Étiquette : Vladimir Poutine

  • Russie – Otan : Lignes rouges

    Russie, OTAN, Vladimir Poutine, lignes rouges – Russie – Otan : Lignes rouges

    Entre les Alliés occidentaux et la Russie, le ton est menaçant. Le Président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que l’Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (OTAN) devrait fournir des garanties sécuritaires à Moscou, soulignant que les bombardiers stratégiques des pays membres de l’Alliance volaient à 20 km des frontières de son pays, et que «cela dépassait vraiment la ligne rouge».

    Pour Moscou son espace vital qui s’étend au-delà des frontières physiques de la Fédération de Russie a été nettement franchi. En évoquant les manœuvres militaires de l’Alliance en mer Noire, principal accès de la flotte russe aux mers chaudes, le patron du Kremlin n’a vraiment pas mâché ses mots. «Nous informons constamment l’Occident de nos préoccupations au sujet de l’élargissement de l’OTAN à l’Est et nous évoquons également nos propres lignes rouges, mais nos avertissements ont été complètement ignorés par nos partenaires occidentaux», a déclaré le président russe, cité par la chaîne «Russia Today». Et Poutine d’ajouter : «les récents avertissements russes ont eu, cependant, un certain effet et ont suscité l’inquiétude de l’Occident». «Il y a deux points à souligner : le premier est que cet état d’inquiétude doit se maintenir le plus longtemps possible, afin qu’ils (les membres de l’OTAN) évitent de penser à alimenter un conflit inutile sur nos frontières ; et le deuxième point concerne le fait que la Russie puisse obtenir de l’OTAN des garanties de stabilité et de sécurité à long terme», a expliqué le président russe.

    Vladimir Poutine a déclaré que les manœuvres de l’Alliance atlantique interviennent à un moment où les médias occidentaux ne cessent de répandre des allégations infondées sur l’intention de la Russie d’»envahir l’Ukraine». Selon le ministère ukrainien de la Défense, la Russie continue de renforcer sa présence militaire aux frontières de l’Ukraine. A ce sujet, Washington avait demandé, la semaine passée à Moscou, des «clarifications» sur les mouvements de troupes «inhabituels» près de la frontière russo-ukrainienne, mettant en garde la Russie contre le fait de reproduire la même «grave erreur» de 2014, à l’origine du déclenchement de la guerre dans l’est de l’Ukraine. Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait appelé Moscou à «respecter les Accords de Minsk», qui prévoient notamment une démilitarisation de la frontière russo-ukrainienne.

    Mais le chef du Kremlin avait accusé les Occidentaux de ne pas prendre suffisamment au sérieux les mises en garde de Moscou quant au franchissement de ses «lignes rouges», ajoutant que les liens entre la Russie et les Etats-Unis n’étaient pas «satisfaisants» mais que Moscou restait ouvert au dialogue et que son sommet de juin avec son homologue, Joe Biden, avait ouvert la voie à une amélioration des relations russo-américaines.

    Seulement depuis début novembre, les relations déjà exécrables ont pris une tournure assez inquiétante avec notamment l’envoi par Washington de destroyers en mer Noire. Des manœuvres vues par Moscou comme une politique de dissuasion, voire d’agression.

    #Russie #OTAN #Vladimir_Poutine

  • Poutine: l’OTAN a franchi la ligne rouge

    Tags: Russie, OTAN, Vladimir Poutine, Etats-Unis – Poutine: l’OTAN a franchi la ligne rouge

    Vladimir Poutine: l’OTAN a franchi la ligne rouge et doit fournir des garanties sécuritaires à la Russie
    -Le président russe a évoqué les manœuvres militaires de l’OTAN en mer Noire, lors de sa prise de parole devant un parterre de diplomates au ministère russe des affaires étrangères.
    Le président russe, Vladimir Poutine, a déclaré que l’Organisation du traité de l’Atlantique nord « OTAN » devrait fournir des garanties sécuritaires à Moscou, soulignant que les bombardiers stratégiques des pays membres de l’Alliance volaient à 20 km des frontières de son pays, et que « cela dépassait vraiment la ligne rouge ».

    Le président russe a évoqué jeudi, les manœuvres militaires de l’OTAN en mer Noire, lors de sa prise de parole devant un parterre de diplomates au ministère russe des affaires étrangères.

    « Nous informons constamment l’Occident de nos préoccupations au sujet de l’élargissement de l’OTAN à l’Est et nous évoquons également nos propres lignes rouges, mais nos avertissements ont été complètement ignorés par nos partenaires occidentaux », a déclaré le président russe, cité par la chaîne « Russia Today ».

    Et Poutine d’ajouter « les récents avertissements russes ont eu, cependant, un certain effet et ont suscité l’inquiétude de l’Occident ».

    « Il y a deux points à souligner : le premier, est que cet état d’inquiétude doit se maintenir le plus longtemps possible, afin qu’ils (pays membres de l’OTAN) évitent de penser à alimenter un conflit inutile sur nos frontières, et le deuxième point concerne le fait que la Russie puisse obtenir de l’OTAN des garanties de stabilité et de sécurité à long terme », a expliqué le président russe.

    Dans une interview accordée à la télévision russe et diffusée samedi dernier, Poutine a déclaré que les manœuvres de l’Alliance atlantique interviennent à un moment où les médias occidentaux ne cessent de répandre des allégations infondées sur l’intention de la Russie d’« envahir l’Ukraine ».

    Selon le ministère ukrainien de la Défense, la Russie continue de renforcer sa présence militaire aux frontières de l’Ukraine.

    Le 10 novembre, Washington avait demandé à Moscou des « clarifications » sur les mouvements de troupes « inhabituels » près de la frontière russo-ukrainienne, mettant en garde la Russie contre le fait de reproduire la même « grave erreur » de 2014, à l’origine du déclenchement de la guerre dans l’est de l’Ukraine.

    Le porte-parole du Pentagone, John Kirby, avait appelé Moscou à « respecter les Accords de Minsk », qui prévoient notamment une démilitarisation de la frontière russo-ukrainienne.

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    #OTAN #Russie #EtatsUnis

  • Envolée du prix du gaz : les accusations de Moscou

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    C’est lors d’une réunion tenue aujourd’hui avec les responsables du secteur énergétique russe, que Vladimir Poutine a accusé les pays européens d’avoir été la cause principale de l’actuelle envolée du prix du gaz car, a-t-il affirmé : « l’Europe n’a pas conclu suffisamment de contrats de livraison à long terme avec la Russie pour leur approvisionnement en gaz et c’est ce qui a favorisé la flambée record des prix ».

    Pour rappel, le prix des mille mètres cubes de gaz approché aujourd’hui de 2000 dollars US, soit dix fois son prix d’il y a une année, atteignant ainsi un record historique, hier mercredi le cours du gaz a augmenté de 25%.

    Le président russe estime que la politique des pays européens de sortir des contrats à long terme ‘était erronée’.

    En Europe, chacun essaie de se disculper en accusant les autres à un moment où la recherche d’une solution idoine fait encore défaut.

    Ceci en rappelant qu’un tiers des besoin de l’Europe en gaz sont couverts par la Russie par des contrats à long terme qui se basent sur des prix fixes alors que les européens préfèrent payer leur gaz au jour le jour, au prix coutant et au comptant, espérant ainsi profiter de prix plus bas.

    Mais pour cette année, les ventes au comptant sur lesquelles tablaient l’Europe ne peuvent pas combler la différence entre les besoins et les livraisons de la Russie, ce qui a poussé les prix du gaz vers des cimes jamais atteintes auparavant. Devant cette situation, le président russe, Vladimir Poutine, déclare que son pays ‘était prêt à parler de contrats à long terme avec les européens’.

    Face à la Russie qui essaie de faire signer plus de contrats de livraison à long terme, les pays européens, tout autant d’ailleurs que les USA, pointent du doigt la fédération de Russie de leur forcer la main pour les obliger à recourir à ces contrats à long terme, beaucoup moins bénéfiques pour eux. Ils estiment que la Russie participe à la rareté du gaz durant cette période pré-hivernale où la demande a augmenté sensiblement à un moment où les stocks sont à leur plus bas niveau.

    Ils affirment aussi que la Russie tarde sciemment à ouvrir les vannes de son nouveau et controversé gazoduc Nord Stream 2 dont le terminal est en Allemagne, qui est terminé et dont le remplissage est commencé.

    En revanche, Gazprom (entreprise russe chargée de la production et de la commercialisation du gaz) annonce une production record qui devrait dépasser les 510 milliards de m3 en 2021, mais cela ne devrait pas vraiment suffire pour faire baisser les prix car l’Europe et une bonne partie du monde s’attend à un hiver particulièrement froid.

    Les analystes déclarent que la flambée des prix du gaz (et des autres énergies) est ‘unique cette année’ car ‘jamais auparavant les prix de l’énergie n’avaient augmenté aussi haut et aussi vite’ et l’expliquent par ‘un mouvement de panique et de peur face à des stocks bas à l’approche de l’hiver dans l’hémisphère nord’.

    Il y a aussi la forte reprise économique post-covid19 et les conséquences du réchauffement climatiques qui participent à l’augmentation des prix du gaz, mais aussi de toutes les énergies. Une bonne nouvelle pour les pays producteurs ? Attendons pour voir.

    Tahar Mansour

    La Patrie News, 07/10/2021

  • Biden demande à Poutine de sévir contre les cybercriminels

    WASHINGTON (AP) – Le président Joe Biden a dit au président russe Vladimir Poutine, lors d’un appel téléphonique, qu’il devait « prendre des mesures » contre les cybercriminels agissant dans son pays et que les États-Unis se réservaient le droit de « défendre leur population et leurs infrastructures essentielles » contre de futures attaques, a déclaré la Maison Blanche.

    L’avertissement adressé à M. Poutine vendredi était en grande partie une répétition de la rhétorique dure que M. Biden avait utilisée lors de leur rencontre à Genève le mois dernier, lorsqu’il avait prévenu qu’il y aurait des conséquences à la poursuite des cyberattaques émanant de la Russie. Depuis lors, une nouvelle attaque par ransomware liée au groupe de pirates informatiques REvil, basé en Russie, a provoqué des perturbations de grande ampleur, plaçant Biden sous une pression croissante pour que, cette fois, son avertissement se traduise par des actions – bien qu’aucune n’ait été annoncée immédiatement.

    « Je lui ai dit très clairement que les États-Unis s’attendent à ce que, lorsqu’une opération de ransomware provient de son sol, même si elle n’est pas parrainée par l’État, nous attendons d’eux qu’ils agissent si nous leur donnons suffisamment d’informations pour agir sur l’identité de cette personne », a déclaré M. Biden, s’adressant aux journalistes lors d’un événement sur la compétitivité économique. À la question de savoir s’il y aura des conséquences, il a répondu : « Oui ».

    Miniature de la vidéo Youtube

    L’appel avec M. Poutine a souligné à quel point la menace des rançongiciels (ransomware) des gangs de pirates informatiques est devenue un défi urgent pour la sécurité nationale de la Maison Blanche, et a suggéré une possible concession de l’administration sur le fait que les avertissements précédents adressés au dirigeant russe n’ont pas réussi à freiner une activité criminelle qui a visé des entreprises dans le monde entier.

    Une déclaration de la Maison Blanche annonçant cet appel d’une heure a également mis en évidence un accord américano-russe qui permettra l’acheminement de l’aide humanitaire en Syrie. Les deux volets de l’ordre du jour montrent que, même si M. Biden s’engage à se montrer ferme à l’égard de la Russie en ce qui concerne le piratage informatique, il existe un désir inhérent d’éviter d’aggraver les tensions alors que le gouvernement cherche à ce que la Russie coopère, ou du moins n’interfère pas, avec les actions des États-Unis dans d’autres domaines, notamment la Syrie, le retrait d’Afghanistan et le changement climatique.

    Lors de son entretien avec M. Poutine, M. Biden a non seulement réitéré la nécessité pour la Russie de prendre des mesures et le fait que les États-Unis sont prêts à agir en conséquence, mais il a également « souligné qu’il était déterminé à poursuivre l’engagement sur la menace plus large que représente le ransomware », a déclaré la Maison Blanche.

    M. Biden a déclaré aux journalistes que les États-Unis et la Russie avaient « mis en place des moyens de communication réguliers afin de pouvoir communiquer entre eux lorsque chacun d’entre nous pense que quelque chose se passe dans un autre pays et affecte le pays d’origine. Et donc cela s’est bien passé. Je suis optimiste ».

    Dans son propre résumé de l’appel, le Kremlin a déclaré que « Poutine a noté que malgré la volonté de la partie russe de mettre fin conjointement aux activités criminelles dans la sphère de l’information, les agences américaines n’ont fait aucune demande au cours du mois dernier. »

    Le Kremlin a déclaré que les deux dirigeants ont souligné la nécessité d’une coopération en matière de cybersécurité, qui, selon lui, « doit être permanente, professionnelle et non politisée et doit être menée via des canaux de communication spéciaux … et dans le respect du droit international. »

    Le communiqué du Kremlin note également que Biden et Poutine ont abordé la situation en Syrie « en mettant particulièrement l’accent sur les aspects humanitaires » et « ont donné une évaluation positive de la coordination des efforts russes et américains sur la question, y compris au Conseil de sécurité de l’ONU. »

    La Maison Blanche n’a pas voulu discuter du ton de l’appel de M. Biden, bien que le porte-parole Jen Psaki ait déclaré qu’il s’était concentré de manière significative sur la dernière brèche, qui, selon les chercheurs en cybersécurité, a infecté des victimes dans au moins 17 pays, principalement par le biais d’entreprises qui gèrent à distance l’infrastructure informatique de plusieurs clients.

    Bien que M. Biden ait précédemment déclaré que l’attaque n’avait causé que des « dommages minimes » et qu’elle ne semblait pas viser des infrastructures vitales, son ampleur mondiale et le fait qu’elle se soit produite si peu de temps après la réunion de Genève ont immédiatement poussé l’administration à réagir.

    Les responsables n’ont pas annoncé immédiatement les mesures spécifiques qu’ils prenaient ou envisageaient de prendre. Il existe peu d’options faciles pour résoudre la menace sans risquer un conflit qui pourrait devenir incontrôlable au-delà du domaine de la cybersécurité.

    L’administration Biden a pris ses fonctions à la suite d’une vaste campagne de cyberespionnage connue sous le nom de SolarWinds, que les autorités américaines ont reliée à des agents du renseignement russe. Mais les attaques par ransomware, généralement perpétrées par des bandes de pirates informatiques criminels plutôt que par des pirates parrainés par l’État, semblent avoir éclipsé l’espionnage à l’ancienne en tant que menace puissante.

    En mai, une attaque contre un oléoduc qui fournit environ la moitié du carburant consommé sur la côte Est a entraîné l’arrêt temporaire des activités de la société. Colonial Pipeline a payé une rançon d’environ 4,4 millions de dollars, mais les autorités américaines ont pu récupérer une grande partie de cette somme lors d’une opération de répression le mois dernier.

    Les pirates informatiques ont récemment extorqué une rançon de 11 millions de dollars à JBS SA, le plus grand transformateur de viande au monde.

    Associated Press, 10/07/2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Russie, Joe Biden, Vladimir Poutine, pirates, hackers, cybercriminalité,

  • Macron et Poutine des relations Moscou-UE

    Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont parlé de l’amélioration des relations entre la Russie et l’Union européenne.

    L’Élysée a indiqué vendredi soir que les présidents français et russe Emmanuel Macron et Vladimir Poutine se sont entretenus au téléphone de l’amélioration des relations entre la Russie et l’Union européenne. Le communiqué souligne que le président Macron « a exprimé la volonté de la France de voir ses relations soient fondées sur une plus grande confiance. »

    « Emmanuel Macron et Vladimir Poutine ont exprimé leur soutien à la poursuite du dialogue structuré que nous menons sur une plus grande stabilité stratégique du continent européen », précise le communiqué de l’Élysée.

    « La lutte contre le terrorisme international et le changement climatique, qui est un objectif commun de l’Union européenne et de la Russie, peut contribuer au retour à un dialogue normal et respectueux », a évalué le Kremlin après la conversation, indiquant que la Russie est prête à l’entreprendre.

    Etiquettes : France, Macron, Vladimir Poutine, UE,

  • Macron dit ne pas être « obsédé » par le sommet UE-Poutine

    PARIS, 25 juin (Reuters) – Le président Emmanuel Macron a défendu vendredi la tentative avortée de la France et de l’Allemagne d’organiser un sommet européen avec le président russe Vladimir Poutine, après que les dirigeants d’Europe de l’Est ont rejeté cette initiative qui, selon eux, enverrait un mauvais message à Moscou.

    La réunion proposée par M. Macron et la chancelière allemande Angela Merkel, qui ont tous deux cherché à adopter une attitude moins conflictuelle avec la Russie ces dernières années, a fracturé les dirigeants européens réunis à Bruxelles le long d’un vieux clivage Est-Ouest. en savoir plus

    « Il n’y avait pas de consensus pour un sommet rapide. Ce n’est pas une tragédie à mes yeux », a déclaré Macron. « La chose la plus importante est de rester unis. Les divisions nous affaiblissent », a déclaré Macron lors d’une conférence de presse.

    « L’aberration aujourd’hui, c’est que nous sommes la puissance la plus dure vis-à-vis de la Russie, malgré le fait qu’elle soit notre voisine », a-t-il déclaré, ajoutant que les autres dirigeants européens n’avaient pas exprimé les mêmes objections lorsque le président américain Joe Biden a rencontré Poutine.

    « Nous avons vu le président Biden rencontrer le président Poutine il y a quelques semaines. J’ai dit à mes amis autour de la table : il ne vous a pas demandé votre avis. Et vous les voyez se réunir ensemble et cela ne vous choque pas. C’est nous qui sommes bizarres », a déclaré M. Macron.

    Les sommets de l’UE avec la Russie ont pris fin après que Moscou a annexé la péninsule ukrainienne de Crimée en mars 2014 et que l’Occident a imposé des sanctions.

    Si le chancelier autrichien Sebastian Kurz et l’Italien Mario Draghi ont déclaré soutenir la proposition franco-allemande, de nombreux autres dirigeants s’y sont opposés.

    Le Premier ministre letton Krisjanis Karins a déclaré que l’UE risquait de récompenser la Russie avec un sommet, même si la diplomatie n’a pas réussi à mettre fin au conflit dans l’est de l’Ukraine avec les séparatistes soutenus par la Russie.

    « Je n’ai pas d’obsession pour un sommet avec les 27 (dirigeants) », a déclaré Macron. « Je vais être franc, je n’ai pas besoin d’un sommet européen pour voir Vladimir Poutine. Je l’ai vu plusieurs fois en tant que président et je continuerai à le voir. »

    Etiquettes : Union Européenne, UE, Vladimir Poutine, sommet UE-Russie, Macron,

  • Biden arrive à Genève pour rencontrer Poutine

    GENÈVE (AP) – Porté par des jours de séances de renforcement du partenariat avec les alliés démocratiques des États-Unis, Joe Biden est arrivé à Genève mardi pour la partie la plus suivie et la plus tendue de sa première tournée européenne en tant que président : les entretiens avec le Russe Vladimir Poutine.

    Joe Biden cherche à rétablir les liens européens qui ont été mis à mal sous l’ancien président Donald Trump, qui a rejeté la valeur de l’OTAN et d’autres alliances américaines de longue date et a recherché Poutine et d’autres autocrates. Cette semaine, M. Biden a passé de longues journées à rencontrer les dirigeants mondiaux lors des sommets du Groupe des Sept, de l’OTAN et des États-Unis et de l’Union européenne, où il a obtenu des communiqués conjoints exprimant des préoccupations à l’égard de la Russie et de la Chine. Mardi, il a contribué à présider un accord décisif visant à atténuer un différend commercial de longue date entre les États-Unis et l’Europe.

    Mais la rencontre de mercredi de M. Biden avec le président russe est la plus attendue.

    M. Biden a qualifié M. Poutine d’ »adversaire de taille » et a déclaré qu’il espérait trouver des domaines de coopération avec le président russe. Mais il a également averti que si la Russie poursuit ses cyberattaques et autres actes agressifs à l’encontre des États-Unis, « nous répondrons de la même manière ».

    Selon un haut fonctionnaire de l’administration ayant obtenu l’anonymat pour divulguer des discussions internes, M. Biden espère trouver de petits domaines d’accord avec le président russe, y compris le retour potentiel des ambassadeurs à Washington et à Moscou. Les deux pays sont privés de diplomates de haut rang depuis des mois.

    M. Biden cherche également à progresser sur un nouvel accord de contrôle des armements entre les deux pays, la Russie ayant accepté en janvier une prolongation de cinq ans de l’accord actuel. M. Biden prévoit d’aborder des questions allant des cyberattaques à l’implication présumée de la Russie dans la piraterie aérienne, ainsi que le traitement réservé par M. Poutine au chef de l’opposition russe Alexei Navalny, qui a été emprisonné et empoisonné dans un acte considéré comme une rétribution politique pour s’être élevé contre le président russe.

    Avant de quitter son étape bruxelloise mardi matin, les responsables américains ont annoncé une percée majeure avec l’Union européenne dans un conflit commercial vieux de 17 ans, centré sur des subventions rivales accordées à des fabricants d’avions.

    Les deux parties sont parvenues à un accord sur le montant de la subvention gouvernementale que chacune peut accorder à son géant de la construction aéronautique – Boeing aux États-Unis et Airbus dans l’UE. Cette annonce a été faite alors que M. Biden rencontrait le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

    La représentante américaine au commerce, Katherine Tai, a déclaré aux journalistes que l’accord prévoyait une suspension de cinq ans des droits de douane sur les avions, et a souligné qu’il était temps de mettre de côté la lutte et de se concentrer sur l’affirmation économique de la Chine.

    « L’annonce d’aujourd’hui résout un irritant commercial de longue date dans les relations entre les États-Unis et l’Europe. Au lieu de nous battre avec l’un de nos plus proches alliés, nous nous rassemblons enfin contre une menace commune, « ″ a déclaré Tai.  » Nous avons convenu de travailler ensemble pour contester et contrer les pratiques non commerciales de la Chine dans ce secteur, de manière spécifique, en tenant compte de nos normes de concurrence loyale. « 

    Pour être certain, la relation entre les États-Unis et l’Union européenne est confrontée à d’autres frictions liées au commerce. Les dirigeants du continent s’impatientent de voir que Biden n’a pas encore abordé la décision prise par Trump en 2018 d’imposer des taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium étrangers.

    La Maison-Blanche a annoncé mardi la création d’un conseil conjoint États-Unis-UE sur le commerce et la technologie, chargé de coordonner les normes relatives à l’intelligence artificielle, à l’informatique quantique et aux biotechnologies, ainsi que de coordonner les efforts visant à renforcer la résilience de la chaîne d’approvisionnement. M. Biden a nommé le secrétaire d’État Antony Blinken, la secrétaire au commerce Gina Raimondo et M. Tai pour coprésider la partie américaine de cet effort.

    La Maison Blanche a indiqué que les deux parties discuteront également des efforts déployés pour endiguer le changement climatique et lanceront un groupe d’experts chargé de déterminer la meilleure façon de rouvrir les voyages en toute sécurité alors que la pandémie de coronavirus s’éloigne.

    Le sommet États-Unis-UE devrait également donner lieu à un communiqué, plus tard dans la journée de mardi, qui répondra aux préoccupations relatives au comportement provocateur de la Chine.

    Cette déclaration ferait suite au communiqué du sommet de l’OTAN de lundi, qui a déclaré que la Chine constituait un défi permanent pour la sécurité et que les Chinois s’efforçaient de saper l’ordre mondial fondé sur des règles. Dimanche, le Groupe des sept nations a dénoncé les pratiques de travail forcé et les autres violations des droits de l’homme commises par la Chine à l’encontre des musulmans ouïgours et d’autres minorités ethniques dans la province occidentale du Xinjiang.

    Dans leur communiqué de lundi, les dirigeants de l’OTAN n’ont pas seulement réprimandé la Chine, mais aussi la Russie, dont ils ont déploré les activités militaires agressives et les simulations de guerre près des frontières des pays de l’OTAN, ainsi que les violations répétées de l’espace aérien des 30 pays par les avions russes.

    Depuis son entrée en fonction en janvier, M. Biden a insisté à plusieurs reprises auprès de M. Poutine pour qu’il prenne des mesures visant à mettre fin aux cyberattaques d’origine russe contre des entreprises et des gouvernements aux États-Unis et dans le monde entier, et il a dénoncé l’emprisonnement de M. Navalny. M. Biden a également diffusé publiquement des renseignements suggérant – bien qu’avec une confiance faible à modérée – que Moscou a offert des primes aux talibans pour cibler les troupes américaines stationnées en Afghanistan.

    M. Biden et M. Poutine ont tous deux décrit les relations américano-russes comme étant au plus bas.

    Les Européens souhaitent mettre en place un « dialogue de haut niveau » sur la Russie avec les États-Unis afin de contrer ce qu’ils considèrent comme la dérive de Moscou vers un autoritarisme plus profond et un sentiment anti-occidental.

    Dans le même temps, le bloc des 27 pays est profondément divisé dans son approche de Moscou. La Russie est le premier fournisseur de gaz naturel de l’UE et joue un rôle clé dans les conflits internationaux et les questions essentielles, notamment l’accord sur le nucléaire iranien et les conflits en Syrie et en Libye.

    L’espoir est que la rencontre de M. Biden avec M. Poutine puisse porter ses fruits, et personne à Bruxelles ne veut compromettre la démonstration d’unité internationale qui a été faite lors des sommets du G-7 et de l’OTAN, selon des responsables européens.

    Mais les républicains de Washington ne reflètent pas ces préoccupations. Le leader républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy, a accusé mardi M. Biden de s’en remettre à Poutine lors de son voyage à l’étranger et de rendre l’Amérique plus faible.

    « Je ne me soucie pas de charmer l’Europe et de penser que vous êtes l’un des leurs », a-t-il déclaré. « Biden rend nos adversaires plus forts. La Russie est plus forte aujourd’hui sous une administration Biden qu’elle ne l’était sous l’administration précédente. La Chine est plus forte aujourd’hui. »

    Associated Press, 15 juin 2021

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  • L’UE et les USA « ne manquent pas d’air »: (Medvedev)

    L’UE et les États-Unis « ne manquent pas d’air »: Dmitri Medvedev évoque le niveau de tensions inédit avec la Russie

    À l’approche du premier sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden, Dmitri Medvedev, chef du parti au pouvoir Russie unie et ex-Président du pays, constate que les relations entre la Russie, l’UE et les États-Unis se sont « considérablement détériorées » et sur certains points sont même pires qu’à l’époque de la guerre froide.

    À deux semaines du premier sommet entre Vladimir Poutine et Joe Biden, l’ancien Président, ex-chef du gouvernement russe et actuel président du parti au pouvoir Russie Unie, Dmitri Medvedev, revient sur les relations entre Moscou, Bruxelles et Washington dans une interview au journal russe Kommersant. Il déplore un niveau de tensions inédit.

    « Ces dernières années, ces relations [entre la Russie, l’Union européenne et les États-Unis, ndlr] se sont considérablement détériorées. Et ce n’était pas de notre initiative. Je considère que c’est mauvais, qu’en termes économiques, tout le monde a beaucoup perdu. C’est mauvais pour la situation générale dans le monde », constate-t-il.

    Dmitri Medvedev, adepte des nouvelles technologies et fan de musique rock, fait preuve d’un certain optimisme. La détérioration des relations russo-occidentales doit être traitée « sans fatalisme ». « Tout peut revenir », assure-t-il. « Nous avons besoin de relations stables, bonnes, de bon voisinage et bénéfiques pour tous avec l’UE et les États-Unis. […] Il nous faut d’autres principes de coopération qui soient normaux et durables. J’espère que cela arrivera notamment grâce à l’activité russe internationale », a-t-il indiqué. D’après Dmitri Medvedev, la première réunion en tête-à-tête entre Vladimir Poutine et Joe Biden prévue en juin, sera « au minimum » une occasion de « discuter les thèmes les plus compliqués et conflictuels ».

    La rencontre entre les Présidents russe et américain est fixée au 16 juin à Genève, mais les deux parties restent réservées. Le Président russe pourrait évoquer les questions du contrôle des armements et de la stabilité stratégique en évitant celle des sanctions. La Maison-Blanche a fait savoir que Biden parlerait de la situation en Ukraine et en Biélorussie. Dmitri Medvedev, nommé vice-président du Conseil de sécurité russe après sa démission de la tête du gouvernement en 2020, évoque la fatigue due aux tensions avec les pays européens et Washington. « Il n’y a pas que quelques personnes qui en ont assez de la confrontation. Je vais vous dire plus: nous sommes tous fatigués de la confrontation. Qui l’aime? Personne. Moi non plus je n’aime pas ça. Je suis sûr que le Président ne l’aime pas, et mes autres collègues ne l’aiment pas non plus », insiste-t-il.

    D’après lui, dans le cas de la Crimée, les États-Unis et les pays européens auraient pu se comporter différemment. Suite à la réintégration de la Crimée à la Russie en 2014, qui est considérée par l’Occident comme une annexion du territoire ukrainien, l’UE et les États-Unis ont accusé la Russie d’ingérence et introduit une série de sanctions.

    « L’Occident […] aurait pu se comporter d’une manière beaucoup plus nuancée et intelligente: ne pas détruire ses relations avec nous et en même temps déclarer certaines de ses préoccupations. Mais ils ont tout détruit, ont coupé les ponts », déplore-t-il.

    Des partenaires qui « ne manquent pas d’air »; « Malheureusement, nos partenaires occidentaux ne manquent pas d’air à cause de leur pouvoir, surtout depuis l’effondrement du Pacte de Varsovie. C’est vrai. En effet, auparavant aucun pays n’avait tenté d’amener la confrontation avec notre pays à un tel niveau », a indiqué Medvedev. De plus, « sur certains points », les relations avec l’Occident sont actuellement pires qu’à l’époque de la guerre froide, assure-t-il.

    « [Auparavant, à l’époque soviétique, ndlr] aucun pays n’avait jamais pensé à couper toutes les voies de communication. Mais qu’ont fait nos partenaires, par exemple, dans l’Union européenne ou aux États-Unis? Ils ont commencé à imposer des sanctions individuelles », regrette l’homme politique russe.

    « Et même l’expulsion de diplomates, qui s’intensifie actuellement, n’avait pas été pratiquée à un tel point auparavant. Oui, il y a eu des cas similaires, mais jamais en pareille mesure », s’étonne-t-il.

    Ces derniers mois, la Russie a fait face à une vague d’expulsions de ses diplomates par des pays européens, notamment par la République tchèque, la Slovaquie, la Bulgarie, l’Estonie, la Lituanie, la Lettonie, la Pologne, l’Italie. En avril, des fonctionnaires tchèques ont désigné des agents russes comme responsables d’explosions dans des dépôts d’armes en 2014. Les États-Unis ont eux aussi expulsé des diplomates russes suite à des accusations sur une implication russe dans les élections américaines.
    B. C.

    Le Maghreb, 03-06-2021

    Etiquettes : Etats-Unis, Union Européenne, UE, USA, Russie, Dmitri Medvedev, Vladimir Poutine, Joe Biden, Guerre froide,

  • Poutine déclare que l’Ukraine devient une « anti-Russie » et s’engage à réagir.

    Le président Vladimir Poutine a déclaré vendredi que l’Ukraine voisine devenait « anti-russe » et que Moscou serait prête à réagir à ce qu’il a qualifié de menaces pour sa propre sécurité.

    M. Poutine s’est exprimé un jour après qu’un tribunal ukrainien ait placé en résidence surveillée Viktor Medvedchuk, un éminent politicien pro-russe qui affirme que M. Poutine est le parrain de sa fille. lire la suite

    Medvedchuk, qui a encouragé le rapprochement avec Moscou et a servi d’intermédiaire entre Moscou et Kiev par le passé, fait l’objet d’une enquête sur des allégations de trahison qu’il qualifie de politiquement motivées.

    Lors d’une réunion du conseil de sécurité russe, M. Poutine a qualifié ce qui se passe en Ukraine de « nettoyage » de l’espace politique et a accusé les autorités ukrainiennes de cibler les personnes favorables à de meilleurs liens avec la Russie et à un règlement pacifique dans l’est de l’Ukraine, où les forces ukrainiennes combattent les séparatistes soutenus par la Russie depuis 2014.

    « À en juger par tout, et c’est très triste, l’Ukraine se transforme lentement mais sûrement en une sorte d’opposé polaire de la Russie, une sorte d’anti-Russie, et en une plateforme depuis le territoire de laquelle il semble que nous recevrons constamment des nouvelles nécessitant notre attention particulière du point de vue de la sécurité », a déclaré Poutine.

    Faisant référence à ce qu’il a décrit comme une répression sélective et politiquement motivée en Ukraine à l’encontre de certaines personnes faisant des affaires avec la Russie, M. Poutine a déclaré que Moscou ne resterait pas sans rien faire.

    « C’est, bien sûr, une question qui devrait toujours être sur notre radar et nous devrions y répondre compte tenu des menaces créées pour nous en temps opportun et de manière appropriée », a déclaré Poutine.

    Le président ukrainien Volodymyr Zelenskiy a déclaré vendredi que la répression contre Medvedchuk, qui a commencé en février lorsque lui et plusieurs associés ont été sanctionnés et que trois chaînes de télévision appartenant à un allié ont été forcées de cesser d’émettre, était un moyen légal d’étouffer ce qu’il décrit comme son influence maligne.

    « Pour la première fois depuis de nombreuses années, le nombre d’oligarques n’a pas augmenté, mais diminué. Moins Medvedchuk », a écrit Zelenskiy dans un blog.

    « Avec l’aide d’outils juridiques, Medvedchuk a été dépouillé de la possibilité d’utiliser les actifs médiatiques et les biens de l’État pour attaquer ouvertement le pays et porter atteinte à la sécurité de l’État. »

    Les relations entre Moscou et Kiev se sont effondrées après que la Russie a annexé la région ukrainienne de Crimée en 2014 et que des séparatistes soutenus par la Russie ont pris le contrôle d’une partie de l’est de l’Ukraine la même année.

    Les tensions se sont ravivées ces derniers mois après que les deux pays se sont échangés les responsabilités d’une recrudescence des combats dans l’est de l’Ukraine, et que la Russie, dans ce qu’elle a appelé un exercice défensif, a massé des troupes à sa frontière occidentale avec l’Ukraine et en Crimée.

    Reuters, 14 mai 2021

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  • Le président américain Joe Biden se dit confiant de pouvoir rencontrer prochainement le président russe Vladimir Poutine

    Le président américain Joe Biden a déclaré vendredi qu’il s’attendait à pouvoir rencontrer le président russe Vladimir Poutine prochainement et la Maison Blanche a déclaré que les différends actuels entre les États-Unis et la Russie n’auraient pas besoin d’être résolus avant un sommet.

    M. Biden a déclaré aux journalistes à la Maison Blanche qu’il souhaitait rencontrer M. Poutine malgré le renforcement des forces militaires russes près de l’Ukraine.

    « Cela n’a pas d’incidence sur mon désir d’avoir une rencontre en tête-à-tête et vous remarquerez qu’il avait plus de troupes auparavant. Il a retiré ses troupes », a-t-il déclaré.

    Interrogé sur la possibilité de rencontrer Poutine en juin, il a répondu : « Je suis convaincu que nous serons en mesure de le faire. Nous n’avons pas de date ou de lieu précis. Nous y travaillons actuellement. »

    Les États-Unis ont déclaré qu’ils soutenaient l’Ukraine dans le cadre de ce que le secrétaire d’État américain Antony Blinken a appelé cette semaine le renforcement « irréfléchi » des troupes de Moscou.

    M. Biden et ses conseillers souhaiteraient ajouter un sommet avec M. Poutine dans un pays tiers alors que le président américain se trouve en Europe à la mi-juin pour une réunion du Groupe des Sept en Grande-Bretagne et des entretiens avec les alliés de l’OTAN à Bruxelles.

    Mais les négociations avec les Russes sur l’organisation du sommet se poursuivent, a déclaré aux journalistes la porte-parole de la Maison Blanche, Jen Psaki.

    « Nous travaillons sur la question de la logistique – le lieu, l’emplacement, l’heure, l’ordre du jour, toutes les spécificités – qui a toujours eu lieu au niveau du personnel. C’est vraiment à eux de décider ce qu’ils veulent faire », a-t-elle ajouté.

    Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par l’agence de presse russe TASS, a déclaré que la Russie étudiait la possibilité d’une rencontre Poutine-Biden.

    « Nous continuons d’analyser la situation », a déclaré M. Peskov, cité par l’agence TASS, lorsqu’on lui a demandé si la partie russe avait officiellement accepté le sommet proposé.

    Les États-Unis ont un certain nombre de griefs envers la Russie, notamment le traitement qu’elle réserve à Alexei Navalny, critique du Kremlin emprisonné. Mais Mme Psaki a déclaré que ces griefs n’avaient pas besoin d’être résolus avant le sommet Biden-Poutine.

    « De toute évidence, les droits de l’homme, la liberté de parole, la liberté d’expression, les valeurs sont autant de questions que le président, le secrétaire (d’État Antony) Blinken, le conseiller à la sécurité nationale (Jake) Sullivan ont soulevées avec leurs homologues. Mais l’invitation à discuter et à se réunir n’a pas été faite sous la condition préalable que chaque question soit résolue à l’avance. Nous nous attendons à ce que nous continuions à avoir des désaccords », a-t-elle déclaré.

    Reuters, 08 mai 2021

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