Étiquette : voyages

  • La compagnie israélienne Israir va lancer ses vols vers le Maroc en juillet.

    La compagnie israélienne Israir a déclaré mardi qu’elle commencerait ses vols de Tel Aviv à Marrakech le mois prochain, suite à l’amélioration des relations entre Israël et le Maroc au cours des derniers mois.

    Israir a précisé que les vols de six heures sans escale débuteraient le 19 juillet et seraient assurés cinq fois par semaine.

    « Nous estimons que la demande sera élevée et que des centaines de milliers de passagers d’Israël visiteront la destination dans le cadre de forfaits vacances ou de voyages organisés », a déclaré le vice-président du marketing d’Israir, Gil Stav.

    Israël et le Maroc ont accepté en décembre de reprendre leurs relations diplomatiques et de relancer les vols directs – dans le cadre d’un accord négocié par les États-Unis qui comprend également la reconnaissance par Washington de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

    Le Maroc a accueilli l’une des communautés juives les plus importantes et les plus prospères d’Afrique du Nord et du Moyen-Orient pendant des siècles, jusqu’à la fondation d’Israël en 1948. Alors que les Juifs fuyaient ou étaient expulsés de nombreux pays arabes, on estime qu’un quart de million d’entre eux ont quitté le Maroc pour Israël entre 1948 et 1964.

    Aujourd’hui, il ne reste plus qu’environ 3 000 Juifs au Maroc, tandis que des centaines de milliers d’Israéliens revendiquent une ascendance marocaine.

    En mars, la ministre marocaine du tourisme, Nadia Fettah Alaoui, a déclaré qu’elle attendait 200 000 visiteurs israéliens au cours de la première année suivant la reprise des vols directs. Ce chiffre est à comparer aux quelque 13 millions de touristes étrangers annuels totaux avant la pandémie. Les recettes du tourisme ont chuté de 53,8 % pour atteindre 36,3 milliards de dirhams (3,8 milliards de dollars) en 2020. en savoir plus

    La compagnie nationale israélienne El Al (ELAL.TA) a déclaré qu’elle espérait également commencer ses vols vers le Maroc en juillet et qu’elle attendait les approbations finales.

    Reuters, 01 juin 2021

    Etiquettes : Maroc, Israël, Israir, vols, voyages, Sahara Occidental, normalisation,

  • Air Algérie : baisse de tarif sur le « pack confinement »

    La Compagnie aérienne nationale, Air Algérie, a annoncé mardi dans un communiqué, que le montant « Pack confinement » prévu pour les Algériens de retour au pays, dès ce mardi, est réduit à 33.000 de DA par passager, tandis que les étudiants et les personnes âgées à faible revenu sont dispensés de ces frais.

    « En application des nouvelles directives des autorités algériennes, le montant du pack confinement est réduit à 33.000 da par passager » a indiqué Air Algérie dans une publication sur ses comptes officiels sur les réseaux sociaux.

    La Compagnie a également expliqué que « les demandes de dispense de paiement des frais de confinement en faveur des étudiants et des personnes âgées à faible revenu doivent être accompagnés des pièces justificatives et adressées aux représentations diplomatiques et consulaires à l’étranger », précisant « qu’elle (Air Algérie) contactera toutes les personnes dont la dispense a été accordée par les services compétents ».

    A rappeler que les frais de confinement étaient initialement fixés à 41.000 DA (TTC) pour les Algériens de retour au pays à la faveur de la décision du Gouvernement relative à l’ouverture partielle de l’espace aérien sur l’International à partir du 1er juin.

    Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a ensuite ordonné de baisser les frais d’hébergement relatif à l’isolement de 20% pour les Algériens de retour au pays, et de dispenser les étudiants et les personnes âgées à faible revenu de ces frais.

    Le « Pack confinement », payable au moment de l’achat ou de la confirmation du billet d’avion couvre les frais de transport vers le lieu du confinement, l’hébergement de 5 nuitées en pension complète, ainsi que le test COVID prévu à la fin du confinement, avait expliqué Air Algérie, notant que l’exonération des frais de confinement est entendue dans la limite de deux enfants de moins de 12 ans par famille.

    La reprise des vols d’Air Algérie s’effectue à partir d’aujourd’hui avec un vol Constantine-Tunis-Constantine tous les vendredis, Alger-Istanbul-Alger (tous les dimanches), Alger-Paris (ORLY)-Alger (tous les mardis et jeudis), Alger-Marseille-Oran (tous les samedis) et Alger-Barcelone-Alger (tous les mercredis).

    APS

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, vols, rapatriement, ouverture des frontières, tarifs, pack confinement, voyages, Paris Orly, Istanbul, Marseille, Barcelone,

  • Algérie : Imbroglio

    Cela aurait pu se passer autrement. Une phrase qu’il faut écrire, dire et répéter à satiété pour essayer de relater ce qui se déroule actuellement concernant les modalités d’entrée en Algérie. Ce qui devait être un problème facile à résoudre est devenu un sujet d’Etat.

    Plusieurs manifestations signalées à l’étranger, des campagnes de boycott lancées sur les réseaux sociaux, Fake news et des critiques acerbes contre tout ce qui représente l’Etat algérien, tout cela peut très facilement être assimilé à une situation de guerre. Pourtant, jusqu’à preuve du contraire, c’est loin d’être le cas.

    L’imbroglio engendré par l’annonce officielle de l’ouverture des frontières aériennes ne cesse de s’étendre dans l’espace et dans le temps. Au fil des jours, et des semaines, il est facile d’évoquer une situation quasiment ubuesque, et qui donne une bien mauvaise image du pays.

    L’un des points importants à signaler dans tout ce qui se dit et s’écrit sur les conditions d’entrée en Algérie, imposées par le Premier ministère, c’est la très mauvaise communication. Il y a eu d’abord tout le temps perdu entre la décision d’ouverture et les détails du «Pack Voyage». Une période durant laquelle les Algériens à l’étranger ne savaient plus quoi faire pour avoir un minimum d’informations. Ce qui avait donné l’occasion à la propagation des Fake news, dont certaines étaient logiquement invraisemblables, mais malgré cela elles avaient été facilement «absorbées».

    Certes, ce problème de communication ne date pas d’aujourd’hui. La confiance entre les citoyens et l’Etat a été rompue durant une trop longue période pour espérer la gagner en peu de temps, et surtout dans une conjoncture très délicate avec la crise économique et la propagation de la pandémie. Toutefois, dans ce cas, cela aurait pu être une occasion de démontrer que les choses ont bien changé par rapport à ce qui se passait avant le 22 février 2019. Ainsi, même quand les décisions des «autorités» peuvent être «justifiables», il est presque impossible de pouvoir les défendre avec de arguments «valables».

    Il faut bien comprendre que l’époque des ordres «d’en haut» pour ceux d’«en bas», sans un minimum de concertation, est bien révolue. La verticalité d’avant, en ces temps «nouveaux», ne peut plus marcher…

    Reporters, 31 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, communication, fake news, modalités d’entrée en Algérie, ouverture des frontières, conditions d’entrée en Algérie, voyages,

  • Air Algérie : Les touristes algériens interdits d’entrée en France et en Espagne

    Selon Live News Algérie, « Les voyageurs algériens détenteurs de visa type « C » ne sont pas autorisés à entrer en France ou en Espagne ».

    « C’est ce qu’a indiqué la compagnie nationale aérienne Air Algérie dans un communiqué », a-t-il ajouté.

    Etiquettes : Algérie, Air Algérie, voyages, tourisme, ouverture des frontières, visa C, France, Espagne, pandémie, coronavirus, covid 19,

  • Algérie : Mesures prises pour l’ouverture partielle des frontières. Il existe pire ailleurs!

    Vers des voyages seulement en cas de nécessité de et vers l’Algérie? Tout porte à le croire si on conçoit le fait que le pays décide de rouvrir partiellement ses frontières pour éviter l’entrée du Variant du Covid-19. Mieux, l’accès des voyageurs en territoire algérien est réglementé comme c’est le cas pour beaucoup d’autres pays. “Mieux que la France ou l’Italie dans le domaine des restrictions de voyage, cela n’existe pas!” avertit un émigré. Conjoncture sanitaire oblige, des mesures exceptionnelles sont prises par les services du Premier ministre. Ces mesures déjà qualifiées de “draconiennes”, dès leur annonce, n’ont pas échappé aux “critiques” des membres de la communauté nationale établie à l’étranger, spécialement l’ex-député Samir Chaabna de l’émigration qui a appelé à un “assouplissement” de ces mesures.

    Des expatriés se préparant à entamer les “démarches” courantes pour pouvoir regagner leur pays d’origine, dès l’annonce de la réouverture des frontières et des mesures exceptionnelles de voyage prises, ont vite déchanté, sans se demander pourquoi ils n’étaient pas en mesure d’observer ces restrictions alors qu’ailleurs on trouverait les mêmes restrictions sinon les “pires”. Cet alarmisme de certains voyageurs par rapport aux mesures sanitaires rigides, instaurées par le gouvernement, ne tient pas la route.

    La capacité d’observer ces mesures en pleine conjoncture pandémique diffère d’un voyageur à un autre. “Ils veulent tous rentrer normalement comme auparavant au pays alors que la situation sanitaire mondiale n’est plus la même“, confie un responsable bien placé au fait du dossier. Encore qu’ils doivent s’estimer heureux que l’Algérie n’ait pas fermé totalement ses frontières“, reconnaît un homme d’affaire, établi à Marseille qui n’a pas revu sa famille depuis deux ans. Le monde entier s’enfonce dans la prudence devant la “menace” suscitée par les nouveaux variants. Il se démarque progressivement de l’époque faste d’accueil des communautés.

    L’Algérie est parmi les pays touchés par la pandémie qui ont instauré leur “ceinture” sanitaire. Le pays n’est pas le seul pays à mettre des restrictions d’entrée sur son territoire. C’est du moins ce qu’a déclaré le Pr Mohamed Belhocine, président de la cellule opérationnelle chargée d’investigation et de suivi des enquêtes épidémiologiques au niveau du ministère de la Santé, qui rappelle «que sur les 221 territoires dans le monde, il y en a seulement 06 qui ont ouvert complètement leurs frontières, il y en a 110 qui sont fermés et 106 ouverts partiellement avec des restrictions».

    Désormais, n’est pas voyageur en Algérie qui veut. Le pays n’est pas dans une situation normale. Reçu dans l’émission l’Invité de la rédaction de la radio Chaîne 3, le Pr Belhocine récuse les critiques exprimées au sujet de la récente décision des autorités d’ouvrir partiellement les frontières. «Nous ne sommes pas dans une situation normale, à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles», a-t-il dit, en expliquant que si ces dispositions sont prises, c’est pour éviter l’importation des variants de la covid-19. «C’est une situation exceptionnelle et ces mesures ne sont pas les plus draconiennes comparées à celles qui sont en vigueur dans d’autres pays.

    Elles sont contraignantes, je le concède, mais il faut les suivre si on veut permettre aux gens de se déplacer en cas de nécessité, tout en préservant l’intérêt général», a encore expliqué le Professeur. «Le risque d’une flambée des cas de contamination est réel et l’exemple de l’Inde est là pour nous le rappeler», insiste l’invité de la Chaîne 3. S’appuyant sur une récente étude, il affirme qu’«en l’absence de vaccination de masse, les seules mesures de limitation de la mobilité humaine restent les seules mesures efficaces».

    Le Carreforu d’Algérie, 29 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture partielle des frontières, coronavirus; covid 19, pandémie, restrictions, vols, voyages, fermeture des frontières, variand du covid,

  • Conditions d’entrée en Algérie: Indignation de la diaspora

    Déception, colère et incompréhension. Tels sont, entre autres, les sentiments exprimés par les Algériens de l’étranger, lesquels ne trouvent pas d’explications aux conditions exigées par le gouvernement concernant la réouverture des frontières, notamment l’instauration d’un confinement obligatoire pour chaque passager à l’arrivée sur le territoire national.

    Nombreux sont ceux qui ont exprimé leur mécontentement sur les réseaux sociaux après l’annonce du gouvernement, qui a fixé les conditions d’entrée des Algériens établis à l’étranger dans le cadre de la réouverture partielle des frontières, laquelle prendra effet à partir du 1er juin.

    C’est la condition du confinement obligatoire qui est la plus décriée compte tenu du fait que sa durée sera déduite du congé du voyager en provenance de l’étranger. “C’est une manière de nous exclure ou de punir pour la toute première vague du Coronavirus apparu en Algérie”, a affirmé au Jeune Indépendant, Mohamed, 47 ans, résidant la région lyonnaise en France, un habitué des voyages en Algérie qui n’a pas vu sa mère malade depuis trois ans. “Nous sommes désormais vaccinés, le document de vaccination fera foi pourquoi toutes mesures draconiennes est-ce une façon de nous dire que nous sommes indésirables pour d’autres considérations”, s’est-il interrogé.
    Les prix du billet d’avion, qui ne sont pas encore connus, et les tarifs de prise en charge dans les hôtels les jours de confinement font de ce voyage vers l’Algérie “une manière de nous exclure du bled”, dira Hassan, 63 ans, résidant à Nancy et porteur de la double nationalité.

    Plusieurs organisations de la communauté algérienne à l’étranger ont réagi via un communiqué commun pour réclamer, entre autres, “l’annulation de la mesure du confinement obligatoire de cinq jours pour les Algériens vaccinés ou dont le test PCR est négatif”. On s’interroge également sur “les raisons scientifiques de limiter le confinement obligatoire à cinq jours seulement”.

    Demandant des explications sur le choix des destinations, les 23 organisations représentant la communauté algérienne à l’étranger ont demandé de permettre aux Algériens établis à l’étranger d’acquérir des billets d’avion avec des compagnies aériennes étrangères qui ont des vols vers l’Algérie. Par ailleurs, l’acquittement au préalable des frais inhérents au confinement sanitaire n’est également pas du goût des Algériens de l’étranger car, selon eux, “cela augmente les coûts du voyage, notamment pour les familles nombreuses”. En somme, c’est la déception pour la majorité de ces Algériens qui, pourtant, n’attendaient que l’ouverture des frontières pour pouvoir retrouver les leurs.

    Des appels à l’allégement de ces conditions sont également lancées ici et là. L’ex-député de l’émigration, Samir Chaâbna, a qualifié ces conditions de «rédhibitoires», signalant, lors de son intervention sur une chaîne de télévision privée, que “notre communauté est choquée par leur caractère excessif”. Il demande, de ce fait, à la commission scientifique “de faire preuve de souplesse, de revoir ces conditions et surtout de les alléger pour les ressortissants algériens vaccinés contre le coronavirus”.

    Du côté du gouvernement algérien, ces mesures sont motivées par la préservation de la santé des citoyens contre tout risque de propagation du coronavirus. Dans le communiqué du gouvernement fixant les modalités de réouverture des frontières, la démarche basée sur la prudence, la progressivité et la flexibilité a été souligné.

    Le Jeune Indépendant, 25 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, vols, voyages,

  • Vacances d’été 2021 : passeport sanitaire pour voyager, destinations, quels pays ouvrent leurs frontières ?

    Quels pays ouvrent leurs frontières sans restrictions cet été 2021 ? Le passeport sanitaire sera-t-il obligatoire pour voyager en Europe et ailleurs ? On fait le point sur les dates et le déroulement des grandes vacances.

    [Mis à jour le 25 mai 2021 à 14h49] Les Français peuvent à nouveau reprendre leurs déplacements au-delà de la limite des 10 kilomètres autour du domicile et cela sans attestation. Les déplacements entre régions sont également autorisés, du moins en France métropolitaine et le couvre-feu a été repoussé à 21h le 19 mai dernier.

    Malgré la levée des restrictions au 30 juin en France, seulement 52% des Français comptent partir en vacances pendant la période estivale, selon un sondage Ifop (Institut français d’opinion publique) réalisé pour le site Voyageavecnous.fr. L’étude démontre ainsi que le Covid-19 entre toujours largement en ligne de compte dans la décision de partir ou non et de la destination retenue. Plus de 8 Français sur 10 ont ainsi prévu dans l’Hexagone cet été, avec une préférence pour le bord de mer.

    Invité sur le plateau de BFMTV, le secrétaire d’Etat en charge de tourisme avait affirmé que les Français pouvaient d’ores et déjà réserver leurs vacances d’été : « Nous allons vers un retour progressif à la normale… Nous avons eu un été bleu, blanc, rouge l’année dernière, ce sera la saison deux cette année ». Il poursuit : « Les Français peuvent réserver dès maintenant et ils sont très sensibles aux annonces. Il est possible de faire le tour du monde en faisant le tour de la France, un été bleu blanc rouge, peut être que certains voudront aller un peu plus loin, de la même façon la France accueillera des Européens et des Américains ».

    Alors que l’UE se déconfinement progressivement, certains pays ont annoncé qu’ils accueilleraient les touristes étrangers cet été, avec ou sans restrictions. Afin de relancer le tourisme, l’archipel de Madère a crée un « couloir vert » pour les touristes vaccinés ou guéris du Covid-19. Pas de quarantaine en vigueur en Italie cet été, il vous faudra présenter une preuve de votre vaccination ou un test PCR négatif de moins de 72h. De son côté, l’Espagne a annoncé que les touristes vaccinés. Pour la Grèce, seul un test PCR négatif de moins de 72h est exigé. A Malte, les voyageurs vaccinés seront les bienvenus dès le 1er juin prochain.

    Quelles sont les dates des vacances d’été 2021 ?
    Les vacances d’été 2021 débuteront le mardi 6 juillet 2021 après la classe pour tous les élèves de primaire, collège et lycée. La rentrée des classes de l’année scolaire 2021-2022 est prévue le jeudi 2 septembre.

    Où les Français réservent-ils pour les vacances d’été ?
    De nombreuses destinations détente sont facilement accessibles en voiture, en train ou en avion que vous souhaitiez partie en bord de mer ou à la montagne. Chez Lidl Voyages, la France représente ainsi 52% des ventes à date jusque fin août : la Vendée, la Bretagne, la Normandie ou encore le Languedoc. Chez TUI France, on observe une forte demande pour la Corse.

    Des destinations se démarquent déjà en Europe. Comme chaque année, l’Espagne et ses îles (Baléares et Canaries), la Grèce et ses îles (la Crète), l’Italie (Sicile et Sardaigne) sont des pays qui devraient attirer de nombreux touristes durant la période estivale. On observe une attractivité assez forte pour les îles, nous indiquent les agences de voyage.

    Aura-t-on besoin d’un passeport sanitaire pour voyager en Europe cet été ?
    Le passeport sanitaire européen entrera en vigueur le 1er juillet afin de voyager cet été dans les états membres. « C’est un vrai progrès de coordination » entre les eurodéputés, s’est félicité le secrétaire d’Etat en charge des Affaires européennes, Clément Beaune, avant d’ajouter : « L’idée du passeport sanitaire européen, c’est de faire ensemble cette harmonisation pour que ce soit vaccin ou test, pas les deux ». Toutefois, le passeport sanitaire n’interdira pas aux pays d’accueil d’imposer une quarantaine.

    Lire la suite depuis la source (L’Internaute)

    Etiquettes : Voyages, vacances, coronavirus, covid 19, pandémie, tourisme, pass sanitaire, Europe,

  • Voyage et Covid-19 : France, Espagne, Algérie, pass sanitaire

    La saison estivale a débuté. Les vacances et voyages en Europe sont possibles sous conditions selon les pays (quarantaine, test…) et avec un pass sanitaire à partir du 1er juillet. Dès le 1er juin, Air Algérie reprend ses vols vers Paris et Marseille. Hors UE, seul un motif impérieux ou une vaccination complète autorise l’arrivée en France. Liste des restrictions à date par pays et conditions en avion ou en train.

    [Mis à jour le mardi 25 mai à 9h44] Les déplacements en France sont autorisés sans restrictions de distance. Il faut uniquement respecter le couvre-feu de 21 heures à 6 heures du matin. En Europe, les voyages sont possibles mais soumis aux restrictions en vigueur dans chaque pays notamment la présentation d’un test PCR négatif. A partir du 1er juillet, il faudra se munir du pass sanitaire. A partir du 7 juin « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à aller en Espagne, a annoncé vendredi le chef du gouvernement Pedro Sanchez. Les règles changent notamment pour aller en Grèce, au Portugal ou en Italie. D’autres gardent leurs frontières complètement fermées comme la Norvège et la Hongrie. Hors Europe, les frontières restent fermées, hors motifs impérieux ou professionnels, et tout déplacement international est totalement et strictement déconseillé jusqu’à nouvel ordre. « Trois vols hebdomadaires de et vers la France seront assurés » à partir du 1er juin par Air Algérie à raison de deux vols de/vers Paris et un vol de/vers Marseille, en plus d’un vol hebdomadaire qui sera assuré de et vers la Turquie (Istanbul), l’Espagne (Barcelone) et la Tunisie (Tunis) », selon un communiqué des services du Premier ministre diffusé par l’agence APS. Les 27 membres de l’Union Européenne se sont mis d’accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour revenir en France, il faut obligatoirement présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. En parallèle, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent respecter une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français. La restriction prévaut déjà pour l’Inde, le Brésil, le Chili, l’Argentine et l’Afrique du Sud. Actuellement, où peut-on voyager ? Dans quels pays peut-on aller ? Faut-il faire un test avant son voyage ? S’isoler à l’arrivée ? Quels sont les motifs impérieux ? Quand faut-il une attestation de voyage ? Voici les dernières annonces à date.

    Voyager en France : où peut-on partir et comment ?
    Les déplacements inter-régionaux sont à nouveau autorisés. Ils sont possibles sans restriction de distance mais le couvre-feu à 21 heures reste en vigueur. Malgré tout, il faut continuer à faire preuve de prudence : le gouvernement conseille fortement de limiter les déplacements inutiles en cette période de pandémie afin de freiner la circulation du virus.

    Pour les déplacements vers et depuis les territoires ultramarins, la production d’un test PCR négatif datant de moins de 72 heures est obligatoire. Les règles variant selon les territoires, il est impératif, là aussi, de se renseigner au moment de la préparation du voyage.
    Pour les voyageurs à destination de la Corse, une déclaration sur l’honneur doit être remplie par les passagers depuis le 19 décembre 2020. Cette déclaration sur l’honneur, imprimée et signée, sera exigée au moment de l’embarquement par la compagnie de transport. Les passagers devront avoir réalisé un test RT-PCR ou antigénique 72h avant le départ.
    Venir en France : comment ça se passe ?
    « La liste des motifs et des catégories de personnes autorisées à venir en France est restreinte », depuis le 24 avril, a indiqué Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, sur Europe 1 le 19 avril. Il s’agit pour l’essentiel des ressortissants nationaux, de leurs conjoints et enfants, et des ressortissants de l’Union européenne ou d’un pays tiers ayant leur résidence principale en France. « La France n’est pas prête à ouvrir ses frontières à tous les pays. Alors que certains de nos voisins européens assouplissent les conditions d’entrée sur leur territoire », confirme le secrétaire d’État aux Affaires européennes Clément Beaune le 16 mai sur Europe 1. « Nous mettons en place des restrictions aux frontières. Je ne peux pas vous donner de date limite, mais cela durera le temps nécessaire, au moins jusqu’à la fin de l’été » pour les pays les plus touchés par l’épidémie. À partir du mois de juin, « la réouverture sera progressive, mesurée avec les pays qui ont une bonne situation sanitaire ».

    ► Depuis un pays d’Europe. Depuis le 24 janvier 2021, selon un décret publié au Journal Officiel, tout voyageur de 11 ans ou plus souhaitant venir en France en provenance d’un pays de l’espace européen (Union européenne, Andorre, Islande, Liechtenstein, Monaco, Norvège, Saint-Marin, Saint-Siège et Suisse) a l’obligation de présenter le résultat d’un test RT-PCR négatif réalisé moins de 72 heures avant le départ. Cette mesure ne s’applique pas aux frontaliers. Par ailleurs, au retour d’un voyage dans un pays de l’espace européen, il vous faudra aussi remplir deux déclarations sur l’honneur. La première, attestant d’une absence de symptômes du Covid-19 et d’un contact avec une personne infectée. La seconde, vous engageant à vous isoler pendant sept jours à l’arrivée puis à passer de nouveau un test à l’issue de votre isolement.

    ► Depuis un pays hors Europe. Les 27 membres de l’Union Européenne ont trouvé un accord pour permettre l’entrée sur leur territoire des voyageurs de pays tiers ayant reçu les injections contre le Covid-19 autorisés par l’UE. On appelle pays tiers les pays ou territoires hors de l’Union européenne. Pour les personnes non vaccinées : seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.. Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 72 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national,

    – qu’il s’engage à respecter un isolement volontaire de sept jours après son arrivée en France métropolitaine et à réaliser au terme de cette période, dans le cas d’un voyageur de plus de onze ans, un examen biologique de dépistage virologique (PCR).

    ►Depuis le Brésil, l’Argentine, le Chili, l’Afrique du Sud, l’Inde : Seuls les voyageurs disposant d’un motif impérieux sont autorisés à entrer sur le territoire métropolitain.

    Tout voyageur, quelle que soit sa nationalité, doit présenter à la compagnie de transport et aux autorités de contrôle à la frontière :

    pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique  » RT-PCR COVID  » datant de moins de 36 heures avant le départ (départ du premier vol en cas de voyage avec correspondance) et ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ou, à défaut, le résultat d’un examen biologique de dépistage virologique (PCR) réalisé moins de 72 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 et d’un test antigénique réalisé moins de 24 heures avant le départ ne concluant pas à une contamination par la covid-19 ;
    un justificatif permettant d’attester l’adresse du domicile ou d’un lieu d’hébergement adapté (hôtel ou assimilé), précisant le cas échéant les modalités d’accès permettant aux agents de contrôle de vérifier le respect de la mesure de quarantaine ou d’isolement, sauf en cas d’isolement dans un lieu d’hébergement mis à disposition par l’administration (des cellules territoriales d’appui à l’isolement ont été mises en place pour accompagner les personnes placées à l’isolement) ou de transit en zone internationale ;
    une déclaration sur l’honneur attestant :
    – qu’il ne présente pas de symptôme d’infection à la covid-19,

    – qu’il n’a pas connaissance d’avoir été en contact avec un cas confirmé de covid-19 dans les quatorze jours précédant le voyage,

    – pour les voyageurs de plus de onze ans uniquement, qu’il accepte qu’un test ou un examen biologique de dépistage virologique de détection du SARS-CoV-2 puisse être réalisé à son arrivée sur le territoire national.

    Les voyageurs feront systématiquement l’objet d’une mesure de quarantaine ou d’isolement qui sera prononcée par arrêté préfectoral à leur arrivée en France métropolitaine pour une durée de 10 jours, qui sera accompagnée de restriction des horaires de sortie du lieu d’isolement (sauf en cas de transit en zone internationale).

    ► Depuis samedi minuit, les voyageurs en provenance de la Turquie, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Pakistan, du Népal, des Emirats Arabes Unis et du Qatar doivent observer une quarantaine obligatoire de 10 jours lorsqu’ils arrivent sur le sol français.

    Voyager en Europe : dans quels pays peut-on aller ?

    Partir dans les pays d’Europe est possible mais impose de se plier aux restrictions sanitaires mises en place dans les différents pays membre. Le gouvernement a mis en place un site pour suivre en temps réel l’ouverture des frontières des pays membres de l’Union européenne et leurs conditions d’accès. Pour revenir en France depuis le reste de l’Union européenne, il faut présenter le résultat d’un test PCR négatif de moins de 72 heures.

    ►Les pays de l’espace européen sont les États membres de l’Union européenne, Andorre, l’Islande, le Liechtenstein, Monaco, la Norvège, Saint-Marin, la Suisse et le Vatican. Les voyageurs arrivant d’un État de l’espace européen mais ayant séjourné dans les 14 jours précédant leur arrivée dans un État extérieur à l’espace européen, doivent respecter la procédure applicable aux voyageurs arrivant d’un État extérieur à l’espace européen.

    Partir en Espagne
    A partir du 7 juin, « toutes les personnes vaccinées » quel que soit leur pays d’origine, seront autorisées à venir en Espagne, a annoncé ce vendredi 21 mai le chef du gouvernement Pedro Sanchez.

    ► Tout passager devant se rendre en Espagne par avion doit compléter un formulaire personnel et non transférable. Une fois ce formulaire complété et signé, le voyageur reçoit un QR code associé à son voyage qu’il doit conserver sur son téléphone portable ou imprimer afin de pouvoir passer le contrôle sanitaire aéroportuaire.

    ► Un test PCR effectué moins de 72h avant l’arrivée et dont le résultat doit être négatif, est exigé à l’entrée du territoire espagnol par voie aérienne (aéroports) ou maritime (ports). Cette obligation est étendue aux voyageurs entrant par la route, depuis la France, à compter du 30 mars. Ne sont pas concernés par cette mesure : les enfants âgés de moins de six ans, les voyageurs en correspondance aérienne, et, s’agissant de l’arrivée par la route, les professionnels du transport routier entrant en Espagne dans le cadre de leur activité, les travailleurs transfrontaliers et les résidents de la zone frontalière pour des déplacements ne dépassant pas un rayon de 30 km de leur lieu de résidence.

    Aucune mise en quarantaine à l’entrée sur le territoire espagnol n’est en vigueur.

    Partir au Portugal
    Le Portugal a débuté un déconfinement le 1er mai. Le pays autorise à partir de ce 17 mai, les séjours touristiques pour les ressortissants de la plupart des pays de l’Union européenne ayant une incidence du coronavirus « inférieure à 500 cas pour 100 000 habitants ». Les voyageurs en provenance de ces pays peuvent donc se rendre au Portugal peu importe le motif. Les passagers de plus de 2 ans doivent présenter, avant l’embarquement, un test PCR négatif de moins de 72 heures. Les voyageurs en provenance de Chypre, de Croatie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Suède mais aussi d’Afrique du Sud, du Brésil et d’Inde doivent, en plus des tests, respecter une quarantaine de 14 jours à leur arrivée.

    Partir en Italie
    Les conditions de voyage vers l’Italie s’assouplissent le 16 mai. L’Italie a annoncé la fin de la quarantaine de cinq jours imposée aux voyageurs en provenance des pays de l’Union européenne. « Le ministre de la Santé Roberto Speranza a signé une ordonnance qui prévoit l’entrée en provenance des pays de l’Union européenne, de la zone Schengen, de Grande-Bretagne et d’Israël avec un test négatif, annulant ainsi le système actuellement en vigueur de mini-quarantaine », a indiqué son ministère dans un communiqué.

    Partir en Grèce
    Les citoyens de l’espace européen, Schengen et assimilés, ainsi que les résidents permanents des pays suivants : Australie, Macédoine du Nord, Emirats Arabes Unis, États-Unis d’Amérique, Royaume-Uni, Israël, Canada, Biélorussie, Bahrein, Nouvelle-Zélande, Corée du Sud, Quatar, Chine, Koweit, Ukraine, Rwanda, Russie, Arabie saoudite, Serbie, Singapour et Thaïlande L’arrivée en Grèce est autorisée par voie aérienne, de et vers l’ensemble de ses aéroports, ainsi que par voie maritime, routière et ferroviaire. Pour voyager en Grèce, il est impératif de :

    Lire la suite depuis la source (Le Journal des Femmes-Santé)

    Etiquettes : Algérie, Espagne, Italie, Grèece, France, voyages, destinations, tourisme, vacances, restrictions, covid 19, coronavirus, pandémie, pass sanitaire, Union Européenne, Europe,

  • Ouverture des frontières en Algérie : La diaspora déroutée

    ELLE JUGE DRACONIENNES LES CONDITIONS DE VOYAGE VERS L’ALGÉRIE

    Après le soulagement de l’annonce de la réouverture des frontières,
    les Algériens établis à l’étranger sont douchés par les conditions imposées pour leurs retour au pays. Beaucoup ont décidé d’annuler leurs voyage.

    Une semaine après la décision du Conseil des ministres de rouvrir partiellement les frontières, c’est la douche froide. En France, les Algériens ont appris avec stupeur le contenu du programme des vols, validé lundi dernier par le chef du gouvernement, Abdelaziz Djerad, et les conditions sanitaires draconiennes et coûteuses prévues pour les voyageurs en venant de l’étranger.

    “Ils auraient dû garder les frontières fermées. Ça au moins, c’était clair”, dénonce Ryad, étudiant à Paris et membre de l’Union des étudiants algériens de France (UEAF). Comme beaucoup de compatriotes établis dans l’Hexagone, il espérait pouvoir retourner en Algérie cet été.

    “J’ai appelé mes parents hier au téléphone pour les informer que, finalement, je ne viendrai pas. À quoi bon les bercer d’illusions ? Je n’ai ni les connaissances ni les moyens qui me permettront de verser une chippa pour avoir un billet”, confie-t-il, très déprimé.

    Sur les réseaux sociaux, beaucoup d’expatriés dénoncent l’organisation d’une loterie et crient à l’arnaque. “Ils avaient annoncé six vols quotidiens. Il n’y en a finalement que cinq. Trois seulement depuis la France où vivent des millions d’Algériens”, commente, avec colère, Nessma, une des administratrices du groupe Facebook des Algériens bloqués dans le monde.

    Depuis le communiqué du gouvernement, elle multiplie les posts pour demander aux Algériens de la région parisienne de rejoindre nombreux un rassemblement prévu samedi prochain devant l’ambassade d’Algérie à Paris.

    “Nous devons faire entendre notre voix et nous montrer solidaires. Y en a marre de la hogra”, préconise l’Algérienne. Comme Nessma, d’autres compatriotes pensent qu’il faut engager des actions de protestation fortes. Certains appellent au boycott d’Air Algérie, seule compagnie homologuée pour effectuer les vols annoncés.

    “Air Algérie dit qu’elle n’a pas encore de plans de vols, alors qu’elle n’a jamais suspendu les réservations sur son site internet. Depuis l’annonce de l’ouverture des frontières, les prix ont flambé. J’ai même trouvé un billet aller-retour à 1 700 euros”, s’indigne Djamel, cadre associatif. L’Algérien accuse la compagnie aérienne nationale de vouloir renflouer ses caisses en exploitant la détresse de clients prêts à tout pour retourner en Algérie.

    “Elle profite de la situation pour afficher des prix indécents”, fait-il remarquer. Avec le nombre restreint de vols depuis la France, même les voyageurs qui avaient acquis des billets l’année dernière, avant le début de la pandémie, ne sont plus sûrs de partir. Certaines sources évoquent 500 000 personnes concernées. Nabila, qui devait se rendre en Algérie en juin 2020, s’interroge sur le sort qui sera réservé à son billet. “Il est impossible de modifier la réservation sur internet.

    Au téléphone, personne ne répond”, confie la jeune femme. Son mari de toute façon a déjà renoncé à faire le voyage. “Il est tombé des nues en apprenant que tous les voyageurs seront soumis à une quarantaine obligatoire de cinq jours à leurs frais et payable à l’avance avant l’embarquement”, dit-elle. “C’est de cette façon-là que Tebboune veut récupérer l’argent volé et détenu à l’étranger ?” ironise, de son côté, Mustapha.

    Sur Facebook, le père de famille a publié la capture d’écran d’une réservation d’hôtel à Alger pour toute la durée de la quarantaine : 708 euros pour deux chambres au Mazafran (sur la côte ouest d’Alger) entre le 18 et le 23 juillet. “À ce prix, plus celui des billets et des tests, je préfère renoncer au voyage, quitte à ne pas revoir ma mère et à ne pas me recueillir sur la tombe de mon père qui vient de décéder”, dit Djamel, résigné.

    Très en colère, Nessma, de son côté, évoque le désespoir des plus démunis, des vieux retraités coupés de leurs familles depuis plus d’une année et qui n’ont pas les moyens de régler les frais inutiles d’un voyage en Algérie.

    “À quoi servira une quarantaine lorsqu’on est négatif à la Covid ? Pourquoi demander aux voyageurs de refaire des tests à l’arrivée ? Tout cela est absurde”, souligne la jeune femme, qui dénonce le mépris exprimé par les autorités algériennes en direction des expatriés. “Nous continuons à être malmenés alors que nous sommes des citoyens algériens à part entière”, observe-t-elle, triste.

    Samia LOKMANE-KHELIL

    Liberté, 26 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, vols, voyages,

  • Algérie: Voyages, contraintes et interdits

    par Abdou BENABBOU

    Si le flou autour de l’ouverture des frontières est moins patent, il est normal qu’il se soit installé et qu’il ait perduré tant que la pandémie n’est pas totalement vaincue. L’obligation faite aux autorités algériennes de comprendre et de satisfaire les candidats au voyage reste une donnée incontournable et il était impératif pour elles d’aller vers la contrainte de donner du mou à une situation intenable qui provoquait pour de nombreuses familles des drames jusqu’ici inconnus.

    Face à la grave épidémie avec ses sérieux lots innombrables et lourds d’impondérables, les voyages touristiques et d’agrément ont perdu la légitimité des nécessités humaines et nombreux sont ceux qui ont fait leur deuil des randonnées à l’étranger, par routes, par bateaux ou par avions. Il n’est pas sûr que le monde redevienne comme avant et il est devenu évident que les escapades qui dispensaient de nouvelles découvertes, la connaissance, le savoir, le délassement et le repos ont définitivement perdu leurs attraits. Le poids des frais d’un voyage à l’étranger devenu impossible à supporter à cause d’un ensemble de considérants aussi variés qu’inabordables est venu s’ajouter aux anciennes perturbantes mêlées administratives pour que les frontières soient déjà psychologiquement fermées pour les moins anonymes des candidats au voyage. De fait et de facto, les autorités nationales n’ont pas tant besoin de réfléchir pour circonscrire la liberté de leurs administrés de se déplacer et pour ne pas livrer les frontières aux grands vents.

    Mais il est des cas désemparés, de plus en plus nombreux qui étaient à la limite d’un désespoir qu’on ne peut qualifier et certains Algériens installés et vivant à l’étranger ont été jusqu’à mijoter sérieusement en désespoir de cause une harga pour traverser la mer à sens inverse quand ils avaient appris qu’un père ou une mère est en fin de vie.

    A l’heure actuelle, le gouvernement est en passe de trouver des accommodements nécessaires, d’abord pour atténuer le malheur de ceux frappés de plein fouet par un sort inattendu. Les premières mesures d’élargissement prises dernièrement et en application à partir du 1er juin prochain ont ouvert une fenêtre sur un espoir mitigé. Les frontières algériennes resteront entrebâillées pour se rendre dans quelques pays et tant mieux si les demandes de dérogation ont sauté car les chancelleries étrangères étaient depuis quelque temps harcelées par des candidats au voyage et pour lesquels elles n’avaient pas de réponses claires pour satisfaire leurs interrogations et atténuer leurs craintes. Tous craignaient d’être pris dans le piège d’un aller sans retour.

    Il serait cependant faire preuve d’une basse mauvaise foi que d’accuser les autorités algériennes d’un manque d’humanisme quand elles se fixent comme première responsabilité de préserver des vies. Elles sont conscientes que tôt ou tard toutes les frontières doivent être définitivement ouvertes.

    Le Quotidien d’Oran, 25 mai 2021

    Etiquettes : Algérie, ouverture des frontières, voyages, vols, mesures sanitaires, TEST PCR,