« La jeunesse saura séparer le bon grain de l’ivraie » (Revue El-Djeich)

Avec des échéances bien déterminées établies dans le temps pour des réalisations et des acquis d’urgence dans tous les domaines mais et surtout pour améliorer la vie quotidienne des citoyens. D’où cet impératif de réflexions sur le changement. Le passé doit mourir car le changement exigé par le peuple, c’est maintenant et non demain. Au regard de la conjoncture difficile que traverse le pays, le changement est devenu une urgence majeure. Comme une architecture en béton, l’édification de la nouvelle Algérie dépend de la qualité de son sous-bassement et de ses piliers.

De cette architecture, de ces fondations dépendent la stabilité, la paix, la sécurité, la pérennité et l’enracinement de la démocratie et partant, du développement du pays. Il n’y a pas de développement sans démocratie et pas de démocratie sans développement. Les réformes qui vont venir seront l’instrument fondamental au service de la Nation et de l’intérêt général de la population tout entière.

La volonté politique du moment consciente des problèmes du pays et des citoyens et de la marche du pays repose sur une action sociale et économique, en vue d’améliorer le bien-être au sens propre du mot. Cela dépend en grande partie de l’importante participation de chacun et de tous par l’expression de points de vue en vue d’atteindre l’action efficace. C’est dire que la société algérienne dans son ensemble ne pourra assumer convenablement le changement et sa mission historique que si sa volonté et ses perspectives s’inspirent des critères devant garantir les assises du futur de la Nation. Le changement constitue le principal enjeu de l’étape actuelle pour sortir le pays de ses déboires de vingt ans de gouvernance désordonnée.

La lettre du moment pour le changement donne une vue simpliste de la politique en vigueur. Elle doit être compréhensible pour tout le monde afin de changer la façon de la vie politique, économique et sociale du pays. La situation dans laquelle se trouve le pays appelle à l’apaisement. Chacun doit concevoir qu’il est temps d’aller de l’avant et clore au plus vite les cicatrices politiques de deux décennies de suite. Malheureusement, la société algérienne continue de subir l’expression de sirènes bien intentionnées à gâcher la solennité de l’Algérie et de son peuple. Une malhonnêteté révélatrice pour contrer la stabilité du pays.

Ce refus d’écouter et d’écouter la voix de la raison pour le bien de la Patrie a pour objectif de créer la spirale du délitement des espoirs de demain. L’étape actuelle exige de fait d’aller plus loin pour mettre définitivement de côté toutes les rancunes, mettre fin à la démagogie et ostracisme de toute sorte et porter la stabilité de l’Algérie au sommet de l’Histoire: il faut mettre tous les acteurs de cette crise, mais aussi des crises précédentes devant leur responsabilité, devant leur concitoyens, devant la nation.

A ce propos, la Revue El-Djeich dans sa livraison du mois de Juillet rappelle que :  » La révolution que notre pays mène aujourd’hui à différents niveaux n’est pas moins importante que celle menée par notre peuple lors du combat libérateur, bien plus, elle en est le prolongement naturel. Et, tout comme les jeunes d’hier avaient théorisé, planifié et alimenté la Révolution libératrice, la nouvelle Algérie s’appuie sur la jeunesse qui est appelée à investir dans divers domaines, à exploiter ses compétences au service du développement de la Patrie et de son unité, d’autant que le nouveau Parlement compte en son sein de jeunes énergies qui portent en elles tous les espoirs et les aspirations de la jeunesse « .  » Enfin, nous disons aux générations de l’indépendance qui n’ont pas été marquées dans leur chair et n’ont pas vécu les massacres perpétrés par le colonialisme à l’encontre de leurs ancêtres, d’avoir pleinement conscience qu’aucun autre bonheur n’égale celui de jouir de la liberté et de la sécurité et tous les plaisirs de la vie ne sauraient s’y substituer. Nul ne peut les apprécier que celui qui a bu le calice jusqu’à la lie et subi la tyrannie. Notre jeunesse doit se méfier des prêtres de chapelle, chantres de la fitna qui s’empressent de menacer notre pays, de répandre les rumeurs et de fabriquer des mensonges, car toutes tentatives et tous leurs efforts sont au service d’agendas étrangers activant contre l’Algérie et son peuple.

Ce qui est sûr cependant, c’est que leurs menées sont vouées à un cuisant échec et notre jeunesse qui a acquis un haut degré de conscience saura séparer le bon grain de l’ivraie car le mensonge ne peut faire long feu et la vérité finira par éclater an grand jour, aujourd’hui et demain « .
B. C.

Le Maghreb, 13/07/2021

Etiquettes : Algérie, jeunesse, Revue El Djeïch,

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