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  • Algérie: 57 véhicules de luxe récupérés du réseau de Tahkout

    Algérie: 57 véhicules de luxe récupérés du réseau de Tahkout

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    Un réseau criminel en relation avec Mahieddine Tahkout démantelé. 57 véhicules de luxe récupérés

    B. HABIB

    A quel niveau se situe aujourd’hui la richesse de Tahkout? Quelle est son origine? Et y aurait-il des liens présumés à l’étranger? Pour les spécialistes, les mystères et les chiffres de l‘empire Tahkout sont de nouveau d’actualité. L’affaire du richissime, homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, ne cesse en effet de d’effrayer la chronique et de révéler de nouveaux éléments pour le moins gravissimes dans le cadre de l’enquête de la justice. Une fortune qui remet au goût du jour les importantes découvertes, dignes selon les observateurs d’une «Caverne d’Ali Baba», dans la trésorerie du célèbre richissime après les 500 véhicules non déclarés saisis en mars 2022.

    L’étau semble se resserrer de plus en plus sur Tahkout et son lien avéré avec la filière de montage des véhicules Hyndai en Algérie avait dépassé tout entendement. Y a-t-il, ce faisant, un lien quelconque entre le scandale Tahkout et l’interdiction d’importer des véhicules? La machine judiciaire algérienne a décortiqué les maillons de la très complexe affaire Tahkout.

    Déjà confondu et mis dans l‘embarras depuis des années par une affaire antérieure relative à son usine de montage qui n’était en fait qu’un hangar de mise de boulons sur des roues de véhicules neufs importés dont les vidéos avaient, rappelons-le, circulé sur les réseaux sociaux avant que Tahkout n’ait à les démentir. L’homme d’affaire sera rattrapé par une série d’affaires liées principalement à la dilapidation et au détournement.

    Cette fois, une affaire de crime organisé a mis en ligne des liens présumés entre l’ex-homme d’affaires et une bande criminelle, de blanchiment et de corruption, démantelée. Tout compte fait, le service central de lutte contre le crime organisé, relevant de la Sûreté nationale, a procédé, cette semaine, à la récupération de 57 véhicules de luxe et au démantèlement d’une bande criminelle organisée impliquée dans des affaires de corruption et de blanchiment d’argent, en relation avec l’ancien homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, a indiqué, lundi, un communiqué de ce service. « Dans le cadre de l’enquête diligentée par les services compétents de la Direction générale de la Sûreté nationale (DGSN), sous la supervision du Parquet territorialement compétent, le service central de lutte contre le crime organisé, relevant de la Sûreté nationale, a procédé, cette semaine, au démantèlement d’une bande criminelle organisée, impliquée dans des affaires de corruption et de blanchiment d’argent, en relation avec l’ancien homme d’affaires, Mahieddine Tahkout », a précisé le communiqué.

    Cette opération qualitative s’est soldée par la récupération de 57 véhicules de différentes marques, propriété de l’ancien homme d’affaires, Mahieddine Tahkout, dont 54 véhicules de luxe d’une valeur de près de 200 milliards de centimes. Le prix d’un de ces véhicules dépasse 12 milliards de centimes », a ajouté le communiqué. « Les investigations ont permis de trouver des adresses de biens immobiliers acquis grâce aux recettes de ces opérations criminelles, outre la saisie de 1,935 milliard de centimes.

    Les véhicules en question ont été récupérés au niveau de garages à Alger, Annaba, Sétif, Bordj Bouareridj, Boumerdes, Tipasa, Chlef et Blida », lit-on sur le document. « Les services compétents de la DGSN ont rappelé la saisie de 507 véhicules de différentes marques appartenant au même ancien homme d’affaire », a conclu le communiqué.

    Le Carrefour d’Algérie, 08/09/2022

    #Algérie #Mahieddine_Tahkout #réseau #Voitures

  • Algérie: Voici la voiture la plus vendue en une année

    Algérie: Voici la voiture la plus vendue en une année

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    Chaque année, l’Office nationale des statistiques (ONS) publie le palmarès des véhicules les plus vendus sur le marché algérien. Sans surprise, c’est le groupe automobile français Renault qui maintient son leadership avec le succès de la Symbol. Il s’agit de ce que rapporte le site spécialisé Autobip.

    Selon les chiffres de l’ONS, la marque française a écoulé sur le marché local 4.537 unités au cours du premier semestre de l’année 2020. Par ailleurs, ce rapport publié par l’ONS indique également que la marque Dacia occupe la deuxième place. Le groupe français, filiale de Renault, a vendu quelque 1.203 unités. De son côté, la marque Hyundai fait toujours partie du top 3 des voitures les plus achetés par les Algériens. Elle arrive en troisième position du classement avec 1.145 unités vendues durant la même période.

    Les modèles de voitures les plus vendues en 2021

    Le média susmentionné, nous présente les voitures en question en citant les chiffres fournis par l’analyste Felipe Munoz à « Car Industry Analysis ». Indiquant que Renault Symbol est le leader des ventes durant l’année 2021. Elle avait vendu 5.991 unités au cours de cette période. En revanche, le même rapporte a fait état d’une baisse de -37 % par rapport à 2020 et de -87 % par rapport à l’année 2019. La source médiatique citée auparavant a dévoilé que la Hyundai Accent arrive deuxième du classement, avec 1.231 voitures vendues. Pour sa part, la Seat Ibiza arrive en troisième place avec 885 unités vendues durant la même période.

    Le Midi libre, 14/08/2022

    #Algérie #Automobiles #Véhicules #Voitures

  • Algérie. La pièce détachée, l’autre épine !

    Algérie. La pièce détachée, l’autre épine !

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    Depuis la pandémie, la pièce détachée automobile se fait rare et les prix se sont envolés. Les prix des pièces détachées automobiles et véhicules en Algérie, entre janvier et août 2022, ont augmenté de 30 à 50% par rapport à ceux de l’année dernière. L’expert en économie, Houari Tigharsi, avait, fin juillet au journal «Le Jeune Indépendant», déclaré: «La pénurie qui frappe depuis plus de deux ans le marché des pièces détachées est essentiellement due aux perturbations des importations, engendrées par les décisions non étudiées des ministères de l’Industrie et du Commerce, bloquant les importations d’une marchandise hautement nécessaire pour la préservation du parc automobile national. Il y a un manque flagrant de transparence et de communication concernant un dossier aussi important».

    Le ministère de l’Industrie s’apprête à sortir un nouvel arrêté encadrant l’activité de manutention et de production de pièces détachées en Algérie, et accordant des exonérations fiscales et douanières aux producteurs locaux, arrêté qui est sur la table du ministère depuis mai dernier, relaye «Algérie Focus».

    Dans une déclaration au média Echourouk, le Groupement des concessionnaires automobile d’Algérie met en garde contre la croissance des pièces de rechange frauduleuses sur le marché algérien. Cela engendrera, sans aucun doute, des dommages et des accidents. Le GCA appelle à organiser l’entrée des pièces détachées sur le marché algérien. Et ce, tout en se tenant à l’écart des pièces contrefaites. En insistant pour se procurer des pièces de rechange comportant des normes homologuées à l’étranger.

    « Les concessionnaires algériens acquièrent les pièces de rechange automobile de troisième main. Soit, du troisième client, pour enfin arriver au consommateur algérien en tant que quatrième pièce de l’échiquier d’achat et de vente. La hausse des prix est également liée aux frais de transport maritime. En plus de la détérioration de la valeur du dinar algérien, par rapport à l’euro et au dollar», relaye «Dzair Daily».

    La facture d’importation de pièces détachées automobiles en Algérie équivaut à 1,2 milliard de dollars, un montant qui est passé de 800 millions de dollars il y a deux ans à la facture actuelle, en raison de la dépréciation du dinar et de la hausse des prix du transport maritime, d’après « Algérie Focus ».

    Le nombre d’entreprises de manutention actives sur le marché algérien avant le début de la crise automobile équivalait à 300 entreprises et ce nombre a fortement diminué ces dernières années, selon la même source. Il est nécessaire d’organiser ce marché et d’intensifier le contrôle sur la qualité des pièces détachées automobiles et véhicules.

    Le Carrefour d’Algérie, 11/08/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures #Importation

  • Algérie. L’importation de véhicules: flou et rumeurs

    Algérie. L’importation de véhicules: flou et rumeurs

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    Par Sarah Oubraham

    Les rumeurs et autres fake news enflent cet été sur le secteur de l’importation des véhicules. En l’absence de réactions et d’éclaircissements, c’est le flou total qui s’installe, aussi bien chez les potentiels clients que chez les entreprises désireuses de renouveler leur parc auto.

    L’ancien président de l’Association des concessionnaires automobile (ACAM), Youcef Nebbache, a exprimé son mécontentement quant au flou qui entoure le dossier de l’importation de l’automobile, surtout celui des véhicules de moins de trois ans.

    « Les concessionnaires d’automobiles ne savent plus à quoi s’attendre », a confié M. Nebbache au Jeune Indépendant, déplorant le manque de communication de la part des autorités concernées.

    « Pour le moment, le dossier de l’importation des véhicules reste malheureusement dans les tiroirs du ministère de l’Industrie », a-t-il regretté, indiquant que « les responsables doivent se prononcer à ce sujet ». « Il y a un black-out sur le sujet », a-t-il lâché.

    M. Nebbache s’est aussi interrogé sur le silence des responsables du secteur : « Pourquoi on ne veut pas lâcher l’importation des voitures de moins de 3 ans ? Pourquoi on reporte à chaque fois le dossier alors que ça ne demande pas grand-chose. »

    Selon lui, tout le monde a le droit d’acheter une voiture d’occasion en payant les droits et les taxes. Il a regretté le manque de communication de la tutelle et sa politique de gain de temps, déclarant que le secteur de l’automobile connaît une stagnation, et toute information qui circule n’est que fake news.

    Pour rappel, le gouvernement avait gelé l’importation en Algérie de voitures de moins de 3 ans en octobre 2020. Celle-ci a été reconduite dans l’avant-projet de loi de finances pour 2022. Néanmoins, les importateurs devront s’acquitter d’une taxe fiscale égale à celle appliquée aux véhicules neufs.

    Selon l’article 90 de la LF 2022, tous les importateurs de ces véhicules paieront la même taxe. Cela concerne donc les voitures neuves ou celles de moins de 3 ans, y compris celles dotées d’un « moteur à pistons à allumage commandé (essence) d’une cylindrée n’excédant pas 1 800 cm3 et celles n’excédant pas 2 000 cm3 pour les moteurs à pistons à allumage par compression (diesel). Il s’agit également, selon les dispositions du 9e article du code des taxes sur le chiffre d’affaires, d’autres voitures. Ce sont « les véhicules touristiques tout terrain (4×4). Ceux d’une cylindrée n’excédant pas 2 000 cm³ acquis par les moudjahidine et les invalides de la guerre de libération nationale ».

    Reste à savoir si le gouvernement débloquera cette mesure. Une mesure, rappelle-t-on, qui a déclenché un vif débat entre les députés et l’ancien ministre de l’Industrie.

    En outre et, en ce qui concerne les prix des voitures, M. Nebbache a écarté une baisse des prix des véhicules d’occasion ou neufs, ni maintenant ni plus tard. « Il faudrait un miracle. Il n’y aura jamais de baisse », a-t-il dit. Il a expliqué que, logiquement, « quand il y a un manque de produit, le prix de ce dernier augmente ». C’est le cas du marché de l’automobile où on enregistre « une forte demande face à une faible offre ».

    De son côté, le groupement des concessionnaires automobiles (GCA) a démenti les informations faisant état que 12 concessionnaires allaient bénéficier de licences d’importation et que 2 milliards de dollars allaient être alloués pour importer 200 000 véhicules neuves.

    Il a indiqué, dans un communiqué de presse, que pour ce qui est de la délivrance des autorisations aux concessionnaires, le groupement attend depuis 11 mois la réponse du ministère de l’Industrie et donc ce dossier est encore en stand-by.

    Il a rappelé que la somme des 2 milliards de dollars a été évoquée dans le décret exécutif 20-27 du 19 août 2020 par l’ex-ministre de l’Industrie, Ferhat Aït Ali, affirmant que les informations qui circulent ne sont que des rumeurs sans fondement.

    Il a tenu à préciser que seul le ministère de l’Industrie est habilité à véhiculer les bonnes informations concernant le sujet de l’importation et du montage des véhicules en Algérie.

    Le Jeune Indépendant, 09/08/2022

    #Algérie #Véhicules #Voitures

  • Algérie. Autos: Les propositions du GCA pour sortir du tunnel

    Algérie. Autos: Les propositions du GCA pour sortir du tunnel

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    Profitant des récentes déclarations du ministre de l’Industrie sur la relance de l’industrie automobile en Algérie, le Groupement des concessionnaires automobiles algériens (GCA) a fait une liste de propositions qu’il a adressées à Ahmed Zeghdar avec une demande d’audition.

    Satisfait des « orientations présentées par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, en ce qui concerne les projets du secteur de la mécanique et des usines automobiles, notamment ceux liés au montage des voitures et la production de pièces de rechange », le GCA a invité le ministre Zeghdar à les recevoir au siège de son département, afin de lui présenter une multitude de propositions, a affirmé ce conglomérat de concessionnaires automobiles nationaux dans la lettre en question.

    L’objet est de  » discuter du dossier d’installation d’usines de fabrication de voitures et de pièces détachées « , ainsi que de  » présenter un certain nombre de propositions pour sortir de la crise du marché dans le domaine de la fourniture de véhicules, de pièces détachées et de leurs accessoires « .

    Le GCA fédère un ensemble d’opérateurs économiques qui cumulent plusieurs années dans le domaine de l’importation et de la commercialisation de véhicules neufs en Algérie, avant que cette activité ne soit gelée par les autorités publiques vers fin 2017, en raison de plusieurs anomalies et infractions commises, en particulier l’expérience des usines de montage automobile qui a viré au fiasco.

    La  » nouvelle stratégie tracée pour l’industrie automobile  » exige des futures marques qui veulent s’installer en Algérie  » un important taux d’intégration « , avait insisté Zeghdar en avril dernier.

    Un défi que les concessionnaires estiment être à la portée de mains

     » Nous vous informons que cette rencontre aura un intérêt national général, puisque le GCA présentera les axes les plus importants sur la façon de développer ce secteur en dessinant un plan pour le retour de la fabrication automobile, assurant la contribution des concessionnaires privés à la relance du secteur mécanique, et apportant toutes précisions à cet égard « , ont-ils détaillé dans leur correspondance. Pour le GCA, la nouvelle stratégie devrait se baser sur  » l’importation, puis le montage et ensuite la fabrication de voitures « , et aussi sur  » la fabrication de pièces détachées et d’accessoires automobiles « , avec la réglementation de l’activité des « importateurs et distributeurs de véhicules et de pièces détachées d’origine « .

    Il est également question de l’ »engagement des concessionnaires automobiles dans une activité industrielle ou semi-industrielle « , est-il énuméré dans la liste des propositions contenues dans la correspondance du GCA. L’organisation a plaidé pour que « l’importation de véhicules neufs s’effectuera par le dollar douanier, qui est le prix en dollars déterminé par la Banque d’Algérie sur une base mensuelle, et sert à déterminer la valeur des marchandises importées de l’étranger et la valeur des droits de douane imposés, afin de servir l’économie nationale « .

    Le GCA a affiché son soutien au retour de l’importation de voitures de moins de 3 ans, tout en insistant que cette opération devrait se faire  » par des professionnels via le dollar douanier, avec une garantie d’un an minimum « . À l’opposé, le GCA a fustigé le processus actuel d’importation de véhicules par les particuliers, recommandant de  » transférer les sommes de devises utilisées aujourd’hui pour importer des véhicules de manière suspecte et illégale depuis l’extérieur du pays « Dubaï/ pays européens », vers des mécanismes codifiés qui permettent d’injecter des montants de frais et taxe au Trésor public « . En matière de pièces de rechange, le GCA a souhaité la levée de gel sur l’importation de ces produits, recommandant dans un premier temps que le champ soit ouvert à l’importation de pièces de rechange d’origine,  » selon des contrats spéciaux des usines, pour éviter la promotion des pièces de rechange frauduleuses qui ont déferlé sur le marché algérien durant la période récente, et occasionné des pertes « .  » La décision de geler l’importation de véhicules neufs ne doit pas s’accompagner d’une interdiction d’importer des pièces de rechange d’origine « , ont insisté les concessionnaires.

     » Nous aspirons que l’importation des pièces de rechange soit de l’usine mère, ou de l’usine contractant avec cette marque. Et sur la base de ce qui précède, le processus d’importation de pièces de rechange se fera en contractant avec l’usine d’origine à l’étranger selon une approbation spéciale, et avec le garantie des services après-vente et la fourniture d’un service de garantie au client, ce qui permettra à l’avenir aux concessionnaires locaux d’obtenir des contrats pour fabriquer localement des pièces de rechange à partir de l’usine mère « , a expliqué le GCA.  » Ces mesures permettront progressivement de commencer à installer des voitures localement, et à fabriquer des pièces détachées en Algérie, de sorte que le concessionnaire automobile s’orientera progressivement et automatiquement vers une activité industrielle ou semi-industrielle liée à l’automobile « , est-il développé dans la correspondance du GCA.

    Hamid M.

    Lemaghreb.dz, 06/06/2022

    #Algérie #Automobile #Voitures #GCA

  • Construction automobile. Stellantis s’installe en Algérie

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    L’Algérie serait en train de négocier avec les grandes marques de construction automobile pour l’implantation d’usines de fabrication sur son territoire. Le pays envisage tout compte fait de compter sur ses propres potentialités pour ériger sa propre industrie automobile et pouvoir concurrencer dans le monde. Alors que le marché de voitures est toujours stérile et empreint d’une demande forte en termes de véhicules neufs, le pays a mûrement réfléchi sur une nouvelle stratégie afin d’arriver à fabriquer une voiture 100 % algérienne et d’améliorer à 40% le taux d’intégration localement. Pour cela, pas moins de quatre cahiers de charges étaient proposés et examinés pour les investisseurs du créneau dans le monde. Parmi eux, le quatrième plus grand constructeur automobile mondial a donné son aval. La construction en Algérie était dans le viseur du ministère de l’industrie depuis plusieurs années.

    L’aboutissement de cette démarche procurera beaucoup d’avantages fiscaux et parafiscaux au pays sans compter la réduction de transferts de devises vers l’étranger. La fabrication d’une voiture 100 % algérienne sera-t-elle alors possible dès 2022 après l’optimisme affiché par les hauts responsables du secteur en 2021 ? Pour le moment, les signes précurseurs de la mise à terme d’importation de véhicules d’occasion paraissent évidents et palpables. L’Algérie serait en voie de réduire ses factures d’importation des véhicules et laisser place désormais à la construction en plus du montage qui s’y opère depuis au moins six années. Le nouveau géant automobile vient ainsi de lancer son activité en Algérie.

    Selon Dzair Daily du numéro de mercredi 18 mai 2022, un grand constructeur automobile vient de se lancer en Algérie. Il s’agit, en fait, du groupe multinational Stellantis qui est issu de la fusion du groupe PSA (Peugeot-Citroën) et de la société italo-américaine Fiat Chrysler Automobiles (FCA). Le groupe Stellantis fondé en janvier 2020 aurait exigé la première fois au groupe Hasnaoui l’installation de filiales commerciales en Algérie et non de concession automobile. Cette clause introduite par ce groupe était mal considérée à l’époque par pas mal d’investisseurs algériens qui désiraient entrer avec lui en partenariat. Où en sont aujourd’hui les choses ? Il paraît au fait, que les nuages gris se seraient dissipés.

    A noter que Stelantis voulait à tout prix commercialiser directement sur le marché local ses voitures ce qui est contradictoire aux intérêts commerciaux de certains investisseurs algériens concernés. Depuis, des négociations se poursuivent tambour battant pour arriver à un consensus. L’Algérie avait, rappelons-le, ordonné il y a des mois de réviser les cahiers des charges des maisons mères pour les véhicules neufs importés.

    Pour la gouverne, Stellantis regroupe plusieurs constructeurs de marques tels que Peugeot, Citroën, Fiat, Chrysler, Jeep, Alfa Romeo et Maserati. En plus d’autres marques européennes. Mais aussi, américaines. Sachant que celui-ci occupe le quatrième rang à l’échelle internationale juste derrière ses concurrents, à savoir Volkswagen, Renault-Nissan-Mitsubishi et Toyota.

    Pour le plus grand plaisir de ses clients algériens, ce constructeur vient d’annoncer le lancement de sa nouvelle activité après-vente. Celle qui concerne l’inauguration de son premier centre de distribution de pièces détachées d’origine aux professionnels spécialisés. Dans le détail, l’enseigne de distribution multimarques Distrigo sera chargée de distribuer les pièces détachées. Celles des marques Peugeot, Citroën, DS Automobiles et Opel dans différentes wilayas du Centre algérien, apprend-on par le biais du média «Sayarat Live».

    En outre, Stellantis Algérie a affirmé que la plateforme Distrigo choisira les meilleures solutions quant à la fourniture des pièces détachées d’origine, 24 heures sur 24, et ce, à travers un réseau de distribution en se rapprochant des ateliers de réparation automobile du groupe. En plus des revendeurs de pièces automobiles et des professionnels. Afin d’assurer la disponibilité des pièces de rechange et de répondre favorablement aux besoins de la clientèle, un centre d’appels sera mis en œuvre en Algérie.

    Le Carrefour d’Algérie, 21 mai 2022

    #Algérie #Automobile #Voitures #Stellantis

  • Industrie automobile, quelle politique pour l’Algérie?

    Industrie automobile, quelle politique pour l’Algérie?

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    Face au bouleversement mondial de la filière voitures, quelle politique   pour l’Algérie face à cet interminable blocage : dix axes directeurs ?

    L’actuel ministre de l‘industrie annonce en cette fin du mois de décembre 2021, pour bientôt une voiture algérienne à 100%.Cela ne va pas sans rappeler les déclarations fracassantes à la télévision publique ENTV le 27 août 2009 de l’ancien ministre de l‘industrie suivi par d’autres responsables du gouvernement qui avaient annoncé qu’, entre 2009/2014, nous aurons une voiture à 100% algérienne annonçant parfois des contrats avec l’Italie Fiat , puis avec l’Iran, puis avec la Chine, , puis avec l’Allemagne, puis avec la France , puis avec la Corée du Sud et même avec FORD pour les USA . sud-coréenne. Même comportements, même culture qui a conduit le pays à l’impasse que nous connaissons actuellement.. Mais n’étant pas spécialiste dans ce domaine, le plus grand ignorant n’est-il pas celui qui prétend tout savoir, j’ai demandé à plusieurs de mes amis algériens et étrangers de m’éclairer et ce afin d’éclairer, à mon tour, l’opinion algérienne et la réponse est claire , « aucun pays du monde en 2021 ne fabrique une voiture à un taux d’intégration de 100%

    2.-.Qu’en est-il pour l’Algérie ? Le parc roulant national est évalué à 6.577.188 véhicules en 2019 contre 6.418.212 véhicules à la fin de l’année 2018, soit une hausse de 158.976 unités (2,47%),.Selon l’ONS, concernant la répartition des immatriculations et ré-immatriculations durant le 2ème semestre 2019, selon le type de véhicules, le parc automobile se compose de 598.644 véhicules de tourisme (69,46% du chiffres globale 861.837), de 137.795 camionnettes (15,99%) et 64.311 motos (7,46%). Le parc national compte aussi 28.751 camions (3,34%), 9.219 tracteurs agricoles (1,07%), 7.806 remorques (0,91%), 6.804 autocars-autobus (0,79%), 7.644 tracteurs routiers (0,89%) et enfin 863 véhicules spéciaux (0,10%). Pour ce qui concerne la répartition régionale, les cinq premières wilayas qui ont enregistré le plus grand nombre d’immatriculation et de ré-immatriculation durant le 2ème semestre 2019, sont celles d’Alger avec 97.624 unités (11,33% de la totalité), suivie de Blida avec 61.388 (7,12%), Constantine avec 37.728 unités (4,38%), M’sila avec 31.624 unités (3,67%) et Sétif avec 29.061 (3,37%).

    Les années 2020/2021 sont des années blanches, sans compter des milliers d’emplois perdus , certaines estimations donnant uniquement pour la distribution 100.000 emplois. Les consommateurs algériens assistent donc à un feuilleton interminable , ne croyant plus les différentes déclarations où le ministre de l’industrie est assimilé à « Monsieur voitures » alors que son rôle est de dynamiser la production industrielle, et que toute importation relève normalement du ministre du commerce. Il faut un langage de vérité pour redonner de la crédibilité car l’objectif a été dès le départ d’économiser les réserves de change , le besoin annuel étant selon les experts à environ 250.000 unités/an ce qui équivaudrait à plus de 2,5 milliards de dollars/an , ayant permis donc d’économiser environ 5 milliards de dollars entre 2020/2021 . Face à cette politique, nous ne parlons de la restriction drastique d’autres produits, au gré de la conjoncture sans vision stratégique, qui ont paralysé tout l’appareil de production, le dernier feuilleton étant la poudre de lait, restriction qui vient d’être levée, contribuant à accélérer le processus inflationniste, le prix des voitures d’occasion ainsi les pièces détachées avec la pénurie ont connu une hausse variant selon les catégories entre 50 et 100%, en plus des accidents de voitures, laminant le pouvoir d’achat des camionneurs, des taxieurs et des consommateurs.

    La voiture n’est pas un luxe du fait de la faiblesse des moyens de transports, les bureaucrates qui ont des voitures de services et donc faisant supporter toute la maintenance sur le trésor public étant insensibles aux préoccupations des citoyens. .Ainsi une révolution culturelle s’impose afin que certaines responsables s’adaptent aux arcanes de la nouvelle économie . Dans ce cadre, il faut poser les véritables problèmes afin d’éviter de mauvaises solutions.

    3.-Tenant compte du constat que la majorité de la société algérienne est irriguée par la rente des hydrocarbures dont l’évolution des cours détermine fondamentalement le pouvoir d’achat des Algériens. l’on devra répondre à dix questions reposant sur des études de marché sérieuses, afin d’éviter le gaspillage des ressources financières et les erreurs du passé.

    Premièrement, qu’en sera-t-il avec l’épuisement inéluctable des hydrocarbures en termes de rentabilité économique et non de découvertes physiques sur le pouvoir d’achat des Algériens? Dans ce cas par rapport au pouvoir d’achat réel, (alimentaires, habillement notamment plus les frais de loyer et téléphone) et avec le nivellement par le bas des couches moyennes, que restera –il en termes de pouvoir d’achat réel pour acheter une voiture, le niveau d’endettement ayant une limite ?

    Deuxièmement, comment ne pas renouveler les erreurs du passé les risques de surfacturation (corruption) et le risque d’aller vers l’épuisement des réserves de change, d’autant plus qu’il y aura forcément l’importation des collections CKD destinées à l’industrie de montage des véhicules de tourisme qui avait a atteint près de 3 milliards de dollars en 2018, sans compter les importations des parties et accessoires (pièces détachées) et les importations des pneumatiques. Il faut dresser dresser pour tout projet y compris pour la santé et autres, la balance devises , aux économies d’’importations devant soustraire les matières premières et les services importés en devises.

    Troisièmement, le marché local a-t-il les capacités d’absorption et ces opérateurs, seront- ils capable d’exporter pour couvrir la partie sortie de devises et donc quelle sera la balance devises des unités projetées ? D’autant plus que la majorité des inputs (coûtant plus cher avec le dérapage du dinar plus de 40% entre 2018/2021 et devant s’accélérer entre 2022/2024 selon le projet de la loi de finances 2022 ) seront presque importés devant inclure le coût de transport, également la formation adaptée aux nouvelles technologies et les coûts salariaux. Sans compter le manque à gagner de l’Etat de toutes les exonérations fiscales et bancaires qui par le passé n’ont pas permis la baisse des prix.

    Quatrièmement, les normes internationales, du seuil des capacités au niveau mondial se situent entre .00.000 à 400.000/an pour les voitures individuelles, environ 150.000/200.000 et plus unités/an pour les camions/ autobus et évoluent avec les récentes grandes concentrations. La comptabilité analytique distingue les coûts fixes des coûts variables quel est donc le seuil de rentabilité pour avoir un coût compétitif par rapport aux normes internationales et aux nouvelles mutations de cette filière ? La carcasse représentant moins de 20/30% du coût total c’est comme un ordinateur, le coût ce n’est pas la carcasse (vision mécanique du passé), les logiciels représentant 70/80%, ces mini projets seront –ils concurrentiels en termes du couple coûts/qualité dans le cadre de la logique des valeurs internationales ?

    Cinquièmement, quelle est la situation de la sous-traitance en Algérie pour réaliser un taux d’intégration acceptable qui puisse réduire les coûts où la part du secteur industriel représente moins de 6% du PIB en 2020 dont plus de 95% des micro unités familiales ou Sarl peu innovantes ? Le nombre d’entreprises sous-traitantes recensées en Algérie est actuellement insignifiante dominées par des petites entreprises (TPE) avec moins de 10 employés et qu’ environ 9000, soit 1%, activent pour le secteur industriel, le reste opérant soit dans le secteur commercial, la distribution, les services, le BTPH.

    Sixièmement, dans une vision cohérente de la politique industrielle tenant compte de la forte concurrence internationale et des nouvelles mutations technologiques dans ce domaine, ne faut–il pas par commencer de sélectionner deux ou trois constructeurs algériens avec un partenariat étranger gagnant/gagnant maîtrisant les circuits internationaux avec un cahier de charges précis leur donnant des avantages fiscaux et financiers en fonctions de leur capacité. Ainsi pour un taux d’intégration variant entre 10/20% les avantages doivent être limités au maximum et devant leur fixer un seuil de production afin d’éviter que durant cette période certains opérateurs soient tentés dans une logique de rente, d’ accroître là, la facture d’importation en devises des composants.

    Septièmement, construit-on actuellement une usine de voitures pour un marché local alors que l’objectif du management stratégique de toute entreprise n’est –il pas ou régional et mondial afin de garantir la rentabilité financière face à la concurrence internationale, cette filière étant internationalisée avec des sous segments s’imbriquent au niveau mondial ? Comment dès lors ces micro-unités souvent orientés vers le marché intérieur, réaliseront le taux d’intégration prévue de 40/50% au bout d’environ cinq années , risquant de fermer (faillite ne pouvant faire face à la concurrence internationale) après avoir perçu tous les avantages qui constituent des subventions supportées par le trésor public d’où l’importance d’une régulation stricte de l’Etat pour éviter des transferts de rente au profit d’une minorité rentière?

    Huitièmement, une politique industrielle sans la maîtrise du savoir est vouée inéluctablement à l’échec avec un gaspillage des ressources financières. Aussi l’industrie automobile étant devenue capitalistique, (les tours à programmation numérique éliminant les emplois intermédiaires) quel est le nombre d’emplois directs et indirects créés, renvoyant à la qualification nécessaire tenant compte des nouvelles technologies appliquées à l’automobile ? Et quel sera le coût et la stratégie des réseaux de distribution pour s’adapter à ces mutations ?

    Neuvièmement, ces voitures fonctionnent-elles à l’essence, au diesel, au GPLC, au Bupro, hybride ou au solaire, renvoyant d’ailleurs à la politique des subventions généralisées dans les carburants qui faussent l’allocation optimale des ressources ? Selon le Ministère de l’Energie entre 2015/2020 ( 2020, étant à prendre avec des précautions du fait de l’épidémie du coronavirus) nous avons une hausse de consommation de l’essence sans plomb de 1,25 à 1,55 millions de tonnes. En parallèle, la consommation de l’essence super est passée de 2,04 millions de tonnes à 1,29 millions, a-t-il indiqué, expliquant ce recul par l’effet de substitution de l’essence super à l’essence sans plomb. Quant à la consommation de l’essence normale, elle a pratiquement stagné à un million de tonnes, La consommation du gasoil entre 2018 jusqu’à 2020, nous avons les volumes respectifs de 14,29 millions de tonnes, 14,41 millions de tonnes et 12,58 millions de tonnes..La consommation en GPLc était de l’ordre de 1 millions de tonnes en 2020, contre 859.257 tonnes en 2019 et 649.977 tonnes en 2018. Quant aux voitures électriques, c’est encore un rêve.

    Dixièmement, comment pénétrer le marché mondial à terme avec la règle des 49/51% qu’il s’agit impérativement d’assouplir ayant servi de rente à certaines oligarchies sous le couvert trompeur du « nationalisme »,(voir- Abderrahmane Mebtoul www.google 2010), aucune firme étrangère de renom ne pouvant accepter cette règle rigide dans le cadre des exportations mondiales et donc avec le risque que l’Algérie supporte tous les surcoûts..

    En conclusion, étant une question de sécurité nationale, selon l’avis de la majorité d’analystes internationaux et de rapports reçus d’experts algériens travaillant sur ce sujet dans de grands laboratoires ou firmes, l’actuelle politique industrielle, sans cohérence, conduit à terme le pays droit au mur – endettement/dépendance (ratio de balance devises et technologique). Il y a urgence que les autorités politiques la corrigent impérativement, ne pouvant continuer dans cette trajectoire, avec un discours de vérité, car assistant à un dépérissement du tissu productif,. Il semble bien que certains responsables algériens oublient que la mondialisation est bien là avec des incidences politiques et économiques, voulant perpétuer un modèle de politique industrielle dépassé des années 1970/1990 largement déconnectées des réalités mondiales Je ne rappellerai jamais assez que le moteur de tout processus de développement réside en la recherche développement, que le capital argent n’est qu’un moyen et que sans bonne gouvernance centrale et locale, l’intégration de l’économie de la connaissance, aucune politique économique n’a d’avenir, en ce XXIème siècle , face à un monde turbulent et instable où les innovations technologiques sont en perpétuelle évolution.

    L’Algérie doit investir tant dans les institutions démocratiques que dans des segments où elle peut avoir des avantages comparatifs : l’agriculture, le tourisme important gisement, les nouvelles technologies et dans des sous segments de filières industrielles tenant compte des profonds changements technologiques et une importante restructuration de cette filière qui est internationalisée. C’est l’entreprise dans le cadre des valeurs internationales, sans aucune distinction publique, privée nationale et internationale qui crée la richesse. La crise actuelle devrait entraîner un profond changement à la fois géopolitique, socio-économique, managérial et technologique à l’ horizon 2021/2025/2030. Donc , s’impose une stratégie d’adaptation de la future politique du gouvernement ballottée entre deux forces sociales, la logique rentière épaulée par les tenants de l’import, et de la sphère informelle malheureusement dominante, et la logique entrepreneuriale minoritaire. En bref, l’avenir de l’économie algérienne et intimement liée à une véritable stratégie tenant compte des nouvelles mutations mondiales impliquant forcément, une nette volonté politique d’approfondissement de véritables réformes politiques, macro-économiques, macrosociales, micro-économiques et institutionnelles solidaires. . ademmebtoul@gmail.com

    Professeur des universités, expert international Dr Abderrahmane MEBTOUL

    #Algérie #Industrie_automobile #Voitures

  • Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier

    Importation de véhicules : Tebboune révise le dossier – Algérie, voitures, concessionnaires,

    Au grand dam des concessionnaires automobile et de ceux qui espèrent acheter une voiture avant la fin de l’année, l’instruction du président de la République au ministre de l’Industrie reconsidère le dossier de l’importation de véhicules.
    Tebboune a ordonné, lors du dernier Conseil des ministres, «la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation de véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de service après-vente en tant que condition pour accepter leur dossier». Il a rappelé, toutefois, que la loi n’interdit pas l’importation individuelle de véhicules. C’est pour la seconde fois, depuis 2020, que le cahier des charges fait l’objet d’amendements. Les notifications ont même tardé à voir le jour.

    S’agit-il d’un retour à la case départ ? Les concessionnaires, qui attendaient avec impatience leur agrément pour lancer l’opération d’importation au plus tard au début de la nouvelle année, seront contraints de se soumettre à de nouvelles règles. Quel sort attend les dossiers traités par le comité technique interministériel chargé de l’examen et du suivi des dossiers relatifs à l’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs conformément au décret exécutif 21-175? La trentaine de dossiers relevant des domaines de véhicules particuliers et utilitaires, camion, tracteurs routiers, autocars et camionnettes, engins roulants, et tracteurs agricoles, déposés, dont certains traités par ledit comité, est-elle remise en cause?

    Importer uniquement des châssis
    Pour le concessionnaire Abderrahmane Achaïbou, président-directeur général du groupe Elescom, la révision du cahier des charges en vigueur, qui est «asphyxiant», ne peut être que «positive». «Ce cahier a été élaboré par l’ancien ministre de l’Industrie Bouchouareb en 2015 sans concertation des concessionnaires automobiles.»

    «Le président de la République est intervenu, plusieurs fois, en deux ans, mais les ministres de l’Industrie travaillent toujours sur un cahier des charges dont la base est antiéconomique», explique-t-il. Achaïbou met en avant la nécessité de revoir les articles 3, 4 et 5. Et pour cause, exclure les Algériens résidant à l’étranger de l’importation est «contraire à la nouvelle Constitution qui prône l’équité entre tous les Algériens». «Limiter à 2 marques par concessionnaire est aussi un frein à la rentabilité des investissements quand on sait qu’il y 54 marques gérées par 13 groupes. Le dernier, créé en janvier dernier, est le groupe Stellantis avec 14 marques (Peugeot, Fiat, Chrysler, ndlr). Les concessionnaires doivent suivre le même schéma que les constructeurs», affirme-t-il. Le concessionnaire préconise aussi d’introduire pour les véhicules utilitaires l’obligation d’importer uniquement des châssis nus. «Toutes les superstructures, plateaux, bennes entreprises, citernes eau, essence, gasoil, etc. seront fabriqués en Algérie. Cela nous permettra d’avoir un gain de 400 millions de dollars et de créer 10.000 emplois rien que dans la carrosserie.» Et d’ajouter : «Nous demandons un contrat de 10 ans ferme pour les infrastructures afin de réduire les frais de taxes qui reviennent cher.».

    Par ailleurs, Mourad Saâdi, fondateur du site spécialisé «Carvision.dz », souligne que cette instruction signifie que les concessionnaires vont devoir encore patienter plusieurs mois avant de retrouver leur activité, en berne depuis 2017. «Cela aura pour conséquence de faire perdurer la crise en cours sur le marché de l’automobile», ajoute-t-il. Selon lui, «les modifications qui y seront apportées devront toucher les articles 2 et 4, qui concernent les entreprises étrangères». «Les concessionnaires nationaux seront, encore une fois, pénalisés pour la simple et bonne raison que les deux articles ne les concernent pas», déplore-t-il. A en croire notre interlocuteur, ils seraient six à avoir obtenu l’accord du comité de recours et qui attendent avec impatience la délivrance de leurs agréments. «Il serait préjudiciable pour eux d’être encore obligés d’attendre les modifications du cahier des charges pour postuler de nouveau à l’obtention de l’agrément. Cela pourrait induire un nouveau contrat de représentation avec le constructeur», conclut-il.

    L’Apoce exige d’être associée
    L’Association de protection et orientation du consommateur et son environnement (Apoce), par la voix de son président, exige d’être associée au processus de révision du cahier des charges de l’importation des véhicules neufs, suite à la décision prise lors du dernier Conseil des ministres. Pour Mustapha Zebdi , «eu égard aux lacunes constatées dans les deux derniers cahiers des charges, il est primordial d’élargir la concertation et d’impliquer les opérateurs et l’Association de protection des droits des consommateurs». «L’Apoce a de l’expérience. Nous avons participé à l’élaboration des anciens cahiers des charges. Nous avons émis des réserves sur les deux derniers et le temps nous a donné raison», rappelle notre interlocuteur. «Il y a eu des lacunes dans le premier cahier malheureusement, reconduites dans le second. Ces deux textes ont bafoué les droits des consommateurs qui devront être rétablis», poursuit t-il, évoquant notamment le montant des remboursements et les avantages revus à la baisse par rapport au cahier des charges de 2015. Il cite également les délais de livraison et de réparation et les délais d’acquisition des véhicules de remplacement et les acomptes.

    Zebdi ne cache pas toutefois son optimisme s’agissant de la souplesse que pourra apporter la prochaine révision. «Il y a eu beaucoup de retard dans l’aboutissement du dossier, alors que l’attente est importante. Depuis 2000, il y a eu deux cahiers des charges. Il faut accélérer la cadence», souligne t-il. «Espérons seulement que les pouvoirs publics n’aient pas accordé des agréments, sachant que le cahier des charge en vigueur est contraignant», renchérit-il. Selon lui, l’instruction du président de la République apporte une lueur d’espoir pour le dénouement du dossier le plus tôt possible.

    «L’intervention du chef de l’Etat, dit-il, s’inscrit dans cette optique afin de donner un coup d’accélérateur au processus et lancer, dans les brefs délais, l’opération d’importation de véhicules neufs pour l’alimentation du marché de l’automobile». Zebdi s’attend à une fluidité pour l’octroi des agréments, mais également à une inévitable flambée des prix. «Avec la valeur du dinar et les charges en relation avec l’opération d’importation, il faut s’attendre à des prix exorbitants», conclut-il.

    Wassila Ould Hamouda

    Horizons, 07/12/2021

    #Algérie #Concessionnaires #Véhicules #Voitures #Importation

  • Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement

    Algérie. Importation de véhicules: Vers le dénouement – voitures, concessionnaires agréés,

    Le dossier des importations de véhicules neufs est de nouveau au-devant de l’actualité nationale. Et c’est le président de la République, qui a décidé, à travers de nouvelles mesures, de redonner de l’espoir à des milliers d’Algériens en attente de ce produit, loin d’être « un luxe ».
    Lors du Conseil des ministres tenu dimanche dernier, le Président a ordonné « la révision immédiate du cahier des charges fixant les conditions d’importation des véhicules et l’accélération de l’annonce des concessionnaires agréés, insistant sur l’impératif de fournir, au niveau régional et dans les grandes villes, un réseau de services après-vente en tant que condition pour accepter leurs dossier. Il a également rappelé que la loi n’interdisait pas l’importation individuelle de véhicules ».

    Ainsi, il est attendu que ces décisions permettent rapidement de débloquer le processus de révision du texte fondateur de l’importation de véhicules, entamé, rappelons-le, dès l’installation du ministre actuel en charge de l’Industrie, au mois de juillet dernier. Un projet de décret exécutif modifiant le décret exécutif n°20-227 du 19 août 2020 fixant les conditions et les modalités d’exercice de l’activité de concessionnaire de véhicules neufs a été élaboré par le département de M. Zeghdar, et transmis aux autres départements ministériels concernés pour enrichissement et examen dans le fond et dans la forme.

    Ce qui pourrait changer
    Trois points seulement de ce cahier des charges auraient fait l’objet de modifications. Il s’agirait de la révision des articles 3 et 4 pour permettre de nouveau aux concessionnaires étrangers de postuler à l’activité d’importation de véhicules. Reste à savoir dans quel cadre ce retour sera effectué, en association avec des partenaires locaux (la règle 51/49) ou librement.

    D’autant que dans la loi de finances complémentaire pour 2021, l’article 139 relatif aux importations par les sociétés commerciales comportant des associés étrangers, de produits et marchandises destinés à la revente en l’état, a été modifié avec la suppression de la date-butoir du 30 juin 2021 pour leur conformité avec la règle 51/49. Une disposition qui suggère le retour au contenu de l’article 50 de la loi de finances complémentaire 2020, stipulant notamment que seules les sociétés de nouvelle création sont concernées par cette règle et, donc, sans effet rétroactif pour celles qui activent déjà.

    Les deux autres points qui seraient visés par cette révision se rapportent, pour le premier, au service après-vente, et pour le second, au sujet des quotas. Cette dernière condition a été stipulée dans l’article 3 du décret 20-227 du 19 août 2020 et devrait ainsi être abandonnée pour être gérée, le cas échéant, par le ministère du Commerce.

    Le service après-vente à la traîne
    En insistant sur la question du service après-vente, le président de la République a, justement, ciblé un volet souvent négligé par beaucoup de concessionnaires et dont la principale victime demeure le citoyen algérien. Des situations kafkaïennes sont régulièrement vécues par des clients en quête de prestations aux normes internationales et à la recherche de pièces de rechange introuvables.

    Une situation qui est rendue aujourd’hui encore plus complexe en raison de la faillite du secteur et des perturbations qu’il connaît depuis plusieurs années. Une lacune qui est déjà rectifiée et corrigée par l’actuel cahier des charges avec l’obligation faite pour les candidats à cette activité de développer un réseau de distribution couvrant l’ensemble des régions du pays.

    L’autre instruction du Président Tebboune est de rendre publique la liste des concessionnaires agréés, mettant ainsi fin au suspense longtemps entretenu aussi bien par les opérateurs concernés que par le ministère de l’Industrie, qui avaient précédemment refusé de dévoiler l’identité des candidats ayant obtenu l’ancien agrément provisoire. Pour l’heure, l’étude et l’examen des dossiers de candidature pour l’activité de concessionnaire sont toujours en cours, et le ministre avait récemment révélé, face aux députés, que beaucoup de postulants ne répondent nullement aux exigences du cahier des charges et que, pour le moment, seuls moins d’une dizaine d’entre eux seraient aptes à l’exercice de ce métier à part entière.

    Il est à espérer que ces nouvelles décisions du premier magistrat du pays pourront, enfin, relancer cette activité et permettre l’arrivée des premiers véhicules neufs au cours du premier semestre de l’année 2022.

    Belkacem Bellil

    Le Soir d’Algérie, 07/12/2021

    #Algérie #Impoortation #Véhicules #Voitures #Concessionnaires

  • Voici les voitures les plus vendues au Maroc en 2021

    Voici les voitures les plus vendues au Maroc en 2021 – Dacia, Hyundai, Renault, Peugeot,

    C’est ce que révèlent les statistiques mensuelles de l’Association des importateurs de voitures au Maroc (AIVAM) liées au secteur. Ainsi, pour le mois de novembre, le nombre de nouvelles immatriculations était de 12 953 unités, soit une baisse de 2,67% par rapport au même mois en 2019.

    Selon l’AIVAM, la marque Dacia continue de dominer les ventes sur le segment des voitures particulières (VP), avec une part de marché de 28,19 % (38 780 nouvelles immatriculations depuis le début de l’année). Il s’agit d’une augmentation de 0,36 %. Il est suivi par Renault qui a vendu 17 749 unités neuves (12,9% de part de marché), Hyundai (11 301 unités et 8,22 % de part de marché) et Peugeot (10 368 voitures et 7,54 % de part de marché).

    En termes de nouvelles immatriculations, il y avait 137 544 unités, soit une augmentation de 7,44 %. La même source a indiqué que les véhicules utilitaires légers représentaient 19 376 unités, soit une augmentation de 21,32 %.

    Ça dit : Melilla : les voitures immatriculées au Maroc sont difficiles à vendre

    En ce qui concerne les véhicules utilitaires légers (VUL), Dongfeng Sokon (DFSK) domine le marché. La marque a augmenté ses ventes de 138,39 % à 3 800 unités, tandis que Renault et Dacia ont enregistré respectivement 2 813 et 1 970 nouvelles immatriculations. Pour la marque Mahindra, les ventes ont augmenté de 500 % à 132 unités.

    Dans la catégorie des voitures de luxe, Audi a vendu 3 287 unités à fin novembre 2021, soit une part de marché de 2,39 %, suivie par BMW (3 037 voitures, 2,21 % de part) et Mercedes (2 364 unités, 1,72 % de part). Parallèlement, les ventes de la marque allemande Porsche ont augmenté de 93,23 % à 257 voitures. En revanche, ils sont passés de 53,93% de Jaguar à seulement 123 unités.

    Kontrast1, 04/12/2021

    #Maroc #Voitures #Autos #Marché_automobile #Dacia #Renault #Hyundai #Peugeot