Le Maroc maintient sa position de deuxième plus grand récepteur de transferts de fonds dans la région MENA

Le Maroc a fait des progrès substantiels ces dernières années pour améliorer les canaux de transferts de fonds, l'inclusion financière et l'accès aux transferts numériques.

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Par Brahim Aleiwa

Le rythme des transferts de fonds des Marocains de l’étranger est resté soutenu tout au long de l’année 2023, notamment après le tremblement de terre qui a frappé le pays en septembre.

Selon le dernier rapport sur la Migration et le Développement de la Banque mondiale, le Maroc a réalisé des gains significatifs en matière de transferts de fonds de migrants, atteignant un nouveau niveau record en 2023. Cela confirme l’impact du tremblement de terre de septembre 2023 sur les transferts financiers vers le pays.

Le rapport indique que les transferts de fonds vers le Maroc ont augmenté de 5,2 % pour atteindre 11,8 milliards de dollars en 2023, faisant du pays le deuxième plus grand récepteur de transferts de fonds dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA) après l’Égypte.

Les flux de transferts de fonds vers le Maroc ont constamment dépassé les flux d’investissements directs étrangers (IDE) et constituent une partie vitale de l’économie marocaine, représentant 8,2 % du PIB du pays.

Le rythme des transferts de fonds des Marocains de l’étranger est resté soutenu tout au long de l’année 2023, notamment après le tremblement de terre.

Cela s’aligne avec des études montrant la nature contre-cyclique des flux de transferts de fonds, qui ont tendance à augmenter après des catastrophes naturelles dans les pays d’origine des migrants.

En regardant vers l’avenir, le rapport de la Banque mondiale note que les perspectives des transferts de fonds vers la région MENA seront affectées par la situation difficile des pays importateurs de pétrole, comme le Maroc.

Néanmoins, les flux vers la région devraient se redresser de 4,3 % en 2024. Le coût moyen pour envoyer 200 dollars dans la région était de 5,9 %, contre 6,7 % un an plus tôt.

Le Maroc a fait des progrès substantiels ces dernières années pour améliorer les canaux de transferts de fonds, l’inclusion financière et l’accès aux transferts numériques.

Ces efforts s’inscrivent dans la mise en œuvre du Nouveau Modèle de Développement du pays, qui vise à renforcer le rôle des transferts de fonds dans la stimulation du développement économique et social.

Malgré ces avancées, des défis subsistent en termes de réduction des coûts des transferts de fonds pour atteindre l’objectif de développement durable de l’ONU de 3 %, d’augmentation de la sensibilisation et de l’adoption des méthodes de transferts numériques, et d’expansion des points d’accès, en particulier dans les zones rurales.

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