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L’Algérie a porté de graves accusations contre la France, dénonçant l’implication secrète du pays européen dans ses affaires.
Depuis des années, plusieurs pays africains d’Afrique de l’Ouest repoussent l’influence de la France, notamment le Mali, le Niger et le Burkina Faso, anciennes colonies françaises.
Mais au milieu de cette débâcle, il y a la querelle diplomatique de la France avec l’Algérie.
Plus tôt dans le mois, le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot a exprimé des doutes sur la probabilité d’une réparation des relations diplomatiques entre Alger et Paris, indiquant que les relations bilatérales pourraient encore se détériorer dans un avenir proche.
« Nous souhaitons entretenir les meilleures relations avec l’Algérie, mais ce n’est pas le cas aujourd’hui », a-t-il déclaré dans une interview.
En août dernier, quelques mois après que Paris eut reconnu une proposition marocaine controversée visant à accorder au Sahara occidental un certain degré d’autonomie sous son autorité, l’Algérie a rappelé son ambassadeur en France.
En décembre, l’Algérie a accusé les services de renseignement français d’organiser des « activités déstabilisatrices » dans le pays.
Pour illustrer la gravité des accusations, le ministère algérien des Affaires étrangères a convoqué l’ambassadeur de France en Algérie, Stéphane Romatet, comme le rapporte Morocco World News.
Le même mois, le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, s’est exprimé avec force contre les effets persistants du régime colonial français.
Récemment, des influenceurs algériens pro-régime ont été arrêtés par la police française, soupçonnés d’avoir incité à la violence contre les dissidents algériens.
Parmi les influenceurs arrêtés figurent : Youssef Zazou, Nouman Boualem et Imad Obi, dit « Imad Tintin ».
De même, les autorités algériennes ont arrêté à Alger Boualem Sansal, un écrivain franco-algérien, un acte condamné par le président français Emmanuel Macron.
En réponse aux sentiments de Macron, le ministère algérien des Affaires étrangères a déclaré que les propos du président français concernant l’emprisonnement de Boualem Sansal constituaient une ingérence dans les affaires intérieures de l’Algérie.
La veille, Macron avait demandé à l’Algérie de libérer l’écrivain, estimant que le pays africain se « déshonorait » en lui refusant sa liberté.
« Le gouvernement algérien a pris connaissance, avec beaucoup d’étonnement, des propos du président français à l’égard de l’Algérie.
« Ces propos ne peuvent être qu’abandonnés, rejetés et condamnés pour ce qu’ils sont, une ingérence éhontée et inacceptable dans une affaire interne en Algérie », a indiqué le ministère algérien des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le conflit entre l’Algérie et la France
La France s’est rangée en juillet dernier du côté du Maroc sur la question de sa souveraineté sur le petit pays du Sahara occidental .
Il s’agit d’un revers dévastateur pour le Front Polisario algérien, qui revendique la région du Sahara occidental comme un État indépendant. Algérie.
Dans une lettre ouverte adressée au roi Mohammed VI du Maroc, Emmanuel Macron a déclaré que la « seule base » pour régler le différend était la proposition du Maroc de 2007 d’accorder au Sahara occidental une autonomie limitée sous souveraineté marocaine.
Cela met en évidence la position récente de la France sur le conflit pour l’autorité régionale.
Rétrospectivement, la France a accepté la proposition d’autonomie du Maroc pour le Sahara occidental contesté, annulant une décision prise depuis des décennies et rejoignant un nombre croissant de nations qui soutiennent le Maroc pour renforcer le commerce bilatéral, notamment les États-Unis, Israël et l’Espagne.
Ce qu’a déclaré le président algérien dans son discours du mois dernier
Abdelmadjid Tebboune, le président algérien, a sévèrement condamné dimanche la France pour l’héritage de son règne colonial en Algérie.
Selon un journaliste d’Anadolu , cela s’est produit lors d’un discours qu’il a prononcé devant les deux chambres du Parlement, décrivant ses objectifs pour son deuxième mandat, qui a débuté en septembre, et soulignant les réalisations de son premier, qui a duré de 2019 à 2024.
« Nous poursuivons la dignité de nos ancêtres », a-t-il déclaré.
« Le nombre de martyrs algériens tout au long des 132 années de colonisation est de 5,6 millions, et aucune somme d’argent ne peut compenser la perte d’un seul martyr au cours de la résistance ou de la lutte armée », a-t-il ajouté.
Le président algérien a souligné la possession par la France de 500 crânes d’Algériens décapités au XIXe siècle et envoyés à Paris.
« Nous n’avons réussi à récupérer que 24 crânes jusqu’à présent », a-t-il noté.
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