Le Maroc menacé par la faillite financière – défaut de paiement, prix énergétiques, crise ukrainienne, produits céréaliers, Sahara Occidental, Algérie,
Des sources marocaines, citant des experts financiers, font état d’une éventuelle banqueroute financière d’ici trois mois, compte tenu de la gravité de la menace qui pèse sur la trésorerie de la royauté.
Comme nous l’avons révélé dans une de nos précédentes livraisons (Économie marocaine: les clignotants au rouge), le Maroc est menacé par le défaut de paiement compte tenu du poids des hausses des prix énergétiques dont la facture a doublé atteignant les 18 milliards de dollars au même titre que la facture des produits céréaliers qui a augmenté, dans le sillage de la crise ukrainienne, et qui s’ajoute à la sécheresse qui frappe le pays et qui augure une saison agricole catastrophique.
Cette situation a contraint le gouvernement libéral d’Aziz Akhannouch à baisser les subventions accordées aux produits énergétiques, faisant exploser la colère des transporteurs et agriculteurs marocains, affectés déjà par les effets néfastes de deux années de Covid-19 et de restrictions sanitaires drastiques imposées par le roitelet et son Makhzen, pour étouffer la voix du peuple marocain, opposé aux mesures sanitaires, et socioéconomiques et qui s’ajoutent à son opposition à la normalisation avec l’entité sioniste, ainsi qu’à la reprise des hostilités militaires dans les territoires du Sahara Occidental, et à la politique d’hostilité manifeste à l’égard de l’Algérie . Comme nous l’avons souligné, l’économie marocaine n’est pas loin de la faillite, comme le confirme le poids de la dette extérieure qui vient de franchir la barre des 90 milliards de dollars. Une hausse du taux de l’endettement public du Maroc, qui suscite l’inquiétude des agences de notation internationales, notamment les trois principales agences américaines : Standard&Poors, Fitch et Moody’s. Et les derniers développements affectant sérieusement l’économie marocaine, pèsent certainement dans la notation de ces agences, qui vont certainement tenir compte de ces indices; Le Maroc risque de voir un taux d’intérêt frôlant les 15% en ce qui concerne toute opération d’attribution de prêt ou crédit.
Des tentatives pour « mendier » le gaz algérien
Pour réduire l’impact négatif de la fermeture du robinet du gaz algérien, décidé par les autorités algériennes, dès le 31 octobre 2021 ( décision algérienne de ne pas reconduire le contrat d’approvisionnement en gaz via le GME) le Maroc a été rattrapé par sa sournoise propagande mensongère destinée à endormir son peuple, en diffusant des Fakenews sur des prétendues découvertes énergétiques ou sur la réalisation d’un prétendu gazoduc reliant le Nigeria au Maroc. Se résignant à la réalité, Rabat aurait selon certaines sources inféodées au Makhzen sollicité la médiation de la Chine et les USA pour convaincre Alger de revenir sur sa décision à savoir la levée de l’embargo énergétique. Alger, l’entendra-t-telle de cette oreille?
Apparemment, l’Algérie a déjà exprimé sa position, via la rupture des relations diplomatiques pour répondre aux actes d’hostilités du voisin de l’Ouest, qui exprima son soutien aux organisations terroristes de Rachad et du MAK, auteur des incendies de forets ayant ravagé plusieurs wilayas du pays dans le cadre d’un plan de déstabilisation et d’atteinte à l’unité territoriale du pays. L’Algérie ne pardonnait jamais au représentant du Maroc à l’ONU,Omar Hilal, ses déclarations, qui n’ont rien à envier aux accusations mensongères de 1994, à l’égard des services de renseignements algériens, à l’origine de la fermeture des frontières terrestres, pour répondre à la décision de Hassan II d’imposer le visa aux Algériens, obéissant au plan concocté par la France, à savoir un embargo non déclaré sur l’Algérie. L’Algérie ne pourrait nullement pardonner les déclarations hostiles des deux responsables de l’entité sioniste Lapid et Gantz, à partir du sol marocain, en violation du traité arabe de défense commune dont le Maroc est signataire. A bon entendeur.
Algérie54, 23/03/2022
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