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  • Algérie : Les véhicules JAC commercialisés avant la fin de l’année

    Etiquettes : Algérie, constructeur automobile chinois, JAC, voitures, Chine,

    Le projet de l’usine du constructeur automobile chinois JAC en Algérie commence à se concrétiser. En effet et d’après un communiqué du ministère de l’Industrie, « le projet connaît un avancement considérable notamment sur le volet des structures qui abriteront les équipements nécessaires pour la production automobile. »

    D’après la même source, « la future usine sera implantée dans la wilaya d’Aïn Témouchent, et produira des véhicules touristiques et utilitaires avec un taux d’intégration de 30% et une capacité de production de 100.000 véhicules par an (avec une capacité de production maximale). 40% de la production sera destinée à l’exportation. » Ces informations ont été dévoilé ce mercredi à l’issue d’une réunion qui a regroupé le ministre de l’Industrie M. Ali Aoun et M. Gaw Winkzing directeur général de l’Afrique du Nord et du Moyen Orient du groupe JAC et le gestionnaire de l’entreprise Emin Auto, M. Sahsuvaroglu Nihat.

    « Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi du dossier d’importation et de production des voitures de la marque JAC en Algérie. Cette réunion a permis d’étudier l’avancement du projet de réalisation de l’usine JAC à Aïn Témouchent avec les cadres du groupe » explique le communiqué. Les deux parties ont également évoqué le plan d’importation des véhicules de cette marque pour la période 2023/2024 : « Une partie des véhicules importés sera commercialisée dès la fin de l’année en cours, une fois les procédures administratives liées à l’importation achevées » ajoute le communiqué.

    Le ministre Aoun qui a renouvelé l’engagement de l’Etat pour le soutien et l’accompagnement des projets de production utomobile, a appelé les représentants de la marque JAC au respect de leurs engagements et à l’accélération de la cadence des importations et de production automobile, afin de réponse aux demandes du marché et des citoyens et apporter un plus à l’économie nationale et au secteur de l’industrie.

    #Algérie #Voitures #JAC #Chine

  • Gotion High-Tech signe un protocole d’accord pour une grande usine de batteries au Maroc

    Etiquettes : Maroc, Gotion High-Tech, batteries, production de véhicules, voitures,

    L’Agence marocaine de l’investissement et des exportations a annoncé cette semaine que le Maroc a signé un protocole d’accord avec Gotion High-Tech pour le développement et l’établissement d’un écosystème industriel pour la production de batteries pour véhicules électriques ainsi que pour des applications de stockage stationnaire. Le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a présidé la cérémonie de signature du protocole d’accord. Le protocole d’accord entre le Maroc et Gotion High-Tech vise à définir le périmètre du projet de gigafactory ainsi que l’écosystème associé.

    Le protocole d’accord a été signé par le ministre Mohcine Jazouli, l’Agence marocaine de développement de l’investissement et des exportations, et Gotion High-Tech. Il s’agit de la première étape en vue de la signature d’un accord d’investissement pour le projet, qui représenterait près de 65 milliards de dirhams (6,4 milliards de dollars américains) et permettrait la création de plus de 25 000 emplois au Maroc. Le ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des politiques publiques a déclaré : « Ce protocole d’accord constitue une première étape nécessaire avant la signature d’un accord d’investissement, qui devrait permettre le lancement d’une Gigafactory capable de consolider la position du pays dans le secteur automobile. »

    Le président de Gotion High-Tech, M. Li Zhen, a déclaré : « Le groupe se réjouit de contribuer au développement mondial des solutions de mobilité verte. Gotion est également prêt à collaborer avec le Maroc sur ce projet afin de contribuer à la décarbonisation et au développement de solutions énergétiques innovantes. »

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    Selon les rapports, le plan consiste à construire une gigafactory d’une capacité annuelle d’environ 100 GWh. Ce serait un développement vraiment positif pour le Maroc et le continent africain. Le Maroc développe déjà son secteur automobile, et plusieurs constructeurs automobiles internationaux ont déjà des usines d’assemblage dans le pays. Le Maroc souhaite devenir le premier producteur de véhicules à moteur sur le continent, et ces projets d’établissement d’une grande usine de batteries le mettront dans une position solide pour développer davantage son secteur automobile, compte tenu de la tendance mondiale vers la mobilité électrique.

    La Citroën Ami, une petite voiture citadine entièrement électrique, est déjà fabriquée au Maroc et exportée vers plusieurs pays européens. Elle est également utilisée localement par des entreprises telles que la Poste marocaine pour les livraisons de dernière mile. Elle a un modèle similaire appelé Opel Rocks-e, qui est produit dans l’usine de Stellantis à Kenitra, au Maroc.

    Stellantis ouvrira également une usine en Algérie. L’Algérie est positionnée comme l’un des contributeurs clés au plan stratégique Dare Forward 2030 de Stellantis pour le Moyen-Orient et l’Afrique (MEA). Avec la croissance du secteur de la fabrication et de l’assemblage automobile en Afrique du Nord, il pourrait y avoir une masse critique pour accueillir une usine de batteries dans la région.

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    Il existe également un marché important pour les scooters au Maroc, tant pour le transport personnel que pour les services de livraison. Il y a actuellement plus de 2 millions de scooters à moteur à combustion interne au Maroc. Des entreprises telles que E-Moto travaillent pour faciliter la transition de cette flotte vers l’électrique. L’augmentation du coût des carburants a été un facteur déterminant récemment, car cela a contribué à consolider l’argument économique pour les consommateurs de passer aux scooters électriques. Par exemple, pour parcourir 100 km avec un scooter à moteur à combustion interne aux prix actuels du carburant de 1,3 dollar par litre, il faut dépenser environ 4 dollars, contre environ 0,40 dollar pour parcourir la même distance avec un scooter électrique aux prix actuels de l’électricité de 0,15 dollar/kWh au Maroc. Donc, c’est 10 fois moins cher de rouler à l’électrique ! Il y a aussi l’entretien, où avec un scooter à moteur à combustion interne, on dépense généralement 7 à 8 dollars tous les 1 000 km pour les vidanges d’huile, etc., tandis qu’avec un scooter électrique, on ne dépense qu’environ 15 dollars tous les 5 000 km. Une usine de batteries locale pourrait également aider à fournir des cellules pour ces scooters, ce qui augmenterait le contenu local des scooters assemblés localement.

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    Gotion High-Tech a récemment lancé sa cellule et son pack de batteries L600 Astroinno LMFP lors de la 12e Conférence sur la technologie de Gotion à Hefei, en Chine. La batterie Astroinno LMFP dopée au manganèse est capable d’alimenter une voiture électrique sur une distance allant jusqu’à 1000 kilomètres. Il est vraiment formidable de voir l’un des grands acteurs de l’industrie des batteries chercher à mettre en place des écosystèmes de production de batteries en Afrique.

    #Maroc #Voitures #Véhicules #Batteries #Gotion_High_Tech

  • Pourquoi les voitures sont moins chères en Algérie

    Topics : Algérie, voitures, prix, véhicules,

    Un expert automobile a étalé les paramètres de la baisse des prix des voitures en Algérie.

    Enfin un dénouement. Telle chose permettra un redressement progressif du marché. Un expert automobile a fait savoir qu’une réduction importante des montants sera ressentie, d’ici à 90 jours, au maximum. Quels sont alors les paramètres de cette baisse des prix des voitures d’occasion en Algérie ? Pour connaitre la réponse, le média arabophone Echorouk s’est entretenu avec Adel Bensaci. Le président du Cluster Mécanique de précision attribue cette dégringolade à de nombreuses raisons. Il a cité, d’abord, l’encadrement de l’opération d’importation automobile par le département de Ahmed Zaghdar. Le spécialiste automobile a évoqué également l’étude des dossiers d’octroi des licences d’import de véhicule. En plus du début de la construction locale des voitures et la reprise de l’usine Renault Algérie Production. Il s’agit de ce dont nous informe le média généraliste susmentionné.

    Selon le même locuteur, les coûts en matière d’automobiles d’occasion vont chuter suite à la mise en place d’un document délivré par les douanes. Ainsi que la baisse des prix des véhicules annoncée par la firme italienne Fiat. Par la même occasion, l’expert a cité également la préparation d’autres opérateurs à mettre leurs véhicules sur le marché. Cela concerne les agents d’Opel et JAC. Ce qui sera dans l’intérêt du citoyen Dz. Tous ces paramètres contribueront, à partir du second semestre, à faire baisser les prix des voitures de différentes marques. Les déclarations du spécialiste sont considérées comme un soulagement pour les Algériens souhaitant prendre le volant d’un engin neuf ou quasi neuf. Voiture électrique entièrement algérienne Le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) a lancé son projet de fabrication de la première voiture électrique 100 % algérienne. Le boom longtemps attendu du secteur de l’automobile en Algérie est effectif depuis quelques mois avec le retour des importations. Au niveau de l’industrie, l’usine de constructeur Fiat, implanté à Oran, entrera prochainement en production. Mieux, la première voiture électrique 100 % algérienne devrait bientôt voir le jour.

    En effet, le Centre de recherche en technologies industrielles (CRTI) a lancé son projet de fabrication du premier véhicule de ce type entièrement algérien. Le coup d’envoi de ce projet a été donné par le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. À l’occasion, Kamel Baddari a indiqué au micro de l’APS que « le premier prototype de la voiture électrique Made in Algeria est pratiquement prêt. » Dans ce cadre, il a souligné que « l’opération de conception de la structure, de la batterie et du moteur a été finalisée. Et cela par de jeunes compétences algériennes. » Dans sa déclaration, le ministre a évoqué la date de lancement du prototype finalisé de cette voiture. Il a fait donc savoir qu’elle sera fixée dans « les plus brefs délais.

    Le Midi Libre, 22 avr 2023

    #Algérie #Voitures #Prix

  • Algérie. 4000 Fiat sur le marché algérien ce mois de mars

    Tags : Algérie, Fiat, voitures, véhicules,

    Après des années de gel, le dossier automobile en Algérie ne cesse d’avancer et de connaître des avancées, depuis le mois d’octobre passé, ou le président de la République a donné un grand coup de fouet, en annonçant le feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans.

    Quelques jours plus tard, le ministère de l’Industrie annonce à son tour la signature d’un accord avec la marque italienne Fiat, pour l’ouverture d’une usine de montage automobile à Oran. Et le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, avait annoncé en janvier dernier le démarrage de la fabrication des voitures de la marque italienne Fiat, affiliée au groupe Stellantis, en Algérie en mars de l’année en cours, lors d’un communiqué de presse conjoint avec le Premier ministre italien, Georgia Meloni.

    Aujourd’hui, le dimanche 5 mars 2023, Mustapha Zebdi, le responsable de l’Organisation algérienne pour la protection des consommateurs (APOCE) a livré de nouvelles informations concernant le dossier des véhicules en Algérie, par le biais de son compte Facebook officiel.

    #Algérie #Fiat #Voitures #Véhicules

  • Algérie : Une bouffée d’oxygène pour les assurances

    Tags : Algérie, assurances, voitures, importations, construction de véhicules, concessionnaires automobile,

    Retour des importations et construction de véhicules : une bouffée d’oxygène pour les assurances

    Le retour des activités de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, en Algérie, à partir de 2023, constituera une bouffée d’oxygène pour les sociétés d’assurances, compte tenu de la part de l’assurance automobile qui génère près de la moitié du chiffre d’affaires global du marché des assurances, estime le Conseil national des assurances (CNA).
    «Le marché national des assurances, notamment l’assurance Automobile, connaitra certainement un autre rythme de croissance, à la lumière du nouveau contexte de construction automobile en Algérie», prévoit le Conseil dans une lecture sur le dénouement du dossier de l’automobile en Algérie.

    Publié sur son site web, le texte rappelle qu’après quelques années de «tergiversations», les domaines de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, en Algérie, connaissent «un dénouement pouvant répondre aux attentes du consommateur algérien».

    A cet effet, le marché national des assurances, notamment l’assurance «Automobile», connaitra «certainement un autre rythme de croissance», à la lumière du nouveau contexte de construction automobile en Algérie, explique le CNA.

    Il a également souligné que ces nouveautés, relatives à la construction de véhicules neufs sur le territoire national et les concessionnaires automobile qui y sont agréés, sous des conditions «mieux étudiées», vont avoir des retombées «certaines» sur le marché des assurances, en particulier, et l’économie nationale, en général.

    Le CNA a, dans ce sens, affirmé que le secteur national de l’automobile demeure lié aux assurances, notamment la branche «Automobile» qui génère, d’après le texte, «près de la moitié du chiffre d’affaires global du marché des assurances».

    Il a, ainsi, relevé que ces dernières années, le marché de l’assurance «Automobile» a subi les contrecoups de la fermeture des usines de montage et la cessation de l’importation des véhicules neufs, assurant que la reprise du secteur de l’industrie de construction de véhicules neufs et de l’activité des concessionnaires «devra permettre le retour des partenariats avec les assureurs, du fait que l’assurance est souvent l’un des arguments de vente».

    En plus de l’assurance «Automobile», celle du «Crédit» devrait aussi connaître une nouvelle dynamique, car les assureurs devraient également prendre en compte les dispositions des cahiers des charges en matière d’assurances des infrastructures et/ou des produits commercialisés par les concessionnaires et constructeurs de véhicules neufs, indique le CNA.

    Outre le retour des activités de construction de véhicules et de concessionnaire automobile, concrétisées en novembre dernier, sur instruction du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, à travers la publication de décrets exécutifs fixant les conditions et modalités de leur exercice, ainsi que les cahiers de charges y afférents, la relance de l’importation des voitures de moins de trois ans, dans le cadre du projet de loi de finances de 2023, devra également redynamiser le secteur des assurances.

    Les conditions et modalités de dédouanement et du contrôle de conformité des véhicules de tourisme et utilitaires d’occasion, de moins de 3 ans, acquis par les particuliers résidents, ont été fixées par un décret exécutif publié, lundi dernier, au Journal officiel n 11.

    Egalement décidée par le Président de la République, la relance de l’importation de véhicule d’occasion concerne tout véhicule, de tourisme ou utilitaire, usagé dont l’âge «ne dépasse pas les trois ans», indique le texte, précisant qu’il est autorisé d’importer uniquement les véhicules particuliers, de tourisme ou utilitaire, électrique ou à moteur à piston alternatif, à allumage par étincelle (essence) ou hybride (essence et électrique).

    Ces différentes mesures permettront au marché national de commencer à accueillir des véhicules neufs ou d’occasion, commercialisés par des concessionnaires ou importés par des particuliers, ce qui devra booster l’activité et la croissance de plusieurs autres secteurs et activités, dont celui des assurances.

    Source

    #Algérie #Importations #Assurances #Voitures

  • Le Maroc est désormais le « plus grand fournisseur de voitures en Europe »

    Le Maroc est désormais le « plus grand fournisseur de voitures en Europe »

    Tags : Maroc, Europe, voitures, véhicules, exportation,

    Le Maroc est désormais le plus grand exportateur de véhicules de tourisme en Europe, selon le gouvernement.

    Ryad Mezzour, ministre de l’industrie et du commerce, a déclaré à la Chambre des Conseillers que les expéditions de véhicules du pays vers l’Europe dépassaient celles de la Chine, du Japon, de la Corée du Sud et des États-Unis, selon l’agence de presse officielle MAP.

    Il a déclaré qu’alors que la demande de voitures en Europe avait chuté de 26% cette année, les ventes du Maroc sur ce marché avaient augmenté de 50%.

    Mezzour a déclaré que le pays comptait 10.000 ingénieurs concepteurs de voitures pour les marques allemandes, britanniques, françaises et nord-américaines, l’objectif étant d’atteindre 50.000 ingénieurs en trois ans.

    « Le royaume regorge de compétences capables de fabriquer des voitures et d’usines dédiées », a-t-il déclaré.

    Il a également annoncé le lancement imminent d’une marque de voiture entièrement conçue au Maroc.

    La nouvelle voiture sera 100% fabriquée localement avec un prix de 170 000 dirhams (15.000 euros), les administrations publiques étant parmi les premiers clients, selon North Africa Post.

    Mezzour a déclaré que le pays avait une capacité de production de 700.000 voitures, avec un objectif d’atteindre 1 million. La valeur des exportations automobiles devrait atteindre 100 milliards de dirhams (9,4 milliards de dollars) cette année.

    L’année dernière, le gouvernement a annoncé qu’il commencerait à fabriquer des semi-conducteurs destinés aux véhicules électriques.

    Toujours en 2021, deux fabricants de composants japonais ont déclaré qu’ils construiraient de nouvelles usines d’une valeur de 103 millions de dollars au Maroc pour produire principalement des faisceaux de câbles pour l’industrie automobile.

    En 2019, le constructeur automobile PSA a ouvert une usine de 615 millions de dollars dans le pays, avec une capacité de 200 000 véhicules par an.

    #Maroc #UE #Voitures #Véhicules #Exportation

  • Éviter le gonflage des pneus

    Éviter le gonflage des pneus

    Topics : Algérie, véhicules, voitures, importation, montage,

    Pour de nombreux algériens « agressés » par une multitude d’informations mais surtout de désinformation, le processus d’importation et de montage des véhicules neufs est une question de semaine voire de jours ! Et pourtant ! Oui, l’affaire est loin d’être conclue et l’attente risque d’être nettement plus longue que prévu. En effet, la publication enfin des fameux cahiers de charges n’est qu’un premier jalons d’un processus devant aboutir , si tout va bien, à sélectionner des constructeurs automobiles devant être autorisés à exporter leurs véhicules vers l’Algérie et de lancer des usines de montage localement.

    En d’autres termes, il ne s’agit pas à proprement parler du lancement de l’opération importation encore moins de montage de ces véhicules. Le ministre de l’industrie, Ahmed Zaghdar a d’ailleurs utilement mis fin hier à la polémique sur la date exacte de la commercialisation des fameuses voitures neuves en précisant que l’entrée du premier véhicule sur le marché national dépend du « degré d’engagement des concessionnaires à appliquer les dispositions du nouveau cahier des charges ».

    Et d’expliquer que ce n’est qu’une fois les dossiers d’importation déposés et leur conformité au cahier des charges approuvée que la « première » approbation sera accordée. Tout ce cheminement et les délais sont du reste bien précisés dans le document portant cahier des charges. C’est dire que l’on est qu’au démarrage « juridique » de l’opération en attendant que les constructeurs et les concessionnaires intéressés manifestent leur volonté et déposent leur dossier. Mais au risque de doucher l’optimisme béat de certains, on n’en est pas encore là, loin s’en faut. Sans doute que la majorité de ces hommes d’affaires sont en train de lire et relire les dispositions contenues dans le cahier des charges pour voir l’opportunité économique et la rentabilité avant de se lancer dans l’aventure. Et rien ne dit qu’ils seront nombreux à se bousculer au portail du gouvernement.

    Les premiers échos font état d’un accueil plutôt tiède des concernés compte tenu des clauses introduites par le gouvernement pour éviter que l’opération ne se transforme en une exportation en bonne et due forme de la devise comme ce fut le cas sous le règne des Bouteflika et les affairistes qui rôdaient autour d’eux à savoir les Tahkout, Mazouz, Oulmi, et autre Haddad.

    L’État est dans son bon droit de préserver ses intérêts et ceux des citoyens « consommateurs » qui souhaitent acquérir des véhicules neufs à des prix raisonnables et un minimum d’équipements de sécurité. Il est donc salutaire que le ministre ait remis le cursus à l’endroit et décliné la conduite à tenir aux concessionnaires pour éviter de vendre du rêve à des citoyens aux yeux de qui l’acquisition d’un véhicule est hélas redevenu un luxe à cause de la politique désastreuse des ministres de Bouteflika qui ont fait le bonheur des grands constructeurs étrangers au détriment de l’industrie nationale réduite à une vulgaire opération de gonflage des pneus.

    Par Imane B.

    L’Est Républicain, 20/11/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Concessionnaire de véhicules neufs: Les nouvelles conditions d’exercice de l’activité fixées

    Tags : Algérie, concessionnaires, véhicules, voitures, importation,

    Le décret exécutif fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, ainsi que le cahier des charges y afférent ont été publiés, jeudi, au journal officiel N 76.

    Il s’agit du décret exécutif N 22-383 du 17 novembre 2022, fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, signé par le Premier ministre, M. Aïmene Benabderrahmane.

    Ce texte définit l’activité de concessionnaire par “toute activité consistant en l’importation pour la revente en l’état de véhicules neufs, sur la base d’un contrat de concession liant le concessionnaire au constructeur concédant”, précisant que “l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs, est ouvert aux sociétés de droit algérien, créées conformément à la législation et à la réglementation en vigueur”.

    L’exercice de cette activité, souligne le texte, est assujetti à “la conclusion d’un contrat de concession liant le concessionnaire à un seul constructeur concédant”, précisant que l’exercice de l’activité est subordonné au “respect des dispositions du présent décret et à la souscription au cahier des charges, joint en annexe”.

    Le décret stipule, par ailleurs, que l’investisseur postulant est soumis à l’obtention d’une autorisation préalable, dont la durée de validité est fixée à 12 mois, lui permettant d’accomplir les démarches pour la réalisation de son investissement, ajoutant également que l’exercice effectif de l’activité est conditionné par “l’obtention de l’agrément”.

    Cet agrément, délivré par le ministre chargé de l’industrie, est valable pour une durée de cinq (5) années renouvelable, note ce texte .

    S’agissant des modalités d’exercice de l’activité, le texte note que le concessionnaire agréé doit disposer d’infrastructures appropriées pour l’exposition, le service après-vente et le stockage, ainsi que d’un personnel ayant les qualifications requises ou une expérience professionnelle suffisante dans le domaine.

    Il a indiqué aussi qu’au au terme de la première année de l’obtention de l’agrément, le concessionnaire agréé “doit s’implanter au niveau de vingt-huit (28) wilayas, au moins, réparties sur le territoire national”.

    Le concessionnaire agréé doit également, selon le texte, disposer d’un stock suffisant de pièces de rechange et d’accessoires d’origine ou de qualité homologuée par le constructeur concédant pour la prise en charge des clauses de la garantie et du service après-vente des véhicules.

    Concernant le type de véhicules neufs commercialisés, le décret exécutif stipule que “ne sont autorisés à l’importation par les concessionnaires de véhicules neufs, dans la catégorie de véhicules de tourisme, que ceux équipés d’un moteur essence, électrique, hydrogène, hybride, essence/électrique, essence/hydrogène, ou GPL / GNC ou en être prédisposé”.

    Concernant le paiement pour l’acquisition de véhicule, le texte explique qu’il doit s’effectuer par un moyen de paiement scriptural à travers les circuits bancaires et financiers.

    Le cahier des charges, annexé à ce décret exécutif, a indiqué, quant à lui, qu’au cas où un acompte est exigé par le concessionnaire agréé lors de la passation de la commande, son montant ne doit, en aucun cas, excéder dix pour cent (10 %) du prix de vente, toutes taxes comprises, ajoutant que le délai de livraison du véhicule neuf commandé ne peut dépasser une durée de quarante-cinq (45) jours à partir de la date de la commande.

    En cas de paiement de la totalité du prix du véhicule, le concessionnaire est tenu de livrer le véhicule au plus tard dans les sept (7) jours qui suivent, précise le document.

    S’agissant des équipements, les véhicules neufs importés doivent être équipés, au moins, d’un système anti blocage des roues (ABS), un dispositif limiteur de vitesse ou régulateur de vitesse, pour les véhicules d’une cylindrée supérieure à 1200 cm3, de deux (2) airbags frontaux (conducteur et passager), appui-tête pour les sièges avant et arrière, dispositifs de dégivrage et de désembuage du pare-brise et de la lunette arrière, ainsi que système de retenue de siège pour enfant (ISOFIX).

    Pour la garantie du véhicule que le concessionnaire doit assurée au client, elle doit porter, dans la limite des soixante (60) mois, sur une distance égale ou supérieure à 80.000 km pour les véhicules industriels, à l’exception des remorques, des semi-remorques et des véhicules à usages spéciaux, et 100.000 km, pour les véhicules de tourisme et utilitaires légers.

    Echouroukonline, 18/11/2022

    #Algérie #Voitures_neuves #Véhicules_neufs #Concessionnaires

  • Algérie: Les premières livraisons de voitures se précisent

    Algérie: Les premières livraisons de voitures se précisent

    Algérie, Fiat, Renault, véhicules, voitures, importation,

    Le dossier de l’automobile en Algérie qui est resté bloqué pendant des années, voit un nouveau tournant se dessiner, avec les dernières annonces.

    En effet, le 9 octobre dernier le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, donne son feu vert pour l’importation des véhicules de moins de 3 ans pour les particuliers. jours plus tard, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar annonce la signature d’un accord avec le constructeur automobile Fiat, pour l’implantation d’une usine à Oran. Le lendemain le Directeur Général Renault Algérie Production, Remi Houillons, que l’usine Renault implantée dans la localité d’Oued Tlélat dans la wilaya d’Oran, annonce via un post sur son compte Linkedin, que l’usine devrait reprendre l’activité au plus vite. C’est dans ce cadre que le wali de la wilaya d’Oran, Said Sayoud, a précisé que «la commercialisation du premier véhicule de la marque italienne « Fiat » se fera fin 2023, c’est-à-dire après l’achèvement des travaux de construction de l’usine, qui s’étaleront sur une superficie de 120 hectares dans la région de Tefraoui.» Il a également précisé que le siège qui abritera l’usine de production automobile Fiat a commencé à être achevé, s’engageant à « connecter les canaux de gaz, d’électricité et d’égouts dans les plus brefs délais ».

    Sur le marché fin de l’année 2023 ?

    Sayoud a ajouté que les responsables du constructeur italien FIAT affilié au groupeStellantis se sont engagés à lancer le premier véhicule avant la fin de l’année prochaine. Il a donc indiqué qu’ «il est fort possible que décembre 2023 soit choisi pour lancer le premier véhicule Fiat sur le marché algérien.» Dans les détails, Sayoud a déclaré que la marque italienne commencera à commercialiser deux types de ses voitures avec le début de la production, d’autres types devraient être fabriqués plus tard. Et concernant la capacité de production de l’usine, le wali d’Oran a expliqué qu’elle « fait l’objet de négociations entre les responsables du complexe et les autorités algériennes ».

    En marge de la cérémonie de signature de l‘accord avec le groupe Stellantis, le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a confirmé que le lancement de ce projet sera suivi du lancement d’autres projets répondant aux mêmes standards d’intégration et de valeur ajoutée dans le futur proche, tout en soulignant l’impossibilité d’accepter tout investissement dans l’industrie automobile qui se fonde sur l’installation de tout ce qui est importé uniquement, « l’Algérie possède toutes les qualifications qui en font un pôle industriel dans ce domaine, notamment le marché, la situation géographique, la main-d’oeuvre qualifiée, l’énergie à des prix compétitifs et autres. »

    À quand la reprise de l’activité de l’usine Renault ?

    En réponse à une question sur la date officielle fixée pour la reprise de l’activité de la marque française dans la zone industrielle de l’Oued Telilat à Oran, le wali d’Oran Saïd Sayoud a précisé que celle-ci serait officialisée fin octobre, et a ajouté qu’ «Après l’intégration de l’usine Renault dans la politique de l’état, le montage de voitures sera autorisée.

    Par : LAKHDARI BRAHIM

    Le Midi Libre, 19/10/2022

    #Algérie #Fiat #Renault

  • Algérie : Du nouveau dans le dossier de l’automobile

    Algérie : Du nouveau dans le dossier de l’automobile

    Algérie, véhicules, voitures, importation,

    Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar est revenu, ce samedi, sur un dossier du montage automobile en Algérie et l’importation de véhicules.

    Depuis Boumerdès où il a tenu une réunion avec les directeurs centraux et locaux du secteur de l’industrie, le ministre Ahmed Zeghdar, a dévoilé du nouveau concernant le dossier relatif à la construction automobile, soulignant que l’Algérie est en contact avec les grands constructeurs automobiles pour pénétrer le marché local.

    Il a, aussi, souligné que le projet de l’industrie automobile avance dans des étapes correctes et saines, ajoutant que l’annonce des noms des concessionnaires économiques sera faite dans la transparence après l’approbation du conseil des contributions de l’État.

    En ce qui concerne le dossier de l’importation automobile, Le ministre de l’Industrie, Ahmed Zeghdar a expliqué que son ministère n’a accordé aucune permission pour l’importation des voitures, et a déclaré à cet égard : « Nous avons de nouvelles perspectives alors que nous faisons l’inventaire de 42 entreprises qui activaient déjà dans le secteur automobile. Nous cherchons à pouvoir atteindre d’avoir une véritable industrie avec un ratio d’intégration acceptable qui permettra à la conclusion d’un accord pour entrer sur le marché comme produits la première année, puis l’installation, pour atteindre une industrie réelle dans la troisième année».

    Zeghdar a aussi évoqué le fait que les emplois des entreprises saisies ont été préservés en disant : « Nous avons préservé plus de 9 000 emplois dans les 13 institutions qui ont été saisies. »

    Il a aussi précisé que « La loi de finances complémentaire permet à toutes les personnes et institutions publiques actives dans le domaine des transports d’importer des voitures».

    El Khabar, 10/08/2022

    #Algérie #Voitures #Véhicules #Importation