La question du Sahara occidental une “patère” du Gouvernement marocain y accrochant les difficultés des citoyens (communiqué)

Chahid El Hafed, 07 nov 2011 (SPS) La question du Sahara occidental est une “patère” du Gouvernement marocain où il accroche les difficultés et les problèmes des citoyens à chaque fois que la pression populaire se fait sentir au Maroc, a indiqué un communiqué du Gouvernement sahraoui, en réaction aux déclarations du Roi du Maroc, dimanche à l’occasion de l’anniversaire de son invasion militaire du Sahara occidental en 1975.
“Encore une fois, comme d’habitude depuis 1975, le Gouvernement du Maroc, trouve en la question du Sahara une patère sur laquelle il accroche toutes les crises du Maroc, la mettant à profit cette fois-ci pour distraire l’opinion marocaine des problèmes et des difficultés réelles des citoyens marocains, à l’horizon des élections prévues le 25 Novembre”, souligne un communiqué du ministère de l’information sahraoui.
Déplorant “la fuite en avant” et “l’obstination” de Rabat à contourner les résolutions des Nations Unies et le plan de règlement de ONU-OUA, ratifiée par le Conseil de sécurité et signé par les parties au conflit en 1991, stipulant l’organisation d’un référendum à l’autodétermination du peuple sahraoui, le Gouvernement sahraoui a réaffirmé que la fin de la tragédie des peules de la région “interviendra lorsque l’Eta marocain mettra fin à la logique de l’occupation et de l’annexion par la force”.
La tragédie vécue par les réfugiés sahraouis depuis 36 ans “résulte exclusivement de l’invasion militaire marocaine illégale”, qui a entraîné leur exode, fuyant les grêles des bombes de napalm et de phosphore. Leur question, comme témoignent les organisations internationales présentes sur le terrain, est “une question politique, dont l’issue est liée à leur droit à l’autodétermination et l’indépendance”, rappelle le communiqué publié dimanche, dont une copie est parvenue à SPS.
Par conséquent, affirme le Gouvernement sahraoui, vouloir inclure le Sahara occidental dans “la régionalisation avancée”, préconisée par Mohamed VI, est “une incongruité et une mystification”. Les Sahraouis n’ont rien à y voir, sachant que ce n’est autre qu’une “nouvelle tentative de contourner le statut juridique du territoire, pour autant que c’est une zone internationale en passe d’être décolonisée à travers un référendum sur l’autodétermination”.
A cet égard, si le Roi du Maroc soumet un “proposition unilatérale coloniale”, contraire aux principes qui régissent les questions de décolonisation, le Front Polisario, “unique représentant légitime du peuple sahraoui”, a défendu et défendra “le droit du peuple sahraoui au choix démocratique et transparent, à travers un référendum libre, équitable et impartiale d’autodétermination, avec toutes les options, en particulier le droit à l’indépendance et l’établissement de sa pleine souveraineté sur son territoire national”, a ajouté le texte.
Le Gouvernement sahraoui rappelle enfin que les organisations internationales compétentes, y compris le Haut commissariat des Nations Unies pour les Droits de l’Homme, témoignent que le Maroc a commis et commet encore les violations flagrantes des droits de l’homme contre les citoyens sahraouis sans défense dans les territoires occupés du Sahara Occidental et au sud du Maroc, dont la plus saillantes est l’intervention militaire brutale contre le camp de Gdeim Izik en Novembre 2010, ainsi que celles de Dakhla en Février et Septembre 2011. (SPS)
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