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  • Vente des billets : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    OUVERTURE DE L’OPÉRATION DE VENTE DES BILLETS D’AVION : Mécontentement et déception chez les clients d’Air Algérie

    L’opération de vente des billets d’avion de et vers quatre pays, notamment la France, l’Espagne, la Turquie et la Tunisie, a été lancée hier dans les différentes agences de la compagnie aérienne Air Algérie.

    C’est ainsi que les citoyens désireux de voyager, à Alger en particulier, se sont précipités de bon matin au niveau de l’agence de la place Maurice Audin Alger pour acquérir le titre de transport. En effet, lors d’une virée que nous avons effectuée hier matin aux agences de la compagnie aérienne nationale situées à Alger centre, nous avons constaté que seule celle de la place Maurice Audin qui était opérationnelle pour accueillir les clients qui désirent acheter ou modifier leurs billets. Une fois sur place nous remarquons une foule nombreuse constituée de femmes, hommes et enfants de tous âges, faisant la queue devant la porte de l’agence, en train d’attendre leur tour. En s’approchant de certains usages, on a constaté que la majorité est venue pour se renseigner avant d’acheter ou modifier un billet, regrettant du coup le fait que le site web de la compagnie aérienne et son contact-center n’ « ont servi à rien ». D’autre part, ils ont dénoncé une « mauvaise organisation » devant la porte, l’ « attitude » des agents d’accueil » envers eux, notamment les femmes. « Je me suis rapprochée de lui pour me renseigner sur la queue et l’achat d’un billet vers la Tunisie, il m’a engueulée et criée dessus », témoigne une dame dépassant la quarantaine. « Ce n’est pas une façon polie, je suis cliente, il doit me respecter », s’est-elle défendue. Ce comportement s’apparente à un manque de professionnalisme et à une mauvaise gérance chez le personnel sur les lieux de l’agence. D’ailleurs, nos tentatives de les faire parler pour avoir plus d’informations sur le premier jour de l’opération, notamment le nombre de billets vendus au niveau de l’agence et autres questions susceptibles d’intéresser le lecteur ont buté sur le refus d’avancer quoi que ce soit. Même pas nous laisser accéder à l’agence à des fins d’information.

    « Ouvrir nos frontières terrestres avec la Tunisie »

    Face à la cherté du billet d’avion vers la Tunisie selon les usagers, dont le prix a dépassé les 40 000 DA/ personne, les citoyens désireux rejoindre ce pays voisin, ont manifesté leur « déception» à cet égard, affirmant que ce dernier ne dépassait pas avant les 20 000 DA. « C’est exagéré et c’est hors de portée », a-t-on indiqué. C’est le cas de Mme Fatima R., maman d’un enfant, qui souffre d’une maladie orpheline. Ce qui nécessite une « évacuation urgente » en Tunisie afin de poursuivre ses soins. « Mon fils est malade, son état va en dégradation. Ici, les médecins m’ont délivré une autorisation pour l’évacuer en Tunisie, mais à cause du billet qui est hors de ma portée, surtout que je dois voyager en famille (le mari et deux enfants) ça nous coûtera trop cher », a-t-elle témoigné de sa situation. S’adressant au président de la République, elle appelle à la réouverture des frontières terrestres pour permettre aux citoyens aux revenus faibles de voyager au moindre coût surtout pour les cas exceptionnels.

    Des procédures « rejetées » par les voyageurs

    En effet, nombreux parmi les clients d’Air Algérie rencontrés sur place, notamment des résidents ou proches de résidents algériens en France, qui accueille un grand nombre de la communauté algérienne à l’étranger, n’ont pas hésité à leur sortie de l’agence de manifester leur « mécontentement » quant à la procédure mise en place par les services concernés afin de changer la date ou d’acheter un nouveau billet pour celui qui est établi à l’étranger. Selon la procédure, le client doit réserver d’abord chez Air Algérie, qui lui fournit un devis ou une estimation exacte des frais de son voyage. Ensuite, le voyageur présentera ce devis à sa banque possédant un compte en devise et celle-ci va convertir le montant en dinar jusqu’au dernier centime. La procédure ne s’arrête pas là, puisque le client est tenu ensuite de retourner chez Air Algérie pour verser l’argent. Ainsi, parmi les clients abordés, un homme dont l’âge ne dépassant pas les 50 ans, est sorti de l’agence « furieux ». « Ils nous poussent à aller vers le marché informel de devises.

    C’est une humiliation pour le citoyen », a-t-il tancé, ajoutant que « non seulement ils nous mettent des conditions exagérées, mais aussi ils nous envoient vers le circuit informel pour acheter de la devise ». Notre interlocuteur a pris le soin de préciser son cas. Il dira qu’il est venu pour acheter des billets d’avion à sa fille et son mari qui étaient bloqués en France depuis une année. « D’ailleurs elle a même été obligée d’accoucher là-bas », déplore-t-il. Contrairement à lui, d’autres ont réussi à « décrocher » des billets aller-retour vers Paris pour le 1 juin, dont le prix dépasse les 90 000 DA. Certains ont aussi acheté des billets pour la Tunisie en départ de l’aéroport de Constantine. Pour eux, « rien ne les empêchera, ni même le prix » à rentrer chez eux pour retrouver les siens. Par ailleurs, devant l’agence d’Air Algérie à la place d’Audin, le protocole sanitaire et les gestes barrières contre la propagation du virus corona était « entièrement ignoré », à voir notamment les clients collés les uns contre les autres, alors que le port du masque reste aléatoire.

    Air Algérie dévoile les conditions d’entrer au pays

    Les passagers doivent s’acquitter, avant l’embarquement, d’un supplément lié au frais de confinement de 41.000 dinars (l’équivalent en devises). Ce pack concerne uniquement le sens étranger – Algérie a indiqué la compagnie algérienne dans un communiqué rendu public samedi soir, détaillant que les conditions d’entrée en Algérie pour les personnes de plus de 12 ans qui doivent présenter un test PCR négatif datant de moins de 36 heures avant la date de départ (en langue arabe, française ou anglaise), à présenter à l’enregistrement et à remettre à l’arrivée, payer les frais de confinement obligatoire de cinq nuitées au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion. « L’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille », précise Air Algérie. Un geste en direction de la diaspora qui a dénoncé les conditions imposées par les autorités algériennes pour la réouverture des frontières.
    Sarah Oubraham

    Programme des vols et tarif en devise

    Constantine – Tunis – Constantine : tous les Vendredis
    Alger – Istanbul – Alger : tous les Dimanches
    Alger – Paris (ORY) – Alger : tous les Mardis et Jeudis
    Alger – Marseille – Oran : tous les Samedis
    Alger – Barcelone – Alger : tous les Mercredis
    Concernant les tarifs à partir de l’étranger
    Au départ de Tunis : 591 TND l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Istanbul : 686 USD l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Paris : 518 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Marseille : 391 EUR l’aller-retour (TTC)
    Au départ de Barcelone : 317 EUR l’aller-retour (TTC)

    Le Courrier d’Algérie, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, billets d’avion, vols, voyage, tarifs, prix, France, Tunisie, Espagne, Turquie,

  • Belgique : Les trois conditions pour voyager cet été

    Dans la réunion du Comité de concertation prévu le vendredi 4 juin, certains doutes seront levés et de la clarté apporté en ce qui concerne le futur certificat sanitaire européen.

    D’après l’infectiologue Nathan Clumeck, les futurs candidats au voyage et au tourisme devront prouver au pays destinataire qu’ils ne présentent pas de risque (ou limité en tout cas) de contamination. “Il faudra soit être vacciné, soit avoir fait la Covid, soit avoir fait un PCR négatif”, a-t-il répondu aux questions de Sudpresse.

    “Aucun pays ne va accepter un voyageur qui ne remplit pas une des trois conditions”, affirme-t-il. Ceux qui veulent retourner en Belgique, en provenance d’une région classée rouge, devront présenter un test PCR récent.

    Lors d’une intervention au programme de “C’est pas tous les jours dimanche”, la ministre de l’Intérieur Annelies Verlinden a également assuré que “tous les détails pratiques” pour la mise en oeuvre d’un certificat sanitaire européen étaient “en train d’être élaboré”. Il devrait être effectif à partir du 1er juillet.

    Etiquettes : Belgique, voyage, vacances, tourisme, conditions, test PCD, vaccination,

  • Vaccination exigée : La Commission européenne veut autoriser l’entrée des voyageurs hors UE

    La Commission européenne a proposé ,ce lundi 3 mai, de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid autorisés au niveau européen, a l’approche de la saison touristique estivale.

    «La Commission propose (aux Etats membres) de permettre l’entrée dans l’UE pour des motifs non essentiels, non seulement aux personnes venant de pays dont la situation épidémiologique est bonne, mais aussi aux personnes qui ont reçu la dernière dose recommandée d’un vaccin autorisé dans l’UE», selon le texte publié par l’exécutif européen, a rapporté ce lundi le Huffingtonpost.

    Mise en place d’un certificat sanitaire européen

    Les voyageurs devraient avoir reçu ce vaccin au moins 14 jours avant leur arrivée. Les Etats membres pourraient étendre cette autorisation aux personnes ayant reçu un vaccin concerné par une homologation en urgence de l’OMS, est-il précisé.

    La présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen avait estimé il y a une semaine que les touristes américains vaccinés devaient pouvoir être autorisés a venir dans l’UE dans les prochains mois.

    L’UE prépare la mise en place d’un certificat sanitaire européen, qu’elle souhaite opérationnel avant la fin juin. D’ici la, les Etats membres devraient pouvoir accepter des certificats émis par des pays extérieurs a l’UE, indique le texte.

    Elargir la liste des pays dont les résidents peuvent venir

    L’UE a fermé ses frontières extérieures en mars 2020 pour les voyages “non essentiels” et établi a partir de juin une liste restreinte, révisée régulièrement, de pays tiers dont les résidents peuvent entrer dans l’Union.

    Depuis fin janvier, les pays de cette liste sont l’Australie, la Nouvelle-Zélande, le Rwanda, Singapour, la Corée du Sud, la Thaïlande (et la Chine sous réserve de réciprocité).

    La Commission propose d’élargir cette liste, en assouplissant le critère du taux d’incidence sur 14 jours, qui serait relevé de 25 a 100 (pour 100.000 habitants), ce qui reste nettement en dessous de la moyenne dans l’UE, actuellement de plus de 420, est-il souligné.

    Un mécanisme est toutefois prévu pour suspendre rapidement les arrivées dans le cas où la situation épidémiologique d’un pays se détériore notamment en raison d’un variant. La proposition doit désormais être soumise aux Etats membres. Les ambassadeurs des 27 doivent l’examiner mercredi.

    L’Algérie retirée de la liste des pays sûrs

    Force est de rappeler que l’Union européenne avait retiré, fin juillet dernier, l’Algérie de la liste des pays dont les ressortissants peuvent se rendre dans l’Union (UE) en raison de la hausse des cas de contaminations Covid.

    Il convient ainsi de se demander si les ressortissants algériens pourraient désormais se rendre en Europe après que la Commission européenne ait proposé ce lundi de permettre l’entrée dans l’UE aux voyageurs en provenance de pays tiers ayant reçu les doses nécessaires de vaccins anti-Covid.

    Echourouk online, 03 mai 2021

    Etiquettes : Union Européenne, UE, coronavirus, frontières, vacances, tourisme, voyage, covid 19, vaccination, pass sanitaire,