• Sahara occidental : L’Algérie boycotte le vote sur la résolution américaine

    L’Algérie n’a pas participé au vote au Conseil de sécurité de l’ONU sur la prorogation de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso), présentée par les Etats-Unis.

    PAR AMAR R.

    Le Conseil de sécurité de l’ONU a, en effet, approuvé la prorogation pour une année supplémentaire  – jusqu’au 31 octobre 2025 – du mandat de la Minurso, selon une résolution n° 2756, adoptée à l’unanimité de ses membres (13 voix pour et 2 abstentions : Russie et Mozambique), mais l’Algérie n’a pas participé au vote, car les amendements proposés par la délégation algérienne n’ont pas été pris en compte par le porte-plume. L’Algérie avait présenté deux amendements portant notamment sur l’introduction au sein de la Minurso d’un mécanisme de surveillance des droits de l’homme pour protéger le peuple du Sahara occidental, à défaut duquel le Conseil de sécurité perdrait sa crédibilité en raison de son usage du «double standard» vis-à-vis de toutes les autres missions des Nations unie. Intervenant suite à ce vote, le représentant de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, qui retenait difficilement sa colère, a expliqué les raisons qui ont justifié que l’Algérie ait refusé de participer au vote sur la résolution S/2756/2024.

    La neutralité du porte-plume en cause

    Dans son discours empreint de langage diplomatique, le représentant algérien a indiqué que le porte-plume (Pen Holder) du projet de résolution, à savoir les Etats-Unis, n’a pas respecté le principe de neutralité dans la préparation du projet final et des amendements convenus. «L’Algérie a décidé consciemment et de manière responsable de ne pas participer au processus de vote sur cette résolution pour diverses raisons», a-t-il affirmé, ajoutant que la résolution du Conseil de sécurité contredit le droit international et s’oppose au jugement de la Cour européenne statuant sur la souveraineté du peuple sahraoui sur son territoire et ses richesses.

    Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, Amar Bendjama, a expliqué en ces termes : «Nos observations soigneusement documentées, qui sont basées sur des principes fondés sur un langage convenu dans le cadre de ce Conseil, n’ont pas été prises en compte, et pour dire les choses crûment, elles ont été délibérément ignorées, et nous en sommes surpris car cela est manifestement contraire aux exigences des notes 507 et 945 sur les méthodes de travail du Conseil de sécurité».

    La deuxième raison de la décision de l’Algérie est liée au fait que «le projet de résolution ne contenait pas du tout les éléments qui faisaient l’objet de l’accord», ce qui remet en question «l’impartialité» du porte-plume sur la résolution relative au Sahara occidental.

    Une question d’autodétermination

    Rappelant que le Sahara occidental est une question de décolonisation, il a évoqué pour cela l’arrêt de la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) ainsi que la déclaration du président de la Cour internationale de justice (CIJ), selon laquelle «l’avis consultatif sur le Sahara Occidental en 1975 a considéré le droit à l’autodétermination plus qu’un principe», mais «un droit fondamental et inaliénable du peuple, selon la résolution 514 de l’Assemblée générale des Nations unies».

    Battant en brèche les assertions du colonisateur au sujet des tables rondes, que certains présentent comme une solution pour régler cette question, M. Bendjama dira que lors des deux sessions qui ont eu lieu sous forme de table ronde, «les Sahraouis ont demandé à parler aussi d’autres options, notamment d’indépendance, comme le prévoit la résolution 690 du Conseil de sécurité. Mais la puissance occupante a dit et répété qu’elle accepterait de discuter de toute question, à l’exception de celle de l’indépendance, et cette position ferme a été réitérée il y a deux semaines par la puissance occupante marocaine».

    Plus explicite encore, Amar Bendjama tranchera : «Table ronde ou table carrée, la question est le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental. La question est de parvenir à un règlement pacifique de cette question, en tenant compte des droits inaliénables des Sahraouis.»

    Source : L’Algérie aujourd’hui, 02/11(2024

    #SaharaOccidental #Algérie #ONU #EtatsUnis #Polisario #Maroc #MINURSO

  • Probable espionnage de l’Italie par le Mossad israélien

    Etiquettes : Italie, Israël, Mossad, espionnage, Giorgia Meloni,

    Le service de renseignement israélienne, le Mossad, aurait été liée à un important scandale d’espionnage impliquant la surveillance de la Première ministre italienne Giorgia Meloni et de hauts responsables italiens, selon Yedioth Ahronoth.

    Le Mossad aurait collaboré avec une société d’investigation privée basée à Milan, composée d’anciens membres des services de sécurité, qui a volé des données personnelles sensibles sur des personnalités politiques en vue d’une éventuelle extorsion.

    Le scandale a conduit à l’arrestation de quatre suspects, de nombreux autres étant sous enquête, tandis que des experts en cybersécurité estiment que les serveurs du ministère de l’Intérieur auraient pu être piratés. Les médias italiens ont qualifié l’affaire de conspiration de haut niveau, impliquant la criminalité organisée, des agents de renseignement et possiblement le Mossad.

    La Première ministre Meloni a qualifié la violation comme une menace pour la démocratie, et le ministre de la Défense, Guido Crosetto, a appelé à une enquête urgente, invoquant des inquiétudes concernant des secrets d’État compromis. Un informateur des services de renseignement italiens serait le principal suspect, accusé d’avoir collecté des données auprès des ministères gouvernementaux pour les vendre à des clients.

    Le journal italien Corriere della Sera a rapporté la visite de deux ressortissants israéliens, soupçonnés d’être des agents de renseignement, à la société sous enquête, où ils auraient cherché des informations sur des contrats de gaz iraniens potentiellement liés au géant énergétique italien ENI.

    Agences

    #Italie #Mossad #Israël #GiorgiaMeloni

  • Maroc : Les nouvelles révélations sur Mohammed VI, le « roi colère »

    Le magazine français Marianne a levé le voile sur une facette méconnue de Mohammed VI, dressant le portrait d’un monarque bien différent de l’image publique cultivée par le Makhzen depuis son accession au trône en 1999.

    Longtemps présenté comme un souverain malgré lui, un homme simple et accessible que son peuple surnommait affectueusement « miskine » (le pauvre) en référence à sa santé fragile, Mohammed VI cache en réalité une personnalité plus complexe et autoritaire. Son enfance, marquée par la sévérité d’Hassan II qui n’hésitait pas à le fouetter, semble avoir laissé des traces profondes dans son exercice du pouvoir.

    Selon les témoignages recueillis par le magazine français, le roi du Maroc se révèle être « un monarque colérique, violent, drogué au pouvoir et à sa position de toute-puissance ». Plusieurs sources évoquent des accès de violence physique envers ses collaborateurs. Un ancien diplomate marocain rapporte notamment avoir dû annuler un rendez-vous après avoir appris que le roi venait de frapper l’un de ses conseillers, les traces étant encore visibles sur le visage de la victime. Un cas particulièrement marquant est celui du professeur Mohamed Moâtassim, juriste et spécialiste en droit constitutionnel. En 2006, il aurait été violemment battu par Mohammed VI devant d’autres conseillers, un incident qui l’aurait conduit à une profonde dépression et à une tentative de suicide.

    Si le roi a rompu avec les pratiques d’assassinats et d’enlèvements qui caractérisaient le règne de son père Hassan II, il a développé des méthodes de répression plus subtiles mais tout aussi efficaces. «Frapper sous la ceinture» en visant la réputation et l’honneur est devenu sa marque de fabrique. La propagande officielle le présente comme « le roi de la clémence, celui qui gracie plus qu’il ne châtie », mais les sources de Marianne affirment que c’est lui qui désigne personnellement « les cibles trop dérangeantes à son goût ».

    Le souverain passe ses nuits à surveiller les réseaux sociaux, donnant régulièrement des instructions matinales pour réprimer tel ou tel opposant. Si les châtiments viennent de lui, leur mise en œuvre est orchestrée par son fidèle conseiller et ancien camarade de classe, Fouad Ali El Himma.

    L’implication directe du roi dans la répression du mouvement Hirak de 2017 est confirmée par plusieurs sources. La condamnation à vingt ans de prison de Nasser Zefzafi, leader du mouvement, aurait été directement ordonnée par le palais. « J’ai essayé d’intervenir, je me suis battu pour essayer de dénouer cette crise et faire sortir ces hommes. Mais rien n’y faisait. Il y avait un blocage qui venait d’en haut. J’ai compris alors que ça venait de lui », confie un ancien diplomate marocain.

    Depuis son divorce d’avec Lalla Salma en 2018, le roi s’est entouré de trois frères combattants de MMA : Abu Bakr, Omar et Ottman Azaitar. Ces Allemands d’origine marocaine ont rapidement pris une place prépondérante dans l’entourage royal, au grand dam du Makhzen traditionnel. « Les frères Azaitar ont éclaté le palais », confie une source proche du pouvoir, « Tout le monde s’est senti souillé par ces nouveaux venus au long casier judiciaire. En un rien de temps, ils se sont accaparés l’oreille et l’accès au roi. »

    Chokri Hafed

    Source : La Sentinelle

    #Maroc #MohammedVI #Marianne #LallaSalma #Azaitar

  • La visite de Macron a réssucité la question de Lalla Salma, l’épouse du roi du Maroc

    Un fait marquant lors de la visite du président français Emmanuel Macron était la présence de la princesse Lalla Khadija, fille du roi du Maroc Mohammed VI.

    Selon le magazine Pure People, Lalla Khadija apparaît pour la première fois depuis 2019. « Une apparition surprise qui a ravi la presse à l’international et pour cause, la princesse Lallah Khadija n’avait pas été vue en public dans un cadre officiel depuis cinq ans. Toutefois par le passé, la jeune femme a plusieurs fois accompagné ses parents lors de grands événements royaux. Mais après le divorce de Lalla Salma et du roi Mohammed VI officialisé en 2019, leur cadette a progressivement disparu du paysage médiatique », précise le média français.

    Principaux titres à ce sujet :

    -La princesse Lalla Khadija apparait pour la première fois en cinq ans pour accueillir Emmanuel Macron

    -La princesse Lalla Khadija, First Lady marocaine d’un soir à Rabat

    -Lors de la visite d’Emmanuel et Brigitte Macron au Maroc, la princesse Lalla Khadija a fait ses débuts sur la scène publique

    -Lalla Khadija, la princesse discrète

    Son apparition a suscité la question souvent posée sur le sort de sa mère Lalla Salma, « disparue des radars » selon Pure People.

    #Maroc #LallaSalma #Macron

  • Le Maroc, médiateur de la France au Sahel?

    Lors de son discours devant le Parlement marocain, Emmanuel Macron a souligné un partenariat renforcé entre les deux pays, un pont entre l’Afrique et l’Europe. L’espoir pour la France de rejouer un rôle au Sahel?

    Il a parlé pendant 45 mn, a souligné les besoins pour les deux pays de renforcer la coopération en matière de sécurité et d’immigration, en matière d’énergie etc…

    Pour aussitôt déclarer, “ce nouveau livre porte la possibilité d’écrire une nouvelle page de l’avenir et du développement du continent africain.” Logiquement, Emmanuel Macron fait alors sa déclaration de soutien au plan d’autonomie marocain pour le Sahara occidental, les députés marocains applaudissent la nouvelle position française sur cette question essentielle pour le royaume.

    Mais la suite du discours du chef d’État français multiplie les références à l’Afrique.

    “Entre la France et le Maroc, c’est une histoire qui nous appartient mais elle ouvre vers l’Europe et elle ouvre vers l’Afrique. (…) le dialogue entre nos continents peut ouvrir des chemins nouveaux qui ne sont pas seulement ceux de la fuite et de l’exil.” Le Président français cite même les mots que le roi Mohamed VI a prononcés devant l’Union africaine. “L’afrique est mon continent et ma maison”.
    « L’Afrique est ma maison « 

    Où veut-il en venir ? Pour couper court à ceux qui veulent rappeler à la France sa culture Françafrique, il poursuit ainsi: “les lunettes d’hier sont dépassées, nous sommes engagés dans un renouveau de notre relation avec les peuples, avec les Etats. Et le Maroc par sa géographie, par son histoire, sa culture, la vision de ses souverains affirme depuis longtemps sa vocation de plateforme, de truchement”.

    La clé est là, la France espère par l’intermédiaire du Maroc renouer avec son passé africain, notamment avec les pays du Sahel avec lesquels les relations sont exécrables depuis l’arrivée au pouvoir de militaires putschistes.

    Le Président français assure vouloir s’inspirer du Maroc et de son action au Sahara occidental et au Sahel. Cette stratégie partenariale nouvelle que le pays veut construire avec le Maroc vise l’Afrique pour développer l’agriculture, l’énergie, l’éducation, dit Emmanuel Macron.

    Le politologue marocain, Mohamed Tozy confirme que l’ambition est jouable. “Les Rois du Maroc peuvent faire médiation, cet espoir français est jouable, mais le Sahel a changé et la France ne l’a pas vu,” nuance-t-il.

    La France n’a pas vu le Sahel changer

    Le politologue explique que le royaume du Maroc a toujours eu une vocation africaine. Il a développé cette stratégie depuis le XVIe siècle avec le Sahel, l’ancien Soudan. “C’est dans la culture diplomatique du pays, il y a des liens religieux très forts, des liens économiques depuis longtemps avec les grandes familles de marchands marocains qui ont des activités commerciales en Guinée, en Côte-d’Ivoire et au Mali. Cette histoire a été réinventée, relancée par le roi Mohamed VI dès son arrivée au pouvoir.”

    Charles Saint Prot, directeur de l’Observatoire d’études géopolitiques tient à souligner que “le roi marocain est le commandant des croyants pour toute l’Afrique”. D’où, selon lui, l’influence certaine dont bénéficie le Royaume. “Mais la France a-t-elle changé ? Elle doit changer sa politique dans cette région et accepter les nouveaux dirigeants au Sahel. Il y va de son intérêt.”

    Le Maroc a beaucoup investi en Afrique depuis vingt ans. Il est devenu le deuxième plus grand investisseur sur ce continent. Entre 2014 et 2021, le Maroc a multiplié par huit le montant de ses investissements directs étrangers en Afrique, passant de 100 millions de dollars en 2014 à plus de 800 millions de dollars en 2021, selon la Société financière internationale (SFI), filiale de la Banque mondiale.

    Le trio banques, télécom, industrie sont les secteurs qui investissent le plus sur ce continent. Le royaume y a également signé plusieurs accords de libre-échange.

    Un partenariat sans exclusivité

    Enfin, il faut ajouter que 30 000 étudiants africains étudient au Maroc, certains militaires qui sont au pouvoir aujourd’hui ont étudié au Maroc. Dans ce contexte, “cela fait sens d’envisager un partenariat Europe, Maghreb, Afrique”, conclut Mohamed Tozy, tout en rappelant la myopie française passée: “la France n’a pas joué la carte de la jeunesse au Sahel, la frustration de ces jeunes est énorme, et surtout il faut ajouter que d’autres pays investissent cette région comme la Russie.”

    Enfin, pour le Maroc, c’est un partenariat sans exclusivité. Le royaume travaille aussi avec la Chine, les États-Unis et la Russie et, grâce à son offre logistique en aéroport et en ports maritimes, il suscite l’intérêt.

    Charles Saint-Prot conclut tout de même sur une note positive. “Le Maroc a toujours été un partenaire fidèle, la France a fait le bon choix.”

    Source : TRT

  • Maroc : « Le Sahara est marocain », la solution magique à tous les problèmes

    L’élite dirigeante en France et au Maroc veut nous convaincre que le problème qui a affecté leurs relations a été résolu, qu’ils vont s’accueillir chaleureusement, dérouler des tapis, offrir quelques drapeaux à agiter, et sourire devant les caméras… pour que le problème soit réglé et que tout soit bien, comme si rien ne s’était passé !

    Des élites dans les deux pays répètent des slogans, à la manière des perroquets, supposant que la répétition amène tout le monde à finalement répéter les mêmes paroles, dans une chorale unanime.

    Je sais que tout rappel au sein de cette chorale peut sembler une aventure, ou comme disent les Marocains : « Si tu vois un fou sur un âne, dis-lui ‘félicitations pour le cheval’ », mais parfois il est nécessaire de parler, non pas pour convaincre ceux qui s’identifient au pouvoir, ni ceux qui vivent dans l’illusion, mais juste pour rassurer ceux qui conservent un peu de bon sens qu’ils ne sont pas seuls, et que le mensonge collectif ne constitue pas un rassemblement d’hommes de bien, surtout pas dans un pays dont nous rêvons.

    Rappels importants :

    Rappel n° 1 – Le problème entre eux n’est pas le Sahara.
    Rappel n° 2 – Cette « France » n’est pas la réponse au Sahara ni à quoi que ce soit d’autre !

    Le problème entre le pouvoir marocain et le pouvoir français n’est pas le Sahara, mais un programme d’espionnage israélien appelé « Pegasus », qui a été implanté dans les téléphones du président français et de journalistes marocains, français et espagnols…

    Les services secrets français ont confirmé au président français que son téléphone avait été espionné par les services secrets marocains, ce que des organisations de défense des journalistes ont également confirmé : que les services marocains ont utilisé le programme contre des journalistes et des personnalités politiques à grande échelle.

    Cette intrusion a suscité la colère du président français, et plusieurs sources rapportent qu’en présence de ses conseillers, il a insulté le roi.

    Il a appelé le roi dans un état de colère, demandant des explications. Ce dernier a nié que le « Maroc » ait espionné le téléphone du président français.

    Le président Macron n’a pas été convaincu par les dires du roi Mohammed VI, surtout qu’il avait plus confiance en ses responsables des services, qui n’avaient aucune hésitation à penser qu’il s’agissait d’un espionnage des services marocains sur leur président.

    Le manque de crédibilité du roi auprès du président a mis ce dernier en colère ; l’espionnage a aussi provoqué la colère du président, et nous avons ainsi un conflit qui a coûté cher aux gens ordinaires.

    Peut-être que le roi n’a pas donné l’ordre, ou n’était pas au courant, peut-être qu’il n’a pas donné l’ordre d’espionner toutes ces personnes, ou / et qu’il n’a pas donné l’ordre d’espionner à ce niveau élevé, nous ne pouvons pas en être certains en réalité, mais le conflit est devenu décisif, et la rancœur entre les deux parties s’est accentuée avec des représailles :

    Du Maroc : refus d’accepter des offres de sociétés françaises au Maroc, bien qu’elles aient été préférées auparavant, uniquement parce qu’elles sont françaises.

    Ce qui est dit sur les entreprises est vrai aussi dans le cas des individus. Des ordres ont été donnés pour ne pas traiter avec les Français dans aucun détail sans instructions de la haute direction.

    De la France : réduction du nombre de visas accordés aux Marocains bien qu’ils n’aient peut-être pas de lien avec le pouvoir, et qu’ils puissent être des victimes à leur tour.

    Puis, il y a le manque ou, au moins, la réduction du soutien diplomatique au pouvoir marocain sur plusieurs sujets au niveau international.

    Cette célébration exagérée du réchauffement des relations n’est pas un mariage, c’est une farce insignifiante.

    Son insignifiance réside dans le fait que le président Emmanuel Macron cherche à récupérer son arrière-boutique dans le cadre d’une crise financière que son pays traverse depuis des mois, annonçant un avenir incertain dans ses dernières années de présidence.

    Et de son insignifiance aussi, du côté marocain, c’est qu’il suit le même chemin, au lieu de construire un projet collectif pour le pays qui l’élèverait sur des bases solides en impliquant les Marocains dans l’horizon de leur vie et de leur avenir collectif, il s’abrite derrière ceux qui sont censés être grands pour être reconnu !

    Le projet du pouvoir devient convaincre le monde (ou « les grands » en son sein) que le Sahara est le seul prisme de vision, et que le seul projet qu’il répète dans les ambassades et les forums est « le Sahara marocain » !

    On lui demande : quel est votre projet pour l’avenir en tant que pays et en tant que système ? Il répète « Le Sahara est marocain ».

    Voulez-vous séparer les pouvoirs ?

    — Le Sahara est marocain.

    Voulez-vous tenir responsables les détournements de fonds publics ? Associer la responsabilité à la reddition de comptes ? Lutter contre le conflit d’intérêts qui constitue le nerf et la nature du système ? Établir un concept de contrat politique entre les responsables et le peuple basé sur la clarté des devoirs et des droits de chaque partie ?!

    — Le Sahara est marocain.

    Que diriez-vous de faire de l’éducation et de la santé les priorités de notre pays ?

    (…..)

    Ok, c’est marocain, et ensuite ? Quel est le projet politique que vous voulez que les gens vous suivent ?!

    — Il n’y a aucune commune mesure dans le numéro que vous demandez, veuillez rappeler dans dix ans, peut-être que vous trouverez quelqu’un pour répondre.

    Et au lieu que le pouvoir se concentre sur la conviction des gens dans toutes les régions du pays autour d’un projet sociétal, nous commémorons aujourd’hui le souvenir des événements du Rif (et quelle tragédie), qui ont conduit à l’arrestation de centaines de jeunes simplement parce qu’ils ont revendiqué leurs droits vis-à-vis de leur pays, après le meurtre d’un citoyen marocain dans une poubelle, ce qui a entraîné des manifestations populaires pour le droit à une vie décente menées par des jeunes, qui ont fini en prison avec des peines absurdes, perdant chaque jour depuis des années.

    Le même jour que la visite et les courtoisies, je suis tombé sur un documentaire réalisé par la plateforme « Hawamish » marocaine, sur des citoyens sahraouis qui croient au Maroc, sur la façon dont des entreprises s’emparent de leurs terres, alors qu’ils ont eu recours à la justice marocaine et à la loi marocaine, et n’ont trouvé que l’appropriation et le vol de leurs terres par des lobbys proches du pouvoir !

    Et personne parmi les autorités marocaines, à part les chiens fous qui insultent et accusent les gens de trahison, n’est sorti pour nous expliquer qui a décidé dans l’État, et à quel prix, d’utiliser un programme israélien pour espionner les Marocains et les étrangers, et par quel droit ils se permettent de violer la vie privée des gens. Personne n’a été jugé malgré l’intention malveillante de certaines parties de l’État qui nous gouverne d’étouffer les voix qui disent la vérité et de les réduire au silence, ne laissant l’espace qu’aux parasites vivant de cette farce et de ses semblables.

    Hamza Mahfoud

    Source : Facebook (Traduction automatique)

    #Maroc #SaharaOccidental #Pegasus #France #Macron #Espionnage

  • Fissures dans le système monétaire mondial : FMI et BRICS

    Deux sommets récents illustrent les fractures croissantes dans le paysage financier mondial.

    Deux sommets majeurs ont eu lieu simultanément lors du dernier week-end d’octobre : la réunion du Fonds monétaire international (FMI) à Washington, D.C., et le sommet des BRICS à Kazan, en Russie.

    Le FMI a célébré son 80e anniversaire, ayant été créé avec la Banque mondiale lors de la conférence de Bretton Woods en 1944, où le système financier mondial a été reconstruit autour du dollar américain.

    Le FMI agit en tant que prêteur de dernier recours pour les pays membres et soutient la stabilité des taux de change. Il fournit également une plateforme aux décideurs du système monétaire mondial et mène d’importantes recherches économiques. L’organisation compte aujourd’hui 191 membres, le Liechtenstein étant le dernier à rejoindre ses rangs.

    Créé en 2009 comme un groupe de grandes économies émergentes en dehors du G7, les BRICS incluaient initialement le Brésil, la Russie, l’Inde et la Chine, avec l’Afrique du Sud les rejoignant en 2010. Le groupe s’est élargi en 2023 avec l’adhésion de l’Iran, de l’Éthiopie, de l’Égypte, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis. En réponse à la domination perçue des institutions de Bretton Woods – la Banque mondiale et le FMI – par les États-Unis et l’Europe, les pays des BRICS ont créé la Nouvelle Banque de Développement.

    La dette mondiale sous-estimée

    La réunion du FMI a réuni des délégations dirigées par des ministres des finances et des chefs de banques centrales, avec la participation de diverses organisations. Les préoccupations portaient sur la croissance lente, la fragmentation commerciale et la crise de la dette mondiale. Cependant, les discussions se sont principalement concentrées sur des solutions institutionnelles plutôt que sur la promotion de mécanismes de marché libre, de déréglementation ou d’entrepreneuriat. La prévision de croissance mondiale devrait chuter à 3,1 % d’ici 2029, bien que ces prévisions soient souvent révisées à la baisse.

    Si la réunion a servi de forum précieux pour le dialogue, notamment pour les économies plus petites, le problème de la dette reste sous-estimé. Peu de gouvernements sont prêts à réduire les dépenses ou à s’attaquer à la bombe à retardement des passifs liés aux pensions, aux soins de santé et au vieillissement de la population.

    L’alternative de la blockchain

    En revanche, le sommet des BRICS semblait – du moins en apparence – plus dynamique, avec la présence de chefs d’État et de gouvernement, dont le Premier ministre indien Narendra Modi, le président chinois Xi Jinping, le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva, le président sud-africain Cyril Ramaphosa, le président turc Recep Tayyip Erdogan et le secrétaire général des Nations Unies Antonio Guterres.

    Le principal sujet abordé était la politique monétaire, mais avec une approche différente de celle de la réunion du FMI. L’agenda incluait une proposition de système de paiement international basé sur la blockchain (un type de technologie de registre distribué) qui faciliterait les transactions entre pairs dans les devises des partenaires commerciaux, évitant ainsi l’utilisation de toute devise principale. Ce système, plutôt rationnel, vise à améliorer la sécurité et l’efficacité dans le commerce mondial. Pékin et Moscou, en particulier, ainsi que d’autres économies émergentes, ont exprimé des inquiétudes concernant la domination du dollar.

    Le sommet de Kazan a également eu d’autres implications. Le président Vladimir Poutine a profité de l’événement pour signaler que la Russie n’est pas isolée, compte tenu de la présence de nombreux dirigeants éminents. De plus, la Chine et l’Inde se sont engagées à chercher une solution pour leurs différends frontaliers dans l’Himalaya, bien que d’énormes défis subsistent.

    Le choix de Kazan, une ville à majorité musulmane et le site de l’une des plus importantes églises chrétiennes orthodoxes, porte une signification symbolique. La ville était autrefois la capitale du khanat islamique des Tatars, conquise plus tard par le tsar Ivan, et le territoire comprenait la Crimée.

    Confrontation plutôt que collaboration

    La coïncidence des réunions du FMI et des BRICS met en lumière la fragmentation croissante du monde et le changement perturbateur qui en résulte. Bien que les systèmes traditionnels aient leurs mérites, ils montrent des fissures, illustrant les politiques fiscales irresponsables des économies matures comme les États-Unis et l’Europe. Cependant, cette tendance à l’opportunisme politique est devenue un phénomène mondial.

    La technologie de registre distribué présente un potentiel pour augmenter l’efficacité du commerce international, mais son succès dépendra des détails et de l’évitement des usages politiques abusifs ou du manque de volonté politique.

    Le fossé émergent entre Washington et Kazan pourrait mener à une confrontation plutôt qu’à une collaboration fructueuse, mettant en péril le commerce mondial – fondement du progrès et de la prospérité.

    Source

    #FMI #BRICS #Russie #Chine #Occident #Dette

  • Sahara Occidental: Argelia denuncia la actitud de Estados Unidos en el Consejo de Seguridad

    Declaración del Representante Permanente de Argelia ante las Naciones Unidas tras la votación del Consejo de Seguridad sobre la Resolución S/2024/796 que prorroga el mandato de la MINURSO:

    Argelia ha decidido, con plena conciencia y responsabilidad, no participar en la votación de esta resolución por una serie de razones que voy a explicar ahora. En primer lugar, debido, digámoslo, a la actitud del « pen-holder » o encargado de redactar. Durante estas últimas semanas, nuestras observaciones, aunque meticulosamente documentadas y basadas en un lenguaje acordado dentro del Consejo de Seguridad, no fueron tomadas en cuenta.

    Dicho claramente, fueron deliberadamente ignoradas. Esto nos sorprendió, ya que está en flagrante contradicción con las disposiciones de las notas 1607 y 945 sobre los métodos de trabajo dentro de este Consejo de Seguridad. Hablo bajo el control de mi colega japonés, quien preside el comité sobre los métodos de trabajo y que exige del encargado de la redacción escucha, equidad y transparencia en la consideración de las posiciones expresadas por los miembros del Consejo.

    Voy a ir más allá. Esto es lo que dicen estas notas: « Los miembros del Consejo de Seguridad alientan a los redactores a llevar a cabo las negociaciones de manera inclusiva y respetuosa:

    1. Mostrando objetividad e imparcialidad durante el proceso de redacción y negociación, privilegiando la búsqueda de consenso y favoreciendo la unidad del Consejo.
    2. Asegurando, tan pronto como sea posible, en el ejercicio de redacción, un intercambio de información entre todos los miembros del Consejo y llevando a cabo consultas en tiempo oportuno con todos los miembros del Consejo. »

    ¿Ha sucedido esto? ¡No! No ha sido en absoluto el caso en lo que respecta al proceso de redacción de esta resolución. Por el contrario, hemos sido testigos de promesas no cumplidas. Hemos presenciado dilaciones y todos ustedes han sido testigos de estas promesas incumplidas y de estas dilaciones, incluso con la propuesta en dos ocasiones de la resolución del año pasado con una simple actualización técnica a cambio de la cancelación de la reunión al nivel de representantes permanentes que yo había convocado para discutir la cuestión del Sahara Occidental en un nivel apropiado.

    Ayer, y elijo mis palabras, con el representante del encargado de la redacción, acordamos un texto que debía entregarse dos horas después como texto final. Esperamos hasta las 17:30 para descubrir que el encargado de la redacción circuló un proyecto de resolución que no contenía en absoluto los elementos que habían sido acordados.

    Si les cuento esto, y elijo mis palabras, es para cuestionar la manera en que el encargado de la redacción ha cumplido su misión, o más bien no la ha cumplido, porque la votación de esta resolución no cambia en nada los elementos fundamentales del problema y plantea de manera totalmente legítima, al menos para Argelia y de manera evidente, la cuestión de la confianza en la imparcialidad de quien debe ser el encargado de la redacción de la resolución sobre el Sahara Occidental.

    Voy a pasar a otro tema. Los fundamentos de la cuestión del Sahara Occidental, que es una de las más antiguas en la agenda del Consejo de Seguridad, y que ha experimentado, reconozcámoslo, una deriva en su consideración por parte del Consejo de Seguridad. Sin embargo, este Consejo no ignora y reitera cada vez que la cuestión del Sahara Occidental es una cuestión de descolonización, pero la cuestión se está perdiendo en el desierto con un pueblo saharaui que sufre en una situación de refugiado a largo plazo. Sin embargo, lo que existe entre nosotros, aquí, es el derecho internacional, es el derecho humanitario internacional, que hemos jurado implementar y aplicar. Este derecho internacional es reafirmado constantemente por instancias judiciales internacionales y regionales.

    Hace menos de un año, hace unos meses, el Tribunal de Justicia de la Unión Europea estableció de manera irrefutable el carácter ilegal, subrayo, « ilegal » de los acuerdos firmados entre Marruecos y la UE en violación del consentimiento del pueblo del Sahara Occidental y de su soberanía sobre sus recursos naturales. Todo esto es ignorado por la resolución.

    La semana pasada, aquí en Nueva York, el presidente de la Corte Internacional de Justicia declaró: « La opinión consultiva sobre el Sahara Occidental de 1975 elevó el derecho a la autodeterminación más allá de un simple principio orientador para consagrarlo como un derecho fundamental e inalienable de los pueblos, tal como lo establece la resolución 1514 de la Asamblea General de las Naciones Unidas ».

    Y nuestro Consejo, para mantener su credibilidad, no debe desviar su atención de estas normas fundamentales del Derecho Internacional.

    Dos cuestiones entre otras en esta resolución: Se ha hablado mucho de mesas redondas en las que ya no nos reunimos desde hace varios años, pero que algunos sugieren como una posible salida para la resolución de esta cuestión. No es la mesa redonda lo que se cuestiona, sino la naturaleza de los temas que se tratan. Hasta ahora ha habido dos sesiones de mesas redondas en las que se ha hablado abundantemente sobre la autonomía. Cuando llegó la convocatoria de la tercera sesión, los saharauis pidieron también hablar de otras opciones, tal como se describe en la resolución del Consejo de Seguridad. ¡No! La potencia ocupante dijo y reiteró que sólo consentía discutir la autonomía. Esta posición constante, lo reconozco, fue reafirmada hace dos semanas por la potencia ocupante marroquí.

    Mesas redondas, ovaladas o cuadradas, no es ese el problema. El problema es la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental. El problema es lograr una resolución pacífica de esta cuestión que tome en cuenta el derecho inalienable del pueblo saharaui.

    Se ha hablado de « momentum », y quiero aclarar la posición de Argelia, que está en conformidad con el derecho internacional. El derecho a la autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental pertenece únicamente al pueblo saharaui. Este pueblo tiene el derecho, con el apoyo de las Naciones Unidas, de elegir libremente su futuro. Mi país, y quiero que se me escuche, se aplicará a denunciar, digo bien denunciar, cualquier transacción que comprometa la soberanía del pueblo del Sahara Occidental a cambio de ventajas estratégicas, económicas o comerciales. Y ustedes adivinan de qué y de quién hablo.

    Para concluir, quiero subrayar que Argelia continúa confiando en el Enviado Personal del Secretario General, el Sr. Staffan de Mistura, y que expresa al mismo tiempo que este apoyo está en la esperanza de que el Enviado Personal pueda venir el próximo abril con una solución política aceptada por ambas partes y que pueda satisfacer la búsqueda de autodeterminación del pueblo del Sahara Occidental.

    Les agradezco.

    Fuente: ONU

    #SaharaOccidental #Polisario #Marruecos #Argelia #EstadosUnidos

  • Sahara Occidental : L’Algérie dénonce l’attitude des Etats-Unis au Conseil de Sécurité

    Déclaration du Représentant Permanent de l’Algérie auprès des Nations Unies suite au vote du Conseil de Sécurité sur la Résolution S/2024/796 prorrogeant le mandat de la MINURSO :

    L’Algérie a décidé, en toute conscience, en toute responsabilité, de ne pas participer au vote de cette résolution pour un certain nombre de raisons que je vais évoquer avec vous maintenant. D’abord, en raison, disons-le, de l’attitude du porte-plumes, le pen-holder. Durant ces dernières semaines, nos observations, pourtant méticuleusement documentées et fondées sur un language agréé au sein du Conseil de Sécurité, n’ont pas été prises en compte.

    Disons-le franchement, ont été délibérément ignorées. Cela nous a étonnés parce que c’est en contradiction flagrante avec les dispositions des notes 1607 et 945 sur les méthodes de travail au sein de ce Conseil de Sécurité. Je parle sous contrôle de mon collègue japonais présidant le comité sur les méthodes de travail et qui exige du porte-plumes écoute, équité, transparence dans l’appréhension des positions exprimées par les membres du Conseil.

    Je vais aller plus loin. Voilà ce que disent ces notes : « Les membres du Conseil de Sécurité encouragent les rédacteurs à mener les négociations de manière inclusive et respectueuse :

    1) En faisant preuve d’objectivité et d’impartialité durant le processus de rédaction et de négociation et en privilégiant la recherche d’un consensus et en favorisant l’unité du Conseil.

    2) En assurant, dès que possible, au cours de l’exercice de rédaction, un échange d’information entre tous les membres du Conseil et en engageant des consultations en temps opportun avec tous les membres du Conseil.

    Est-ce que cela a eu lieu? Non! Ça n’a pas été du tout le cas en ce qui concerne le processus de rédaction de cette résolution. Au contraire, nous avons assisté à des promesses non tenues. Nous avons assisté à des tergiversations et vous en avez été tous témoins de ces promesses non tenues et de ces tergiversations, y compris avec la proposition à deux reprises de la résolution de l’année dernière avec une simple mise à jour technique en échange de l’annulation de la réunion au niveau des représentants permanents que j’avais convoquée pour discuter de la question du Sahara Occidental à un niveau approprié.

    Hier, et je pèse mes mots, avec le représentant du pen-holder, nous nous sommes mis d’accord sur un texte qui devait nous être remis deux heures plus tard en tant que texte final. Nous avons attendu jusqu’à 17h30 pour découvrir que le pen-holder, a fait circuler en bleu un projet de résolution qui ne contient pas du tout les éléments qui ont fait l’objet d’un accord.

    Si je vous raconte cela, et je pèse mes mots, c’est pour challenger la manière dont le pen-holder, a accompli sa mission, ou plutôt ne l’a pas accomplie parce que le vote de cette résolution ne change rien aux données fondamentales du problème et cela pose d’une manière tout à fait légitime, en tout cas pour l’Algérie et de manière évidente, la question de confiance sur le caractère impartial de celui qui doit être le porte-plumes sur la résolution du Sahara Occidental.

    Je vais passer à autre chose. Les fondements de la question du Sahara Occidental qui est une des plus vieilles questions inscrites à l’ordre du jour du Conseil de Sécurité et qui a connu, reconnaissons-le, une dérive dans son appréhension par le Conseil de Sécurité. Pourtant ce Conseil n’ignore pas et insiste à chaque fois que la question du Sahara occidental est une question de décolonisation, mais la question est en train de se perdre dans le désert avec un peuple sahraoui qui souffre dans une situation de réfugié à long terme. Pourtant, ce qui existe entre nous, ici, c’est le droit international, c’est le droit humanitaire international, que nous avont juré de mettre en oeuvre et d’appliquer. Ce droit international est réaffirmé à chaque fois par les instances judiciaires internationales et régionales.

    Il y a moins d’un an, il y a quelques mois, la Cour de Justice de l’UE a établi de manière irréfragable le caractère illégal, je souligne, « illégal » des accords signés entre le Maroc et l’UE en violation du consentement du peuple du Sahara Occidental et de sa souveraineté sur ses richesses naturelles. Tout cela est ignoré par la résolution.

    La semaine dernière, ici à New York, le président de la Cour Internationale de Justice a déclaré : « L’avis consultatif sur le Sahara Occidental de 1975 a élevé l’autodétermination au-delà d’un simple principe directeur pour le consacrer comme un droit fondamental e inaliénaale des peuples tel qu’établi par la résolution 1514 de l’Assemblée Générale des Nations Unies ».

    Et notre Conseil, pour conserver sa crédibilité, ne doit pas détourner son attention, son regard, de ces normes fondamentales du Droit International.

    Deux questions parmi d’autres dans cette résolution : On a beaucoup parlé de tables rondes sur lesquelles on ne se réunit plus depuis plusieurs années, mais que certains avancent comme un sortie possible pour le règlement de cette question. Ce n’est pas les tables rondes qui sont contestées. C’est la nature des plats qui sont servis dessus. Jusqu’ici il y a eu deux sessions de tables rondes autour desquelles l’on a abondamment parlé de l’autonomie. Quand est venue la convocation de la 3ème session, les sahraouis ont demandé à parler également des autres options telles que décrites dans la résolution du Conseil de Sécurité. Non! La puissance occupante a dit et réitéré qu’elle ne consentait à discuter que de l’autonomie. Cette position constante, je le reconnais, a été réaffirmée il y a deux semaines par la puissance occupante marocaine.

    Tables rondes ou ovales ou carrées, c’est pas ça le problème. Le problème c’est l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental. Le problème, c’est de parvenir à un règlement pacifique de cette question qui tient en compte du droit inaliénable du peuple sahraoui.

    On a parlé de mementum, et je voudrais clarifier la position algérienne qui est conforme au droit international. Le droit à l’autodétermination du peuple du Sahara Occidental n’appartient qu’au peuple sahraoui. Ce peuple a le droit avec le soutien des Nations unies de choisir librement son avenir. Mon pays, et je voudrais que l’on m’écoute, s’appliquera à dénoncer, je dis bien dénoncer, toute transaction portant sur la souveraineté du peuple du Sahara Occidental contre des avantages stratégiques, économiques ou commerciaux. Et vous devinez de quoi et de qui je parle.

    Pour finir, je voudrais souligner que l’Algérie continue de faire confiance à l’Envoyé Personnel du SG, M. Staffan de Mistura et qu’elle exprime au même temps que ce soutien est dans l’espoir que l’Envoyé Personnel puisse venir en avril prochain avec un solution politique acceptée par les deux parties et qui puisse subvenir à la quête d’autodétermination du peuple du Sahara Occidental.

    Je vous remercie

    Source : ONU

    #SaharaOccidental #Polisario #Maroc #Algérie #EtatsUnis

  • Sáhara Occidental : Conflicto entre Argelia y EEUU en el Consejo de Seguridad

    Sáhara Occidental: Votación sobre un Proyecto de Resolución que Renueva el Mandato de MINURSO

    Esta tarde (31 de octubre), se espera que el Consejo de Seguridad vote sobre un proyecto de resolución que renueva el mandato de la Misión de la ONU para el Referéndum en el Sáhara Occidental (MINURSO) por otro año, hasta el 31 de octubre de 2025. Argelia ha propuesto dos enmiendas al texto. De acuerdo con la regla 33 del reglamento provisional del Consejo, que establece que las enmiendas “tendrán prioridad en el orden mencionado sobre todas las mociones principales y proyectos de resolución”, el Consejo votará primero sobre las enmiendas argelinas antes de proceder a votar sobre el proyecto de resolución en su totalidad, el cual fue redactado por EE. UU. (el país que lleva la pluma sobre el Sáhara Occidental). Las enmiendas se consideran asuntos sustantivos y, por lo tanto, están sujetas a veto.

    Las negociaciones sobre el proyecto de resolución fueron polémicas. EE. UU. circuló un borrador inicial del texto el 22 de octubre y convocó una ronda de negociaciones al día siguiente (23 de octubre). Posteriormente, algunos miembros presentaron comentarios por escrito. Aunque el país que lleva la pluma aparentemente tenía la intención de avanzar con el borrador inicial sin cambios, aún programó otra ronda de negociaciones para el lunes (28 de octubre).

    Sin embargo, Argelia expresó serias preocupaciones sobre las negociaciones y solicitó consultas cerradas a nivel de representantes permanentes para discutir el asunto. Las consultas se programaron para el lunes, lo que llevó a la cancelación de la segunda ronda de negociaciones que estaba planeada para ese día. En el último momento, Argelia aparentemente retiró su solicitud de consultas cerradas debido a sus conversaciones bilaterales en curso con EE. UU. En los últimos días, ambas partes participaron en extensas deliberaciones, incluso a alto nivel, para identificar y considerar posibles soluciones a la situación de estancamiento. Las discusiones resultaron en que EE. UU. presentara un texto revisado y lo colocara directamente en azul ayer (30 de octubre). Parece que Argelia aún sentía que sus preocupaciones no fueron atendidas, lo que llevó al miembro a presentar sus propias enmiendas en azul.

    Esta será la primera votación sobre MINURSO desde que Argelia se unió al Consejo a principios de este año. Argelia apoya firmemente el derecho a la autodeterminación de los saharauis (los habitantes de la región del Sáhara Occidental) y mantiene relaciones diplomáticas con la República Árabe Saharaui Democrática (RASD). (Para más información sobre la dinámica del Consejo sobre este tema, consulte el breve sobre el Sáhara Occidental en nuestra Previsión Mensual de octubre de 2024).

    Durante la única ronda de negociaciones, parece que varios miembros del Consejo—incluida Francia y Sierra Leona—apoyaron el enfoque del país que lleva la pluma y pidieron mantener el proyecto de resolución tal como está, mientras que algunos otros miembros sugirieron ediciones. Argelia y Rusia consideraron aparentemente el texto del borrador como desequilibrado y propusieron varias revisiones.

    El país que lleva la pluma buscó una renovación sencilla del mandato de MINURSO, sin realizar cambios sustantivos a las disposiciones contenidas en la resolución 2703 del 30 de octubre de 2023, que extendió más recientemente el mandato de la misión. EE. UU. incorporó algunos elementos nuevos en el borrador inicial del texto que reflejaban desarrollos recientes. Uno de estos cambios fue introducir un nuevo párrafo preambular “que da la bienvenida al reciente impulso y pide que se construya sobre él para alcanzar una solución política mutuamente aceptable”.

    EE. UU. argumentó aparentemente que este lenguaje se había añadido a la luz de factores como mejoras en las capacidades operativas de la misión. El informe más reciente del Secretario General sobre MINURSO, que se publicó el 1 de octubre y cubre desarrollos desde el 3 de octubre de 2023, señala que las actividades de observación de la misión se mejoraron con un mejor acceso a áreas cercanas al berm y alguna mejora en la obtención de garantías de seguridad oportunas para trasladarse a sitios de presuntos incidentes de disparos y ataques aéreos. Durante el período cubierto por el informe, los desafíos relacionados con las limitaciones en el suministro logístico de MINURSO mejoraron considerablemente en el lado este del berm. (El berm se refiere a una pared de tierra de aproximadamente 1,700 millas de largo que divide la porción del Sáhara Occidental administrada por Marruecos de aquella controlada por el Frente Polisario).

    Los últimos meses han presenciado algunos desarrollos políticos, como el cambio de posición de Francia para respaldar plenamente el plan de autonomía marroquí como la “única base” para lograr una solución política. Durante las consultas cerradas de los miembros del Consejo del 16 de octubre sobre MINURSO, el Enviado Personal del Secretario General para el Sáhara Occidental, Staffan de Mistura, aparentemente introdujo una idea para la partición del territorio del Sáhara Occidental entre Marruecos y el Frente Polisario. Este plan supuestamente implicaba crear “un estado independiente en la parte sur, y la integración del resto del territorio como parte de Marruecos, con su soberanía sobre él reconocida internacionalmente”. El plan fue rechazado posteriormente por ambas partes.

    Mientras que Rusia sugirió eliminar el lenguaje propuesto por EE. UU., Argelia sugirió enmendar el texto para tomar nota de los desarrollos recientes y urgir que se construya sobre ellos para alcanzar una solución política mutuamente aceptable que garantice la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental. Parece que un miembro sugirió agregar los términos “justo” y “duradero” a la frase “solución política”. Otro miembro introdujo una referencia a la “mejora en las actividades de MINURSO”, en un aparente intento de aclarar el lenguaje. En el proyecto de resolución en azul, EE. UU. acortó el lenguaje propuesto a “dando la bienvenida al reciente impulso y pidiendo que se construya sobre él” y lo fusionó en otro párrafo preambular, en lugar de dejarlo como uno independiente.

    Una de las principales preocupaciones que expresaron Argelia y Rusia fue que el proyecto de resolución diferenciara más claramente a Marruecos y al Frente Polisario de los países vecinos concernidos, a saber, Argelia y Mauritania. Argelia propuso que, en lugar de nombrar a Marruecos, al Frente Polisario, a Argelia y a Mauritania, el texto utilizara el término “las partes” y “los Estados de la región” a lo largo del texto del borrador. (A lo largo de los años, Argelia ha argumentado que no es parte del conflicto y se ha opuesto a intentos que considera como un posible reencuadre de la situación como un “conflicto regional”, como el “formato de mesa redonda” iniciado por el ex Enviado Personal Horst Köhler en 2018 y 2019). Sin embargo, esta solicitud no se incorporó en el proyecto de resolución en azul.

    Parece que Argelia reiteró una preocupación, expresada por Rusia en años anteriores, sobre la dilución de las referencias en las resoluciones de MINURSO al referéndum y a la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental. En este sentido, Argelia, respaldada por Mozambique, sugirió un lenguaje que enfatizara la necesidad de lograr una solución política realista, práctica, duradera y mutuamente aceptable a la cuestión del Sáhara Occidental basada en el compromiso “que garantice la autodeterminación del pueblo del Sáhara Occidental” en el contexto de acuerdos consistentes con los principios y propósitos de la Carta de la ONU, y destacando el papel y las responsabilidades de las “partes” en este sentido. Sin embargo, EE. UU. no incorporó esta propuesta en el proyecto de resolución en azul. (Para más información, consulte nuestra historia del 27 de octubre de 2023 sobre lo que hay en azul).

    Otro tema polémico durante las negociaciones se refería al lenguaje sobre derechos humanos, que también ha sido una preocupación recurrente en años anteriores. La situación de los derechos humanos en el Sáhara Occidental se ha planteado regularmente en los informes de MINURSO del Secretario General. Según su informe del 1 de octubre, la Oficina del Alto Comisionado de la ONU para los Derechos Humanos (ACNUDH) no pudo realizar visitas al Sáhara Occidental durante el noveno año consecutivo, a pesar de múltiples solicitudes y el llamado del Consejo de Seguridad en la resolución 2703, que instaba a una mayor cooperación con ACNUDH, incluso facilitando visitas a la región. El informe agregó que ACNUDH continuó recibiendo informes sobre obstáculos, intimidación y acoso a activistas saharauis que abogan por el derecho a la autodeterminación, señalando un espacio cívico cada vez más reducido.

    En el borrador inicial del texto, EE. UU. aparentemente propuso reemplazar el término “urgiendo” por “tomando nota del llamado” a una mayor cooperación con ACNUDH y luego instando a dicha cooperación.

    Parece que Argelia propuso un lenguaje operativo que habría expandido el mandato de MINURSO para monitorear, ayudar a investigar y reportar anualmente al Consejo de Seguridad, y hacer seguimiento sobre violaciones del derecho internacional humanitario (DIH) y sobre violaciones y abusos de derechos humanos cometidos en el Sáhara Occidental. Mozambique aparentemente apoyó esta propuesta. En la primera y única ronda de comentarios, un miembro del Consejo aparentemente sugirió una enmienda que pedía una mayor cooperación con ACNUDH y “los mecanismos de derechos humanos de las Naciones Unidas”.

    Ninguna de estas sugerencias se incluyó en el proyecto de resolución en azul. Sin embargo, EE. UU. modificó algunos términos, como se refleja en el texto del borrador en azul, para “instar enérgicamente” a una mayor cooperación con ACNUDH, incluso facilitando visitas a la región, y reiterando el llamado a mejorar esta cooperación.

    Parece que el texto del borrador en azul de EE. UU. no abordó las preocupaciones de Argelia, lo que llevó a Argelia a solicitar una votación sobre sus enmiendas al texto del borrador. Una enmienda propuesta en la sección preambular señala con “profunda preocupación” que ACNUDH no ha podido visitar el Sáhara Occidental en los últimos nueve años. Argelia también sugirió un nuevo párrafo operativo señalando que el Consejo podría decidir considerar la expansión del mandato de MINURSO para monitorear, ayudar a investigar y hacer seguimiento sobre violaciones del DIH y violaciones y abusos de derechos humanos cometidos en el Sáhara Occidental. El texto propuesto también resuelve recibir actualizaciones anuales al respecto.

    Fuente : Security Council report

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