Étiquette : Western Sahara

  • Sahara Occidental : Annonce d’un prochain examen du dossier au Pentagone

    Le nouveau ministre américain à la Défense, Lloyd Austin, a indiqué, avant-hier mardi, qu’il allait examiner de près la question du Sahara Occidental, territoire proclamé «marocain» par le président sortant, Donald Trump, en violation du droit international. Selon une information rapportée par l’APS, le désormais chef du Pentagone a déclaré, lors de son audition au sénat, que «c’est une question que je voudrais certainement examiner de plus près, Monsieur le président, avant que je vous donne une réponse détaillée».

    Lloyd Austin a été interrogé par le sénateur James Inhofe, président de la commission défense du Sénat américain, sur sa position concernant l’organisation d’un référendum d’autodétermination dans ce territoire occupé par le Maroc depuis 1975. Il a affirmé que le dossier du Sahara Occidental sera «l’une des questions qu’il allait examiner», juste après sa confirmation au poste de secrétaire à la défense des Etats-Unis. James Inhofe, considéré comme un fervent défenseur de la cause sahraouie, a rappelé l’avis de la Cour internationale de justice rendu en 1975, qui a confirmé l’absence de souveraineté marocaine sur le Sahara Occidental et appuyé la nécessité pour le peuple sahraoui d’exercer son droit à l’autodétermination.
    Le sénateur a émis le souhait que la nouvelle administration américaine préserve la cohérence observée depuis trois décennies sur ce dossier. James Inhofe, qui avait dénoncé dans les termes les plus forts la proclamation de Trump sur le Sahara Occidental, avait indiqué en décembre que le président sortant a été «mal conseillé par son équipe», soutenant que l’accord de normalisation israélo-marocain pouvait être conclu sans hypothéquer les droits d’«un peuple sans voix».
    James Inhofe a été jusqu’à récemment un proche conseiller du président sortant, Donald Trump, avant de s’en séparer après une brouille au sujet d’amendements à apporter au budget américain de la Défense.
    ReportersDZ, 21 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne,  Western Sahara, Lloyd Austin, USA, Joe Biden,
  • Sahara occidental : l'Espagne ne doit pas céder au "chantage" du Maroc

    MADRID- Le parti politique espagnol, « Vox », a demandé mardi, au gouvernement de son pays d’adopter des mesures pour faire face au « chantage » du Maroc, accusé de faire pression sur l’Espagne pour qu’elle reconnaisse sa prétendue souveraineté sur le Sahara occidental, assurant que le royaume de Mohamed VI n’est pas « un partenaire fiable ».

    Le parti dirigé par Santiago Abascal estime que le Maroc « n’est pas un partenaire fiable de l’Espagne et l’a démontré avec ses attaques constantes contre sa souveraineté, la concurrence déloyale des produits ou sa collaboration inefficace dans le contrôle de l’immigration illégale ».
    Il a exhorté, dans ce sens, l’Exécutif de protéger les frontières espagnoles (…) et de renforcer les dotations de la Garde civile et de la Police nationale « par des moyens matériels, humains et juridiques ».
    Le parti espagnol considère également que le gouvernement de son pays devrait exiger que le Maroc « collabore pleinement » dans le contrôle des flux migratoires et qu’il « prenne en compte les revendications des Espagnols de Ceuta, Melilla, d’Andalousie et des Canaries, plongés dans un enfer d’insécurité, de violence et de ruine ».
    Les demandes de Vox interviennent après les informations relayées par le quotidien espagnol El Confidencial qui assure que le Maroc conditionne ses relations avec l’Espagne à la reconnaissance de sa prétendue « souveraineté » sur le Sahara occidental, comme l’a fait l’ancienne administration américaine, dirigé par le désormais ex locataire de la maison blanche, Donald Trump.
    « L’Espagne ne peut accepter le chantage du Maroc ou de tout autre Etat. La position de son gouvernement ne peut pas non plus être forcée en lançant une immigration illégale sur nos côtes », prévient-il.
    Suite aux déclarations du Premier ministre marocain Saadedinne El-Othmanin, dans lesquelles il a estimé que Ceuta et Mellila « sont des villes marocaines », le parti espagnol Vox avait déjà exigé une « réponse énergique » et a critiqué la « lâcheté » du gouvernement devant les « revendications expansionnistes de la tyrannie marocaine », qui « constituent un danger » pour la souveraineté espagnole. 
    APS
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Espagne, Vox,
  • Appel urgent pour Mohamed Lamine Aabidin Haddi, prisonnier civil sahraoui en grève de la faim

    LPPS  رابطة حماية السجناء الصحراويين بالسجون المغربية

    La Ligue pour la protection des prisonniers sahraouis dans les prisons marocaines (LPPS) a reçu l’appel ci-dessous de la famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi, à toutes les consciences vivantes et aux organisations internationales concernées par les droits de l’homme afin de soutenir ce dernier dans sa grève de la faim, qu’il a entamé le mercredi 13 janvier 2021 à la prison locale Tiflet 2 :
    Nous, la famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi, membre du groupe de Gdeim Izik, qui a été injustement condamné par la justice marocaine à une peine de vingt-cinq ans et vit dans des conditions de détention inhumaines dans la prison locale de Tiflet 2, sommes profondément préoccupés. Notre fils entame une grève de la faim illimitée, à partir du mercredi 13 janvier 2021, jusqu’à ce que toutes ses justes revendications soient satisfaites malgré l’isolement et les conditions de santé impératives dont il souffre et l’incapacité dans laquelle nous sommes de faire une visite familiale pour nous assurer de ses conditions de détention.
    Notre fils Mohamed Lamine Aabidin Haddi a déjà mené plusieurs actions de protestations , y compris entamer des grèves de la faim limitées, en plus de s’abstenir de quitter la cellule et de refuser de recevoir des repas, à cause procédures suivies à son encontre et les traitements cruels auxquels il est soumis. Le 14 décembre 2020, le personnel de la prison a fait une descente dans la sa cellule pendant sa pause quotidienne et a volé et détruit tous ses effets personnels, y compris des couvertures, des vêtements et quelques livres qu’il utilisait pour lire et se préparer aux examens, y compris des livres religieux et un Coran.
    À ce jour, notre fils est toujours soumis à de nombreuses pratiques agressives et à une provocation délibérée de la part du directeur de la prison, qui a refusé à notre fils de l’eau et des repas chauds, ainsi que des vêtements et des couvertures pour résister au froid de l’hiver. Il n’a pas quitté sa cellule pendant près de deux semaines après les plaintes qu’il avait déposées auprès de toutes les parties concernées, et nous ne connaissons pas la réalité des conditions dans lesquelles il se trouve, vu la suspension des visites familiales et le durcissement du contrôle sur les communications téléphoniques.
    C’est pourquoi nous, la famille du prisonnier civil sahraoui, Mohamed Lamine Aabidin Haddi, adressons notre appel à toutes les consciences vivantes du monde entier, à commencer par l’Organisation des Nations Unies, le Comité international de la Croix-Rouge et toutes les organisations internationales concernées par les droits de l’homme, afin d’intervenir d’urgence et de protéger et soutenir notre fils en grève de la faim et d’exercer en plus toutes les pressions nécessaires sur l’État marocain pour qu’il réponde aux revendications légitimes de notre fils, en particulier le droit aux traitements médicaux adéquats et le droit d’être dans une prison proche de sa famille dans le territoire du Sahara Occidental. 
    La famille du prisonnier civil sahraoui Mohamed Lamine Aabidin Haddi
    12 janvier 2021
    El Aaiun occupée, Sahara occidental
    Source : Tlaxcala, 14 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Mohamed Lamine Aabidin Haddi,
  • Sahara Occidental : Le Maroc dénoncé à Bruxelles

    LEVÉE DE BOUCLIERS DES COMITÉS DE SOUTIEN À LA CAUSE SAHRAOUIE : Le Maroc dénoncé à Bruxelles

    Un rassemblement de solidarité a été organisé, à Bruxelles, pour condamner la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu au Sahara occidental, au vu et au su de la Minurso restée inerte et la complicité persistante du royaume avec certains pays de l’UE pour entraver le règlement onusien de la question sahraouie.
    Lors de ce rassemblement organisé par le Comité belge de solidarité avec le peuple sahraoui et l’association de la diaspora sahraouie en Belgique, samedi dernier à Bruxelles, les participants ont mis l’accent sur les violations perpétrées par l’occupation marocaine à l’encontre des Sahraouis dans les territoires occupés, assurant leur soutien au combat du peuple sahraoui et à la reprise du processus de paix, le Maroc persistant, avec ses alliés, à entraver tous les efforts déployés par l’ONU depuis 1991. Interpellant le Conseil de sécurité à l’effet d’exiger du Maroc le respect du droit international, les participants à ce rassemblement ont appelé les organisations des droits de l’Homme, particulièrement le Comité international de la Croix-Rouge (CICR) à protéger les civils sahraouis et à dépêcher une mission aux territoires occupés du Sahara occidental pour se rendre auprès des détenus civils sahraouis dans les geôles marocaines et ouvrir une enquête sur ces actes de représailles. Les manifestants ont condamné l’ouverture par certains États de « consulats » au Sahara occidental, ainsi que la dernière annonce du président sortant, Donald Trump, concernant la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental.
    Ceci constitue, selon ces manifestants, une violation flagrante du Droit international et des deux chartes des Nations unies et de l’Union africaine (UA). La Connivence de l’Union européenne (UE) qui a ratifié des accords commerciaux illégaux avec le Maroc portant sur le Sahara occidental a fait également l’objet d’une large condamnation lors du sit-in. Cette connivence est considérée comme un financement du Maroc dans son occupation militaire et une violation des décisions de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE), lesquelles stipulent que la Maroc et le Sahara occidental sont deux territoires distincts et séparés. Les participants au sit-in ont vivement déploré « la tentative du régime despotique marocain de semer, depuis 54 ans, le chauvinisme et de créer le faux ennemi entre les deux peuples marocain et sahraoui ».
    « Le régime marocain est au bord du gouffre »
    Par ailleurs, pour le gouvernement sahraoui, l’occupant marocain fait la promotion de victoires fictives au Sahara occidental pour cacher la colère du peuple marocain, qui rejette la normalisation avec l’entité sioniste, et couvrir les lourdes pertes subies par son armée, a affirmé le ministre de l’Information, porte-parole du gouvernement sahraoui, Hamada Salma Daf. Dans une déclaration à l’APS, M. Hamada Salma a précisé que le régime marocain « est au bord du gouffre en raison du rejet du peuple marocain de l’accord de normalisation avec l’entité sioniste, ce qui a amené le Makhzen à faire la promotion d’acquis fictifs en usant de la désinformation ».
    Le responsable sahraoui s’est demandé « si la violation marocaine de l’accord de cessez-le-feu, le 13 novembre dernier, dans la région d’El-Guerguerat et la construction d’un mur de sable, ceinturé de mines, était vraiment une victoire militaire, tel qu’avancé par le Maroc, et si l’attaque contre des civils sahraouis sans défense, en faisant fi de la légitimité internationale était une victoire ou un nouveau crime à inscrire dans le registre des violations continues des droits du peuple sahraoui ». « Faire la promotion de l’ouverture de « consulats » dans les villes sahraouies occupées comme étant une victoire diplomatique est une grande supercherie à laquelle les médias du Makhzen et certains porte-voix médiatiques français veulent donner une importance exagérée », a souligné le responsable sahraoui, indiquant que « l’ouverture des représentations diplomatiques dans les villes sahraouies occupées, ou la reconnaissance de la prétendue souveraineté du Maroc sur les territoires sahraouis ne changera pas la nature juridique du conflit dans la région ».
    Le même responsable a fait savoir que le Maroc tente de corrompre des pays pour ouvrir des « consulats » fictifs dans les villes occupées, et ce en dépit du fait que ces pays ne comptent aucun citoyen les territoires sahraouis, rappelant les déclarations de la Secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFSPA), Michèle Decaster qui a relevé que « le Maroc a payé pour l’ouverture de soi-disant «consulats» à Dakhla et à Laâyoune, alors qu’aucune communauté appartenant aux pays (ayant ouvert ces consulats) ne vit dans ces zones ». Misant sur l’UA pour le règlement de la question sahraouie, M. Salma Daf a émis le vœu de voir l’UA s’acquitter de son rôle, et à dit attendre la réunion du Conseil de paix et de sécurité de l’UA avant la tenue du Sommet africain en février prochain, notamment après la récente décision du 14e Sommet extraordinaire de l’UA. « Nous pouvons réaliser au niveau du Conseil de paix et de sécurité de l’UA ce que nous n’avons pas réussi à atteindre au niveau du Conseil de sécurité onusien, en raison des entraves dressées par certains de ses membres », a-t-il dit, soulignant que « certaines grandes puissances sont attirées par les richesses africaines au lieu des intérêts de leurs peuples ».
    M. B.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, 
  • Sahara Occidental : De nouvelles propositions attendues pour le conflit sahraoui au Sommet de l’UA

    Le sommet de l’Union africaine (UA), prévu la première semaine de février, se penchera sur la situation au Sahara occidental. Ça sera un tournant politique décisif dans le traitement de ce dossier de décolonisation, et dont la situation est tendue. La guerre s’est de nouveau installée, suite à la violation par le Maroc de l’accord de cessez-le-feu de septembre 1991. Une violation qui poussa les sahraouis à dénoncer ce cessez-le-feu et mettre fin à leurs exaspération et une attente d’un référendum d’autodétermination qui dure depuis trente ans.

    Ce sommet, qui abordera d’autres questions sensibles, sera dominé cependant par le dossier sahraoui et les affrontements qui se déroulent depuis le 13 novembre dernier, notamment tout au long du mur des sables, long de 2500 km érigé par des fortifications et des zones infestées de milliers de mines. Les chefs d’État africains attendent la finalisation d’un rapport du CPS, conseil de paix et sécurité, dont les membres ont multiplié les consultations. D’ailleurs, des propositions pour le règlement de la question seront remises sur la table par le CPS.
    Déjà que le SG de l’ONU n’arrive plus à désigner un envoyé spécial au Sahara occidental, que la Minurso s’est confinée dans un rôle mineur, que Rabat refuse l’envoi d’observateurs de l’UA ou d’une quelconque mission d’observation sur la situation, le dossier est devenu épineux. Le ralliement de certains pays occidentaux aux thèses du makhzen ne facilite guère la résolution du conflit.
    Mais, signe de l’incapacité de l’ONU dans ce dossier, c’est le Conseil de sécurité qui vient de diffuser, il y a trois jours, les propositions de l’Union africaine concernant le règlement du conflit au Sahara occidental. Ces propositions visent à réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et à parvenir à une solution juste et durable qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui.
    Le document diffusé ce vendredi par le Conseil de sécurité souligne l’inquiétude de l’Union africaine quant à la situation dans la région d’El-Guerguerat, à l’extrême sud sur Sahara occidental, à nouveau en proie à la guerre suite à l’agression militaire marocaine et à la violation de l’accord de cessez-le-feu en vigueur depuis 1991.
    Le document évoque également la contribution attendue de l’UA en appui aux efforts de l’ONU, à travers l’organisation par le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA d’un dialogue avec les deux parties, RASD et Maroc, tous deux membres de l’organisation panafricaine, pour “réunir les conditions d’un nouveau cessez-le-feu et parvenir à une solution juste et durable au conflit qui permette l’autodétermination du peuple sahraoui, conformément aux décisions et résolutions pertinentes de l’Union africaine et de l’ONU et des objectifs et principes de l’Acte constitutif de l’UA”, selon des sources médiatiques sahraouies.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique,
  • Sahara Occidental / Tournée africaine de Boukadoum : Le rôle de l’UA dans le dossier sahraoui confirmé

    Le ministre des Affaires étrangères, M. Sabri Boukadoum, a effectué, la semaine dernière, une tournée en Afrique, au cours de laquelle une grande convergence de vues et de positions a été notée avec les dirigeants africains concernant différentes questions régionales et internationales d’intérêt commun, notamment sur le rôle de l’Union africaine (UA) dans le règlement politique du conflit du Sahara occidental.

    Après l’Afrique du Sud, le Lesotho et l’Angola, le chef de la diplomatie a effectué une visite au Kenya en prélude au 34e sommet de l’UA prévu le mois de février prochain. La pandémie de Covid-19, la situation au Sahel, en Libye, en Afrique centrale, au RD Congo et en République centrafricaine (RCA), ainsi que la menace croissante du terrorisme sur le continent, ont été au centre des discussions. Les derniers développements au Sahara occidental ont été également au cœur de toutes les attentions du ministre et ses interlocuteurs africains.
    Le ministre, qui a entamé son périple à Pretoria, a été reçu par le président sud-africain, M. Cyril Ramaphosa, à qui il a transmis «le ferme attachement du Président de la République, Abdelmadjid
    Tebboune, au renforcement du partenariat stratégique entre les deux pays et son engagement à insuffler une nouvelle dynamique à la coopération bilatérale». Pour sa part, Ramaphosa a exprimé «sa volonté d’œuvrer de concert avec son frère, Abdelmadjid Tebboune, au développement de la coopération bilatérale dans ses dimensions politique, sécuritaire, économique et culturel, en vue d’une exploitation optimale des opportunités offertes de part et d’autre». Toujours à Pretoria, le chef de la diplomatie et son homologue sud-africaine, Naledi Pandor, «ont souligné l’importance stratégique de la commission binationale (BNC) en tant que mécanisme bilatéral structuré pour coordonner et forger une coopération bilatérale et un partenariat entre les deux pays». En outre,
    M. Boukadoum et son homologue Mme Pandor, ont discuté des derniers développements en Libye et passé en revue le processus politique mené par l’ONU, soulignant l’impératif pour l’UA, à travers le comité de haut niveau sur la Libye, d’«accroître son implication pour garantir un processus politique dirigé par les Libyens, qui préserve l’unité et l’intégrité territoriales du pays et mette fin à l’ingérence étrangère». Concernant la question du Sahara occidental, les deux parties se sont déclarées «gravement préoccupées» par l’escalade des tensions militaires dans les territoires occupés et ont réaffirmé, à cet égard, leur position qui consiste à parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable, qui assurera l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. M. Boukadoum et
    Mme Pandor ont, dans ce même contexte, exprimé leur «plein appui» à la nomination immédiate par le Secrétaire général des Nations unies de son Envoyé personnel pour le Sahara occidental».
    Approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationales
    Après l’Afrique du Sud, le ministre Boukadoum a été accueilli au Royaume du Lesotho. Il a été question pour lui et les responsables de ce pays, le Premier ministre, M. Moeketsi Majoro et la ministre des Affaires étrangères et des relations internationales, Matsepo Ramakoae, de mettre en avant la nécessité de finaliser le cadre juridique et redynamiser les contacts à tous les niveaux en perspective de la tenue de la session inaugurale de la commission mixte. Les deux parties ont convenu d’approfondir la coordination au sein des organisations régionales et internationales en vue de défendre les principes de droit international et réaliser les objectifs de l’organisation continentale dans les domaines de la paix, la sécurité et du développement.
    S’agissant du conflit au Sahara occidental, les deux parties ont souligné l’impératif pour l’UA et les Nations unies d’œuvrer, de concert, pour le lancement d’un véritable processus politique à même de permettre le parachèvement du processus de décolonisation.
    En visite en Angola à l’invitation de son homologue, M. Antonio Tete, ministre des Relations extérieures, M. Boukadoum a été reçu, en audience, par le président angolais, M. Joao Lourenço.
    Lors de cette audience, M. Boukadoum a assuré au chef d’Etat angolais de «la volonté du Président Tebboune de consolider davantage les liens historiques d’amitié, de fraternité et de solidarité existants entre les deux pays, et d’approfondir le dialogue politique sur les questions importantes d’intérêt commun, au service de la paix, de la stabilité et du développement économique et social du continent africain».
    De son côté, le président Laurenço a exprimé tout le respect et l’estime qu’il voue à l’Algérie et au Président Abdelmadjid Tebboune.
    Cette audience a été précédée d’une réunion de travail entre les deux chefs de diplomatie, qui a porté notamment sur l’évaluation de l’état de la coopération bilatérale et les perspectives de son développement.
    En outre, la réunion a donné lieu à un échange approfondi sur les questions politiques, de paix et de sécurité en Afrique, particulièrement les situations prévalant respectivement en Libye, au Mali, au Sahara occidental (…)
    Avec son homologue kenyane, Raychelle Omamo, le ministre a évoqué les relations bilatérales ainsi que les principaux foyers de tension sur le continent africain.
    Au titre des questions régionales et internationales, les deux ministres ont relevé avec «satisfaction la convergence de leurs positions privilégiant le respect des principes du droit international et le règlement pacifique» des crises et conflits. Ils ont passé en revue les derniers développements des «principaux foyers de tension sur le continent africain.
    El Moudjahid, 17 jan 2021
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Front Polisario, Western Sahara, Algérie, Union Africaine, Afrique,
  • Le Maroc, se trouve-t-il derrière la candidature du roumain Petre Roman pour le poste d'envoyé de l'ONU pour le Sahara Occidental?

    Récemment, le nom de Petre Roman a été cité dans la recherche d’un envoyé onusien pour le Sahara Occidental. D’après le site Digi24, l’Etat roulain n’est pas derrière sa candidature pour ce poste, mais elle est le résultat est le résultat d’un lobby exercé par l’ancien Premier ministre sur une « filière personnelle ». Ce qui laisse penser que Rabat se trouve derrière les agissement de l’ancien responsable roumain.

    Petre Roman est soupçonné de rouler pour les autorités marocaines en raison de sa participation dans le Forum Crans Montana, une organisation qui organise ses réunions annuellement à Dakhla, une ville du Sahara Occidental occupée par le Maroc.
    Question à cet égard par le portail roumain Digi24, l’ancien Premier Ministre a déclaré ne pas pouvoir « faire de commentaire là-dessus car c’est un processus de consultation. Cela inclut des discussions avec le Conseil de Sécurité de l’ONU et je ne peux exprimer aucune position.
    « Encore une fois, je ne peux pas m’exprimer car le processus est en cours », a-t-il ajouté au sujet des commentaires de la presse algérienne sur cette affaire.
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #PetreRoman
  • Sahara occidental : Le Makhzen mobilise "la guerre de l'information"

    Le régime marocain s’emploie à planifier et à mettre en œuvre « une guerre de l’information » pour faire capoter le processus de règlement du conflit au Sahara occidental aussi bien que l’autodétermination du peuple sahraoui, a affirmé l’expert dans les questions militaires, Ahmed Adimi. Dans un entretien à l’APS, l’expert a déclaré avoir constaté à la faveur des informations sur la situation au Sahara occidental relayées sur les réseaux sociaux, « l’existence d’un dispositif complet chargé de planifier et de mettre en œuvre des opérations d’intervention dans le cadre de la « guerre de l’information ». 

    Plus précis, l’expert a soutenu avoir observé à travers le contenu de plusieurs pages et sites marocains « les mêmes discours et informations avec des méthodes et des termes différents en recourant aux moyens connus et utilisés dans les stratégies pour convaincre », relevant également l’existence d’un grand nombre de pages « spécialisées » dans la question communément appelée au Maroc par « les Territoires sud », car chaque fois qu’on cherche des informations sur le royaume marocain, nous sommes confrontés désormais à des pages et des sites qui médiatisent et évoquent « la croissance », « le développement » et « la stabilité » dont jouit la population du Sahara occidental et là aussi une pratique connue. L’on œuvre également à impliquer l’Algérie dans le conflit, sans pour autant évoquer les raisons de la position algérienne soutenant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination, a-t-il souligné. 
    Le régime marocain – poursuit M. Adimi-, voulait faire passer les citoyens sahraouis pour des « bandits », violents, terroristes et mercenaires pour le compte de puissances étrangères, « au détriment » du royaume marocain. Il faut aider le peuple marocain frère, notamment les jeunes, en faisant connaitre la vérité sur la nature du conflit et en rejetant les mensonges du palais royal », a souligné professeur Adimi. « En dépit des actions menées par le palais royal et du soutien dont il bénéficie auprès des experts israéliens en matière de « guerre de l’information », les militants du Polisario maitrisent, eux aussi, la gestion des opérations de guerre pour ce qui est des informations et de la communication et son aidés par de nombreux amis à travers le monde », a-t-il dit.
    La désinformation, un subterfuge pour détourner l’attention du peuple marocain
    Le Palais royal a induit en erreur une large partie du peuple marocain et l’a convaincue que le Sahara « est une partie intégrante du Maroc et que le destin, l’avenir, la prospérité, la sécurité et la stabilité du peuple marocain consiste en « la marocanité » du Sahara, a-t-il dit, ajoutant que « le palais s’est impliqué dans cette question au point où il ne peut plus faire machine arrière. Il est aujourd’hui otage de ses allégations et sait que tout changement au Sahara Occidental est à même de renverser la monarchie ». 
    Cette désinformation a joué et joue encore le rôle de soupape de sécurité pour détourner l’attention du peuple marocain de ce qui se passe au palais royal, de la manière avec laquelle les affaires du Maroc sont gérées et au profit de qui. Nous avons observé comment le Palais a détourné l’attention des médias concernant la question de l’établissement de relations diplomatiques avec Israël, au profit des grands « avantages » que le Maroc récoltera suite à la reconnaissance par les Etats Unies de la marocanité du Sahara outre les aides financières dont il bénéficiera », a-t-il ajouté. Et d’ajouter que les « les campagnes de propagande et de désinformation ont eu un impact négatif sur une grande partie du peuple marocain en le convaincant que l’Algérie ne lui souhaite pas le bien et qu’elle entrave son droit d’annexer le Sahara Occidental, ce qui influence les relations entre les deux peuples algérien et marocain », précise-t-il. 
    La désinformation adoptée par le Maroc est largement relayée par les médias arabes à cause de l’alliance établie entre les régimes monarchiques dans la région arabe d’où une mauvaise et fausse image sur la réalité, ajoute le même intervenant.
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #Normalisation
  • Sahara Occidental : Schenker brandit le deal Trump-Rabat-Israël

    À J- 8 DE L’INVESTITURE DE JOE BIDEN : Schenker brandit le deal Trump-Rabat-Israël

    Le ministre conseiller à la RASD chargé des Affaires politiques, Bachir Mustapha Sayed, a qualifié la visite effectuée par une délégation de l’administration du président sortant, Donald Trump, à Laâyoune occupée des territoires sahraouis, de « simple tournée touristique de propagande » et d’une « visite d’adieu et de complaisance ». Pour le ministre conseiller à la Présidence sahraouie, la visite du future ex-secrétaire d’État américain adjoint pour le Proche-Orient et l’Afrique du Nord, David Schenker, du désormais ex-président, des États Unis, dès le 20 janvier prochain, reflète « la confusion dans laquelle se trouve l’administration de Trump ». L’ex-homme d’affaires Donald Trump traitant, en effet, une question de décolonisation, le Sahara occidental, en l’occurrence, inscrite aux Nations unies et à l’Unions africaine, comme un dossier d’une transaction dans le monde des affaires, s’est attiré les foudres de ses proches et ex-membres de son équipe, ainsi que des réactions, du SG de l’Onu, Antonio Gutteres, des membres du Conseil de sécurité, de l’Union africaine et de l’opinion internationale. 
    L’annonce de Trump, 10 décembre dernier, de reconnaître une pseudo marocanité du Sahara occidental, en contre-partie, l’officialisation des relations, entre l’entité sioniste et la monarchie marocaine, après des décennies de coopération officieuses a été classé sur le registre de « marchandage » entre trois acteurs, Trump, Netanyahou et Mohamed VI, en violation du droit international et des droits légitimes des peuples palestinien et sahraoui. Le déplacement du futur ex-responsable américain David Schenker, dans les territoires occupés du Sahara occidental, escorté par de hauts responsables des autorités coloniales marocaines se voulait, selon des observateurs, réconforter un Palais royal ciblé par la colère des marocains, qui s’inscrit dans la durée, contre la décision du roi Mohamed VI d’officialiser les relations Maroc-Israël. 
    Au moment où David Schenker affichait son soutien à la colonisation marocaine du Sahara occidental, en se rendant dans la ville sahraouie occupée, Laayoune, le roi du Maroc, président du Comité d’El-Qods, faisait la sourde oreille, à l’appel du ministère palestinien des affaires étrangères, lancé au Conseil de sécurité, pour que celui-ci « assume ses responsabilités à l’égard « des crimes de l’occupant israélien par ses fouilles dans la mosquée Al-Aqsa ». Qualifiant de « simple tournée touristique de propagande », cette visite a permis d’alimenter les colonnes des médias marocains et de pays occidentaux, soutenant l’occupation marocaine au Sahara occidental, à l’exemple de la France, au moment où elle observe un black-out médiatique sur les défections dans les rangs et les pertes de l’armée marocaine, en nombre de militaires tués ou en moyens détruits par les frappes de l’armée de libération du peuple sahraoui (ALPS), depuis le 13 novembre dernier, contre les positions des soldats de l’occupant marocain stationnés tout au long du mur séparant le Sahara occidental.
    Jouer le dernier quart d’heure de sa mission
    Au moment où David Schenker a violé le droit international, les principes et les textes de la Charte de l’ONU et de l’UA, en se rendant dans les territoires occupés sahraouis, soumis à un système politique des plus terrorisants, le colonialisme, comme l’enseigne l’Histoire des colonisations, au moins 25 procédures ont été ouvertes pour des faits de «terrorisme domestique» après l’attaque commise mercredi contre le Capitole, a déclaré dimanche Jason Crow, parlementaire démocrate, disant tenir l’information de Ryan McCarthy, le secrétaire américain à l’Armée. David Schenker a réitéré la violation par les pro- Trump, du symbole de la démocratie américaine, dans l’espoir de faire échouer la certification de l’élection de Joe Biden, et donc faire abstraction de l’expression des voix des dizaines de millions d’américains, en faisant abstraction dimanche, dernier, de l’existence d’un peuple en lutte pour exercer son droit à l’expression de son autodétermination. 
    La visite à Laayoune sous occupation marocaine de celui qui, dès son retour à Washington remettra les clés de son bureau, n’aura été qu’un déplacement durant le dernier quart d’heure de la présidence de Trump, sans réel impact sur la force et la réalité des évènements et de surcroît la nature du conflit opposant le Front Polisario à Rabat, sur le Sahara occidental. 
    Les unités de l’Armée populaire de libération sahraouie (APLS) poursuivent leur lutte pour accélérer la chute du système colonial au Sahara occidental, leurs attaques ces trois derniers jours, selon le dernier bulletin du ministère de la Défense de la RASD, se sont intensifiées, ciblant des bases et positions de l’armée d’occupation marocaine le long du mur de la honte, pour le 59e jour consécutif, indique en début de soirée dimanche dernier, un communiqué du ministère de la Défense sahraouie. Des unités avancées de l’APLS, lit-on « ont mené dimanche de violents bombardements qui ont visé des positions marocaines dans la zone de Guelb Adlim (secteur de Tchela), la zone de Taref Lekhchibi (secteur de Houza, deux fois), la zone de Rous Echadhimiya (secteur de Mehbes, deux fois), la région de Rous Aoudiyet Achdeydeh (secteur de Forsiya) et la région de Lekhchibi (secteur de Smara) » précise la même source. La veille, les combattants sahraouis ont mené « un bombardement ciblant les positions de l’armée d’occupation dans la zone Guelb Enos (secteur Aousserd), la zone de Astilt Boukerine (secteur de Tchela) ».
    Karima Bennour
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #Normalisation
  • Maroc : Répression contre toute critique à la normalisation avec Israël

    TOUTE VOIX EXPRIMANT LE REJET DU PROCESSUS DE NORMALISATION AVEC ISRAËL EST MATÉE : Le Makhzen actionne sa machine répressive

    Depuis la normalisation de ses relations avec Israël, le palais royal du Maroc fait face à une contestation qui a dépassé le cadre social pour devenir un véritable rejet de la politique étrangère menée par le gouvernement, avec la bénédiction du makhzen et ses relais.
    Il y’a environ un mois, en pleine euphorie de l’arrivée d’une délégation de haut niveau israélo-américaine à Rabat, le gouvernement sous couvert de la lutte contre le coronavirus avait décrété un couvre-feu. Cette décision qui avait fait sourire les observateurs était en réalité dictée par la peur du palais de voir la rue marocaine s’embraser pour dénoncer la normalisation avec l’État hébreu. Il est connu, depuis les événements du Rif, que les marocains optent généralement pour des manifestations nocturnes. La peur de voir la masse envahir la rue a poussé le Makhzen à anticiper les mouvements de contestation. Récemment, une manifestation des enseignants a été violemment réprimée par les forces de sécurité marocaines. Pourtant, les revendications des marcheurs étaient d’essence sociale et découlaient de la crainte des enseignants de voir s’installer au Maroc un système d’éducation à deux vitesses, un enseignement de qualité pour les nantis et un gavage sans aucune assise pédagogique pour la classe pauvre. Les enseignants ont été violemment réprimés par peur de voir le mouvement déborder pour investir le terrain de la contestation purement politique par le rejet de la normalisation des relations avec l’État hébreu.
    Il y a quelques jours, un sit-in des étudiants organisé à l’appel de l’Union nationale des étudiants du Maroc (UNEM) dans l’enceinte de l’université de Rabat a été empêché par la police marocaine qui a violé la franchise universitaire pour réprimer violemment la manifestation. Les animateurs de l’UNEM ont été même pourchassés dans les rues de Rabat, ce qui démontre la crainte de voir le mouvement de rejet de la normalisation des relations avec Israël s’élargir. Les services de sécurité marocains sont à l’affût du moindre indice de contestation et un vaste mouvement de répression des animateurs du mouvement estudiantin s’est installé avec la bénédiction du Makhzen qui craint que les mouvements de protestation qui se déclenchent sporadiquement dans les villes du royaume ne fassent jonction pour aboutir à un raz-de-marée qui pourrait faire trembler le socle du royaume et mettre en danger l’existence même du système royal établi comme mode de gouvernance d’un pays qui n’arrive toujours pas à mater les velléités révolutionnaires des régions du Rif, ou encore moins la lutte que mènent les sahraouis dans les zones occupées du Sahara occidental. Le palais royal est devant un tournant qui pourrait ébranler ses bases. La normalisation des relations de son pays avec Israël qui était perçue comme un moyen d’asseoir son autorité sur le Sahara occidental et comme un moyen permettant la relance de son économie est aujourd’hui perçue comme une damnation. Mais le makhzen a-t-il le courage ou la volonté de faire machine arrière, surtout que le garant du plan de normalisation, le président américain Donald Trump, est sur le départ ?
    Slimane Ben
    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc  #WesternSahara #Normalisation