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  • Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    Algérie, bateau, Chine, Balearia, Joe Biden – Algérie : Reprise de la ligne maritime Mostaganem-Valence

    La ligne de transport maritime des voyageurs reliant le port de Mostaganem à celui de Valence (Espagne), a repris dimanche, après une interruption de plus de 20 mois d’arrêt suite aux dispositions préventives de la propagation du coronavirus (Covid-19). Le ferry de la compagnie espagnole « Baléaria » a accosté au port de Mostaganem, dimanche à 8 heures du matin, avec à son bord 349 passagers et 148 véhicules, a annoncé, à l’APS, le directeur de wilaya chargé des transports, Boumediène Riadh. L’opérateur espagnol devra assurer le transport de voyageurs en aller retour via cette ligne maritime à une moyenne d’une desserte par semaine, a ajouté le même responsable. Les autorités locales ont mis en place un programme sanitaire pour assurer l’arrivée et le départ des passagers et leur départ dans les meilleures conditions avec le respect des mesures sanitaires de prévention du coronavirus, a souligné, pour sa part, le directeur local de la santé et de la population, Toufik Mohamed Khelil. Une équipe médicale mobile a été mise en place au niveau de la gare maritime de transport des voyageurs de Mostaganem. Elle est composée d’un médecin et quatre agents paramédicaux, dotés de caméras thermiques et de thermomètres à distance. Quatre laboratoires d’analyses de PCR et antigéniques ont été mobilisés pour faciliter l’entrée des voyageurs à la gare maritime et pour assurer les procédures administratives, a ajouté le DSP.

    Plus de 75 migrants illégaux se noient au large des côtes libyennes, selon l’OIM
    L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a indiqué samedi que plus de 75 immigrants illégaux se sont noyés en mer au large des côtes de l’ouest de la Libye, alors qu’ils tentaient de rejoindre l’Europe. « Plus de 75 migrants se sont noyés mercredi après avoir quitté la Libye, selon 15 survivants secourus par des pêcheurs et amenés à Zuwara », a tweeté l’OIM. « Cette dernière tragédie porte le nombre de vies perdues en Méditerranée centrale cette année à plus de 1 300″, a déclaré l’OIM. La Libye est devenue depuis 2011, un point de départ privilégié pour les immigrants clandestins qui veulent traverser la mer Méditerranée vers les côtes européennes.

    Tébessa : trois morts et deux blessés dans un accident de la route
    Trois (3) personnes sont décédées et deux (2) autres ont été blessées dans un accident de la circulation, survenu samedi après-midi à l’entrée Est de la ville de Tébessa, a indiqué un communiqué émanant de la cellule de communication de la direction locale de la Protection civile. Les éléments de ce corps constitué de l’unité de Bab Ezziatine, soutenus par ceux de l’unité principale, sont intervenus suite à cet accident survenu sur la RN 16 à l’entrée Est de la ville de Tébessa, plus exactement sur la route de Bekaria où un véhicule de tourisme a heurté un poteau électrique, a précisé la même source. L’accident a fait trois morts et causé des blessures à deux autres personnes, a relevé le même communiqué. Les deux blessés ont été transférés vers l’hopital de Bekkaria pour bénéficier des soins nécessaires, a indiqué la même source signalant en outre l’evacuation des dépouilles vers le même établissement de santé. Une enquête a été ouverte par les services de sécurité territorialement compétents afin de déterminer les circonstances exactes de ce drame.

    Démantèlement d’un réseau de trafic de psychotropes à Oran
    Les services de police d’Oran sont parvenus à mettre un terme à l’activité d’un réseau criminel spécialisé dans le trafic de psychotropes composé de cinq individus et à saisir 2.000 comprimés psychotropes, a-t-on appris, dimanche, de la direction de la sûreté de wilaya. Cette opération a eu lieu suite à l’exploitation d’informations parvenues à la brigade de lutte contre la commercialisation de stupéfiants et de psychotropes, selon lesquelles les membres de ce réseau ont conclu un accord pour vendre ces psychotropes dans les milieux des jeunes, indique la cellule communication et des relations publiques. Après avoir opéré une surveillance des mouvements des membres de ce réseau, les policiers ont procédé à leur arrestation et saisi 2 000 comprimés de psychotropes dans le domicile de l’un des individus impliqués dans cette affaire, qui était le repaire de cette bande servant au stockage et au trafic de la drogue, indique le même source. Une procédure judiciaire a été ouverte contre les individus impliqués dans ce trafic, dont un individu recherché faisant l’objet de deux mandats d’arrêt, et seront traduits devant la justice pour formation d’association de malfaiteurs, trafic de stupéfiants et de psychotropes, indique-t-on de même source.

    Biden, le plus vieux président des Etats-Unis, souffle ses 79 bougies
    Joe Biden, le plus vieux président américain en exercice, a fêté samedi ses 79 ans en famille au lendemain d’un bilan médical le jugeant « apte » à diriger les États-Unis. Le président démocrate passe son week-end d’anniversaire dans son fief de Wilmington, à 170km de la capitale Washington. Il n’a pas d’évènement public à son agenda.
    « Bon anniversaire à mon ami, à mon frère », lui a souhaité Barack Obama, dont Joe Biden a été le vice-président durant huit ans, sur Twitter. « L’Amérique est reconnaissante pour votre compassion, votre décence, votre amour de la nation ainsi que pour votre leadership et votre ambition », a aussi souligné la présidente démocrate de la Chambre des représentants, Nancy Pelosi, de deux ans son aînée.

    À la veille de son anniversaire, Joe Biden s’était plié à un bilan de santé lors duquel il a été jugé « apte » à remplir ses fonctions de président, selon son médecin. L’examen incluait une coloscopie sous anesthésie durant laquelle il a brièvement transféré ses pouvoirs à la vice-présidente Kamala Harris, devenue ainsi la première femme à détenir les prérogatives présidentielles dans l’histoire des États-Unis. Joe Biden a déjà fait savoir publiquement qu’il comptait se représenter en 2024.

    Mais certains partisans de Donald Trump, lui aussi septuagénaire, ne perdent aucune occasion de s’interroger publiquement, de manière plus ou moins détournée, sur sa santé physique et sa lucidité.

    La Chine comptera plus de 300 millions d’automobiles immatriculées d’ici la fin de l’année
    La Chine, le plus grand marché automobile du monde, devrait compter plus de 300 millions d’automobiles immatriculées d’ici la fin de l’année, a annoncé samedi un responsable de l’Association des constructeurs automobiles de Chine (ACAC). Fin septembre, la Chine comptait déjà 297 millions d’automobiles immatriculées, a indiqué Shi Jianhua, secrétaire général adjoint de l’association, lors d’un forum organisé en marge du Congrès mondial de la fabrication, à Hefei, capitale de la province orientale de l’Anhui. Le marché automobile chinois devrait poursuivre sa croissance, avec une croissance annuelle moyenne de 4% prévue pendant les cinq années jusqu’à 2025, a fait remarquer M. Shi.

    Le Courrier d’Algérie, 22/11/2021

    #Algérie #Balearia #Mostaghanem #Bateau #Valence #Chine #JoeBiden

  • Opel veut délocaliser la production au Maroc

    Opel veut délocaliser la production au Maroc

    Tags: Maroc, Allemagne, Opel, voitures – Opel veut délocaliser la production au Maroc

    Les troubles chez Opel en Allemagne ont été exacerbés par des informations selon lesquelles la société mère Stellantis envisage de délocaliser des emplois au Maroc. Là, les salaires et donc les coûts de production sont beaucoup plus bas. En outre, le Maroc offre un accès au marché automobile en pleine croissance en Afrique et des pays automobiles importants tels que l’Espagne et l’Italie sont à à peine une heure de route. Le gouvernement marocain accorde également des subventions importantes pour augmenter la production automobile.

    De nombreuses autres grandes économies africaines ont tendance à investir d’énormes sommes d’argent pour augmenter la production même après avoir perdu l’accès au marché intérieur. Et surtout, ils doivent tous augmenter les investissements dans l’industrie automobile.

    Août General Motors a accepté d’acheter cinq de ses principaux constructeurs automobiles américains et européens, avec un financement supplémentaire pour les renverser.

    Der Fonds, 15/11/2021

    #Maroc #Allemagne #Opel #Voitures #Délocalisation

  • Mohamed Bachiri promu à la tête de Renault Group Maroc

    Tags : Maroc, Renault Maroc, Mohamed Bachiri, voitures – Mohamed Bachiri promu à la tête de Renault Group Maroc

    Mohamed Bachiri est nommé directeur de Renault Group Maroc, succédant à Marc Nassif. Il étend sa zone d’influence dans la mesure où il conserve ses fonctions de directeur de l’usine de Tanger et de coordinateur du pôle industriel Maroc.

    Mohamed Bachiri est promu directeur de Renault Group Maroc, une nomination effective au 1er décembre 2021. Il succède à Marc Nassif et devient ainsi le premier marocain à diriger les activités du groupe Renault au Maroc. Mohamed Bachiri rapportera à Denis Le Vot, directeur général Dacia et Lada et membre du Board du groupe, ainsi qu’à Christophe Dridi, directeur « Industrie Global access Dacia et Lada ».

    Diplômé de l’Université de Lille et titulaire d’un MBA European Executive de l’ESCP, Mohamed Bachiri fait valoir un riche parcours professionnel, notamment dans les ressources humaines et au sein du groupe Lafarge. Il rejoint Renault en 2006 et il va notamment suivre le déploiement de l’usine de Tanger et de son hub logistique.

    Auto Infos, 15/11/2021

    #Maroc #Renault_Maroc #Mohamed_Bachiri

  • Algérie : Les moteurs silencieux

    Tags: Algérie, industrie, automobile, voitures – Algérie : Les moteurs silencieux

    Véritable casse-tête pour tout responsable du département de l’industrie, le secteur de l’automobile empoisonne, depuis plusieurs années, le climat ambiant et concentre les ratés des différents Exécutifs qui se sont succédé aux affaires. Le «péché originel» est né de la décision de stopper les importations pour les remplacer par le procédé SKD-CKD. On était en 2017 et la démarche poursuivait, disait-on à l’époque, l’objectif de susciter une industrie automobile. Il faut savoir qu’avant de sonner «la fin de la récréation», la multitude de concessionnaires qui opéraient dans le pays, depuis 1998, se partageaient un chiffre d’affaires annuel qui tournait autour des 3 à 4 milliards de dollars, avec un pic à plus de 5 milliards en 2013. Ce montant faramineux était empoché en grande partie par les constructeurs qui avaient leurs usines en Europe et en Asie. Confrontée à une forte baisse de ses recettes en devise à cause de la chute des prix du pétrole, en 2014, l’Algérie avait donc adopté un cahier des charges qui obligeait les assembleurs à devenir de véritables constructeurs avec un taux d’intégration de 40% des produits sortie d’usine dans un délai de 5 ans. La «liste fermée» qui ne comptait qu’une dizaine d’opérateurs triés sur le volet, le non-respect des cahiers des charges par certains d’entre eux et la manière dont a démarré le processus d’industrialisation, ont jeté la suspicion sur les intentions des bénéficiaires. Les responsables politiques qui avaient appuyé la démarche ont également été éclaboussés par un scandale retentissant, 2 ans à peine, après le lancement de l’opération.

    Le Mouvement populaire et les chamboulements politiques, vécus par le pays en 2019, ont mis un terme final à l’ambition des gouvernants, parmi eux quatre ministres de l’Industries successifs. En effet, Abdeslam Bouchouareb, actuellement en fuite, a été lourdement condamné par la justice. Ses successeurs, Youcef Yousfi, Mahdjoub Bedda et Djamila Tamazirt ont connu, eux aussi, un sort comparable à l’occasion de procès pour corruption qui avaient défrayé la chronique.

    Les détracteurs de la démarche initiée sous le gouvernement Sellal ont, bien entendu, leurs arguments. Les milliards de dollars du Trésor public débloqués pour les importations de kits, l’absence de toute plus-value et surtout «l’entre- soi» qui a écarté de nombreux opérateurs traditionnels au profit d’un petit groupe de «proches», a fini par escamoter toute l’entreprise.

    Parmi ces détracteurs, on compte le premier ministre de l’Industrie du gouvernement Djerad. 5e du nom, depuis l’émergence du dossier automobile sur la place publique. Ferhat Ait Ali a promis un processus transparent pour l’octroi des concessions. Près d’une année et demie après sa nomination, le dossier n’a pas évolué d’un iota. Pis encore, les cahiers des charges, quatre au total, en intégrant le matériel électronique et électroménager, ont complexifié la procédure. Le comité technique interministériel a tout simplement quasiment bloqué le processus. Son remplaçant, Mohamed Bacha, qui aura fait un passage éphémère à la tête du département de l’industrie, a passé son temps en conciliabules et n’a rien entrepris. Sixième ministre de l’Industrie, Bacha est arrivé aux affaires avec la promesse d’alléger les cahiers des charges. Mais le comité technique interministériel n’a rien voulu savoir. Aucun agrément n’a été délivré. Le gouvernement Benabderrahmane a hérité de ce dossier empoisonné, confié à Ahmed Zeghdar. Septième ministre à s’essayer à l’art de débloquer une situation dont on a presque oublié l’origine du blocage, il a réglé le problème en affirmant qu’aucun dossier d’importation de véhicules neufs n’est conforme au cahier des charges. Plus besoin de polémiquer.

    Les concessionnaires, anciens et nouveaux, manquent de professionnalisme et sont, par conséquent, inaptes à exercer le complexe et difficile métier de représentation de marque d’automobile étrangère. Le ministre a laissé la porte entrouverte en annonçant que le travail de tri des dossiers se poursuivait.Mais il faut dire que dans l’opinion nationale, plus personne n’accorde de l’importance à toutes ces déclarations qui n’ont, pour ainsi dire, plus de sens. Ce qui devait avoir du sens, c’aurait été le volet fabrication qui semble passer à la trappe. Il faut savoir, à ce propos, que plus d’une dizaine de dossiers ont été déposés auprès du comité technique interministériel. Aucun des six ministres n’en a parlé.

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    Un échec «made in Bladi»

    Dès les premières secousses qui ont ébranlé l’ancien régime, le secteur automobile accusait déjà de sérieuses fissures avant de s’écrouler définitivement comme un château de cartes. En 2012, il pleuvait des milliards de dollars avec un pétrole qui frôlait les 120 dollars le baril! L’Algérie est riche et pour donner l’illusion d’un bonheur, le gouvernement fait importer des kiwis, des carottes râpées et même des chewing gum de Turquie pour faire patienter les citoyens. C’était la frénésie des dépenses et le secteur automobile connut une incroyable explosion. Les quarante concessionnaires présents sur le marché ont, plus exactement, importé 543.423 véhicules et la facture fait rêver aujourd’hui: près de 7 milliards de dollars! Il fallait arrêter cette gabegie. Dans un bref sursaut, le gouvernement s’affranchit de ses propres blocages bureaucratiques pour se lancer, à la faveur d’un partenariat avec Renault, dans l’industrie automobile. Cette fiévreuse agitation industrielle doublée de précipitation, débouche en 2014, sur la construction de la première usine de production de voitures, à Oued Tlélat près d’Oran. La filière automobile est présentée comme une priorité et le gouvernement y trouvait une aubaine pour réduire une facture d’importations trop onéreuse. Le résultat a été l’exact contraire des objectifs du départ. Au lieu de réduire la facture, on a aggravé l’addition par «Semi Knocked Down» (SKD), qui consiste à importer un véhicule en kit prémonté, simplement riveté ou boulonné sur place. Un mode opératoire qui a ouvert la voie à des importations «déguisées», des transferts illicites d’argent à l’étranger ou des surfacturations pour gonfler les prix de revient des véhicules «montés».

    Ainsi en voulant éviter un problème on s’est retrouvé face au pire. C’est ce qu’on appelle tomber de Charybde en Scylla. On a produit un vrai échec «made in Bladi». Le fiasco a été total avec des usines fermées, des milliers d’emplois perdus et des patrons emprisonnés. Censé devenir le fleuron industriel de l’Algérie, l’élan a été brisé et l’embryon étouffé dans l’oeuf.

    Si aujourd’hui on remet tout à plat pour repartir sur des bases solides, le faux démarrage de l’industrie automobile nous interpelle sur nos échecs nationaux Bien sûr, il y a des raisons qui expliquent cet échec. Les spécialistes diront que ce ratage est dû à l’absence d’un véritable marché de la sous-traitance, capable de fournir les usines en pièces fabriquées en Algérie. Mais à l’origine, il y a un problème fondamental. C’est que nous n’ apprenons pas de nos échecs au point où nous les répétons continuellement. Quelles leçons avons-nous tiré du scandale Khalifa?

    L’Expression, 15/11/2021

    #Algérie #Industrie_automobile #Voitures #Automobile

  • Van volé et exporté au Maroc: 15 mois de prison avec sursis

    Tags: Maroc, vol, Van, voitures – Van volé et exporté au Maroc: 15 mois de prison avec sursis

    Van vole et exporté au Maroc : la personne impliquée risque 15 mois avec sursis

    Bornem – Un homme impliqué dans le vol d’une camionnette Mercedes à Bornem risque une peine de 15 mois de prison avec sursis.

    La victime avait mis son van en vente sur un site Internet d’occasion et avait été contactée par une Néerlandaise intéressée. Le résident de Bornem a donné son adresse, mais la femme en question ne s’est pas présentée pour inspecter la voiture. Elle faisait probablement partie d’un gang. Quelques jours plus tard, la camionnette, qui était garée dans le jardin, a été volée.

    Après une enquête intensive, T.A. est entré en scène. Selon le procureur, il était impliqué dans l’exportation de véhicules vers le Maroc et tout indique que la camionnette volée a également été exportée.

    T.A. ne s’est pas présenté à son procès. Le tribunal se prononcera sur cette affaire le 8 décembre. (tdk)

    Source : GVA, 10/11/2021

    #Maroc #Vol #Van #Voitures

  • Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie

    Autos : 6 marques mondiales prêtes à investir en Algérie – Le dossier des véhicules de moins de 3 ans pourrait voir le jour avant la fin de l’année en cours

    Six (6) constructeurs automobiles ont déposé des demandes auprès du ministère de l’Industrie pour investir en Algérie, a fait savoir mercredi un responsable au ministère.

    Dans un entretien accordé à une chaîne de télévision privée, le directeur général de la compétitivité industrielle au ministère, Abdelaziz Guend, a indiqué que le département de l’Industrie avait reçu « six (6) industriels souhaitant investir en Algérie auxquels on a donné toutes les explications nécessaires, notamment nos ambitions pour parvenir à une industrie nationale forte ».

    « Les investisseurs dans ce créneau sont les bienvenus en Algérie à condition de porter des projets productifs et pourvoyeurs de postes d’emploi », selon le principe « gagnant-gagnant », a-t-il ajouté, affirmant que cette position a été confirmée à toutes les représentations diplomatiques qui ont contacté le ministère pour s’informer sur la politique algérienne en la matière.

    Le DG de la compétitivité industrielle qui a refusé de révéler l’identité des constructeurs, a souligné que l’investissement dans l’industrie automobile en Algérie ne sera pas l’apanage d’une nationalité ou d’une catégorie, le plus important étant de respecter l’intérêt de l’Algérie et celui des consommateurs.

    Dans le même contexte, il a souligné que la commission chargée du traitement des demandes d’investissement ne s’est pas encore réunie pour examiner les dossiers de ces constructeurs. Concernant l’importation de véhicules, M. Guend a révélé que le comité technique interministériel chargé de l’étude et du suivi des dossiers relatifs à l’activité des concessionnaires de véhicules neufs, a rejeté 19 dossiers sur 27 étudiés.

    Le comité en question a tenu à ce jour 30 réunions, étudié 27 dossiers et en a rejeté 19 car non remplissant les conditions, a précisé le même responsable, relevant que ces rejets peuvent faire l’objet d’un recours auprès de la commission spécialisée.

    Interrogé sur la « lenteur de l’opération de traitement des demandes », M. Guend dira que la commission compétente procède à une vérification minutieuse des pièces déposées et des déclarations des titulaires de dossiers, outre l’ajournement de nombreuses séances de travail, situation sanitaire oblige.

    Concernant l’importation de voitures d’occasion de moins de trois ans, le directeur a rappelé que la loi le permet clairement, la mise en œuvre de la procédure nécessitant toutefois la promulgation d’un texte réglementaire, en cours d’élaboration d’ailleurs. Sur la possibilité de commencer l’importation de ce type de véhicules au courant de 2022, M. Guend a répondu: « Peut-être avant, il faut être optimiste ».

    L’événement, 03/11/2021

  • Algérie: Flambée des prix des voitures d’occasion

    En Algérie, actuellement une Volkswagen Golf 7 de 2019 est à 4580000 dinars et Kia Picanto de 2015 à 2100000 dinars et la Chery QQ de 2016 fait 1150000 dinars.

    Depuis l’arrêt de l’importation des voitures neuves et d’occasion par l’Etat, les prix des véhicules ont augmenté au double, le marché des voitures d’occasion en Algérie est entré dans une phase sans précédent, après que les prix ont enregistré une forte hausse, en attendant le retour de l’importation des automobiles.

    Les prix des voitures d’occasion sont très exorbitants. Sur les marchés des voitures d’occasion et les sites de ventes, un état de mécontentement régnait au sein des citoyens, en raison de la flambée des prix. Par exemple, une automobile de marque « Volkswagen Golf 7 » de l’année 2019 est vendue à 4 580 000 dinars et « Kia Picanto » de l’année 2015 est vendue à 2 100 000 dinars ainsi que « Chery QQ » de l’année 2016 qui fait 1 150 000 dinars. Les vendeurs de voitures d’occasion justifient que le marché contrôle les prix. L’expert en économie Ishak Kharchi a confirmé à Maghreb Info que les justifications des vendeurs sont justes. « Il y a une règle simple, quand l’offre diminue par rapport à la demande, les prix augmentent. Le nombre des voitures sur le marché actuellement a diminué à cause de l’arrêt de l’importation et de montage des automobiles en Algérie », a-t-il précisé. Les prix des voitures en ce moment font le double de prix de la valeur réelle, c’est pour cela que le marché de l’automobile d’occasion connaît une forte baisse de vente, a ajouté l’expert.

    L’importation des automobiles est conditionnée par le prix du pétrole

    Dans le cadre des difficultés financières que vit l’Algérie, l’expert Ishak Kharchi a déclaré que le retour à l’importation des automobiles sera difficile d’être réalisé au premier semestre 2022, sauf si le prix de pétrole augmentera. « Les mesures de l’Etat pour la relance économique et sociale font la pression sur les revenus financiers. » Le gouvernement ne peut pas facilement opter pour l’importation des voitures neuves qui va lui coûter beaucoup de devises et cela va provoquer un déficit dans le budget public de 31 milliards de dollars en 2022, notamment que l’Algérie a enregistré un déficit de 21 milliards de dollars en 2021, a-t-il expliqué.

    A propos des voitures de « moins de 3 ans », l’expert a souligné que l’importation de ce type d’automobiles est aussi coûteuse, car le payement sera également en devise à travers des opérations bancaires. « Il existe des variables économiques qui montrent que le retour de l’importation des automobiles s’approche mais je ne pense pas que ça sera u début de l’année 2022. Il est possible qu’il prendra plus de temps, jusqu’à 2024 ou 2025 », a-t-il indiqué.

    D’après les estimations des spécialistes du secteur de l’hydrocarbure au niveau international, le prix de pétrole en 2022 pourra passer à 85 dollars et arriver jusqu’à 100 dollars, a déclaré Ishak Kharchi, en ajoutant que cela va permettra pour l’Algérie de fournir des devises pour les réserves de change.

    En ce qui concerne l’importation des voitures par les particuliers, les prix sont aussi très élevés. Les frais de la douane sont plus de 50% de la valeur de la voiture. Une voiture qui fait 3 000 000 dinars, sera importée à 4 500 000 dinars.

    L’expert a proposé d’accélérer les modifications qui seront faites dans cadre juridique de l’investissement, ce qui permettra de rouvrir les usines de montage d’automobiles comme solution à la hausse des prix des voitures, en attendant le retour de l’importation.

    Les concessionnaires automobiles attendent les agréments

    D’après plusieurs sources, l’importation de voitures neuves commence à partir du premier trimestre 2022. Pour le moment, 65 dossiers ont été déposés auprès de concessionnaires automobiles afin d’obtenir l’agrément d’importer de grandes marques européennes et asiatiques. Le Comité technique qui se charge de l’étude des dossiers relatifs à l’exercice du métier de concessionnaire automobile a refusé 21 dossiers après étude, car ils ne répondent pas aux conditions nécessaires pour obtenir l’agrément d’importation de voitures neuves.

    Le gouvernement s’emploie à assouplir le cahier des charges d’importation de véhicules neufs, et à permettre aux agents agréés de bénéficier de plus grandes opportunités lors de la prochaine étape de l’opération de l’importation ainsi qu’à mettre fin à la polémique de la cherté des voitures sur le marché algérien avant le 31 décembre. Les procédures du gouvernement sont stipulées dans le cadre de l’accord du partenariat entre l’Algérie et l’Union européenne, notamment en ce qui concerne l’article 100.

    Dans ce contexte, le ministère de l’Industrie s’apprête à modifier les articles 3 et 4 du système des quotas, ainsi qu’à revoir la possibilité de permettre aux étrangers de participer aux importations selon la règle 51-49, avec une priorité donnée aux partenaires qui ont des accords de libre-échange avec l’Algérie. L’article 4 sera également révisé où le concessionnaire automobile est tenu d’obtenir un agrément et de ne représente que deux marques.

    Voitures d’occasion de moins de 3 ans concernées par l’importation

    Concernant les voitures d’occasion de « moins 3 ans », la loi de finances de 2022 permet d’importer de l’étranger avec les mêmes taxes que les véhicules neufs, et ce après que la loi de finances complémentaire de 2021 a permis de les importer, sachant que cette importation a été gelée pendant 18 mois. Le projet de loi de finances pour l’année 2022 fait référence au retour de l’importation des voitures de moins de 3 ans avec les mêmes taxes pour les véhicules neufs, conformément à l’article 90.

    Les procédures de l’article 9 de la loi sur les redevances pour les voitures neuves ou âgées de 3 ans, sont soumises aux mêmes taxes spécifiées précédemment dans l’article 90. Pour les véhicules avec un réserve d’essence de 2000 centimètres cubes sont également soumis au même frais sans changement. Comme pour les voitures de « 4 x 4 » qui ne dépassent pas 2000 centimètres cubes obtenus par la licence de Moudjahid sans changer les taxes, et ceux à moteur diesel qui sont obtenus tous les 5 ans sont également soumis aux mêmes redevances antérieures sans modification.

    En revanche, l’article 162 prévoit que le délai de règlement du statut douanier des voitures temporairement importées ou exportées est prolongé jusqu’au 31 décembre 2022 lorsque cela est nécessaire et à la demande des personnes concernées. A cause de la pandémie de Covid 19, un grand nombre de véhicules sont confrontés au retard de transportation à l’étranger en raison de l’interruption du transport maritime. Dans cette situation, il a été décidé de relever les délais législatifs jusqu’à la fin de la pandémie, et cette prolongation est enregistrée selon les demandes avant d’être incluses par les douanes, car une telle démarche permettrait de réguler le flux de voitures sur le territoire national jusqu’à ce que la situation de leurs propriétaires soit réglée. Le même article a précisé qu’une redevance de 50.000 dinars a été fixée pour la récupération de ces véhicules, qui ont dû être réexportés il y a 6 mois. Après avoir constaté qu’un grand nombre de nouveaux propriétaires de ces véhicules les avaient acquis, il a été décidé de leur permettre de récupérer leurs voitures en payant une somme de 50 mille dinars, ainsi qu’avec la objectif de réduire la charge publique et de permettre au Trésor public de réaliser des bénéfices.

    L’article 176 de la loi de finances 2022 précise que les voitures importées temporairement en vertu d’une autorisation de circulation douanière par des voyageurs ou des étrangers expatriés sont soumises à la vente et à la numérotation sur le territoire national et confisquées avant le 3 juin 2021, sont soumises à traitement spécial par les douanes selon les conditions spécifiées par le ministre des Finances, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Mines.

    Maghreb Info, 21/10/2021

  • Comment le Land Rover a inspiré la poésie sahraouie

    Sahara Occidental, Maroc, Land-Rover, voitures, transport, désert, #Sahara_Occidental, #Maroc,

    Troisième jour dans les camps de réfugiés sahraouis. C’est octobre mais la chaleur est toujours intense, le vent souffle à peine – les mouches se chargent de nous le rappeler tout le temps – et ceux qui sont arrivés pour la première fois dans ce coin inhospitalier du monde sont écrasés par la réalité du kilomètre distances.
    L’étendue des camps se perd à l’horizon et se déplacer d’un endroit à un autre est une entreprise ardue si elle se fait à pied sous ce soleil de plomb. Même le faire en voiture n’est pas sans risques : l’été dernier, une circulaire a été publiée interdisant la circulation entre 13h00 et 18h00 pour éviter les accidents causés par des pneus en mauvais état fondant sur l’asphalte en raison des températures élevées.
    Ainsi, celui qui a une voiture a un trésor et si c’est une Land Rover, un vrai Potosí. Le mythique SUV que Maurice Wilks a dessiné sur une plage d’Anglesey (Royaume-Uni) il y a plus de 70 ans est sans conteste le roi des véhicules au Sahara. La valeur de ce véhicule n’est pas seulement motivée par sa durabilité, par cette résistance spartiate qui ne peut être surmontée par un terrain et des conditions météorologiques terriblement défavorables, mais aussi par la facilité de réparation lorsqu’il tombe en panne.
    « Si votre courroie de distribution casse, c’est aussi simple que de la changer pour une courroie. » Avec cette déclaration, on pourrait résumer pourquoi un Land Rover avec quatre décennies de retard, avec du sable même dans le même réservoir et une plaque qui rappelle à peine l’original peut être plus précieux qu’une Toyota avec beaucoup moins de kilomètres sur ses roues. Même en cas d’accident, chose courante dans cette entreprise traîtresse aux éboulis accidentés, sa carrosserie ne devient pas une tôle à découper contrairement aux modèles les plus modernes.
    Cette sorte de chameau du 21ème siècle pour un peuple nomade comme les Sahraouis a dépassé le plan plus pragmatique, s’insérant dans sa propre culture. A tel point que des poètes comme Beibuh Lhaj, récemment décédé et considéré comme l’un des pères de la poésie sahraouie, lui ont dédié des poèmes, dont certains vers de nombreux Sahraouis sont encore capables de réciter aujourd’hui : « Les cabriolets poussiéreux, notre arsenal et nos munitions Jura que l’envahisseur ne passerait pas les nuits hors de leurs tranchés. »
    Ils disent que dans les années de la première guerre contre le Maroc – n’oublions pas que depuis novembre 2020 une nouvelle guerre a été livrée après la rupture du cessez-le-feu par le royaume alaouite – la vidéo d’un Land Rover pourchassant une voiture est devenue célèbre combat … il est devenu si populaire que, selon les wilayas sahraouis, le fabricant a flirté avec la possibilité de l’utiliser à des fins publicitaires. Lhaj lui-même, dans un de ses passages, raconte comment, pendant la guerre, il a pu emmener un blessé à l’hôpital, ce qu’il ne pensait pas pouvoir emmener en un jour, en une heure seulement. Aujourd’hui serait Trending Jaima.
    Il n’est donc pas étonnant que ce véhicule occupe une place particulière dans les camps de réfugiés et qu’il ait en quelque sorte une ressemblance romantique avec ceux qui le conduisent. Et c’est que le peuple sahraoui, comme cela arrive au Land Rover, est coriace, un SUV capable de vaincre dans un désert comme le Sahara plus de 45 ans.
    Lorsqu’en 1975 le Maroc a occupé illégalement le Sahara occidental et expulsé la population sahraouie vers la hammada en la bombardant de phosphore blanc, il l’a fait avec la cruelle intention de l’anéantir, d’exterminer le peuple à qui il a volé leur terre. Ce que les bombardements n’ont pas réussi à accomplir, le désert le fera. Ils avaient tort et près d’un demi-siècle de résistance le prouve.
    La dignité, la détermination et la résistance de ce peuple soumet le désert lui-même et, avec lui, le même envahisseur, qui au milieu de la guerre qui nie d’un côté et dénonce de l’autre, doit recourir à l’aide des Israéliens drones pour commettre leurs assassinats ciblés. Ils n’ont pas compté sur le fait que le Land Rover n’est pas le seul tout-terrain irréductible qui peuple le désert.
    David Bollero, 14/10/2021
  • L’Afrique: nouvelle plaque tournante de l’industrie automobile

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    Après que l’industrie automobile européenne a déplacé une grande partie de sa production vers l’Europe de l’Est, certains pensent que la prochaine étape est l’Afrique, à la fois pour la production et un marché de consommation en croissance. Les voisins orientaux de l’Allemagne doivent-ils s’inquiéter ?

    Le Maroc est une plaque tournante émergente de la fabrication automobile, tandis que l’Afrique du Sud a une histoire de construction automobile. Mais les constructeurs automobiles multinationaux installent également des usines de production en Angola, en Éthiopie, au Ghana, au Kenya, en Namibie, au Nigeria et au Rwanda, et des producteurs africains appartenant à des locaux se lancent sur cette route moins fréquentée.

    L’Afrique compte plus d’un milliard d’habitants, 17 % de la population mondiale, mais ne représente que 1 % des voitures vendues dans le monde, contre 30 % en Chine, 22 % en Europe et 17 % en Amérique du Nord, selon l’Organisation internationale des Constructeurs d’Automobiles (OICA). L’Afrique compte en moyenne 44 véhicules pour 1 000 habitants, contre une moyenne mondiale de 180 et 800 aux États-Unis, selon McKinsey.

    Le Maroc et l’Afrique du Sud en tête
    En 2018, le Maroc a dépassé l’Afrique du Sud en tant que plus grand exportateur africain de voitures particulières avec des exportations en 2019 de 10 milliards de dollars (8,5 milliards d’euros). Les deux pays fabriquent principalement des voitures pour les marchés étrangers, mais ont également des marchés intérieurs relativement importants. VW, le propriétaire de Mercedes-Benz Daimler et BMW sont parmi les plus grands constructeurs automobiles d’Afrique, représentant plus de 90 % de toutes les voitures particulières produites et un tiers des voitures vendues en Afrique du Sud en 2019. Pendant ce temps, environ 80 % des 400 000 voitures produits au Maroc sont vendus en Europe, la France, l’Espagne, l’ Allemagne et l’Italie étant les principales destinations.

    L’industrie automobile marocaine emploie directement 220 000 personnes, dont la plupart travaillent pour 250 fournisseurs. Chaque année, les Marocains achètent 160 000 voitures neuves, ce qui est peu pour une population de 36 millions d’habitants.

    En septembre, Stellantis — créée en janvier 2021 après la fusion de Fiat Chrysler et PSA — a annoncé que sa supermini voiture électrique Opel Rocks-e serait produite dans l’usine PSA de Kenitra, d’une capacité de 200 000 véhicules par an. Stellantis, quatrième constructeur automobile mondial, prévoit d’augmenter ses dépenses en pièces détachées fabriquées au Maroc de 600 millions d’euros à 3 milliards d’euros d’ici 2025.

    BYD, un constructeur chinois de véhicules électriques, a signé un protocole d’accord avec le gouvernement marocain pour ouvrir une usine également à Kénitra, tandis que Hyundai, le constructeur automobile coréen, après avoir quitté l’Algérie, envisagerait de s’implanter au Maroc.

    Parallèlement, STMicroelectronics, société américaine basée à Casablanca, vient de lancer la fabrication de l’émetteur principal des véhicules Tesla au Maroc.

    La proximité compte
    Les principales raisons pour lesquelles le Maroc a été une réussite sont peut-être sa situation à proximité des marchés européens et les accords de libre-échange qu’il a signés avec l’Europe, les États-Unis, la Turquie, les Émirats arabes unis et ailleurs.

    « Les usines Renault et Peugeot de Tanger et de ses environs sont là parce qu’elles ont obtenu des accords très avantageux – sur le terrain, les infrastructures, la facilitation douanière pour investir dans un pays situé à très courte distance en ferry de l’Europe », Joe Studwell, de l’Overseas Development Institute de Cambridge, a déclaré à DW.

    « Cette logique ne fonctionne pas pour l’Afrique subsaharienne où tout tourne autour des marchés locaux », a-t-il ajouté.

    Les fournisseurs, le personnel et les fournitures locaux sont également importants. Renault, par exemple, s’approvisionne des sièges aux essieux auprès de fournisseurs locaux. Le contenu local représente 60% du produit final. Pendant ce temps, les coûts de main-d’œuvre représentent environ un quart de ceux de l’Espagne et sont inférieurs à ceux de l’Europe de l’Est.

    D’autres nations africaines en mouvement
    Avant le changement d’Opel au Maroc, on s’attendait généralement à ce que l’Égypte devienne le prochain centre de fabrication automobile de la région.

    Le constructeur automobile chinois Dongfeng a signé un accord-cadre en janvier 2021 avec la société d’État égyptienne en faillite El Nasr Automotive Manufacturing Company pour produire conjointement des véhicules électriques en Égypte.

    Il existe également de très petites usines de production au Kenya et au Rwanda. Au Rwanda, Volkswagen teste la mobilité électrique.

    Des sites de production européens sont prévus en Éthiopie, au Nigeria et au Ghana. Le Ghana veut limiter l’importation de voitures d’occasion et obsolètes. Il offre également aux constructeurs automobiles 10 ans d’exonération fiscale.

    Volkswagen a ouvert sa première usine d’assemblage au Ghana en août 2020. Jusqu’à 5 000 véhicules doivent y être assemblés par an, dont le Tiguan, la Passat et la Polo. Nissan s’apprête également à lancer une usine d’assemblage.

    Au Nigeria, au Kenya, au Rwanda et au Ghana, les constructeurs automobiles mondiaux investissent dans des usines d’assemblage au lieu d’unités de production à part entière. Au Kenya, une entreprise locale, AVA, assemble des véhicules utilitaires moyens et lourds pour Mitsubishi, Fuso, Scania, Toyota, Hino et Tata.

    Les constructeurs automobiles africains
    Des efforts sont également déployés pour produire des voitures « maison » avec plusieurs startups.

    Au Kenya, Mobius Motors a été lancé en 2009 par l’entrepreneur britannique Joel Jackson et envisage maintenant de lancer un véhicule tout-terrain. En Afrique du Sud, une joint-venture entre Mureza et le groupe iranien SAIPA vise à terme à concevoir et fabriquer des véhicules en Afrique pour le marché du continent. Kiira Motors a également l’intention de lancer une voiture hybride en Ouganda, tandis que l’Innoson est une autre marque indigène au Nigeria.

    « Nous voyons de nouveaux constructeurs automobiles plus petits en Afrique effectuer des travaux très spécifiques et plus petits, et cela, combiné à de nouvelles technologies telles que l’impression 3D, a un potentiel pour l’Afrique », a déclaré à DW Georg Leutert, directeur des industries automobile et aérospatiale chez IndustriALL Global Union. « Cela ne dépend pas des économies d’échelle et pourrait donc s’éloigner de la production de masse. Mais il y a un problème de reconnaissance de la marque et d’infrastructure de service, ainsi que la nécessité d’un gros investissement initial », a-t-il ajouté.

    « En ce qui concerne les entreprises africaines qui construisent des voitures africaines, le Maroc a jusqu’à présent choisi la voie du low-cost, avec le risque de suivre le Mexique dans une impasse. Cela signifie qu’il y a encore trop peu de planification pour investir dans le savoir-faire à long terme et capacités nationales », a déclaré Leutert.

    Birkin Cars, une entreprise automobile basée en Afrique du Sud, est la plus ancienne du secteur, ayant débuté en 1982. L’Innoson Vehicle Manufacturing Company a été fondée par l’entrepreneur d’origine nigériane Innocent Chukwuma et est la première entreprise technologique à fabriquer des voitures au Nigeria. La Kantaka Automobile Company a été créée au Ghana, tandis que Kiira Motors Corporation, une entreprise automobile ougandaise, s’intéresse à la création d’un véhicule électronique hybride.

    Fondée en 2006, la société tunisienne Wallyscar fabrique 350 SUV cabriolets par an. Olfa Seddik de Wallyscar a déclaré à DW que la société prévoyait de dévoiler cinq nouveaux modèles au cours des cinq prochaines années et de déployer 4 000 voitures par an d’ici 2025. « La Tunisie souffre d’une infrastructure logistique et d’une législation. problèmes », a déclaré Seddik.

    « En raison de la hausse des salaires et de l’automatisation, il est de plus en plus logique de déplacer une partie de la fabrication vers l’Europe. Cela rendra difficile pour les pays africains de vraiment faire une percée dans la production automobile. À l’exception du Maroc en marge de l’UE et peut-être de l’Égypte dans le l’avenir bénéficiera de cette tendance », a déclaré à DW Robert Kappel de l’Université de Leipzig.

    « Les marchés sont trop petits pour les constructeurs automobiles étrangers et nationaux ainsi que pour les fournisseurs, car ils auraient besoin de grandes quantités pour que la production en vaille la peine », a déclaré Kappel.

    « [Mais] dans huit à dix ans, beaucoup de choses peuvent donc changer sur le continent africain. Le marché de la production automobile va devenir plus grand, d’autant plus que les villes avec une proportion plus élevée de classes moyennes se développent », a expliqué Kappel.

    « Le Ghana veut s’imposer comme un nouveau hotspot en Afrique de l’Ouest. Il a identifié l’assemblage de véhicules et la fabrication de composants automobiles comme une industrie d’ancrage stratégique. Grâce à cela, le gouvernement veut stimuler l’industrialisation et créer de nouveaux emplois », a-t-il ajouté.

    Attention Europe de l’Est
    « Certaines productions, par exemple le câblage et les produits manuels, s’éloignent de l’Europe de l’Est », a déclaré Leutert. « Mais pour la Tchéquie, la Slovaquie et la Pologne, il n’y a pas de réel problème, car ils sont hautement qualifiés, bien établis – les coûts sont encore bas et ils sont proches des fabricants allemands et européens », a expliqué Leutert.

    « Mais la Roumanie, la Bulgarie et les Balkans pourraient être confrontés à des problèmes, étant donné qu’ils ont tendance à être moins stables en termes de main-d’œuvre qu’en Afrique du Nord. Il y a une rotation élevée des travailleurs et les infrastructures sont médiocres », a conclu Leutert.

    DW, 15/10/2021

  • Algérie : Forte demande sur les accessoires automobiles

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    L’Algérie enregistre une forte demande sur les accessoires automobiles malgré leur interdiction par la loi.
    Le tuning automobile est une véritable passion pour des milliers d’automobilistes dans le monde. Cette tendance, qui était autrefois rarissime, gagne davantage de terrain ces dernières années. En Algérie, la demande sur les accessoires automobiles ne cesse d’augmenter et ce, malgré la connaissance de la plupart des contours fixés par la loi. 
    En effet, la chaîne algérienne Ennahar TV s’est intéressée de près à ce phénomène qui met, parfois, en péril la sécurité routière. Alors, selon l’un des vendeurs interviewés, de plus en plus de clients viennent spécialement pour ces accessoires et ce, malgré que la loi algérienne ait interdit leur utilisation. À titre d’exemple, les phares au xénon ou encore la pose du film plastique opaque sur les vitres. À cet égard, Nabila Guerroumi, représentante de l’Association nationale de sécurité routière, a apporté son témoignage. En effet, la responsable estime que la majorité des automobilistes en Algérie sont des jeunes. 
    De plus, ils sont de plus en plus à recourir à ce genre d’accessoires et ce, malgré la présence de plusieurs lois qui pénalisent cette pratique. Selon l’intervenante, plusieurs conducteurs ignorent les dangers que peuvent provoquer ces équipements. 
    De son côté, l’avocat, Mohamed Bentifour a tenu à rappeler les amendes liées à ces contraventions. À titre d’exemple, celle liée aux véhicules à vitres teintées. Pour rappel cette démarche comporte trois procédures. D’abord, l’avertissement. Ensuite, la contravention et enfin, la saisie de la voiture, jusqu’à ce que l’automobiliste l’enlève. Cependant, il aura une amende variant entre 2.000 DA et 4.000 DA. En plus, cette opération est appuyée par une base juridique. La sécurité routière l’exige ! Alors que le dossier automobile est sur toutes les langues, cette fois, il s’est même invité au sein du Parlement. 
    En effet, les députés de l’Assemblée nationale populaire ont abordé ce sujet lors de leur dernière rencontre et ce, en raison des complexités rencontrées dernièrement. Si ce dossier les intéresse autant, c’est également pour une autre raison. Il s’agit aussi de la sécurité routière en Algérie. En effet, avec l’absence de voitures neuves au marché, ce sont les voitures d’occasion qui s’offrent. Bien que certaines soient encore très performantes, d’autres représentent un risque à quatre roues. C’est d’ailleurs ce qu’a déclaré un membre du Mouvement de la société pour la paix (MSP). 
    Dans ce sillage, le député Salim Teboub a également signalé cela. D’après ce dernier, la plupart des accidents de la circulation ont pour principale cause l’état vétuste des voitures. À cet égard, le parlementaire a appelé le ministère de l’Industrie à libérer le marché de l’importation. Et cela, en délivrant les nouvelles licences d’importation incessamment.
    IMPORTATION DE VOITURES : ANNÉE BLANCHE EN VUE :Les raisons de refus de délivrances d’ agréments
    Le Comité technique chargé d’études des dossiers d’importation de voitures neuves a exposé aux propriétaires les raisons du refus de la délivrance d’agréments. 
    En effet, le Comité technique dont la mission est d’étudier les dossiers des concessionnaires candidats à l’importation de voitures neuves en Algérie a répondu aux propriétaires dont les dossiers ont été rejetés, tout en justifiant les raisons des refus de l’octroi d’agréments. Ainsi, le Comité technique a tenu à apporter des précisions quant au refus émis à certains dossiers. 
    Dans le détail, selon une source du quotidien Echourouk, proche du dossier de l’importation de voitures, il y a eu 9 rejets, plus précisément. C’est en tout cas ce que rapporte le média arabophone. Concernant les motifs de ces refus, on mentionne des problèmes liés au livret foncier dans leurs dossiers. 
    C’est aussi en raison du manque de caméras de surveillance au niveau de leurs showrooms. Ou encore des certificats de conformité et de la licence de l’immeuble qui n’ont pas été délivrées dans le dossier en question. 
    D’ailleurs, l’article 16 du cahier des charges réglementant l’activité d’importation de véhicules neufs stipule clairement un élément crucial. En cas de manque dans le dossier fourni, le Comité technique doit émettre un rejet. En revanche, les concessionnaires automobiles agréés soutiennent que le motif du refus n’a pas été précisé. 
    Dans ce sens, ils ont décidé de procéder à un recours auprès du ministère de l’Industrie afin d’avoir plus d’éclaircissements à ce sujet et d’accélérer l’étude des dossiers qui a dépassé les délais. Notons que ces délais sont fixés à 20 jours, normalement. 
    Par ailleurs, à l’heure actuelle, aucun agrément n’a été accordé à aucun des concessionnaires ce qui contribue à envenimer encore plus le marché de l’occasion qui enregistre des chiffres record. 
    Cela dit, certains observateurs révèlent que l’année blanche se rapproche dans le secteur de l’automobile.
    Le Midi libre, 21/09/2021