatives visant à proroger le nouveau traité START sur les armes nucléaires. « Mais ce bagage positif est encore faible par rapport à la charge de négativité que nous avons accumulée au cours de ces 100 jours. Cette charge l’emporte malheureusement », a-t-il déclaré.

    Moscou et Washington ont longtemps différé sur une série de questions, mais les liens se sont encore effondrés après que Biden a déclaré qu’il pensait que le président Vladimir Poutine était « un tueur ».

    LES SANCTIONS

    Les États-Unis ont imposé des sanctions à la Russie ce mois-ci pour des activités malveillantes présumées, notamment l’ingérence dans les élections américaines de l’année dernière, le cyber-piratage et le «harcèlement» de l’Ukraine voisine.

    Moscou a riposté avec des sanctions contre les États-Unis et a rejeté les critiques américaines concernant le traitement du critique emprisonné du Kremlin Alexei Navalny.

    Les relations de la Russie avec plusieurs pays d’ Europe centrale et orientale se sont également détériorées ces dernières semaines, entraînant une série d’expulsions diplomatiques.

    Lorsque Poutine a signé la loi limitant le personnel local employé dans les missions diplomatiques la semaine dernière, il a également dit au gouvernement de dresser une liste d’États «hostiles» soumis aux restrictions.

    Un projet de liste publié par la télévision d’État russe suggère que les États-Unis sont l’un des pays qui y figureront.

    « Nous regrettons que les actions du gouvernement russe nous aient obligés à réduire notre effectif consulaire de 75% », a déclaré l’ambassade américaine dans un communiqué.

    «À compter du 12 mai, l’ambassade des États-Unis à Moscou réduira les services consulaires offerts pour n’inclure que les services d’urgence aux citoyens américains et un nombre très limité de visas d’immigrants d’urgence à vie ou à mort», a-t-il déclaré.

    « J’ai toujours eu peur du » rideau de fer « , mais maintenant, il n’est pas imposé de notre côté, mais de l’autre côté », a déclaré Ksenia Sobtchak, une ancienne candidate à la présidentielle russe.

    Reuters, 30 avr 2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Russie, visa,

  • La Russie reprend ses vols vers le Maroc : ce qui attend les touristes russes

    Tout le monde ne pourra pas se permettre un tel voyage.

    Après la fermeture de la Turquie, qui a entraîné beaucoup de déceptions et de problèmes pour les Russes, les gens se sont précipités pour explorer les destinations actuellement disponibles dans le sud. Il y a quelques jours, il a été signalé que depuis le 30 avril, nos citoyens pourront se rendre au Maroc sans visa avec les avions de la compagnie aérienne russe. Nous avons découvert les conditions d’entrée dans ce pays pour les Russes.

    Les vols ont repris de Moscou vers la ville de Casablanca et, pour le moment, ils sont programmés une fois par semaine. Mais ce n’est un plaisir que pour les personnes aisées, car le coût approximatif d’un billet aller-retour commence désormais à 80 000 roubles. Il y a également des plages à proximité de Casablanca, mais, par exemple, pour se rendre à la célèbre station balnéaire marocaine d’Agadir depuis Casablanca, il faut tout de même compter plus de trois heures de vol intérieur.

    – Tous les passagers, y compris les ressortissants marocains, doivent présenter un certificat papier attestant d’un résultat négatif au test PCR pour le coronavirus en anglais, arabe ou français à un employé de la compagnie aérienne avant d’embarquer sur le vol à l’aéroport de départ. Le test doit être effectué au plus tôt 72 heures avant le départ (le délai est calculé à partir du prélèvement). Le certificat n’est pas requis pour les enfants de moins de 11 ans. Les passagers qui ne disposent pas d’un certificat attestant d’un résultat négatif au test PCR ne seront pas acceptés sur le vol, – nous a indiqué la compagnie aérienne. – Vous devrez également remplir un « formulaire de santé publique » sur le site web marocain et l’imprimer avant le départ.

    Les touristes russes n’ont pas besoin de visa pour entrer dans ce pays pour une seule entrée et pour une durée maximale de 90 jours.

    Cependant, dans ce pays aussi, des restrictions anticovidales vous attendent :

    – Les résidents et les touristes doivent porter des masques dans les lieux publics, sous peine d’une amende de 80 dollars. Vous devez vous rappeler qu’il y a un couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. Pendant cette période, vous ne pouvez pas entrer dans les cafés, les magasins et les supermarchés ; il est également interdit de pratiquer des activités de divertissement dans les hôtels – a précisé l’une des agences de voyage.

    Les experts en tourisme affirment également que les plages du Maroc « ne sont pas très belles ». Le reste du séjour dans ce pays est plus intéressant du point de vue des visites touristiques et de la saveur africaine locale.

    Actuellement, les Russes, qui ont raté la mer, peuvent, mais avec beaucoup de difficultés et « par la force des choses », se rendre au Monténégro, en Croatie et à Chypre. Il y a des chances que la Bulgarie ouvre ses portes à partir du 1er mai. En ce qui concerne la Grèce, ATOR a indiqué aujourd’hui que le 3 mai, les autorités grecques commenceront à lever les restrictions par étapes. Les futurs touristes, en particulier, pourront se réjouir du fait qu’à partir de cette date, les restaurants, bars et cafés grecs seront ouverts aux visiteurs, mais uniquement en plein air. On s’attend à ce qu’une vague de Russes déferle sur la Grèce le 14 mai, date à laquelle les restrictions à l’entrée dans le pays de nos citoyens seront levées. Rappelons que le 1er avril, Chypre est prête à accueillir les Russes, mais la reprise officielle des liaisons aériennes n’a pas encore été faite.

    Très bientôt, comme le promettent les autorités russes, des vols directs de Moscou et d’autres grandes villes russes vers les stations balnéaires égyptiennes de Sharm el-Sheikh et Hurghada seront ouverts. Les experts du secteur du voyage expliquent que ce n’est que dans ce cas que « l’Égypte deviendra une alternative à part entière à la Turquie ». Aujourd’hui, les vols passent par le Caire, mais les touristes devront ensuite effectuer un transfert de six heures ou prendre un vol intérieur pour rejoindre les stations.

    Aussi pour les touristes ouvert station portugaise Madeira, mais pour y arriver est également un problème.

    Comme l’a déclaré à « MK » la directrice exécutive d’ATOR, Maya Lomidze, « les touristes russes peuvent entrer à Madère avec un visa Schengen préalablement ouvert et un test PCR négatif. Pour entrer à Madère, tous les passagers doivent remplir personnellement le formulaire de demande 12 à 48 heures avant l’embarquement, recevoir une notification par courriel avec un code d’accès et le code QR correspondant, qui doit être présenté à l’arrivée à l’aéroport de Madère. La Russie n’a pas encore officiellement rétabli les vols directs avec le Portugal. Il est également possible de rejoindre Madère via les aéroports suisses.

    MKRU, 23 avr 2021

    Etiquettes : Russie, Maroc, tourisme, voyages, vacances, vols, visa,

  • Maroc : reprise des visas pour l’Espagne, avec de nouvelles conditions

    Pour bon nombre de pays, l’année 2021 est bien partie pour être celle du retour à une vie plus ou moins normale en comparaison à 2020.

    Pour atteindre cet objectif, l’espoir est placé en la généralisation de la vaccination et l’adoption du passeport vaccinal qui pourrait sauver la saison touristique l’été prochain.

    Certains pays se préparent déjà à recevoir des voyageurs étrangers dans les prochains mois. C’est le cas de l’Espagne. Après une année de suspension, le pays reprend la délivrance de visas Schengen (visas de tourisme) au Maroc.

    L’Espagne reprend la délivrance des visas pour les Marocains
    BLS, le partenaire du consulat espagnol au Maroc a annoncé, le 1er mars, la réouverture de son centre à Rabat et ainsi la reprise de la délivrance des visas Schengen pour les citoyens marocains. « Notre centre de demande de visas à Rabat ouvrira au public pour le dépôt de visas Schengen », a précisé BLS sur son site.

    Pour l’heure, le Maroc est le seul pays du Maghreb où l’Espagne reprend la délivrance des visas Schengen. Mais cette reprise ne concerne pas tout le monde. La délivrance des visas Schengen est destinée « exclusivement aux personnes disposant déjà d’un visa d’un an minimum et dont la date d’expiration est postérieure au 31.12.2018 », précise BLS.

    Autre condition : « Les visas délivrés ne pourront être utilisés qu’après la réouverture des frontières », explique BLS. Le centre ajoute qu’il est possible d’effectuer la demande de visa six mois avant la date du voyage.

    Actuellement, les frontières extérieures de l’espace Schengen sont fermées. Mais avec l’accélération de la campagne de vaccination, elles pourraient rouvrir d’ici l’été prochain, notamment pour les passagers vaccinés.

    L’Espagne annonce le passeport vaccinal pour mai
    En Europe, la course à la vaccination est lancée dans le but de sauver la saison touristique estivale. L’Union européenne prévoit de se doter d’un passeport vaccinal d’ici le mois de juin prochain.

    « Il sera soit sous forme électronique, soit papier », pour respecter ceux qui n’ont « pas envie de mettre ça sur leur smartphone, et c’est leur droit », a expliqué le commissaire européen Thierry Breton.

    L’Espagne, dont l’économie dépend beaucoup du tourisme, a été touchée de plein fouet par la crise sanitaire en 2020. Pour cette année, les autorités sont engagées pour sauver la saison touristique estivale à travers l’adoption du passeport vaccinal.

    « Nous pourrions être en mesure de commencer à appliquer le passeport numérique en mai », a déclaré Reyes Maroto, ministre espagnole du tourisme à la chaîne Antena 3.

    Visa Algérie, 15 mars 2021

    Tags : Maroc, Visa, Espagne,

  • L’ambassadeur en Algérie nie les allégations selon lesquelles la France aurait limité le nombre de visas délivrés aux Algériens

    Source : Schengen Visa Info News, 5 mars 2021

    La France n’a pas limité le nombre de visas délivrés aux Algériens, a confirmé l’ambassadeur de France en Algérie, François Gouyette.

    Selon Gouyette, malgré de nombreuses spéculations à ce sujet, il n’y a pas de quota de visas délivrés ou refusés aux demandeurs algériens, rapporte SchengenVisainfo.com.

    « C’est la conformité des demandes avec les dispositions du code Schengen qui détermine le nombre de visas délivrés. La décision de délivrer un visa reste une décision souveraine », souligne-t-il.

    Cependant, l’augmentation du nombre d’immigrés clandestins souhaitant entrer dans le pays a poussé les autorités françaises à rendre les contrôles des demandes de visa plus rigoureux et plus stricts.

    « La lutte contre l’immigration clandestine passe par un contrôle accru des dossiers des demandeurs de visa », a souligné l’ambassadeur de France en Algérie.

    Selon lui, ces contrôles plus stricts mettent en lumière les abus, les détournements de l’objet du visa, et bien d’autres cas similaires.

    M. Gouyette a souligné que chaque année, des milliers d’Algériens sont enregistrés comme séjournant illégalement en France ; parmi eux, des mineurs non accompagnés.

    Le diplomate français a ajouté que les consulats prêtent attention aux passagers algériens qui se rendent souvent en France à des fins professionnelles.

    M. Gouyette a ajouté que « ces partenariats permettent aux professionnels et aux acteurs économiques de bénéficier d’un traitement rapide de leurs demandes ».

    En novembre dernier, le secrétaire d’État français aux affaires européennes, Clément Beaune, a confirmé que les autorités du pays visent à réduire le nombre de visas délivrés aux étrangers souhaitant entrer en France en provenance de pays qui n’acceptent pas de reprendre leurs ressortissants en situation irrégulière, principalement des personnes suspectées de radicalisme.

    Pour renforcer les contrôles aux frontières de son pays, le président français Emmanuel Macron a souligné en novembre que le pays doublerait le nombre de policiers, qui passerait de 2 400 à 4 800.

    Macron a également exhorté l’Union européenne à réanalyser la libre circulation dans l’Union européenne, car selon lui, l’espace Schengen de l’Union européenne doit être réformé.

    Dans le même temps, en raison de la situation actuelle de pandémie de Coronavirus, SchengenVisaInfo.com a précédemment rapporté qu’une diminution totale de 79,8 % du nombre de visas délivrés par les consulats français a été enregistrée au cours de l’année dernière.

    En avril de l’année dernière, les autorités françaises ont annoncé que les citoyens algériens qui obtiennent un visa Schengen pour la France auraient des procédures plus faciles pour remplir une demande de nouveau visa une fois la situation de pandémie terminée s’ils ne pouvaient pas utiliser leurs visas en raison des restrictions COVID-19.

    Selon les statistiques de SchengenVisaInfo.com, un total de 478 678 Algériens ont demandé un visa en France en 2019 ; parmi eux, 258 595 ont été délivrés, et 220 718 ont été refusés.

    Tags : Algérie, France, visa,