La chanteuse algérienne Warda al Djazaïria est née à Paris d’un père algérien et d’une mère libanaise. Ce mélange culturel va toute sa vie la suivre et faire d’elle une chanteuse aux influences multiples, une immense diva, réputée et adorée par un public fidèle.
A l’occasion de l’exposition Divas arabes, d’Oum Kalthoum à Dalida à l’Institut du monde arabe à Paris, voici le portrait d’une immense chanteuse algérienne, Warda al Djazaïria. Née à Paris et morte au Caire, de mère libanaise et de père algérien, elle débute le chant dans les années 50 dans la capitale française et rencontre un certain succès notamment dans le cabaret de son père.
L’établissement sera fermé quand la police découvre des armes destinées au FLN, le Front de Libération Nationale. Nous sommes alors en pleine guerre d’Algérie, toute la famille est expulsée et se réfugie au Liban. Là-bas elle y apprend le chant classique arabe et retrouve la route des cabarets, cette fois à Beyrouth. Elle s’installe ensuite au Caire et Warda al-Djazaïria va attendre l’indépendance de l’Algérie pour enfin se rendre dans le pays de son père.
France musique, 22 mai 2021
Etiquettes : Algérie, Warda El Djazairiya, musique, chant,
Soyez le premier à commenter