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France-Maroc : Un tabou brisé au Sahara occidental
Etiquettes : France, Maroc, Sahara Occidental, Front Polisario, Algérie, Etats-Unis, Christophe Lecourtier, plan d’autonomie,
La visite du diplomate français à Laâyoune et Dakhla intervient après la reconnaissance par Macron de la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole.
Juan Carlos Sanz
L’ambassadeur de France au Maroc, Christophe Lecourtier, a brisé un tabou en visitant le Sahara occidental, devenant ainsi le premier haut diplomate européen à se rendre dans ce territoire, contrôlé à 80 % par le pays maghrébin et ancienne colonie espagnole. Lecourtier, qui a atterri lundi soir à Laâyoune, a un programme chargé ce mardi, comprenant des sessions de travail dans la capitale sahraouie et à Dakhla, visant à contribuer au « développement économique et social » du Sahara, selon un communiqué de la mission française à Rabat. Lecourtier est accompagné des responsables de la culture, de l’éducation et des affaires économiques de l’ambassade. Une cinquantaine d’entrepreneurs et de dirigeants d’entreprises françaises participeront également à des rencontres pour stimuler les affaires dans les deux villes sahraouies.
En janvier 2021, dans les derniers jours du premier mandat du président Donald Trump, l’ambassadeur américain au Maroc, David Fischer, avait déjà établi un précédent en devenant le premier haut diplomate occidental à visiter le Sahara, territoire considéré par l’ONU comme « non autonome » ou en attente de décolonisation. Le mois dernier, la justice de l’Union européenne a indirectement reconnu le droit du peuple sahraoui au « principe d’autodétermination » dans une décision annulant les accords de pêche et agricoles entre le pays nord-africain et l’Union européenne.
La tournée saharienne inédite de Lecourtier vise officiellement à étendre l’assistance consulaire de la France et à préparer la création d’un centre culturel de l’Alliance Française à Laâyoune, ainsi qu’à tenir des réunions d’information avec les autorités locales et des représentants de la population sahraouie. Cette visite intervient après que le président Emmanuel Macron a réaffirmé, il y a deux semaines devant le Parlement de Rabat, que la France envisage « le présent et l’avenir du Sahara dans le cadre de la souveraineté marocaine ».
La délégation des entrepreneurs français a assisté ce mardi à Laâyoune à la présentation d’un plan de développement régional élaboré par le gouvernement marocain pour le Sahara. Mercredi, ils visiteront de grands projets entrepris par les autorités de Rabat dans le sud du territoire, notamment la grande usine de dessalement où collaborent le groupe français Engie et l’entreprise marocaine Nareva, du groupe Al Mada, appartenant à la famille royale marocaine. Lors de sa récente visite officielle, le président Macron a annoncé que les entreprises françaises « accompagneront le développement du territoire [du Sahara] par des investissements dans des initiatives durables ».
La présence diplomatique et économique française coïncide avec une intensification des incidents armés entre l’armée marocaine et le Front Polisario, soutenu par l’Algérie et réclamant l’autodétermination de l’ancienne colonie espagnole. Le Polisario a également rompu fin 2020 le cessez-le-feu maintenu depuis 1991 — date de la fin de 15 ans de guerre ouverte avec le Maroc — et a relancé un conflit qualifié par l’ONU d’ »hostilités de faible intensité ».
Attaques de drones contre le Polisario
La semaine dernière, le Maroc a déclaré avoir tué sept miliciens sahraouis lors d’attaques de drones. Deux d’entre eux ont péri dans la région de Gleibat el Fula (au sud-est), près du mur ou rempart construit par le Maroc qui divise le territoire, lorsqu’un convoi de véhicules a été bombardé depuis les airs. Samedi, cinq autres combattants du Polisario ont été tués, selon la presse marocaine, près de Mahbes, dans le nord-est du Sahara, où se tenait une cérémonie pour commémorer le 49e anniversaire de la Marche verte, mobilisation de dizaines de milliers de Marocains en 1975 pour forcer le départ des troupes espagnoles.
Le Conseil de sécurité de l’ONU a appelé le 31 octobre à trouver une solution politique « réaliste, faisable et mutuellement acceptable » au conflit du Sahara occidental. L’Algérie n’a pas soutenu la résolution présentée par les États-Unis, qui contenait cette déclaration, tandis que la Russie s’est abstenue. Le médiateur des Nations Unies pour le conflit, Staffan de Mistura, avait proposé, peu avant, la partition du territoire comme issue possible au blocage diplomatique, mais les parties en conflit ont rejeté cette option. Depuis 2007, le Maroc ne propose qu’une autonomie sous sa souveraineté ; le Front Polisario insiste sur la tenue d’un référendum d’autodétermination pouvant mener à l’indépendance. Une trentaine de pays, principalement arabes et africains, ont ouvert des représentations diplomatiques au Sahara pour reconnaître la souveraineté marocaine. La République arabe sahraouie démocratique, proclamée en exil par le Front Polisario et admise comme État membre de l’Union africaine, a été reconnue par plus de 80 pays.
El País, 12 novembre 2024
#SaharaOccidental #Maroc #France #EtatsUnis #Algérie
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Création d’une charte eurasiatique de la multipolarité (Lavrov)
Etiquettes : Multipolarité, Russie, conférence de Minsk, charte d’Eurasie,
« Il s’agit d’un document stratégique qui inclura toutes les propositions avancées lors des discussions de la conférence de Minsk et d’autres forums », a souligné Sergueï Lavrov.
MOSCOU, 11 novembre. /TASS/. La rédaction de la Charte eurasienne de la diversité et de la multipolarité pour le 21ᵉ siècle a commencé, a déclaré le ministre des Affaires étrangères russe, Sergueï Lavrov, lors d’une réunion de la Commission du Conseil général de Russie Unie pour la coopération internationale.
Le ministre des Affaires étrangères russe prévoit que la charte sera finalisée pour la prochaine Conférence annuelle sur la sécurité de Minsk. « D’ici à la prochaine conférence de Minsk – cet événement se tiendra chaque année – nous nous efforcerons d’élaborer la Charte eurasienne de la diversité et de la multipolarité pour le 21ᵉ siècle », a-t-il précisé.
« Il s’agit d’un document stratégique qui inclura toutes les propositions avancées lors des discussions de la conférence de Minsk et d’autres forums », a réitéré le principal diplomate russe.
#Russie #Chine #Multipolarité #Minsk
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Refusé par l’Espagne, un navire chargé d’armes pour Israël accoste au Maroc
Etiquettes : Espagne, Israël, Maroc, Gaza, navire, armes, Maersk Denver
Le Maroc a autorisé le navire cargo israélien Maersk Denver à accoster dans le port de Tanger Med. Le navire, qui transporterait des armes en provenance des États-Unis, s’était auparavant vu refuser l’accès au port espagnol d’Algésiras.
Après que les autorités espagnoles lui aient interdit l’accès au terminal Juan Carlos I à Algésiras, le Maersk Denver a finalement accosté au Maroc vendredi dernier. Le navire avait quitté le port de Newark-Elizabeth, situé entre New York et le New Jersey, le 31 octobre.
Le ministère espagnol des Affaires étrangères a déclaré que le gouvernement avait refusé l’accès au navire en raison de sa cargaison de matériel militaire à destination d’Israël. Un second navire, le Maersk Seletar, parti de New York le 4 novembre, est attendu à Algésiras le 14 novembre.
D’après une enquête de l’Internationale Progressiste et du Mouvement de la Jeunesse Palestinienne, au moins 25 navires transportant un total de 1.185 cargaisons d’armes, soit plus de 13 000 tonnes, ont accosté à Algésiras entre mai et septembre 2024, en provenance des États-Unis à destination d’Israël. Ces cargaisons, enregistrées au nom du ministère israélien de la Défense, incluent des véhicules blindés, des projectiles et divers équipements militaires.
Le parti de gauche Sumar a critiqué la position du gouvernement espagnol. « Il est inacceptable de ne rien faire et d’autoriser l’arrivée de navires potentiellement chargés d’armes, soutenant ainsi une violation des droits de l’homme et un génocide, comme l’indiquent les résolutions du 26 janvier, du 28 mars et du 24 mai 2024 de la Cour internationale de justice », a déclaré le parti. En mai dernier, le gouvernement espagnol avait déjà refusé l’accès d’un navire transportant 26,8 tonnes d’explosifs, en route de Madras (Inde) vers Haïfa (Israël), au port de Carthagène (Murcie).
#Maroc #Israël #Espagne #Navire #Gaza #Palestine
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Maroc : Mohammed VI, un « roitelet » malade et mal entouré (Marianne)
Etiquettes : Maroc, Mohammed VI, monarchie alaouite, frères Azaitar, Marianne,
Au moment où la presse mainstream caresse le roi du Maroc dans le sens des poils, un article paru sur le magazine Marianne sous le titre de « Mohammed VI, le roitelet qui a fait de ses sujets ses clients », met à nu la nature de la monarchie en tant que féodalité avec un modèle de gouvernement moyenâgeux fondé sur la servilité et non sur la citoyenneté. Au Maroc le peuple est asservi aux caprices du souverain alaouite.
Citant plusieurs proches du monarque marocain, ce que Marianne « en ressort n’a rien à voir avec la bonhomie – certainement liée à un visage autrefois joufflu – qu’on lui prête. Car Sidi Mohammed, surnommé « M6 », est un mortel comme un autre, fier de son pouvoir sans limite ».
L’article est un véritable pavet dans la marre du palais royal. Il révèle la véritable image du roi du Maroc, bien loin de celle cultivée par la presse lors de son couronnement en 1999.
Présenté pendant longtemos comme un roi proche de son peuple, accessible et discret, Mohammed VI aurait en réalité une personnalité bien plus complexe. Personnalité marquée par une enfance difficile sous le joug sévère de son père, Hassan II.
Les témoignages reccueillis par Marianne dressent un portrait sombe. Le roi du Maroc serait un homme colérique au tempérament violent. Plusieurs sources évoquent des épisodes de violence physique envers ses propres conseillers. Un ancien diplomate marocain a évoqué un incident qui l’aurait profondément marqué. Il aurait été obligé d’annuler un rendez-vous après avoir été informé que le roi venait de frapper l’un de ses conseillers. Le cas de Mohamed Moatassim, professeur de Droit Constitutionnel a également été mentionné comme particulièrement troublant. En 2006, ce juriste auraitn subi une agression physique de la part de Mohammed VI devant d’autres conseillers. Un épisode traumatisant qui l’aurait plongé dans une profonde dépression et une tentative de suicide.
Le magazine affirme également que le roi serait à l’origine de la condamnation à 20 ans de prison de Nasser Zefzafi, figure du mouvement du Hiran rifain de 2016.
Un autre sujet qui a provoqué beaucoup de remous, l’arrivée des frères Azaitar, combattant d’arts mixtes, dans l’entourage du roi. Ces gens controversés auraient pris une place centrale au sein du palais suscitant de vives tensions avec l’élite tradtionnelle du Makhzen.
#Maroc #MohammedVI
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Amsterdam : Un reportage met en cause les supporters de Maccabi
Etiquettes : Amsterdam, Israël, Maccabi, Palestine, Gaza, Football, fans,
Les supporters de Maccabi avaient des planches et des bâtons, la police examine les images dans le cadre de l’enquête
Le choc provoqué par l’agression de supporters israéliens à Amsterdam est immense. Les images d’hommes israéliens poursuivis continuent de susciter de vives réactions, en partie parce qu’elles rappellent à certaines personnes des pogroms, des violences antisémites. Trois jours après les événements, de plus en plus de témoignages, de photos et de vidéos émergent. Cela rend l’image de ce qui s’est passé cette nuit-là plus complète, mais aussi plus confuse.
En plus des nombreuses images de la violence subie par les Israéliens dans le centre d’Amsterdam, des vidéos montrent aussi des supporters de Maccabi Tel Aviv se comportant de manière déplacée en ville. Ces images révèlent que les supporters ne se sont pas contentés de scander des slogans anti-arabes et racistes avant le match et de retirer un drapeau palestinien d’une fenêtre, mais ont également eu des comportements violents après la rencontre.
La police d’Amsterdam a indiqué aujourd’hui que, dans le cadre de l’enquête sur les violences, toutes les images seraient analysées, y compris celles montrant les émeutes impliquant les supporters de Maccabi. La police dispose d’images provenant de caméras de rue, de sonnettes connectées, ainsi que de témoins, journalistes et autres sources. La maire Halsema a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête indépendante sur les événements des derniers jours.
Bâtons et pierres
Dans une vidéo, par exemple, publiée sur X par un photographe amstellodamois dans la nuit de jeudi à vendredi et relayée vendredi dans le monde entier par l’agence Reuters, on peut voir comment la situation dégénère près de la gare centrale d’Amsterdam. Les supporters israéliens, qui étaient arrivés en transports en commun après le match Ajax-Maccabi Tel Aviv, y étaient présents.
Sur les images, on voit des supporters, apparemment des membres du noyau dur de Maccabi, poursuivre quelqu’un devant la gare, qui finit par être plaqué au sol. Ce qui s’est passé avant ces images reste inconnu.
Het Parool a publié des images de supporters de football marchant dans le centre d’Amsterdam avec des ceintures à la main. Sur des images prises par le journaliste YouTube Bender, on peut voir des supporters de Maccabi prendre des morceaux de bois d’une palette dans la Nieuwezijds Voorburgwal.
Peu après, une trentaine de supporters de Maccabi courent avec des planches de bois, quittant la Nieuwezijds Voorburgwal pour entrer dans la Nieuwe Nieuwstraat. Juste avant, dans cette ruelle, on peut voir quelques personnes crier des slogans à l’attention du groupe. Des feux d’artifice lourds sont également lancés. Sur la place du Spui, où les supporters se seraient également mal comportés, il est visible que le groupe a trouvé des pierres quelque part.
Le groupe sur les images semble compter une centaine de personnes, tandis qu’environ 3000 supporters étaient présents au match. Sur les vidéos de Bender, on remarque que non seulement des hommes, mais aussi des femmes et des enfants faisaient partie du groupe de supporters.
63 arrestations
Concernant les violences de la nuit de jeudi à vendredi, une seule arrestation a, à ce jour, été effectuée. Les 62 autres arrestations effectuées autour du match avaient eu lieu plus tôt dans la soirée. Quatre personnes restent encore en détention.
Il n’est pas clair si des Israéliens font partie des personnes arrêtées. Le Ministère public a déclaré hier après-midi s’attendre à d’autres arrestations, mais n’a pas voulu commenter l’origine ou la nationalité des suspects.
Source : NOS, 11/11/2024
#Palestine #Israël #Gaza #Amsterdam #Football
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Le retour de Donald Trump change la donne au Sahara occidental
Etiquettes : Donald Trump, Maroc, Sahara Occidental, normalisation, Israël,
Le Maroc pourrait demander au gouvernement de reconnaître sa souveraineté sur l’ancienne colonie espagnole
par José Ramón Ponce
La situation concernant le Sahara occidental pourrait prendre un nouveau tournant avec le retour de Donald Trump à la présidence des États-Unis. Il convient de rappeler qu’en décembre 2020, le dirigeant américain a été le premier leader démocratique à reconnaître la souveraineté marocaine sur ce territoire.
Comme l’explique le journaliste Ignacio Cembrero, l’Espagne craint que, suite à la victoire de Trump et au soutien du président français, Emmanuel Macron, la diplomatie marocaine reprenne de l’assurance face à l’ancienne puissance coloniale, dont les gestes revêtent une importance particulière dans ce contexte.
Pour l’instant, les États-Unis et la France ont pris des mesures plus marquées que l’Espagne. Comme le souligne Cembrero, reconnaître la souveraineté, comme l’ont fait les deux pays, « va au-delà du simple soutien au plan d’autonomie » proposé par le président du gouvernement Pedro Sánchez en 2022. « C’est affirmer sans détour que ce territoire, le Sahara, appartient au Maroc », précise le journaliste réputé.
Le nouveau panorama pourrait pousser Rabat, qui a déjà annoncé qu’il n’accepterait pas de référendum au Sahara occidental, à demander au gouvernement espagnol de lui transférer le contrôle de l’espace aérien de la région, actuellement géré depuis Las Palmas depuis 1975. Ensuite, le roi Mohammed VI pourrait exiger de Sánchez qu’il suive l’exemple de ses homologues et reconnaisse directement la souveraineté marocaine sur l’ancienne colonie espagnole.
Reprendre les dossiers en attente
Les relations entre les États-Unis et le Maroc sont optimales, surtout depuis l’intégration de ce dernier aux accords d’Abraham, grâce auxquels plusieurs pays musulmans ont normalisé leurs relations avec Israël, en échange de la reconnaissance du Sahara comme territoire marocain, un geste que Trump n’a pas hésité à poser.
Après les quatre ans de pause sous la présidence de Joe Biden, Mohammed VI a envoyé mercredi un télégramme à Trump pour le féliciter de sa victoire électorale. Le roi marocain en a profité pour exprimer son souhait d’une coopération accrue et d’un partenariat stratégique plus vaste.
Comme le souligne Cembrero, la première étape serait de reprendre les tâches que Trump avait laissées en suspens et que Biden n’a pas menées à terme. Parmi celles-ci, il s’agirait d’étendre les manœuvres militaires African Lion, organisées conjointement par les armées marocaine et américaine, au Sahara occidental. Une autre serait l’ouverture d’un consulat des États-Unis à Dakhla (anciennement Villa Cisneros).
L’incertitude algérienne
Dans son analyse, le journaliste se demande ce qu’il adviendra du Front Polisario, qui mène actuellement une guerre de très faible intensité contre le Maroc depuis la frange orientale du Sahara occidental, contrôlant environ un cinquième du territoire. La question qui se pose alors est de savoir si le moment est venu pour l’armée marocaine de chercher à prendre le contrôle de l’ensemble du territoire, et comment réagirait l’Algérie, le grand soutien de la guérilla sahraouie. Cependant, Cembrero considère comme « très improbable » une invasion de l’est du Sahara par le Maroc.
Source : El Faro de Melilla, 10/11/2024
#SaharaOccidental #Maroc #Espagne #Trump #Algérie
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Le monde de l’athlétisme belge est carrément ridicule
Etiquettes : Belgique, athlétisme, sport,
Entraîneurs qui se sentent méprisés, une fédération complètement débordée, des plaintes par email et des critiques dans la presse : non, tout ne va pas bien au sommet de l’athlétisme en Belgique. Pas étonnant que la session d’information organisée hier par Athlétisme Vlaanderen ait tourné au fiasco. L’atmosphère était glaciale, et un entraîneur s’est même vu refuser l’entrée à un moment donné, provoquant une altercation à la porte. Gênant !
Bagarre à la porte
La politique de haut niveau d’Athlétisme Vlaanderen est vivement critiquée, poussant la fédération à organiser une session d’information pour les athlètes. Les entraîneurs n’étaient pas les bienvenus, ce qui a suscité du ressentiment. Patrick Himschoot, entraîneur du spécialiste de haies Michael Obasuyi, a refusé cette exclusion et a tenté d’entrer. Deux employés d’Athlétisme Vlaanderen l’ont maintenu dehors de manière plutôt brutale. Une vraie farce.
La Belgique se ridiculise
Himschoot, ancien entraîneur national, est la force motrice derrière la lettre ouverte récemment envoyée par plusieurs entraîneurs à la fédération. Il est clairement en désaccord avec l’approche du coordinateur du sport de haut niveau, Rutger Smith. L’interdiction faite aux entraîneurs d’assister à la session d’information a encore attisé la colère. À la porte, Himschoot a dénoncé une culture de la peur, le manque de contribution des entraîneurs, et la pression que subissent les athlètes. Un signe que l’athlétisme belge semble dans une situation critique.
Source : P Magazine
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L’Europe limite les transferts d’argent vers le Maroc, les banques s’inquiètent
Etiquettes : Union Européenne, Maroc, transfert d’argent,
Les banques marocaines en Europe s’inquiètent d’une nouvelle directive européenne visant à limiter les transferts d’argent des migrants vers leur pays d’origine, a rapporté vendredi Bladna. Cela pourrait avoir des conséquences importantes pour le Maroc, où les transferts de fonds de la diaspora marocaine représentent une source de revenus essentielle.
Selon le site marocain, chaque année, les Marocains vivant à l’étranger envoient environ 100 milliards de dirhams vers le Maroc. Cela représente 20 % des revenus des banques marocaines et 8 % du produit intérieur brut (PIB) du pays. Ces transferts aident le Maroc à financer son déficit commercial et stimulent l’économie.
La nouvelle directive européenne interdit les transferts d’argent des migrants vers leur pays d’origine, à moins qu’ils ne contribuent à la création de valeur économique au sein de l’Union européenne. Cette mesure affecte toutes les banques étrangères au sein de l’Union européenne, y compris les banques marocaines.
« Cette mesure aura un impact négatif majeur sur les banques marocaines et leur relation avec les Marocains à l’étranger », déclare l’économiste Ali El Ghanbouri. Il souligne que l’Union européenne a déjà renforcé les règles concernant les transferts de fonds vers le Maroc. « L’Union européenne va à contre-courant », ajoute El Ghanbouri. « Partout dans le monde, on réduit les coûts des transferts d’argent pour faciliter la vie des migrants. »
La nouvelle directive entraînera une augmentation des coûts pour les transferts d’argent depuis l’Europe. Cela pourrait amener les Marocains à envoyer moins d’argent à leur famille au Maroc. La directive limite également les possibilités pour les banques marocaines d’offrir des services financiers de qualité à la diaspora marocaine. En outre, elle freine la croissance de ces banques, car elle interdit l’ouverture de comptes dans des banques situées hors de l’Union européenne. Selon El Ghanbouri, l’Union européenne souhaite, par cette mesure, mieux contrôler les flux financiers.
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Maroc : fin de la plus longue grève de l’histoire des étudiants en médecine
Etiquettes : Maroc, étudiants en médecine, santé, grève,
Après une grève de onze mois, les étudiants en médecine au Maroc retournent à l’université. Depuis janvier, ils refusaient de suivre les cours et de passer les examens. Ils protestaient contre une réforme de leur formation : la durée des études avait été raccourcie d’un an, et les étudiants craignaient de ne pas être bien préparés à exercer la profession de médecin.
Après l’intervention d’un médiateur au nom du roi, les associations étudiantes et le ministère de l’Enseignement supérieur sont parvenus à un accord. La principale concession obtenue par les étudiants est un meilleur accompagnement lors de leurs stages, ainsi qu’une augmentation des places de stage. Lors d’un vote numérique, près de 58 % des étudiants ont approuvé cet accord.
Grave pénurie de médecins
Le gouvernement avait décidé, au début de l’année universitaire précédente, de réduire la durée des études d’un an pour pallier la grave pénurie de médecins dans le pays. Cependant, cette mesure a suscité une vive opposition parmi les étudiants, qui craignaient qu’elle n’ait l’effet inverse.
Les futurs médecins redoutaient de se retrouver en difficulté une fois diplômés, sans une préparation adéquate. Ils craignaient également que leur diplôme perde de sa valeur à l’étranger. Beaucoup de jeunes médecins préfèrent travailler dans des pays européens comme la France.
Les salaires des professionnels de santé au Maroc sont bien inférieurs à ceux de leurs homologues européens. Les médecins des hôpitaux publics envisagent de faire grève ce mois-ci pour demander une augmentation salariale. En octobre, les internes ont manifesté pour la même raison. Actuellement, ils touchent un salaire mensuel de 3 500 dirhams, soit environ 350 euros.
Selon les données de la Cour des comptes marocaine, il manque 47 000 médecins dans le pays. Une des principales organisations de médecins, la FEML, estime que chaque année entre six et sept cents médecins quittent le Maroc pour l’étranger.
Dispersés à l’aide de canons à eau
Environ 25 000 étudiants en médecine ont participé à la plus longue grève étudiante de l’histoire marocaine, selon l’association étudiante CEMC. La participation n’était pas sans risque. Certains étudiants ont été suspendus ou poursuivis en justice pour leur implication dans la grève et le boycott des examens.
À mesure que les négociations se sont enlisées durant l’été, la situation est devenue de plus en plus tendue. Le gouvernement accusait les étudiants de faire grève uniquement par peur de ne plus pouvoir travailler en Europe.
Les forces de l’ordre ont également dispersé des manifestations de manière musclée en utilisant des canons à eau, incitant certains parents et grands-parents à se joindre aux manifestations pour protéger leurs enfants de la violence.
La principale revendication des étudiants était de rétablir la durée des études à sept ans, comme c’était le cas auparavant. Selon l’accord, cela restera en vigueur pour tous ceux qui ont commencé leurs études avant 2023. Pour les étudiants inscrits cette année et l’année dernière, la durée des études sera de six ans.
Rattrapage des examens
Bien qu’ils n’aient pas réussi à obtenir satisfaction sur leur revendication principale, les étudiants accueillent favorablement le compromis. « Nous attendons de bonnes nouvelles depuis presque un an, donc je suis soulagé. Mais je ressens aussi de la tristesse. Pourquoi a-t-il fallu si longtemps pour trouver une solution? Beaucoup de problèmes auraient pu être évités », raconte Houdaifa Zarhouni, 23 ans.
Durant presque toute sa quatrième année et les premiers mois de sa cinquième, il n’a pas mis les pieds dans une salle de classe. Cependant, comme beaucoup de ses camarades, Zarhouni n’a pas abandonné ses études. « Nous allons d’abord rattraper les examens manqués de l’année dernière. La plupart d’entre nous ont continué à étudier durant la grève. »
D’après le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Santé, le soutien et l’augmentation des stages devraient permettre aux futurs médecins de bénéficier d’une formation adéquate, même en six ans, pour être bien préparés au marché du travail. Compte tenu de la pénurie de médecins, le Maroc ne peut se permettre de perdre cette génération d’étudiants.
Samira Jadir, correspondant au Maroc
Source : NOS, 08/11/2024
#Maroc #Santé #Etudiants
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Jared Kushner exclu de rejoindre la prochaine administration Trump
Etiquettes : Jared Kushner, Maroc, Israël, Sahara Occidental, normalisation, Donald Trump, Arabie Saoudite,
Le gendre du président élu a été une figure clé du mandat précédent et il pourrait servir de conseiller extérieur
Le gendre de Donald Trump, Jared Kushner, ne reviendra pas à la Maison Blanche dans la nouvelle administration mais pourrait conseiller sur la politique au Moyen-Orient, selon des personnes proches du dossier.
Kushner était un conseiller principal du président élu au cours de son dernier mandat et a joué un rôle clé dans la négociation des accords d’Abraham, qui ont établi des relations diplomatiques entre Israël et plusieurs États arabes, dont les Émirats arabes unis, Bahreïn, le Soudan et le Maroc.La prochaine administration Trump devrait tenter d’augmenter le nombre d’États arabes ayant des relations diplomatiques avec Israël, l’Arabie saoudite étant l’objectif ultime.
Les alliés de Trump s’attendent à ce que Kushner joue un rôle de conseiller sur la politique de la prochaine administration au Moyen-Orient, même si cela pourrait dépendre de la composition finale de l’équipe. Kushner a maintenu des liens étroits avec de hauts responsables du Golfe et d’Israël.
L’équipe de transition de Trump cherche à faire appel à un haut responsable de la sécurité nationale pour travailler sur les questions du Moyen-Orient – potentiellement avec la contribution de Kushner.
Selon une personne proche du dossier, deux personnes sont envisagées : Victoria Coates, ancienne haut fonctionnaire du Conseil de sécurité nationale, et Miguel Correa, un général de division à la retraite qui a travaillé avec Kushner sur les accords d’Abraham et qui a également été attaché de défense américain à Abou Dhabi.
Source : X.com
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