L’ancien diplomate marocain, Ali Lmrabet, a déclaré que derrière la persistance de l’occupation du Sahara occidental par le Maroc se cachait la volonté de garantir la survie de la monarchie.
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Derrière la persistance du conflit du Sahara occidental, la survie de la Monarchie
« ( ) Si un jour, pour une raison ou une autre, la survie de la monarchie devait dépendre de l’abandon du Sahara occidental, le roi du Maroc n’hésiterait pas une seule seconde à s’en débarrasser, en utilisant probablement des arguments fabriqués similaires à ceux utilisés aujourd’hui (dans la question sahraouie », a écrit M. Lmrabet dans une analyse publiée mardi sur le site PoliticsToday.org.« Compte tenu de la mainmise du roi sur l’appareil répressif de l’Etat, les Marocains ne s’opposeront pas. Ils abandonneront le Sahara occidental, comme ils le font aujourd’hui pour la Palestine », a-t-il enchaîné.En fin de compte, soutient-il, « les causes sacrées au Maroc ne sont ni la Palestine ni le Sahara occidental. La première cause sacrée est la survie de la dynastie alaouite. En abandonnant la Palestine, le roi du Maroc consolide la présence marocaine au Sahara occidental ».Jusqu’au jour où le président américain sortant Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître la supposée souveraineté marocaine sur le Sahara occidental en échange du rétablissement des relations diplomatiques entre le Maroc et Israël, les deux questions (sahraouie/palestinienne) n’ont jamais été discutées ensemble, a-t-il fait remarquer.Pour Ali Lmrabet, » il était impensable que l’une puisse être troquée contre l’autre. Cependant, c’est précisément ce qui vient de se passer. En acceptant de se réengager avec (l’entité sioniste), le roi du Maroc Mohamed VI a rompu ce consensus sur la Palestine ».Résultat: « les Marocains sont mortifiés par sa décision de rétablir les relations diplomatiques avec Israël, qui est considéré comme un Etat colonial », souligne l’auteur, notant que les Marocains ont toujours porté dans leurs cœurs la cause palestinienne, et que tous les partis politiques marocains se sont continuellement déclarés pro-palestiniens.S’agissant du conflit au Sahara Occidental, seul Annahj Addimocrati, est neutre et appelle à la tenue d’un référendum sur l’autodétermination au Sahara occidental, rappelle l’auteur.La position de cette formation est rare dans un pays où le concept de « consensus national » a été imposé, selon lequel tous les Marocains sont obligatoirement en faveur de la soi-disant « marocanité du Sahara », et ceux qui appellent à la tenue d’un référendum, bien qu’acceptée par Hassan II, sont considérés comme des « traîtres », explique Lmrabet, également journaliste.Un affront au PJDDans un pays comme le Maroc, qui a une monarchie prétendument constitutionnelle, les élus à la Chambre des représentants (la chambre basse), n’ont pas exprimé leur voix, du moins symboliquement.La Fédération de la gauche démocratique (FGD), avec deux députés à la Chambre des représentants ont protesté, mais doucement, ainsi que deux autres mouvements sans représentation parlementaire, considérés comme les véritables partis d’opposition au Maroc: Enahj Adimocrati, et l’association Al Adl Wal Ihsane.Quant au Parti pour la justice et le développement (PJD), le bloc le plus fort de la Chambre des représentants avec 125 députés sur 395, sa crédibilité a été mise à rude épreuve au sein des masses marocaines conservatrices.Lorsqu’il n’était pas encore chef du gouvernement, Saaddine El Othmani a écrit un article intitulé « La normalisation est un génocide civilisationnel ».Pas plus tard que le mois d’août dernier, El Othmani avait claironné que « le Maroc, le roi, le gouvernement et le peuple, sont résolument hostiles à toute normalisation avec l’entité sioniste ».Le fait qu’El Othmani ait été contraint par le Palais Royal de signer, devant les caméras de télévision le mardi 22 décembre 2020, les accords tripartites avec Jared Kushner et un haut représentant de « l’entité sioniste », a été ressenti par lui et sa base électorale comme « une forte gifle ».L’humiliation publique infligée à El Othmani était cependant « le prix à payer pour accepter le maigre pouvoir accordé par le Palais Royal », explique le journaliste.Ce qui est encore « plus dramatique », dit-il, « c’est que les ministres du PJD ne peuvent même pas démissionner pour échapper à « l’opprobre général ».Au Maroc, les ministres, et encore moins le Premier ministre, ne démissionnent pas. Ils sont licenciés ou démissionnent à la demande du roi.» La monarchie marocaine est une véritable autocratie. Le roi du Maroc règne, gouverne, il est le chef suprême et le chef d’état-major des Forces armées royales (FAR) et a la plus grande fortune du pays », a-t-il mentionné.Si l’on ajoute à ces pouvoirs, à la fois temporels et religieux, le fait que le roi contrôle directement plusieurs « ministères de souveraineté », il est aisé de comprendre pourquoi les Marocains et leurs représentants au parlement et au gouvernement ont peu de chances de faire grand-chose pour renverser la décision royale de normalisation avec Israël, relève Ali Lmrabet.La Nation Arabe, 8 jan 2021#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #Marruecos #Morocco #Palestine -
Le Maroc a payé contre l’ouverture de consulats au Sahara occidental : De la diplomatie du mercenariat
Le Maroc a payé certains pays pour qu’ils ouvrent des représentations diplomatiques dans les territoires sahraouis occupés, a indiqué mercredi la secrétaire générale de l’Association française d’amitié et de solidarité avec les peuples d’Afrique (AFSPA), Mme Michèle Decaster.
« Le Maroc a payé pour l’ouverture de consulats à Dakhla et à Laâyoune alors qu’aucune communauté appartenant aux pays (ayant ouvert ces consulats) ne vit dans ces zones », a-t-elle déclaré sur les ondes de la chaîne 3 de la Radio algérienne.Cette attitude dévoile « la volonté du Royaume marocain d’influencer les instances onusiennes d’une manière détournée », a-t-elle soutenu rappelant que les Nations unies considéraient l’organisation d’un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui comme la meilleure solution pour le règlement du problème dans la région.Mme Decaster a exprimé, en outre, sa satisfaction quant à la position des membres du Conseil de sécurité en dépit de la reconnaissance, en décembre, par le président américain sortant, Donald Trump, de la prétendue souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.Elle a dit souhaiter voir l’administration Biden, qui entrera en fonction le 20 janvier courant, annuler la décision de Trump dont l’annonce a menacé de mettre fin à trois décennies de soutien américain au droit du peuple sahraoui à l’autodétermination à travers la mise en œuvre de la résolution 690 de 1991 du Conseil de sécurité.Le 9 décembre dernier, le journal marocain en ligne, le Desk avait révélé que 16 pays, principalement africains, avaient ouverts des représentations diplomatiques à Laâyoune et à Dakhla occupés en contrepartie d’aides financières ou matérielles.Parmi les pays ayant bénéficié des aides marocaines, le Desk cite la Guinée-Bissau dont l’ouverture du consulat à Dakhla, en octobre dernier, a été précédée de l’envoi d’une commission technique marocaine en vue de la construction d’un nouveau siège pour le ministère des Affaires étrangères bissau-Guinéen.« C’est d’ailleurs la cheffe de la diplomatie de ce pays qui l’avait annoncé, en toute transparence, à la presse », signale le site qui évoque également le projet de réalisation de trois écoles de formation professionnelle dans ce pays en plus du dragage du port de Bissau à titre gracieux.L’ouverture du consulat de Djibouti, à Dakhla en février 2020, a été suivie de la signature d’un contrat « pour la mise en place et le développement d’une jetée pétrolière dans le parc industriel de Damerjog », à Djibouti.D’après le même site, des entreprises marocaines ont été chargées de réaliser le siège d’un ministère en Gambie, des projets immobiliers aux îles Comores et des logements sociaux en Haïti en contrepartie de la mise en place de consulats dans les territoires sahraouis occupés.Le 23 janvier dernier, Sao Tomé-et-Principe ouvrait lui aussi un consulat à Laâyoune, un mois après une promesse marocaine de contribuer au budget de ce pays à hauteur d’un million de dollars par an, selon le Desk.Suppression de visas, octroi de bourses d’études, renforcement des investissements, formations d’experts et d’étudiants, figurent également parmi les aides accordées par le Maroc au profit des pays ayant ouvert des représentations diplomatiques à Dakhla et à Laâyoune, signalait le même site.SPSTags : #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #Marruecos #Morocco -
Sahara occidental : «Camouflets successifs» pour le Maroc
L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique (RASD) en Algérie, Abdelkader Taleb Omar a affirmé, jeudi, que le régime marocain avait reçu des «camouflets successifs de la part de la communauté internationale» suite à sa transgression de la légalité internationale et ses tentatives d’imposer une politique du fait accompli au Sahara occidental, dont les résolutions de l’ONU affirment le droit de son peuple à l’autodétermination.
Dans une déclaration à l’APS en marge d’un sit-in de solidarité avec le peuple sahraoui, et en particulier avec les femmes sahraouies, organisé par le Forum algérien des femmes au siège de l’ambassade sahraouie en Algérie, l’ambassadeur sahraoui a indiqué que le retrait par l’OTAN d’une carte géographique du Maroc qui comprenait des parties du Sahara occidental en la substituant par une autre délimitant clairement les frontières internationalement reconnues entre le Maroc et le Sahara Occidental constituait un «coup dur pour le régime marocain»,«Le Makhzen a tenté de faire un tollé et investir dans la première carte de l’OTAN qui n’incluait pas initialement les frontières entre le Maroc et le Sahara occidental internationalement reconnues pensant qu’il s’agissait d’une position définitive «avant que l’Organisation ne remplace l’ancienne carte par une nouvelle carte qui définit clairement les frontières internationalement reconnues», a-t-il expliqué.Mardi, l’OTAN a retiré un article sur le programme de renforcement de la formation défense (DEEP) de l’OTAN une carte géographique du Maroc comprenant des parties du Sahara occidental occupé. L’OTAN a remplacé l’ancienne carte par une nouvelle qui délimite clairement les frontières internationalement reconnues.Le diplomate sahraoui a souligné que l’exclusion du Sahara occidental occupé par l’Union européenne (UE) de l’accord international de transport de passagers par bus dit «Inter-Bus», constituait «un autre coup dur pour le Makhzen, qui n’a pas digéré l’affaire, et s’est empressé de mobiliser sa presse en vue de nier cette information avant que l’UE ne la divulgue sur son site officiel en publiant le contenu de l’accord qui confirme qu’il n’inclut pas les territoires sahraouis classés comme territoires non autonomes.Et les défaites se poursuivent, affirme l’ambassadeur sahraoui, notamment après les déclarations de le secrétaire général de l’Association française pour l’amitié et la solidarité avec les peuples d’Afrique, Michèle Decaster, mercredi, dans lesquelles elle expliquait que «le Maroc a payé les frais de l’ouverture de deux consulats de deux pays» dans chacune des villes sahraouies occupées de Dakhla et Laayoune, alors qu’ils y a pas de ressortissants dans ces régions, soulignant que Mme Michel Decaster «a clairement parlé des ambitions du Royaume du Maroc dans la région». L’ambassadeur a déclaré que la communauté internationale «resserre l’étau autour du régime marocain, en raison de sa persistance à se rebeller contre la légalité internationale et de son mépris des résolutions de l’ONU de manière ouverte, avec la complicité de certaines puissances coloniales qui lui apportent le soutien et la protection au Conseil de sécurité de l’ONU».#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #Marruecos #Morocco -
L'OTAN attise les tensions sur le Sahara Occidental occupé
L’OTAN a enflammé les tensions en Afrique du Nord après que son site Web ait montré une carte avec la frontière marocaine s’étendant profondément dans le territoire occupé du Sahara occidental, a-t-on rapporté aujourd’hui.
Le changement de frontière inattendu est apparu dans un article décrivant le programme de dotation pour l’amélioration de l’éducation en matière de défense de l’OTAN (Deep), paru pour la première fois le 14 décembre.Cela représente un changement par rapport aux cartes précédentes qui montrent le Maroc à l’intérieur des frontières reconnues par l’ONU, le Sahara occidental étant séparé de lui par une ligne.Il n’y a pas eu de déclaration officielle de l’OTAN annonçant un écart par rapport au consensus international écrasant sur le territoire, dont 80% est illégalement occupé par le Maroc.Mais la publication de la nouvelle carte est intervenue peu de temps après que les États-Unis aient reconnu les revendications du Maroc sur le Sahara occidental en échange de l’établissement de relations diplomatiques par Rabat avec Israël.Le Sahara occidental a été annexé par le Maroc et la Mauritanie en 1975 après la défaite des colonisateurs espagnols.Les deux nations ont signé les accords de Madrid avec le dictateur Francisco Franco en 1975 – une semaine avant sa mort.Le Front Polisario a proclamé la création de la République arabe sahraouie démocratique avec un gouvernement en exil situé en Algérie.La Mauritanie a retiré ses forces en 1979, mais le Maroc a refusé de renoncer à sa revendication sur la terre, insistant sur le fait que le Sahara occidental faisait partie intégrante du pays.Mais une commission d’enquête des Nations Unies a constaté que «la majorité de la population du Sahara espagnol était manifestement en faveur de l’indépendance».Et la Cour internationale de justice a rendu un verdict accablant rejetant la revendication du Maroc de souveraineté historique précoloniale.En 1991, l’ONU a négocié un cessez-le-feu sur la base que le Maroc organiserait un référendum sur l’indépendance.Mais le Maroc a renié l’accord et les promesses ultérieures, offrant à la place une autonomie régionale à la dernière colonie africaine.L’OTAN a été contactée pour commentaires.Morning Star, 3 jan 2021#Maroc #SaharaOccidental #Polisario #WesternSahara #OTAN #NATO -
Le Maroc sous la poudrière
Qui sème le vent recolte la tempête. « La colère du peuple Marocain en plus de la misère peut exploser d’un jour à l’autre. Depuis la normalisation des relations avec le sionisme d’Israël, les jours du Makhzen sont comptés. Le silence ne veut pas dire accepter la réalité. Tout se vit et se fait à contre coeur révèle notre source bien informé de la situation Marocaine.
Deuxième pays exportateur de drogue dans le monde, le Makhzen du roi mohamed Vl du Maroc, s’en prend à l’algerie, pays voisin qui défend la justesse de la cause du peuple Sahraoui qui lutte pour son indépendance depuis 1975. Soumise aux ordres dans sa majorité, la presse Marocaine officielle et officieuse et plus de 417 sites électroniques et réseaux sociaux, financés par l’argent de la drogue,s’en prend à l’algerie pour faire croire au monde que l’algerie fait fausse route alors que c’est tout a fait le contraire. »Avec tout le respect que l’on doit au peuple Marocain, le makhzen se distingue par sa politique de fuite en avant et mensongère pour tenir l’image et l’action diplomatique de l’Algerie dans le monde, afin de maintenir sa colonisation du peuple Sahraoui, reconnue pourtant dans la charte de l’ONU depuis » souligné Abderrahmane Tim. Pis encore, très faible dans position, le makhzen, n’a pas trouvé mieux pour s’en sortir d’une crise politique et économique chronique qui risque de renverser son régime qui remonte au moyen moyen-âge, que de produire un film long métrage de trop à cout de milliards de dollars et qui sera diffusé prochainement dans plus de 120 pays, comme énièmes compagne d’informations et de désinformation au même temps, rien que pour faire la promotion du tourisme Marocain.Ceci d’un côté, et d’un autre côté, semer la zizanie et l’amalgame contre son voisin l’algerie, paix de valeurs universellement reconnue à travers son principe et sa politique d’indépendance des peuples et de non-ingérence dans les affaires internes des pays, le makhzen, fait semblant de convaincre les autres démocraties et chancellerie, alors qu’il est entrain braver le droit international et par-delà, provoquer d’autres déstabilisations régionales et internationale qui vont se retourner tôt ou tard contre la propagation du mal qui suit son statut de deuxième pays exportateur de la drogue. Quand on dit » pays exportateur de drogue, cela veut dire tuer l’intelligence humaine, exploiter la faiblesse et la pauvreté des jeunes pour les enrôler dans des guerres malsaines et vaines ».Vivant sous la poudrière depuis, le Maroc pense isoler l’algerie du monde, mais ce n’est pas le cas. L’Algerie est pays de paix et de valeurs humaines universelles.Algérie62, 1 jan 2021#Maroc #SaharaOccidental #WesternSahara #Morocco #Marruecos #Polisario #Israël #DonaldTrump #Normalisation -
Déclaration unilatérale de Trump sur le Sahara occidental: Entrave à l’action menée par l’ONU et l’UA
Le Front Polisario a, dans une lettre adressée au président du Conseil de sécurité et adoptée comme «un document officiel» du Conseil, souligné que la récente décision du président américain sortant Donald Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, «constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU», et «encourage le Maroc à poursuivre son occupation illégale».
«La décision prise (le 10 décembre) par le président sortant des Etats-Unis est regrettable et constitue une position unilatérale qui viole la Charte des Nations unies et les résolutions des organes de l’ONU, dont celles du Conseil de sécurité que les Etats-Unis avaient eux-mêmes rédigées et approuvées ces dernières décennies», regrette le Front Polisario dans la lettre adressée récemment au président du Conseil de sécurité par le Représentant du Front Polisario à l’ONU, Sidi Omar.«Cela est d’autant plus regrettable que cette proclamation s’écarte de la politique traditionnelle des Etats-Unis concernant le Sahara occidental, rompt avec une position de longue date sur le droit à l’autodétermination, inscrit dans la Constitution des Etats-Unis, et remet en cause un de leurs principes cardinaux», déplore encore le Front Polisario. La décision prise par Trump, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste «entrave l’action menée par l’ONU et l’Union africaine (UA) pour parvenir à un règlement pacifique de la question du Sahara occidental. Elle encourage également l’état occupant marocain à poursuivre son occupation illégale et ses actes hostiles, qui ont déjà mené à son agression militaire du 13 novembre 2020 contre le Territoire sahraoui libéré (El-Guerguerat), rompant le cessez-le-feu mis en place depuis 1991», met-il-en garde.La proclamation de Trump, ajoute le Front Polisario dans la lettre, méconnaît encore les résolutions de l’Assemblée générale, notamment la résolution 2625 (XXV) de 1970, qui dispose que nulle acquisition territoriale obtenue par la menace ou l’emploi de la force ne sera reconnue comme légale, et constitue par conséquent «une violation du droit international humanitaire et des obligations des Etats de ne se livrer à aucun acte et de n’apporter aucune forme d’assistance qui pourrait avoir pour effet de consolider une situation illégale créée par une contravention grave aux principes fondamentaux du droit international». De ce fait, «le Gouvernement de la République sahraouie et le Front Polisario espèrent que le Gouvernement entrant des Etats-Unis annulera la décision unilatérale prise par le Président sortant et veillera à ce que les Etats-Unis continuent d’apporter leur concours, de manière constructive, à l’action internationale visant à parvenir à une solution pacifique et durable, fondée sur l’exercice par le peuple sahraoui de son droit inaliénable à l’autodétermination et à l’indépendance», a encore souligné le Front. Il rappelle dans sa lettre que «le statut juridique du Sahara occidental est indubitablement clair.La Cour internationale de Justice, qui est l’organe judiciaire principal de l’ONU, a émis un avis consultatif sur le Sahara occidental le 16 octobre 1975 dans lequel elle a conclu que les éléments portés à sa connaissance n’établissaient l’existence d’aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc». «En rejetant les revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, la Cour a clairement établi que la souveraineté sur le Territoire incombait au peuple sahraoui, qui avait le droit, par l’expression libre et véritable de sa volonté, de décider le statut du Territoire, conformément à la résolution 1514 (XV) de l’Assemblée générale et à d’autres résolutions relatives à la décolonisation.APS#Maroc #Israel #SaharaOccidental #WesternSahara #DonaldTrump #Normalization -
Sahara Occidental : 10 bases marocaines partiellement détruites
Les unités de l’Armée de libération populaire sahraouie (ALPS) ont mené de « nouvelles attaques contre des positions de l’armée de l’occupation marocaine au long du mur de la honte », indique un communiqué du ministère de la Défense Sahraoui.Le ministère a précisé dans son communiqué militaire N44, que « l’Armée sahraouie a ciblé des positions de l’armée d’occupation dans la zone de Rouss Cheidhmia dans le secteur de Mahbes à deux reprises ».Les attaques de l’ALPS ont également touché les positions de l’occupant dans les zones de Tenouachad et Khanguet Cheidhmia du même secteur, selon le communiqué, précisant que « les unités de l’ALPS ont bombardé, les bases des soldats d’occupation marocaine dans les zones de Ros Frairina dans le secteur de Smara et à Fedret Ettemat et Fedret Leghrab dans le secteur de Haouza. »« D’autres bombardements ont visé les positions des forces ennemies dans la zone d’al-Feiyin dans le secteur El Farsia », a ajouté le communiqué citant la destruction totale d’un radar des forces marocaines dans la zone de Tenyileg secteur Elbagari par les unités de l’ALPS », ajoute-t-on.Les unités de l’ALPS ont ciblé aussi des positions de l’armée d’occupation dans la zone Rouss Lefrarin et Rouss Oudei Sfa dans le secteur de Smara, ainsi qu’à al-Feiyin dans le secteur El Farsia, a indiqué également le communiqué du ministère de la Défense sahraoui .Après sept semaines d’ attaques contre l’armée marocaine on relève que les combats se sont à nouveau intensifiés ces derniers jours après que les forces d’occupation marocaines ont bombardé les positions de civils sahraouis dans la région de Mahbes .« En réponse à cet acte, l’Armée populaire de libération sahraouie, par le biais du sixième régiment militaire, a coordonné une contre-offensive à Mahbes dirigée contre les positions marocaines, déclenchant une bataille contre le 40e bataillon d’infanterie des FAR qui a duré deux jours et s’est terminé avec la destruction partielle de la base militaire marocaine n ° 23, appartenant au même corps », a précisé le MDN sahraoui. Un responsable du ministère sahraoui de la Défense a précisé que la dernière attaque contre les positions de l’armée marocaine «a endommagé certains systèmes de défense dans plusieurs bases marocaines.Lors d’un bombardement effectué hier par l’Armée de libération sahraouie dirigée contre des points de concentration des troupes marocaines dans la zone de Tineilg appartenant à la région d’Al Bagari, les combattants sahraouis ont réussi à détruire complètement le radar de l’armée marocaine qui couvre cette zone.Selon le communiqué « les bombardements ont été couronnés de succès, outre un radar complètement détruit, plus de 10 bases partiellement détruites et des pertes en matériel militaire, le long du mur de la honte ».M. B.Le Courrier d’Algérie, 28 déc 2020#SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara -
Sahara Occidental : « Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain » (diplomate)
ABDELKADER TALEB OMAR, AMBASSADEUR DE LA RASD À ALGER : « Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain »
L’ambassadeur de la RASD en Algérie, Abdelkader Taleb Omar, a affirmé, dans une déclaration à l’APS, que les frappes militaires contre les positions des forces marocaines « se poursuivent et ne s’arrêteront pas, jusqu’à ce que le peuple sahraoui obtienne la libération de ses territoires occupés », soulignant que le Maroc tente de cacher ces réalités sur le terrain « pour induire en erreur ceux avec qui il veut conclure des accords politiques et économiques dans la région ».S’exprimant en marge de sa participation à la conférence organisée à l’occasion de la commémoration du 42e anniversaire de la mort du président Houari Boumediène, M. Taleb Omar a indiqué que les frappes militaires « menées par l’armée sahraouie contre les positions des forces marocaines, le long de la ceinture de défense, se poursuivent », ajoutant que « les Sahraouis demeurent unis et déterminés à poursuivre leur lutte pour mettre fin à l’occupation marocaine ».« Le Makhzen tente toujours de cacher les réalités du terrain pour induire en erreur ceux avec qui il veut conclure des accords politiques et économiques dans la région », a-t-il précisé.Il a souligné que le peuple sahraoui « n’a plus confiance aux promesses et revendique à présent du concret », expliquant que « le régime marocain a tout gâché, du plan de paix au cessez-le-feu, et qu’à l’heure actuelle, il n’a d’autre volonté que l’escalade « . Pour M. Taleb Omar « les pratiques du régime marocain font peser sur la région des risques de confrontation », estimant « plus judicieux pour lui de tirer les leçons du passé au lieu de persister dans sa tyrannie et de continuer à jouer l’escalade, en se vantant d’alliances à même de l’aider à réaliser son rêve ».« Face à cet état de fait, nous ne voyons à l’horizon aucune disponibilité de la part du Maroc ni un changement radical au niveau du Conseil de sécurité pour imposer l’acceptation de ce droit », a expliqué le diplomate sahraoui.Par ailleurs, M. Taleb Omar a souhaité voir la nouvelle administration américaine, sous la conduite de Joe Biden, « prendre des décisions à même de lever les obstacles au niveau du Conseil de sécurité pour amener le Maroc à avancer sur la voie d’un règlement pacifique ».Il a rappelé, « l’échec essuyé lors de la dernière séance du Conseil de sécurité par le régime marocain en ne parvenant pas à obtenir un cessez-le-feu et un soutien à la décision du président américain sortant, Donald Trump, sur le Sahara occidental ».Concernant le rôle de l’Union Africaine (UA), l’ambassadeur de la RASD a mis en avant la décision du dernier sommet extraordinaire relative à la réinscription de la question sahraouie à l’agenda du Conseil de paix et sécurité (CPS), rappelant qu’un rapport sera présenté au prochain sommet.M. B.Le Courrier d’Algérie, 28 déc 2020#SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara -
Algérie : L’action de Houari Boumediène au goût du jour
Cette année, pour la commémoration de la mort de feu le président Houari Boumediène, l’accent est mis sur son action déterminante en faveur des mouvements de libération nationale, l’occasion de réaffirmer le soutien indéfectible de l’Algérie et son peuple aux causes justes du combat libérateur des peuples palestinien et sahraoui.Le choix de ce thème est d’autant plus opportun que deux révolutions qu’il avait particulièrement à cœur, le combat du peuple sahraoui pour sa liberté et son indépendance et celui du peuple palestinien pour l’aboutissement du fait national palestinien et l’édification d’un État avec Al Quods pour capitale sont d’une actualité brûlante.Sahraouis et Palestiniens se retrouvent dans la même tranchée face à la trahison de régimes, à l’image de la monarchie marocaine qui n’a cessé depuis Hassan II de trahir la nation arabe en agent patenté du sionisme .Si au lendemain de l’indépendance de l’Algérie on voit accourir à Alger de nombreux révolutionnaires pour en faire leur base arrière , Alger devenant selon la belle formule du leader du PAIGC , Amilcar Cabral la « Mecque des révolutionnaires », le président Boumediene va élargir le soutien de l’Algérie au mouvement de libération mondiale jusqu’ au Black Panther américain et aux mouvements révolutionnaires des trois continents.L’action du président Boumediène , nourri des théories de Frantz fanon , de Mao Tse Toung de Fidel Castro qui fera une visite triomphale à Alger en 1972 , est consacrée en septembre 1973, par la réussite de la conférence des » Non-alignés « , où plus de soixante-dix chefs d’État – une assemblée, à ce niveau, sans précédent- sont présents à Alger . S’ensuivit aux Nations unies l’Assemblée extraordinaire convoquée à sa demande et consacrée aux rapports entre les États industrialisés et ceux qui doivent compter sur la vente de leurs matières premières pour leur développement .D’un autre côté, un soutien politique et matériel est accordé aux mouvements de libération d’Afrique, d’Asie et d’Amérique latine et c’est en véritable leader du Tiers-Monde en lutte pour un ordre équitable entre les nations du Nord et du Sud, que notre pays s’est investi au nom du droit des peuples à l’indépendance et aux côtés des opprimés . Le soutien inconditionnel de l’Algérie à toutes les causes justes de par le monde sera inconditionnel, et notre pays mettra un point d’honneur à ne s’ingérer d’aucune façon dans la prise de décisions des mouvements de libération. l’Algérie participe à la libération des peuples opprimés, notamment en Afrique et en Palestine occupée, et les révolutions mozambicaine , angolaise et sud-africaine pour ne citer que celles-là sont alimentées en moyens militaires par l’Algérie qui a aussi créé des centres d’entraînement pour former au combat des militants africains indépendantistes, tel le regretté Samora Machel, chef du Front de libération du Mozambique (FRELIMO). Aujourd’hui, l’Algérie fidèle à ses principes d’aide et soutien aux causes justes, est aux côtés de deux peuples qui subissent le joug de l’oppression coloniale au Sahara occidental et en Palestine L’Algérie a défendu et défend le droit des Palestiniens dans tous les forums internationaux, une position saluée et qui traduit la fidélité à la voie tracée par le président Boumediène. Tout comme elle défend la cause du peuple sahraoui qui affronte un néocolonialisme d’arrière -garde appuyé par Israël et le sionisme international.L’ambassadeur de la République arabe sahraouie démocratique à Alger, Abdelkader Taleb Omar, soulignant l’engagement jamais démenti de Houari Boumediène en faveur des peuples opprimés, souligne que son action alliait la théorie à la pratique, avec une vision claire des relations internationales, plaidant pour un nouvel ordre économique mondial et soutenant sans réserve les mouvements de libération. Le diplomate sahraoui rappelle qu’en 1975 l’Algérie avait recueilli les Sahraouis victimes de la féroce répression marocaine, spoliant le territoire sahraoui; tout comme il appuiera la proclamation de la RASD, devenue membre fondateur de l’Union africaine et engrangeant les succès diplomatiques en dépit de l’appui du sionisme mondial et des errements d’un Donald Trump défait électoralement et manipulé par Israël. Pour Taleb Omar, le combat du peuple sahraoui contre le Maroc à permis de dévoiler au grand jour la vraie nature du Makhzen et son rôle dangereux dans la région du Maghreb.M. BendibUn homme d’État affirméDictateur éclairé pour certains, homme d’État affirmé pour d’autres, le défunt Houari Boumediene ne laissait personne indifférent. Tous s’accordaient à reconnaitre à l’homme son charisme et surtout son esprit visionnaire qui lui avait permis de donner à l’Algérie une stature de pays réellement engagé sur la voie du développement. Intronisé président du Conseil de la révolution au lendemain du sursaut révolutionnaire du 19 juin 1965, il avait fait du développement rural l’outil pour garantir d’autosuffisance alimentaire, des hydrocarbures le moyen de financer ses programmes de développement et de l’industrie le moyen de réduire la dépendance à la dictature du camp occidental. Aussi intransigeant qu’il était, Boumediene savait écoutait. Ses rencontres avec les étudiants sont encore aujourd’hui un souvenir encore bien ancré dans l’esprit des jeunes de l’époque aujourd’hui septuagénaires. Ils sont même une référence pour toute une génération d’algériens. Ses causeries lui avaient permis de gagner les étudiants et les jeunes à sa cause et les faire adhérer, via des comités à la mise en oeuvre de la révolution agraire et les villages agricoles inscrits dans le sillage de cette dynamique. Cette révolution avait permis de limiter l’exode rural en créant les conditions de vie meilleures pour les agriculteurs restés au contact de leurs terres. Mieux encore et malgré les nombreuses critiques qu’on pouvait formuler à l’encontre de cette politique, il faut reconnaitre qu’elle avait permis au pays de limiter certaines importations de produits alimentaires et même de développer certaines filières agricoles à l’instar de l’aviculture entre autres. La politique de l’industrie industrialisante, pensée par Boumediene et mise en œuvre par Belaïd Abdeslam, avait permis de doter le pays de grands complexes industriels à l’image d’El-hadjar, les usines de montage d’équipements électroniques ou encore les raffineries implantées à Arzew et Hassi Messaoud. C’était l’époque des usines clé en main qui avait même permis au pays d’exporter certains de ses produits. Sur le plan diplomatique, la grande victoire de Boumediene est l’accord de paix entre l’Irak et l’Iran en 1973, le sommet des pays Non alignés organisé au Club des pins à Alger (1973)ou encore la création du front du refus après les accords de Camp David (17 septembre 1978) et la normalisation des relations entre l’Egypte et l’entité sioniste, et qui comptait cinq pays (Algérie, Irak, Syrie, Libye, la Mauritanie et l’OLP).D’ailleurs on raconte qu’il aurait fait l’objet d’un attentat lors d’une conférence de presse organisée à la fin du sommet de Damas, en utilisant un rayon produit par le flash d’un appareil photo. Aussi farfelue soit cette thèse, ll faut dire que ce fut la dernière sortie du président Boumediene à l’étranger. Il fut l’architecte de l’embargo pétrolier décrété en 1973 par l’OPAEP, contre certains pays qui soutenaient Israël. L’histoire retiendra que lors de la guerre du 6 juin 1973 (Youm Kippour), qui avait permis à l’armée égyptienne de franchir le canal de Suez et de libérer des territoires dans le Sinaï occupé, il s’était rendu en URSS, pour demander aux responsables soviétiques de fournir des armes à l’Egypte ? Il avait même proposé de financer ces achats grâce au budget du deuxième plan quadriennal de développement. Sur le plan politique, les algériens retiendront les grands débats populaires organisés à l’occasion de l’adoption de la charte nationale et la première constitution en 1976. Malgré l’étau de l’ex-SM (sécurité militaire), les débats ont été empreints de démocratie et de liberté sur instruction du président Boumediene qui voulait un véritable débat libre et inclusif.Sa mort a poussé de nombreux pans de la société dans une tristesse qui reste encore vivace dans les esprits. Ses funérailles furent un véritable moment de communion entre le peuple et l’esprit du défunt dont la pensée et l’œuvre furent l’objet de conférences, annuelles organisées par l’UNJA, mais qui n’ont jamais pu traduire comme il se doit sa philosophie. L’Algérie toute entière l’avait pleuré. Sa disparition n’a pas ébranlé uniquement les algériens mais tous les mouvements de lutte. Le front du refus qui devait servir de socle pour opposer une véritable opposition à la dynamique de normalisation des pays arabes avec l’entité sioniste, s’est effondré quelques mois plus tard, l’Irak et l’Iran avaient repris la guerre et les mouvements de libération se sont retrouvés orphelins.Slimane BenLe Courrier d’Algérie, 28 déc 2020#SaharaOccidental #Maroc #Polisario #WesternSahara #Algérie #HouariBoumediene -
Sahara Occidental : Des sanctions africaines s’imposent contre le Maroc
Des sanctions africaines s’imposent contre le Makhzen27 Décembre 2020L’ambassadeur sahraoui au Nigéria, Brahim Salem Bousseif a affirmé que l’Union africaine (UA) devrait imposer des sanctions contre le Maroc pour l’amener à respecter l’Acte constitutif de l’UA…L’Acte constitutif de l’UA insiste en effet sur le strict respect du principe d’intangibilité des frontières héritées à la colonisation et le non recours à l’usage de la force entre les États membres. « L’Union africaine devrait exercer plus de pression sur le Maroc, pour le forcer à respecter la Charte de l’Union africaine, ou à imposer des sanctions », a indiqué le diplomate sahraoui, dans un entretien au journal nigérian,Vanguard. Brahim Salem Bousseif a, en outre, rappelé que le dernier Sommet extraordinaire de l’Union africaine « a demandé au Conseil de paix et de sécurité (CPS) d’amener les deux États membres de l’organisation, à savoir le Sahara occidental et le royaume du Maroc à la table des négociations, pour remédier à la situation et créer les conditions d’un nouveau cessez- le-feu afin de parvenir à une solution juste et durable au conflit ». L’ambassadeur sahraoui à Abuja a, dans ce cadre, condamné l’occupation marocaine du Sahara occidental, ainsi que la récente agression militaire contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’El- Guerguerat, au sud-ouest du Sahara occidental, suite à la violation de l’accord de cessez-le-feu par le Maroc, estimant que, « la situation actuelle est le résultat de la négligence des Nations unies et de l’aventurisme du régime marocain ». Par ailleurs, l’ambassadeur sahraoui a exprimé « la gratitude du peuple sahraoui envers l’Afrique et ses peuples qui ont compris la quête du peuple sahraoui pour la liberté et soutenu ses droits à l’autodétermination et à l’indépendance, eux qui ont également subi le joug du colonialisme ». Dans son intervention lors du 14e sommet extraordinaire de l’UA, le président de la République, Brahim Ghali avait insisté sur l’impératif de « faire taire les armes au Sahara occidental, à la faveur d’un effort exceptionnel et résolu pour rétablir la sécurité dans la région ».Le Président Ghali avait assuré que « la responsabilité est grande, elle exige une position ferme pour faire face à l’agression et àl’expansion marocaine qui menace la paix, la sécurité et la stabilité en Afrique », invitant l’UA à faire pression sur leMaroc afin de mettre un terme à « l’occupation militaire illégale de pans entiers des territoires sahraouis ». « Membre fondateur de l’UA, et compte tenu de l’extrême gravité de cette nouvelle agression marocaine, la République sahraouie revendique, en urgence, l’obligation pour notre voisin le royaume du Maroc, d’adhérer pleinement aux objectifs et principes de l’acte constitutif qu’il a signé et ratifié », a-t-il plaidé. Cette adhésion, « sans réserve aucune, induit la cessation de l’occupation militaire illégale de toutes les parties du territoire sahraoui », a-t-il martelé.Par : LAKHDARI BRAHIMLe Midi Libre, 27 déc 2020#SaharaOccidental #Polisario #Maroc #WesternSahara #African Union #AU