Étiquette : Zimbabwe

  • El Movimiento de Países No Alineados reafirma su apoyo a la causa del Sáhara Occidental

    Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, Movimineto de Paises no Alineados, MPNA, Argelia, Cuba, Angola, Uganda, Sudáfrica, Namibia, Zimbabwe,

    Varias delegaciones participantes en los trabajos de la reunión ministerial preparatoria de la Cumbre de Jefes de Estado y de Gobierno del Movimiento de Países No Alineados (MPNA), que tiene lugar el miércoles y jueves en Kampala (Uganda), han reafirmado su apoyo a la causa del Sáhara Occidental, abogando por el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación.

    En un discurso pronunciado durante la sesión de apertura de esta reunión ministerial, la vicepresidenta de Uganda (país que ostenta la presidencia rotativa del Movimiento de Países No Alineados), Jessica Alupo, instó a seguir respaldando el derecho del pueblo saharaui a la autodeterminación.

    Los ministros de Relaciones Exteriores de Sudáfrica, Namibia, Zimbabue y Cuba, por su parte, llamaron a acelerar la descolonización en todo el mundo y a permitir al pueblo del Sáhara Occidental ejercer su derecho inalienable a la autodeterminación.

    Por su parte, el Ministro de Asuntos Exteriores y de la Comunidad Nacional en el Extranjero, Ahmed Attaf, elogió la posición constante y auténtica del Movimiento de Países No Alineados a favor del derecho inalienable e imprescriptible del pueblo saharaui a la autodeterminación, de acuerdo con las resoluciones pertinentes del Consejo de Seguridad y de la Asamblea General de las Naciones Unidas.

    Este apoyo a la causa saharaui, expresado por numerosas delegaciones ministeriales durante la reunión preparatoria de la cumbre, sigue la línea del papel histórico desempeñado por el MPNA a favor de los movimientos de liberación y descolonización en diversas regiones del mundo.

    En esta Cumbre, los Jefes de Estado y de Gobierno del Movimiento de Países No Alineados deberían reafirmar la responsabilidad histórica de las Naciones Unidas hacia el pueblo del Sáhara Occidental y reiterar su apoyo a los esfuerzos del Secretario General y su enviado personal para lograr una solución política aceptable que permita la autodeterminación del pueblo saharaui, de acuerdo con los objetivos y principios de la Carta de las Naciones Unidas y las resoluciones pertinentes de la ONU, en particular la resolución 1514 (XV) de la Asamblea General (Declaración sobre la concesión de la independencia a los países y pueblos coloniales) adoptada el 14 de diciembre de 1960.

    #SaharaOccidental #Marruecos #NoAlineados #MPNA #ONU

  • Le Maroc et le challenge de l’Afrique Australe

    Tags : Maroc, Afrique Australe, Afrique du Sud, Zimbabwe, Angola, Botswana, Lesotho, Namibia,

    La région de l’Afrique Australe représente un challenge majeur pour notre politique étrangère en Afrique dans la mesure où elle regroupe un nombre considérable de pays adoptant une politique hostile à des degrés différents à l’égard de nos intérêts nationaux et notamment notre question nationale.

    Si cette région de l’Afrique reste dominée par l’influence de l’Afrique de Sud, puissance politique et économique régionale, qui ne rechigne pas à afficher son hostilité vis-à-vis de toute action marocaine sur les plans bilatéral et multilatéral dans la région, ce leadership se trouve de plus en plus contesté par d’autres pays non moins importants tels que l’Angola et le Botswana.

    En effet, désireux de s’affranchir de la tutelle de leur voisin imposant, ces deux pays adoptent des positions de plus en plus divergentes avec celles de l’Afrique du Sud et en particulier sur des questions internationales.

    S’harmonisant parfaitement avec la ligne directrice de sa politique solidaire qui promeut le partenariat sud- sud avec les pays africains, notre pays a déployé des efforts considérables pour approcher les pays de l’Afrique australe, convaincu que l’établissement de contact avec ces pays est susceptible d’ouvrir de nouvelles perspectives dans les relations bilatérales.

    Sans pour autant chercher à dissocier le volet politique de la coopération de son corollaire économique, le Maroc demeure décidé à inscrire les relations bilatérales avec les pays de l’Afrique australe dans un cadre de coopération globale qui fait fi (pour le moins sur le court terme) de la position adoptée par tel ou tel pays à l’égard de notre cause nationale.

    Hormis l’organisation des Commissions mixtes ; mécanisme de mise en œuvre de sa politique de partenariat par excellence ; le Maroc a adopté d’autres méthodes de coopération allant de l’échange de visites des responsables à celui d’expertises au bénéfice des pays africains concernés, persuadé que la promotion des relations économiques est un vecteur essentiel de rapprochement avec ces pays dont les ambitions sont devenues plus économiques que diplomatiques face aux défis de la mondialisation et des crises économiques et financières internationales itératives.

    Ainsi, avec l’Afrique du Sud, l’échange régulier entretenu avec le Chargé d’Affaires de l’Ambassade sud africaine à Rabat, ainsi que la visite effectuée par M. le Secrétaire Général du Ministère à Pretoria a laissé entrevoir les esquisses d’une volonté de la part des sud africains d’établir un dialogue politique de haut niveau constructif avec le Maroc sur les questions d’ordre continental et bilatéral.

    La tenue de la réunion préparatoire de la deuxième Commission Mixte Maroc /Angola a démontré toute l’étendue de l’intérêt croissant que revêt la promotion des relations de coopération économique pour les deux pays. Le Maroc a à cet effet affirmé sa disposition à collaborer avec l’Angola dans des secteurs économiques vitaux tel que la pêche, l’agriculture, et le tourisme. En outre, l’intérêt affiché par des opérateurs économiques nationaux importants envers l’Angola serait de nature à renforcer le positionnement du Maroc dans ce pays émergent.

    S’agissant de la Zambie, le Maroc s’efforce toujours à conforter son rapprochement avec ce pays qui a gelé récemment sa reconnaissance de la pseudo « rasd ». L’accélération et l’assouplissement des procédures nécessaires pour l’ouverture d’une Ambassade marocaine dans ce pays fait l’objet de rappels récurrents de la part des officiels marocains adressés à leurs homologues zambiens.

    En outre, le Maroc envisage de mettre à profit l’expertise et le savoir faire techniques et scientifiques qu’il détient dans nombre de domaines pour enrichir ses relations avec les autres pays de la région jugés réticents envers notre cause nationale. C’est le cas du Botswana du Mozambique, et de l’Ile Maurice qui souhaitent s’inspirer des avancées économiques importantes réalisées par notre pays dans divers domaines.

    La collaboration dans le domaine cultuel est un autre axe de partenariat entre le Maroc et certains pays de la région disposant de communautés musulmanes (exp : Mozambique, Malawi).

    NOTE SUR L’OUVERTURE D’AMBASSADES EN AFRIQUE ORIENTALE ET AUSTRALE 

    L’Afrique, placée par Sa Majesté le Roi, que Dieu l’assiste, au cœur de la politique étrangère du Maroc, représente une opportunité à même de permettre à notre pays de se positionner en tant que leader d’un continent en pleine mutation et en plein essor.

    L’Afrique constitue également pour notre pays son espace vital naturel de rayonnement politique, culturel et économique.

    Cependant la mise en œuvre de la stratégie de notre pays en Afrique demande le renforcement du maillage diplomatique notamment dans les régions ou la présence de notre pays est faible voire quasi absente, ce qui est le cas en Afrique Orientale et Australe.

    Notre pays ne dispose que de 19 Ambassades en Afrique au Sud du Sahara (8 en Afrique de l’Ouest qui compte 15 pays, 6 en Afrique  Centrale qui compte 8 pays,  3 en Afrique Australe qui compte 13 pays  et 2 en Afrique Orientale qui compte 10 pays) contre 24 pour l’Algérie,  33 pour l’Afrique du Sud et 32 pour l’Egypte.

    Cette sous représentation  en Afrique Australe et Orientale est préjudiciable aux intérêts de notre pays tant au plan politique qu’économique.

    Une des mesures immédiates pour corriger cette carence consiste à procéder dans le court terme à l’ouverture d’Ambassades dans les pays suivants : Tanzanie, Rwanda, Ouganda, Zambie, Namibie et Botswana.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays serait un signal politique fort en direction de ces pays et de tous les autres partenaires qui y verraient la manifestation de l’intérêt  du Maroc pour l’ensemble du continent et non pas seulement pour les régions francophones traditionnellement proches.

      Une telle démarche projetterait le Maroc dans une nouvelle dimension et en ferait un véritable  pays pivot à l’échelle continentale.

    L’ouverture d’Ambassades dans ces pays donnerait également à notre pays une nouvelle et plus grande ouverture dans des zones en pleine mutation et en plein essor économique.

    Cette ouverture se traduirait par une amélioration des relations politiques avec ces pays et ouvrirait également de larges perspectives de coopération pour les entreprises marocaines.

    Moha Tagma

  • Le panorama politique en Afrique vu au Maroc

    Le panorama politique en Afrique vu au Maroc

    Tags : Afrique, Mali, Guinée Bissau, République Démocratique du Congo, Soudan, Sahel, Zimbabwe, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,

    L’Afrique, avec ses 54 pays et plus de 2 000 langues, présente un continent complexe de part sa diversité culturelle, ethnique et socio-économique.

    Le continent est confronté à des défis de taille tels que la pauvreté, le recours à l’agriculture de subsistance, la malnutrition et l’éducation inadéquate. Par ailleurs, l’Afrique abrite les trois seuls pays dans le monde qui ont un faible IDH à savoir le Zimbabwe, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie. Depuis 1952, année du premier coup d’État perpétré en Égypte, le continent africain a connu pas moins de 73 coups d’État. Ce chiffre atteint 100 si l’on y ajoute les tentatives- réelles ou supposées- et plus de 75 conflits armés.

    I. Etat des lieux

    L’Afrique reste le continent le plus ravagé par les conflits, Mali, Guinée Bissau, République Démocratique du Congo, Soudan, on ne compte plus les zones de tensions qui secouent le continent.

    Ces conflits peuvent être résumés comme suit :

    Conflits dits « ethniques » dont les causes de certains sont attribuées au tracé des frontières ne tenant que très peu compte de l’histoire et de l’organisation sociétale des diverses composantes culturelles du continent africain.

    Conflits dits « politiques » ou « socio-politiques » du fait de gouvernements irresponsables faisant passer les intérêts des dirigeants avant ceux des populations locales en dépit de leur pauvreté.

    Des guerres civiles aux enjeux internationaux éclatent pour le contrôle des matières premières dont la commercialisation n’enrichit que rarement les populations locales.

    Sur le plan sociopolitique, à quelques exceptions près, la gouvernance s’améliore dans la majorité des états africains. Bien qu’il existe des signes de reprise de l’intervention militaire dans la politique africaine dans certains pays, les niveaux de conflits intra étatiques ont sensiblement baissé depuis 1998.

    En effet, depuis les années 90, l’Afrique s’est retrouvée dans le train de la démocratie, sous une influence intérieure et extérieure, en particulier les pressions internationales, par la mondialisation économique et politique, entre démocratie et développement, ce qui a affecté positivement la politique interne des états dans leur quête de démocratie et de développement.

    En outre, l’instabilité politique et géopolitique en Afrique présente le risque de s’y voir « cristallisé le consensus conservateur » qui conduirait à privilégier la «stabilité politique au détriment d’une alternance démocratique. Ainsi, pour des raisons internes ou externes et afin de garantir une stabilité géopolitique, des régimes sont maintenus au pouvoir par leur reconduction à travers des élections dites «démocratiques». En 2012, l’évaluation de Freedom House sur 54 Pays africains (sur la base de l’année civile 2011) a classé 9 comme libres et 22 en tant que pays non libre comme suit :

    Pays libres : le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, Ghana, Mali, Maurice, la Namibie, São Tomé et l’Afrique du Sud.

    Pays non libres : Algérie, Angola, Cameroun, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, Guinée équatoriale, Érythrée, l’Ethiopie, Gabon, Gambie, Libye, Mauritanie, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud Soudan, Swaziland, Zimbabwe.

    Lire la suite depuis la source (Maroc-leaks)

    #Maroc #Sénégal #Mali #ByrkinaFaso #Niger #Sahel #Congo #RDC #RCA

  • Fiche : Le panorama politique en Afrique

    Fiche : Le panorama politique en Afrique

    Afrique, Mali, Guinée Bissau, République Démocratique du Congo, Soudan, Sahel, Zimbabwe, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie, Sénégal, Burkina Faso, Côte d’Ivoire,

    L’Afrique, avec ses 54 pays et plus de 2 000 langues, présente un continent complexe de part sa diversité culturelle, ethnique et socio-économique.

    Le continent est confronté à des défis de taille tels que la pauvreté, le recours à l’agriculture de subsistance, la malnutrition et l’éducation inadéquate. Par ailleurs, l’Afrique abrite les trois seuls pays dans le monde qui ont un faible IDH à savoir le Zimbabwe, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie. Depuis 1952, année du premier coup d’État perpétré en Égypte, le continent africain a connu pas moins de 73 coups d’État. Ce chiffre atteint 100 si l’on y ajoute les tentatives- réelles ou supposées- et plus de 75 conflits armés.

    I. Etat des lieux

    L’Afrique reste le continent le plus ravagé par les conflits, Mali, Guinée Bissau, République Démocratique du Congo, Soudan, on ne compte plus les zones de tensions qui secouent le continent.

    Ces conflits peuvent être résumés comme suit :

    Conflits dits « ethniques » dont les causes de certains sont attribuées au tracé des frontières ne tenant que très peu compte de l’histoire et de l’organisation sociétale des diverses composantes culturelles du continent africain.

    Conflits dits « politiques » ou « socio-politiques » du fait de gouvernements irresponsables faisant passer les intérêts des dirigeants avant ceux des populations locales en dépit de leur pauvreté.

    Des guerres civiles aux enjeux internationaux éclatent pour le contrôle des matières premières dont la commercialisation n’enrichit que rarement les populations locales.

    Sur le plan sociopolitique, à quelques exceptions près, la gouvernance s’améliore dans la majorité des états africains. Bien qu’il existe des signes de reprise de l’intervention militaire dans la politique africaine dans certains pays, les niveaux de conflits intra étatiques ont sensiblement baissé depuis 1998.

    En effet, depuis les années 90, l’Afrique s’est retrouvée dans le train de la démocratie, sous une influence intérieure et extérieure, en particulier les pressions internationales, par la mondialisation économique et politique, entre démocratie et développement, ce qui a affecté positivement la politique interne des états dans leur quête de démocratie et de développement.

    En outre, l’instabilité politique et géopolitique en Afrique présente le risque de s’y voir « cristallisé le consensus conservateur » qui conduirait à privilégier la «stabilité politique au détriment d’une alternance démocratique. Ainsi, pour des raisons internes ou externes et afin de garantir une stabilité géopolitique, des régimes sont maintenus au pouvoir par leur reconduction à travers des élections dites « démocratiques ». En 2012, l’évaluation de Freedom House sur 54 Pays africains (sur la base de l’année civile 2011) a classé 9 comme libres et 22 en tant que pays non libre comme suit :

    Pays libres : le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, Ghana, Mali, Maurice, la Namibie, São Tomé et l’Afrique du Sud.

    Pays non libres : Algérie, Angola, Cameroun, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, Guinée équatoriale, Érythrée, l’Ethiopie, Gabon, Gambie, Libye, Mauritanie, Rwanda, Somalie, Soudan, Sud Soudan, Swaziland, Zimbabwe.

    Certes, des instabilités chroniques existent en Afrique mais on assiste à une pacification du jeu politique et les demandes légitimes pour la démocratie se sont accrues. Les tribus, les chefferies et les royaumes existent toujours, avec les mêmes langues, normes sociales et cultures qui servent de facteur d’unité, et forment des blocs ethniques dans la plupart des États africains. Les regroupements ethniques se cristallisent autour de loyautés et d’appartenances tribales au sein des régimes politiques des États nations modernes. En Afrique d’aujourd’hui, la démocratie libérale, représente un acquis même minimal, qui mérite d’être préservé et renforcé.

    II. Elections

    Depuis 1990, des élections multipartistes ont eu lieu dans 35 des 48 États subsahariens. Le système du suffrage universel et son utilité comme mode de sélection des dirigeants sont entrés dans la culture politique et un dialogue certain s’est installé entre les gouvernants et la classe politique.

    Ainsi, 9 élections dont 3 présidentielles ont été organisées durant le premier semestre de 2012. De même 10 élections sont prévues pour le dernier trimestre de 2012 (dont 3 présidentielles) notamment les présidentielles au Zimbabwe et 5 en 2013 comme suit :

    Présidentielles en République d’Angola prévues le 31 août 2012
    Le Président actuel, José Eduardo dos Santos, (69 ans, au pouvoir depuis 1979) du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) est pressenti comme candidat à sa propre succession.

    Les dernières élections législatives ont renforcé la position du MPLA au pouvoir et la nouvelle Constitution adoptée en janvier 2010 a renforcé la position du président Dos Santos. Il tentera probablement un autre mandat qu’il obtiendra. S’agissant de l’Unita, leur Candidat principal est Isaïas Samakuva.

    Il est à rappeler que lors des dernières présidentielles, il n’y a eu qu’un 1er tour de l’élection présidentielle, le 2ème tour exigé par la constitution, n’a pas été réalisé. Dos Santos est logiquement jusqu’aujourd’hui (2012) un président sans légitimation électorale.

    Présidentielles en République de Sierra Leone prévues le 17 novembre 2012

    Le Président actuel, Ernest Bai Koroma (58 ans, au pouvoir depuis 2007) de L’APC (All People’s Congress) est candidat à sa propre succession.

    L’APC est l’un des 5 partis officiellement reconnus en Sierra Leone. Les autres formations, toutes de l’opposition, sont le Parti des peuples de Sierra Leone (SLPP, le plus important de l’opposition), le Mouvement du peuple pour le changement démocratique (PMDC), l’Alliance Nationale Démocratique (NDA) et le Mouvement Démocratique Uni (UDM) récemment créé. L’APC, le SLPP et le PMDC sont les seuls représentés dans l’actuel parlement.

    Le Budget des élections est estimé à 47 millions de dollars et le candidat potentiel sera l’ex putshiste Julius Maada Bio du Parti des Peuples de Sierra Leone (SLPP).

    Présidentielles en République du Ghana prévues en décembre 2012
    Après le décès du président John Atta Mills, (68 ans), du Congrès Démocratique national (NDC) en juillet 2012, le vice-président, John Dramani Mahama, a accédé à la présidence par intérim.

    Nana Konadu Agyemang Rawlings, (63 ans), Yao Obed leader du Parti pour la Liberté Démocratique (PLD), qui a annoncé que sa formation politique va retourner au sein du parti au pouvoir, le Congrès National Démocratique (NDC),sont les candidats potentiels à ces présidentielles.
    7 décembre 2012, 1er tour, second tour le 28 décembre 2012.

    Présidentielles en République du Zimbabwe (en cours de discussion, probablement fin 2012)

    Le Président actuel , Robert Mugabe, (88 ans) de l’Union Nationale Africaine du Zimbabwe, est au pouvoir depuis 32 ans.

    Les nouvelles élections ne pouvaient être organisées en 2011, en raison des négociations sur l’élaboration d’une nouvelle constitution.

    Présidentielles en République du Kenya prévues en mars 2013

    Le Président actuel , Mwai Kibaki, du Parti de l’Unité nationale (PNU), Alliance nationale arc-en-ciel (NRA) et de l’Union nationale africaine du Kenya (KANU), est au pouvoir depuis 1992.

    Uhuru Kenyatta (un candidat potentiellement puissant), Martha Karua (ancienne Ministre de la Justice) peut créer la surprise, Raphael TUJU, ancien MAE et conseiller présidentiel kenyan, et William Ruto du Mouvement démocratique orange (ODM) sont les candidats potentiels à ces présidentielles.

    Cependant, les deux candidats potentiels Uhuru Kenyatta et William Ruto, risquent d’être inculpés d’ici là par la Cour pénale internationale (CPI) pour leur rôle lors des clashs postélectoraux de 2008.

    Après les législatives du 14 août 2012, le Parlement national sera constitué de deux chambres dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans. Aujourd’hui, le Parlement est composé d’une seule chambre qui est l’Assemblée nationale.


    Présidentielles à Madagascar prévues en mai 2013

    Le premier tour de l’élection présidentielle malgache aura lieu le 8 mai 2013, suivi le 3 juillet d’un éventuel second tour jumelé avec les législatives.

    Madagascar attend ces élections depuis le renversement en mars 2009 du président Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo Andry Rajoelina. Ce dernier a pris le pouvoir lors d’une révolte populaire, est devenu «président de la Transition », non élu. Il existe un risque de violences politiques et de contestations.

    Présidentielles en Somalie prévues en 2013

    Le Président actuel Sheikh Sharif Sheikh AHMED est au pouvoir depuis le 31 janvier 2009.

    L’adoption, le 6 juillet dernier, d’une feuille de route, a ouvert une période intérimaire qui se terminera le 20 août 2012. Ce document contient des objectifs à atteindre aussi bien sur le plan sécuritaire que sur des questions constitutionnelle et de gouvernance. La FDR soumet le gouvernement fédéral de transition (GFT) à une obligation de mettre en place un projet de nouvelle constitution, de lutter contre la corruption, et de renforcer de l’Etat de droit.

    III. Remarques 

    Le bilan des deux décennies de transitions démocratiques en Afrique peut paraître décevant : guerres civiles, dictatures et coups d’État. Pourtant, les sociétés africaines, plurielles et ouvertes, s’approprient les formes démocratiques, avec un langage et des pratiques qui leur sont propres.

    Le pluralisme politique est déjà un fait acquis dans plusieurs pays africains, mais la logique de son fonctionnement varie d’un pays à l’autre. Certains États étudient les modalités de financement des partis politiques afin qu’ils contribuent positivement à l’oeuvre démocratique (Sénégal, Guinée, Togo, etc.). D’autres s’alignent sur les bases ethniques ou socio-religieuses devenant des partis alimentaires.

    Davantage en Afrique, où le spectre de l’autoritarisme rôde autour du pouvoir, la formation à la démocratie devrait occuper une grande partie des énergies nationales; des synergies devraient être recherchées entre éducation civique, éducation à la démocratie et alphabétisation des masses, pour réussir cette entreprise.

    En outre, un grand défi pour la politique africaine est qu’elle doit à la fois achever la création d’un Etat-nation en même temps qu’elle doit se doter d’une société civile saine, ce qui implique la gestion impartiale et juste des conflits qui y surgissent en terme d’accès aux ressources.

    La question des minorités n’est pas liée aux grandes questions de la démocratie en Afrique: « les Banyamulenge, les Peuls et Toubou (Niger), la Casamance (Sénégal), les Twa au Rwanda et Burundi, etc ».

    Par ailleurs, plusieurs constitutions constituent une feuille de route où les minorités, notamment les femmes et les enfants, ne trouvent aucune protection, davantage si elles sont analphabètes.

    L’alternance politique ou la compétition pour le pouvoir est rarement perçue comme une affaire politique. De plus cette alternance se trouve souvent dans le piège du clanisme et de la haine personnelle alors qu’elle devrait faire partie des règles du jeu démocratique qui consiste à accepter le choix des électeurs.

    Il reste à instaurer un nouveau « contrat social » en Afrique pour répondre aux attentes immenses soulevées par les révolutions dans toutes les couches de la société et permettre à leurs économies de rebondir rapidement.

    Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

    Le secrétaire général

    #Maroc #Sénégal #Mali #ByrkinaFaso #Niger #Sahel #Congo #RDC #RCA

  • Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc : Fiche confidentielle sur l’Afrique Australe

    Maroc, Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, Swaziland, Zambie, Zimbabwe,

    I. Analyse du contexte général :
    Cette région compte les pays suivants : Afrique du Sud ; Angola ; Botswana ; Lesotho ; Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Mozambique ; Namibie ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    1. Contexte politique :

    La région de l’Afrique australe a accompli des avancées au cours de la première décennie des années 2000, en vue de la réalisation de la stabilité politique et les perspectives à moyen terme sont positives.

    Des élections démocratiques pacifiques ont eu lieu au Botswana, en Namibie, en Afrique du Sud, au Malawi, en Angola, au Mozambique et à Maurice.

    Cependant, la région compte des foyers de tensions politiques, en particulier le Zimbabwe et Madagascar.

    La SADC et l’UA collaborent avec le Zimbabwe en vue de résoudre les questions en suspens au sein du Gouvernement d’union nationale. Pour rappel, de graves incidents ont eu lieu après le 1er tour des élections présidentielles de 2009, la médiation sud africaine au nom de la SADC, a néanmoins permis la reconduite au Pouvoir de M. Mougabé malgré sa défaite au 1er tour. Le dialogue entamé devrait permettre de revoir l’actuelle constitution.

    Une médiation de la SADC collabore également avec le parti au pouvoir à Madagascar et l’opposition en vue d’élaborer une feuille de route pour la résolution du problème de leadership qui dure depuis le coup d’Etat survenu en mars 2009. Les élections présidentielles malgaches devraient avoir lieu en mai 2013.

    Plusieurs défis majeurs doivent être relevés par la classe politique, notamment une lutte efficace contre :
    La pandémie de VIH/Sida, car la région représente plus de 37 % de la population infectée à l’échelle mondiale.

    Les taux de chômage qui sont supérieurs à 20 % dans les pays de la région, et qui aggravent la pauvreté et l’inégalité des revenus.
    L’année 2012 a connu deux faits marquants sur la scène régionale :
    Le décès du Président du Malawi Bingu wa Mutharika, remplacé par sa Première Vice Présidente Joyce Banda.

    L’élection de Madame Dlamini-Zuma à la tête de la Commission de l’Union Africaine.

    2. Contexte économique :

    Les douze pays de l’Afrique australe constituent un important marché. La région compte 16,7% de la population du continent et représente plus de 40 % du produit intérieur brut du continent.

    La région de l’Afrique australe affiche une grande diversité économique, regroupant un certain nombre de pays à revenu intermédiaire (PRI), de pays à faible revenu (PFR), de pays enclavés et de petits pays insulaires.
    C’est une région plutôt bien dotée en ressources naturelles, l’Afrique australe présente de nombreuses perspectives en termes d’énergie, d’agriculture et d’agro-industrie et de bon nombre d’activités productives et à valeur ajoutée.

    Le commerce intra régional reste faible par rapport à d’autres régions en développement et il est hautement concentré par un seul pays, l’Afrique du Sud. Il représente 19.9% des exportations et 33.1% des importations.

    L’Afrique du Sud est la principale économie et la locomotive de la croissance régionale :

    Elle représentant 71,5 % du PIB régional en 2009. L’Angola, la deuxième plus grande économie, représentait 10 %, tandis que les 10 autres pays représentaient 18,5 % du PIB régional.

    Environ 70 % des flux d’investissement intra-régionaux dans la région sont le fait d’entreprises sud-africaines.

    Les investissements sud-africains ont joué un rôle important dans les pays voisins, représentant 9% à 20% du PIB du Lesotho, de Maurice, du Mozambique, de la Namibie et du Swaziland (FMI 2005).

    Hormis le Zimbabwe, le Lesotho, le Swaziland et Madagascar, les pays de la région ont affiché un taux de croissance moyen du PIB réel de 3,5 % à 4,5 % en 2000-09. En ce qui concerne les secteurs, les principaux moteurs de la croissance sont les services et l’industrie extractive.
    En 2009, Environ 45 % de la population d’Afrique australe vit en deçà du seuil de pauvreté, soit avec moins de 1 dollar par jour.

    3. Organisations régionales :

    Communauté de développement d’Afrique australe SADC :

    Créée par la Déclaration et le Traité de Windhoek du 17 août 1992, la communauté existait, depuis 1990, sous l’appellation de Conférence pour la coordination du développement de l’Afrique australe (SADCC). Elle regroupe l’ensemble des pays de la région, en plus de la RDC, la Tanzanie et les Seychelles.

    En terme d’échanges commerciaux entre les pays de la SADC, la communauté est le meilleur outil d’intégration économique du continent. Elle développe également un plan de convergence économique ambitieux.

    Elle a pour vision un avenir commun, avec une communauté régionale qui assure le bien-être, l’amélioration des conditions et de la qualité de vie, la liberté et la justice sociale, et la paix et la sécurité aux populations de l’Afrique australe.

    Common monetary Area : CMA

    Union monétaire comprend l’Afrique du Sud ; le Lesotho ; le Namibie et le Swaziland. Au sein de la CMA, le PIB sud africain représente 95.37% du PIB régional.

    La CMA, a été fondée en juillet 1986, à partir de l’Aire monétaire du Rand (anglais : Rand Monetary Area; en abrégé RMA), qui fut établie en décembre 1974.

    L’Union Douanière d’Afrique Australe (Sacu) :

    La SACU est la plus ancienne union douanière existante dans le monde. Elle fut créée en 1910 sous le nom de Customs Union Agreement.
    La Sacu dispose de plusieurs accords multilatéraux de libre échange notamment avec FTA (UE + ZELE) et les Etats-Unis, cependant les négociations avec le Mercosur n’ont toujours pas abouti.

    COMESA :

    Six des 12 pays de la région : Madagascar ; Malawi ; Maurice ; Swaziland ; Zambie ; Zimbabwe.

    II. Positionnement du Maroc dans la région :

    Le Maroc possède trois Ambassades dans la région, à Antananarivo (couvrant Madagascar, les Seychelles, le Mozambique et l’Ile Maurice), Luanda (couvrant l’Angola, la Namibie et la Zambie) et Pretoria au niveau du Chargé d’Affaire.

    Les exportations du Maroc vers l’Afrique australe ne représentent que 2,8% des exportations du Royaume vers l’Afrique Subsaharienne.
    En terme de coopération sud-sud, l’AMCI a conduit quatre au Malawi entre 2003 et 2007.

    III. Actions envisagées :

    Politiquement :

    Soutenir la dynamique positive dans les relations entre le Maroc et l’Afrique du Sud.

    Impliquer et soutenir les acteurs et les initiatives de la diplomatie parallèle de manière à influer sur les relations politiques entre le Maroc et certains pays de la région, à l’instar de la rencontre prévue entre une délégation du PJD avec des membres de l’ANC.

    Penser à ouvrir une nouvelle représentation diplomatique dans une zone où l’activisme des ennemis de notre intégrité territoriale est assez important.

    Viser la signature d’accords multilatéraux et globaux avec les organisations régionales de l’Afrique Australe.

    Travailler à une plus grande implication des pays de la région au sein de la « Conférence des Etats africains Riverains de l’Atlantique ».

    Economiquement :

    Accompagner les entreprises marocaines actives dans les domaines en développement en Afrique Australe en vue de s’implanter dans la région (Managem, Novec,…) malgré la forte domination sud-africaine.

    Mener des opérations commerciales comprenant l’ensemble des acteurs de la scène économique marocaine en vue de développer les exportations marocaines vers le sud du continent.

    Définir les axes de coopération à exploiter en collaboration avec ces pays dans des domaines clés pour le Maroc : tourisme, agriculture, secteur du bâtiment et des travaux publics…

    #AfriqueduSud #Angola #Botswana #Lesotho #Madagascar #Malawi #Maurice #Mozambique #Namibie #Swaziland #Zambie #Zimbabwe

  • Maroc: Note confidentielle sur le panorama en Afrique -2012-

    Maroc: Note confidentielle sur le panorama en Afrique -2012-

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    L’Afrique, avec ses 54 pays et plus de 2.000 langues, présente un continent complexe de part sa diversité culturelle, ethnique et socio-économique.

    Le continent est confronté à des défis de taille tels que la pauvreté, le recours à l’agriculture de subsistance, la malnutrition et l’éducation inadéquate. Par ailleurs, l’Afrique abrite les trois seuls pays dans le monde qui ont un faible IDH à savoir le Zimbabwe, la République démocratique du Congo (RDC) et la Zambie. Depuis 1952, année du premier coup d’État perpétré en Égypte, le continent africain a connu pas moins de 73 coups d’État. Ce chiffre atteint 100 si l’on y ajoute les tentatives- réelles ou supposées- et plus de 75 conflits armés.

    I. Etat des lieux

    L’Afrique reste le continent le plus ravagé par les conflits, Mali, Guinée Bissau, République Démocratique du Congo, Soudan, on ne compte plus les zones de tensions qui secouent le continent.

    Ces conflits peuvent être résumés comme suit :

    -Conflits dits « ethniques » dont les causes de certains sont attribuées au tracé des frontières ne tenant que très peu compte de l’histoire et de l’organisation sociétale des diverses composantes culturelles du continent africain.

    -Conflits dits « politiques » ou « socio-politiques » du fait de gouvernements irresponsables faisant passer les intérêts des dirigeants avant ceux des populations locales en dépit de leur pauvreté.

    -Des guerres civiles aux enjeux internationaux éclatent pour le contrôle des matières premières dont la commercialisation n’enrichit que rarement les populations locales.

    Sur le plan sociopolitique, à quelques exceptions près, la gouvernance s’améliore dans la majorité des états africains. Bien qu’il existe des signes de reprise de l’intervention militaire dans la politique africaine dans certains pays, les niveaux de conflits intra étatiques ont sensiblement baissé depuis 1998.

    En effet, depuis les années 90, l’Afrique s’est retrouvée dans le train de la démocratie, sous une influence intérieure et extérieure, en particulier les pressions internationales, par la mondialisation économique et politique, entre démocratie et développement, ce qui a affecté positivement la politique interne des états dans leur quête de démocratie et de développement.

    En outre, l’instabilité politique et géopolitique en Afrique présente le risque de s’y voir « cristallisé le consensus conservateur » qui conduirait à privilégier la «stabilité politique au détriment d’une alternance démocratique. Ainsi, pour des raisons internes ou externes et afin de garantir une stabilité géopolitique, des régimes sont maintenus au pouvoir par leur reconduction à travers des élections dites « démocratiques ». En 2012, l’évaluation de Freedom House sur 54 Pays africains (sur la base de l’année civile 2011) a classé 9 comme libres et 22 en tant que pays non libre comme suit :

    Pays libres : le Bénin, le Botswana, le Cap-Vert, Ghana, Mali, Maurice, la Namibie, São Tomé et l’Afrique du Sud.
    Pays non libres : Algérie, Angola, Cameroun, Tchad, République du Congo, République démocratique du Congo, la Côte d’Ivoire, Djibouti, l’Egypte, Guinée équatoriale, Érythrée, l’Ethiopie, Gabon, Gambie, Libye, Mauritanie,Rwanda, Somalie, Soudan, Sud Soudan, Swaziland, , la Zimbabwe

    Certes des instabilités chroniques existent en Afrique mais on assiste à une pacification du jeu politique et les demandes légitimes pour la démocratie se sont accrues. Les tribus, les chefferies et les royaumes existent toujours, avec les mêmes langues, normes sociales et cultures qui servent de facteur d’unité, et forment des blocs ethniques dans la plupart des États africains. Les regroupements ethniques se cristallisent autour de loyautés et d’appartenances tribales au sein des régimes politiques des États nations modernes. En Afrique d’aujourd’hui, la démocratie libérale, représente un acquis même minimal, qui mérite d’être préservé et renforcé.

    II. Elections

    Depuis 1990, des élections multipartistes ont eu lieu dans 35 des 48 États subsahariens. Le système du suffrage universel et son utilité comme mode de sélection des dirigeants sont entrés dans la culture politique et un dialogue certain s’est installé entre les gouvernants et la classe politique.

    Ainsi, 9 élections dont 3 présidentielles ont été organisées durant le premier semestre de 2012. De même 10 élections sont prévues pour le dernier trimestre de 2012 (dont 3 présidentielles) notamment les présidentielles au Zimbabwe et 5 en 2013 comme suit :

    Présidentielles en République d’Angola prévues le 31 août 2012

    Le Président actuel, José Eduardo dos Santos, (69 ans, au pouvoir depuis 1979) du Mouvement Populaire de Libération de l’Angola (MPLA) est pressenti comme candidat à sa propre succession.
    Les dernières élections législatives ont renforcé la position du MPLA au pouvoir et la nouvelle Constitution adoptée en janvier 2010 a renforcé la position du président Dos Santos. Il tentera probablement un autre mandat qu’il obtiendra. S’agissant de l’Unita, leur Candidat principal est Isaïas Samakuva.

    Il est à rappeler que lors des dernières présidentielles, il n’y a eu qu’un 1er tour de l’élection présidentielle, le 2ème tour exigé par la constitution, n’a pas été réalisé. Dos Santos est logiquement jusqu’aujourd’hui (2012) un président sans légitimation électorale.

    Présidentielles en République de Sierra Leone prévues le 17 novembre 2012

    Le Président actuel, Ernest Bai Koroma (58 ans, au pouvoir depuis 2007) de L’APC (All People’s Congress) est candidat à sa propre succession.

    L’APC est l’un des 5 partis officiellement reconnus en Sierra Leone. Les autres formations, toutes de l’opposition, sont le Parti des peuples de Sierra Leone (SLPP, le plus important de l’opposition), le Mouvement du peuple pour le changement démocratique (PMDC), l’Alliance Nationale Démocratique (NDA) et le Mouvement Démocratique Uni (UDM) récemment créé. L’APC, le SLPP et le PMDC sont les seuls représentés dans l’actuel parlement.

    Le Budget des élections est estimé à 47 millions de dollars et le candidat potentiel sera l’ex putshiste Julius Maada Bio du Parti des Peuples de Sierra Leone (SLPP).

    Présidentielles en République du Ghana prévues en décembre 2012
    Après le décès du président John Atta Mills, (68 ans), du Congrès Démocratique national (NDC) en juillet 2012, le vice-président, John Dramani Mahama, a accédé à la présidence par intérim.
    Nana Konadu Agyemang Rawlings, (63 ans), Yao Obed leader du Parti pour la Liberté Démocratique (PLD), qui a annoncé que sa formation politique va retourner au sein du parti au pouvoir, le Congrès National Démocratique (NDC),sont les candidats potentiels à ces présidentielles.
    7 décembre 2012, 1er tour, second tour le 28 décembre 2012.

    Présidentielles en République du Zimbabwe (en cours de discussion, probablement fin 2012)

    Le Président actuel , Robert Mugabe, (88 ans) de l’Union Nationale Africaine du Zimbabwe, est au pouvoir depuis 32 ans.
    Les nouvelles élections ne pouvaient être organisées en 2011, en raison des négociations sur l’élaboration d’une nouvelle constitution.
    Présidentielles en République du Kenya prévues en mars 2013
    Le Président actuel , Mwai Kibaki, du Parti de l’Unité nationale (PNU), Alliance nationale arc-en-ciel (NRA) et de l’Union nationale africaine du Kenya (KANU), est au pouvoir depuis 1992.

    Uhuru Kenyatta (un candidat potentiellement puissant), Martha Karua (ancienne Ministre de la Justice) peut créer la surprise, Raphael TUJU, ancien MAE et conseiller présidentiel kenyan, et William Ruto du Mouvement démocratique orange (ODM) sont les candidats potentiels à ces présidentielles.

    Cependant, les deux candidats potentiels Uhuru Kenyatta et William Ruto, risquent d’être inculpés d’ici là par la Cour pénale internationale (CPI) pour leur rôle lors des clashs postélectoraux de 2008.

    Après les législatives du 14 août 2012, le Parlement national sera constitué de deux chambres dont les membres sont élus pour un mandat de cinq ans. Aujourd’hui, le Parlement est composé d’une seule chambre qui est l’Assemblée nationale.

    Présidentielles à Madagascar prévues en mai 2013
    Le premier tour de l’élection présidentielle malgache aura lieu le 8 mai 2013, suivi le 3 juillet d’un éventuel second tour jumelé avec les législatives.

    Madagascar attend ces élections depuis le renversement en mars 2009 du président Marc Ravalomanana par le maire d’Antananarivo Andry Rajoelina. Ce dernier a pris le pouvoir lors d’une révolte populaire, est devenu «président de la Transition », non élu. Il existe un risque de violences politiques et de contestations.

    Présidentielles en Somalie prévues en 2013

    Le Président actuel Sheikh Sharif Sheikh AHMED est au pouvoir depuis le 31 janvier 2009.
    L’adoption, le 6 juillet dernier, d’une feuille de route, a ouvert une période intérimaire qui se terminera le 20 août 2012. Ce document contient des objectifs à atteindre aussi bien sur le plan sécuritaire que sur des questions constitutionnelle et de gouvernance. La FDR soumet le gouvernement fédéral de transition (GFT) à une obligation de mettre en place un projet de nouvelle constitution, de lutter contre la corruption, et de renforcer de l’Etat de droit.

    III. Remarques 

    Le bilan des deux décennies de transitions démocratiques en Afrique peut paraître décevant : guerres civiles, dictatures et coups d’État. Pourtant, les sociétés africaines, plurielles et ouvertes, s’approprient les formes démocratiques, avec un langage et des pratiques qui leur sont propres.

    Le pluralisme politique est déjà un fait acquis dans plusieurs pays africains, mais la logique de son fonctionnement varie d’un pays à l’autre. Certains États étudient les modalités de financement des partis politiques afin qu’ils contribuent positivement à l’oeuvre démocratique (Sénégal, Guinée, Togo, etc.). D’autres s’alignent sur les bases ethniques ou socio-religieuses devenant des partis alimentaires.

    Davantage en Afrique, où le spectre de l’autoritarisme rôde autour du pouvoir, la formation à la démocratie devrait occuper une grande partie des énergies nationales; des synergies devraient être recherchées entre éducation civique, éducation à la démocratie et alphabétisation des masses, pour réussir cette entreprise.
    En outre, un grand défi pour la politique africaine est qu’elle doit à la fois achever la création d’un Etat-nation en même temps qu’elle doit se doter d’une société civile saine, ce qui implique la gestion impartiale et juste des conflits qui y surgissent en terme d’accès aux ressources.

    La question des minorités n’est pas liée aux grandes questions de la démocratie en Afrique: « les Banyamulenge, les Peuls et Toubou (Niger), la Casamance (Sénégal), les Twa au Rwanda et Burundi, etc ».
    Par ailleurs, plusieurs constitutions constituent une feuille de route où les minorités, notamment les femmes et les enfants, ne trouvent aucune protection, davantage si elles sont analphabètes.

    L’alternance politique ou la compétition pour le pouvoir est rarement perçue comme une affaire politique. De plus cette alternance se trouve souvent dans le piège du clanisme et de la haine personnelle alors qu’elle devrait faire partie des règles du jeu démocratique qui consiste à accepter le choix des électeurs.

    Il reste à instaurer un nouveau « contrat social » en Afrique pour répondre aux attentes immenses soulevées par les révolutions dans toutes les couches de la société et permettre à leurs économies de rebondir rapidement.

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