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  • Vente des billets : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    OUVERTURE DE L’OPÉRATION DE VENTE DES BILLETS D’AVION : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    L’opération de vente des billets d’avion de et vers quatre pays, notamment la France, l’Espagne, la Turquie et la Tunisie, a été lancée hier dans les différentes agences de la compagnie aérienne Air Algérie.

    C’est ainsi que les citoyens désireux de voyager, à Alger en particulier, se sont précipités de bon matin au niveau de l’agence de la place Maurice Audin Alger pour acquérir le titre de transport. En effet, lors d’une virée que nous avons effectuée hier matin aux agences de la compagnie aérienne nationale situées à Alger centre, nous avons constaté que seule celle de la place Maurice Audin qui était opérationnelle pour accueillir les clients qui désirent acheter ou modifier leurs billets. Une fois sur place nous remarquons une foule nombreuse constituée de femmes, hommes et enfants de tous âges, faisant la queue devant la porte de l’agence, en train d’attendre leur tour. En s’approchant de certains usages, on a constaté que la majorité est venue pour se renseigner avant d’acheter ou modifier un billet, regrettant du coup le fait que le site web de la compagnie aérienne et son contact-center n’ « ont servi à rien ». D’autre part, ils ont dénoncé une « mauvaise organisation » devant la porte, l’ « attitude » des agents d’accueil » envers eux, notamment les femmes. « Je me suis rapprochée de lui pour me renseigner sur la queue et l’achat d’un billet vers la Tunisie, il m’a engueulée et criée dessus », témoigne une dame dépassant la quarantaine. « Ce n’est pas une façon polie, je suis cliente, il doit me respecter », s’est-elle défendue. Ce comportement s’apparente à un manque de professionnalisme et à une mauvaise gérance chez le personnel sur les lieux de l’agence. D’ailleurs, nos tentatives de les faire parler pour avoir plus d’informations sur le premier jour de l’opération, notamment le nombre de billets vendus au niveau de l’agence et autres questions susceptibles d’intéresser le lecteur ont buté sur le refus d’avancer quoi que ce soit. Même pas nous laisser accéder à l’agence à des fins d’information.

    « Ouvrir nos frontières terrestres avec la Tunisie »

    Face à la cherté du billet d’avion vers la Tunisie selon les usagers, dont le prix a dépassé les 40 000 DA/ personne, les citoyens désireux rejoindre ce pays voisin, ont manifesté leur « déception» à cet égard, affirmant que ce dernier ne dépassait pas avant les 20 000 DA. « C’est exagéré et c’est hors de portée », a-t-on indiqué. C’est le cas de Mme Fatima R., maman d’un enfant, qui souffre d’une maladie orpheline. Ce qui nécessite une « évacuation urgente » en Tunisie afin de poursuivre ses soins. « Mon fils est malade, son état va en dégradation. Ici, les médecins m’ont délivré une autorisation pour l’évacuer en Tunisie, mais à cause du billet qui est hors de ma portée, surtout que je dois voyager en famille (le mari et deux enfants) ça nous coûtera trop cher », a-t-elle témoigné de sa situation. S’adressant au président de la République, elle appelle à la réouverture des frontières terrestres pour permettre aux citoyens aux revenus faibles de voyager au moindre coût surtout pour les cas exceptionnels.

    Des procédures « rejetées » par les voyageurs

    En effet, nombreux parmi les clients d’Air Algérie rencontrés sur place, notamment des résidents ou proches de résidents algériens en France, qui accueille un grand nombre de la communauté algérienne à l’étranger, n’ont pas hésité à leur sortie de l’agence de manifester leur « mécontentement » quant à la procédure mise en place par les services concernés afin de changer la date ou d’acheter un nouveau billet pour celui qui est établi à l’étranger. Selon la procédure, le client doit réserver d’abord chez Air Algérie, qui lui fournit un devis ou une estimation exacte des frais de son voyage. Ensuite, le voyageur présentera ce devis à sa banque possédant un compte en devise et celle-ci va convertir le montant en dinar jusqu’au dernier centime. La procédure ne s’arrête pas là, puisque le client est tenu ensuite de retourner chez Air Algérie pour verser l’argent. Ainsi, parmi les clients abordés, un homme dont l’âge ne dépassant pas les 50 ans, est sorti de l’agence « furieux ». « Ils nous poussent à aller vers le marché informel de devises.

    C’est une humiliation pour le citoyen », a-t-il tancé, ajoutant que « non seulement ils nous mettent des conditions exagérées, mais aussi ils nous envoient vers le circuit informel pour acheter de la devise ». Notre interlocuteur a pris le soin de préciser son cas. Il dira qu’il est venu pour acheter des billets d’avion à sa fille et son mari qui étaient bloqués en France depuis une année. « D’ailleurs elle a même été obligée d’accoucher là-bas », déplore-t-il. Contrairement à lui, d’autres ont réussi à « décrocher » des billets aller-retour vers Paris pour le 1 juin, dont le prix dépasse les 90 000 DA. Certains ont aussi acheté des billets pour la Tunisie en départ de l’aéroport de Constantine. Pour eux, « rien ne les empêchera, ni même le prix » à rentrer chez eux pour retrouver les siens. Par ailleurs, devant l’agence d’Air Algérie à la place d’Audin, le protocole sanitaire et les gestes barrières contre la propagation du virus corona était « entièrement ignoré », à voir notamment les clients collés les uns contre les autres, alors que le port du masque reste aléatoire.

    Air Algérie dévoile les conditions d’entrer au pays

    Les passagers doivent s’acquitter, avant l’embarquement, d’un supplément lié au frais de confinement de 41.000 dinars (l’équivalent en devises). Ce pack concerne uniquement le sens étranger – Algérie a indiqué la compagnie algérienne dans un communiqué rendu public samedi soir, détaillant que les conditions d’entrée en Algérie pour les personnes de plus de 12 ans qui doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue arabe, française ou anglaise), à présenter à l’enregistrement et à remettre à l’arrivée, payer les frais de confinement obligatoire de cinq nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion. « L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille », précise Air Algérie. Un geste en direction de la diaspora qui a dénoncé les conditions imposées par les autorités algériennes pour la réouverture des frontières.
    Sarah Oubraham

    Programme des vols et tarif en devise

    Constantine – Tunis – Constantine : tous les Vendredis
    Alger – Istanbul – Alger : tous les Dimanches
    Alger – Paris (ORY) – Alger : tous les Mardis et Jeudis
    Alger – Marseille – Oran : tous les Samedis
    Alger – Barcelone – Alger : tous les Mercredis
    Concernant les tarifs à partir de l’étranger
    Au départ de Tunis : 591 TND l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Istanbul : 686 USD l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Paris : 518 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Marseille : 391 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Barcelone : 317 EUR l’aller-retour (TTC)

    Le Courrier d’Algérie, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, billets d’avion, vols, voyage, tarifs, prix, France, Tunisie, Espagne, Turquie,

  • Détails des vols et tarifs proposés par Air Algérie

    La compagnie aérienne nationale Air Algérie a annoncé samedi dans un communiqué, son programme de vols et les tarifs des voyages, suite à la décision relative à l’ouverture partielle des frontières aériennes.

    – Vols :
    • Constantine – Tunis – Constantine : tous les vendredis,

    • Alger – Istanbul – Alger : tous les dimanches,

    • Alger – Paris (ORY) – Alger : tous les mardis et jeudis,

    • Alger – Marseille – Oran : tous les samedis,

    • Alger – Barcelone – Alger : tous les mercredis.

    – Tarifs (aller-retour TTC) :
    • Au départ de Tunis : 591 TND,

    • Au départ d’Istanbul : 686 USD,

    • Au départ de Paris : 518 EUR,

    • Au départ de Marseille : 391 EUR,

    • Au départ de Barcelone : 317 EUR.

    En supplément, ajoute le communiqué, les frais de confinement fixés à 41.000 DA (TTC) sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère (applicable uniquement pour destination étranger-Algérie).

    Etiquettes : Algérie, vols, tarifs, destination, ouverture des frontières,

  • Air Algérie annonce son programme de vols et les tarifs

    La compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé samedi dans un communiqué, son programme de vols et les tarifs des voyages, suite a la décision relative a l’ouverture partielle des frontières aériennes.

    «Conformément aux décisions des autorités algériennes relatives a l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International, Air Algérie a le plaisir de vous accueillir a bord de ses avions dès le 1er Juin 2021, dans le strict respect des exigences sanitaires», a précisé la même source.

    «Les conditions d’entrée aux pays desservis ainsi que le programme de vols restent soumis aux décisions des autorités compétentes de chaque pays», a expliqué le communiqué.

    S’agissant du programme de vols, Air Algérie, a indiqué que le vol Constantine-Tunis-Constantine se fera tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (Orly)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les Samedis) et celui d’Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    A propos des tarifs, la compagnie nationale aérienne a précisé que les indications tarifaires a partir de l’étranger sont arrêtées comme suit:

    – au départ de Tunis (591 dinars tunisiens l’aller-retour TTC), au départ de Istanbul (686 dollars l’aller-retour TTC),
    – au départ de Paris (518 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Marseille (391 euros l’aller-retour TTC),
    – au départ de Barcelone (317 euros l’aller-retour TTC).
    En supplément, ajoute le communiqué, les frais de confinement fixés a 41.000 DA (TTC) sont payables selon l’équivalent en monnaie étrangère (applicable uniquement pour destination étranger-Algérie).

    Concernant les conditions d’entrée en Algérie, la compagnie a expliqué qu’en plus d’un billet d’avion confirmé sur le vol réservé, les personnes plus de 12 ans doivent êtres munis d’un test RT-PCR COVID négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue Arabe, française ou anglaise), a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée.

    Une fiche sanitaire “dûment renseignée” a présenter a l’enregistrement et a remettre a l’arrivée, téléchargeable sur le lien (https://airalgerie.dz/fiche-sanitaire-fr-en-ar/), est également exigée.

    Le paiement des frais de confinement obligatoire de 5 nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion, ajoute Air Algérie, expliquant que le montant fixé a 41.000 DA (ou équivalent en monnaie étrangère) couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement en pension complète et le test COVID prévu a la fin du confinement.

    L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille, note le document.

    Pour les conditions d’entrée aux pays desservis, Air Algérie, a mis a la disposition de sa clientèle plusieurs liens a “consulter régulièrement”, a savoir:

    -Tunisie https://app.e7mi.tn et https://tinyurl.com/uxwjan6j,

    -Turquie https://register.health.gov.tr,

    -France https://www.interieur.gouv.fr/Actualites/L-actu-du-Ministere/Attestation… deplacement-et-de-voyage,

    -Espagne : https://www.spth.gob.es.

    Par ailleurs, la compagnie a annoncé que l’achat d’un nouveau billet est disponible sur son site web (www.airalgerie.dz), au niveau du Contact Center Air Algérie, au niveau de ses agences en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, soulignant que d’autres points de ventes seront ouverts ultérieurement.

    Pour la confirmation et/ou changement des anciens billets, ainsi que le règlement des frais de confinement, ils se feront au niveau Contact Center Air Algérie, au niveau des agences de la compagnie en Algérie, en France (Paris et Marseille), en Espagne, ainsi qu’au niveau de son agence a Tunis et celle d’Istanbul, selon la compagnie.

    Dans ce contexte, Air Algérie a expliqué que la modification du billet est gratuite dans la même classe tarifaire, ajoutant qu’en cas de nécessité de vérification de billet, par ses services, une réservation temporaire sera accordée au concerné.

    Ainsi, ajoute la même source, si le billet est prévu pour un départ de l’Algérie, il n’ouvre pas droit a un départ de l’étranger, mais reste valable pour une utilisation dans l’ordre, un avoir ou un remboursement ultérieur.

    La compagnie a, par ailleurs, informé que toutes les mises a jour sont disponibles en ligne sur son site web, ainsi que ses comptes officiels sur les réseaux sociaux, affirmant qu’elle reste “attentive” a l’évolution de la situation pour prendre toutes les dispositions nécessaires utiles en conséquence.

    Echourouk online, 30 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, tarifs, confinement, restrictions, conditions, covid 19,

  • Algérie : Mesures prises pour l’ouverture partielle des frontières. Il existe pire ailleurs!

    Vers des voyages seulement en cas de nécessité de et vers l’Algérie? Tout porte à le croire si on conçoit le fait que le pays décide de rouvrir partiellement ses frontières pour éviter l’entrée du Variant du Covid-19. Mieux, l’accès des voyageurs en territoire algérien est réglementé comme c’est le cas pour beaucoup d’autres pays. “Mieux que la France ou l’Italie dans le domaine des restrictions de voyage, cela n’existe pas!” avertit un émigré. Conjoncture sanitaire oblige, des mesures exceptionnelles sont prises par les services du Premier ministre. Ces mesures déjà qualifiées de “draconiennes”, dès leur annonce, n’ont pas échappé aux “critiques” des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, spécialement l’ex-député Samir Chaabna de l’émigration qui a appelé à un “assouplissement” de ces mesures.

    Des expatriés se préparant à entamer les “démarches” courantes pour pouvoir regagner leur pays d’origine, dès l’annonce de la réouverture des frontières et des mesures exceptionnelles de voyage prises, ont vite déchanté, sans se demander pourquoi ils n’étaient pas en mesure d’observer ces restrictions alors qu’ailleurs on trouverait les mêmes restrictions sinon les “pires”. Cet alarmisme de certains voyageurs par rapport aux mesures sanitaires rigides, instaurées par le gouvernement, ne tient pas la route.

    La capacité d’observer ces mesures en pleine conjoncture pandémique diffère d’un voyageur à un autre. “Ils veulent tous rentrer normalement comme auparavant au pays alors que la situation sanitaire mondiale n’est plus la même“, confie un responsable bien placé au fait du dossier. Encore qu’ils doivent s’estimer heureux que l’Algérie n’ait pas fermé totalement ses frontières“, reconnaît un homme d’affaire, établi à Marseille qui n’a pas revu sa famille depuis deux ans. Le monde entier s’enfonce dans la prudence devant la “menace” suscitée par les nouveaux variants. Il se démarque progressivement de l’époque faste d’accueil des communautés.

    L’Algérie est parmi les pays touchés par la pandémie qui ont instauré leur “ceinture” sanitaire. Le pays n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle «que sur les 221 territoires dans le monde, il y en a seulement 06 qui ont ouvert complètement leurs frontières, il y en a 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions».

    Désormais, n’est pas voyageur en Algérie qui veut. Le pays n’est pas dans une situation normale. Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. «Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit, en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation des variants de la covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays.

    Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur. «Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».

    Le Carreforu d’Algérie, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture partielle des frontières, coronavirus; covid 19, pandémie, restrictions, vols, voyages, fermeture des frontières, variand du covid,

  • Conditions d’entrée en Algérie: Indignation de la diaspora

    Déception, colère et incompréhension. Tels sont, entre autres, les sentiments exprimés par les Algériens de l’étranger, lesquels ne trouvent pas d’explications aux conditions exigées par le gouvernement concernant la réouverture des frontières, notamment l’instauration d’un confinement obligatoire pour chaque passager à l’arrivée sur le territoire national.

    Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux après l’annonce du gouvernement, qui a fixé les conditions d’entrée des Algériens établis à l’étranger dans le cadre de la réouverture partielle des frontières, laquelle prendra effet à partir du 1er juin.

    C’est la condition du confinement obligatoire qui est la plus décriée compte tenu du fait que sa durée sera déduite du congé du voyager en provenance de l’étranger. “C’est une manière de nous exclure ou de punir pour la toute première vague du Coronavirus apparu en Algérie”, a affirmé au Jeune Indépendant, Mohamed, 47 ans, résidant la région lyonnaise en France, un habitué des voyages en Algérie qui n’a pas vu sa mère malade depuis trois ans. “Nous sommes désormais vaccinés, le document de vaccination fera foi pourquoi toutes mesures draconiennes est-ce une façon de nous dire que nous sommes indésirables pour d’autres considérations”, s’est-il interrogé.
    Les prix du billet d’avion, qui ne sont pas encore connus, et les tarifs de prise en charge dans les hôtels les jours de confinement font de ce voyage vers l’Algérie “une manière de nous exclure du bled”, dira Hassan, 63 ans, résidant à Nancy et porteur de la double nationalité.

    Plusieurs organisations de la communauté algérienne à l’étranger ont réagi via un communiqué commun pour réclamer, entre autres, “l’annulation de la mesure du confinement obligatoire de cinq jours pour les Algériens vaccinés ou dont le test PCR est négatif”. On s’interroge également sur “les raisons scientifiques de limiter le confinement obligatoire à cinq jours seulement”.

    Demandant des explications sur le choix des destinations, les 23 organisations représentant la communauté algérienne à l’étranger ont demandé de permettre aux Algériens établis à l’étranger d’acquérir des billets d’avion avec des compagnies aériennes étrangères qui ont des vols vers l’Algérie. Par ailleurs, l’acquittement au préalable des frais inhérents au confinement sanitaire n’est également pas du goût des Algériens de l’étranger car, selon eux, “cela augmente les coûts du voyage, notamment pour les familles nombreuses”. En somme, c’est la déception pour la majorité de ces Algériens qui, pourtant, n’attendaient que l’ouverture des frontières pour pouvoir retrouver les leurs.

    Des appels à l’allégement de ces conditions sont également lancées ici et là. L’ex-député de l’émigration, Samir Chaâbna, a qualifié ces conditions de «rédhibitoires», signalant, lors de son intervention sur une chaîne de télévision privée, que “notre communauté est choquée par leur caractère excessif”. Il demande, de ce fait, à la commission scientifique “de faire preuve de souplesse, de revoir ces conditions et surtout de les alléger pour les ressortissants algériens vaccinés contre le coronavirus”.

    Du côté du gouvernement algérien, ces mesures sont motivées par la préservation de la santé des citoyens contre tout risque de propagation du coronavirus. Dans le communiqué du gouvernement fixant les modalités de réouverture des frontières, la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité a été souligné.

    Le Jeune Indépendant, 25 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, vols, voyages,

  • Algérie : Pourtant la grogne était prévisible…

    Les conditions de réouverture des frontières annoncées avant-hier ont suscité un tollé général surtout au niveau de la diaspora algérienne. Personne n’était satisfait par les modalités imposées par le gouvernement. Fallait-il s’attendre à une autre réaction ? La réponse est non, et elle est à plusieurs niveaux. Il y a tout d’abord la longue attendre des Algériens installés à l’étranger qui n’ont plus foulé le sol national depuis au moins le début de la propagation du Covid-19. Une période qui a fait germé au sein de cette partie de la population algérienne une certaine rancune mélangée souvent avec un désespoir engendré par certaines situations familiales des plus difficiles à supporter. C’était très facile pour les membres de la diaspora de trouver des «atouts» pour critiquer acerbement les décisions du gouvernement.

    Les débats sur les réseaux sociaux étaient houleux, et les déceptions étaient énormes. C’était également l’occasion de discuter de plusieurs sujets en relation avec la pandémie, et ils étaient nombreux. A lire les modalités annoncées, plusieurs constats s’imposaient. Ainsi, toutes les personnes, mêmes celles qui ont été vaccinées, qui vont rentrer au pays, vont devoir passer le test PCR. Beaucoup semblaient désappointés par cette condition, qu’ils estiment «illogique». Un des autres constats est le coût du déplacement. Ce sera cher, très cher, surtout pour les familles. En plus du prix des billets, il y aura le coût de l’hébergement dans les hôtels, pour au moins 5 jours, que l’Etat ne prendra pas en charge contrairement à ce qui s’est passé l’été dernier.

    Toutefois, il est important d’essayer de prendre du recul pour essayer de voir la situation plus au moins clairement. Le gouvernement a-t-il pris ces décisions, comme l’ont affirmé certains dans leurs publications sur les réseaux, pour renflouer les caisses des hôtels qui ne travaillent quasiment plus depuis plus d’une année ? La réponse, évidente et logique, est bien sûr un «non». La déliquescence de l’Etat, que certains répètent à satiété, ne peut pas arriver à ce niveau de «légèreté».

    Une conclusion s’impose, les tenants du pouvoir n’arrivent plus à «vendre» ce qu’ils décident. Même lorsqu’ils ont raison, la réaction est quasiment pavlovienne, négative.

    Aussi invraisemblable que ça puisse être, il est important de mentionner que la quasi-majorité des pays européens, ainsi que les voisins marocains et tunisiens, ont établis quasiment les mêmes conditions d’entrée que l’Algérie. En exhibant juste cette «info», l’exécutif aurait pu désamorcer, au moins un peu, une grogne qui n’attendait que l’occasion pour «exploser». Cela ne demande aucun plan ingénieux ou couteux. Gagner la confiance des citoyens exige un minimum d’efforts…

    Reporters, 26 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, vols,

  • Ouverture des frontières en Algérie : La diaspora déroutée

    ELLE JUGE DRACONIENNES LES CONDITIONS DE VOYAGE VERS L’ALGÉRIE

    Après le soulagement de l’annonce de la réouverture des frontières,
    les Algériens établis à l’étranger sont douchés par les conditions imposées pour leurs retour au pays. Beaucoup ont décidé d’annuler leurs voyage.

    Une semaine après la décision du Conseil des ministres de rouvrir partiellement les frontières, c’est la douche froide. En France, les Algériens ont appris avec stupeur le contenu du programme des vols, validé lundi dernier par le chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, et les conditions sanitaires draconiennes et coûteuses prévues pour les voyageurs en venant de l’étranger.

    “Ils auraient dû garder les frontières fermées. Ça au moins, c’était clair”, dénonce Ryad, étudiant à Paris et membre de l’Union des étudiants algériens de France (UEAF). Comme beaucoup de compatriotes établis dans l’Hexagone, il espérait pouvoir retourner en Algérie cet été.

    “J’ai appelé mes parents hier au téléphone pour les informer que, finalement, je ne viendrai pas. À quoi bon les bercer d’illusions ? Je n’ai ni les connaissances ni les moyens qui me permettront de verser une chippa pour avoir un billet”, confie-t-il, très déprimé.

    Sur les réseaux sociaux, beaucoup d’expatriés dénoncent l’organisation d’une loterie et crient à l’arnaque. “Ils avaient annoncé six vols quotidiens. Il n’y en a finalement que cinq. Trois seulement depuis la France où vivent des millions d’Algériens”, commente, avec colère, Nessma, une des administratrices du groupe Facebook des Algériens bloqués dans le monde.

    Depuis le communiqué du gouvernement, elle multiplie les posts pour demander aux Algériens de la région parisienne de rejoindre nombreux un rassemblement prévu samedi prochain devant l’ambassade d’Algérie à Paris.

    “Nous devons faire entendre notre voix et nous montrer solidaires. Y en a marre de la hogra”, préconise l’Algérienne. Comme Nessma, d’autres compatriotes pensent qu’il faut engager des actions de protestation fortes. Certains appellent au boycott d’Air Algérie, seule compagnie homologuée pour effectuer les vols annoncés.

    “Air Algérie dit qu’elle n’a pas encore de plans de vols, alors qu’elle n’a jamais suspendu les réservations sur son site internet. Depuis l’annonce de l’ouverture des frontières, les prix ont flambé. J’ai même trouvé un billet aller-retour à 1 700 euros”, s’indigne Djamel, cadre associatif. L’Algérien accuse la compagnie aérienne nationale de vouloir renflouer ses caisses en exploitant la détresse de clients prêts à tout pour retourner en Algérie.

    “Elle profite de la situation pour afficher des prix indécents”, fait-il remarquer. Avec le nombre restreint de vols depuis la France, même les voyageurs qui avaient acquis des billets l’année dernière, avant le début de la pandémie, ne sont plus sûrs de partir. Certaines sources évoquent 500 000 personnes concernées. Nabila, qui devait se rendre en Algérie en juin 2020, s’interroge sur le sort qui sera réservé à son billet. “Il est impossible de modifier la réservation sur internet.

    Au téléphone, personne ne répond”, confie la jeune femme. Son mari de toute façon a déjà renoncé à faire le voyage. “Il est tombé des nues en apprenant que tous les voyageurs seront soumis à une quarantaine obligatoire de cinq jours à leurs frais et payable à l’avance avant l’embarquement”, dit-elle. “C’est de cette façon-là que Tebboune veut récupérer l’argent volé et détenu à l’étranger ?” ironise, de son côté, Mustapha.

    Sur Facebook, le père de famille a publié la capture d’écran d’une réservation d’hôtel à Alger pour toute la durée de la quarantaine : 708 euros pour deux chambres au Mazafran (sur la côte ouest d’Alger) entre le 18 et le 23 juillet. “À ce prix, plus celui des billets et des tests, je préfère renoncer au voyage, quitte à ne pas revoir ma mère et à ne pas me recueillir sur la tombe de mon père qui vient de décéder”, dit Djamel, résigné.

    Très en colère, Nessma, de son côté, évoque le désespoir des plus démunis, des vieux retraités coupés de leurs familles depuis plus d’une année et qui n’ont pas les moyens de régler les frais inutiles d’un voyage en Algérie.

    “À quoi servira une quarantaine lorsqu’on est négatif à la Covid ? Pourquoi demander aux voyageurs de refaire des tests à l’arrivée ? Tout cela est absurde”, souligne la jeune femme, qui dénonce le mépris exprimé par les autorités algériennes en direction des expatriés. “Nous continuons à être malmenés alors que nous sommes des citoyens algériens à part entière”, observe-t-elle, triste.

    Samia LOKMANE-KHELIL

    Liberté, 26 mai 2021

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  • Algérie: Voyages, contraintes et interdits

    par Abdou BENABBOU

    Si le flou autour de l’ouverture des frontières est moins patent, il est normal qu’il se soit installé et qu’il ait perduré tant que la pandémie n’est pas totalement vaincue. L’obligation faite aux autorités algériennes de comprendre et de satisfaire les candidats au voyage reste une donnée incontournable et il était impératif pour elles d’aller vers la contrainte de donner du mou à une situation intenable qui provoquait pour de nombreuses familles des drames jusqu’ici inconnus.

    Face à la grave épidémie avec ses sérieux lots innombrables et lourds d’impondérables, les voyages touristiques et d’agrément ont perdu la légitimité des nécessités humaines et nombreux sont ceux qui ont fait leur deuil des randonnées à l’étranger, par routes, par bateaux ou par avions. Il n’est pas sûr que le monde redevienne comme avant et il est devenu évident que les escapades qui dispensaient de nouvelles découvertes, la connaissance, le savoir, le délassement et le repos ont définitivement perdu leurs attraits. Le poids des frais d’un voyage à l’étranger devenu impossible à supporter à cause d’un ensemble de considérants aussi variés qu’inabordables est venu s’ajouter aux anciennes perturbantes mêlées administratives pour que les frontières soient déjà psychologiquement fermées pour les moins anonymes des candidats au voyage. De fait et de facto, les autorités nationales n’ont pas tant besoin de réfléchir pour circonscrire la liberté de leurs administrés de se déplacer et pour ne pas livrer les frontières aux grands vents.

    Mais il est des cas désemparés, de plus en plus nombreux qui étaient à la limite d’un désespoir qu’on ne peut qualifier et certains Algériens installés et vivant à l’étranger ont été jusqu’à mijoter sérieusement en désespoir de cause une harga pour traverser la mer à sens inverse quand ils avaient appris qu’un père ou une mère est en fin de vie.

    A l’heure actuelle, le gouvernement est en passe de trouver des accommodements nécessaires, d’abord pour atténuer le malheur de ceux frappés de plein fouet par un sort inattendu. Les premières mesures d’élargissement prises dernièrement et en application à partir du 1er juin prochain ont ouvert une fenêtre sur un espoir mitigé. Les frontières algériennes resteront entrebâillées pour se rendre dans quelques pays et tant mieux si les demandes de dérogation ont sauté car les chancelleries étrangères étaient depuis quelque temps harcelées par des candidats au voyage et pour lesquels elles n’avaient pas de réponses claires pour satisfaire leurs interrogations et atténuer leurs craintes. Tous craignaient d’être pris dans le piège d’un aller sans retour.

    Il serait cependant faire preuve d’une basse mauvaise foi que d’accuser les autorités algériennes d’un manque d’humanisme quand elles se fixent comme première responsabilité de préserver des vies. Elles sont conscientes que tôt ou tard toutes les frontières doivent être définitivement ouvertes.

    Le Quotidien d’Oran, 25 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, voyages, vols, mesures sanitaires, TEST PCR,

  • Algérie : Voici les conditions pour voyager

    par Nawal Imès

    Les modalités de réouverture partielle de l’espace aérien sont connues. Le gouvernement a fixé le nombre de vols et les pays qui seront desservis dans un premier temps à compter du 1er juin. Seules la France, la Turquie, l’Espagne et la Tunisie sont concernées. Les voyageurs qui arriveront de ces pays devront remplir un certain nombre de
    conditions : en plus d’être munis d’un test PCR effectué moins de 36 heures avant l’embarquement, les passagers devront se soumettre à l’obligation de se confiner à leurs frais, et d’effectuer de nouveau un test à la fin de cette période fixée à cinq jours. Les autorisations de sortie du territoire ne seront plus exigées.

    Nawal Imès – Alger (Le Soir) – Très attendues depuis l’annonce de la réouverture partielle de l’espace aérien, les modalités pratiques devant permettre un retour progressif à la normale sont connues depuis hier lundi. C’est à travers un communiqué que le gouvernement a en effet fait savoir que dans un premier temps, le nombre de vols sera limité à trois vols hebdomadaires de et vers la France, assurés par la compagnie Air Algérie, dont deux vers Paris et un autre vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire de et vers Istanbul, Barcelone et Tunis.

    Dans un premier temps, seuls les aéroports d’Alger, d’Oran et de Constantine seront autorisés à accueillir les passagers à l’arrivée ou en partance. Pour pouvoir prendre l’avion à destination de l’Algérie, il faudra néanmoins remplir un certain nombre de conditions.

    Tous les passagers devront être détenteurs du résultat négatif d’un test RT-PCR datant de moins de 36 heures avant la date du voyage, disposer d’un billet valide et de la fiche sanitaire dûment renseignée. Ils seront également dans l’obligation de s’acquitter « préalablement des frais inhérents au confinement sanitaire obligatoire auquel doit se soumettre chaque passager à l’arrivée sur le territoire national, ainsi que les frais du test de dépistage du Covid-19, prévus par les autorités sanitaires ».

    Le communiqué du gouvernement précise en effet que « les frais de séjour dans les sites d’hébergement sont à la charge exclusive du passager. Ces conditions doivent être impérativement réunies avant l’embarquement ». Pas de confinement à domicile ni de possibilité de choisir le lieu, puisque le même communiqué précise qu’« une liste des établissements hôteliers offrant toutes les conditions requises pour le confinement des passagers est arrêtée conjointement entre les secteurs de l’intérieur, du tourisme et de la santé ».

    Le confinement obligatoire sera d’une durée de cinq jours avec un contrôle médical permanent, et l’application d’un test de dépistage du Covid-19 à la fin de cette période. En cas de résultat positif, le confinement est reconduit pour une période supplémentaire de cinq jours. La communication autour de toutes ces modalités sera prise en charge par Air Algérie qui, selon les termes du communiqué, mettra en œuvre « une large campagne de communication et de vulgarisation dès l’ouverture des frontières aériennes pour faciliter les déplacements. Elle est chargée de relayer, à travers son site web, toutes les informations complémentaires et précisions nécessaires à la mise en œuvre du dispositif prévu ».

    Enfin, les Algériens désirant voyager pourront visiblement le faire, mais, là aussi, sous conditions, puisque le communiqué rappelle que « pour ce qui est des modalités de sortie du territoire national, les passagers demeurent soumis aux seules conditions édictées par les autorités des pays d’accueil pour leur entrée sur leurs territoires ». Ce qui, visiblement, met fin aux autorisations de sortie imposées jusque-là.

    Le Soir d’Algérie, 25 mai 2021

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  • Tui annule des vacances en Turquie et dans huit autres pays

    Tui a annulé des voyages vers la Turquie et huit autres destinations jusqu’au 27 juin en raison de «l’incertitude persistante» sur les règles de voyage.

    Les autres pays touchés sont le Mexique, la République dominicaine, le Costa Rica, l’Égypte, le Cap-Vert, le Maroc, la Tunisie et la Bulgarie.

    La Turquie et le Cap-Vert figurent sur la «liste rouge» du Royaume-Uni tandis que les autres figurent sur la «liste orange».

    Dans le cadre du système de feux de signalisation du gouvernement, seuls les ressortissants et résidents britanniques ou irlandais seront autorisés à arriver des pays de la liste rouge et devront se mettre en quarantaine dans un hôtel.

    Les arrivées en provenance des destinations de la liste orange doivent être mises en quarantaine à la maison.

    Le ministère des Affaires étrangères a déconseillé les voyages non essentiels vers la plupart des destinations figurant sur la liste orange, à l’exception des îles Canaries et de certaines îles grecques.

    Tui organise toujours des voyages vers certaines destinations de la liste orange, guidé par ces conseils.

    Tui a déclaré dans un communiqué: «Nous voulons offrir à nos clients flexibilité et choix cet été, donc là où les frontières sont ouvertes et les conseils FCDO permettent de voyager, nous opérerons vers ces destinations comme prévu.

    «Nous révisons constamment notre programme de vacances et les annulations conformément aux mises à jour du gouvernement toutes les trois semaines, la prochaine mise à jour devant début juin.

    «En raison de l’incertitude persistante, nous avons malheureusement dû annuler tous les vacances vers les destinations Rouge et Ambre suivantes jusqu’au 27 juin inclus: Mexique, République dominicaine, Costa Rica, Turquie, Égypte, Cap-Vert, Maroc, Tunisie et Bulgarie.

    « Tous les clients touchés par ces annulations seront contactés directement et pourront demander un remboursement intégral en espèces, ou passer à une date ultérieure ou à un autre jour férié et recevoir une prime de réservation. »

    Travel Weekly, 25 mai 2021

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