-
Gaza : l’une des campagnes de bombardements les plus meurtrières du XXIe siècle (NYT)
Etiquettes : Gaza, Hamas, Israël, The New York Times, Palestine, crimes de guerre,
Israël a assoupli ses règles pour bombarder des combattants du Hamas, tuant beaucoup plus de civils
Selon The NewYork Times, surpris par le 7 octobre et craignant une autre attaque, Israël a réduit les mesures de protection destinées à préserver les non-combattants, permettant aux officiers de mettre en danger jusqu’à 20 personnes par frappe aérienne. Ce qui a suivi fut l’une des campagnes de bombardements les plus meurtrières du XXIe siècle.
À exactement 13 heures, le 7 octobre 2023, le commandement militaire israélien a émis un ordre déclenchant l’une des campagnes de bombardements les plus intenses de l’histoire militaire contemporaine, ajoute le média américain.
À compter de cette heure, cet ordre accordait aux officiers israéliens de rang intermédiaire le pouvoir de frapper des milliers de militants et de sites militaires qui n’avaient jamais été une priorité lors des guerres précédentes à Gaza. Les officiers pouvaient désormais s’attaquer non seulement aux hauts commandants du Hamas, aux dépôts d’armes et aux lanceurs de roquettes, cibles des campagnes précédentes, mais aussi aux combattants de rang inférieur.
Dans chaque frappe, l’ordre autorisait les officiers à risquer de tuer jusqu’à 20 civils.
Cet ordre, qui n’a jamais été rapporté auparavant, était sans précédent dans l’histoire militaire israélienne. Les officiers de rang intermédiaire n’avaient jamais reçu autant de latitude pour attaquer autant de cibles, dont plusieurs avaient une importance militaire moindre, à un coût potentiel aussi élevé en vies civiles.
Cela signifiait, par exemple, que l’armée pouvait cibler des militants de base lorsqu’ils étaient chez eux entourés de proches et de voisins, plutôt que seulement lorsqu’ils étaient isolés à l’extérieur.
Lors des conflits précédents avec le Hamas, de nombreuses frappes israéliennes n’étaient approuvées qu’après que les officiers aient conclu qu’aucun civil ne serait blessé. Parfois, les officiers pouvaient risquer de tuer jusqu’à cinq civils, et rarement la limite atteignait 10 ou plus, bien que le bilan réel des morts ait parfois été beaucoup plus élevé.
Le 7 octobre, le commandement militaire a modifié ses règles d’engagement parce qu’il croyait qu’Israël faisait face à une menace existentielle, selon un haut officier militaire qui a répondu à des questions sur l’ordre sous condition d’anonymat, conclue l’enquête du NYT.
#Israël #Gaza #Hamas #Palestine #crimes
-
La « Françafrique » morte et enterrée
Etiquettes : Françafrique, France, Afrique, Mali, Niger, Burkina Faso, Sénégal, Côte d’Ivoire,
Les temps où la France faisait la pluie et le beau temps dans des pays africains qu’elle croyait être son arrière-cour sont révolus. Les temps où cette France intronise des « présidents sur-mesure » pour tirer les ficelles et garder son influence dans le continent sont finis.
Le pays dirigé aujourd’hui par un Emmanuel Macron en perte de vitesse, perd les derniers « lopins de terre » qu’il garde militairement sous la main. En cause, la présence de ses soldats a causé plus de problèmes sécuritaires et exacerbé les tensions qu’elle n’a apportées de solutions pour la paix et la stabilité.
Résultat de cette politique d’arrière-garde mise en place après la fin de la grande occupation coloniale classique, les troupes françaises sont expulsées manu militari. En effet, après avoir été congédiée du Mali, du Burkina-Faso, du Niger, du Sénégal et du Tchad, le France s’apprête à faire ses balises en Côte-d’Ivoire.
A souligner que pour le cas du Sénégal, le jeune président Bassirou Diomaye Faye a confirmé, ce 1er jour du nouvel an, que toutes les présences militaires de pays étrangers, y compris donc la France, prendront fin dès 2025.
Ainsi, la présence française a, maintenant, pris un coup dur en Afrique de l’Ouest après la claque du Dakar. Dernier pays en date qui a sonné le glas de la présence stratégique française en Afrique, le président ivoirien Alassane Ouattara qui, au soir du réveillon, a déclaré que ses compatriotes devraient être fiers de la modernisation de leur armée » et « dans ce contexte, nous avons décidé du retrait coordonné et organisé des forces françaises ».
L’accélération des événements qui marquent la fin de la présence militaire française en Afrique est telle qu’elle a fait l’effet d’une bombe dans les milieux parisiens. Jacques Foccart, le père de la « Françafrique » qui a pensé un retour stratégique en Afrique après la fin de la grande colonisation, doit, aujourd’hui, se retourner dans sa tombe.
En avril 2024, l’ancien chef d’état-major de l’armée française (2017 – 2021), le général d’armée François Lecointre, a dû voir venir la débâcle d’aujourd’hui où la France perd sur le double plan politique et militaire dans un continent où la montée du sentiment anti-français va crescendo. Mais, l’ancien chef militaire s’est trompé sur toute la ligne en croyant se servir de guide vers « un retour stratégique » en Afrique pour tous les Européens.
Farid Guellil
Source : Le Courrier d’Algérie, 02/01/2025
#France #Afrique #Françafrique #Cotedivoire #Mali #Niger #BurkinaFaso #Sénégal
-
L’année où le Sahara occidental a légalement battu l’UE et le gouvernement Sánchez
Etiquettes : Sahara Occidental, Maroc, Espagne, Cour de Justice de l’UE, ressources naturelles, accord de pêche, accord agricole, accords commerciaux,
En octobre, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a confirmé que les accords commerciaux avec le Maroc sont illégaux, car ils n’ont pas obtenu l’approbation du peuple sahraoui.
Depuis l’aile socialiste du gouvernement, on a loué les relations avec le Maroc sans mentionner le fondement du jugement de la justice européenne ni les droits du peuple sahraoui.Par Miguel Muñoz*
Le 4 octobre dernier, la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a annulé les accords commerciaux de 2019 entre l’Union européenne et le Maroc concernant la pêche et les produits agricoles.En octobre, la CJUE a confirmé que ces accords sont illégaux faute d’avoir obtenu le consentement du peuple sahraoui.
Depuis l’aile socialiste du gouvernement, on a loué les relations avec le Maroc, sans mentionner les droits du peuple sahraoui ni les implications du jugement européen.L’année 2025 marquera les 50 ans de la mort du dictateur Francisco Franco. Le gouvernement de Pedro Sánchez prépare une série de célébrations pour commémorer cinq décennies de liberté en Espagne. Cependant, 1975 est également une année marquante pour l’histoire espagnole, avec le retrait du Sahara occidental, alors une province espagnole (la 54ᵉ). Ce retrait a été suivi de la Marche Verte et des Accords de Madrid, par lesquels le territoire a été cédé au Maroc et à la Mauritanie.
Les Sahraouis se sont alors divisés : certains sont restés sur place et ont résisté sous la direction du Front Polisario, tandis que d’autres se sont exilés, fuyant les bombardements et l’occupation marocaine, pour s’établir dans des camps de réfugiés à Tindouf, en Algérie. Ces camps subsistent encore aujourd’hui, tandis que le conflit reste figé dans l’impasse de la communauté internationale.
En 2024, un événement marquant du point de vue de la légalité internationale est survenu : le 4 octobre, la CJUE a annulé les accords commerciaux de 2019 entre l’Union européenne et le Maroc, arguant que le peuple sahraoui n’avait pas donné son consentement. Ces accords violaient les principes d’autodétermination et de l’effet relatif des traités.
Le Front Polisario, représentant légitime du peuple sahraoui auprès des Nations unies, a ainsi remporté une victoire juridique contre l’Union européenne et, par extension, contre le gouvernement espagnol. Dès 2016, la CJUE avait déjà statué pour la première fois sur la souveraineté du peuple sahraoui concernant ses ressources naturelles. Dans un jugement historique, la Cour européenne avait affirmé que le Sahara occidental ne faisait pas partie du Maroc. Malgré cela, les accords entre l’UE et le Maroc ont continué d’être renouvelés.
La décision de la justice européenne en 2024 revêt une importance particulière dans le contexte actuel. En 2022, Sánchez avait adressé une lettre au roi du Maroc, Mohammed VI, qualifiant la proposition marocaine d’accorder une autonomie au Sahara occidental de solution « la plus réaliste, solide et crédible ». Cette position marquait un tournant historique dans les relations entre l’Espagne et le Maroc, allant bien plus loin que les précédents gouvernements dans leur soutien au plan marocain. Cette décision, influencée par la pression migratoire exercée par le Maroc à Ceuta l’année précédente, a suscité une opposition majeure dans l’ensemble du spectre politique espagnol.
Depuis lors, le gouvernement Sánchez, avec à sa tête le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares, a renforcé les liens avec le Maroc. Une Réunion de haut niveau (RAN) a eu lieu, ainsi que plusieurs visites du président du gouvernement à Rabat. La dernière, bien que cette fois en tant que président de l’Internationale socialiste, s’est déroulée le 20 décembre, avec des éloges de la presse officielle marocaine.
La réaction du gouvernement Sánchez à la décision de la CJUE a été d’ignorer son fondement et les arguments en faveur du peuple sahraoui. Dès le départ, cela a été évident. Les premières déclarations sont venues d’Albares au Congrès, où il a affirmé respecter les décisions de la CJUE, mais a ajouté immédiatement : « Ce qui est très important », c’est que « le partenariat entre l’UE et le Maroc est stratégique pour les deux parties ».
« Notre engagement envers la stabilité des relations avec le Maroc est ferme et ne changera pas. Nous continuerons à travailler avec l’UE et le Maroc pour préserver et renforcer cette relation, bien entendu dans le cadre juridique. L’Espagne continuera à promouvoir cette relation privilégiée entre l’UE et le Maroc », a conclu le ministre des Affaires étrangères.
Dans la même lignée, le ministre de l’Agriculture Luis Planas s’est exprimé. Il a souligné une fois de plus que les relations entre le Maroc et l’Espagne, ainsi qu’entre le Maroc et l’UE, « dépassent largement en intensité et en profondeur de relation ce sujet concret ».
Parallèlement, des mouvements similaires se produisent dans d’autres pays. Emmanuel Macron, président de la France, s’est rendu au Maroc en octobre et y a reconnu la souveraineté marocaine sur le Sahara. Un pas de plus que celui franchi par Sánchez, qui, de plus, n’a jamais mentionné publiquement — pas même Albares — la défense de l’autonomie proclamée dans la lettre adressée à Mohammed VI.
Le rôle de l’ONU
En fait, chaque fois que Sánchez a évoqué le Sahara occidental dans des forums comme l’Assemblée générale de l’ONU, il a tenu des déclarations relativement neutres, sauf en ce qui concerne la défense de l’autodétermination du peuple sahraoui, une référence que les socialistes ont progressivement éliminée ces dernières années.En septembre dernier à New York, il a déclaré ceci : « Le rôle des missions de paix est crucial dans de nombreux autres contextes, comme celui du Sahara occidental, où l’Espagne continuera de soutenir l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution mutuellement acceptable dans le cadre des Nations unies », a-t-il affirmé.
Staffan De Mistura, envoyé spécial de l’ONU, a justement tenté récemment de faire avancer les choses en proposant une partition du territoire disputé, attribuant une partie au Polisario et une autre au Maroc. Cette initiative a été rejetée par les deux parties, mais elle met en évidence que, pour l’ONU, la souveraineté marocaine n’est pas légale.
Du côté du PSOE, la base militante continue de faire pression sur Ferraz pour modifier la position adoptée en 2022. Lors du 41ᵉ Congrès fédéral des socialistes, organisé à Séville, de nombreuses propositions d’amendements ont tenté d’inscrire cette question. Finalement, un texte a été adopté, mais il ne mentionne même pas explicitement le « Sahara occidental », ce qui a suscité des soupçons internes.
Concrètement, le texte approuvé est le suivant : « Nous continuerons à soutenir l’envoyé personnel du secrétaire général des Nations unies pour parvenir à une solution mutuellement acceptable dans le cadre des normes des Nations unies et du travail accompli jusqu’à présent. Nous maintiendrons l’aide humanitaire à la population sahraouie dans les camps, comme nous l’avons toujours fait, l’Espagne étant le principal donateur bilatéral. »
L’année 2025 pourrait à nouveau être cruciale pour ce conflit.
Une victoire de Donald Trump aux États-Unis pourrait entraîner des conséquences imprévues, bien qu’il soit encore trop tôt pour le savoir. Par ailleurs, la commémoration des 50 ans de ce conflit pourrait également raviver la question.C’est ce qu’affirme, par exemple, la journaliste et écrivaine Laura Casielles :
« C’est une année où le Maroc cherchera probablement à donner plus de visibilité à cette question et où des événements ou déclarations symboliques pourraient être organisés pour défendre ses intérêts. Les demandes de clarté pourraient être plus marquées qu’à d’autres moments », a-t-elle écrit dans un article pour Público.*Miguel Muñoz, journaliste.
Il a débuté sa carrière dans la presse d’Albacete. Spécialisé en information internationale, il a travaillé pour La Nación au Costa Rica. En 2014, il a commencé à couvrir des sujets de politique et société pour Cuartopoder. Il a également travaillé dans la communication politique institutionnelle. Depuis 2021, il fait partie de la section Politique de Público, couvrant des informations sur le PSOE et Moncloa.
Source : Público#SaharaOccidental #Maroc #UE #CJUE #accordscommerciaux #pêche
-
Maroc : « Tous pourris, sauf Sa Majesté »
Etiquettes : Maroc, corruption, malversation, pillage, Mohammed VI,
Tel Quel n. 439 – du 18 au 24 septembre 2010
“Tous pourris, sauf Sa Majesté”par Ahmed R. Benchemsi
Puisque le roi peut “tout faire tout seul” et que “tous les responsables sont des voleurs”… alors non seulement la démocratie est inutile, mais elle est nuisible“Tous les responsables sont des voleurs. Que Dieu préserve notre seigneur, nous n’avons que lui” (un habitant d’Oujda, suite à la visite de Mohammed VI dans sa ville, en juillet)
“Si le roi venait chez nous, il n’y aurait plus de soif dans la ville” (un habitant de Meknès, manifestant à cause des coupures d’eau qui frappent sa ville depuis un mois)“Le roi nous suffit, les Marocains n’ont besoin de personne d’autre” (un habitant d’Al Hoceïma, après le limogeage royal d’une série de responsables locaux, en août)
Des harangues de ce genre, on en entend tous les jours, de plus en plus, partout au Maroc. Lors de son premier discours du trône, en 1999, Mohammed VI avait pourtant affirmé : “je n’ai pas de baguette magique”. 11 ans plus tard, le peuple est profondément convaincu du contraire. Au prix, il est vrai, d’une petite adaptation : le roi n’a peut-être pas de baguette magique, mais il a des ciseaux magiques – ceux avec lesquels il coupe les rubans de ces innombrables projets qu’il inaugure aux quatre coins du pays, qu’ils coûtent un milliard ou un million, et qui vont radicalement transformer la vie de leurs bénéficiaires.
Du moins, c’est ce que la télé matraque tous les soirs depuis 11 ans. Le peuple y croit d’autant plus volontiers que l’activisme royal effréné contraste avec le chaos qui, le plus souvent, caractérise la gestion des élus locaux. Du coup, le peuple ne connaît que Sidna, n’idolâtre que lui, et voue aux gémonies tous “les autres”. D’autant que Sidna châtie volontiers ces derniers. Régulièrement, des responsables locaux sont brutalement limogés sur décision royale (comme cela s’est passé cet été dans le Nord), accusés de dilapidation de fonds publics et/ou de malversations, sous les acclamations de la foule en liesse. “Vive le roi, car il travaille pour le peuple et n’a pas de pitié pour les voleurs !”
Certes, tout cela se disait déjà du temps de Hassan II. Mais pas de manière aussi récurrente et systématique, et sans la lourde médiatisation qui l’accompagne aujourd’hui. La mythologie du “Tous pourris sauf Sa Majesté, notre sauveur” est aujourd’hui profondément gravée dans l’inconscient collectif… Elle n’en est pas moins, bien sûr, populiste et trompeuse.
Des responsables locaux corrompus, il y en a sans doute beaucoup. Mais les jeter en pâture à l’opinion publique, sans procès et en violation de ce principe de justice élémentaire qu’est la présomption d’innocence, et aussi sans que les instances étatiques de contrôle des deniers publics, pourtant prévues à cet effet, aient eu leur mot à dire… ce n’est pas ce qu’on attend d’un leader qui aspire à l’Etat de droit et à la suprématie des institutions. Quant aux projets sociaux que Mohammed VI inaugure à tour de bras, c’est là une excellente chose, nul ne peut le nier. Mais pour quelques grands chantiers directement supervisés par le cabinet royal et ses affluents, combien de projets sociaux initiés et mis sur pied par des responsables locaux honnêtes et compétents (il y en a aussi, oui !) et/ou des membres actifs de la société civile ? Parmi tout ce que Mohammed VI inaugure, cette seconde catégorie représente la grande majorité. Mais quand l’inauguration survient, les projecteurs sont exclusivement braqués sur le roi, reléguant les vraies chevilles ouvrières au rang de figurants indignes d’intérêt. Nul autre que Sa Majesté ne saurait être un vecteur de mouvement, tel est le message des médias officiels, en application d’un cahier de charges scrupuleusement fixé par le Palais. En termes de com’, l’important est que chaque descente royale sur le terrain ait les conséquences miraculeuses qu’elle est censée avoir, à chaque jour sa séquence – en attendant la prochaine, bientôt sur vos écrans.
En communiquant ainsi, la monarchie croit renforcer sa légitimité. C’est possible, mais c’est surtout inutile, car elle n’en a plus besoin depuis longtemps. Qui conteste encore la royauté au Maroc ? Le problème, c’est que cette personnalisation extrême du pouvoir a un dangereux effet secondaire : elle délégitime toutes les institutions, et vide de son sens le principe de délégation du pouvoir, qui est le socle de la démocratie. Pire : elle donne à croire que la démocratie est un mécanisme nuisible car le pouvoir, s’il est délégué, le sera forcément à des gens incompétents et malhonnêtes.
Conclusion : nous n’avons que faire de la démocratie, puisque le chef de l’Etat peut régler tous les problèmes lui-même. Le drame, c’est que le peuple a endossé cette conclusion avec enthousiasme, depuis un moment déjà. Vu comme ça, il ne reste plus grand-chose à espérer…
#Maroc #MohammedVI #corruption #pillage #Malversation
-
تاريخ. الصحراء الغربية: المغاربة يخلطون بين الضغط السياسي والدبلوماسية
Tags : ، المغرب، الولايات المتحدة، الضغط، الدبلوماسية، أمينتو حيدار، مؤسسة روبرت ف. كينيدي، إدوارد غابرييل، المركز المغربي الأمريكي،
جورنال إيبودوميير، العدد 425 – 16 / 22 يناير 2010
تحقيق في واشنطن – قضية حيدر: قصة فشل
بقلم أبو بكر جامعي وعبد القادر الرهيميكشفت قضية الناشطة الصحراوية، التي انفجرت في ديسمبر الماضي، عن حدود دبلوماسية المملكة المغربية. تحقيق في تشويه صورة اللوبي المغربي في واشنطن.
في يوم من ديسمبر 2009، عندما كانت الوفد المغربي يتجه نحو 2201 شارع سي، في واشنطن، لم يتوقعوا ما سيواجهونه من غسيل علني. كان اللقاء في وزارة الخارجية الأمريكية، حيث كان من المقرر أن يقابل الوفد المغربي هيلاري كلينتون شخصيًا. كان المسؤولون المغاربة يعلمون أن الأمر لن يكون سهلاً، لكنهم كانوا مقتنعين أنهم في أرض صديقة. وزارة الخارجية تحت قيادة هيلاري كلينتون ليست هي البيت الأبيض تحت إدارة باراك أوباما وعلاقاته مع المنظمة المدافعة عن مصالح الأمريكيين الأفارقة، « الكاوكوس الأسود »، الذي يدعم بشكل كبير الأطروحات الاستقلالية.
في البيت الأبيض، تحديدًا في مجلس الأمن القومي، كان مايكل ماك فول، متخصص في روسيا والتحولات الديمقراطية، الذي نشر مقالًا أكاديميًا بارزًا عن التطورات السياسية في المغرب في Journal Of Democracy في يناير 2008. في مقاله، قام بتحليل التناقضات في حكم المملكة تحت النظام الجديد. ثم هناك هذه الرسالة التي أُرسلت إلى ميشيل أوباما من مجموعة من المشاركات في اجتماع ممثلات 350 مدينة توأمة مع مخيمات تندوف دعمًا لأميناتو حيدر. وأخيرًا، هناك الرسالة الأولى من الرئيس الأمريكي إلى الملك في بداية يوليو 2009، التي تحدث فيها عن ضرورة الديمقراطية واحترام حقوق الإنسان في سياق حل نزاع الصحراء الغربية. لكن لم يكن هناك أي ذكر لمشروع الحكم الذاتي. يمكن تفسير نبرة الرسالة من خلال رسالة أخرى أرسلها أربعة أعضاء ديمقراطيين في مجلس الشيوخ، من بينهم اثنان بارزان، تيد كينيدي وروس فاينغولد، الذين دعموا حق الشعب الصحراوي في تقرير مصيره.
أصبح البيت الأبيض أرضًا مليئة بالألغام. انتهت أيام إدارة بوش وأيام إليوت أبراهامز، المحافظ الجديد القريب من اليمين الإسرائيلي، الذي كان يمرر كل شيء لصالح المغرب باسم « الحرب على الإرهاب ». كان النظام المغربي صديقًا للغاية لدرجة، كما يقال، أنه لم يتردد في تقاعد الجنرال أحمد الهارشي، رئيس جهاز المخابرات DGED، بحجة أنه كان يستسلم للمطالب المبالغ فيها من نظيره في الـCIA. لكن كانت تلك أيامًا قديمة. والآن، هناك هيلاري كلينتون. ليس سرًا، المغرب راهن عليها. فقد رافقت زوجها إلى المغرب واحتفظت بذكريات طيبة. إضافة إلى ذلك، أحد أفراد عائلتها يعيش في منطقة قريبة من مراكش.
لذلك، تلك التي جعلت من تعزيز حقوق المرأة شعارًا لفترتها في وزارة الخارجية لا تتوقف عن ذكر المثال المغربي. إصلاح مدونة الأسرة أصبح منجمًا دبلوماسيًا وهيلاري كلينتون عميلة مثالية. في الثاني من نوفمبر الماضي، كانت في المغرب للمشاركة في « منتدى المستقبل »، وهو حدث أنشأته إدارة بوش للإشارة إلى رغبتها في دعم الإصلاحات في المنطقة. كان ذلك بمثابة تخفيف الصدمة بعد غزو العراق. وقد أظهرت هيلاري كلينتون أناقة شديدة بعدم توجيه انتقاد للنظام المغربي الذي كان قد شن حملة قمع عنيفة ضد الصحافة. وكانت إجابتها على سؤال صحفي حول الموضوع مقتضبة: « حرية الصحافة مهمة »، أجابت باستخفاف. الحد الأدنى الذي يمكن أن يُتوقع من بلد مثل « أول تعديل » (أول تعديل في الدستور الأمريكي حول الحريات الفردية، وخاصة حرية التعبير).
غضب هيلاري
في هذا اليوم البارد من ديسمبر، يعلم المسؤولون المغاربة أن إضراب الأميناتو حيدر عن الطعام قد أحدث أضرارًا. الإسبان غاضبون. لدرجة أن وزير الخارجية الإسباني ميغيل أنخيل موراتينوس جاء لمقابلة هيلاري كلينتون، في الواقع، لطلب منها أن تقنع المغاربة بتغيير رأيهم. وعندما دخلت إلى قاعة الاجتماع في هذا اليوم الشتوي من ديسمبر الماضي، كانت الوفد المغربي يتوقع مباراة صعبة ولكن قابلة للعب. كان الملك قد ألقى مؤخرًا خطابًا عسكريًا حول ضرورة محاربة أعداء الوحدة الترابية. وقد تم توجيه الصحف الموالية والأحزاب حول هذا الموضوع، وكان الجميع تقريبًا يدعمون عدم مرونة النظام في المغرب. ولم يكن هذا كل شيء. الإجماع الوطني لم يكن سلاحهم الوحيد. كان المسؤولون المغاربة، بقيادة ياسين منصوري وطياب فاسي الفهري، يعتقدون أن لديهم حجة أخرى. حجة قوية، كما يعتقدون. كانوا يحملون معهم، تحت أذرعهم، ملفًا مكّونًا، كما يقولون، حول دور الجزائر في القضية. الأميناتو حيدر، تلك الأم، التي قيل عنها أنها ضعيفة ولديها طفلان، هي نوع من ماتا هاري تعمل لصالح النظام الجزائري. لم يستغرق الأمر وقتًا طويلاً ليكتشفوا أن حججهم لم تقنع المحاورين في وزارة الخارجية الأمريكية وأن هيلاري كلينتون لم تكن تمتلك سمعة سياسية هادئة من دون سبب.
في ذلك اليوم، كنا بعيدين عن هيلاري كلينتون المبهجة في منتدى المستقبل. ومن مصدر موثوق، قالت في الجوهر: « لن نتبعكم بعمياء. » وأضافت: « يجب أن تسمحوا بعودة الأميناتو حيدر. » ولم يكن هذا كل شيء، بل أضافت وزيرة الخارجية الأمريكية جملة ثقيلة بالمعنى: « كنت أحترم الحسن الثاني. » هل كانت تعبر عن خيبة أملها من طريقة التعامل مع هذه القضية من قبل النظام الجديد؟ هل كانت تعبر عن عدم فهمها، وهو أمر لا يقتصر فقط على واشنطن، ولكن على العديد من العواصم الصديقة للمغرب التي تستغرب الإصرار غير المبرر من المملكة في العديد من القضايا؟ قضية جزيرة ليلى لا تزال حاضرة في الأذهان. وكذلك الحملات المتكررة ضد الصحافة. كان الأمريكيون قد هددوا بنشر بيان يدين الموقف المغربي. غير مقبول، من الأفضل ابتلاع المرارة والسماح بعودة « الباسيوناريا الصحراوية » إلى العيون…
إذا كان المسؤولون المغاربة الذين تعرضوا لغضب السيدة كلينتون لم يتوقعوا مثل هذا الاستقبال، فليس فقط لأنهم اعتقدوا أن وزيرة الخارجية الأمريكية كانت معهم. بل كانوا يعتقدون أيضًا أن ملايين الدولارات التي ضخها المغرب في آلة الضغط الأمريكية ستضمن لهم بعض التأثير على صناع القرار في واشنطن. وفقًا للأرقام المتوفرة، بما في ذلك من وزارة العدل وPropublica/influence tracker، دفع المغرب في عام 2008 وحده 2.8 مليون دولار لمختلف شركات الضغط. لكن مركز السياسة الأمريكية المغربية (MACP)، الذي يديره روبرت هولي، سيحصل على الجزء الأكبر مع أكثر من 1.5 مليون دولار. لم يكن غابرييل وآخرون بعيدين عن الصورة أيضًا مع 495 ألف دولار.
تنتمي هذه المنظمة إلى إدوارد غابرييل، السفير الأمريكي السابق في الرباط، الذي أصبح « السيد المغرب » في واشنطن، وهو العقل المدبر لـ MACP. وكان روبرت هولي مستشاره السياسي في السفارة الأمريكية في العاصمة المغربية. إدوارد غابرييل هو ديمقراطي مقرب من عائلة كلينتون. وكان بيل كلينتون هو من عينه سفيرًا في الرباط عام 1998. حتى حادثة هيلاري وكارثة قضية حيدر، كان الجميع راضيًا عن عمل غابرييل. من بين إنجازاته، تورط جون ماكين، المرشح الجمهوري السابق للبيت الأبيض، والسجين السابق في فيتنام، في تحرير أسرى الحرب المغاربة في تندوف. لم يتردد غابرييل وهولي في استخدام أقلامهم للرد على منتقدي المغرب. تم استغلال تجارب الهيئة العليا للمصالحة وإصلاح مدونة الأسرة إلى أقصى حد. هناك بعض الكتاب الذين يتأثرون بذلك. ظهرت مقالات صحفية مؤيدة للمغرب في صحيفة واشنطن بوست على سبيل المثال. حتى نيويورك تايمز نشرت مقالًا عن المغرب يدعم أطروحة ضرورة مكافحة الإرهاب كشرح للتجاوزات القمعية للنظام. هناك أيضًا تلك الرسالة الموقعة في 3 أبريل 2009 من 229 نائبًا ديمقراطيًا وجمهوريًا في الكونغرس لصالح خطة الحكم الذاتي.
ولكن على عكس ما يزعمه المسؤولون المغاربة، ليس الدعم الجزائري و »البترودولارات » هي التي ستكشف عن ضعف فعالية اللوبي المغربي. ظهور أميناتو حيدر على الساحة الأمريكية سيغير المعادلة. وفقًا لنفس المصادر الرسمية، يظهر أن الجزائر لم تدفع سوى 200 ألف دولار لتمويل لوبي جبهة البوليساريو في الولايات المتحدة خلال عام 2008. عندما سُئلت سوزان شولت، رئيسة مؤسسة الصحراء الغربية، وهي أبرز منظمة أمريكية داعمة للاستقلاليين الصحراويين، إذا كانت تتلقى أموالًا من الجزائر، نفت ذلك بشدة. ولا شيء يثبت العكس. كانت السيدة شولت هي التي رشحت أميناتو حيدر للحصول على جوائز مؤسسة روبرت ف. كينيدي ومؤسسة جون ثورن. وقد حصلت على الجائزتين في عامي 2008 و2009 على التوالي. وعندما قادت السيدة حيدر إضرابها عن الطعام في لانزاروت، لم تكن الدولة الجزائرية هي التي تقود الحملة، بل كانت مؤسسة روبرت ف. كينيدي هي التي تولت مسؤولية دعمها في واشنطن.
الرئيس الأمريكي الجديد قريب من عائلة كينيدي. ويعتبر انضمام تيد كينيدي إلى حملته الانتخابية من العوامل الحاسمة في فوز أوباما. وهذا لا يُنسى. ستستفيد حيدر من ذلك على حساب المغرب. لكن ليس الديمقراطيون فقط. سوزان شولت ستجذب جون بولتون إلى قضية أميناتو حيدر. بولتون، الجمهوري الصارم، كان ممثل الولايات المتحدة في الأمم المتحدة في عامي 2005 و2006، وكذلك نائبًا لجيمس بيكر عندما كان الأخير المبعوث الخاص للأمم المتحدة إلى الصحراء. هو يعرف نزاع الصحراء جيدًا. في يوم الخميس 17 ديسمبر، سيزيد من أعداد المتظاهرين أمام سفارة المغرب في واشنطن الذين جاءوا للاحتجاج على معاملة السلطات المغربية للناشطة الصحراوية. وكان هذا اليوم نفسه الذي سمح فيه المغرب بعودة الناشطة الصحراوية المستقلة.
نزوات النظام
في وزارة الخارجية المغربية، يتم الشكوى اليوم من هؤلاء اللوبيين الأمريكيين الذين امتلأت جيوبهم دون نتائج ملموسة. وفقًا لأستاذة جامعية متخصصة في المنطقة، فإن هذا الغضب غير مبرر. « المغاربة يخلطون بين اللوبي والدبلوماسية. » بمعنى آخر، اللوبي الذي لا يخدم سياسة متماسكة ولا يعتمد على عمل الدبلوماسيين أنفسهم هو مجرد إهدار للمال. فقد تم تفسير سحب الجنسية من أميناتو حيدر وطردها كأنه نزوة من نظام يعتقد أنه فوق كل شيء بحجة أنه يمتلك أصدقاء في واشنطن وباريس ومدريد. وقد أضافت هذه الحادثة الأخيرة إلى استراتيجية المغرب الفاشلة التي كانت تقترح خطة حكم ذاتي غير مقبولة لأنها تفتقر إلى أبسط المعايير الديمقراطية. في هذه الظروف، ليس المغرب بحاجة إلى لوبي، بل إلى إعادة هيكلة سياسته الخارجية.
#المغرب #الصحراء الغربية #ضغط #دبلوماسية #أمينة حيدر #البوليساريو #RFK
-
El rey Hassan II de Marruecos es muy difícil y terco (Juan Carlos, 1980)
Etiquetas: Marruecos, España, Juan Carlos, Sáhara Occidental, Estados Unidos, Frente Polisario, Jimmy Carter,
252. Memorándum de Conversación
Washington, 15 de febrero de 1980, 1:45–2:30 p.m.
ASUNTO : Resumen de la reunión del Presidente con Sus Majestades el Rey Juan Carlos I y la Reina Sofía de España (U)PARTICIPANTES :
Presidente Jimmy Carter
Secretario de Estado Cyrus Vance
Dr. Zbigniew Brzezinski, Asistente del Presidente para Asuntos de Seguridad Nacional
Sr. James M. Rentschler, NSC
Rey Juan Carlos I
Reina Sofía
Embajador de España en Estados Unidos, José Llado
[Se omite aquí discusión no relacionada con el Sahara Occidental.]Pasando al conflicto del Sahara Occidental, el Rey preguntó al Presidente si creía que tendríamos éxito con Marruecos. (C)
El Presidente respondió que esperaba que sí. Expresó su esperanza de que el Rey pudiera usar su influencia en esa área. (C)
El Rey comentó que el Rey Hassan es muy difícil. « No puedes imaginarte a ese hombre. Hassan no tiene reparos en llamar al Rey para anunciar que Marruecos acaba de apoderarse de algunos de los barcos pesqueros de España y, en la misma conversación, quejarse de que España no está apoyando a Marruecos en el Sahara. Le dije a Hassan que él sabe muy bien lo que se espera de Marruecos. Y, aun así, Hassan no quiere cambiar su posición. Es terco, terco, terco. » (C)El Presidente rió y dijo al Rey que seguiría su liderazgo. (C)
El Rey comentó que, en su opinión, Argelia no estaba muy lejos de estar dispuesta a hablar seriamente sobre el conflicto. Suárez, durante su visita allí, tuvo la misma impresión. (C)
El Presidente preguntó al Rey si creía que Hassan estaba acercándose al momento de dialogar. (C)
El Rey respondió que si Hassan percibe dificultades internas, podría estar dispuesto a hablar; pero si encuentra que la gente lo apoya por razones patrióticas y nacionalistas, permanecerá en su posición. El Rey añadió que en 1974 los españoles fueron, en cierto sentido, traidores en la cuestión de la autodeterminación. Deberían haber impulsado esto más. En cualquier caso, añadió el Rey, tiene la pequeña sensación de que Hassan podría no ser tan fuerte internamente. Por ejemplo, ha nombrado a Dlimi como general. Y, después de todo, ¿quién es Dlimi? (C)La Reina Sofía preguntó si Dlimi se volvería contra Hassan. (C)
El Rey respondió que no lo sabía. Esperaba que no. (C)
El Presidente observó que Hassan parecía bastante decidido a no renunciar a sus reclamos sobre el Sahara. (C)El Rey preguntó si reactivaríamos nuestra antigua base naval en Kenitra. (C)
El Secretario Vance dijo que lo dudaba. (C)
El Dr. Brzezinski enfatizó que necesitábamos áreas de tránsito—en Portugal, España y posiblemente también en Marruecos. (C)El Presidente preguntó si alguien estaba asumiendo la responsabilidad de tratar de lograr un acuerdo entre las partes. « Tenemos nuestras propias manos llenas y no podemos asumir un papel mediador en el norte de África. » (C)
El Dr. Brzezinski dijo que Tolbert de Liberia estaba dispuesto a intentarlo, pero no parecía realmente tener la estatura o competencia necesarias. (C)
El Rey comentó que había intentado interesar a Abdullah2 en el proceso. (C)
El Dr. Brzezinski coincidió en que Abdullah gozaba de cierta influencia. (C)
El Secretario Vance dijo que creía que los cinco Hombres Sabios tenían alguna oportunidad; sin embargo, Hassan no hablaría con ellos. (C)El Dr. Brzezinski señaló que considerábamos que el nuevo liderazgo argelino era racional; creemos que Hassan podría tratar con ellos. (C)
El Presidente comentó que había enviado a Hassan un mensaje contundente instándolo a negociar.3 (C)
El Rey comentó que tal vez ahora estuviera más dispuesto a hacerlo, dado que estaba recibiendo ayuda estadounidense. (C)El Presidente dijo que esperaba que eso fuera cierto; pero que también podría resultar al revés. (C)
[Se omite aquí discusión no relacionada con el Sahara Occidental.]Fuente: Carter Library, National Security Affairs, Brzezinski Material, Subject File, Box 38, Memcons: President: 2/80. Secreto. La reunión tuvo lugar en las habitaciones privadas de la Casa Blanca.↩
Representante del Polisario ante las Naciones Unidas, Majid Abdullah.↩
Ver Documento 250.↩
Fuente : Departamento de Estado
#Marruecos #Polisario #Sahara Occidental #HassanII #JuanCarlos #JimmyCarter
-
Le roi Hassan II du Maroc est très difficile et têtu (Juan Carlos, 1980)
Etiquettes : Maroc, Espagne, Juan Carlos, Sahara Occidental, Etats-Unis, Front Polisario, Jimmy Carter,
Mémorandum de Conversation
Washington, 15 février 1980, 13h45–14h30
SUJET : Résumé de la réunion du Président avec Leurs Majestés le Roi Juan Carlos Ier et la Reine Sofia d’Espagne (U)PARTICIPANTS
Président Jimmy Carter
Secrétaire d’État Cyrus Vance
Dr. Zbigniew Brzezinski, Assistant du Président pour les Affaires de Sécurité Nationale
M. James M. Rentschler, NSC
Roi Juan Carlos Ier
Reine Sofia
Ambassadeur d’Espagne aux États-Unis, José Llado
[Les discussions sans lien avec le Sahara occidental sont omises.]En abordant le conflit au Sahara occidental, le Roi a demandé au Président s’il pensait que nous réussirions avec le Maroc. (C)
Le Président a répondu qu’il l’espérait. Il a exprimé l’espoir que le Roi puisse exercer son influence dans cette région. (C)Le Roi a déclaré que le Roi Hassan est très difficile. Vous ne pouvez pas imaginer cet homme. Hassan n’hésite pas à appeler le Roi pour annoncer que le Maroc vient de saisir des bateaux de pêche espagnols tout en se plaignant dans le même souffle que l’Espagne ne soutient pas le Maroc au sujet du Sahara. Le Roi a dit qu’il avait répondu à Hassan que ce dernier savait très bien ce qu’on attendait du Maroc. Pourtant, Hassan refuse de changer de position. Il est têtu, têtu, têtu. (C)
Le Président a ri et a dit au Roi qu’il suivrait son leadership. (C)
Le Roi a affirmé qu’à son avis, l’Algérie n’était pas loin d’être disposée à discuter sérieusement du conflit. Suarez, lors de sa visite là-bas, avait eu la même impression. (C)
Le Président a demandé au Roi s’il pensait qu’Hassan se rapprochait d’un moment propice à la négociation. (C)Le Roi a répondu que si Hassan voyait des difficultés internes, il pourrait être prêt à parler ; mais s’il constate que les gens le soutiennent pour des raisons patriotiques et nationalistes, il restera sur ses positions. Le Roi a ajouté qu’en 1974, les Espagnols avaient été en quelque sorte des traîtres sur la question de l’autodétermination. Ils auraient dû insister davantage. Dans tous les cas, le Roi a ajouté qu’il avait un léger sentiment qu’Hassan pourrait ne pas être aussi fort en interne. Par exemple, il a nommé Dlimi général. Et après tout, qu’est-ce que Dlimi ? (C)
La Reine Sofia a demandé si Dlimi pourrait se retourner contre Hassan. (C)
Le Roi a répondu qu’il ne savait pas. Il espérait que non. (C)
Le Président a observé qu’Hassan semblait très déterminé à ne pas renoncer à ses revendications sur le Sahara. (C)Le Roi a demandé si nous allions réactiver notre ancienne base navale de Kénitra. (C)
Le Secrétaire Vance a répondu qu’il en doutait. (C)
Le Dr. Brzezinski a souligné que nous avions besoin de zones de transit—au Portugal, en Espagne et peut-être aussi au Maroc. (C)
Le Président a demandé si quelqu’un assumait la responsabilité d’essayer de parvenir à un accord entre les parties. Nous avons déjà beaucoup à faire et ne pouvons pas jouer un rôle de médiateur en Afrique du Nord. (C)Le Dr. Brzezinski a dit que Tolbert du Liberia était prêt à essayer, mais qu’il ne semblait pas vraiment avoir la stature ou les compétences nécessaires. (C)
Le Roi a dit qu’il avait essayé d’intéresser Abdullah au processus. (C)
Le Dr. Brzezinski a convenu qu’Abdullah jouissait d’une certaine influence. (C)Le Secrétaire Vance a dit qu’il pensait que les cinq « Sages » avaient une certaine chance ; cependant, Hassan refusait de leur parler. (C)
Le Dr. Brzezinski a noté que nous considérions la nouvelle direction algérienne comme rationnelle ; nous croyons qu’Hassan pourrait traiter avec elle. (C)
Le Président a dit qu’il avait envoyé à Hassan un message fort l’exhortant à négocier. (C)
Le Roi a dit qu’il pourrait être plus disposé à le faire maintenant qu’il reçoit de l’aide américaine. (C)
Le Président a dit qu’il espérait que ce soit vrai ; mais cela pourrait aussi avoir l’effet inverse. (C)[Les discussions sans lien avec le Sahara occidental sont omises.]
Source : Bibliothèque Carter, Affaires de Sécurité Nationale, Matériel Brzezinski, Dossier Sujet, Boîte 38, Mémorandums : Président : 2/80. Secret. La réunion a eu lieu dans les quartiers résidentiels de la Maison-Blanche.
Représentant du Front Polisario à l’ONU, Majid Abdullah.
Voir Document 250.Source : Département d’Etat
#Maroc #Polisario #SaharaOccidental #HassanII #JuanCarlos
-
EEUU contra una solución militar impuesta a Marruecos en el Sahara Occidental (Brzezinski, 1970)
Etiquetas : Estados Unidos, Marruecos, Sahara Occidental, Frente Polisario, Argelia, España, Cuba,
249. Memorando de conversación
Argel, 2 de noviembre de 1979PARTICIPANTES
Gobierno español:
Sr. José Pedro Pérez-Llorca y Rodrigo, Ministro de la Presidencia
Sr. Pedro López Aguirrebengoa, Director General de Asuntos Africanos y Asiáticos Continentales del Ministerio de Asuntos Exteriores de España
Embajador José María Ullrich y Rojac, Embajador de España en Argelia
Sr. Joaquín Ortega, Jefe de Gabinete del Ministro de la Presidencia
Gobierno de EE.UU.:Dr. Zbigniew Brzezinski, Asesor del Presidente para Asuntos de Seguridad Nacional
Embajador Ulric Haynes, Jr., Embajador de EE.UU. en Argelia
Sr. Robert Gates, Personal del NSC
Sr. Alec Toumayan, Intérprete del Departamento de Estado
TEMA: Sahara Occidental y relaciones hispano-cubanasEl 2 de noviembre de 1979, el Dr. Brzezinski, acompañado por el Embajador Haynes, el Sr. Gates y el Sr. Toumayan, se reunió con el Ministro de la Presidencia español, Sr. José Pedro Pérez-Llorca y Rodrigo, en la residencia del Embajador de España en Argelia para una conversación de una hora durante el desayuno, a petición del ministro. Al organizar la reunión, [Página 611] el Embajador español explicó al Embajador Haynes que el Ministro, quien encabezaba la delegación española en la celebración del 25 aniversario de la revolución argelina, quería aprovechar su presencia junto al Dr. Brzezinski para discutir, en particular, el problema del Sahara Occidental. En su introducción, el Ministro explicó al Dr. Brzezinski que deseaba abordar la preocupación de España por esta región, considerando útil esta discusión preliminar para reuniones futuras en Madrid.
El Ministro explicó que España estaba preocupada por el estado de preparación militar de Marruecos y la situación política actual en la región debido a la guerra en el Sahara. Dijo que, según España, los intereses globales de EE.UU. requerían que se interesaran por los problemas actuales en el norte de África, pero que España tenía un interés regional muy directo en los desarrollos en el norte de África debido a los problemas que enfrentaba con el movimiento de liberación de las Islas Canarias y la amenaza constante de que Marruecos pudiera, algún día, absorber los enclaves españoles en su territorio. Además, señaló que cualquier intensificación de la situación en el Sahara afecta inevitablemente a España, citando como ejemplo el hecho de que España, al igual que EE.UU., es un gran comprador de petróleo y gas argelino.
España, dijo, había observado un aparente cambio en la política de EE.UU. hacia el norte de África. Consideró que España estaría de acuerdo con EE.UU. en que Marruecos debía ser estabilizado, pero no estaba seguro de comprender los matices de esa política cambiada. Por ello, preguntó específicamente al Dr. Brzezinski si EE.UU. tenía alguna idea de lo que podría ser una solución pacífica para la crisis del Sahara.
En respuesta, el Dr. Brzezinski dijo que EE.UU. no tenía una visión específica sobre la naturaleza de un acuerdo. Opinó que la naturaleza de cualquier acuerdo eventual probablemente era poco clara incluso para los propios participantes en el conflicto del Sahara. Sin embargo, el juicio de EE.UU. era que ninguna de las partes tenía la capacidad de imponer una solución militar a la otra sin embarcarse en una guerra mutuamente destructiva. EE.UU. cree, dijo, que con el tiempo habrá un movimiento hacia una solución política a través de enfoques indirectos de terceros. Subrayó que EE.UU. no tenía la intención de convertirse en mediador en esta disputa, prefiriendo dejar esa tarea a los países árabes, la OUA y, en última instancia, a Argelia y Marruecos. Sin embargo, el Dr. Brzezinski enfatizó que a EE.UU. le preocupaba que se impusiera una solución militar a un amigo [Página 612] de EE.UU. y que era importante que cualquiera que tuviera ideas de imponer tal solución lo entendiera claramente. Añadió que mientras una de las partes sintiera que podía prevalecer militarmente, no habría incentivo para negociar.
El Dr. Brzezinski continuó diciendo que EE.UU. confiaba en el sentido común de Argelia y Marruecos para crear las condiciones necesarias para una solución. Cuándo o cómo se crearían esas condiciones, nadie lo sabía en ese momento. Al mismo tiempo, no se podía ignorar el crecimiento de la fuerza militar argelina, que se explica fácilmente por el hecho de que Argelia ganó su lucha de liberación mediante las armas.
El Ministro estuvo de acuerdo con la opinión del Dr. Brzezinski de que los argelinos se estaban fortaleciendo militarmente y los comparó con los antiguos prusianos. El Dr. Brzezinski consideró que se parecían más a los antiguos nacionalistas polacos, con quienes compartían un misticismo revolucionario y, a veces, una percepción inflada de su fuerza, pero que al final eran bastante realistas. Le dijo al Ministro que era moderadamente optimista de que Argelia, en última instancia, no buscaría imponer una solución militar.
El Ministro preguntó entonces al Dr. Brzezinski si el objetivo político de los Estados Unidos era mantener el conflicto y las expectativas de las personas involucradas en ese conflicto lo más bajas posible. Continuó preguntando por la evaluación del Dr. Brzezinski sobre la situación, que veía cómo el aislamiento de Marruecos aumentaba en la comunidad internacional al mismo tiempo que crecía el apoyo a la posición argelina. El Dr. Brzezinski respondió que era precisamente este fenómeno de aislamiento lo que hacía esencial que los marroquíes encontraran una fórmula que permitiera al pueblo del Sahara Occidental expresar su deseo de autodeterminación.
El Ministro preguntó entonces al Dr. Brzezinski si los Estados Unidos veían este conflicto en el Sahara como parte de la lucha Este-Oeste. El Dr. Brzezinski respondió que mientras este conflicto no escale, permanecerá fuera de la lucha Este-Oeste. Sin embargo, si el conflicto escala, el Dr. Brzezinski consideró que había una alta probabilidad de que se convierta en un nuevo elemento en dicha lucha. El Ministro preguntó si los Estados Unidos pensaban que proporcionar armas era una forma de prevenir la escalada del conflicto. El Dr. Brzezinski respondió que creía que esta acción por parte de los Estados Unidos evitaría que el rey Hassan actuara impulsado por una ansiedad frenética. Luego preguntó al Ministro cómo evaluaba España la situación.
En respuesta, el Ministro dijo que España sentía que había una sensación de frustración en el ejército marroquí y en algunas fuerzas políticas internas de Marruecos. La frustración, dijo, tiende a radicalizar las posiciones. Por lo tanto, España compartía ciertamente la opinión de los Estados Unidos de que el rey Hassan necesitaría un estado de tranquilidad para tomar las decisiones correctas.
En este punto, el Director General Aguirrebengoa expresó la opinión de que, desde hace aproximadamente un año, el rey Hassan había abandonado la planificación a largo plazo en favor de conducir su esfuerzo bélico día a día. El Director General opinó que Hassan tuvo que hacerlo para darse la flexibilidad necesaria para contener a su ejército y a ciertas otras fuerzas de su país de actuar desesperadamente. El Dr. Brzezinski preguntó entonces al Director General si consideraba que nuestra decisión de suministrar armas a Marruecos sería útil. El Director General respondió que esa decisión solo sería útil si no escalaba la guerra; pero opinó que existía un gran peligro de que la decisión provocara una escalada.
El Ministro dijo que nuestro objetivo común era evitar la desestabilización de Marruecos. Si el rey perdiera su trono, un gobierno sucesor caracterizado por un régimen de izquierda o uno altamente nacionalista plantearía serios problemas para España y dentro de España, y podría tener un impacto significativo en la política interna española.
El Dr. Brzezinski preguntó entonces al Ministro si los españoles esperaban que la situación actual resultara de su entrega del Sahara español a la administración conjunta de Marruecos y Mauritania. El Ministro respondió que ninguno de su generación en el gobierno español había estado involucrado en esos eventos en ese momento. Explicó que los políticos de Franco enfrentaron varias opciones alternativas al abandonar el Sahara español: (a) permitir que se librara una guerra por el control del territorio, (b) buscar un arreglo provisional que permitiera a España salir de su administración colonial pacíficamente, o (c) salir por completo sin ningún arreglo y arriesgarse a un choque inevitable entre Marruecos y Argelia. Toda la generación actual solo puede, en este punto, preguntarse qué habría hecho en ese momento bajo las mismas circunstancias.
Pasando a la cuestión de la población en el antiguo Sahara español, el Ministro dijo que consideraba que era un completo misterio. Estaba claro, sin embargo, que las personas que habitaban el territorio de vez en cuando eran tribus nómadas, a menudo con alguna conexión o relación entre ellas, que no reconocían fronteras coloniales ni nacionales. Aproximadamente en el momento en que España abandonó su administración, las autoridades españolas estaban tratando de contar y asentar a la población. Sobre esta base, la cifra oficial que los españoles calcularon para un referéndum en 1974 fue de 73,563. Añadió que la afirmación de Argelia de que la población es de 1,000,000 es un completo disparate. El Dr. Brzezinski sugirió que sería ciertamente útil si los españoles entregaran sus registros de población a una autoridad imparcial. El Director General dijo que ya habían entregado sesenta libras de documentos de este tipo a las Naciones Unidas en enero de 1978, y que esos documentos incluían información específica como nombres, número de miembros por familia y nivel de alfabetización. Los españoles estimaron que tal vez podrían haber omitido, como máximo, entre 8,000 y 10,000 de los ocupantes nómadas del territorio en su censo.
[Página 614]
El Dr. Brzezinski afirmó que, debido a la experiencia española en el Sahara Occidental, eran quizá los más capacitados para decir cuáles eran, de hecho, los deseos básicos del pueblo del territorio. El Director General respondió que, en el pasado, ninguna de las personas del territorio tenía noción de nacionalismo, pero que desde 1975 se había desarrollado un claro espíritu de nacionalismo, particularmente en los campos de refugiados en la región de Tinduf. Como resultado, dijo, ahora se debe considerar a todas las tribus relacionadas del Sahara que han sido politizadas y que han adquirido un sentido de nacionalismo, y consideró que este número se acercaba más a 200,000.
El Ministro fue rápido en señalar que si este número de pueblos nómadas y tribales politizados prevaleciera en su lucha por controlar el Sahara Occidental, se crearía una situación desestabilizadora en la que todas las áreas sobre las que deambulan estarían en disputa. Esto, dijo, podría incluir el sur de Marruecos y toda Mauritania.
El Director General, regresando al tema, expresó la opinión de que el problema ya no es uno de descolonización. Dijo que los saharauis politizados son claramente más de los 73,000 en el último censo español y que son una realidad con la que debemos lidiar. Como tal, representan un peligro real para Marruecos y Mauritania. Si el conflicto del Sahara no se resuelve de una manera que les dé algún hogar, el problema seguramente se expandirá. Desafortunadamente, España no solo ha perdido tiempo, sino que también ha perdido el control, al trabajar hacia tal solución. El Ministro continuó diciendo que si hay una mala solución al conflicto del Sahara, España será una de las principales perdedoras. En este sentido, destacó que España no quiere ver un Marruecos hegemónico triunfante, ni tampoco quiere ver una Argelia de esa manera.
Refiriéndose a posibles soluciones, el Dr. Brzezinski indicó que el Rey Hassan estaba considerando la idea de convertir Mauritania en un estado saharaui soberano. El Director General respondió que, en el pasado, esto podría haber sido una solución lógica y natural y que toda Mauritania y Tiris El Gharbia podrían haberse reconstituido en un estado saharaui. Pero, ahora es demasiado tarde.
El Ministro dijo que ahora sería imposible regresar a un statu quo anterior en el que los habitantes del Sahara Occidental pudieran ser conducidos pacíficamente a votar si querían su libertad o si deseaban asociarse con Marruecos.
El embajador Haynes preguntó a los españoles presentes si creían que el Polisario podría identificarse con alguna ideología política en particular. El Director General respondió que, al principio de este conflicto, el Polisario intentaba adoctrinar al pueblo en una ideología socialista al estilo del FLN de Argelia. Sin embargo, en cuanto a su posible orientación comunista, el Director General opinaba que el comunismo no encontraría un terreno fértil entre los saharauis debido a ciertas tradiciones religiosas y culturales profundamente arraigadas. El Ministro añadió que, en cualquier escenario en el que el Polisario logre obtener algo de territorio para crear un estado, ese estado solo podría organizarse de manera socialista radical. El problema sería entonces quién sería el « hermano mayor » de ese estado: ¿Argelia o alguna potencia del Bloque del Este? Pero tal escenario desestabilizaría definitivamente a Marruecos, ya que estaría rodeado por todos lados de regímenes incompatibles.
El embajador español preguntó al Dr. Brzezinski qué había sucedido en su reunión de ayer con el Ministro de Asuntos Exteriores argelino Benyahia. El Dr. Brzezinski respondió que le había dicho al Ministro de Exteriores que no esperaba que Argelia « aprobara » la decisión del gobierno de EE. UU., pero que sí sentía que era importante que la « entendiera ». En este sentido, el Dr. Brzezinski le dijo al Ministro de Exteriores que el objetivo de EE. UU. era (a) buscar una solución política, (b) proporcionar la base para que las partes en conflicto pensaran en términos políticos y (c) hacer saber a los argelinos que el gobierno de EE. UU. apoya a sus amigos. El Dr. Brzezinski dijo que, después de haber tenido varios contactos con los líderes argelinos, estaba convencido de que eran bastante realistas. No tuvo la impresión de que estuvieran ansiosos por intensificar el conflicto. Pensando en voz alta, el Ministro respondió a este último punto preguntando: « ¿Pero qué pasa si Marruecos recurre a la ‘persecución en caliente’? »
El Dr. Brzezinski dijo que estaba seguro de que todas las partes sentían que una « solución política » significaría un resultado que desean. Sin embargo, dijo que había enfatizado ante el Ministro de Exteriores argelino el hecho de que una solución política significará que ni los argelinos ni los marroquíes lograrán sus objetivos óptimos.
Concluyó la discusión sobre el Sahara Occidental diciendo que estaba impresionado por el realismo del liderazgo argelino, cuyas posiciones no eran emocionales. El Dr. Brzezinski dijo que EE. UU. desea mantener abiertas las vías de comunicación bilaterales con ellos. Dijo que era esencial que esta lucha no se convirtiera en una que transforme a Argelia de una potencia radical, independiente y realista, en una potencia alineada ideológicamente. Hacerlo solo internacionalizaría el problema.
[Se omiten aquí discusiones no relacionadas con el Sahara Occidental.]
Fuente: Biblioteca Carter, Asuntos de Seguridad Nacional, Material de Brzezinski, Archivo de Asuntos, Caja 34, Memorandos, Brzezinski: 9–12/79. Secreto. Redactado por Haynes. La reunión tuvo lugar en la residencia del embajador español. Brzezinski encabezó la delegación de EE. UU. a la celebración del 25° aniversario de la revolución argelina.↩
Ver Documento 255.↩
Ver Documento 75. Brzezinski también se reunió con el presidente Benjedid más tarde, el 2 de noviembre; ver Documento 76.↩Fuente : Departamento de Estado
#EstadosUnidos #Brzezinski #Marruecos #SaharaOccidental #Polisario #Argelia #Cuba #España
-
واشنطن لن تسمح بفرض حل عسكري على المغرب في الصحراء الغربية (برززينسكي، 1979)
Tags : الولايات المتحدة الأمريكية، المغرب، الصحراء الغربية، الصحراء الغربية، جبهة البوليساريو، الجزائر، إسبانيا، كوبا
محضر لقاء 249.
الجزائر، 2 نوفمبر 1979
المشاركونالحكومة الإسبانية:
السيد خوسيه بيدرو بيريز-يوركا إي رودريغو، وزير الرئاسة
السيد بيدرو لوبيز أجيريبيغوا، المدير العام للشؤون الأفريقية والآسيوية القارية بوزارة الخارجية الإسبانية
السفير خوسيه ماريا أولريتش إي روجاك، السفير الإسباني في الجزائر
السيد خواكيم أورتيغا، رئيس ديوان وزير الرئاسة
الحكومة الأمريكية:الدكتور زبيغنيو بريجنسكي، مستشار الرئيس لشؤون الأمن القومي
السفير أولريك هاينز جونيور، سفير الولايات المتحدة لدى الجزائر
السيد روبرت غيتس، عضو في طاقم مجلس الأمن القومي
السيد أليك تومايان، مترجم وزارة الخارجية
الموضوع: الصحراء الغربية والعلاقات الإسبانية-الكوبيةفي 2 نوفمبر 1979، اجتمع الدكتور بريجنسكي، برفقة السفير هاينز والسيد غيتس والسيد تومايان، مع وزير الرئاسة الإسباني السيد خوسيه بيدرو بيريز-يوركا إي رودريغو في مقر إقامة السفير الإسباني بالجزائر، حيث استغرقت المحادثة ساعة واحدة على الإفطار بناءً على طلب الوزير. وأوضح السفير الإسباني للسفير هاينز خلال الترتيبات للإجتماع أن الوزير، الذي كان يترأس وفد إسبانيا في الاحتفال بالذكرى الخامسة والعشرين للثورة الجزائرية، أراد استغلال فرصة وجوده مع الدكتور بريجنسكي لمناقشة مشكلة الصحراء الغربية على وجه الخصوص. في مستهل حديثه، أوضح الوزير للدكتور بريجنسكي أنه يرغب في مناقشة مخاوف إسبانيا بشأن هذه المنطقة، معتقدًا أن هذه المناقشة التمهيدية قد تكون مفيدة للاجتماعات المستقبلية في مدريد.
شرح الوزير أن إسبانيا قلقة بشأن جاهزية المغرب العسكرية والوضع السياسي الحالي في المنطقة بسبب الحرب في الصحراء. وقال إن إسبانيا ترى أن المصالح العالمية للولايات المتحدة تتطلب اهتمامها بالمشاكل الحالية في شمال أفريقيا، لكن إسبانيا لديها مصلحة إقليمية مباشرة جدًا في التطورات في شمال أفريقيا بسبب المشاكل التي تواجهها مع حركة تحرير جزر الكناري والتهديد المستمر بأن المغرب قد يبتلع يومًا ما الجيوب الإسبانية داخل أراضيه. بالإضافة إلى ذلك، قال إن أي تصعيد في الوضع في الصحراء يؤثر بشكل حتمي على إسبانيا، مشيرًا كمثال إلى أن إسبانيا، مثل الولايات المتحدة، تعد مشترٍ كبير للنفط والغاز الجزائري.
وأوضح أن إسبانيا لاحظت تغيرًا واضحًا في السياسة الأمريكية تجاه شمال أفريقيا. وأعرب عن اعتقاده بأن إسبانيا قد تتفق مع الولايات المتحدة على ضرورة استقرار المغرب، لكنه لم يكن متأكدًا من فهمه للتفاصيل الدقيقة لهذه السياسة المعدلة. ولذلك، طلب تحديدًا من الدكتور بريجنسكي ما إذا كانت الولايات المتحدة تمتلك رؤية حول حل سلمي للأزمة الصحراوية.
وردًا على ذلك، قال الدكتور بريجنسكي إن الولايات المتحدة ليس لديها رؤية محددة لطبيعة التسوية. وأعرب عن رأيه بأن طبيعة أي تسوية نهائية ربما تكون غامضة حتى بالنسبة للأطراف الفعلية للنزاع في الصحراء. ومع ذلك، فإن الولايات المتحدة تعتقد أن أياً من الجانبين ليس لديه القدرة على فرض حل عسكري على الآخر دون الدخول في حرب مدمرة لكليهما. وأضاف أن الولايات المتحدة ترى أنه مع مرور الوقت، سيكون هناك تحرك نحو حل سياسي من خلال وسائل غير مباشرة من أطراف ثالثة. وأكد أن الولايات المتحدة لا تعتزم أن تكون وسيطًا في هذا النزاع، مفضلة ترك هذه المهمة للدول العربية، ولمنظمة الوحدة الأفريقية، وفي النهاية للجزائر والمغرب. ومع ذلك، شدد الدكتور بريجنسكي على أن الولايات المتحدة قلقة بشأن فرض حل عسكري على صديق للولايات المتحدة، ومن المهم أن يفهم أي طرف لديه فكرة عن فرض مثل هذا الحل هذه النقطة بوضوح. وأضاف أنه طالما شعر أحد الطرفين بأنه يستطيع الانتصار عسكريًا، فلن يكون هناك دافع للتفاوض.
وأضاف الدكتور بريجنسكي أن الولايات المتحدة تعتمد على العقلانية في الجزائر والمغرب لخلق الظروف اللازمة للحل. أما متى أو كيف ستُخلق هذه الظروف، فلا أحد يعرف في الوقت الحالي. وفي نفس الوقت، لا يمكننا تجاهل نمو القوة العسكرية الجزائرية، وهو ما يُفسر بسهولة بحقيقة أن الجزائر حصلت على استقلالها باستخدام السلاح.
واتفق الوزير مع رأي الدكتور بريجنسكي بأن الجزائر تعمل على تعزيز قوتها العسكرية، وقارنها بالبروسيين القدماء. ورد الدكتور بريجنسكي بأنهم يشبهون أكثر القوميين البولنديين القدماء الذين يشتركون معهم في الروح الثورية وأحيانًا إحساسًا مبالغًا بقوتهم، لكنهم في النهاية واقعيون تمامًا. وأكد للدكتور بريجنسكي أنه متفائل بشكل معتدل بأن الجزائر لن تسعى في النهاية إلى فرض حل عسكري.
سأل الوزير بعد ذلك الدكتور بريجنسكي عمّا إذا كان الهدف السياسي للولايات المتحدة هو الحفاظ على الصراع وتوقعات الناس المشاركين فيه عند أدنى مستوى ممكن. واستمر في سؤاله عن تقييم الدكتور بريجنسكي للوضع الذي شهد زيادة عزلة المغرب في المجتمع الدولي في الوقت الذي كان فيه الدعم للموقف الجزائري ينمو. أجاب الدكتور بريجنسكي بأن هذه الظاهرة المتمثلة في العزلة هي التي جعلت من الضروري أن يجد المغاربة صيغة تمنح شعب الصحراء الغربية فرصة للتعبير عن رغبتهم في تقرير المصير.
ثم سأل الوزير الدكتور بريجنسكي عما إذا كانت الولايات المتحدة ترى هذا الصراع في الصحراء جزءًا من الصراع بين الشرق والغرب. أجاب الدكتور بريجنسكي بأنه طالما لم يتصاعد هذا الصراع، فسيبقى خارج إطار الصراع بين الشرق والغرب. ومع ذلك، إذا تصاعد الصراع، فإن الدكتور بريجنسكي رأى أنه من المحتمل جدًا أن يصبح عنصرًا جديدًا في الصراع بين الشرق والغرب. ثم سأل الوزير ما إذا كانت الولايات المتحدة ترى أن تزويد الأسلحة هو وسيلة لمنع تصعيد الصراع. أجاب الدكتور بريجنسكي بأنه يعتقد أن هذا الإجراء من الولايات المتحدة سيمنع الملك الحسن من التصرف بعصبية مفرطة. ثم سأل الوزير كيف تقيّم إسبانيا الوضع.
ردًا على ذلك، قال الوزير إن إسبانيا تشعر بأن هناك إحساسًا بالإحباط في الجيش المغربي وفي بعض القوى السياسية الداخلية في المغرب. وأضاف أن الإحباط يميل إلى دفع المواقف نحو التطرف. لذلك، كانت إسبانيا تشاطر بالتأكيد وجهة نظر الولايات المتحدة بأن الملك الحسن يحتاج إلى حالة من الهدوء لاتخاذ القرارات الصائبة.
في هذه المرحلة، أعرب المدير العام أغويريبينغوا عن رأيه بأنه، بدءًا من حوالي عام مضى، تخلى الملك الحسن عن التخطيط طويل الأجل لصالح إدارة جهوده الحربية يومًا بيوم. واعتقد المدير العام أن الحسن اضطر إلى ذلك لمنح نفسه المرونة اللازمة لمنع جيشه وبعض القوى الأخرى في بلده من التصرف بدافع اليأس. ثم سأل الدكتور بريجنسكي المدير العام عما إذا كان يعتقد أن قرارنا بتزويد المغرب بالأسلحة سيكون مفيدًا. أجاب المدير العام بأن هذا القرار سيكون مفيدًا فقط إذا لم يؤدي إلى تصعيد الحرب؛ لكنه رأى أن هناك خطرًا كبيرًا بأن يؤدي القرار إلى التصعيد.
قال الوزير إن هدفنا المشترك هو منع زعزعة استقرار المغرب. وإذا فقد الملك عرشه، فإن حكومة خليفة ذات طابع يساري أو قومي متشدد ستشكل مشاكل خطيرة لإسبانيا وداخل إسبانيا، وقد يكون لها تأثير كبير على السياسة الداخلية الإسبانية.ثم سأل الدكتور بريجنسكي الوزير ما إذا كان لدى الإسبان أي توقعات بأن الوضع الحالي سينتج عندما سلموا الصحراء الإسبانية للإدارة المشتركة بين المغرب وموريتانيا. أجاب الوزير بأنه لم يكن لأي من جيله في الحكومة الإسبانية دور في تلك الأحداث في ذلك الوقت. وأوضح أن السياسيين في عهد فرانكو واجهوا عدة خيارات بديلة عند التخلي عن الصحراء الإسبانية: (أ) السماح بنشوب حرب للسيطرة على الإقليم، (ب) السعي إلى ترتيب مؤقت يسمح لإسبانيا بإنهاء إدارتها الاستعمارية بسلام، أو (ج) الانسحاب تمامًا دون أي ترتيب والمخاطرة باندلاع صراع حتمي بين المغرب والجزائر. وأضاف أن الجيل الحالي لا يمكنه في هذه المرحلة سوى التساؤل عما كان سيفعله في ذلك الوقت في ظل نفس الظروف.
وعند التطرق إلى مسألة السكان في الصحراء الإسبانية السابقة، قال الوزير إنه يعتقد أن ذلك كان لغزًا تامًا. ومع ذلك، كان من الواضح أن الأشخاص الذين يعيشون في الإقليم من وقت لآخر كانوا قبائل بدوية، غالبًا ما تربطهم علاقات أو صلات ببعضهم البعض، ولا يعترفون بالحدود الاستعمارية أو الوطنية. وأشار إلى أنه في الوقت الذي تخلت فيه إسبانيا عن إدارتها، كانت السلطات الإسبانية تحاول تعداد وتوطين السكان. وعلى هذا الأساس، الرقم الرسمي الذي توصلت إليه السلطات الإسبانية لإجراء استفتاء عام 1974 كان 73,563. وأضاف أن ادعاء الجزائر بأن عدد السكان يبلغ مليون نسمة هو محض هراء. وذكر الدكتور بريجنسكي أنه سيكون من المفيد بالتأكيد إذا قامت إسبانيا بتسليم سجلاتها السكانية إلى جهة محايدة. ورد المدير العام بأنهم قد سلموا بالفعل ستين رطلاً من هذه الوثائق إلى الأمم المتحدة في يناير 1978، وأن هذه الوثائق تضمنت معلومات محددة مثل الأسماء، وعدد أفراد الأسر، ومستوى الإلمام بالقراءة والكتابة. وأضاف أن الإسبان يعتقدون أنهم ربما قد أغفلوا على الأكثر 8,000 إلى 10,000 من البدو الرحل في الإقليم في تعدادهم.
[الصفحة 614]
أكد الدكتور بريجنسكي أنه، بسبب خبرة إسبانيا في الصحراء الغربية، قد يكونون الأكثر قدرة على تحديد ما هي الرغبات الأساسية لشعب الإقليم. ورد المدير العام بأن أياً من سكان الإقليم لم يكن لديه في الماضي أي مفهوم عن القومية، ولكن منذ عام 1975 تطور شعور واضح بالقومية، لا سيما في مخيمات اللاجئين في منطقة تندوف. ونتيجة لذلك، قال إنه يتعين الآن مراعاة جميع الشعوب القبلية المرتبطة بالصحراء والتي تم تسييسها واكتسبت إحساسًا بالقومية، وقدّر أن عددهم أقرب إلى 200,000.
أشار الوزير بسرعة إلى أنه إذا انتصر هذا العدد من الشعوب الرحل والقبلية المُسيَّسة في نضالهم للسيطرة على الصحراء الغربية، فسيتم خلق وضع مزعزع للاستقرار، حيث ستكون جميع المناطق التي يتنقلون فيها محل نزاع. وقال إن هذا قد يشمل جنوب المغرب وكل موريتانيا.
وعاد المدير العام إلى الموضوع، معربًا عن رأيه بأن المشكلة لم تعد تتعلق بالاستعمار. وقال إن الصحراويين المُسيَّسين هم بوضوح أكثر من 73,000 الذين تم عدهم في آخر تعداد إسباني، وأنهم واقع يجب أن نتعامل معه. وبناءً على ذلك، فهم يمثلون خطرًا حقيقيًا على المغرب وموريتانيا. إذا لم يُحل نزاع الصحراء بطريقة تمنحهم وطنًا، فإن المشكلة ستتسع بالتأكيد. وللأسف، لم تفقد إسبانيا الوقت فقط، بل فقدت أيضًا السيطرة في سعيها نحو مثل هذه الحلول. وأكد الوزير أنه إذا كان هناك حل سيئ لنزاع الصحراء، فإن إسبانيا ستكون من أبرز الخاسرين. وفي هذا الصدد، أضاف أن إسبانيا لا ترغب في رؤية المغرب الهيمنة المنتصرة بقدر ما لا ترغب في رؤية الجزائر كذلك.
فيما يتعلق بالحلول المحتملة، أشار الدكتور بريجنسكي إلى أن الملك حسن كان يعبث بفكرة تحويل موريتانيا إلى دولة صحراوية ذات سيادة. ورد المدير العام قائلًا إنه في الماضي، قد يكون هذا حلاً منطقيًا وطبيعيًا، وقد كانت موريتانيا كلها ومنطقة تيريس الغربية قد تُعاد تشكيلها إلى دولة صحراوية. لكن الآن، أصبح من المتأخر جدًا.
قال الوزير إنه أصبح من المستحيل الآن العودة إلى الوضع السابق حيث يمكن للسكان في الصحراء الغربية أن يُقادوا بسلام للتصويت على ما إذا كانوا يريدون حريتهم أو إذا كانوا يرغبون في الارتباط بالمغرب.
سأل السفير هاينز الإسبان الحاضرين إذا كانوا يعتقدون أن البوليساريو يمكن أن يرتبط بإيديولوجية سياسية معينة. ورد المدير العام قائلًا إنه في بداية هذا الصراع، كان البوليساريو يحاول indoctriner الناس في إيديولوجية اشتراكية على طريقة جبهة التحرير الوطني الجزائرية. ومع ذلك، وبالنسبة لاحتمالية توجههم الشيوعي، كان المدير العام يعتقد أن الشيوعية لن تجد أرضًا خصبة بين الصحراويين بسبب بعض التقاليد الدينية والثقافية الراسخة. وأضاف الوزير أنه في أي سيناريو ينجح فيه البوليساريو في الحصول على بعض الأراضي لتشكيل دولة، فإن هذه الدولة يمكن أن تكون منظمة فقط على الطراز الاشتراكي الراديكالي. ستكون المشكلة إذًا هي من سيكون « الأخ الكبير » لتلك الدولة: الجزائر أم إحدى القوى من الكتلة الشرقية؟ لكن مثل هذا السيناريو سيؤدي بالتأكيد إلى زعزعة استقرار المغرب لأنه سيكون محاطًا من جميع الجوانب بأنظمة غير متوافقة.
سأل السفير الإسباني الدكتور بريجنسكي عما حدث في اجتماعه مع وزير الخارجية الجزائري بن يحيى يوم أمس. أجاب الدكتور بريجنسكي أنه أخبر وزير الخارجية بأنه لا يتوقع من الجزائر أن « توافق » على قرار الحكومة الأمريكية، لكنه شعر أنه من المهم أن « تفهمه ». وفي هذا الصدد، قال الدكتور بريجنسكي لوزير الخارجية إن هدف الولايات المتحدة هو (أ) السعي نحو تسوية سياسية، (ب) توفير الأساس للأطراف المتصارعة للتفكير وفقًا للمصطلحات السياسية، و (ج) إعلام الجزائريين بأن الحكومة الأمريكية تدعم أصدقائها. وقال الدكتور بريجنسكي إنه بعد أن أجري عدة اتصالات مع القادة الجزائريين، أصبح مقتنعًا أنهم واقعيون إلى حد كبير. ولم يكن لديه انطباع بأنهم حريصون على تصعيد الصراع. متفكرًا بصوت عالٍ، رد الوزير على هذه النقطة الأخيرة بسؤال: « لكن، ماذا إذا لجأ المغرب إلى ‘الملاحقة الساخنة’؟ »
قال الدكتور بريجنسكي إنه متأكد من أن جميع الأطراف يشعرون أن « الحل السياسي » سيعني نتيجة يرغبون فيها. ومع ذلك، قال إنه أبلغ وزير الخارجية الجزائري بأن الحل السياسي يعني أن لا الجزائريين ولا المغاربة سيحققون أهدافهم المثلى.
واختتم مناقشة الصحراء الغربية بالقول إنه كان معجبًا بواقعية القيادة الجزائرية، وأن مواقفهم لم تكن عاطفية. وقال الدكتور بريجنسكي إن الولايات المتحدة ترغب في الحفاظ على قنوات الاتصال الثنائية مفتوحة معهم. وأضاف أنه من الضروري أن لا يتحول هذا الصراع إلى صراع يغير الجزائر من قوة راديكالية مستقلة وواقعية إلى قوة متحالفة أيديولوجيًا. فإن فعل ذلك سيؤدي فقط إلى تدويل المشكلة.
[تم حذف النقاشات غير المتعلقة بالصحراء الغربية.]
المصدر: مكتبة كارتر، شؤون الأمن الوطني، مواد بريجنسكي، ملف الموضوع، الصندوق 34، مذكرات، بريجنسكي: 9–12/79. سري. تم إعدادها بواسطة هاينز. تم الاجتماع في مقر إقامة السفير الإسباني. قاد بريجنسكي الوفد الأمريكي في الاحتفال بالذكرى الخامسة والعشرين للثورة الجزائرية.↩
انظر الوثيقة 255.↩
انظر الوثيقة 75. كما التقى بريجنسكي بالرئيس بن جديد لاحقًا في الثاني من نوفمبر؛ انظر الوثيقة 76.↩المصدر : وزارة الخارجية الأمريكية
الولايات_المتحدة الأمريكية #بريجنسكي #المغرب #الصحراء الغربية #البوليساريو #الجزائر #كوبا #إسبانيا#
-
Sahara Occidental : Pas de solution militaire imposée au Maroc ( Brzezinski, 1979)
Etiquettes : États-Unis, Maroc, Sahara occidental, Front Polisario, Algérie, Espagne, Cuba,
249. Mémorandum de conversation
Alger, le 2 novembre 1979PARTICIPANTS
Gouvernement espagnol :
M. José Pedro Perez-Llorca y Rodrigo, Ministre de la Présidence
M. Pedro Lopez Aguirrebengoa, Directeur général des affaires africaines et asiatiques continentales au Ministère espagnol des Affaires étrangères
Ambassadeur José Maria Ullrich y Rojac, Ambassadeur d’Espagne en Algérie
M. Joachim Ortega, Chef de cabinet du Ministre de la Présidence
Gouvernement américain :Dr. Zbigniew Brzezinski, Assistant du Président pour les affaires de sécurité nationale
Ambassadeur Ulric Haynes, Jr., Ambassadeur des États-Unis en Algérie
M. Robert Gates, membre du personnel du NSC
M. Alec Toumayan, interprète du Département d’État
SUJET : Sahara occidental et relations hispano-cubainesLe 2 novembre 1979, le Dr Brzezinski, accompagné de l’Ambassadeur Haynes, de M. Gates et de M. Toumayan, a rencontré le Ministre de la Présidence espagnol, M. José Pedro Perez-Llorca y Rodrigo, à la résidence de l’Ambassadeur d’Espagne en Algérie pour un entretien d’une heure autour d’un petit-déjeuner, à la demande de ce dernier. Lors de la préparation de la réunion, [Page 611] l’Ambassadeur espagnol a expliqué à l’Ambassadeur Haynes que le Ministre, qui dirigeait la délégation espagnole à la célébration du 25e anniversaire de la révolution algérienne, souhaitait profiter de sa présence sur place avec le Dr Brzezinski pour discuter, en particulier, du problème du Sahara occidental. Dans son introduction, le Ministre a expliqué au Dr Brzezinski qu’il souhaitait aborder les préoccupations de l’Espagne concernant cette région, estimant qu’une telle discussion préliminaire pourrait être utile pour les futures réunions à Madrid.
Le Ministre a expliqué que l’Espagne s’inquiétait de l’état de préparation militaire du Maroc et de la situation politique actuelle dans la région en raison des combats au Sahara. Il a déclaré que, selon l’Espagne, les intérêts globaux des États-Unis exigeaient qu’ils s’intéressent aux problèmes actuels en Afrique du Nord, mais que l’Espagne avait un intérêt régional très direct dans les développements nord-africains en raison des problèmes qu’elle rencontrait avec le mouvement de libération des Îles Canaries et de la menace constante que le Maroc engloutisse un jour les enclaves espagnoles sur son territoire. De plus, il a ajouté que toute intensification de la situation au Sahara affectait inévitablement l’Espagne, citant comme exemple le fait que l’Espagne, comme les États-Unis, est un grand acheteur de pétrole et de gaz algériens.
L’Espagne, a-t-il dit, a observé un changement apparent dans la politique américaine en Afrique du Nord. Il a estimé que l’Espagne serait d’accord avec les États-Unis sur la nécessité de stabiliser le Maroc, mais il n’était pas sûr de comprendre les nuances de cette politique modifiée. Il a donc demandé spécifiquement au Dr Brzezinski si les États-Unis avaient une idée de ce que pourrait être une solution pacifique à la crise saharienne.
En réponse, le Dr Brzezinski a déclaré que les États-Unis n’avaient pas de vision spécifique de la nature d’un règlement. Il a exprimé l’opinion que la nature de tout règlement éventuel était probablement floue même pour les participants eux-mêmes au conflit saharien. Cependant, selon les États-Unis, aucune des parties n’a la capacité d’imposer une solution militaire à l’autre sans s’engager dans une guerre mutuellement destructrice. Les États-Unis estiment, a-t-il déclaré, qu’avec le temps, il y aura un mouvement vers une solution politique par le biais d’approches indirectes de tiers. Il faut comprendre que les États-Unis n’entendent pas devenir médiateurs dans ce différend, préférant laisser cette tâche aux pays arabes, à l’OUA et, en fin de compte, à l’Algérie et au Maroc eux-mêmes. Néanmoins, le Dr Brzezinski a souligné que les États-Unis s’inquiètent de l’imposition d’une solution militaire à un ami [Page 612] des États-Unis et qu’il est important que quiconque envisage une telle solution le voie clairement. Il a ajouté que tant qu’un côté ou l’autre estimera qu’il peut prévaloir militairement, il n’y aura aucun élan pour négocier.
Le Dr Brzezinski a poursuivi en expliquant que les États-Unis comptent sur le bon sens en Algérie et au Maroc pour créer les conditions d’une solution. Quant à savoir quand ou comment ces conditions seront créées, personne ne le sait pour l’instant. En même temps, on ne peut ignorer la montée en puissance militaire algérienne, qui s’explique facilement par le fait que l’Algérie a gagné sa lutte de libération par les armes.
Le Ministre a convenu avec le Dr Brzezinski que les Algériens se renforçaient militairement et les a comparés aux Prussiens d’autrefois. Le Dr Brzezinski a estimé qu’ils ressemblaient davantage aux nationalistes polonais d’autrefois, partageant avec eux une mystique révolutionnaire et parfois une perception exagérée de leur force, mais en fin de compte assez réaliste. Il a dit au Ministre qu’il était modérément optimiste sur le fait que l’Algérie ne chercherait pas à imposer une solution militaire.
Le Ministre demanda ensuite à Dr. Brzezinski si l’objectif politique des États-Unis était de maintenir le conflit et les attentes des populations impliquées dans ce conflit au plus bas niveau possible. Il poursuivit en demandant l’évaluation de Dr. Brzezinski sur la situation, qui voyait l’isolement du Maroc augmenter dans la communauté internationale, tandis que le soutien à la position algérienne croissait. Dr. Brzezinski répondit que c’était, en effet, ce phénomène d’isolement qui rendait essentiel pour les Marocains de trouver une formule permettant au peuple du Sahara occidental d’exprimer son désir d’autodétermination.
Le Ministre demanda ensuite à Dr. Brzezinski si les États-Unis considéraient que ce conflit au Sahara risquait de devenir partie intégrante de la lutte Est-Ouest. Dr. Brzezinski répondit que tant que ce conflit ne s’intensifie pas, il restera en dehors de la lutte Est-Ouest. Cependant, si le conflit devait s’intensifier, Dr. Brzezinski estimait qu’il y avait de fortes chances qu’il devienne un nouvel élément dans cette lutte. Le Ministre demanda alors si les États-Unis pensaient que fournir des armes était un moyen de prévenir l’escalade du conflit. Dr. Brzezinski répondit qu’il pensait que cette action des États-Unis empêcherait le roi Hassan de réagir dans une anxiété frénétique. Il demanda ensuite au Ministre comment l’Espagne évaluait la situation.
En réponse, le Ministre déclara que l’Espagne considérait qu’il existait un sentiment de frustration dans l’armée marocaine et parmi certaines forces politiques internes au Maroc. La frustration, dit-il, a tendance à radicaliser les positions. Par conséquent, l’Espagne partageait certainement l’opinion des États-Unis selon laquelle le roi Hassan aurait besoin d’un état de tranquillité pour prendre les bonnes décisions.
À ce moment-là, le Directeur général Aguirrebengoa exprima l’opinion qu’à partir d’environ un an, le roi Hassan avait abandonné la planification à long terme au profit de la conduite de son effort de guerre au jour le jour. Le Directeur général pensait que Hassan devait agir ainsi pour se donner la flexibilité nécessaire pour retenir son armée et certaines autres forces de son pays d’agir par désespoir. Dr. Brzezinski demanda alors au Directeur général s’il pensait que notre décision d’approvisionnement en armes au Maroc serait utile. Le Directeur général répondit que cette décision ne serait utile que si elle n’entraînait pas une escalade du conflit ; mais il estimait qu’il y avait un grand danger que l’escalade résulte de cette décision.
Le Ministre déclara que notre objectif commun était de prévenir la déstabilisation du Maroc. Si le roi perdait son trône, un gouvernement successeur caractérisé soit par un régime de gauche, soit par un régime très nationaliste, poserait de graves problèmes à l’Espagne, et au sein de l’Espagne, et pourrait avoir un impact sérieux sur la politique intérieure espagnole.
Dr. Brzezinski demanda ensuite au Ministre si les Espagnols avaient prévu que la situation actuelle découlerait de leur transfert du Sahara espagnol à l’administration conjointe du Maroc et de la Mauritanie. Le Ministre répondit qu’aucun membre de sa génération au sein du gouvernement espagnol n’avait été impliqué dans ces événements à cette époque. Il expliqua que les politiciens de Franco avaient plusieurs choix alternatifs à affronter en renonçant au Sahara espagnol : (a) permettre qu’une guerre soit menée pour le contrôle du territoire, (b) rechercher un arrangement provisoire permettant à l’Espagne de quitter son administration coloniale pacifiquement, ou (c) partir sans aucun arrangement et risquer inévitablement un affrontement entre le Maroc et l’Algérie. Toute la génération actuelle ne peut, à ce stade, que se demander ce qu’elle aurait fait à cette époque dans les mêmes circonstances.
Se tournant vers la question de la population dans l’ancien Sahara espagnol, le Ministre déclara qu’il estimait que c’était un mystère complet. Il était clair, cependant, que les personnes qui habitaient le territoire de temps en temps étaient des tribus nomades, souvent avec une certaine connexion ou relation entre elles, qui ne reconnaissaient ni frontières coloniales ni nationales. Au moment où l’Espagne abandonnait son administration, les autorités espagnoles tentaient de recenser et de fixer la population. Sur cette base, le chiffre officiel auquel les Espagnols étaient parvenus pour un référendum en 1974 était de 73 563. Il ajouta que l’affirmation de l’Algérie selon laquelle la population était de 1 000 000 était pure absurdité. Dr. Brzezinski suggéra qu’il serait certainement utile que les Espagnols transmettent leurs registres de population à une autorité impartiale. Le Directeur général répondit qu’ils avaient déjà remis soixante livres de documents de ce type aux Nations unies en janvier 1978 et que ces documents incluaient des informations spécifiques telles que des noms, le nombre de membres des familles et le niveau d’alphabétisation. Les Espagnols estimaient qu’ils avaient peut-être manqué, au maximum, 8 000 ou 10 000 des occupants nomades du territoire dans leur recensement.
[Page 614]
Dr. Brzezinski affirma que, grâce à l’expérience espagnole au Sahara occidental, ils étaient peut-être les mieux placés pour dire quels étaient en réalité les désirs fondamentaux du peuple du territoire. Le Directeur général répondit que, dans le passé, aucune des populations du territoire n’avait la moindre notion de nationalisme, mais que depuis 1975, un esprit de nationalisme clair s’était développé, en particulier dans les camps de réfugiés de la région de Tindouf. En conséquence, dit-il, il faut maintenant tenir compte de toutes les populations tribales apparentées du Sahara qui ont été politisées et qui ont acquis un sentiment de nationalisme, et il considérait ce nombre comme plus proche de 200 000.
Le Ministre a rapidement souligné que si ce nombre de populations nomades et tribales politisées l’emportaient dans leur lutte pour contrôler le Sahara occidental, une situation déstabilisante serait créée, dans laquelle toutes les zones sur lesquelles elles se déplacent seraient mises en litige. Cela, a-t-il dit, pourrait inclure le sud du Maroc et toute la Mauritanie.
Le Directeur général, revenant sur le sujet, a exprimé l’opinion que le problème n’était plus celui de la décolonisation. Il a déclaré que les Sahraouis politisés sont clairement plus nombreux que les 73 000 recensés lors du dernier recensement espagnol et qu’ils constituent une réalité avec laquelle nous devons composer. En tant que tels, ils représentent un réel danger pour le Maroc et la Mauritanie. Si le conflit au Sahara n’est pas résolu de manière à leur attribuer une patrie, le problème ne manquera pas de s’étendre. Malheureusement, l’Espagne n’a pas seulement perdu du temps, mais aussi le contrôle, dans ses efforts pour trouver une solution. Le Ministre a poursuivi en affirmant que, s’il y avait une mauvaise solution au conflit du Sahara, l’Espagne serait l’un des principaux perdants. À cet égard, il a souligné que l’Espagne ne veut pas voir un Maroc hégémonique triomphant, pas plus qu’elle ne souhaite voir une telle Algérie.
En ce qui concerne les solutions possibles, le Dr Brzezinski a indiqué que le roi Hassan envisageait l’idée de transformer la Mauritanie en un État sahraoui souverain. Le Directeur général a répondu que, dans le passé, cela aurait pu être une solution logique et naturelle et que toute la Mauritanie et le Tiris El Gharbia auraient pu être reconstitués en un État sahraoui. Mais, maintenant, il est trop tard.
Le Ministre a déclaré qu’il serait désormais impossible de revenir à un statu quo ante dans lequel les habitants du Sahara occidental pourraient être amenés pacifiquement à voter pour décider s’ils voulaient leur liberté ou s’ils voulaient être associés au Maroc.
L’Ambassadeur Haynes a demandé aux Espagnols présents s’ils estimaient que le Polisario pouvait être identifié à une idéologie politique particulière. Le Directeur général a répondu qu’au début de ce conflit, le Polisario tentait d’endoctriner la population dans une idéologie socialiste à la manière du FLN algérien. Cependant, en ce qui concerne leur possible orientation communiste, le Directeur général était d’avis que le communisme ne trouverait pas un terrain fertile parmi les Sahraouis en raison de certaines traditions religieuses et culturelles profondément enracinées. Le Ministre a ajouté que, dans tout scénario où le Polisario réussirait à obtenir un territoire pour créer un État, cet État ne pourrait être organisé que selon un modèle socialiste radical. Le problème serait alors de savoir qui serait le “grand frère” de cet État : l’Algérie ou une puissance du Bloc de l’Est ? Mais un tel scénario déstabiliserait assurément le Maroc car il serait alors entouré de régimes incompatibles de tous côtés.
L’ambassadeur espagnol a demandé au Dr Brzezinski ce qui s’était passé lors de sa réunion d’hier avec le ministre algérien des Affaires étrangères Benyahia.3 Le Dr Brzezinski a répondu qu’il avait dit au ministre des Affaires étrangères qu’il ne s’attendait pas à ce que l’Algérie “approuve” la décision du gouvernement américain, mais qu’il estimait important qu’elle la “comprenne”. À cet égard, le Dr Brzezinski a dit au ministre des Affaires étrangères que l’objectif des États-Unis était (a) de rechercher un règlement politique, (b) de fournir une base permettant aux parties au conflit de penser en termes politiques et (c) de faire savoir aux Algériens que le gouvernement américain soutient ses amis. Le Dr Brzezinski a déclaré qu’après avoir eu plusieurs contacts avec des dirigeants algériens, il était convaincu qu’ils étaient assez réalistes. Il n’avait pas l’impression qu’ils cherchaient à intensifier le conflit. Pensant à haute voix, le Ministre a répondu à ce dernier point en demandant : “Mais, que se passerait-il si le Maroc avait recours à une ‘poursuite à chaud’ ?”
Le Dr Brzezinski a déclaré qu’il est sûr que toutes les parties considèrent qu’une “solution politique” signifierait un résultat qu’elles désirent. Cependant, il a déclaré qu’il avait impressionné sur le ministre algérien des Affaires étrangères le fait qu’une solution politique signifiera qu’aucune des deux parties, ni les Algériens ni les Marocains, n’atteindra leurs objectifs optimaux.
Il a conclu la discussion sur le Sahara occidental en disant qu’il était impressionné par le réalisme des dirigeants algériens, dont les positions n’étaient pas émotionnelles. Le Dr Brzezinski a déclaré que les États-Unis souhaitent maintenir des canaux de communication bilatéraux ouverts avec eux. Il a ajouté qu’il est essentiel que cette lutte ne devienne pas une lutte transformant l’Algérie, d’une puissance radicale indépendante et réaliste, en une puissance alignée idéologiquement. Faire cela ne ferait qu’internationaliser le problème.
[Le reste de la discussion, sans rapport avec le Sahara occidental, est omis.]
Source : Bibliothèque Carter, Affaires de sécurité nationale, Matériel Brzezinski, Dossier thématique, Boîte 34, Mémorandums, Brzezinski : 9–12/79. Secret. Rédigé par Haynes. La réunion a eu lieu à la résidence de l’ambassadeur espagnol. Brzezinski a dirigé la délégation américaine pour le 25e anniversaire de la révolution algérienne.↩
Voir Document 255.↩
Voir Document 75. Brzezinski a également rencontré le président Benjedid plus tard le 2 novembre ; voir Document 76.↩Source : Département d’Etat
#États-Unis #Brzezinski #Maroc #Sahara Occidental #Polisario #Algérie #Cuba #Espagne
Accueil
Visited 1 times, 1 visit(s) today