Étiquette : vols

  • Vols France-Algérie : Un voyage au bout de l’enfer!

    Voyage au bout de l’enfer, comme dans la « Divine Comédie » de Dante : c’est ainsi qu’on peut décrire le calvaire qu’endurent depuis des semaines des milliers de pauvres algériens qui demandent juste à rentrer au pays. Ce n’est pas un luxe, pardieu !

    Pourtant, quand le président Tebboune avait annoncé, en Conseil des ministres, la réouverture des frontières à partir du 1er juin, c’est un ouf de soulagement, une bouffée d’oxygène, une lueur d’espoir…

    Mais au fil des jours, cet espoir a muté, comme le virus de la Covid-19, en cauchemar, à cause d’un nombre de vols ridiculement bas de l’orde de 5 vols hebdomadaires et d’une gestion catastrophique des vols par Air Algérie prise au piège par une absurde limitation des vols avec ses inévitables effets pervers comme la bureaucratie et son pendant sonnant et trébuchant le bakchich.

    « On nous empêche de rentrer au pays pour accompagner nos morts, pour se recueillir sur les tombes de parents que nous n’avons pas pu voir partir pour que nous puissions faire notre deuil, mais pour les membres de la Nomenklatura, leurs enfants, les responsables d’Air Algérie et leurs copains et coquins, c’est open bar, ils voyagent comme ils veulent, quand ils veulent, où ils veulent dans des avions qui rentrent à moitié vides au pays », nous raconte avec une voix étranglée par des hoquets un sexagénaire dans une longue et sanglante complainte sur whatsapp. A ce propos un voyageur a filmé et posté sur Internet l’intérieur d’un avion en vol vers Alger… à moitié vide.

    Devant cette situation typiquement algérienne où l’absurde kafkaïen se marie avec le burlesque rabelaisien, les algériens ne trouvent plus que les réseaux sociaux comme exutoire pour évacuer leur rage et déverser leur ire sur les responsables algériens, sur le destin, sur la géographie, sur l’histoire de l’Algérie.

    « On nous prend pour des pigeons à plumer, comme si on devait payer cher pour notre désir de rentrer au pays pour quelque jours », écrit Pitchoum sur son mur et raconte aussi qu’il s’est fait proposer « un billet de 2.000 euros sur Transavia, sans compter les 700 euros pour un aller simple Alger/Oran ».

    Pour celui qui a ses entrées au niveau du comptoir d’Air Algérie à l’aéroport d’Orly ou celui de Roissy, la magie de l’Euro rend possible le vol sur Alger ou autres destinations, selon de nombreux témoignages dans les réseaux sociaux.

    Un voyagiste qui a pignon sur rue de Mostaganem à Oran se pose cette question qui relève d’ailleurs du gros bons sens : « je ne comprends pas pourquoi on limite les vols, uniquement sur Oran, Alger et Constantine, alors que la demande est très forte et que les avions d’Air Algérie sont cloués au sol et ne demandent qu’à voler ? »

    Et notre interlocuteur, qui ronge son frein depuis le début de la pandémie d’en remettre une autre couche sur le même registre en se demandant « pourquoi on n’ouvre pas les aéroports de Annaba, de Sétif (qui une forte émigration dans la région de Lyon) Bejaia, Tlemcen… qui ont des capacités hôtelières pour accueillir les voyageurs.

    Pourquoi pas des vols à partir de Lille, de Lyon, Toulouse, Nantes pour atténuer le calvaire des nos compatriotes qui doivent faire des centaines de kilomètres pour arriver à Paris ou à Marseille et encore pour ceux qui ont la chance de pouvoir prendre un vol » ajoute t-il.

    « Même si les responsables ont fait exprès, ils n’auraient pas fait pire », résume, mi ironique, mi colérique Abdelali, un homme d’affaire qui voyage régulièrement entre Alger et Alicante où vit une partie de sa famille.

    Il n’a pas de mot assez durs pour qualifier la mesure prise dernièrement par le premier ministre de dispenser les citoyens détenteurs d’un passeport diplomatique de l’obligation d’u confinement de cinq jours à l’hôtel.

    « C’est quoi ça ? C’est de l’Apartheid ? C’est scandaleux ! Cette mesure discriminatoire traduit en fait le mépris des pouvoirs publics pour notre diaspora à l’étranger », assène t-il rageur.

    Et comment se passent les choses chez notre voisin de l’Ouest, car nos compatriotes comparent. Les vols ne sont pas contingentés, Royal Air Maroc a programmé pour cet été 1400 vols rien que pour le mois de juillet pour transporter des centaines de milliers de voyageurs à des prix incroyablement bas ; un billet aller-retour est proposé à 97 euros TTC par passager pour une famille composée de quatre membres ou plus. Ce prix passe à 120 euros par passager pour une famille de 3 membres. Il grimpe à 150 euros pour un passager voyageant seul ou en compagnie d’une autre personne. « Le roi vient même de prendre la décision de supprimer la case confinement dans les hôtels, chaque émigré doit se confiner chez lui pendant 5 jours et à l’issue de cette période faire un test », nous apprend un d’entre eux.

    « Avec la France, la situation est compliquée par rapport au nombre d’Algériens qui y vivent la reprise des vols avec ce pays est insuffisante. Il y a des nécessités sociales et économique à préserver par les rotations avec la France métropolitaine. Même si l’Algérie doit se défendre face aux menaces, je dois dire que la situation est assez maitrisée en France » , estime le Dr Bekkat Berkani.

    Pour ce membre du Comité scientifique, qui n’a pas toujours la langue dans la poche « un algérien qui vit en France doit se suffire d’un test PCR négatif de 36 heures avant de prendre le départ et un test antigénique à l’arrivée, et c’est amplement suffisant pour éviter la mesure contraignante d’hébergement plusieurs jours dans des hôtels ».

    « Il faut ajouter beaucoup plus de rotations parce que c’est nécessaire pour arrêter la détresse des algériens qui vivent des situations difficiles en France », insiste le Dr Berkani.

    Son appel et celui de millions de nos compatriotes seront-ils entendus par les autorités ? Pour l’heure et depuis plusieurs semaines les réseaux sociaux sont devenus un véritable défouloir où des milliers de messages sont postés des deux côtés de la Méditerranée déversant rage et colère et fulminant avec des mots très durs l’attitude des autorités du pays accusées de peu d’intelligence et de bon sens dans la programmation de ces vols rocambolesques.

    Algérie1, 14/07/2021

    Etiquettes : Algérie, vols, France, Air Algérie,

  • Wizz Air dessert le Maroc à partir de Dortmund

    Wizz Air dessert désormais la liaison Dortmund-Marrakech. La compagnie low-cost part toujours pour le Maroc les mercredis et dimanches, selon un communiqué de l’aéroport de Dortmund. Wizz Air exploite également la route dans le programme de vol d’hiver.

    La ligne Dortmund-Marrakech a été officiellement ouverte dimanche 4 juillet. Le premier vol vers la métropole marocaine a démarré dans l’après-midi. Wizz Air dessert Marrakech les mercredis et dimanches en été comme en hiver. Les vols peuvent déjà être réservés jusqu’à fin octobre 2022.

    « L’attente est enfin terminée », déclare Guido Miletic, responsable des services aéroportuaires et du marketing à l’aéroport de Dortmund. « La connexion de Dortmund à Marrakech devait initialement être introduite en août 2020, mais le début a dû être reporté en raison de la pandémie de corona».

    Aerotelegraph, 05/07/2021

    Etiquettes : Maroc, Dortmund, Allemagne, vols, voyages, billets,

  • Air Portugal: Deux nouveaux vols vers Agadir et Oujda

    La compagnie aérienne a désormais deux autres liaisons vers le Maroc (Agadir et Oujda) et deux autres vers la Tunisie (Monastir et Djerba).

    TAP a récemment lancé de nouveaux vols vers l’Afrique du Nord, avec l’inauguration de quatre lignes entre Lisbonne et le Maroc (Agadir et Oujda) et la Tunisie (Monastir et Djerba).

    La compagnie a annoncé ce lundi 5 juillet que, dans le cas de la Tunisie, elle commencera à voler vers Monastir et Djerba respectivement les vendredis et dimanches, avec des départs de Lisbonne à 10h10 et des arrivées à Monastir à 13h05 et Djerba départ à 9h55 et arrivée à 12h55. Dans le sens inverse, les départs de Monastir se font à 13h55, arrivée à Lisbonne à 16h45. De Djerba, les vols partent à 14h00 et arrivent à Lisbonne à 16h55.

    Dans le cas du Maroc, TAP propose déjà des vols vers Casablanca, Marrakech et Tanger et ajoute deux autres liaisons. Dans le cas d’Agadir, cette route est désormais desservie par des vols TAP avec quatre fréquences hebdomadaires (lundi, vendredi, samedi et dimanche), au départ de Lisbonne à 10h55 et à l’arrivée à Agadir à 13h35. Les départs d’Agadir vers Lisbonne sont à 14h15 avec une arrivée dans la capitale portugaise à 17h00. Vers Oujda, TAP vole deux fois par semaine, les samedis et dimanches, au départ de Lisbonne à 11h40 et arrivant à Oujda à 13h45. Dans le sens inverse, les vols démarrent à 14h25 avec une arrivée à Lisbonne à 16h30.

    « Le lancement de ces routes s’inscrit dans le cadre du plan de relance de TAP et de la reprise et de la croissance progressives de son activité, avec le renforcement de la position de la Société en Afrique du Nord, en élargissant son offre à quatre destinations touristiques importantes de la région, très demandées. dans toute l’Europe », a déclaré Christine Ourmières-Widener, PDG de TAP dans un communiqué.

    Journal economico, 05/07/2021

    Etiquettes : Air Portugal, TAP, vols, voyages, Maroc, Agadir, Oujda,

  • Air Algérie: Mise en vente des billets Barcelone-Alger

    La compagnie aérienne Air Algérie, a ouvert finalement le vente de ses billets concernant le ligne Barcelone Alger, et ce via son site officiel.

    Une information qui a été relaye par le site dédié à la diaspora « Djalia.DZ ».

    Les autorités algériennes ont prévu toujours d’imposer le coût du confinement a la charge du voyageur, selon la même source.

    Quant a la communauté algérienne établie a l’étranger, la diaspora tenu a dénoncer la vente en cachette des billets et le manque d’informations officielles sur le prix.

    Echourouk online, 29 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Barcelone, vols, Air Algérie, billets,

  • Israël : El Al lance deux vols directs vers le Maroc

    La compagnie nationale israélienne lance des vols directs vers le Maroc

    La compagnie aérienne nationale israélienne El Al a annoncé le lancement de deux vols directs vers le Maroc à partir du 25 juillet, la première liaison de ce type entre les deux pays.

    Jérusalem : Ainsi, la compagnie aérienne assurera des vols entre l’aéroport international Ben Gourion d’Israël, situé à l’extérieur de Tel Aviv, et les villes marocaines de Casablanca et Marrakech, a déclaré vendredi l’agence de presse Xinhua, citant la compagnie aérienne.

    Les liaisons directes historiques d’El Al vers le Maroc font suite à l’accord de normalisation signé entre les deux pays en décembre 2020.

    La compagnie aérienne a déclaré que les vols vers le Maroc prendraient environ cinq heures dans chaque sens, et que le prix des billets commencerait à 499 dollars pour un voyage aller-retour.

    « Le Maroc offre une combinaison gagnante de paysages désertiques à couper le souffle, de villes historiques, d’une architecture impressionnante, de marchés colorés, de nourriture raffinée et d’une hospitalité chaleureuse », a déclaré El Al.

    Le 25 juillet également, la deuxième compagnie aérienne israélienne, Israir, commencera à assurer des vols directs entre Tel Aviv et Marrakech.

    La troisième compagnie aérienne, Arkia, lancera la même liaison le 3 août.

    DT Next, 26 juin 2021

    Etiquettes : Israël, Maroc, vols, tourisme, normalisation,

  • Témoignage : «Lorsque notre avion a atterri à Alger, j’ai pleuré»

    Témoignage : «Lorsque notre avion a atterri à Alger, j’ai pleuré»

    Ouverture partielle des frontières aériennes: «Lorsque notre avion a atterri à Alger, j’ai pleuré»

    Témoignage recueilli par Amine Bouali

    Nawel, qui vit en France depuis des années, figurait parmi les trois cent-dix (310) heureux passagers qui sont arrivés, ce mardi 1er juin, en milieu d’après-midi, à l’Aéroport ‘Houari Boumédiène’ d’Alger, après avoir pris, deux heures et demie plus tôt, le premier vol d’Air Algérie reliant Paris à la capitale algérienne, après la réouverture partielle des frontières aériennes, décidée récemment par le gouvernement.

    Cette reprise des vols internationaux, à partir et vers l’Algérie, obéit néanmoins à des conditions sanitaires strictes imposées par la pandémie du Covid-19. Pour les lecteurs du ‘Quotidien d’Oran’, Nawel a accepté de raconter son retour au pays natal (pour des motifs familiaux impérieux, en ce qui la concerne) après deux longues années loin des siens.

    «Tout a commencé pour moi, nous dit-elle, le jour de l’Aïd El-Fitr. Le président de la République avait annoncé, ce jour-là, la réouverture des frontières algériennes à partir du 1er juin 2021. Depuis lors, ma famille et moi n’avions pas cessé de suivre toutes les actualités et les annonces officielles liées à cette réouverture des frontières. Quant à moi, je suis allée aussitôt me renseigner au Consulat général algérien à Paris. Sur place, on m’a confirmé qu’il s’agissait bien de vols commerciaux et que les achats des billets allaient s’effectuer à l’agence d’Air Algérie. Immédiatement, j’ai tenté de joindre cette compagnie par les trois moyens qui s’offraient à moi : en agence, par téléphone et sur Internet. L’agence Air Algérie de Paris-Opéra n’avait pas encore rouvert ses portes. Leur téléphone restait injoignable également. Et sur Internet, aucune place n’était disponible. Jusqu’à ce jour du 31 mai dernier, vers 12h30, où j’ai consulté pour la énième fois le site d’Air Algérie et, à ma grande surprise, j’ai trouvé des places disponibles sur le vol Paris-Alger du lendemain 1er juin. Je me suis empressée alors de réserver mon billet puis d’aller effectuer un test PCR, car un test PCR négatif est obligatoire pour pouvoir embarquer sur ce vol Paris-Alger, tant convoité. Ce mardi 1er juin, je me suis levée tôt et vers 10h, j’étais à l’Aéroport d’Orly-4, alors que nous ne devions décoller que vers 14h. L’accès à l’aérogare n’était autorisé que pour les passagers qui présentaient, à l’entrée, en plus de leur passeport, un billet d’avion. Des Algériens qui n’avaient pas pu obtenir ce précieux sésame attendaient malgré tout, dehors, en espérant je ne sais quel miracle ! Tous les Algériens autour de moi semblaient heureux de rentrer au pays. On savait que le port d’un masque chirurgical à bord de l’avion était obligatoire, y compris pour les enfants à partir de l’âge de 11 ans. Nous avons finalement décollé avec une heure de retard. Les procédures d’enregistrement et d’embarquement étaient pareilles que lors des vols habituels d’avant la pandémie, si on excepte le test PCR, désormais obligatoire avant de traverser une frontière. Beaucoup de journalistes algériens et français couvraient l’événement à mon grand étonnement. Des officiels algériens étaient également présents aux côtés du personnel d’Air Algérie. Notre vol s’est passé sans encombre et durant le trajet, des repas nous furent servis dans des boites individuelles hermétiques, préparées à l’avance et que les stewards venaient ensuite récupérer fermées, et non plus sur des plateaux comme avant la Covid-19.

    Lorsque l’avion d’Air Algérie a atterri enfin à Alger, vers 16h10, beaucoup de passagers ont applaudi, poussé des youyous ou pleuré d’émotion. Dans l’aérogare, il y avait, à côté des membres des services de Sécurité et des Douanes, un personnel médical muni de caméras thermiques qui prenait les températures des voyageurs au fur et à mesure de leur passage. Au contrôle de police, nos tests PCR ont de nouveau été vérifiés par la PAF. Nous avons mis environ 40 minutes pour passer le contrôle de police et récupérer nos bagages. A la sortie de l’Aéroport, la Gendarmerie nationale était mobilisée pour nous accompagner sur notre lieu de confinement, après avoir confisquée nos passeports momentanément. Puis nous sommes montés dans des autobus réservés pour l’occasion. Nous étions 18 passagers par bus. Après un temps d’attente qui a duré presque une heure (Nous n’avions pas le droit de sortir du bus. Une vieille dame assise près de moi a fait un malaise. Un médecin est venu la voir, l’a fait descendre du bus puis elle est remontée quand elle s’est sentie un peu mieux) les autobus ont démarré, escortés par la Gendarmerie nationale en direction de l’hôtel ‘Mazafran’ à Zeralda. Je pense qu’ils ont procédé à des contrôles. A un certain moment, des agents sont venus vérifier si un des passagers venus de Paris était bien avec nous dans le bus.

    La veille de notre départ d’Orly, j’avais appris en regardant les informations à la Télévision algérienne, que notre confinement allait se dérouler dans un des trois hôtels de la banlieue d’Alger, à savoir ‘Résidence Marina’, ‘Hôtel Mazafran’ ou ‘Résidence du port’, mais je n’ai su qu’à la dernière minute dans quel hôtel j’allais être confinée personnellement. Vers 19 h, nous sommes enfin arrivés à l’hôtel ‘Mazafran’. A l’entrée, on a, de nouveau, pris notre température. Un médecin et une infirmière étaient présents. Nos bagages ont été descendus du bus par le personnel de l’hôtel puis on nous a attribué nos chambres. La gendarmerie est présente 24h/24 à l’entrée de l’hôtel pour s’assurer qu’aucun voyageur ne puisse sortir avant la fin de son confinement.

    La vie à Mazafran se déroule normalement, les espaces communs sont accessibles et les repas sont pris dans les salles du restaurant de l’hôtel. On se met à table et ce sont les serveurs qui viennent nous servir. Les prix des repas sont compris dans le forfait que les voyageurs ont déboursé avant leur départ de Paris. Moi j’ai payé mon voyage 576 euros pour un aller simple. J’ai pris mon billet à la va-vite, je n’ai pas eu assez de temps pour planifier mon retour. Les deux jours qui ont suivi notre arrivée à Mazafran, il y a eu davantage de monde à notre hôtel car d’autres voyageurs venant de Paris nous ont rejoints. Côté organisation, je trouve que ça se passe plutôt bien. Je sais que c’est un confinement et non pas des vacances ! Sinon « rik chayef !», les Algériens, quand ils sont en groupe : en un tour de main, des centaines de mégots de cigarette par terre !

    La plupart des Algériens qui ont accepté de rentrer sous les conditions draconiennes actuelles (prix élevé, confinement obligatoire, etc.) avaient un besoin urgent de le faire. Certains confient qu’ils ont laissé leurs enfants au pays, d’autres qu’ils sont allés en France pour se soigner et qu’ils y ont été bloqués, d’autres qu’ils ont des membres de leur famille malades ou décédés en Algérie. Pour l’anecdote, Il y a même un passager qui est rentré pour le vote du 12 juin, il était avec moi dans le bus et j’ai su par la suite qu’il était candidat à Tébessa.

    Pour conclure, je dirais aux autorités que je comprends les mesures de confinement qui ont été prises, les tests, l’isolement, mais je ne comprends pas qu’un pays refuse de laisser rentrer ses enfants ! Les frontières ont été rouvertes avec un nombre de place très limité, alors qu’il y a 7 millions d’Algériens qui vivent à l’étranger. A titre comparatif, lors des opérations de rapatriement, il y avait un vol quotidien, pendant des mois, de Paris vers Alger et aujourd’hui, après la réouverture des frontières, seulement 2 vols hebdomadaires sur le même trajet sont programmés. Ce n’est pas compréhensible d’après moi !». Nawel passera, ce dimanche, un test antigénique qui, elle l’espère vivement, sera négatif, puis elle quittera l’hôtel ‘Mazafran’ pour rejoindre sa famille avec tout le bonheur que l’on devine.

    Le Quotidien d’Oran, 06 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, vols, retour, ouverture des frontières,

  • Air Algérie reprend ses vols vers l’Allemagne

    Après l’annonce de la reprise des vols vers plusieurs pays européens, Air Algérie a annoncé hier, sur sa page Facebook, l’ouverture d’une ligne aérienne entre l’Algérie et l’Allemagne.

    Ainsi, les vols entre l’Algérie et Francfort, en Allemagne, seront programmés chaque mercredi, indique la compagnie aérienne nationale. Air Algérie a affirmé que l’ensemble des employés d’Air Algérie font au mieux et « demeure mobilisés et pleinement engagés » à servir efficacement ses clients. La compagnie de transport aérien a indiqué que ses vols vers la France, la Turquie et la Tunisie connaissent une saturation temporaire.

    A rappeler que suite à la décision prise par le conseil les ministres et le comité scientifique, d’ouvrir partiellement les frontières aériennes et maritimes. La réouverture partielle des frontières, qui a été prise plus tôt dans la semaine, concerne actuellement six pays. La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, avait annoncé au début du mois de juin en cours, que ses appareils vont assurer les liaisons avec de nouveaux pays européens. Il s’agit de la France, de l’Espagne et de la Turquie, de l’Allemagne et prochainement l’Italie.

    Par ailleurs, dans son annonce publiée sur les réseaux sociaux, Air Algérie a fait part d’une « évolution de programme les vols ».

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, voyages, retour, Allemagne,

  • Algérie: Conditions de voyage en Turquie

    Ambassade turque à Alger: Les conditions de voyage en Turquie dévoilées

    par El-Houari Dilmi

    La compagnie nationale Air Algérie a rendu public, hier mercredi, le programme des vols à destination de l’Italie et de l’Allemagne. En effet, selon un communiqué du pavillon national, un vol reliant l’aéroport d’Alger-Houari Boumediene à la capitale italienne, Rome, aura lieu le dimanche 7 juin, et Alger-Frankfurt le 10 juin.

    La compagnie Air Algérie se dit «attendre la confirmation par les autorités de l’aviation civile de ces deux pays pour commencer la vente de la billetterie». La compagnie aérienne algérienne précise que le vol Alger-Rome aura lieu le dimanche 7 juin à 10h30 et le retour à 16h, tandis que le vol Alger-Frankfurt est programmé pour le mercredi 10 juin à 10h15 et le retour à 17h35.

    Par ailleurs, l’ambassade de Turquie en Algérie a, elle aussi, rendu public un communiqué dans lequel elle définit les conditions d’accès à son territoire pour les voyageurs étrangers, y compris les ressortissants algériens.

    Le communiqué de l’ambassade de Turquie précise que le voyageur au départ d’Alger doit présenter un test PCR de moins de 72h et un certificat de vaccination contre le Covid-19 datant de moins de deux semaines. Les voyageurs ayant été contaminés durant les derniers six (06) mois sont dispensés de procéder à un test PCR, précise la représentation diplomatique turque dans son communiqué.

    Le Quotidien d’Oran, 03 juin 2021

    Etiquettes : Algérie, Turquie, vols, voyages, ouverture des frontières, Air Algérie, Ankara,

  • La compagnie israélienne Israir va lancer ses vols vers le Maroc en juillet.

    La compagnie israélienne Israir a déclaré mardi qu’elle commencerait ses vols de Tel Aviv à Marrakech le mois prochain, suite à l’amélioration des relations entre Israël et le Maroc au cours des derniers mois.

    Israir a précisé que les vols de six heures sans escale débuteraient le 19 juillet et seraient assurés cinq fois par semaine.

    « Nous estimons que la demande sera élevée et que des centaines de milliers de passagers d’Israël visiteront la destination dans le cadre de forfaits vacances ou de voyages organisés », a déclaré le vice-président du marketing d’Israir, Gil Stav.

    Israël et le Maroc ont accepté en décembre de reprendre leurs relations diplomatiques et de relancer les vols directs – dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis qui comprend également la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    Le Maroc a accueilli l’une des communautés juives les plus importantes et les plus prospères d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pendant des siècles, jusqu’à la fondation d’Israël en 1948. Alors que les Juifs fuyaient ou étaient expulsés de nombreux pays arabes, on estime qu’un quart de million d’entre eux ont quitté le Maroc pour Israël entre 1948 et 1964.

    Aujourd’hui, il ne reste plus qu’environ 3 000 Juifs au Maroc, tandis que des centaines de milliers d’Israéliens revendiquent une ascendance marocaine.

    En mars, la ministre marocaine du tourisme, Nadia Fettah Alaoui, a déclaré qu’elle attendait 200 000 visiteurs israéliens au cours de la première année suivant la reprise des vols directs. Ce chiffre est à comparer aux quelque 13 millions de touristes étrangers annuels totaux avant la pandémie. Les recettes du tourisme ont chuté de 53,8 % pour atteindre 36,3 milliards de dirhams (3,8 milliards de dollars) en 2020. en savoir plus

    La compagnie nationale israélienne El Al (ELAL.TA) a déclaré qu’elle espérait également commencer ses vols vers le Maroc en juillet et qu’elle attendait les approbations finales.

    Reuters, 01 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, Israir, vols, voyages, Sahara Occidental, normalisation,

  • Air Algérie : baisse de tarif sur le « pack confinement »

    La Compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé mardi dans un communiqué, que le montant « Pack confinement » prévu pour les Algériens de retour au pays, dès ce mardi, est réduit à 33.000 de DA par passager, tandis que les étudiants et les personnes âgées à faible revenu sont dispensés de ces frais.

    « En application des nouvelles directives des autorités algériennes, le montant du pack confinement est réduit à 33.000 da par passager » a indiqué Air Algérie dans une publication sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux.

    La Compagnie a également expliqué que « les demandes de dispense de paiement des frais de confinement en faveur des étudiants et des personnes âgées à faible revenu doivent être accompagnés des pièces justificatives et adressées aux représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger », précisant « qu’elle (Air Algérie) contactera toutes les personnes dont la dispense a été accordée par les services compétents ».

    A rappeler que les frais de confinement étaient initialement fixés à 41.000 DA (TTC) pour les Algériens de retour au pays à la faveur de la décision du Gouvernement relative à l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International à partir du 1er juin.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ensuite ordonné de baisser les frais d’hébergement relatif à l’isolement de 20% pour les Algériens de retour au pays, et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu de ces frais.

    Le « Pack confinement », payable au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement de 5 nuitées en pension complète, ainsi que le test COVID prévu à la fin du confinement, avait expliqué Air Algérie, notant que l’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille.

    La reprise des vols d’Air Algérie s’effectue à partir d’aujourd’hui avec un vol Constantine-Tunis-Constantine tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (ORLY)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les samedis) et Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    APS

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, rapatriement, ouverture des frontières, tarifs, pack confinement, voyages, Paris Orly, Istanbul, Marseille, Barcelone,