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Le roi du Maroc aperçu dans une boutique vintage de luxe à Paris
Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, Old Fashion Club,
Le roi Mohammed VI du Maroc a été aperçu dans une boutique vintage de luxe située dans le 8ᵉ arrondissement de Paris.
Dans une vidéo devenue virale mercredi, on peut voir le roi essayer une veste dans la boutique Old Fashioned Club, spécialisée dans les articles de luxe d’occasion.
La boutique, située Rue des 4 Saussaies, est à quelques pas de monuments célèbres et proche de l’Élysée, la résidence du président français. Old Fashioned Club propose des articles de grandes marques telles que Louis Vuitton, Dior et Chanel. En plus des vêtements, le magasin offre également des accessoires, des bijoux et des sacs.
Hier, SM le Roi Mohammed VI a été aperçu dans un lieu tendance et exclusif : le Old Fashioned Club, une boutique de seconde main de luxe nichée derrière le Palais de l’Élysée.#SMleRoi #ModeDeLuxe #OldFashionedClub #Paris pic.twitter.com/4qv855An3F
— Lesinfos.ma (@Lesinfosma) November 27, 2024Cette vidéo a été publiée peu après des photos montrant le roi en promenade à Paris le 18 novembre, en compagnie de ses enfants, le prince héritier Moulay El Hassan et la princesse Lalla Khadija. Sur ces clichés, on voit Mohammed VI ajuster l’écharpe de Lalla Khadija et prendre des selfies avec ses enfants.
L’apparition du roi marocain dans un cadre aussi décontracté suscite une grande attention sur les réseaux sociaux. De nombreuses personnes se disent surprises par le choix du roi de visiter une boutique de seconde main.
#Maroc #MohammedVI #OldFasjionedClub
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Sahara Occidental : Vigilancia para mantener la ocupación
Etiquetas : Sahara Occidental, Marruecos, espionaje, Pegasus, NSO Group, Israel, ocupación, vigilancia, represión,
Desde que se rompió la tregua de 1991 entre el Frente Polisario y Marruecos, y tras la incursión de las fuerzas marroquíes el 13 de noviembre de 2020 para expulsar a un grupo de activistas saharauis que protestaban por el expolio de recursos del Sáhara Occidental ocupado por Marruecos, las hostilidades entre ambos actores se han intensificado. Paralelamente, también ha aumentado la represión y la persecución de las organizaciones y defensores pro-saharauis.
1. LA MODERNIZACIÓN DE LOS SISTEMAS DE VIGILANCIA DE MARRUECOS
La ocupación marroquí del territorio del Sáhara Occidental ha dependido, en gran medida, de su capacidad para controlar, vigilar y reprimir a la población autóctona saharaui. Desde el año 2020, la situación de los derechos humanos en el territorio ocupado del Sáhara Occidental se ha vuelto más alarmante. La creciente digitalización en el panorama africano y marroquí ha influido en los métodos, el impacto y el incremento de las estrategias de vigilancia sobre la población del Sáhara Occidental.
Además, el acercamiento entre Marruecos e Israel, tras el restablecimiento de relaciones en 2020, ha permitido la colaboración en la modernización y el desarrollo de instrumentos de inteligencia y vigilancia. Paralelamente, desde el año 2009, se identifican acuerdos con la empresa española Indra Sistemas S.A. Indra firmó un contrato por 6,3 millones de euros para instalar tres estaciones que ampliaron la red de vigilancia por satélite en las ciudades de El Aaiún, Smara y Dajla. En mayo de 2024, Indra y la Agencia de Desarrollo Digital (ADD) de Marruecos firmaron un acuerdo destinado a acelerar el proceso de transformación digital del país.
La vigilancia de la población civil saharaui por parte de las autoridades marroquíes se ha basado en el uso de mano de obra local, la introducción de informantes y colonos, el control de las fronteras, el aislamiento de la población y la persecución y represión de la disidencia. Las autoridades marroquíes han sometido a la población saharaui a una vigilancia constante, tanto física como tecnológica, tal como informan medios como Por un Sáhara Libre (PUSL). Otras fuentes denuncian la instalación de cámaras de vigilancia en El Aaiún, Smara, Dajla e incluso en ciudades más pequeñas del Sáhara Occidental ocupado por Marruecos.
Los dos principales órganos encargados de llevar a cabo esta vigilancia son las fuerzas policiales marroquíes y la Dirección General de Vigilancia Territorial (DGST, por sus siglas en francés), el organismo gubernamental del servicio de inteligencia civil de Marruecos. Estas fuerzas han integrado nuevas tecnologías en sus estrategias y mecanismos de control. Desde 2023, la DGST colabora con el Federal Bureau of Investigation (FBI) de Estados Unidos en una alianza “antiterrorista” que abarca la zona del « Sáhara-Sahel » y que termina facilitando el control sobre las disidencias en el territorio.
Source : Surveillance massive au Maghreb et au Mashreq
#SaharaOccidental #Marruecos #Polisario #Pegasus #Espionaje
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Sahara Occidental : Surveillance pour maintenir l’occupation
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, espionnage, Pegasus, NSO GROUP, Israël, Front Polisario, répression,
Depuis la rupture de la trêve de 1991 entre le Front Polisario et le Maroc, et après l’incursion des forces marocaines le 13 novembre 2020 pour expulser un groupe d’activistes sahraouis protestant contre le pillage des ressources du Sahara Occidental occupé par le Maroc, les hostilités entre les deux acteurs se sont intensifiées. Parallèlement, la répression et la persécution des organisations et défenseurs pro-sahraouis se sont également accrues.
1. LA MODERNISATION DES SYSTÈMES DE SURVEILLANCE DU MAROC
L’occupation marocaine du territoire du Sahara Occidental repose en grande partie sur la capacité à contrôler, surveiller et réprimer la population autochtone sahraouie. Depuis 2020, la situation des droits humains dans le territoire occupé du Sahara Occidental est devenue plus alarmante. La digitalisation croissante en Afrique et au Maroc a influencé les méthodes, l’impact et l’intensification des stratégies de surveillance sur la population du Sahara Occidental. En outre, le rapprochement entre le Maroc et Israël depuis le rétablissement des relations en 2020 a permis leur collaboration pour moderniser et développer des outils d’intelligence et de surveillance. Parallèlement, depuis 2009, des accords ont été signés avec la société espagnole Indra Sistemas S.A. Indra a conclu un contrat de 6,3 millions d’euros pour installer trois stations élargissant le réseau de surveillance par satellite dans les villes d’Al-Aaiun, Smara et Dakhla. En mai 2024, Indra et l’Agence de Développement Digital (ADD) du Maroc ont signé un accord destiné à accélérer le processus de transformation numérique du Maroc.
La surveillance de la population civile sahraouie par les autorités marocaines s’appuie sur l’exploitation de la main-d’œuvre locale, l’introduction d’informateurs et de colons, le contrôle des frontières, l’isolement de la population et la répression de la dissidence. Les autorités marocaines soumettent la population sahraouie à une surveillance constante, physique et technologique, comme le rapportent des médias tels que Pour un Sahara Libre (PUSL). D’autres sources dénoncent l’installation de caméras de surveillance à Al-Aaiun, Smara, Dakhla et même dans des villes plus petites du Sahara Occidental occupé par le Maroc.
Les deux principaux organes responsables de cette surveillance sont les forces de police marocaines et la Direction Générale de Surveillance du Territoire (DGST), l’agence de renseignement civil du Maroc. Ces deux organes des forces marocaines intègrent de nouvelles technologies dans leurs stratégies et mécanismes de contrôle. Depuis 2023, la DGST collabore avec le Federal Bureau of Investigation (FBI) des États-Unis dans une alliance « antiterroriste » couvrant la zone « Sahara-Sahel » qui facilite en fin de compte le contrôle de la dissidence dans le territoire.
Source : Surveillance massive au Maghreb et au Mashreq
#Maroc #SaharaOccidental #Polisario #Espionnage #Pegasus
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Guinée Equatoriale : Des Russes entraînent les gardes du palais présidentiel
Etiquettes : Guinée Equatoriale, Russie, Wagner, Obiang Nguema,
La puissance russe s’étend en Afrique de l’Ouest avec la mission en Guinée équatoriale
- –Les Russes protègent la présidence de la Guinée équatoriale
- -Petit pays exportateur de pétrole dirigé par le même homme depuis 1979
- -L’influence russe croît, l’Occident perd du terrain en Afrique
NAIROBI, 12 novembre (Reuters) – La Russie a déployé jusqu’à 200 instructeurs militaires en Guinée équatoriale ces dernières semaines pour protéger la présidence, ont indiqué des sources à Reuters, montrant que Moscou élargit sa présence en Afrique de l’Ouest malgré une récente défaite au Mali.
Les sources ont précisé que les Russes formaient des gardes d’élite dans les deux principales villes de ce petit pays exportateur de pétrole de 1,7 million d’habitants, où des entreprises énergétiques américaines ont investi des milliards de dollars au cours de la première décennie du siècle avant de réduire leurs investissements.Ce déploiement s’inscrit dans un schéma plus large de recul de l’influence occidentale et d’interventions russes croissantes en Afrique de l’Ouest et centrale, où Moscou a envoyé des milliers de mercenaires pour protéger des régimes militaires et les aider à lutter contre les insurgés.
Pour la Russie, ces missions sont un moyen de générer des revenus à partir des frais gouvernementaux et des opportunités économiques dans les secteurs minier ou énergétique, tout en défiant l’Occident dans le cadre d’une confrontation géopolitique mondiale qui se joue principalement en Ukraine.
En Guinée équatoriale, où le président Teodoro Obiang Nguema Mbasogo, âgé de 82 ans, dirige le pays depuis qu’il a pris le pouvoir lors d’un coup d’État en 1979 et prépare son fils favori à lui succéder, la sécurité russe pourrait contrer toute menace contre la dynastie au pouvoir.
Lors d’une visite à Moscou en septembre, Obiang a remercié le président russe Vladimir Poutine d’avoir envoyé des « instructeurs » pour renforcer les défenses de la Guinée équatoriale, a rapporté l’agence de presse officielle russe TASS.
Reuters a interrogé trois sources diplomatiques, une autre source de l’opposition, une de la société civile et deux personnes proches du gouvernement dans l’ancienne colonie espagnole.
Les sources, qui ont demandé à rester anonymes, ont confirmé la présence russe en Guinée équatoriale. Trois d’entre elles ont estimé que 100 à 200 Russes étaient arrivés au cours des deux derniers mois.
Deux des sources ont précisé que le personnel militaire pourrait inclure des troupes de l’allié de la Russie, la Biélorussie, tandis que Reuters a identifié l’un des hommes comme provenant d’une unité d’élite de parachutistes russes. Deux des sources ont indiqué que ces hommes faisaient probablement partie du Corps d’Afrique, une force paramilitaire contrôlée par le Kremlin.Les ministères des Affaires étrangères de la Guinée équatoriale ainsi que ceux de la défense et des affaires étrangères de la Russie n’ont pas répondu aux demandes de commentaires.
Will Brown, chercheur principal au programme Afrique du Conseil européen des relations extérieures, a déclaré que la Russie poursuivait une politique d’ « expansion opportuniste » qui a affaibli l’influence occidentale tout en fournissant un service.
PAIEMENT EN ESPÈCES OU EN CRYPTO-MONNAIE
Deux sources ont indiqué que les Russes étaient présents dans la capitale Malabo, située sur une île du golfe de Guinée, ainsi qu’à Bata, sur le territoire continental du pays, une étroite bande de terre entre le Cameroun et le Gabon.
Ce déploiement fait suite à des annonces de recrutement pour travailler en Guinée équatoriale en juin sur des chaînes Telegram russes pro-militaires destinées aux sous-traitants en sécurité privée.
Les recruteurs proposaient des contrats de six mois avec un salaire mensuel de 3 000 à 5 000 dollars, payés en espèces ou en crypto-monnaie. Les annonces originales ont depuis été supprimées.
Le Diario Rombe, une organisation de presse espagnole proche de l’opposition de la Guinée équatoriale, a publié plusieurs photos montrant des hommes blancs en treillis posant avec des troupes locales. Trois d’entre eux portaient des drapeaux russes sur leurs uniformes.
À l’aide d’un logiciel de reconnaissance faciale, Reuters a identifié l’un des hommes comme un parachutiste d’élite ayant servi dans des unités du sud de la Russie.
Les sources de Reuters ont indiqué qu’un objectif clé des Russes était de protéger le fils d’Obiang, Teodoro Nguema Obiang Mangue, connu sous le nom de Teodorin, le vice-président multimillionnaire et prétendu successeur.
Il a fait l’objet d’enquêtes, de charges criminelles, de sanctions et de saisies d’actifs aux États-Unis, en France et en Grande-Bretagne pour détournement de fonds et blanchiment d’argent.
Les entreprises énergétiques américaines, dont Exxon Mobil Corp et Marathon, ont investi des milliards de dollars en Guinée équatoriale dans les années 2000, lorsque le golfe de Guinée était considéré comme crucial pour répondre à la demande énergétique des États-Unis. Mais l’intérêt américain a diminué à mesure que la production a augmenté à domicile.
La Guinée équatoriale produit actuellement environ 80 000 barils de pétrole brut par jour, contre plus de 300 000 il y a deux décennies.
Le 27 septembre, l’agence de presse russe Interfax a rapporté que les deux pays avaient discuté des conditions pour que des entreprises russes entrent dans le secteur pétrolier et gazier de la Guinée équatoriale.
Un porte-parole du département d’État américain a déclaré qu’il encourageait tous les pays, y compris la Guinée équatoriale, à éviter les transactions avec des entreprises de défense russes ou des alliés soutenus par le Kremlin, soulignant que cela pourrait entraîner « des conséquences graves en vertu de la loi américaine ».
Obiang a survécu à plusieurs tentatives de coup d’État, la plus célèbre étant celle de 2004, lorsque des mercenaires soutenus par des hommes d’affaires étrangers ont tenté de l’évincer. Par le passé, il a renforcé sa garde présidentielle avec des Marocains et des Israéliens.
L’expansion de la Russie en Afrique ces dernières années a été principalement menée par le groupe privé Wagner, qui a envoyé des milliers d’hommes en République centrafricaine et au Mali.
En juillet, Wagner a subi un sérieux revers lorsque des dizaines de ses hommes ont été tués dans un combat contre des rebelles touaregs et des militants liés à Al-Qaïda dans le nord du Mali.
Après la mort du fondateur de Wagner, Yevgeny Prigozhin, l’année dernière, Moscou a de plus en plus utilisé le Corps d’Afrique, que les experts estiment être plus directement contrôlé par Moscou, pour les déploiements africains. Les hommes du Corps d’Afrique se trouvent au Burkina Faso et au Niger.
Reuters
#Guinée #ObiangNguema #Russie #Wagner
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Les ruines romaines en Algérie – un trésor méconnu d’une civilisation antique
Etiquettes : Algérie, ruines, civilisation antique, tourisme, patrimoine culturel,
Peut-être que de nombreux voyageurs et chasseurs de sites romains seront surpris d’apprendre que la partie nord de l’Algérie est parsemée de ruines romaines. Non seulement le pays en regorge, mais il se classe en deuxième position pour cette caractéristique, après l’Italie seulement!
La guerre civile des années 1990 a écarté l’Algérie des principales routes touristiques en Afrique. Aujourd’hui, le pays lutte pour reconstruire sa réputation touristique, en essayant de se présenter comme une terre calme et sûre, avec des habitants chaleureux. Heureusement, de plus en plus de touristes et de scientifiques osent explorer ce territoire récemment évité. Ce qu’ils y découvrent est impressionnant : une histoire incroyable, racontée par plusieurs sites du patrimoine mondial de l’UNESCO dans un remarquable état de conservation.
D’où viennent ces sites romains ?
Les Romains sont arrivés en Algérie en 24 après J.-C. Ils ont commencé à construire des forts et des villes et ont étendu leur contrôle sur la région. L’un des sites les plus célèbres de cette époque est Timgad (ancien Thamugadi), l’un des mieux préservés. Construit sous l’empereur Trajan, il servait de poste militaire. Timgad est un lieu antique incroyable dont le plan en grille est encore visible aujourd’hui – avec les ornières gravées dans le sol par les roues des chars. On y trouve des bains, des maisons, une bibliothèque publique, un théâtre, et l’arc de Trajan, le site le plus impressionnant. L’importance de Timgad a duré du IIe au VIIIe siècle.
Un autre site romain important et bien préservé est celui de Djemila, construit à flanc de montagne dans le nord de l’Algérie à la fin du Ier siècle après J.-C. Situé à environ 50 km de Sétif, c’est l’un des sites les plus monumentaux d’Afrique du Nord. Les rues de Cuicul, fondée par l’empereur Nerva pour ses vétérans, sont bordées de deux forums et de maisons élaborées, d’églises et de temples. Ce lieu raconte une histoire d’occupation sur une longue période. À Djemila, les temples romains ont laissé place à des basiliques chrétiennes. Parmi les sites les plus importants de Djemila figurent l’arc de Caracalla, le temple des Gens Septimia, et un théâtre de 3000 places. Le musée compact mais impressionnant abrite de magnifiques mosaïques.
Ne manquez pas une visite de Tiddis, bien qu’il ne soit pas aussi bien préservé que Djemila. Moins connu des touristes, Tiddis est presque désert, et on peut y profiter du site pour soi. Malgré sa petite taille, Tiddis possède toutes les caractéristiques d’une ville romaine : rues pavées, temple de Mithra, un arc magnifique, des citernes et un minuscule forum. Il existait une implantation avant l’arrivée des Romains, mais ceux-ci ont étendu la ville au IIIe siècle après J.-C.
Tipasa, quant à lui, raconte une histoire différente. Située sur la mer Méditerranée, c’est un site prisé des locaux et des étrangers. Tipasa fut construite sur une série de trois collines surplombant la mer. Au cours du premier millénaire avant J.-C., les Phéniciens y établirent des ports, et leurs descendants, les Carthaginois ou Puniques, y laissèrent des traces. La ville fut fondée en tant que centre commercial au VIe siècle avant J.-C. et possède l’un des plus grands cimetières puniques. Aujourd’hui, on peut visiter deux églises massives : la Grande Basilique et la Basilique Alexandre, ainsi que la Basilique de Sainte Salsa sur la colline orientale, accompagnées de cimetières et de bains romains. On y trouve également un amphithéâtre bien conservé, un théâtre, et un nymphée.
À l’est, il reste des traces d’un ancien port, construit par les Phéniciens. Les sarcophages couverts de mosaïques et les nombreux bâtiments dédiés aux loisirs témoignent de la richesse passée de Tipasa. En 484 de notre ère, le roi vandale Hunéric envoya un évêque arien dans la ville. Peu de résidents adoptèrent la nouvelle religion, et la plupart s’enfuirent en Espagne pour éviter la persécution de l’évêque. Ceux qui restèrent furent tués, signant la fin de Tipasa, qui disparut ensuite des annales historiques.
Il convient de noter que certains voyageurs racontent que Tipasa est bondée de monde en semaine. Des bateaux proposent des mini-tours de 20 minutes autour des ruines, mais il arrive que des capitaines demandent un supplément pour diriger le bateau vers les ruines.
Les vastes ruines de la ville antique d’Hippo Regius, également appelée Hippone, sont parmi les plus évocatrices d’Algérie. Le site regorge de fleurs, d’oliviers, d’oiseaux et de moutons. Les ruines de la basilique coloniale de Saint-Augustin y sont particulièrement impressionnantes. On entre dans Hippo Regius par ce qui était autrefois le front de mer. Dans le quartier résidentiel, subsistent des villas comme la Villa du Labyrinthe et la Villa du Procurateur. Un chemin mène au quartier chrétien avec les vestiges de la grande basilique, probablement celle où Saint Augustin fut évêque.
Au sud-est de l’Algérie, le site de Tassili n’Ajjer est le plus ancien site du patrimoine mondial d’Algérie. Il est célèbre pour sa beauté et son importance culturelle, abritant environ 15 000 œuvres rupestres datant de 10 000 av. J.-C. Celles-ci montrent des animaux et des personnes, révélant des pratiques religieuses et la vie quotidienne des premiers habitants.
Constantine, la capitale de la province éponyme dans le nord-est, est une autre ville impressionnante. Créée par les Phéniciens et appelée Sewa, elle fut plus tard rebaptisée Cirta par le roi numide Syphax, avant de devenir une base romaine. Après sa destruction en 311, elle fut rebâtie en 313 et renommée en l’honneur de l’empereur Constantin le Grand. Constantine est souvent appelée la « ville des ponts » en raison des nombreux ponts pittoresques reliant ses collines et vallées.
La ville frontière de Tébessa, anciennement Theveste, est encore peu fréquentée par les Occidentaux, mais ceux qui s’y aventurent ne le regrettent pas. Tébessa abrite de magnifiques ruines romaines : l’arc de Caracalla, le temple de Minerve, une immense basilique et un marché coloré d’époque française. Non loin de là, le site romain de Lambèse, près de Batna, possède un temple d’Esculape, un Capitole, des thermes, un arc de Septime Sévère et le prétorium de la IIIe légion auguste.
Les ruines de Madaure, ancienne résidence d’Apulée, auteur de L’Âne d’or, comportent un mausolée romain, des thermes, une forteresse byzantine et une basilique chrétienne. Un autre lieu romain, Giru Mons, est identifié aux ruines de Yerroum. La ville fonctionna comme un évêché jusqu’au VIIe siècle.
Sétif (Sitifis), fondée sous Nerva, était à l’origine une colonie pour les vétérans. Bien que peu de bâtiments de cette époque soient conservés, le site comprend des tombes de l’époque romaine.
Ainsi, l’Algérie révèle peu à peu ses trésors archéologiques encore méconnus à l’extérieur. Le pays a de quoi ravir les passionnés d’histoire. Aujourd’hui, un voyage en Algérie est une plongée fascinante dans les civilisations antiques. Texte de : Biserka Borisova.
#Algérie #Tourisme #Patrimoine #Monuments
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Exclusif : L’Algérie pressentie comme premier acheteur exportateur du chasseur furtif Su-57E de la Russie.
Etiquettes : Algérie, Russie, Su-57E, avion furtif,
La spéculation s’intensifie autour de l’Algérie comme potentiel premier client exportateur du chasseur furtif Su-57E de Russie, suite à une annonce faite par l’agence russe de défense d’État, Rosoboronexport, lors du salon aérien China Airshow 2024 à Zhuhai. La Russie a révélé avoir conclu un accord avec un acheteur international pour son chasseur de cinquième génération, sans toutefois en dévoiler l’identité, ce qui a suscité un large débat. Parmi les candidats potentiels, l’Algérie se distingue en raison de ses liens militaires de longue date avec la Russie et de ses efforts continus pour moderniser sa force aérienne avec des technologies de nouvelle génération.
L’Algérie a historiquement été l’un des plus importants clients de la Russie en matière d’armement, acquérant régulièrement des équipements militaires avancés pour maintenir son avantage stratégique en Afrique du Nord. La Force aérienne algérienne exploite déjà une flotte solide d’avions de fabrication russe, notamment des Su-30MKA, MiG-29 et Su-24. Cette coopération a consolidé la réputation de l’Algérie en tant que partenaire clé dans la stratégie d’exportation de défense de Moscou, ce qui en fait un choix logique pour introduire le Su-57 sur le marché international.
Au cours de la dernière décennie, les liens de défense entre l’Algérie et la Russie se sont considérablement renforcés, portés par la volonté stratégique de l’Algérie d’améliorer ses capacités militaires et de diversifier son arsenal avec des systèmes de pointe. Entre 2010 et 2020, l’Algérie a signé des contrats majeurs pour des plateformes avancées, dont des Su-30MKA et MiG-29M/M2, ainsi que des chars de combat T-90S modernisés. La Russie a également fourni à l’Algérie des systèmes de défense aérienne sophistiqués, tels que les S-300PMU-2 et, plus récemment, les S-400 Triumf, soulignant l’importance de ce partenariat. Ces accords reflètent la dépendance de l’Algérie à l’expertise russe pour contrebalancer les équipements fournis par l’OTAN dans la région.
Ce partenariat va au-delà des ventes d’équipements et inclut la formation conjointe et la coopération technique. L’Algérie participe régulièrement aux exercices militaires dirigés par la Russie, et son personnel reçoit une formation dans des académies russes pour opérer et entretenir des systèmes avancés. Cette collaboration témoigne d’une confiance mutuelle qui a permis à l’Algérie d’acquérir des technologies sensibles telles que les systèmes de missiles balistiques Iskander. Cette décennie de coopération a non seulement renforcé la posture de défense de l’Algérie, mais aussi son rôle en tant qu’allié pivot de la Russie en Afrique du Nord.
Le Su-57, premier chasseur de cinquième génération opérationnel de la Russie, est au centre de cette spéculation. Alliant furtivité, agilité, avionique avancée et polyvalence, il représente le summum de l’ingénierie aéronautique russe. Sa structure utilise des matériaux composites et une section radar réduite pour échapper à la détection, tandis que ses deux turboréacteurs à poussée élevée lui permettent d’atteindre des vitesses supersoniques sans postcombustion, une capacité appelée « supercroisière ». L’avion est équipé d’un radar AESA, de systèmes avancés de guerre électronique et de capteurs en réseau, lui permettant de fonctionner comme un nœud de commandement dans les opérations réseau-centrées. Ses baies d’armement internes maintiennent son profil furtif tout en accueillant un mélange polyvalent de missiles air-air K-77M et de munitions guidées Kh-59MK2, entre autres.
Le Su-57 a également fait ses preuves dans des situations de combat. Lors de l’engagement de la Russie en Syrie, le chasseur a été déployé pour tester ses capacités, notamment des frappes de précision sur des cibles de haute valeur et l’utilisation de la guerre électronique dans des environnements contestés. Dans le conflit actuel en Ukraine, il a été utilisé de manière limitée, tirant parti de ses capteurs longue portée et de ses capacités de missiles à distance. Ces expériences opérationnelles ont permis de valider les systèmes du Su-57 et de perfectionner les variantes domestiques et export, rendant le Su-57E très attractif pour des nations comme l’Algérie, en quête de technologies de pointe.
Des rapports sur l’intérêt de l’Algérie pour le Su-57 circulent depuis des années. Dès 2019, des sources ont indiqué l’intention de l’Algérie de se procurer au moins 14 unités de ce chasseur avancé, faisant d’elle le premier opérateur international de l’avion le plus sophistiqué de Russie. Des rapports ultérieurs en 2020 ont suggéré que l’Algérie avait alloué des fonds dans le cadre de son plan de modernisation de la défense 2021–2027 pour acquérir des systèmes militaires de pointe, y compris des chasseurs de cinquième génération comme le Su-57. Ce calendrier correspond à l’annonce récente, avec les premières livraisons du Su-57E prévues dès 2025.
Pour l’Algérie, acquérir le Su-57 permettrait de contrebalancer les récentes acquisitions d’armement par le Maroc voisin, qui s’est procuré une flotte de chasseurs F-16C/D Block 72 des États-Unis. Cette rivalité a alimenté une course aux armements en Afrique du Nord, les deux nations cherchant à garantir des avantages technologiques et opérationnels. L’introduction d’un chasseur furtif de cinquième génération dans son arsenal permettrait à l’Algérie de maintenir la supériorité aérienne et d’affirmer sa domination dans la région.
Les implications d’un tel accord vont au-delà des dynamiques régionales. Si cela est confirmé, l’achat du Su-57E par l’Algérie marquerait une étape importante pour l’industrie de la défense russe, puisque la première vente à l’export de cet avion démontrerait son attrait croissant sur le marché mondial de l’armement. Cela pourrait également accroître les tensions avec les pays de l’OTAN, étant donné la proximité de l’Algérie avec l’Europe et son alignement avec Moscou, intensifiant ainsi la concurrence géopolitique entre les exportations de défense russes et occidentales.
Bien que l’identité de l’acheteur reste officiellement non divulguée, tous les indices pointent vers l’Algérie comme candidat probable. Si cela est confirmé, cet achat soulignerait la solidité du partenariat de défense entre l’Algérie et la Russie et signalerait son ambition de dominer le paysage militaire en Afrique du Nord.
Source : Army Recongnition
#Algérie #Russie #Armes #Su57E
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Réfugiés sahraouis du Sahara occidental : Un avenir incertain après 50 ans d’exil
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Algérie, Front Polisario, réfugiés sahraouis à Tindouf, MINURSO,
Le déplacement sahraoui qui dure depuis des décennies se distingue comme l’une des situations de réfugiés les plus durables, prolongées et négligées au monde. Déplacés en raison de l’échec du processus de décolonisation du Sahara occidental par l’Espagne en 1975, suivi de l’invasion par le Maroc et la Mauritanie, les Sahraouis, peuple autochtone de la région, ont établi cinq camps de réfugiés et un centre administratif dans la province de Tindouf en Algérie, servant de centre social, politique et administratif pour leur gouvernement en exil. Depuis ces camps situés au sud-ouest de l’Algérie, environ 174 000 réfugiés sahraouis participent à un processus de construction nationale visant à créer une société égalitaire qui transcende les hiérarchies tribales et de genre traditionnelles. Contrairement à la plupart des autres contextes de réfugiés, ces camps sont entièrement gérés par le Front Polisario, un mouvement d’indépendance et le gouvernement en exil, qui contrôle environ un quart du territoire disputé du Sahara occidental (le Maroc, qui appelle cette région ses provinces du Sud, contrôle le reste). À une époque, jusqu’à 84 pays avaient reconnu la République arabe sahraouie démocratique (RASD) proclamée par le Polisario sur le territoire du Sahara occidental. Cependant, la reconnaissance internationale a fluctué au fil du temps en réponse aux tendances géopolitiques, et des dizaines de pays ont depuis retiré leur reconnaissance de la République sahraouie. Bien que les organisations internationales n’administrent pas les camps, leurs habitants dépendent entièrement de l’aide humanitaire.
Un modèle unique d’autonomie accordée par l’Algérie aux réfugiés sahraouis
L’Algérie se distingue des autres pays d’accueil de réfugiés en accordant une autonomie importante aux Sahraouis. En confiant l’administration du territoire abritant les camps de réfugiés au Front Polisario, le gouvernement algérien permet aux Sahraouis de gérer leurs propres affaires et soutient une indépendance du Sahara occidental. Bien que les Sahraouis ne puissent pas forcément devenir citoyens algériens, ils peuvent obtenir des passeports algériens via un processus géré par le Polisario. Ces passeports comportent un code spécifique indiquant que le titulaire est sahraoui et n’a pas la nationalité algérienne. Ces documents permettent aux Sahraouis de voyager à l’étranger dans les mêmes conditions que les citoyens algériens. Le soutien de l’Algérie à l’autodétermination sahraouie, et donc au Front Polisario, est une source persistante de tensions avec le Maroc voisin, avec lequel elle entretient des relations difficiles malgré leurs liens religieux, linguistiques, culturels et historiques similaires, en tant qu’anciennes colonies françaises.
La jeunesse sahraouie et les trajectoires de mobilité transnationale
Depuis la création de la République sahraouie en 1976, le Polisario a soutenu des programmes de mobilité éducative permettant aux enfants et aux jeunes adultes d’étudier à l’étranger dans le cadre du processus de construction nationale. Ces programmes visent à développer des compétences et des connexions internationales qui pourraient bénéficier au mouvement pour l’indépendance. Autrefois, la majorité des jeunes sahraouis revenaient dans les camps après leurs études, mais ces dernières années, nombreux sont ceux qui choisissent de rester à l’étranger en raison du manque d’opportunités dans les camps isolés, qui subissent une chaleur accablante et de faibles précipitations. Simultanément, les conditions dans les camps peuvent être difficiles, avec des taux élevés d’insécurité alimentaire ces dernières années. Ce choix croissant de rester à l’étranger reflète les aspirations changeantes des jeunes réfugiés sahraouis, soulevant des questions sur l’équilibre entre les désirs individuels et les devoirs collectifs. Pour beaucoup, émigrer dans des pays comme l’Espagne ne signifie pas nécessairement abandonner la lutte pour l’indépendance, mais plutôt reconfigurer leur engagement après des décennies de temporalité dans les camps.
Le conflit historique et l’exil des Sahraouis
Le conflit au Sahara occidental puise ses racines dans les héritages coloniaux et la lutte sahraouie pour l’autodétermination. Connu alors sous le nom de Sahara espagnol, le Sahara occidental était sous contrôle espagnol de 1884 à 1976. Sous la pression du mouvement indépendantiste et des demandes internationales de décolonisation, l’Espagne avait initialement prévu un référendum supervisé par l’ONU sur l’avenir du territoire, mais elle a brusquement renoncé à son contrôle avec l’Accord de Madrid de 1975, divisant la colonie entre le Maroc et la Mauritanie, sans tenir compte des revendications sahraouies pour l’indépendance. En réponse, le Polisario a proclamé la République sahraouie et mené une guerre de guérilla contre les deux pays. L’invasion et la guerre qui a suivi ont déclenché des déplacements massifs de Sahraouis, environ 40 000 cherchant refuge en Algérie.
L’avenir des jeunes Sahraouis dans la diaspora et la complexité du retour
L’incertitude prolongée quant au sort du territoire a ouvert la voie à des trajectoires transnationales alternatives, en particulier pour les jeunes qui poursuivent leurs études et leurs opportunités à l’étranger, ce qui leur permet de se développer personnellement tout en maintenant un lien avec la lutte pour l’indépendance. Si le retour dans les camps était auparavant la norme, l’absence de débouchés professionnels pour la nouvelle génération et l’amélioration des perspectives à l’étranger complexifient le choix de revenir. Ces jeunes, bien que toujours attachés à la cause sahraouie, envisagent de plus en plus de la soutenir depuis l’étranger, où leurs nouvelles aspirations et compétences acquises modifient leur relation avec le projet national. En parallèle, l’exil de plusieurs générations a également entraîné un élargissement de la diaspora, contribuant économiquement et politiquement aux camps, tout en accentuant les inégalités sociales.
Évolution des visions d’avenir
L’expérience de réfugié sahraoui s’est profondément transformée au cours des cinq dernières décennies. Si le rêve de retour dans un Sahara occidental indépendant reste au cœur de l’identité collective, les réalités pratiques de la vie en exil, notamment pour les jeunes générations, révèlent un ensemble de questions plus complexes. Tandis que les camps de réfugiés continuent de fonctionner comme le centre de l’identité nationale sahraouie et de l’organisation politique, ils représentent aussi un espace de possibilités limitées. Pour la jeune génération, la question du retour ne concerne plus seulement le lieu, mais aussi le moment et les conditions de ce retour éventuel.
L’éducation internationale, initialement encouragée pour former une génération au service de la cause sahraouie, a ouvert des voies vers de nouvelles opportunités à l’étranger. En un sens, des programmes tels que Vacaciones en Paz ont peut-être trop bien fonctionné et ont préparé la jeunesse sahraouie à un avenir qui n’implique plus forcément un retour permanent dans les camps. Alors que les schémas migratoires évoluent, la diaspora continue de s’étendre, contribuant économiquement et politiquement aux camps mais intensifiant aussi les inégalités sociales. Pour beaucoup, le concept de retour est devenu moins évident.
En fin de compte, les réfugiés sahraouis tracent de nouvelles voies, entretenant leur espoir indéfectible d’indépendance tout en affrontant la réalité de cinquante ans d’exil. Nombreux sont les jeunes Sahraouis qui restent à l’étranger — ou cherchent à le faire — plutôt que de revenir dans des camps de réfugiés qui semblent offrir moins d’opportunités, moins de stabilité financière, et un avenir plus incertain. Ils doivent également faire face à l’impossibilité persistante d’un retour plus profond, vers un Sahara occidental indépendant. Après cinquante ans de déplacement, combien de temps encore cet état de limbes peut-il durer ?
Sources
Allan, Joanna. 2019. Silenced Resistance: Women, Dictatorships, and Genderwashing in Western Sahara and Equatorial Guinea. Madison, WI: The University of Wisconsin Press.
Arts, Karin and Pedro Pinto Leite, eds. 2007. International Law and the Question of Western Sahara. Porto: Edições Afrontamento.
Gómez Martín, Carmen. 2011. La migración saharaui en España – Estrategias de visibilidad en el tercer tiempo del exilio. Leipzig, Germany: Editorial Académica Española.
Isidoros, Konstantina. 2018. Nomads and Nation-Building in the Western Sahara: Gender, Politics and the Sahrawi. London: I.B. Tauris.
Kingsbury, Damien, ed. 2016. Western Sahara: International Law, Justice and Natural Resources. London: Routledge.
López Belloso, María. 2019. Procesos de verdad, justicia y reparación a las víctimas de desaparición forzada en el Sahara Occidental. Pamplona, Spain: Universidad Pública de Navarra.
Mundy, Jacob and Stephen Zunes. 2015. Moroccan Settlers in Western Sahara: Colonists or Fifth Column? In Settlers in Contested Lands: Territorial Disputes and Ethnic Conflicts, eds. Oded Haklai and Neophytos Loizides. Stanford, CA: Stanford University Press.
Reis, Rita. 2022. Student Migration as an Escape from Protracted Exile: The Case of Young Sahrawi Refugees. In Intersections of Tourism, Migration, and Exile, eds. Natalia Bloch and Kathleen M. Adams. Oxford, UK: Routledge.
San Martín, Pablo. 2010. Western Sahara: The Refugee Nation. Cardiff, UK: University of Wales Press.
Solana Moreno, Vivian. 2016. ‘No somos costosas, somos valiosas’. La lucha de las mujeres saharauís cuarenta años después. In Sahara Occidental – 40 años después, eds. Isaías Barreñada and Raquel Ojeda. Madrid: Catarata.
Wilson, Alice. 2016. Sovereignty in Exile: A Saharan Liberation Movement Governs. Philadelphia: University of Pennsylvania Press.
Zunes, Stephen and Jacob Mundy. 2010. Western Sahara: War, Nationalism, and Conflict Irresolution. Syracuse, NY: Syracuse University Press.
Source : Migration Policy Institute, 20/11/2024
#Maroc #SaharaOccidental #Polisario #Algérie #Tindouf #RéfugiésSahraoui #MINURSO
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Le Sénégal en mesure de sortir de la mainmise de la France
Etiquettes : Sénégal, France, élections législatives, Bassirou Diomaye Faye, Pastef, Macky Sall, réformes,
Le parti au pouvoir au Sénégal est sur le point de remporter une majorité parlementaire alors que les principaux leaders de l’opposition ont reconnu leur défaite lundi lors d’une élection déterminant si le nouveau président Bassirou Diomaye Faye pourra mener les réformes ambitieuses promises pendant sa campagne.
Selon les médias locaux et les plateformes citoyennes de comptage des votes, le PASTEF devrait obtenir environ 131 des 165 sièges de l’Assemblée nationale, donnant ainsi au parti de Faye une majorité absolue. Les résultats officiels et le nombre de sièges remportés par chaque parti seront annoncés plus tard cette semaine.
L’ancien président Macky Sall, leader de la coalition d’opposition Takku Wallu, a félicité le PASTEF dans un message publié sur X. Deux autres grands leaders de l’opposition avaient déjà reconnu leur défaite quelques heures après la fermeture des bureaux de vote dimanche.
Le PASTEF ne détenait auparavant que 56 sièges à l’Assemblée nationale avant les législatives de dimanche, tandis que la coalition de Sall avait une majorité étroite de 83 sièges.
Faye, qui a été élu en mars sur une plateforme anti-système, a déclaré que l’absence de majorité l’avait empêché de mettre en œuvre les réformes promises durant sa campagne présidentielle, notamment la lutte contre la corruption, la révision des permis de pêche pour les entreprises étrangères et la sécurisation d’une plus grande part des ressources naturelles du pays pour la population.
En septembre, il a dissous le parlement dirigé par l’opposition, ouvrant la voie à des élections législatives anticipées.
Le vote dans ce pays d’Afrique de l’Ouest, connu pour sa stabilité, s’est déroulé dans le calme et la paix malgré une campagne électorale marquée par des affrontements sporadiques entre partisans rivaux.
Faye, 44 ans, est devenu le plus jeune chef d’État élu d’Afrique en mars, moins de deux semaines après sa sortie de prison. L’ascension de cet ancien inspecteur des impôts reflète le mécontentement généralisé parmi les jeunes Sénégalais quant à la direction prise par le pays — un sentiment courant en Afrique, qui possède la population la plus jeune au monde, ainsi qu’un certain nombre de dirigeants accusés de se maintenir au pouvoir depuis des décennies.
Plus de 60 % des Sénégalais ont moins de 25 ans et 90 % travaillent dans le secteur informel. Le Sénégal a été frappé par une inflation galopante ces dernières années, rendant la vie difficile pour une grande partie de la population.
Le pays est également une source importante de migration irrégulière vers l’Europe, des milliers de personnes partant chaque année sur des embarcations de pêche artisanales en quête de meilleures opportunités économiques.
Avec Reuters
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Confidencial – Panamá : Carta de Alvaro de Soto a su homólogo de Marruecos
Etiquetas : Panamá, Marruecos, Sahara Occidental, Alvaro de Soto, Juan Carlos Varela, fertilizantes, Demetrio Olaciregui,
El 17 de marzo 2014, el Gobierno de Panamá designó al periodista Demetrio Olaciregui como el primer embajador del país centroamericano en Marruecos, en una iniciativa dirigida a fortalecer las relaciones entre ambas naciones.
En aquel entonces, Olaciregui ya llevaba cierto tiempo publicando en la prensa local defendiendo las tesis de Rabat. Como recompensa por sus servicios, Marruecos le ofrece 3000 toneladas de fertilizantes como medio para conseguir que el presidente panameño esté más atento a sus propuestas.
El 25 de abril de 2014, el ministro de asuntos exteriores, Alvaro de Soto escribió una carta a su hómologo de Marruecos en lo que dice lo siguiente :
Señor Ministro:
Mucho me complace dirigirme a Vuestra Excelencia con el propósito de agradecer la audiencia concedida a la Vicecanciller Mayra Arosemena, quien en mi representación, atendió su gentil invitación a realizar visita de trabajo, así como todas las atenciones que le fueron dispensadas durante su estadía en vuestro país.
Pláceme expresar mi satisfacción por todo el apoyo recibido para la apertura formal de la Misión Diplomática de Panamá en Marruecos, convencido de que en esta nueva etapa en las relaciones bilaterales ampliará el horizonte de iniciativas en materia comercial, turística, cultural, marítima y de cooperación, que sin duda redundarán en beneficio de nuestros pueblos.
Con el ímpetu de iniciar prontamente acciones concretas, exhorto al Señor Ministro a explorar las posibilidades de instalar una Misión Diplomática de Marruecos en nuestro pais, vislumbrando un futuro de estrechas relaciones bilaterales, para lo cual extiendo una invitación a que realice una Visita Oficial a Panamá, ocasión en la que personalmente presentaré las ventajas comparativas que ofrece nuestra privilegiada posición geográfica, aunado a la estabilidad politica y a las particularidades inherentes a nuestra realidad socioeconómica, y que desde ya me permito poner a disposición del Gobierno y del Pueblo marroquíes.
Señor Ministro, Panamá como facilitador del comercio internacional se ha convertido en puente para la movilización de pasajeros y mercancías en todo el mundo, posicionándose entre los lideres de la región en la atracción de Inversión Extranjera Directa, un entorno que fortalece nuestra capacidad de servicios financieros amparado por un sólido sistema bancario, escenario que seguramente puede ser aprovechado por la banca marroquí.
Por lo antes expuesto, deseoso de fomentar una relación cada vez más consolidada entre Panamá y Marruecos, hago propicia la ocasión para reiterar a Vuestra Excelencia las seguridades de mi más alta y distinguida consideración.
FRANCISO ÁLVAREZ DE SOTO
MinistroA Su Excelencia
SALAHEDDINE MEZOUAR
Ministro de Asuntos Exteriores y de Cooperación RabatSeis meses más tarde, el 23 de Septiembre de 2014 precisamente, el embajador de Panamá se puso en contacto con las autoridades marroquíes para resolver el problema de un cargamento de fertilizantes que Marruecos había regalado al país latinoamericano para pedirle a cambio que renuncie a sus relaciones con la República Arabe Saharaui Democrática. Hé aquí el texto íntegro de un informe marroquí sobre el asunto :
Re: SOLICITUD PANAMEÑA URGENTE
SALAHEDDINE MEZOUAR
Respondió el 23/09/2014 a las 13:58.
Fecha de envío: martes 23 de septiembre de 2014 a las 14:54
Para: floudayaBien recibido, Farida. Estoy revisando con el Director General de AMDI.
Enviado desde mi iPhone.
El 23 de septiembre de 2014 a las 12:46, « floudaya » floudaya@maec.gov.ma escribió:
Señor Ministro,
En seguimiento a nuestra conversación de ayer, tengo el honor de informarle a continuación el contenido de la reunión de hoy con el Encargado de Negocios panameño en Rabat, Sr. Pablo Garrido Arauz:
-El diplomático panameño ha recibido instrucciones de su Ministerio para realizar una gestión urgente ante nuestro Departamento y comunicar lo siguiente:
-Nuestro país ha ofrecido a Panamá una donación de cerca de 3000 toneladas de fertilizantes (156 contenedores), entregados hace más de dos meses y que actualmente se encuentran en un puerto panameño;
-esta donación fue concedida antes de la toma de posesión, el 1 de julio de 2014, del actual Presidente panameño, Sr. Juan Carlos Varela, y de la formación del nuevo gobierno de Panamá, sabiendo que la entrega de estos fertilizantes fue gestionada por el ex Embajador de Panamá en Rabat, Sr. Demetrio Olaciregui, quien, antes de su salida definitiva de Marruecos, no dejó constancia de este tema en su Embajada ni informó a su sucesor, el actual Encargado de Negocios panameño;
-el Ministerio panameño de Relaciones Exteriores acaba de enterarse de esta donación y nunca había sido informado previamente, sabiendo que esta entrega de fertilizantes habría sido coordinada a través de la Agencia Marroquí de Cooperación Internacional, con la intermediación del ex Embajador panameño en Rabat;
-en consecuencia, el almacenamiento de estos 156 contenedores de fertilizantes en el puerto ha generado, desde hace más de dos meses, un costo total de 1,000,000 (un millón) de dólares estadounidenses, que el gobierno panameño no puede pagar a las autoridades portuarias privadas;
-el Encargado de Negocios indicó que la única solución prevista por su Departamento para evitar que los costos de almacenamiento en el puerto sigan aumentando consiste en revender estos fertilizantes a una empresa privada, a un precio casi simbólico, con el fin de pagar el monto de 1,000,000 de dólares que el Gobierno panameño debe a las autoridades portuarias;
-Además, el Ministerio panameño de Relaciones Exteriores desea conocer la opinión de nuestro Departamento respecto a la solución propuesta, considerando que no llevarían a cabo dicha acción si nuestro país pudiera interpretarla como un gesto abusivo o poco amistoso, teniendo en cuenta que solo esta reventa permitiría resolver el actual bloqueo administrativo y financiero al que se enfrenta este país.
-Cabe señalar que se ha solicitado una reunión bilateral entre el Señor Ministro y la Vicepresidenta y Ministra de Relaciones Exteriores de Panamá, Sra. Isabel de Saint Malo de Alvarado, en Nueva York, al margen de los trabajos de la 69ª sesión de la Asamblea General de las Naciones Unidas, y que esta reunión será la ocasión para abordar esta cuestión; las autoridades panameñas desean obtener una respuesta rápida al respecto.
-Se solicita la instrucción del Señor Ministro al respecto.
Atentamente,
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Maroc : Un touriste belge de 29 ans disparu depuis plusieurs jours
Etiquettes : Maroc, Belgique, Gand, tourisme, Dries De Graeve, disparition, Agadir,
À Tamri, au nord de la ville marocaine d’Agadir, les autorités locales sont à la recherche de Dries De Graeve, un Gantois. Ce jeune homme de 29 ans était en vacances là-bas depuis le 12 novembre avec deux amies : la ville côtière est connue pour ses plages de surf. Mais mardi matin, le 18 novembre, De Graeve avait disparu. « Il a dû partir pendant que nous dormions », écrivent ses amies sur les réseaux sociaux.
La famille de De Graeve est très inquiète. « Ce n’est pas son comportement habituel », écrit sa sœur Kaat dans un avis de recherche publié sur Facebook. Elle précise que la police locale ainsi que les autorités belges sont à sa recherche. Le dernier signal de son téléphone portable aurait été capté le 20 novembre. De Graeve aurait été vu pour la dernière fois dans le village voisin de Taghazout. Il portait un T-shirt blanc et un pantalon noir, mesure environ 1m85, a les cheveux noirs et bouclés, courts, et les yeux marron clair.
La Cellule des personnes disparues de la police fédérale est informée et est en contact avec la police marocaine via l’officier de liaison, rapporte le parquet de Flandre orientale samedi.
Le parquet confirme que la famille a également signalé la disparition en Belgique. « L’enquête est menée par la police au Maroc, mais il existe une coopération pour retrouver le jeune homme », précise le parquet. « La Cellule des personnes disparues est au courant et reste en contact avec la police marocaine via l’officier de liaison de la police fédérale. La cellule tient la famille informée et se tient prête si le Maroc a des questions pour mener une enquête ici. » Le parquet ne peut donner aucun détail sur les circonstances de la disparition.
Avec De Standaard
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