Étiquette : Western Sahara

  • Sahara Occidental : L'occupant marocain "pleinement responsable" des conséquences de son agression contre Soltana Khaya

    L’Instance sahraouie contre l’occupation marocaine (ISACOM) a tenu pour responsables les autorités marocaines de tout ce qui pourrait affecter l’état physique et psychologique de Soltana Khaya, et des membres de sa famille, en raison des agressions menées par l’occupant contre la militante sahraouie des droits de l’Homme, assignée arbitrairement à résidence depuis plus de trois mois. L’ISACOM a, dans un communiqué rendu public lundi, fait savoir qu’elle « suit le combat mené par le membre de l’Assemblée générale de Instance contre la décision injuste des autorités d’occupation prise contre Soltana Khaya le 19 novembre 2020, qui l’a placée ainsi que sa famille en résidence surveillée en assiégeant leur maison et en les empêchant de recevoir des visiteurs ».

    L’Instance a rappelé dans son communiqué que le dernier épisode des agressions marocaines contre la militante sahraouie remonte à dimanche, 21 février, lorsqu’elle a été agressée physiquement en lui confisquant son téléphone portable, sous le coup de menaces. « Après cet acte criminel mené par l’occupant marocain », a ajouté la même source, Soltana Kheya, accompagnée de sa sœur et de leur mère, ont décidé de s’asseoir devant la maison et d’entamer une grève de la faim illimitée, à partir de dimanche jusqu’à la récupération du téléphone portable de la militante et la levée du siège imposé à leur maison. Par ailleurs, des organisations de différents pays ont créé une équipe de soutien pour attirer l’attention de la communauté internationale sur la situation déplorable de la militante sahraouie, Soltana Khaya. « Nous sommes en contact fréquent avec Soltana pour documenter les violations qui sont commises contre elle et sa famille », a affirmé Tone Sorfonn Moe, juriste norvégienne qui travaille volontairement avec le Comité norvégien de soutien au Sahara occidental, et qui est l’une des personnes qui font partie de cette équipe.
    Au Sahara occidental occupé, « l’un des actes de répression les plus graves de ces derniers mois a été l’attaque visant la militante Soltana Khaya et de sa famille. Des dizaines de policiers et de services de renseignement marocains ont assiégé sa maison dans le but d’infliger douleur et peur à sa famille et, finalement, faire taire la voix de Soltana, mais aussi celle de la communauté sahraouie en général », a ainsi condamné la juriste norvégienne. Récemment, Soltana Kheya avait affirmé à l’APS que les forces de l’occupation marocaine cherchaient à la liquider physiquement à travers l’agression brutale sur son domicile et sa famille, appelant à cet effet les instances internationales des droits de l’Homme à l’ »impératif de protéger les civils sahraouis des pratiques répressives du Makhzen ». Le 13 novembre dernier, le cessez-le-feu en vigueur dans les territoires sahraouis occupés a été rompu suite à l’agression marocaine contre des civils sahraouis dans la zone tampon d’EL-Guerguerat (au sud -ouest du Sahara occidental). Le cessez-le-feu était en vigueur depuis 1991. Depuis, le régime marocain viole, de manière systématique, les droits de l’Homme dans les territoires occupés, où il mène aussi une escalade « dangereuse » et « hystérique » à l’encontre des civils sahraouis sans défense.
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc, Sultana Khaya, répression, 
  • Maroc/Sahara Occidental : Détérioration de l’état de santé en détention de Mohamed Lamin Haddi

    MAR 002 / 0221 / OBS 022

    Mauvais traitements /
    Dégradation de l’état de santé /
    Détention arbitraire
    Maroc/ Sahara Occidental
    19 février 2021
    L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme, un partenariat de l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et de la FIDH, vous prie d’intervenir de toute urgence sur la situation suivante au Maroc/ Sahara Occidental.
    Description de la situation :
    L’Observatoire a été informé de la dégradation de l’état de santé et des mauvais traitements dont a été victime Mohamed Lamin Haddi, journaliste qui avait couvert différents sujets en lien avec les manifestations et les activités organisées dans le camp de Gdeim Izik, situé à proximité de la ville de Laâyoune, au Sahara Occidental, avant son démantèlement en 2010. Le 19 juillet 2017, la Cour d’appel de Salé a confirmé la peine de 25 ans de prison prononcée par le Tribunal militaire de Rabat à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi, détenu depuis lors à la prison de Tiflet 2 au Maroc.
    Le 13 janvier 2021, M. Haddi a entamé une grève de la faim illimitée afin de dénoncer les mauvais traitements lui ayant été infligés par les fonctionnaires de Tiflet 2, dont un isolement d’une durée de trois ans, l’absence de lumière dans sa cellule et le refus de soins médicaux. Depuis le début de sa grève de la faim, son état de santé s’est considérablement dégradé. D’après les membres de sa famille, sa mobilité est à présent réduite et il éprouve des difficultés à s’exprimer.
    L’Observatoire rappelle que Mohamed Lamin Haddi a été arrêté arbitrairement le 20 novembre 2010 par des fonctionnaires des services secrets marocains à Laâyoune, alors qu’il s’apprêtait à rencontrer deux médecins belges pour les accompagner lors de leur visite auprès de plusieurs victimes blessées par balle au cours du démantèlement du camp de Gdeim Izik. Le 17 février 2013, le Tribunal de Rabat a condamné M. Haddi à 25 ans de prison pour « actes violents envers des fonctionnaires publics dans l’exercice de leurs fonctions, avec intention de donner la mort » (article 267 du Code pénal du Royaume du Maroc), dans le contexte du macro-procès de Gdeim Izik.
    L’Observatoire exprime son inquiétude quant aux allégations de mauvais traitements et à la dégradation de l’état de santé de Mohamed Lamin Haddi et appelle les autorités marocaines à adopter immédiatement des mesures appropriées afin de garantir sa sécurité, son intégrité physique et son bien-être psychologique.
    En outre, l’Observatoire exhorte les autorités compétentes à libérer immédiatement Mohamed Lamin Haddi pour raisons humanitaires au vu de sa situation médicale, et à mener une enquête indépendante, exhaustive et impartiale sur les allégations de mauvais traitements mentionnées ci-dessus dans le but d’identifier les responsables et d’appliquer les sanctions pénales et/ou administratives prévues par la loi.
    Actions requises :
    L’Observatoire vous prie de bien vouloir écrire aux autorités marocaines en leur demandant de :
    i. Procéder à la libération immédiate de Mohamed Lamin Haddi pour raisons humanitaires au vu de sa situation médicale ;
    ii. Garantir en toutes circonstances l’intégrité physique et le bien-être psychologique de Mohamed Lamin Haddi ;
    iii. Mener une enquête prompte, exhaustive, impartiale et transparente à propos des allégations de mauvais traitements à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi afin d’identifier les responsables et d’appliquer les sanctions pénales et/ ou administratives prévues par la loi.
    iv. Mettre fin à toute forme de harcèlement, y compris au niveau judiciaire, à l’encontre de Mohamed Lamin Haddi et de l’ensemble de défenseurs des droits humains au Sahara occidental.
    Adresses :
    • M. Saad Dine El Otmani, Premier Ministre du Maroc. Fax : +212 37 76 99 95/37 76 86 56
    • M. Nasser Bourita, Ministre des affaires étrangères et de la coopération du Maroc. E-mail : ministere@maec.gov.ma
    • M. Mohamed Ben Abdelkader, Ministre de la justice. E-mail : ccdh@ccdh.org.ma
    • M. Mustapha Ramid, Ministre d’État chargé des droits de l’Homme. E-mail : contact@didh.gov.ma
    • Mme. Amina Bouayach, Présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH). Email : cndh@cndh.org.ma
    • S.E. M. Omar Zniber, Représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies à Genève et des autres organisations internationales en Suisse. Email : mission.maroc@ties.itu.int / maroc.ge@maec.gov.ma
    • M. Alem Menouar, Ambassadeur, Mission du Royaume du Maroc auprès de l’Union européenne. E-mail : mission.maroc@skynet.be
    Prière d’écrire également aux représentations diplomatiques du Maroc dans vos pays respectifs.
    ***
    Genève- Paris, 19 février 2021
    Merci de bien vouloir informer l’Observatoire de toutes les actions entreprises en indiquant le code de cet appel.
    L’Observatoire pour la protection des défenseurs des droits de l’Homme (l’Observatoire) est un programme créé en 1997 par l’Organisation mondiale contre la torture (OMCT) et la FIDH. Il a vocation à protéger les défenseur.e.s des droits de l’Homme victimes de violations et à leur apporter une aide aussi concrète que possible. L’OMCT et la FIDH sont membres de ProtectDefenders.eu, le Mécanisme de l’Union européenne pour les défenseur.e.s des droits de l’Homme mis en œuvre par la société civile internationale.
    Pour contacter l’Observatoire, appeler la ligne d’urgence :
    • E-mail : Appeals@fidh-omct.org
    • Tél. OMCT : + 41 22 809 49 39
    • Tél. FIDH : + 33 1 43 55 25 18
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Western Sahara,
  • Etats-Unis -Sahara Occidental : Camouflet pour le Maroc

    LES ÉTATS-UNIS SOUTIENNENT LE PROCESSUS ONUSIEN POUR LA RÉSOLUTION DU CONFLIT AU SAHARA OCCIDENTAL : Camouflet pour le Maroc

    Les États-Unis vont continuer à soutenir le processus onusien en vue d’une solution « juste » et « durable » au différend de longue date au Sahara occidental. L’affirmation vient de Ned Price, porte-parole du département d’État américain dirigé par Antony Blinken, en conférence de presse lundi. La déclaration a fait l’effet d’une bombe au Maroc, à tel point que la propagande médiatique du Makhzen a été actionnée à l’effet de pervertir les propos du porte-parole du département d’État us.
    «Ce que nous avons dit reste globalement valable au sujet de la question du Sahara occidental, a déclaré Ned Price, précisant qu’ « il n’y a aucune mise à jour pour le moment ». « Nous continuerons à soutenir le processus des Nations unies pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date entre le Maroc et le Front Polisario, a ajouté le porte-parole du département d’État américain, lors d’un point de presse en réponse à une question sur la position de la nouvelle administration américain quant au conflit au Sahara occidental.
    Voilà donc un camouflet pour la diplomatie marocaine qui continue à croire que la supposée marocanité du Sahara occidental, proclamée par l’ex-président Trump, est une décision « irréversible » alors que l’administration de Joe Biden opère un examen approfondi en vue de revenir sur la décision de Donald Trump.
    Et non seulement l’administration de Biden tient au processus de l’ONU pour le règlement de la question sahraouie, mais aussi elle soutient la mission de la MINURSO. Pour le département d’Etat US en effet, les États-unis vont également continuer « d’appuyer le travail de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région ».
    À rappeler que le 10 décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaître la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste. Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégale et a invité, le nouveau locataire de la maison blanche, Joe Biden à revenir sur cette décision unilatérale.
    L’organisation des Nations unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d’autodétermination est prévu depuis 1991. Suite à l’annonce de Trump, l’ONU avait rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangée. Qui plus est la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche est pour le moins contradictoire : l’appui à la Minurso , dont la mission est précisément d’organiser le référendum d’autodétermination du peuple sahraoui ,ne peut se faire sans la remise en cause de la scandaleuse décision de Donald Trump , qui s’est fait manipuler comme un enfant de cœur par son gendre Jared Kouchner , instrument du sioniste Netanyahou , obnubilé par sa réélection pour empêcher son inculpation pour corruption.
    De fait la déclaration du porte-parole de la Maison Blanche laisse croire que Washington risque de s’aligner sur la position de la France et donc serait disqualifié à être le «pen Holder» -rédacteur- de la résolution du conseil de sécurité devant renouveler le mandat de la Minurso lors de la réunion du Conseil de sécurité en Avril prochain.
    M. Bendib
    #Maroc #Israël #Normalisation #SaharaOccidental #WesternSahara
  • Sahara occidental: Washington continue de soutenir le processus onusien

    Les Etats-Unis vont continuer à soutenir le processus onusien en vue d’une solution «juste» et «durable» au différend de longue date au Sahara occidental, a affirmé lundi le porte-parole du département d’Etat américain
    Ned Price.

    «Ce que nous avons dit reste globalement valable» au sujet de la question du Sahara occidental, a déclaré Ned Price, disant «qu’il n’y a aucune mise à jour pour le moment».
    «Nous continuerons à soutenir le processus des Nations Unies pour mettre en œuvre une solution juste et durable à ce différend de longue date» entre le Maroc et le Front Polisario, a ajouté le porte-parole du département d’Etat américain, lors d’un point de presse en réponse à une question sur la position de la nouvelle administration américain quant au conflit au Sahara occidental. Il a indiqué que les Etats Unis vont également continuer «d’appuyer le travail de la Mission des Nations Unies pour le référendum au Sahara occidental (MINURSO) pour surveiller le cessez-le-feu et prévenir la violence dans la région». Le 10 décembre dernier, l’ex-président américain, Donald Trump avait annoncé reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental, en contrepartie de la normalisation des relations entre le régime marocain et l’entité sioniste.
    Cette proclamation a été dénoncée aussi bien aux Etats-Unis que par la communauté internationale qui a rappelé son caractère illégal et a invité, le nouveau locataire de la maison blanche, Joe Biden à revenir sur cette décision «unilatérale». L’organisation des Nations Unies considère les territoires sahraouis occupés comme des territoires non autonomes où un référendum d’autodétermination est prévu depuis 1991. Suite à l’annonce de Trump, l’ONU avait rappelé que sa position vis-à-vis de la question sahraouie restait inchangée.
    Tags : Sahara Occidental, Maroc, Joe Biden, Western Sahara,
  • L'enlèvement de deux détenus politiques sahraouis après 48 heures soumis à une détention politique dans la prison locale d’ El-ayoune occupée.

    La force d’occupation marocaine a enlevé, de nouveau, deux prisonniers politiques sahraouis de la prison locale d’El-Ayoune / Sahara Occidental occupé, profitant de la quarantaine mondiale associée à l’épidémie de Coronavirus COVID19, où il est interdit aux détenus de bénéficier de leur droit à une visite familiale.

    Dans ce contexte, les familles des deux prisonniers politiques sahraouis enlevés, « Ghali Hamdi Albu Baih Bouhalla »( 33 ans) et « Mohamed Nafeh Othman Boutsoufra » (33 ans), ont été surpris par la nouvelle acte d’enlèvement du prison locale susmentionnée vers les prisons locales 01 et 02 à Ait Melloul / Maroc après avoir passé seulement 48 heures dans le premier prison.
    Le 15 février 2021, ils ont comparus pour la première fois à distance en utilisant la technologie vidéo devant le tribunal de la première instance à El-Ayoune occupé, suite à la demande de leur commission de défense, l’audition de leur affaire fabriquée sera reportée au 22 février 2021 suite.
    Dans le cadre de cette situation délicate, la famille du prisonnier politique sahraoui, « Mohamed Nafeh Othman Boutsoufra » n’a été informé que le 16 février 2021 par un prisonnier que leur fils est transféré dans la prison locale 02 à Ait Melloul / Maroc.
    Dans autre sens la famille du prisonnier politique sahraoui « Ghali Hamdi Albu Baih Bouhalla » a ignoré l’endroit où se trouvait leur fils jusqu’au 17 février 2021. le détenu se trouvait finalement dans la prison locale 01 à Ait Melloul / Maroc sans fournir aucune explication sur les raisons de son transfert..
    Avec amertume, les deux familles expriment leur crainte à l’avenir de cette mesure arbitraire et de représailles contre la vie, la sûreté et la sécurité de leurs deux fils.
    En outre, cette mesure de rétorsion constituera une pression psychologique sur les deux prisonniers politiques sahraouis, qui sont transférés dans une prison située à plus de 650 kilomètres de leur siège de suivi dans le tribunal illégal.
    Pendant cette période, ils seront privés de contact avec leur famille et leur défense, qui avait soumis une demande de visite au prison locale d’El-Ayoune pour les écouter et préparer leur procès avant d’être également surpris par leur expulsion et leur distribution dans deux prisons d’une même ville.
    La force d’occupation marocaine avait l’habitude de transférer les prisonniers politiques sahraouis et de les expulser de leurs familles dans les villes occupées du Sahara occidental.
    Il reste à noter que la force d’occupation marocaine en 01 août 2005, a enlevé 05 défenseurs des droits humains sahraouis de l’intérieur de la prison locale de Laâyoune / Sahara occidental après avoir passé seulement une semaine en détention politique dans cette prison sans procès, cela revient à:
    + L’ancien prisonnier politique sahraoui Ali Salem Tamek , qui a été transféré au prison locale d’Ait Melloul / Maroc.
    + Les anciens prisonniers politiques sahraouis «Ibrahim Noumria», «Hussein Lidri», «Mohamed Al-Moutaoikel» et «Lrabi Messaoud», transférés au complexe pénitentiaire d’Okasha à Casablanca / Maroc.
    Laâyoune / Sahara Occidental occupé: 17 février 2021
    Le bureau exécutif Collectif des défenseurs Sahraouis des Droits Humains au Sahara Occidental
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Maroc,
  • Maroc : le retour de Tebboune fait trembler le Makhzen

    Avec le retour d’Abdelmajid Tebboune, tous les espoirs du Makhzen de voir l’Algérie sombrer dans la guerre civile se sont écroulés. Rabat rêvait de voir le président algérien sur un fauteuil roulant à cause de l’infection au coronavirus. En le voyant debout, sain et sauf, les nervis de Mohammed VI ont dû maudire le destin qui a contrarié leurs espoirs.

    Pour les gouvernanats marocains, Tebboune représente l’incarnation de feu président Houari Boumediène, par son courage, sa détermination et surtout son soutien au droit à l’autodétermination du peuple sahraoui. Contrairement aux marocains, les sahraouis ont chanté et dansé de joie le jour oè il a mis les pieds sur le sol de l’aéroport de Boufarik. Par sa baraka, ils ont pu rompre le joug du prétendu processus de paix onusien qui visait à leur imposer une pseudo-solution sous la souveraineté d’un Etat voyou qui n’a aucun respect pour les droits de l’homme ni les principes de démocratie, un Etat qui excelle dans la répression, le terrorisme et le trafic de drogues.
    L’Algérie s’est enfin réveillé après le long sommeil causé par la maladie du président Abdelaziz Bouteflika. Son réveil fait trembler le Makhzen. Il craint son retour sur la scène internationale, notamment sur la scène sahélienne où l’armée algérienne pourrait intervenir dans le cadre d’un contingent militaire panafricain dirigé et financé par l’Algérie. De là, les intox du Makhzen sur une participation de l’ANP au G5. Il s’agit, en fait d’un sondage sur la position d’Alger à ce sujet après les multiples contacts apr téléphone entre les présidents Maroc et Abdelmajid Tebboune.
    Depuis son arrivée, Tebboune a déjè damé le pion au roi du Maroc en libérant les activistes du Hirak. Son programme destiné à bâtir un Etat de droit préoccupe à Rabat où le régime s’accroche à des pratiques révolues et condamnées par la communauté internationale.
    Tags : Maroc, Algérie, Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Union Africaine,
  • Maroc : La normalisation avec Israël met à nu la lâcheté des élites marocaines

    Les américains soutiennent la position marocaine dans la question du Sahara Occidental. La preuve se trouve dans le texte de la résolution qu’ils rédigent chaque année au Conseil de Sécurité et qui invite les sahraouis à embrasser la proposition d’autonomie marocaine. D’ailleurs, Hillary Clinton l’a clairement déclaré à l’occasion d’une de ses visites au Maroc. Par conséquent, cette histoire de deal entre Rabat et Donald Trump n’est qu’un leurre visant à justifier le vieux rêve marocain de suivre les pas de l’Egypte et de la Jordanie et établir des relations officielles avec l’entité sioniste en vue de profiter de l’argent des juifs d’origine marocaine.

    Le Makhzen, conscient de l’obsession des marocains pour le territoire du Sahara Occidental, n’a pas trouvé d’autre moyen de les faire avaler la pilule de la normalisation avec les bourreaux du peuple palestinien. Ainsi, les élites marocaines ont exprimé leur soutien à la trahison de leur roi par le silence. Ne dit-on pas que celui qui se tait consent? L’amertume de cette position a été exprimé par le leader du PJD, le parti islamiste qui a toujours déclaré que la question palestinienne était une ligne rouge. Aujourd’hui, Benkirane, tel un enfant pris en flagrant délit, crit : « C’est pas nous, c’est le roi qui en a décidé de cela et nous ne pouvons pas contrarier les décisions souveraines ».
    Ainsi, plus de 45 après la prétendue Marche Verte, la question du Sahara Occidental continue d’être l’arme du régime pour museler les voix dissidentes. Dans ce cas, à l’aide de Benjamin Netanyahou, un homme qui pour sauver sa tête n’a pas hésité à utiliser la ruse pour tromper un roi connu pour son incompétence.
    Tags : Maroc, Israël, Normalisation, Sahara Occidental, Western Sahara,
  • Le Sahara Occidental au menu des entretiens entre l'ambassadeur d'Algérie en France et le président du Sénat français

    L’Ambassadeur d’Algérie en France s’entretient avec le président du Sénat français

    L’ambassadeur d’Algérie en France, Mohamed Antar Daoud, a renouvelé la volonté de l’Algérie de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines, conformément à la volonté exprimée par les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron.
    Après avoir été reçu par le président du Sénat français, Gérard Larcher, l’ambassadeur d’Algérie, Mohamed Antar Daoud, a salué la qualité des relations entre les parlements des deux pays, réitérant «la volonté de la partie algérienne de renforcer la coopération bilatérale dans tous les domaines en ligne. avec la volonté exprimée par les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron de travailler ensemble sur les dossiers d’intérêt commun, notamment économiques, régionaux et le dossier mémoire ».
    La réunion a été l’occasion de discuter des questions régionales, les deux responsables ayant salué la formation d’une autorité exécutive temporaire en Libye, exprimant le soutien de leurs pays aux efforts des Nations Unies pour une réconciliation libyo-libyenne, loin de toute ingérence étrangère. .
    Concernant le Mali, les pourparlers ont permis une «satisfaction des différentes parties» concernant la convocation de la cinquième réunion de haut niveau du Comité de suivi de l’accord sur la paix et la réconciliation au Mali le 11 février 2021, à Kidal, qui a vu la participation du ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, par visioconférence.
    Concernant les autres développements au Sahel, il a été souligné qu’il importait de renforcer les mécanismes de coopération internationale dans le domaine de la lutte contre le terrorisme et de la criminalité transnationale organisée et ses relations avec divers trafics: drogues, armes et immigration illégale.
    A propos de la question du Sahara occidental, l’ambassadeur a attiré l’attention sur la gravité de la situation dans les territoires occupés résultant du retour au langage des armes entre le Maroc et le Front Polisario, rappelant «la position ferme de l’Algérie en faveur du peuple sahraoui exerçant leur droit à l’autodétermination conformément aux principes de la Charte des Nations Unies et aux règlements pertinents du Conseil de sécurité et de l’Assemblée générale ».
    De son côté, Gérard Larcher a adressé ses «meilleurs vœux de bonne santé» au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, «et de réussite dans l’exercice de ses fonctions», exprimant sa «satisfaction quant à la force des liens de coopération existants entre les deux pays dans tous les domaines et la volonté politique des deux côtés de lui donner une nouvelle dynamique ».
    Au cours de cette rencontre, un échange de vues approfondi a eu lieu sur la réalité des relations entre les deux pays et les perspectives de renforcement de la coopération parlementaire.
    A cet égard, Gérard Larcher a exprimé sa «détermination à travailler à l’intensification des échanges avec l’Assemblée nationale en organisant dans les meilleurs délais la deuxième édition du Forum de coopération parlementaire de haut niveau, et en mettant en place un nouveau mécanisme de concertation sur les principaux enjeux du l’agenda international aussi ».
    Les entretiens ont également porté sur les futurs échanges bilatéraux, car ils se sont concentrés sur la cinquième réunion du comité gouvernemental de haut niveau algéro-français, qui se tiendra prochainement en Algérie.
    Echourouk, 21 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara, Algérie, France, Gérard Larcher,
  • Sahara Occidental : Organisations qui luttent pour le peuple sahraoui

    ANN ARBOR, Michigan – En tant que dernière colonie d’Afrique, le Sahara occidental est une nation principalement à faible revenu avec un accès limité à l’eau potable et à une alimentation suffisante. La courte espérance de vie de 54 ans indique de mauvaises conditions de santé. Le Sahara occidental est le deuxième exportateur de phosphate au monde, mais les résidents sont incapables de récolter les avantages économiques en raison de l’occupation continue par le Maroc. Partout dans le monde, des populations, des pays et des ONG se battent pour la sécurité, la prospérité et la libération du peuple sahraoui.

    La situation au Sahara occidental
    Le Maroc occupe le Sahara Occidental depuis 1975, ce qui signifie que le peuple sahraoui doit suivre les lois fixées par le gouvernement marocain sans aucune contribution démocratique. L’ONU n’a jamais reconnu cette occupation car elle viole les lois internationales énoncées dans les Conventions de Genève. Bien que le Maroc prétende s’orienter vers un référendum où les résidents du Sahara Occidental peuvent voter sur leur propre indépendance, une enquête de l’ONU rapporte que le gouvernement marocain a fortement interféré avec les progrès de ce référendum.
    L’interdiction des médias au Sahara occidental signifie que la police marocaine arrête les Sahraouis surpris en train de filmer des manifestations ou d’autres activités indépendantistes et le gouvernement marocain empêche les journalistes du monde entier d’entrer au Sahara occidental, obligeant souvent les journalistes à supprimer toute séquence filmée dans la région.
    Les militants indépendantistes sahraouis surpris en train de manifester ou de tenir le drapeau du Sahara occidental dans les rues sont frappés à coups de matraque par la police marocaine et souvent arrêtés et soumis à des tortures, notamment des planches d’eau, des incendies chimiques et des électrocutions. Beaucoup ont des membres de leur famille qui ont disparu il y a des années et qui n’ont toujours pas été retrouvés.
    Récupérer la terre
    Le Sahara occidental est divisé par un mur séparant le territoire sous contrôle marocain de celui occupé par le Front Polisario, la milice indépendantiste du Sahara occidental. Les mines terrestres placées par l’armée marocaine jonchent les deux côtés du mur, rendant la terre dangereuse et inutilisable.
    Afin de réduire cette menace, l’ONU dirige les efforts visant à éliminer les mines terrestres et autres risques explosifs dans le cadre de la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO). Depuis 2008, le Service de l’action antimines des Nations Unies (UNMAS) a récupéré plus de 147 millions de mètres carrés de terrain en enlevant des explosifs. Il a également éduqué 73 044 habitants sur la sécurité et la reconnaissance des dangers.
    L’UNMAS reçoit son financement de 3,2 millions de dollars par le biais du budget de maintien de la paix de l’ONU, ainsi que 60 000 dollars supplémentaires du Danemark et 67 660 dollars de l’Espagne. Pour achever le déminage, l’UNMAS estime qu’un montant supplémentaire de 3,4 millions de dollars serait nécessaire.
    Sahara occidental: une nation assoiffée
    L’eau est une ressource rare au Sahara occidental et les familles doivent souvent parcourir de longues distances pour y accéder. Les entreprises alimentaires marocaines épuisent les réserves d’eau souterraines en utilisant le territoire pour cultiver des produits expédiés dans le monde entier. La Suisse, la Finlande, la Suède et la Norvège boycottent les produits cultivés au Sahara Occidental pour tenter de ramener l’eau au peuple sahraoui.
    En 2018, Clifton Shimega , volontaire de la MINURSO, du Kenya, s’est rendu dans un village reculé du Sahara occidental pour installer une pompe à eau. Cette pompe fournit désormais de l’eau potable et des installations sanitaires aux habitants et aux animaux de la région.
    En plus de l’extraction de l’eau, l’extraction du pétrole avait posé un problème. Le prédécesseur de WSRW, la Coalition internationale pour la protection des ressources naturelles au Sahara Occidental, a réussi en 2002 à chasser les sociétés de prospection pétrolière lorsque leur utilisation des terres a été déclarée illégale par l’UE.
    Pêche: reprendre les eaux
    Les pêcheries marocaines utilisent des pratiques de pêche non durables au large des côtes du Sahara occidental et le gouvernement conclut des accords avec d’autres nations pour permettre également à leurs pêcheries d’accéder. Une étude publiée en 2011 par Océanic Développement prévoyait que si les entreprises de pêche européennes continuaient à utiliser ces eaux, l’écosystème de poissons de cette zone serait bientôt complètement épuisé.
    Western Sahara Resource Watch (WSRW), une ONG dédiée à la lutte contre le pillage des ressources au Sahara Occidental, a mené une campagne «Pêcher ailleurs!» campagne pour vulgariser ces résultats et a réussi à convaincre l’UE de voter contre la poursuite de ces contrats de pêche avec le Maroc en 2011. Cependant, certains bateaux européens pêchent encore illégalement dans les eaux.
    Aide au Sahara occidental
    Chassés de leur patrie, 200 000 réfugiés sahraouis vivent dans des camps à Tindouf et aux alentours, en Algérie. Les camps sont gérés démocratiquement mais disposent de peu de ressources et la plupart des hommes combattent dans le Front Polisario. L’ONU fournit une aide étrangère, mais le secrétaire général de l’ONU recommande de l’augmenter.
    Bien que des années d’occupation et de guerre aient dévasté la nation, il y a de l’espoir pour l’avenir alors que les mouvements de personnes à travers le monde aident à enquêter sur l’occupation du Sahara occidental, dissuadent l’extraction injuste des ressources et les violations des droits de l’homme et fournissent des ressources pour soutenir le peuple sahraoui en leur bataille pour la liberté.
    – Élise Brehob
    Source : Borgen Magazine, 21 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Front Polisario, Maroc, Western Sahara,
  • Inhofe et Leahy dirigent 25 collègues pour exhorter Biden à annuler la décision malavisée du Sahara occidental

    Le sénateur américain Jim Inhofe (R-Okla.) Et Patrick Leahy (D-Vt.) Ont conduit 25 de leurs collègues du Sénat aujourd’hui à envoyer une lettre exhortant le président Biden à annuler la décision erronée précédente de reconnaître officiellement les allégations illégitimes du Royaume du Maroc de souveraineté sur le Sahara occidental et réengagent les États-Unis à poursuivre un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui du Sahara occidental.

    Les sénateurs ont écrit: «La décision brusque de l’administration précédente, le 11 décembre 2020, de reconnaître officiellement les revendications illégitimes de souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara occidental était à courte vue, a sapé des décennies de politique américaine cohérente et a aliéné un nombre important de Nations africaines. Nous vous exhortons respectueusement à revenir sur cette décision malavisée et à réengager les États-Unis à poursuivre un référendum sur l’autodétermination du peuple sahraoui du Sahara occidental.
    Ils ont poursuivi: «Les États-Unis doivent au peuple sahraoui d’honorer notre engagement, d’aider à faire en sorte que les Marocains soient à la hauteur du leur et de mener à bien ce référendum. Le peuple sahraoui mérite le droit de choisir librement son propre destin. Nous espérons pouvoir compter sur vous pour être un partenaire dans cet effort. »
    Les sénateurs se sont joints à l’envoi de cette lettre: le Sens. John Boozman (R-Ark.), Angus King, Jr. (I-Maine), Mike Rounds (RS.D.), Joe Manchin III (DW.Va.), John Hoeven (RN.D.), Deb Fischer (R-Neb.), Richard Shelby (R-Ala.), Sheldon Whitehouse (DR.I.), Maria Cantwell (D-Wash.), Susan M. Collins (R -Maine), Rob Portman (R-Ohio), Kevin Cramer (RN.D.), Shelley Moore Capito (RW.Va.), Cory Booker (DN.J.), Lisa Murkowski (R-Alaska), Jack Reed (DR.I.), Kyrsten Sinema (D-Ariz.), Roger Wicker (R-Miss.), Mazie K. Hirono (D-Hawaï), Cindy Hyde-Smith (R-Miss.), Jeanne Shaheen (DN .H.), Chris Van Hollen (D-Md.), Mark Kelly (D-Ariz.), Ben Ray Lujan (DN.M.) et Dick Durbin (D-Ill.).
    Le texte intégral de cette lettre peut être consulté ici et ci-dessous.
    Cher président Biden:
    La décision brusque de l’administration précédente, le 11 décembre 2020, de reconnaître officiellement les revendications illégitimes de souveraineté du Royaume du Maroc sur le Sahara occidental était à courte vue, a sapé des décennies de politique américaine cohérente et a aliéné un nombre important de nations africaines. Nous vous exhortons respectueusement à revenir sur cette décision malavisée et à réengager les États-Unis à poursuivre un référendum d’autodétermination pour le peuple sahraoui du Sahara occidental.
    Le sort du peuple sahraoui est dans l’incertitude depuis que les Nations Unies ont adopté pour la première fois une résolution appelant à un référendum sur l’autodétermination en 1966. Pendant plus de cinq décennies après l’action des Nations Unies, l’objectif simple et fondamental du peuple sahraoui pour décider librement, pour eux-mêmes, leur sort a été bloqué et soumis à une promesse non tenue après une promesse non tenue.
    La question des revendications de souveraineté du Maroc sur le Sahara occidental n’est pas nouvelle. La Cour internationale de Justice a rejeté ces allégations en 1975, déclarant clairement que les documents et informations fournis par le Maroc «n’établissaient aucun lien de souveraineté territoriale entre le territoire du Sahara occidental et le Royaume du Maroc». Malgré l’arrêt sans ambiguïté de la Cour, le Maroc a maintenu sa revendication illégale du Sahara occidental et, après la décolonisation, a tenté d’annexer le territoire par la force. Le peuple du Sahara occidental, agissant à travers le Polisario, a défendu ses droits et sa terre.
    Après plus d’une décennie de violence, les Nations Unies sont finalement intervenues en 1991 et les deux parties ont convenu d’un cessez-le-feu et d’une voie à suivre. Dans le cadre du soi-disant «Plan de règlement», le Maroc et le Sahara occidental ont convenu de tenir un référendum et ont créé la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental – une mission qui a été prolongée à plusieurs reprises et qui se poursuit encore à ce jour.
    Les efforts diplomatiques ultérieurs, y compris ceux dirigés par l’ancien secrétaire d’État James Baker, ont mené à plusieurs projets avec le Maroc et le Sahara occidental, y compris, notamment, le soi-disant «Accord de Houston», qui a réengagé le Maroc et le Sahara occidental en 1997, à un référendum sur autodétermination. Le Maroc, reconnaissant qu’il perdrait probablement un vote, a effectivement renoncé aux négociations l’année suivante en déclarant qu’il n’accepterait jamais un référendum qui inclurait l’indépendance comme résultat potentiel, malgré des années de promesses autrement. Malheureusement, la réticence du Maroc à négocier de bonne foi a été un thème récurrent au fil des ans. La décision de l’administration précédente de reconnaître leurs revendications n’a servi qu’à récompenser des décennies de mauvais comportement de la part du gouvernement marocain.
    La situation au Sahara occidental a été qualifiée de «conflit gelé» – là où aucune résolution n’existe, mais il n’y a pas de conflit actif perçu. Cela permet au reste du monde d’oublier facilement le sort du peuple sahraoui. Appeler cela un «conflit gelé» le fait paraître inoffensif, alors que la réalité est que c’est tout sauf cela.
    Des dizaines et des dizaines de milliers de Sahraouis vivent dans des camps de réfugiés, principalement à Tindoof, en Algérie. Ils ont été forcés de quitter leurs maisons en attendant une résolution. Permettre à ce processus de s’arrêter année après année leur a coûté une génération de liberté. Certains d’entre nous ont visité ces camps à plusieurs reprises – pas plus tard qu’en 2019 – où nous avons clairement vu leur persévérance et leur espoir.
    Les États-Unis doivent au peuple sahraoui d’honorer notre engagement, de faire en sorte que les Marocains soient à la hauteur du leur et de mener à bien ce référendum. Le peuple sahraoui mérite le droit de choisir librement son propre destin. Nous espérons pouvoir compter sur vous pour être un partenaire dans cet effort.
    Sincèrement,
    Source : Blog du Sénateur James Inhofe, 17 fév 2021
    Tags : Sahara Occidental, Western Sahara, Front Polisario, Sénat américain, James Inhofe, Patrick Leahy,