Gérard Fauré confirme qu’un ancien ministre français s’est fait poisser au Maroc dans une partouze avec des petits garçons
Étiquette : Yves Saint Laurent
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Quand Gérard Fauré confirmait les rumeurs sur Jack Lang au Maroc
Le prince de la cocaïne, Gérard Fauré, revient en force sur la scène médiatique. D’après ses propres mots, il veut vider ses entrailles, « vomir » tout ce qu’il sait sur les pratiques perverses des élites françaises.Suite au succès retentissant de son premier livre, « Le dealer du tout Paris » , il vient de publier « Le prince de la coke ». Si dans le premier il raconte son enfance au Maroc, comment il est devenu délinquant en Espagne, ses braquages de banques… dans le dernier il apporte de nouveaux détails sur les réseaux pédophiles juste au moment où la justice prépare le procès de Gabriel Matzneff, l’écrivain dont les ouvrages contiennent de nombreuses histoires de relations sexuelles avec des mineurs.Pour lui, toute l’élite parisienne est corrompue et le prétendue philosophe et penseur BHL est « le Jeffrey Epstein français ». A cela s’ajoute s’ajoute les policiers et douaniers qui protègent les réseaux mafieux moyennant des belles sommes d’argent.Dans son nouveau livre, il revient sur des faits déjà connus du public français, tel que l’histoire de Frédéric Mittérand et son prétendu tourisme sexuel et il confirme les propos de Luc Ferry, le ministre de l’Education nationale, à propos d’un « ancien ministre » français qui « s’est fait poisser » à Marrakech dans une partouze avec des petits garçons ». Il fait allusion aux accusations dont Jack Lang a fait l’objet et qui ont déclenché une enquête judiciaire sans résultat.Le Maroc est citée dans tous les scandales sexuels : Jeffery Epstein, Pierre Bergé, Yves Saint-Laurent, Gérard Fauré…. Non sans raison, il a décroche le titre de « La Thaïlande d’Afrique du Nord ».Tags : Maroc, tourisme sexuel, pédophilie, cocaïne, élite française, Gérard Fauré, Jack Lang, Luc Ferry, Jeffery Epstein, Pierre Bergé, Yves Saint-Laurent, Bernard Henry Lévy, BHL, -
Maroc :Les mystères du Jardin Majorelle de Marrakech
Par S. C. DJAZAIRIA : Un lieu mystérieux où se sont déroulées des partouzes pédophiles comme un must-see !!C’est ce qui continue de se faire avec le Jardin Majorelle qui, malgré la sombre affaire de pédophilie dans laquelle il a été impliqué, l’ex-ministre français de la culture, Jack Lang, n’a pas perdu en popularité. Bien au contraire, le site est un des lieux les plus visités de Marrakech, au Maroc, avec plus de 600.000 visites par an, faisant de cet endroit un des lieux « incontournables » de la ville.Avant de rentrer dans le vif du sujet, résumons, rapidement, le cadre de la pédophilie et de la prostitution de mineurs au Maroc.La Coalition contre les Abus Sexuels sur les Enfants a enregistré 70 victimes de pédophilie, par jour, âgées entre 10 ans et 15 ans, si ce n’est plus vue la réticence qu’ont les victimes d’agressions sexuelles à porter plainte. Ces crimes sont plus rencontrés dans les grandes villes touristiques : Marrakech, Essaouira, Tanger, Tetouan, 70 Soixante-dix,par jour. Prenons le temps de réaliser ces chiffres avec un peu de recul, et lisons-les en prenant conscience de la gravité de la chose, que ces 70 enfants existent bel et bien et ne sont pas que des statistiques répertoriées dans une liste.La pédophilie dans les pays non-occidentaux : plus tolérée ?Pascal Blanchard, historien spécialiste de l’empire colonial français, s’était exprimé à l’occasion de la sortie du film Gauguin – Voyage de Tahiti sur la pédophilie dans les colonies.Le raisonnement est applicable au cas marocain, du fait que la pédophilie, lorsqu’elle est commise au Maroc, ne fait pas rougir autant qu’en France, et que les touristes occidentaux se permettent des choses au Maroc qu’ils ne feraient pas autre part !!.Est-ce que l’innocence, le droit à une enfance heureuse, le droit à la protection contre ce genre de crimes et trafics ne vaut que pour les enfants ressortissants de pays occidentaux ? Les enfants issus de milieux pauvres dans les pays non-occidentaux sont aujourd’hui traités comme des enfants de « seconde zone », à qui l’on peut arracher l’innocence et la candeur, en échange de quelques billets. Il semblerait que les êtres humains sont tous d’accords pour considérer qu’un enfant, quelle que soit sa nationalité, son origine ethnique, son lieu de résidence, sa classe sociale, doit être protégé de la même manière, et que profiter d’un enfant est d’une monstruosité sans nom.Alors pourquoi l’affaire Majorelle, et plus largement la prostitution infantile, n’émeuvent pas de la même manière que les affaires de pédophilie en Occident ?Cette question soulève un problème beaucoup plus large dans le monde d’aujourd’hui, mais on se limitera ici à l’affaire Majorelle pour ne pas se disperser.« Là-bas tout est autorisé, toutes les violences, tous les plaisirs, toute la prostitution ». Plusieurs affaires de pédophilie au Maroc, comme dans d’autres pays non-occidentaux où existe la prostitution infantile répondant aux faveurs des touristes, illustre la manière dont est plus timidement condamnée et diabolisée la prostitution de mineurs en dehors de l’Occident.Complicité des autorités et laisser-faire du MakhzenEn 2013, la grâce royale a été accordée à 48 ressortissants espagnols dont Daniel GalvanViña, surnommé le « violeur de Kénitra », un pédophile ayant non seulement commis 11 viols sur des mineurs âgés entre 4 à 15 ans, mais filmé les actes.Résultat : ce geste injustement favorable au pédophile espagnol a provoqué un tollé au Maroc. Suites aux manifestations et au mécontentement traversant le royaume, et les esprits dénonçant de plus en plus la prostitution infantile, Mohamed VI est revenu sur sa décision.Au Maroc d’une prétendue complicité des policiers marocains, leur silence volontaire en échange de rchwa (pot-de-vin) face à certains touristes qui prendraient part à des rapports sexuels tarifés avec des mineurs marocains. L’avocat de Touche pas à mon enfant, association fondée en 2004 pour combattre la pédophilie, a pu déclarer « le problème, c’est qu’au nom de l’argent, ce pays ne contrôle pas son tourisme. Ce qui ouvre la porte à toutes les dérives. Et notre Code pénal n’est pas adapté. La parole de l’enfant n’est pas écoutée, les accusés sont souvent graciés. »L’affaire Majorelle : un scandale passé sous silenceL’affaire Majorelle éclate en mai 2011, dans un climat propice aux révélations choc, suite à l’affaire du Sofitel avec Dominique Strauss-Kahn. Luc Ferry accusait un ministre français —sans citer de nom— d’avoir commis des actes de pédophilie au Maroc : « un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».Pour beaucoup, le doute porte sur Jack Lang, ancien ministre de la culture. Ce dernier répond subito presto afin de « casser » l’ambiguïté autour de lui et déclare à la presse que « seront poursuivis pénalement tous ceux (journaux et personnes) qui mettront mon honneur en cause ».Cependant, la déclaration de Luc Ferry réveille les souvenirs d’un journaliste de France Télévisions remontant aux « années 2000 ». Il déclare alors aux enquêteurs avoir vu dans le passé une dépêche annonçant l’arrestation de Jack Lang dans un commissariat de Marrakech. Toutefois, un obstacle apparaît : la dépêche en question aurait subitement disparu, ce qui surprend le journaliste qui jure l’avoir lue. À l’issue de l’enquête, plus d’un an plus tard, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent et la villa Majorelle, apparaissent dans un rapport publié par le journal VSD. On peut alors lire les propos d’un prêtre français qui prévient de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle » et que « dans la Médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à [lui] ».Bergé nie, catégoriquement, ces allégations, pourtant une de ses déclarations reste très ambigüe « Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. À l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention » dans l’émission Stupéfiant!.Un livre paraît, écrit par Fabrice Thomas raconte une histoire intime, et relate le passé sulfureux qu’il a partagé dans ce lieu avec des noms célébres. Ce livre est passé complètement inaperçu. On y découvre pourtant des détails sordides et des révélations aussi claires.Est-ce que l’on imagine deux minutes que si l’affaire Majorelle s’était produite en ailleurs, dans un pays occidental, elle aurait été aussi rapidement dissipée ? Le scandale a été étouffé à tel point qu’encore beaucoup de touristes (y compris marocains!) visitent et se pavanent au Jardin Majorelle, en n’ayant nul doute des pratiques sadiques auxquelles s’y sont adonnées des hauts-placés et personnalités importantes.La grossière indulgence envers des célébrités accusées de pédophilie, prime au MarocMalgré les lourdes accusations et témoignages, rapportaient dans ce livre, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jouissent toujours d’une grande notoriété posthume tant en France qu’au Maroc.La rue où se situe le jardin à Marrakech porte le nom du couturier, et la fondation Pierre Bergé ne s’était pas gêné pour exposer et célébrer la culture berbère au sein du musée Yves Saint Laurent, et dans de nombreuses expositions. Profiter du Maroc à tous les niveaux. Quant à Jack Lang, il peut se consoler des rumeurs à son sujet dans sa fonction de président de l’Institut du monde arabe (très malvenu étant donné que les faits dont il est accusé se sont déroulés dans un pays considéré comme étant dans le monde arabe). Il entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec la famille royale marocaine.Mais peut-on réellement attendre d’un gouvernement qui gracie des pédophiles sans renom, d’incriminer et punir des personnes avec une telle notoriété ? La grossière indulgence envers ces célébrités accusées de pédophilie prime clairement sur l’honneur et la dignité des Marocains. S.C.DJAZAIRIAEtiquettes : Maroc, Jardin Majorelle, Marrakech, pédophilie, Jack Lang, Institut du Monde Arabe, Luc Ferry, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, -
Jack Lang : Rattrapé par ses casseroles…
Cette fois, c’est loupé : il ne sera pas le premier à occuper le poste de Défenseur des Droits.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=OFFiqCrUHJo&w=560&h=315]
Ce poste, qui remplace celui de Médiateur de la République qu’occupait Jean Paul Delevoye, et qui en élargit les prérogatives, vient donc d’échapper à Jack Lang. Officiellement, c’est pour ne pas avoir su tenir sa langue au journal de France 2 au lendemain de la révélation de l’arrestation de DSK. Lang avait en effet cru bon de préciser qu’en l’occurrence, pour la victime présumée, «il n’y avait pas mort d’homme»…
Mais ce n’est peut-être que la goutte qui a fait déborder un vase déjà bien trop plein.
En effet, parmi les responsabilités du poste convoité, il y avait aussi le rôle de Défenseur des Enfants. Et depuis que le nom de Lang circulait, de nombreuses associations qui oeuvrent pour venir en aide aux enfants victimes d’abus sexuels s’insurgeaient contre cette éventuelle nomination. Notamment à cause de plusieurs prises de position et rumeurs pour le moins douteuses et toutes très concordantes dans leur état d’esprit.
En 1977, Jack Lang a ainsi signé une pétition appelant à libérer 3 hommes emprisonnés pour avoir eu des relations sexuelles sans violence avec des mineurs de moins de 15 ans.
Plus tard, en 1991, il déclare, lors d’une interview au magazine Gay Pied, que « La sexualité puérile est encore un continent interdit, aux découvreurs du XXIe siècle d’en aborder les rivages. »
En 1997, le Capitaine Barril, un des patrons de la cellule anti-terrorisme de l’Elysée, a déclaré, lors d’une audience publique « Je me rappelle qu’on nous avait alerté pour stopper l’enquête sur le réseau pédophile « Coral » à cause des personnalités mises en cause. » Plus tard, il s’avèrera que le réseau Coral impliquait plus de 340 personnes issues du milieu des médias, de la politique, de la culture et du journalisme, qui auraient abusé d’enfants handicapés et autistes. Les noms de Jack Lang et de Frédéric Mitterand avaient été cités…
Enfin, plus récemment, lors de l’arrestation de Roman Polanski, Jack Lang faisait partie de ceux qui ont plaidé haut et fort pour la relaxe de celui-ci. Et on retrouvera au sein du comité de soutien au cinéaste pas mal de noms qui figuraient déjà dans le dossier Coral…
Bref, on voit bien que l’homme a de la suite dans les idées…
Rappelons ici, pour compléter le portrait de ce triste sire, qu’il est Député de la 6ème circonscription du Pas de Calais depuis 2007, et qu’à ce titre, il n’a fait aucune intervention en séance, n’a publié aucun rapport ni aucune proposition de loi. Son absentéisme sur les bancs de l’Assemblée est notoire et prouvé par cette absence quasi totale d’activité parlementaire. Mais gageons qu’il reviendra trainer ses guêtres en 2012 pour se faire réélire par des électeurs du Parti Socialiste qui se laisseront encore attraper par ses belles paroles…
Cela faisait déjà un bon moment que Jack Lang, prêt à tout pour continuer à grenouiller au plus haut de l’Etat, n’hésitait pas à accepter toutes les missions que pouvait lui confier Nicolas Sarkozy. Cette fois, c’est raté.
Allez Jack, fiche le camp. Il n’y a plus rien à gratter pour toi par ici !!!
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Jack Lang accusé publiquement de pédophilie
Roger Holeindre, journaliste et politique français, accuse ouvertement Jack Lang d’être un pédophile, il donne des détails sordides. Et il le défie publiquement de l’attaquer en justice s’il ment.
[youtube https://www.youtube.com/watch?v=FlSs0jmKwsc&w=560&h=315]
Jack Lang a déjà menacé plusieurs fois de poursuivre en diffamation ceux qui l’accuseraient de pédophilie. On attend toujours sa réaction (pour attaquer en diffamation, il faut établir que les faits allégués sont mensongers!!)
Malgrè les casseroles accumulées (voir aussi la plainte d’Emmanuel Verdun pour viol en réunion de sa fille), la presse ne bronche pas, et continue à clamer que Jack Lang est «le politique préféré des français». Omerta? Mais non…
Jack Lang accusé de Pédophilie
Après l’affaire DSK le parti socialiste va devoir certainement affronter une nouvelle tempête .Jack Lang accusé de pédophilie par Luc Ferry .
L’ancien ministre et philosophe Luc Ferry a lancé, sans le nommer, des accusations gravissimes à l’encontre de Jack Lang, qui aurait selon lui été arrêté au Maroc il y a plusieurs années à la suite d’une partouze pédophile. Arrêt sur images a donné le nom de la personne visée.
Si Luc Ferry n’a pas nommé Jack Lang, se contentant d’évoquer au cours du Grand Journal de Canal+ «un ancien ministre» dont il ne pouvait pas donner l’identité au nom du respect de la vie privée, la référence au député socialiste est plus qu’évidente et a même été soulignée sur le plateau par Alain Duhamel qui lui a répondu qu’il était « mauvaise Lang ».
Luc Ferry affirme que « les plus hautes autorités de l’Etat », notamment le Premier ministre (que l’on imagine être Jean-Pierre Raffarin) lui ont confirmé cette arrestation et la libération en toute discrétion (orchestrée par l’Elysée) de cet ancien ministre » qui se serait fait « poisser dans une partouze avec des petits garçons à Marrakech ».
Le philosophe poursuit en précisant que le tout-Paris est au courant de cette arrestation, mais qu’aucun journaliste n’a jamais écrit une ligne dessus au nom de la protection de la vie privée. Il a dénoncé du même coup (et à l’image de l’affaire DSK) l’hypocrisie de la presse française.
Des accusations pas tout à fait correctes, puisque le recoupement entre les propos de l’ancien ministre et des « rumeurs » publiées dans les médias depuis plusieurs années est facile à opérer et saute même aux yeux après quelques secondes de recherche.
Cette arrestation présumée de Jack Lang a été évoquée dès 2005 par L’Express et le site Arrêt sur Imagesfait également mention de la rumeur sur la pédophilie de Jack Lang. Le silence du reste des médias serait lié au fait qu’aucun élément tangible n’aurait été trouvé pour valider cette rumeur.
Source
Tags : Maroc, Jack Lang, Luc Ferry, Marrakech, pédophilie, partouze, YSL, Yves Saint-Laurent, Pierre Bergé, Majorelle, Roman Polanski, Frédéric Mitterand, France, Roger Holeindre, -
Maroc : Les secrets du Jardin Majorelle
Vous viendrait-il à l’esprit de considérer un lieu où se sont déroulées des partouzes pédophiles comme un must-see ?
C’est pourtant ce qui continue de se faire avec le Jardin Majorelle qui, malgré la sombre affaire de pédophilie dans laquelle il a été impliqué, n’a pas perdu en popularité. Bien au contraire, le site est un des lieux les plus visités de Marrakech, au Maroc, avec plus de 600.000 visites par an, faisant de cet endroit un des lieux « incontournables » de la ville, au même niveau que Jemaa Al Fna ou la Koutoubia.
Avant de rentrer dans le vif du sujet, contextualisons rapidement le cadre de la pédophilie et de la prostitution de mineurs au Maroc.La Coalition contre les Abus Sexuels sur les Enfants a enregistré 70 victimes de pédophilie par jour âgées entre 10 ans et 15 ans, si ce n’est plus vue la réticence qu’ont les victimes d’agressions sexuelles à porter plainte. Ces crimes sont plus rencontrés dans les grandes villes touristiques : Marrakech, Essaouira, Tanger, Tetouan. 70. Soixante-dix. Par jour. En sachant qu’une salle de classe de primaire est constituée d’une trentaine d’élèves, cela revient à deux classes entières. Prenons le temps de réaliser ces chiffres avec un peu de recul, et lisons-les en prenant conscience de la gravité de la chose, que ces 70 enfants existent bel et bien et ne sont pas que des statistiques répertoriées dans une liste.
La pédophilie dans les pays non-occidentaux : plus tolérée ?*Pascal Blanchard, historien spécialiste de l’empire colonial français, s’était exprimé à l’occasion de la sortie du film Gauguin – Voyage de Tahiti sur la pédophilie dans les colonies. Le raisonnement est applicable au cas marocain, du fait que la pédophilie, lorsqu’elle est commise au Maroc, ne fait pas rougir autant qu’en France, et que les touristes occidentaux se permettent des choses au Maroc qu’ils ne feraient pas autre part (autrement dit, la pédophilie).
Est-ce que l’innocence, le droit à une enfance heureuse, le droit à la protection contre ce genre de crimes et trafics ne vaut que pour les enfants ressortissants de pays occidentaux ? Les enfants issus de milieux pauvres dans les pays non-occidentaux sont aujourd’hui traités comme des enfants de « seconde zone », à qui l’on peut arracher l’innocence et la candeur, en échange de quelques billets. Il semblerait que les êtres humains sont (à quelques pédophiles près) tous d’accords pour considérer qu’un enfant, quelle que soit sa nationalité, son origine ethnique, son lieu de résidence, sa classe sociale, doit être protégé de la même manière, et que profiter d’un enfant est d’une monstruosité sans nom. Alors pourquoi l’affaire Majorelle, et plus largement la prostitution infantile, n’émeuvent pas de la même manière que les affaires de pédophilie en Occident ?
Cette question soulève un problème beaucoup plus large dans le monde d’aujourd’hui, mais on se limitera ici à l’affaire Majorelle pour ne pas se disperser.« La-bas tout est autorisé, toutes les violences, tous les plaisirs, toute la prostitution ». Plusieurs affaires de pédophilie au Maroc, comme dans d’autres pays non-occidentaux où existe la prostitution infantile répondant aux faveurs des touristes, illustre la manière dont est plus timidement condamnée et diabolisée la prostitution de mineurs en dehors de l’Occident.
Complicité des autorités et laisser-faire du Makhzen
En 2013, la grâce royale a été accordée à 48 ressortissants espagnols dont Daniel Galvan Viña, surnommé le « violeur de Kénitra », un pédophile ayant non seulement commis 11 viols sur des mineurs agés entre 4 à 15 ans, mais filmé les actes. Résultat : ce geste injustement favorable au pédophile espagnol a provoqué un tollé au Maroc, et dans d’autres pays où forte concentration d’immigrés marocains il y a. Suites aux manifestations et au mécontentement traversant le royaume, et les esprits dénonçant de plus en plus la prostitution infantile, Mohamed VI est revenu sur sa décision.
On retrouve ici, comme toutes les affaires similaires, le schéma exposé ci-dessus (*) de l’homme français -par extension occidental- qui perçoit le Maroc comme un pays où « tout est permis », et où il pourra assouvir tous ses fantasmes pervers, tout ce qui lui est interdit chez lui.
D’autres ouï-dire courent au Maroc d’une prétendue complicité des policiers marocains, leur silence volontaire en échange de rchwa (pot-de-vin) face à certains touristes qui prendraient part à des rapports sexuels tarifés avec des mineurs marocains.
L’avocat de Touche pas à mon enfant, association fondée en 2004 pour combattre la pédophilie, a pu déclarer « Le problème, c’est qu’au nom de l’argent, ce pays ne contrôle pas son tourisme. Ce qui ouvre la porte à toutes les dérives. Et notre Code pénal n’est pas adapté. La parole de l’enfant n’est pas écoutée, les accusés sont souvent graciés. »
L’affaire Majorelle : un scandale passé sous silence
L’affaire Majorelle éclate en mai 2011, dans un climat propice aux révélations choc, suite à l’affaire du Sofitel avec Dominique Strauss-Kahn. Luc Ferry accusait un ministre français —sans citer de nom— d’avoir commis des actes de pédophilie au Maroc : « un ancien ministre s’est fait poisser à Marrakech lors d’une partouze avec des petits garçons ».
Pour beaucoup, le doute porte sur Jack Lang, ancien ministre de la culture. Ce dernier répond subito presto afin de « casser » l’ambiguïté autour de lui et déclare à la presse que « seront poursuivis pénalement tous ceux –journaux et personnes– qui mettront mon honneur en cause ». Cependant, la déclaration de Luc Ferry réveille les souvenirs d’un journaliste de France Télévisions remontant aux « années 2000 ». Il déclare alors aux enquêteurs avoir vu dans le passé une dépêche annonçant l’arrestation de Jack Lang dans un commissariat de Marrakech « dans un riad […] avec de jeunes mineurs de 15 ans ». Toutefois, un obstacle apparaît : la dépêche en question aurait subitement disparu, ce qui surprend le journaliste qui jure l’avoir lue.
À l’issue de l’enquête, plus d’un an plus tard, Pierre Bergé, Yves Saint Laurent et la villa Majorelle, apparaissent dans un rapport publié par le journal VSD. On peut alors lire les propos d’un prêtre français qui prévient de cas de « prostitution de mineurs à la villa Majorelle » et que « dans la Médina, des parents de jeunes victimes se sont confiés à [lui] ». Bergé nie alors catégoriquement ces allégations, pourtant une de ses déclarations reste très ambigüe « Les mœurs étaient plus libres qu’aujourd’hui, spécialement au Maroc. À l’époque, la sexualité était plus débridée, on n’y faisait moins attention » dans l’émission Stupéfiant!.
Le 12 octobre dernier, un livre paraît, écrit par Fabrice Thomas, ex-amant de Yves Saint Laurent et Pierre Bergé, Saint Laurent et moi : une histoire intime, et relate le passé sulfureux qu’il a partagé avec ces-derniers. Ce livre est passé complètement inaperçu dans un contexte où l’affaire Ramadan emportait toute la place sur la scène médiatique. On y découvre pourtant des détails sordides et des révélations aussi claires que crues sur les amants.
Fabrice Thomas déclarera par ailleurs dans une interview que les deux hommes sont « deux icônes, deux hommes d’exception, mais deux hommes malades sexuellement » (détails).
Est-ce que l’on imagine deux minutes que si l’affaire Majorelle s’était produite en France elle aurait été aussi rapidement dissipée ? Le scandale a été étouffé à tel point qu’encore beaucoup de touristes (y compris marocains!) visitent et se pavanent au Jardin Majorelle, en n’ayant nul doute des pratiques sadiques auxquelles s’y sont adonnées des hauts-placés et personnalités importantes.
En somme…
Malgré les lourdes accusations et témoignages, Yves Saint Laurent et Pierre Bergé jouissent toujours d’une grande notoriété posthume tant en France qu’au Maroc. La rue où se situe le jardin à Marrakech porte le nom du couturier, et la fondation Pierre Bergé ne s’était pas gêné pour exposer et célébrer la culture berbère au sein du musée Yves Saint Laurent, et dans de nombreuses expositions. Profiter du Maroc à tous les niveaux.
Quant à Jack Lang, il peut se consoler des rumeurs à son sujet dans sa fonction de président de l’Institut du monde arabe (très malvenu étant donné que les faits dont il est accusé se sont déroulés dans un pays considéré comme étant dans le monde arabe). Il entretient d’ailleurs de très bonnes relations avec la famille royale marocaine.
Mais peut-on réellement attendre d’un gouvernement qui gracie des pédophiles sans renom, d’incriminer et punir des personnes avec une telle notoriété ? La grossière indulgence envers ces célébrités accusées de pédophilie prime clairement sur l’honneur et la dignité des Marocains.
Ici l’intégralité du VSD n°1857 du 28 mars 2013 « Pédophilie au Maroc, l’enquête impossible ».Source : Norafricaines le blog, 23 juin 2018
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