Algérie : Nid à crabes

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Par Amine Goutali

La troisième guerre mondiale (si guerre il y aura) sera électronique ou ne sera pas. Facebook, Instagram ou toute autre application relevant de ce qu’on désigne communément réseaux sociaux ne sont pas que sources d’apprentissage, de partage et de divertissement. La chose tomberait sous le sens.

Et pourtant, bien des gens font peu de cas des risques encours dans ces espaces virtuels, conçus à la base et orientés en fonction des seuls intérêts géopolitiques de leurs initiateurs, à savoir les puissances occidentales et leurs lampistes disséminés dans la région, dans une guerre de domination de l’opinion mondiale.

Qui détient l’info, détient le pouvoir, dit-on, non sans raison. Mais quand il s’agit, en revanche, de désinformation, d’intox ou de manipulation à grande échelle, c’est bel et bien notre approche des technologies de l’information et de la communication qui pose problème. Et qu’il faudrait revoir de fond en comble parce qu’au final et derrière le graphisme amusant des applications en question, se cache une nuée d’officines du renseignement mondial, prête à livrer des guerres sans répit, où tous les coups sont permis.

Etant ciblée pour ses choix politiques et géopolitiques, pour ses richesses aussi, l’Algérie fait face aujourd’hui à une monstrueuse cabale montée de toutes parts sur les réseaux sociaux, par des parties ennemies, que ce soit à nos frontières ou de l’autre côté de la rive.

Ce n’est donc pas par hasard, qu’ici et là, défilent sans arrêt, sur des pages à l’identité douteuse, des textes, photos ou vidéos fallacieux s’attaquant aux institutions nationales, l’Armée nationale populaire en tête.Ce qu’il faut néanmoins retenir est que l’Algérie a visiblement tiré les leçons de la politique de déstabilisation de la région depuis notamment le Printemps arabe,où les réseaux sociaux ont joué un rôle de premier plan.

En ordonnant, lors du dernier Conseil des ministres, une réforme intégrale du secteur de la Communication en parallèle de la création d’un pôle pénal de lutte contre les crimes cybernétiques, le président de la République n’a fait que confirmer son engagement à faire pièce aux stratégies de déstabilisation, avec le plein soutien de l’ANP et toutes les institutions et organismes y afférents.

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