Vendredi dernier, lors du point de presse avec la MAE libyenne, Al Mangooshi, le chef de la diplomatie marocaine n’était pas dans son assiette. La petite mine affichée de Nasser Bourita portait les signaux de la gifle reçue la veille de la part du Parlement Européen.
Dans son apparition de vendredi, il n’y avait plus que l’ombre du personnage arrogant et fier auquel nous nous sommes habitués à voir. Le génie de la diplomatie tcharmiliste brandie sous le slogan de « politique de fermeté » semblait perdue, désemparée, incapable de regarder le public et son homologue libyenne qui avait capté tous les regards de par son élégance et son éloquence. Bourita, lui, avait l’air d’un enfant contrarié qui vient d’être corrigé par ses parents. Sur son visage, il n’y avait aucun signe de joie ni d’émancipation. Tout le contraire. Il était triste et mélancolique.
Toute personne qui a vu Bourita vendredi à côté de Mme Almangooshi aura deviné que derrière l’état d’âme du chef de la diplomatie marocaine il y avait un profond sentiment d’échec et de frustration. Tel un chien contrarié, il parlait avec la queue entre les jambes et on dirait qu’il est conscient de la fin de sa carrière politique et diplomatique après le dernier épisode relatif à la crise de Ceuta et la résolution du Parlement Européen.
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