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  • Ucrania : Caída y metamorfosis de Reznikov

    Etiquetas : Ucrania, Rusia, contraofensiva, Oleksij Reznikov, Vladimir Poutine, Volodymyr Zelensky,

    Para los rusos, y en primer lugar para Vladimir Putin, que acaba de repetirlo, ya no hay lugar a dudas: la contraofensiva ucraniana, que pronto entrará en su cuarto mes, es un fracaso demostrado. No entienden con esta afirmación que es cierto que para ellos es vieja, que esta misma contraofensiva ha terminado o que los ucranianos la han detenido, en particular para ahorrarse pérdidas innecesarias, tanto en hombres como en material. Debemos entender que continúa al contrario, aunque hoy se encuentre aproximadamente en el mismo punto en el que empezó, a principios de junio. En otras palabras, si para los rusos este fracaso es obvio, todavía no lo es para los ucranianos, para quienes aún no está perdida toda esperanza de romper las líneas de defensa enemigas.

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    Ahora que Reznikov ha sido despedido y reemplazado, sería más difícil tanto para el lado ucraniano como para sus aliados afirmar que la contraofensiva aún no ha fracasado. Sin embargo, fue en este momento que Kiev eligió anunciar avances significativos en la parte sur del frente. Observaciones reiteradas que los estadounidenses intentan dar crédito sin ponerles mucha convicción, pero que los rusos desmienten fingiendo cierto distanciamiento, como si su falsedad hablara por sí sola. Pero el hecho de que los ucranianos no quieran reconocer un fracaso sería evidente en sí mismo, lo podemos entender de la gente en guerra, que por un lado necesita mantener la moral, la primera de las armas que posee, y que por otro el otro no tiene ningún deseo de ver al enemigo ganar gloria con ello. Esto es menos comprendido por los aliados que aceptan dar una explicación del derrocamiento de Reznikov que se relacione con tiempos de paz y no con tiempos de guerra. Según sus medios, Reznikov estuvo tan involucrado en la corrupción dentro de las fuerzas armadas que acabó cayendo. La jarra se desperdicia tanto que al final se rompe, por así decirlo. De hecho, se trata sobre todo de evitar ver un vínculo entre este desalojo y el fracaso de la contraofensiva.

    Si en lugar del Ministro de Defensa ucraniano quien hubiera sido despedido hubiera sido su homólogo ruso, Occidente habría visto inmediatamente esto como una admisión no sólo de un fracaso particular sino de la derrota rusa durante toda la guerra. No hay duda de que Reznikov fue destituido en ese preciso momento para hacerle cargar con la mayor responsabilidad por el fracaso de la contraofensiva y, con ello, disminuir en la misma medida la del presidente Zelensky. Una forma de decir que si la contraofensiva fracasó fue porque fue mal planificada o mal dirigida por la persona cuya principal responsabilidad era lograr que tuviera éxito.

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    Hasta entonces, pensábamos ingenuamente que la conducción de la contraofensiva, como de hecho, de toda la guerra, era principalmente responsabilidad del Presidente Zelenky. Esto se debe a que habíamos perdido de vista un detalle esencial: sólo era relevante en el caso de que beneficiara a Ucrania. En caso contrario, el responsable deberá ser otra persona. Pero tenemos cuidado de no decir esto, para no tener que decir la terrible palabra fracaso. De ahí la repentina transformación de Reznikov, que pasó de héroe a corrupto.

    #Ucrania #Contraofensiva #Zelensy #Poutine #Reznikov

  • L’Ukraine se tourne vers l’Afrique et le « Sud global » alors que les plans de paix se multiplient

    L’Ukraine se tourne vers l’Afrique et le « Sud global » alors que les plans de paix se multiplient

    Etiquettes : Ukraine, Afrique, Sud global, paln de paix, Volodymyr Zelensky, céréales,

    KYIV, 23 mai (Reuters) – Le ministre ukrainien des Affaires étrangères a entamé cette semaine une tournée dans les pays africains, intensifiant ainsi les efforts diplomatiques de Kiev pour contester l’influence russe dans le « Sud global » et consolider la vision présentée par l’Ukraine comme la seule voie vers la paix.

    Dmytro Kuleba, diplomate de haut rang, a déclaré que sa principale priorité était d’amener les pays africains à approuver le plan de paix du président Volodymyr Zelenskiy, alors qu’il se rendait au Maroc pour sa deuxième tournée en Afrique depuis l’invasion russe en février de l’année dernière.

    « D’importantes négociations nous attendent avec les dirigeants africains et les entreprises », a-t-il écrit sur Instagram, précisant qu’il visait à obtenir un soutien pour le flux ininterrompu de céréales ukrainiennes via la mer Noire et à garantir de nouvelles ouvertures pour les entreprises ukrainiennes.

    Cette tournée fait suite à trois jours de diplomatie de M. Zelenskiy à la Ligue arabe des Nations vendredi, puis à un sommet du Groupe des Sept au Japon. Outre les dirigeants du G7, il a rencontré ceux de l’Inde, de l’Indonésie, de l’Irak et le prince héritier saoudien.

    Les analystes politiques estiment que l’Ukraine accélère ses efforts pour courtiser les pays du Sud – un terme qui désigne l’Amérique latine, l’Afrique et une grande partie de l’Asie – et que ces efforts ont pris de l’importance à mesure que des propositions de paix rivales visant à mettre fin à la guerre en Ukraine ont fait leur apparition dans d’autres capitales.

    La Chine, qui a présenté son propre plan de paix, a envoyé un émissaire de haut niveau à Kiev, à Moscou et dans les capitales européennes pour discuter d’un « règlement politique » ce mois-ci. L’Afrique du Sud a déclaré la semaine dernière que Kiev et Moscou avaient accepté de discuter d’un plan de paix avec les dirigeants africains. Le Vatican a également élaboré une mission de paix ce mois-ci.

    « L’urgence est due à l’apparition de ces plans de paix », a déclaré Alyona Getmanchuk, experte politique qui dirige le New Europe Center, un groupe de réflexion à Kiev.

    « À un moment donné, l’Ukraine s’est rendu compte qu’elle n’avait pas été à la hauteur dans les pays du Sud pendant de très nombreuses années », a déclaré Mme Getmanchuk.

    SOMMET DE LA PAIX EN JUILLET ?

    L’Ukraine affirme que la « formule de paix » en 10 points de Zelenskiy, qui prévoit le retrait des troupes russes du territoire ukrainien, doit être la base de tout règlement de la guerre lancée par la Russie.

    S’exprimant lors du G7 le week-end dernier, M. Zelenskiy a proposé d’organiser un sommet mondial pour la paix en juillet afin de promouvoir cette formule. Le ministre danois des affaires étrangères a déclaré lundi que Copenhague serait prêt à l’accueillir.

    Le ministre, Lars Lokke Rasmussen, a déclaré qu’il serait « nécessaire de susciter l’intérêt et la participation de pays comme l’Inde, le Brésil et la Chine ».

    Alors que l’Occident a déversé une aide militaire, financière et humanitaire en Ukraine, la Russie a renforcé ses relations avec les puissances du Sud pendant la guerre, notamment en vendant une plus grande partie de son énergie à l’Inde et à la Chine.

    La Russie entretient des liens avec l’Afrique depuis des années et prévoit d’organiser un sommet Afrique-Russie à Saint-Pétersbourg en juillet. Le vétéran ministre des affaires étrangères de Moscou, Sergueï Lavrov, a effectué une tournée sur le continent l’année dernière et s’y rendra au moins deux fois cette année.

    « L’Europe et l’Ukraine réalisent de plus en plus qu’il existe un risque que cette guerre soit perçue comme un conflit essentiellement européen dont les autres pays n’ont pas à se préoccuper et qu’ils n’ont pas à condamner », a déclaré Nigel Gould-Davies, expert à l’Institut international d’études stratégiques (International Institute for Strategic Studies).

    « Ce que nous avons ici, c’est une réponse de l’Europe et de l’Ukraine aux efforts concertés de la Russie pour créer un récit de la guerre dans le monde qui ne condamne pas la guerre et cherche à maintenir une relation avec la Russie », a-t-il ajouté.

    M. Kuleba n’a pas précisé quels pays il visiterait lors de sa dernière tournée en Afrique.

    Sa première tournée, en octobre dernier, l’avait conduit au Sénégal, en Côte d’Ivoire, au Ghana et au Kenya, avant d’être interrompue lorsque la Russie a lancé une campagne de frappes de missiles et de drones visant des infrastructures critiques à l’approche de l’hiver.

    #Ukraine #Russie #Afrique

  • Le fait du prince

    Le fait du prince

    Etiquettes : Ligue Arabe, Arabie Saoudite, Syrie, Volodymyr Zelensky, Mohamed Ben Salman, MBS, Russie, Ukraine, Sahara Occidental, Front Polisario,

    Le sommet de la Ligue Arabe qui s’ouvrira demain vendredi, 19 mai à Riyad, en Arabie Saoudite s’annonce d’ores et déjà hautement inflammable avec cette liaison dangereuse établie par le prince héritier Mohamed Ben Salman (MBS) avec le très controversé président ukrainien Volodymyr Zelensky.  

    Quelle mouche a donc piqué Mohamed Ben Salman pour se permettre l’outrecuidance d’inviter ce personnage, forcément encombrant, à un sommet de la Ligue Arabe dont il n’a absolument rien à faire ?

    C’est en effet une première dans les annales- pas très glorieuses du reste- de la Ligue qu’un président d’un pays étranger à ce cartel politique, se voit honoré d’une invitation à assister aux travaux de son sommet.

    Facteur aggravant Volodymyr Zelensky, est président d’un pays en plein guerre contre la Russie qui entretient d’excellentes relations avec la majorité des Etats composant la Ligue Arabe !

    C’est dire qu‘au-delà du caractère inédit de cette sulfureuse invitation, il y a lieu de s’interroger pourquoi Mohamed Ben Salman à déroulé le tapis rouge au fantasque président ukrainien et «oublié» son adversaire le président russe Vladimir Poutine ? Mystère…

    Il serait naïf de croire qu’il n y a aucun calcul derrière ce fait du prince- au propre comme au figuré- de Ben Salman.

    Le royaume des Al-Saoud est rompu à ce genre de coups tordus et autres manœuvres diplomatiques qui peuvent paraitre déroutantes à priori mais qui sont tout à fait conformes à son agenda diplomatique calé sur ses intérêts géopolitiques et géostratégiques mais surtout ceux de ses sponsors majeurs américains.

    En l’occurrence, il n y a absolument rien qui puisse justifier la présence du président ukrainien au sommet de la Ligue Arabe de Ryad. Kiev n’est ni un pays arabe, ni un pays musulman ni apparenté…

    « Saint » Zelensky, malsain MBS !

    A quoi diantre joue le prince héritier d’Arabie Saoudite ? De quel droit décide-t-il seul d’inviter Zelensky sans prendre les soins de consulter ses pairs arabes ? Pourquoi se permet-il de fouler aux pieds les statuts de la Ligue Arabe en zappant allégrement son secrétariat général censé valider toutes les résolutions ?

    On a beau essayer de comprendre le pourquoi du comment de cette décision unilatérale, on se rend compte inévitablement qu’elle résulte tout simplement d’une arrogance de ce royaume qui se croit tout permis sous le parapluie protecteur US.

    Pourtant, l’on pensait que le principe Ben Salman échaudé par l’affaire Khashoggi, avait pris ses distances avec les américains et a commencé à filer le parfait amour avec les russes.

    Précisément, depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, Ben Salman à plus au moins arrimé le royaume de son déclinant père au camp des russes.

    Du moins n’était-il pas sur la même longueur d’ondes que les occidentaux voire même de certains de ses voisins du Golfe à l’image du Qatar qui a choisi Kiev contre Moscou.

    Mieux encore, le royaume dirigé en sous-main par MBS s’était allié avec la Russie sur la question des cours du pétrole dans le cadre de l’Opep+ suscitant même l’ire des américains. Et pour boucler la boucle, il a introduit une demande officielle pour que son pays rejoigne les Brics !

    A moins que ce ne soit finalement qu’une simple illusion d’optique de la part du sulfureux royaume qui revient désormais à «Dar al-Tâa» (maison de l’allégeance) après une cure de (fausse) dissidence aux américains.

    En accueillant en Guest-star le poulain des américains, Volodymyr Zelensky au Sommet de la ligue Arabe dans un scénario, tout droit sorti des studios hollywoodiens, le prince Ben Salman laisse supposer qu’il reste au service et en service de ses amis étatsuniens. Et aux yeux des américain Zelensky est saint.

    Cela étant dit, en invitant Zelenski à un sommet censé consacrer le retour à l’unité des rangs des «frères arabes» entamée lors du sommet d’Alger, MBS va au contraire faire voler en éclat le laborieux et fragile consensus au sein d’une Ligue qui a lâché depuis des années.

    Quand le roi se plie devant les « financiers du Polisario » !

    Du coup, des questions aussi fumantes que les crises en Libye, au Yémen, au Liban, et bien sûr en Palestine qui agitent le monde arabe, risquent d’être balayées par la guerre en Ukraine et les enjeux stratégiques qui la sous-tendent.

    Le prince Ben Salman avait sciemment zappé le sommet d’Alger de la Ligue Arabe pour jouer demain le maître de cérémonie du retour de la Syrie. En coulisse, il multiplie les tractations et les conciliabules avec ses amis «intimes» (Egypte, Jordanie, Maroc, Bahreïn) pour sceller une sainte alliance avec l’Iran.

    Jadis diabolisé, Téhéran sera à coup sûr anobli au terme de ce Sommet et le Maroc de «notre ami» le roi sera forcé de se réconcilier avec l’Iran. Rabat avait rompu en mai 2018, ses relations diplomatiques avec Téhéran au prétexte qu’il disposait de «preuves irréfutables» que les iraniens livraient des armes au Polisario via le Hezbollah !

    Oubliée désormais cette blague de mauvais gout, et le makhzen doit urgemment se mettre au service de la nouvelle feuille de route américaine et, accessoirement saoudienne pour être dans leurs bonnes grâces.

    Quid de l’avenir et de la crédibilité de la Ligue Arabe ? Le sommet de Ryad et la présence grotesque de Volodymyr Zelensky confirme qu’elle n’est plus qu’un «machin» pour reprendre la formule proverbiale du général de Gaulle à propos de l’ONU.  Question à un dinar symboloique : Que fait déjà l’Algérie dans ce «truc» diplomatiquement incolore et économiquement inodore ? That’ Is the question.

    Source

    #LigueArabe #Ukraine #Russie #Zelensky #ArabieSaoudite #Sahara_Occidental #Front_Polisario #Maroc

  • Du diesel russe acheté avec l’argent du contribuable américain

    Tags : Etats-Unis, Ukraine, Volodymyr Zelensky, diesel, Russie, carburant, détournement,

    Zelensky achète secrètement du carburant à Poutine avec les fonds des contribuables américains – Le scoop de Seymour Hersh révèle une profonde corruption

    Il a été rapporté que le président Volodymyr Zelensky et d’autres responsables ukrainiens ont collectivement détourné des centaines de millions de dollars d’aide américaine destinés à l’achat de diesel.

    Le journaliste vétéran Seymour Hersh a révélé que, selon des sources proches du dossier, le montant pourrait atteindre 400 millions de dollars.

    Dans son dernier article de Substack , Hersh s’est penché sur la corruption endémique qui aurait cours parmi l’élite politique ukrainienne, suggérant que la situation est pire que ce que la plupart des gens pensent.

    Il a expliqué que selon une source de la communauté du renseignement américaine, Zelensky achète du « diesel à prix réduit » à la Russie avec de l’argent américain et cache les fonds restants.

    « Le président ukrainien et de nombreux membres de son entourage ont écrémé des millions de dollars américains destinés au paiement du carburant diesel », a écrit Hersh.

    Les analystes de la Central Intelligence Agency, a-t-il poursuivi, ont estimé le chiffre à « 400 millions de dollars l’année dernière, au moins », tandis qu’un autre expert a comparé le niveau de corruption en Ukraine à celui de la guerre en Afghanistan.

    Pendant ce conflit, les États-Unis payaient jusqu’à 400 dollars le gallon pour acheminer le carburant des ports étrangers vers le pays. Il n’a pas été révélé combien est payé pour le diesel en Ukraine.

    Comme l’a souligné Hersh, le directeur de la CIA, William Burns, a confronté Zelensky sur la question de la corruption lors d’une réunion en janvier, disant au président ukrainien que d’autres responsables lui en voulaient de « prendre une plus grande part de l’argent écrémé que celle qui allait aux généraux. ”

    Burns a fourni à Zelensky une liste de hauts responsables ukrainiens connus par la CIA comme corrompus, et il a répondu en renvoyant dix personnes qui « se vantaient effrontément de l’argent qu’ils avaient ».

    Selon le Bureau des affaires politico-militaires, les États-Unis ont fourni à l’Ukraine plus de 35 milliards de dollars d’aide depuis que la Russie a lancé sa «guerre préméditée, non provoquée et brutale» contre la nation souveraine.

    Alors que les États-Unis ont été, de loin, le plus grand fournisseur d’aide à l’Ukraine, des dizaines d’autres pays se sont mobilisés pour fournir un soutien financier, militaire et humanitaire.

    #Ukraine #Russie #Etats_Unis #Zelensky #Diesel #Carburant

  • La guerre, la propagande et l’aveuglement

    La guerre, la propagande et l’aveuglement

    Tags : Ukraine, Russie, Volodymyr Zelensky, Israël,

    La propagande rend stupide. Nous savons que les nationalistes intégraux ukrainiens ont commis d’abominables massacres, particulièrement durant la Seconde Guerre mondiale. Mais nous ignorons ce qu’ils font à nos portes depuis trente ans, notamment la guerre civile qu’ils conduisent depuis huit ans. Notre propre stupidité nous permet de supporter les cris de guerre de nos responsables politique aux côtés de ces criminels.

    Lorsque survient une guerre, les gouvernements croient toujours qu’ils doivent renforcer le moral de leur population en les abreuvant de propagande. Les enjeux sont tels, la vie et la mort, que les débats se durcissent et les positions extrémistes font recette. C’est très exactement ce à quoi nous assistons ou plutôt la manière dont nous nous transformons. Dans ce jeu, les idées défendues par les uns et les autres n’ont aucun rapport avec leurs présupposés idéologiques, mais avec leur proximité du pouvoir
    Au sens étymologique, la propagande, c’est juste l’art de convaincre, de propager des idées. Mais à l’époque moderne, c’est un art qui vise à reconstruire la réalité pour dénigrer l’adversaire et magnifier ses propres troupes.

    Contrairement à une idée répandue en Occident, ce ne sont pas les nazis, ni les Soviétiques qui l’ont inventée, mais les Britanniques et les États-uniens durant la Première Guerre mondiale [1].

    Aujourd’hui, l’Otan coordonne les efforts en la matière depuis son Centre de communication stratégique de Riga (Lettonie) [2]. Il identifie les points sur lesquels il veut agir et organise des programmes internationaux pour les mener à bon port.

    Par exemple, l’Otan a identifié Israël comme un point faible : alors que l’ancien Premier ministre Benjamin Netanyahu était un ami personnel du président ukrainien Volodymyr Zelensky, son successeur Naftali Bennett, reconnut le bien-fondé de la politique russe. Il conseilla même de restituer la Crimée et le Donbass et, surtout, de dénazifier l’Ukraine. L’actuel Premier ministre, Yaïr Lapid, est plus hésitant. Il ne veut pas soutenir les nationalistes intégraux qui massacrèrent un million de juifs peu avant et pendant la Seconde Guerre mondiale. Mais il veut aussi rester en bons termes avec les Occidentaux.

    Pour ramener Israël dans le droit chemin, l’Otan tente de persuader Tel-Aviv qu’en cas de victoire russe, Israël perdrait sa position au Moyen-Orient [3]. Pour cela, il diffuse le plus largement possible le mensonge selon lequel l’Iran serait l’allié militaire de la Russie. La presse internationale ne cesse de prétendre que, sur le champ de bataille, les drones russes sont iraniens et bientôt les missiles à moyenne portée le seront aussi. Pourtant Moscou sait fort bien fabriquer ces armes et n’en a jamais demandé à Téhéran. La Russie et l’Iran ne cessent de démentir ces allégations. Mais les responsables politiques occidentaux, s’appuyant sur la presse et non pas sur la simple réflexion, ont déjà pris des sanctions contre les marchands d’armes iraniens. Bientôt Yaïr Lapid, fils du président du mémorial Yad Vashem, sera cerné et contraint de se ranger du côté des criminels

    Les Britanniques, quant à eux, excellent traditionnellement dans l’activation de médias en réseau et dans l’enrôlement des artistes. Le MI6 s’appuie sur un groupe de 150 agences de presse travaillant au sein du PR Network [4]. Ils convainquent toutes ces sociétés de reprendre leurs imputations et leurs slogans.

    Ce sont eux qui vous ont successivement convaincu que le président Vladimir Poutine était mourant, puis qu’il était devenu fou, ou encore qu’il rencontrait une forte opposition chez lui et qu’il allait être renversé par un coup d’État. Leur travail se poursuit aujourd’hui avec les interviews croisés de soldats en Ukraine. Vous entendez les soldats ukrainiens dirent qu’ils sont nationalistes et les soldats russes qu’ils ont peur mais doivent défendre la Russie. Vous entendez que les Ukrainiens ne sont pas des nazis et que les Russes, vivant sous une dictature, sont contraints de se battre. En réalité, la plupart des soldats ukrainiens ne sont pas« nationalistes » au sens de défenseurs de leur patrie, mais « nationalistes intégraux » au sens de deux poètes, Charles Maurras et de Dmytro Dontsov [5]. Ce n’est pas du tout pareil.

    Ce n’est qu’en 1925 que le pape Pie XI condamna le « nationalisme intégral ». À cette époque Dontsov avait déjà écrit son Націоналізм (Nationalisme) (1921). Maurras et Dontsov définissent la nation comme une tradition et pensent leur nationalisme contre les autres (Maurras contre les Allemands et Dontsov contre les Russes). Tous deux abhorrent la Révolution française, les principes de Liberté, Égalité et Fraternité et dénoncent sans relâche les juifs et les francs-maçons. Ils considèrent la religion comme utile à l’organisation de la société, mais semblent agnostiques. Ces positions conduisent Maurras à devenir pétainiste et Dontsov hitlérien. Ce dernier s’enfoncera dans un délire mystique varègue (viking suédois). Le pape suivant, Pie XII, abroge la condamnation de son prédécesseur, juste avant que la guerre n’éclate. À la libération, Maurras sera condamné pour intelligence avec l’ennemi (lui qui était germanophobe), mais Dontsov fut récupéré par les services secrets anglo-saxons et s’exila au Canada, puis aux USA.

    Quant aux soldats russes que nous voyons interviewés lors de nos journaux télévisés, ils ne nous disent pas qu’ils sont contraints de se battre, mais, qu’à la différence des nationalistes intégraux, ils ne sont pas fanatiques. Pour eux, la guerre, même lorsqu’on défend les siens, est toujours une horreur. C’est parce qu’on nous répète à l’envie que la Russie est une dictature que nous comprenons autre chose. Nous n’acceptons pas que la Russie soit une démocratie parce que, pour nous, une démocratie ne peut pas être un régime autoritaire. Pourtant, par exemple, la Deuxième République française (1848-1852) était à la fois une démocratie et un régime autoritaire.

    Nous sommes faciles à convaincre parce que nous ignorons tout de l’histoire et de la culture ukrainienne. Tout au plus savons nous que la Novorossia fut gouvernée par un aristocrate français, Armand-Emmanuel du Plessis de Richelieu, ami personnel du Tsar Alexandre Ier. Il poursuivit l’œuvre du prince Grigori Potemkine qui voulait édifier cette région sur le modèle d’Athènes et de Rome, ce qui explique qu’aujourd’hui encore la Novorossia est de culture russe (et non pas ukrainienne) sans jamais avoir connu le servage.

    Nous ignorons, en Ukraine, les atrocités de l’entre-deux-guerres et de la Seconde Guerre mondiale, et avons une vague idée des violences de l’URSS. Nous ignorons que le théoricien Dontsov et son disciple Stepan Bandera n’ont pas hésité à massacrer tous ceux qui ne correspondaient pas à leur « nationalisme intégral », les juifs d’abord dans ce pays khazar, puis les Russes et les communistes, les anarchistes de Nestor Makhno, et bien d’autres encore. Les« nationalistes intégraux », devenus admirateurs du Führer et profondément racistes, sont revenus sur le devant de la scène avec la dissolution de l’URSS [6]. Le 6 mai 1995, le président Léonid Kuchma se rendit à Munich (dans les locaux de la CIA) pour rencontrer la cheffe des nationalistes intégraux, Steva Stesko, la veuve du Premier ministre nazi. Elle venait d’être élue à la Verkhovna Rada (Parlement), mais n’avait pas pu y siéger car ayant été déchue de la nationalité ukrainienne. Un mois plus tard, l’Ukraine adopta son actuelle constitution laquelle dispose en son article 16 que : « préserver le patrimoine génétique du peuple ukrainien relève de la responsabilité de l’État » (sic). Par la suite, la même Steva Stetsko ouvrit par deux fois la session de la Rada, concluant ses intervention du cri de guerre des nationalistes intégraux : « Gloire à l’Ukraine ! ».

    L’Ukraine moderne a patiemment construit son régime nazi. Après avoir proclamé le « patrimoine génétique du peuple ukrainien », elle a promulgué diverses lois. La première n’accorde le bénéfice des Droits de l’homme par l’État qu’aux Ukrainiens, pas aux étrangers. La seconde définit ce que sont la majorité des Ukrainiens et la troisième (promulguée par le président Zelensky) qui forment les minorités. L’astuce est qu’aucune loi ne parle des russophones. Par défaut, les tribunaux ne leur reconnaissent donc pas le bénéfice des Droits de l’homme.

    Depuis 2014, une guerre civile oppose les nationalistes intégraux aux populations russophones, principalement celles de Crimée et du Donbass. 20 000 morts plus tard, la Fédération de Russie, appliquant sa « responsabilité de protéger », a lancé une opération militaire spéciale pour appliquer la résolution 2202 du Conseil de Sécurité (Accords de Minsk) et mettre fin au martyre des russophones.

    La propagande de l’Otan nous abreuve des souffrances réelles des Ukrainiens, mais elle fait l’impasse sur les huit ans de tortures, de meurtres et de massacres qui ont précédé. Elle nous parle de « nos valeurs communes avec la démocratie ukrainienne », mais quelles valeurs partageons nous avec les nationalistes intégraux et où est la démocratie en Ukraine ?

    Nous n’avons pas à choisir entre les uns et les autres, mais uniquement à défendre la paix et donc les Accords de Minsk et la résolution 2202.

    La guerre nous rend fous. Il se passe alors un renversement des valeurs. Les plus extrémistes triomphent. Certains de nos ministres parlent « d’étouffer la Russie » (sic). Nous ne voyons pas que nous soutenons les idées contre lesquelles nous croyons combattre.

    Le Citoyen, 13/11/2022

    #Ukraine #Russie

  • Ukraine:  Zelensky loue sa villa en Italie à des Russes

    Ukraine: Zelensky loue sa villa en Italie à des Russes

    Ukraine, Volodymyr Zelensky, villa, Italie, Russie,

    Par M.B

    Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est en plein scandale. Il appelle l’Union européenne à refuser les visas aux ressortissants alors qu’il loue sa villa de luxe en Toscane dans le centre-ouest de l’Italie à des Russes pour le mois d’août. C’est ce qu’a révélé le journal italien Il Tirreno.

    Un couple russe avec une adresse à Londres a loué la villa pour le mois d’août, payant la somme princière de 50.000 euros, a rapporté le journal le 31 août 2022. La villa, située dans la ville balnéaire de Forte dei Marmi, a été achetée par Zelensky pour quatre millions d’euros alors que le dirigeant ukrainien était encore acteur, ajoute le rapport.

    Des photos publiées sur les réseaux sociaux par le couple ont confirmé qu’ils séjournaient dans la propriété de Zelensky, a déclaré Il Tirreno. Dans cette villa Zelensky (44 ans) possède également une noble propriété.

    La maison de la Via Matteo Civilati (du nom d’un peintre et sculpteur italien du XVe siècle) est entourée d’une haie et d’une clôture ; deux tours de cyprès à la porte d’entrée. Selon la plateforme d’investigation “ Slidstvo”, Zelensky aurait acheté la propriété en 2017 pour 3,8 millions d’euros par l’intermédiaire d’une société italienne.

    Depuis que les forces russes sont entrées en Ukraine en février, Zelensky a appelé l’UE à refuser les visas aux visiteurs russes. Le peuple russe, a-t-il déclaré au Washington Post plus tôt ce mois-ci, “devrait vivre dans son propre monde jusqu’à ce qu’il change de philosophie”.

    En mars, Zelensky a spécifiquement appelé le gouvernement italien à “bloquer tous les biens immobiliers, comptes et yachts [russes], de Shéhérazade aux plus petits”, faisant référence à un superyacht de 140 mètres (460 pieds) qui appartiendrait à un homme d’affaires russes. Un individu russe qui était ancré dans le port italien de Marina di Carrara.

    Tous les vols entre l’UE et la Russie ont été suspendus depuis les premiers jours de l’opération militaire de Moscou, et le bloc a suspendu mercredi un accord bilatéral de facilitation des visas avec la Russie. La suspension réduit le nombre de nouveaux visas européens disponibles pour les Russes sans éliminer complètement les voyages.

    Sur les réseaux sociaux le président ukrainien est critiqué de toute part suite à la publication de cette enquête du journal italien. Sur Twitter, l’homme politique français François Asselineau a tiré à boulets rouges contre le président ukrainien affirmant qu’il a acheté cette villa grâce à une société écran basée à Chypres.

    “On comprend mieux pourquoi les Italiens soutiennent plus la Russie que l’Ukraine”, dira un internaute sur Twitter tandis qu’un autre plutôt sarcastique écrit que Zelensky “est tellement culotté qu’il est capable de dire : “Oui, mais je l’aurais louée 2 fois moins cher à d’autres étrangers, et 3 fois moins si j’avais trouvé des locataires ukrainiens”. Des internautes français lui réclament cabrement de rendre l’argent qu’il a obtenu du gouvernement puisqu’il possède toute une fortune.

    La presse Occidentale et aux Etats-Unis s’est abstenue de reprendre cette information, préférant couvrir leurs mensonges et ceux de Zelensky a fait observer un abonné à Twitter.

    Le Jeune Indépendant, 03/09/2022

    #Ukraine #Zelensky #Villa #Russie

  • Zelensi : « L’Ukraine perd entre 60 et 100 soldats par jour »

    Zelensi : « L’Ukraine perd entre 60 et 100 soldats par jour »

    Ukraine, Volodymyr Zelensky, Russie,

    Entre 60 et 100 soldats ukrainiens meurent chaque jour au combat et quelque 500 autres sont blessés, a assuré le président de l’Ukraine Volodymyr Zelensky au média américain Newsmax dans un entretien publié mercredi.

    «La situation dans l’Est est vraiment difficile», a ajouté Volodymyr Zelenski.

    «Nous perdons de 60 à 100 soldats par jour, tués au combat, et quelques 500 sont blessés», a détaillé le dirigeant de 44 ans, qui s’est exprimé grâce à un interprète. Ce nombre élevé de pertes survient au moment où les troupes ukrainiennes mènent des combats acharnés contre une puissante concentration de forces russes tentant de prendre le contrôle de la région de Lougansk dans l’est de l’Ukraine.

    Les Russes ont aussi subi des pertes importantes selon les informations du front.

    Le Soir d’Algérie, 02 juin 2022

    #Ukraine #Russie

  • Sergey Lavrov : « Hitler avait du sang juif »

    Sergey Lavrov : « Hitler avait du sang juif »

    Sergey Lavrov : « Hitler avait du sang juif » – Russie, Ukraine, Volodymyr Zelensky, Syrie,

    Israël a carrément accusé lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov d’avoir comparé le président ukrainien Volodymyr Zelensky à Adolf Hitler en déclarant que le dictateur nazi avait aussi du sang juif. Suite à ses propos, Tel-Aviv a convoqué l’ambassadeur de Russie en Israël, Anatoli Viktorov, pour des explications, dans le dernier signe de friction croissante entre les deux pays depuis le début de l’invasion russe de l’Ukraine fin février.

    Lavrov a lancé les commentaires controversés lors d’une interview avec la chaîne de télévision italienne Rete 4. Lorsque l’intervieweur a rappelé les racines juives du président ukrainien, Volodymyr Zelensky, pour réfuter la propagande du Kremlin sur la prétendue nécessité de dénazifier l’Ukraine comme prétexte pour justifier l’invasion du pays, le ministre russe a répondu : “Hitler avait aussi des origines juives, donc ça ne veut absolument rien dire.” “Pendant longtemps, nous avons entendu des érudits juifs dire que les plus grands antisémites sont précisément les Juifs”, a ajouté Lavrov, une phrase qui a fini par aggraver les choses.

    Répondant aux commentaires de Lavrov, le Premier ministre israélien Naftali Bennett a déclaré lundi dans un message sur son profil Twitter que “le but de tels mensonges est d’accuser les Juifs eux-mêmes des crimes les plus horribles de l’histoire, qui ont été perpétrés contre eux”. Bennett a également exigé que l’utilisation de l’Holocauste comme outil politique cesse immédiatement.

    Le ministre israélien des Affaires étrangères, Yair Lapid, a qualifié la déclaration du diplomate russe d’”impardonnable, scandaleuse et d’une terrible erreur historique”, et a estimé que “le niveau le plus bas de racisme contre les Juifs est de les accuser d’antisémitisme”. Le ministère dirigé par Lapid a déclaré dans un communiqué qu’il avait convoqué Viktorov, l’ambassadeur de Russie en Israël, pour exprimer sa colère face à ces propos et demander des explications.

    Au début de l’invasion russe de l’Ukraine, Tel-Aviv a clairement évité de se ranger du côté de l’une ou l’autre des parties, dans une tentative de maintenir des liens avec Kiev et Moscou. Depuis lors, cependant, les relations avec le Kremlin sont tendues. Israël a exprimé à plusieurs reprises son soutien à l’Ukraine, a envoyé du matériel humanitaire et défensif dans le pays et a accusé la Russie d’avoir commis des crimes de guerre.

    Zelensky a également été critiqué en mars par certains politiciens et institutions israéliens après avoir prononcé un discours devant le Parlement du pays dans lequel il a établi une comparaison entre l’invasion russe et l’extermination des Juifs pendant la Seconde Guerre mondiale. Ensuite, les autorités du pays ont manifesté leur colère face à l’utilisation de l’Holocauste dans le contexte de la guerre en Ukraine avec des déclarations qu’elles jugent inexactes et irresponsables et qui conduisent, selon elles, à la banalisation et à la déformation de l’histoire.

    Les relations, déjà peu au beau fixe entre la Russie et Israël, risquent de compromettre la carte blanche que l’état hébreu avait d’agir en Syrie. Moscou n’entend plus autoriser les incartades de l’état sioniste au Moyen-Orient en réponse à la condamnation par Israël de la Russie à l’ONU.

    Aldjazair.org, 03/05/2022

    #Russie #Ukraine #Israël #Zelensky #Hitler #Sang_juif

  • ONU-Ukraine. Une virée de la dernière chance ?

    ONU-Ukraine. Une virée de la dernière chance ?

    ONU-Ukraine. Une virée de la dernière chance ? – Russie, Antonio Guterres, Volodymyr Zelensky, Vladimir Poutine,

    par Abdelkrim Zerzouri

    Le déplacement du Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, en Ukraine et en Russie, pour y rencontrer les plus hauts responsables des deux pays belligérants, révèle-t-il une volonté réelle de faire taire le langage des armes, ou est-ce le signe d’une incapacité de trouver des solutions diplomatiques à ce conflit, et qu’il s’agit seulement d’une virée dans la forme de la dernière chance à la paix ? Que cela soit l’une ou l’autre option, le déplacement de M. Guterres dans ces deux pays ne peut être anodin. Près de deux mois après l’engagement de l’opération militaire spéciale des Russes en Ukraine (24 février), vue par d’autres comme une invasion militaire pure et simple d’un pays souverain, la situation semble échapper totalement aux mécanismes de gestion des conflits par l’ONU.

    Jamais, peut être, l’ONU n’a été aussi marginalisée dans un conflit qui a pris des dimensions mondiales, menaçant de ce fait les équilibres géopolitiques classiques, et faisant planer de multiples crises sur de nombreux pays, alimentaires et énergétiques notamment. Déjà, le soir du 23 février, alors que les membres du Conseil de sécurité devaient tenter d’apaiser les tensions, ils ont été surpris par la précipitation des événements vers la guerre, sans attendre une quelconque parole de médiation onusienne. La suite creusera plus profond encore le fossé entre l’ONU et la Russie, quand le président Poutine ne prend plus la peine de répondre au SG de l’ONU au téléphone, et un président ukrainien, Volodymyr Zelensky, qui n’a parlé au téléphone qu’une seule fois avec le chef de l’ONU (le 26 mars), et qui semble privilégier d’autres sentiers hors des couloirs de l’ONU pour défendre son pays.

    Le 5 avril dernier, le chef de l’ONU a expliqué que, compte tenu de l’urgence de la situation, il avait chargé le Coordinateur des secours d’urgence de l’ONU, Martin Griffiths, de se rendre en Russie et en Ukraine pour obtenir un cessez-le-feu humanitaire immédiat, mais devant les difficultés de la mission, il a changé d’avis et a décidé d’aller lui-même parler aux deux chefs d’Etat ukrainien et russe. Ainsi, après avoir envoyé deux correspondances distinctes au président russe et son homologue ukrainien, leur demandant de le recevoir à Moscou et à Kiev, Antonio Guterres sera reçu mardi prochain à Moscou par Vladimir Poutine, où il rencontrera également le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, selon le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes. Mais, rien n’a été précisé quant à sa rencontre avec le président ukrainien, qui aura lieu avant ou après le déplacement à Moscou.

    Peut-on espérer un apaisement des tensions dans la région après ce déplacement où se joue non seulement l’issue de ce conflit dramatique, pour les populations ukrainiennes notamment, qui ont par millions fui les zones de combats, et épuisant pour d’autres pays lointains, qui subissent ses effets collatéraux d’une manière très inquiétante ? Que pourrait bien proposer M. Guterres aux deux présidents pour les convaincre d’arranger un cessez-le-feu humanitaire en urgence ? Tout dépend de ce qu’il aura dans sa valise. C’est une mission bien délicate avec en toile de fond la menace d’une implosion de l’ONU elle-même, à cause des divisions profondes dans les rangs des cinq membres permanents de son Conseil de sécurité (Moscou, Washington, Londres, Paris et Pékin).

    Le Quotidien d’Oran, 24/04/2022

    #Ukraine #ONU #AntonioGuterres #Russie #VladimirPoutine #VolodymirZalensky

  • L’Algérie accuse le Maroc d’avoir piraté un compte Twitter officiel 

    L’Algérie accuse le Maroc d’avoir piraté un compte Twitter officiel 

    L’Algérie accuse le Maroc d’avoir piraté un compte Twitter officiel – ministère algérien de la Justice, piratage, cyberattaque, hacking, Ukraine, Volodymyr Zelensky,

    La radio officielle algérienne a accusé vendredi des pirates marocains d’avoir piraté le compte Twitter du ministère algérien de la Justice et d’avoir publié des messages anti-ukrainiens, a rapporté l’agence Anadolu .

    La station de radio a affirmé que les messages publiés sur le compte Twitter du ministère de la Justice : « ne sont pas liés à la position algérienne ».

    Les messages soutenaient la guerre russe en Ukraine et accusaient le président ukrainien Volodymyr Zelensky de « nazisme et d’implication dans le meurtre de son peuple ».

    Le ministère algérien de la Justice a confirmé qu’il porterait plainte contre la cyberattaque qui visait les institutions officielles algériennes.

    Jusqu’à vendredi minuit, le Maroc n’a pas commenté les accusations algériennes.

    Middle East Monitor, 12/03/2022